------------------------Conseils pour l'École du Sabbat - Traduction CST 1 1 Avant-propos CST 5 1 Chapitre 1 -- L'importance et le but de l'école du sabbat CST 10 1 Chapitre 2 -- Une école pour l'étude de la bible CST 33 1 Chapitre 3 -- Un moyen de gagner des âmes CST 49 1 Chapitre 4 -- Le moniteur et sa tâche CST 71 1 Chapitre 5 -- Collecte des offrandes hebdomadaires pour les missions CST 84 1 Chapitre 6 -- Principes directeurs dans l'administration ------------------------Avant-propos CST 1 1 Dès ses balbutiements, l'École du sabbat intéressa vivement Ellen White. Les tout premiers numéros du journal phare Sabbath School Worker comportaient de nombreux articles de sa plume présentant des conseils et des directives à ceux qui oeuvraient dans ce département de l'Église. CST 1 2 C'est en 1900 que ces articles furent réunis dans un volume intitulé Testimonies on Sabbath School Work. Une édition élargie de cette compilation fut publiée pour la première fois en 1938, et une révision contemporaine des écrits d'Ellen White confirme que le présent volume comporte à peu près tout de qu'elle a écrit sur l'oeuvre de l'École du sabbat. En fait, l'École du sabbat est actuellement la plus grande entité d'éducation religieuse au sein de l'Église adventiste du septième jour. CST 1 3 Bien que destinés à l'École du sabbat à ses débuts, ces conseils sont toujours d'actualité aujourd'hui. Plusieurs parmi ceux-ci étaient en avance sur leur temps en matière de pédagogie éducative et de technologie nécessaires pour une gestion saine du programme de l'École du sabbat. Quelques-uns de ces conseils sur la méthodologie d'enseignement portent principalement sur les styles d'apprentissage des enfants, cependant ils sont tout autant applicables aux jeunes et aux adultes. CST 1 4 À partir de ces conseils, quatre buts principaux ont été fixés pour le système mondial de l'École du sabbat des adventistes du septième jour : l'étude de la Parole, la communion fraternelle, la sensibilisation communautaire, et l'importance de la mission mondiale. Ces buts sont développés et exposés de façon pratique dans cette compilation. CST 1 5 Le matériel a été organisé par sujets. Pour en faciliter l'approche, une table des matières précède chacune des six sections. Elle permet à ceux qui veulent entreprendre une étude systématique d'avoir une idée du contenu et d'en saisir les grandes lignes. CST 1 6 Le Département de l'École du sabbat de la Conférence générale a pour engagement de fournir les meilleurs ressources et outils possibles pour l'avancement de la mission de l'École du sabbat. Directeurs et moniteurs de l'École du sabbat, officiers d'églises, et personnel des fédérations trouveront que ce livre est indispensable dans leurs efforts pour mettre en place des écoles du sabbat de plus en plus solides. Les classes de formation des moniteurs l'utiliseront comme matériel de base, et chaque membre d'église pourra l'étudier et en tirer avantage. Le Département de l'École du sabbat et des Ministères personnels de la Conférence générale ------------------------Chapitre 1 -- L'importance et le but de l'école du sabbat Une oeuvre importante CST 5 1 L'oeuvre de l'École du sabbat est importante, et tous ceux qui ont un intérêt pour la vérité devraient s'efforcer de la faire progresser. -- Testimonies on Sabbath School Work (TSS) 109. Une puissance extraordinaire pour le bien CST 5 2 Nos écoles du sabbat ne sont rien de moins que des sociétés bibliques. Elles peuvent faire pour l'enseignement des vérités de la Parole de Dieu beaucoup plus que cela n'a été le cas jusqu'à maintenant. Bien dirigée, l'École du sabbat possède une puissance merveilleuse et est à même d'accomplir une grande oeuvre ; cependant, elle n'a pas encore donné sa pleine mesure. Pour l'Église, elle devrait représenter un moyen d'accroissement et de perfectionnement spirituel sans jamais atteindre à une mainmise sur les activités de celle-ci ; ne constitue-t-elle pas en elle-même un précieux champ missionnaire ? Ce qu'elle en laisse augurer, aujourd'hui déjà, n'est qu'une indication et le début de ce qui peut être fait. -- TSS 29. Des instruments de Dieu CST 5 3 Je ressens un profond intérêt pour nos écoles du sabbat, car je pense qu'elles sont des moyens employés par Dieu pour enseigner à nos jeunes les vérités de la Parole. De constants efforts devraient être tentés tant par les parents que par les moniteurs pour intéresser la jeunesse aux sujets qui ont une importance éternelle. L'École du sabbat est un champ missionnaire auquel on devrait apporter beaucoup plus d'intérêt qu'on ne l'a fait jusqu'à présent. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p.661. Le moyen le plus efficace pour gagner des âmes CST 5 4 L'École du sabbat devrait être l'un des plus grands moyens, et le plus efficace, pour amener des âmes à Christ. -- TSS 20. Une influence au-delà de toute mesure CST 5 5 Des écoles du sabbat bien organisées et bien dirigées peuvent faire beaucoup pour l'éducation et la formation morale et religieuse de notre jeunesse. Temps et attention devraient être accordés à cette branche de l'oeuvre, car son importance et son influence sur notre jeunesse ne peuvent être mesurées. -- TSS 14,15. Une puissance de conversion CST 6 1 L'École du sabbat est une branche importante de l'oeuvre missionnaire, non seulement parce qu'elle donne aux jeunes et aux plus âgés une connaissance de la Parole de Dieu, mais parce qu'elle éveille en eux un amour pour ses vérités sacrées, et un désir de s'adonner à l'étude personnelle ; surtout, elle leur enseigne à régler leurs vies selon ses saints enseignements. -- TSS 109, 110. Une force au sein de l'Église CST 6 2 Il y a un vaste champ dans l'oeuvre de l'École du sabbat qui a besoin d'être minutieusement cultivé, et qui doit inspirer nos jeunes à se donner entièrement au Seigneur pour qu'il les utilise dans sa cause. Il devrait y avoir dans nos écoles du sabbat des moniteurs fidèles et dévoués qui seront attentifs et sauront discerner l'action de l'Esprit de Dieu pour pouvoir collaborer avec les anges de Dieu afin de gagner des âmes pour Christ. Des responsabilités sacrées sont confiées aux moniteurs de l'École du sabbat, qui devrait être un endroit où, par une relation vivante avec Dieu, hommes et femmes, jeunes et enfants, pourront être équipés et devenir une force et une bénédiction pour l'Église. Ils devraient aider l'Église à grandir et à avancer dans la mesure de leurs capacités, avec une force toujours renouvelée. -- TSS 92. Un vaste champ d'importance CST 6 3 Les directeurs et les moniteurs de nos écoles du sabbat ont un vaste champ d'importance à cultiver. Ils ont besoin d'être baptisés du Saint-Esprit, et que leurs esprits soient impressionnés d'utiliser les meilleures méthodes, et de suivre les plans les meilleurs pour que leur tâche soit couronnée de succès. Le Seigneur bénira leurs efforts ; car les jeunes ont été rachetés par le sang du Fils unique de Dieu. Le Seigneur a aimé ces jeunes, et a donné la vie de son Fils Jésus afin que « quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. " CST 6 4 Une grande oeuvre d'éducation doit être poursuivie. Les moniteurs devraient prier souvent pour -- et avec -- les enfants et les jeunes, afin qu'ils puissent porter les regards « vers l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Ils doivent enseigner aux jeunes à être redevables à Dieu et les aider à comprendre ce que Jésus attend d'eux. Exercez toute l'influence que vous pouvez afin de les intéresser aux Écritures. Travaillez au salut de leurs âmes, pour qu'ils deviennent eux-mêmes des moniteurs dévoués qui dispenseront aux autres ce qui leur a été donné. -- TSS 83. Digne d'un long service CST 6 5 L'École du sabbat devrait être un lieu où les joyaux de la vérité sont recherchés et arrachés à leur milieu erroné pour être placés dans leur véritable cadre au sein de l'Évangile. De précieuses perles de vérité, longtemps perdues de vue, doivent maintenant être restituées aux enfants de Dieu. Les thèmes de la justification par la foi, de la justice du Christ, devraient être présentés dans nos écoles afin que la jeunesse et les enfants puissent comprendre ces sujets importants et que les moniteurs et les élèves connaissent le chemin du salut. Des principes éternels et sacrés, reliés au plan du salut, ont été oubliés pendant longtemps, mais ils doivent être remis à leur place pour paraître dans leur lumière divine et percer les ténèbres morales qui couvrent le monde. Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 652.653. CST 7 1 Que les jeunes prêtent l'oreille aux paroles du Sage : « Confie-toi en l'Éternel de tout ton coeur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse. » Qu'ils marchent devant le Seigneur avec humilité et prière, dans un esprit de continuelle dépendance, tout en déployant toute leur puissance et en mettant à profit toutes les occasions qui leur sont données, se reposant sur ce que le Seigneur peut faire avec leurs capacités consacrées. Qu'ils se posent à chaque pas cette question : « Est-ce bien ici la voie du Seigneur ? » L'humilité est l'une des caractéristiques de ceux qui possèdent la vraie sagesse et quoi qu'ils puissent accomplir, ils ne seront atteints ni par l'orgueil personnel ni par la présomption. CST 7 2 Le Seigneur invite jeunes gens et jeunes filles à se préparer pour les luttes de la vie en prenant part à l'oeuvre de l'École du sabbat. Des efforts spasmodiques feront peu de bien et ne vous qualifieront pas pour travailler avec succès dans l'oeuvre de Dieu. En persévérant dans le bien, vous pouvez devenir des collaborateurs du Seigneur. Vous devez chaque jour vous considérer vous-mêmes comme ses serviteurs et veiller à ce que vos pas ne s'aventurent pas sur des sentiers tortueux, de peur que vous ne détourniez du droit chemin les faibles qui suivent vos traces. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 658,659. Une généreuse récompense CST 7 3 Personne ne peut oeuvrer dans l'École du sabbat ou dans le Ministère de la tempérance sans recueillir une abondante récolte, non seulement à la fin du monde, mais dans la vie présente. Dans son effort pour éclairer les autres et leur être en bénédiction, l'éducateur verra ses propres opinions devenir plus claires et plus larges. Plus nous nous efforçons d'expliquer la vérité aux autres, animés d'un amour pour les âmes, plus elle devient évidente pour nous. Elle ne fait que s'ouvrir avec une nouvelle beauté et une nouvelle force à la compréhension de celui qui l'explique. -- TSS 108. ------------------------Chapitre 2 -- Une école pour l'étude de la bible Sonder les Écritures CST 10 1 Aucun homme, aucune femme, aucun jeune ne peut atteindre la perfection chrétienne tout en négligeant l'étude de la Parole de Dieu. En sondant attentivement et minutieusement sa Parole, nous obéirons à l'injonction du Christ : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Cette étude rend l'étudiant capable d'observer de près le divin Modèle, car les Écritures témoignent de Christ. Il faut contempler le Modèle attentivement pour arriver à l'imiter. En apprenant à connaître la vie du Rédempteur, l'étudiant découvre en lui-même des défauts de caractère ; il se voit tellement différent de Christ qu'il réalise qu'il ne peut être son disciple à moins qu'un grand changement ne s'opère dans sa vie. Mais il continue d'étudier, animé du désir de ressembler à son grand Exemple ; il saisit la beauté, l'esprit de son bien-aimé Maître ; en contemplant, il est transformé. « Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi… " CST 10 2 La Parole de Dieu, s'adressant au coeur, possède une puissance vivifiante, et ceux qui élaboreront toutes sortes d'excuses pour négliger d'en acquérir une meilleure connaissance négligeront aussi les demandes de Dieu à bien des égards. Le caractère sera déformé, les paroles et les actes seront une honte pour la vérité. L'apôtre nous dit : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. » L'un des prophètes de Dieu s'est exclamé : « Mon coeur brûlait au-dedans de moi, un feu intérieur me consumait. » Si les chrétiens sondaient les Écritures avec sincérité, plus de coeurs seraient enflammés par les vérités saisissantes qui y sont révélées. Leurs espoirs seraient illuminés par les précieuses promesses répandues comme des perles à travers tous les écrits sacrés. En contemplant l'histoire des patriarches et des prophètes -- des hommes qui ont aimé et craint Dieu, et marché avec lui -- les coeurs rayonneront de l'esprit qui animait ces braves hommes. Alors que la pensée s'attarde sur la vertu et la piété des saints hommes d'autrefois, l'esprit qui les a inspirés allumera une flamme d'amour et de sainte ferveur dans les coeurs de ceux dont le caractère leur ressemblera. Ne pas négliger la leçon de l'École du sabbat CST 10 3 L'étudiant de l'École du sabbat devrait éprouver le désir de développer son intelligence et sa connaissance des Écritures tout aussi sérieusement que d'exceller dans l'étude des sciences. S'il fallait négliger les unes ou les autres, ce devrait être les leçons des six jours de la semaine. L'injonction de notre Sauveur devrait être religieusement considérée par tout homme, toute femme et tout enfant qui se réclame de son nom. CST 11 1 Les moniteurs de l'École du sabbat ont reçu un champ missionnaire où ils doivent enseigner les Écritures, non à la manière d'un perroquet, en répétant simplement des choses qu'ils ne se sont pas efforcés de comprendre. « Ce sont elles qui rendent témoignage de moi » -- du Sauveur, celui en qui reposent nos espoirs de vie éternelle. Si les moniteurs ne sont pas imprégnés de l'esprit de vérité, et ne se soucient pas de connaître ce qui est révélé dans la Parole de Dieu, comment peuvent-ils présenter la vérité sous un jour attrayant à ceux qui leur sont confiés ? CST 11 2 « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. » Telle était la prière du Christ pour ses disciples. Si nous devons être sanctifiés par la connaissance de la vérité de la Parole de Dieu, nous devons avoir une connaissance éclairée de sa volonté qui y est révélée. Nous devons sonder les Écritures, pas simplement lire un chapitre à la hâte et le répéter sans se donner la peine de le comprendre, mais nous devons creuser pour découvrir le joyau de vérité qui enrichira l'esprit et fortifiera l'âme contre les ruses et les tentations du trompeur par excellence. Des excuses insignifiantes pour notre négligence CST 11 3 Les parents invoquent des excuses insignifiantes pour leur manque d'intérêt dans l'étude des leçons avec leurs enfants, et ils perdent une bonne occasion de se familiariser avec les Écritures. Pères et mères s'excusent de ne pas éduquer leurs propres esprits. Ils ne cherchent pas premièrement le royaume de Dieu et sa justice, mais exaltent les choses temporelles au-dessus des choses spirituelles et éternelles. Cette négligence envers Dieu et sa parole est l'exemple qu'ils donnent à leurs enfants, lequel façonne leurs esprits selon les principes du monde et non selon le principe élevé établi par le Christ. CST 11 4 Certains pères de famille passent des heures à se distraire, à converser à propos de choses mondaines, et chassent Dieu de leurs pensées et de leurs coeurs. Comme il leur serait plus profitable d'agir en fidèles disciples du Christ, appliqués à sonder les Écritures afin d'être prêts à toute bonne oeuvre, et être en mesure d'offrir une explication pertinente de la parole donnée par Dieu pour guider nos pas vers les rives éternelles ! CST 11 5 On entend dire que les mères se plaignent de manquer de temps pour enseigner leurs enfants, les instruire dans la Parole de Dieu. Mais ces mêmes mères trouvent le temps de s'occuper de parures extérieures, d'ornements de toutes sortes, de volants et de broderies inutiles. On voit sur leurs propres vêtements et sur ceux de leurs enfants des parures superflues. La parure intérieure de l'esprit et la culture de l'âme sont négligées comme si elles étaient inférieures à la parure extérieure. Les esprits des mères et des enfants sont affamés, et ils finissent par suivre la mode et les coutumes du monde. Toute la famille unie dans l'étude de la Bible CST 11 6 Pères et mères, nous vous supplions de reprendre vos devoirs trop longtemps négligés. Sondez vous-mêmes les Écritures ; aidez vos enfants dans l'étude de la Parole sacrée. À cause de votre négligence passée, faites un travail assidu. Ne laissez pas vos enfants seuls à lire la Bible, mais lisez-la avec eux, enseignez-leur de manière simple ce que vous savez, et vous-mêmes, mettez-vous à l'école de Christ comme de fervents étudiants. Soyez déterminés à ne pas négliger cette tâche. Mères, habillez-vous, ainsi que vos enfants, de façon modeste, propre et soignée mais sans ornements inutiles. Quand vous aurez appris à faire ceci, à vous vêtir avec une simplicité consciencieuse, alors vous n'aurez aucune excuse d'être novices dans les Écritures. Suivez le commandement du Christ -- « Sondez les Écritures » -- et vous acquerrez alors vous-mêmes des forces spirituelles et serez capables d'instruire vos enfants de manière à ce qu'ils n'aient plus à se présenter à l'École du sabbat sans connaître la leçon. CST 12 1 Plusieurs jeunes disent : « Je n'ai pas le temps d'étudier ma leçon ». Mais que font-ils ? Certains compressent leur emploi du temps pour gagner quelques dollars de plus, alors que si ce temps utilisé au travail était consacré à l'étude de la Bible et à l'application de ses leçons, il en résulterait un gain plus considérable que celui obtenu par ce surmenage. Cela leur épargnerait tout ce qui est dépensé en parures inutiles, et préserverait leur vivacité d'esprit pour comprendre le mystère de la sainteté. « La crainte de l'Éternel, c'est le commencement de la sagesse. » Mais ces mêmes jeunes qui professent être chrétiens satisfont les désirs de leur coeur charnel en suivant leurs propres inclinations ; et le temps de probation que Dieu leur accorde pour se familiariser avec les précieuses vérités de la Bible est consacré à la lecture de fables imaginaires. CST 12 2 Cette habitude, une fois formée, est difficile à vaincre ; mais c'est possible, et tous ceux qui sont candidats pour le monde céleste doivent y arriver. L'esprit de celui qui est absorbé dans la lecture de ce genre d'histoires est perdu. L'imagination devient malade, le sentimentalisme prend possession de l'esprit et s'installent une confusion, un appétit étrange pour une nourriture mentale malsaine qui ne cesse de déséquilibrer l'esprit. Ils se comptent par milliers aujourd'hui ceux qui se retrouvent dans des asiles d'aliénés parce que leurs esprits ont été déséquilibrés par la lecture de romans qui les ont entraînés à se construire des châteaux de sable et à sombrer dans un sentimentalisme malade d'amour. La Bible est le Livre des livres. Elle vous apportera la vie et la santé. C'est un tranquillisant pour les nerfs et elle communique une fermeté d'esprit et des principes solides. Creuser en profondeur pour les perles de la vérité CST 12 3 L'élève de l'École du sabbat devrait être zélé, il devrait creuser profondément pour trouver les précieuses perles de la vérité contenues dans les leçons hebdomadaires. Les privilèges et les occasions qu'il a maintenant d'étudier les Écritures ne devraient pas être négligés. Dieu veut que ceux qui prétendent être les disciples du Seigneur soient munis de toutes les preuves désirables au sujet des Écritures. Où cela peut-il être mieux obtenu par nos jeunes qu'à l'École du sabbat ? En aucun cas, les parents ne devraient traiter cette question à la légère. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 652. Comparer les Écritures avec les Écritures CST 13 1 « Sondez les Écritures ». Voilà l'ordre du Maître. Plusieurs, ayant négligé ce devoir, ont beaucoup perdu. Lorsque nous sondons la Parole de Dieu, les anges sont à nos côtés, illuminant les pages sacrées de rayons de lumière. Les Écritures invitent l'homme à exercer sa liberté de choix entre le bien et le mal ; elles lui parlent en termes d'avertissement, de reproche, de supplication, d'encouragement. L'esprit doit être exercé dans les vérités solennelles de la Parole de Dieu, ou il s'affaiblira. La vérité est présentée dans nos publications, mais il n'est pas suffisant de faire confiance aux réflexions d'autres hommes. Nous devons faire nos propres recherches et apprendre les raisons de notre foi en comparant les Écritures avec les Écritures. Prenez la Bible et plaidez avec Dieu à genoux d'éclairer votre esprit. Si l'on prenait la peine d'étudier la Bible assidûment et dans un esprit de prière chaque jour, de merveilleuses vérités se révéleraient à nous sous une lumière nouvelle, claire et puissante. -- Review and Herald, 4 mars 1884. Écrite pour les gens du peuple CST 13 2 Chaque enfant de Dieu devrait connaître les Écritures et pouvoir, en suivant l'accomplissement de la prophétie, expliquer notre position face à l'histoire de ce monde. La Bible fut écrite pour les gens du peuple aussi bien que pour les érudits, et tous peuvent la comprendre. Les grandes vérités qui constituent le fondement du devoir de l'homme envers son prochain et son Créateur y sont clairement révélées ; et ceux qui cherchent vraiment la vérité ne peuvent se tromper. Nous ne sommes pas laissés dans l'incertitude quant à la voie à suivre, comme si nous nous tenions à une croisée des chemins ne sachant quelle direction prendre. La vérité est notre guide ; elle constitue notre colonne de nuée pendant le jour et notre colonne de feu pendant la nuit. CST 13 3 Les nombreuses opinions contradictoires concernant les enseignements de la Bible ne relèvent pas de points obscurs dans le livre lui-même, mais de l'aveuglement et des préjugés de la part des interprètes. Les hommes ignorent les déclarations claires de la Bible pour suivre leur propre raison pervertie. Se vantant de leurs connaissances intellectuelles, ils ne tiennent pas compte de la simplicité de la vérité ; ils abandonnent la fontaine d'eau vive pour boire à la source empoisonnée de l'erreur. -- Review and Herald, 27 janvier 1885. Remplacer la fiction par la Bible CST 13 4 Les jeunes tout comme les plus âgés négligent la Bible. Ils n'en font pas leur étude, leur règle de vie. Les jeunes sont spécialement coupables de cette négligence. La plupart d'entre eux trouvent le temps de lire d'autres livres, mais celui qui indique le chemin de la vie éternelle ne constitue pas leur étude de chaque jour. Ils s'intéressent à des histoires futiles alors qu'ils négligent la Bible. Ce livre est notre guide vers une vie plus noble, plus sainte. Les jeunes l'apprécieraient comme le meilleur livre qu'ils ont jamais lu. -- Counsels to Teachers, Parents, and Students, (CT) 139. L'esprit de recherche est essentiel CST 14 1 « Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les a apprises : dès ton enfance, tu connais les Saintes Lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. " CST 14 2 Nombreuses sont encore les précieuses vérités à dévoiler au monde en ces temps de périls et de ténèbres, mais le dessein arrêté de Satan est d'empêcher la lumière de briller dans le coeur des hommes. Si nous voulons la posséder -- ne nous est-elle pas destinée ? -- notre désir de l'obtenir en sondant avec diligence la Parole de Dieu doit être évident. Ces vérités, demeurées longtemps obscures, seront révélées avec un éclat qui rendra manifeste leur valeur sacrée ; car Dieu glorifiera sa Parole et la fera paraître sous un jour qu'il ne nous a pas encore été donné de connaître. Mais ceux qui professent aimer la vérité doivent imposer à leurs facultés un développement maximum afin de comprendre la profondeur des Saintes Écritures pour que Dieu puisse être glorifié et que sa bénédiction et sa lumière reposent sur son peuple. C'est avec un coeur rempli d'humilité et subjugué par la grâce que vous devez vous mettre à sonder les Écritures, prêts à accepter chaque rayon de lumière divine et à marcher dans la sainteté. Dans l'attitude de celui qui apprend CST 14 3 Le but de ce travail ne sera pas de chercher à interpréter les déclarations des Écritures en vue de les harmoniser avec vos idées préconçues, mais bien plutôt de les utiliser pour mieux comprendre les principes fondamentaux de la foi en Christ. Approchez-vous de la Parole de Dieu avec un désir sincère d'apprendre ce qu'est la vérité, un réel intérêt, de ferventes supplications et animé de l'esprit que possédait Nathanaël quand il demanda au Seigneur de la lui révéler. Et comme pour Nathanaël, Dieu est disposé à accorder sa lumière à chaque âme qui cherche. Jésus vit Nathanaël prosterné en prière sous le figuier où il était encore lorsque le messager vint l'appeler pour le conduire à celui qui est la Lumière. « Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit : Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph. Nathanaël lui dit : Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? » Le préjugé et l'incrédulité surgirent dans le coeur de cet homme, mais Philippe n'essaya pas de les combattre. Il lui dit : « Viens et vois. Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui : Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n'y a point de fraude. D'où me connais-tu ? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit : Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. Nathanaël répondit et lui dit : Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël. » CST 14 4 Avec quelle facilité Nathanaël ne fut-il pas convaincu ! Et quel plaisir éprouva le Sauveur en contemplant sa foi sincère et authentique ! « Jésus lui répondit : Parce que je t'ai dit que je t'ai vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Et il lui dit : En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme. » Dieu n'honore jamais l'incrédulité, la défiance et le doute. Quand l'Éternel parle, sa parole doit être reconnue et mise en pratique dans la vie de chaque jour. Si le coeur de l'homme est en communion vivante avec Dieu, il reconnaîtra la voix qui vient d'en haut. Éviter les discussions CST 15 1 Autant il nous est nécessaire d'examiner très scrupuleusement la Parole de Dieu en vue d'y découvrir et de mettre en lumière de précieuses vérités, autant devons-nous veiller à ce que l'esprit de controverse ne domine pas nos discussions dans les classes de l'École du sabbat. En exposant différentes opinions, ceux qui cherchent à comprendre les Saintes Écritures devraient manifester la grâce chrétienne. Le libre examen doit être de règle afin de permettre à chacun de découvrir et d'approfondir la vérité. On devrait favoriser un esprit de recherche pour que ceux qui sont assez âgés pour discerner les preuves soient encouragés à sonder de nouveaux aspects de la vérité, en même temps que d'autres motifs d'apprécier les dons que Dieu fait à son peuple. La lumière que le Père désire dispenser à ses enfants ne sera discernée qu'au prix d'une étude diligente de la Parole de vérité. CST 15 2 Le monde est rempli de toutes sortes d'erreurs spécieuses. Il apparaît donc essentiel qu'élèves et moniteurs sachent ce qu'est cette vérité. La révérer et reconnaître la voix divine dans ses oracles vivants, tel est notre devoir sacré si nous voulons mettre en pratique les préceptes divins et vivre de « toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Ceux qui font la volonté du Père sauront si une doctrine est de lui car aucune séduction n'obscurcira leur esprit. Dieu appelle chacun, quel que soit son âge, à sonder diligemment la Parole afin d'y découvrir les précieux joyaux de la vérité. Aux prédicateurs comme aux auditeurs, aux moniteurs comme aux élèves, à tous et à chacun, l'invitation est faite d'étudier la Bible. CST 15 3 De précieuses lumières émaneront encore des Saintes Écritures et il n'appartient à personne d'énoncer ce qui, dans les messages que Dieu se réserve de faire connaître, ne doit pas y figurer ; ce serait éteindre l'Esprit. Personne n'a le droit, quelle que soit l'autorité que lui confèrent ses fonctions, d'interdire l'accès à la lumière. Quand le Seigneur envoie un message à son peuple, nul ne peut se soustraire à l'obligation d'en examiner le contenu, ni se permettre de rester à l'écart ou d'adopter une attitude indifférente et présomptueuse en disant : « Je connais la vérité. Je suis satisfait de mes conclusions. Ma décision est prise, et quoi qu'il advienne, je ne changerai pas d'opinion. Je n'ai pas à écouter ce que dit ce messager car je sais que cela ne peut être la vérité. » C'est parce qu'elles agissent ainsi que les Églises populaires ont été abandonnées à des ténèbres partielles et que les messages de Dieu ne leur sont pas parvenus. Cultiver un esprit docile CST 15 4 Dieu invite ceux qui occupent des postes de responsabilité dans l'École du sabbat à délaisser tout égocentrisme, vanité personnelle ou orgueil intellectuel ; si un message que vous ne comprenez pas vous parvient, prenez la peine d'en écouter les explications données par le messager ; comparez ensuite ce texte à ceux de l'Écriture puis jugez s'il est en conformité ou non avec elle. Si vous estimez que la position prise n'a pas de fondement scripturaire et que vos conclusions sur ce sujet ne peuvent être mises en doute, produisez alors vos preuves ; car votre conviction ne risque pas d'être ébranlée au contact de l'erreur. Il n'y a ni vertu ni dignité à poursuivre une lutte dans l'obscurité, à fermer les yeux de peur de voir clair, à se boucher les oreilles pour ne pas entendre, à endurcir son coeur dans l'ignorance et l'incrédulité par crainte d'avoir à s'humilier en reconnaissant avoir été éclairé sur certains points de vérité. CST 16 1 Ce n'est pas en vous abstenant d'examiner cette dernière que vous obéirez à l'injonction du Sauveur de « sonder les Écritures ». Est-ce chercher des trésors cachés que d'appeler fatras le résultat du travail d'autrui, de ne pas en faire l'examen critique pour voir si les pensées que vous condamnez recèlent ou non de précieux joyaux de vérité ? Verra-t-on ceux qui ont presque tout à apprendre s'abstenir de réunions où l'on examine des messages, simplement pour ne pas avoir à constater que, éventuellement, les opinions exprimées seront en désaccord avec ce qu'ils estiment être la vérité ? C'est ainsi qu'agissaient les Juifs aux jours du Christ, parce qu'ils possédaient un coeur mauvais et incrédule au point de se détourner du Dieu vivant. Nous sommes invités à ne pas faire comme eux, c'est-à-dire, finir par choisir les ténèbres au lieu de la lumière. Aucun de ceux qui croient tout savoir ne doit mettre sur le compte de l'âge ou de l'intelligence le refus de se laisser enseigner par le plus humble des messagers du Dieu vivant. -- Sabbath School Worker 62-66, juin 1892. Le moniteur doit être disposé à apprendre CST 16 2 « Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un coeur pur. Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu'elles font naître des querelles. » Ceux qui veulent devenir les éducateurs de la jeunesse doivent, s'ils tiennent au succès, apprendre beaucoup, tant par le précepte que par l'expérience, de leur Seigneur et Sauveur, et parvenir à la mesure de sa stature parfaite. Cette croissance rend témoignage du fait que l'on est attaché au Christ comme le sarment l'est au cep. Demeurer en lui, signifie posséder la puissance nécessaire au discernement des vérités spirituelles puisque c'est spirituellement qu'on en juge. CST 16 3 « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la Parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. » Dieu invite les jeunes gens et les jeunes filles à tirer le meilleur parti possible des capacités qui leur sont confiées et il désire que, pour le développement de celles-ci, des habitudes de travail et d'étude soient cultivées. Dieu acceptera leur service et les talents ainsi mis en valeur mais il ne peut approuver un travail médiocre accompli d'un coeur partagé. Chaque branche de l'oeuvre exige l'emploi de vos capacités les plus élevées, la mise en oeuvre de tous vos moyens et, pour la propagation de la vérité, la consécration des plus nobles impulsions de votre âme. Les facultés intellectuelles et spirituelles les plus hautes doivent être engagées au service de cette oeuvre de caractère sacré pour qu'elle soit dignement représentée aux yeux de ceux qui sont assis dans les ténèbres et l'ombre de la mort. CST 16 4 Si vous êtes appelé à enseigner dans une branche quelconque de cette oeuvre, vous êtes aussi invité à apprendre à l'école du Christ .Si vous acceptez la responsabilité sacrée d'instruire les autres, vous prenez en même temps sur vous celle d'étudier à fond chaque sujet que vous avez à présenter. En soumettant un sujet de la Parole de Dieu à votre classe de l'École du sabbat, les raisons de votre foi devront être présentées de manière si claire qu'aucun doute quant à la véracité de ce que vous avancez ne se pose à l'esprit de vos élèves. Vous devrez sonder et comparer diligemment les preuves de la Parole de Dieu en rapport avec les messages que le Seigneur envoie à l'Église, afin de savoir ce qu'est la vérité et de diriger dans la voie de la justice ceux qui regardent à vous. Écouter avec impartialité CST 17 1 Lorsqu'on vous demande d'écouter les raisons d'une doctrine que vous ne comprenez pas, ne condamnez pas celle-ci avant de l'avoir examinée à fond et de savoir, par la Parole de Dieu, si elle est soutenable ou non. Si j'en avais l'occasion, j'adresserais aux élèves de toutes les écoles du sabbat un appel pressant, celui de se tourner vers la Bible pour y chercher la vérité et la lumière que Dieu destine à son peuple à cette époque de l'histoire du monde. Vous devez vous efforcer de ne viser à rien de moins qu'à la connaissance complète de chaque point de la vérité pour éviter d'être trouvés au nombre de ceux qui n'auront pas vécu de « toute parole qui sort de la bouche de Dieu » au jour du Jugement. CST 17 2 On se doit de considérer soigneusement les conséquences désastreuses résultant de la négligence dans l'étude des Saintes Écritures, étude pourtant digne du meilleur effort mental et des facultés les plus sanctifiées. Lorsqu'une nouvelle vérité est présentée à l'Église, il peut être dangereux de ne pas en faire cas. Si vous refusez d'écouter parce que vous avez des préjugés contre le message ou le messager, vous n'en êtes pas pour autant excusable devant Dieu. Le fait de condamner ce que vous n'avez pas entendu et que vous ne comprenez pas, n'augmentera pas votre sagesse aux yeux de ceux qui sont sincères dans leur recherche de la vérité. Et c'est folie que de vouloir parler avec mépris de ceux que le Seigneur a envoyés avec un message de sa part. Si notre jeunesse est désireuse de se préparer au service du Maître, elle doit apprendre à connaître la voie du Seigneur et à vivre de toute parole qui sort de la bouche de l'Éternel. Il lui faut exclure de sa pensée l'idée que toute la vérité a été dévoilée et que le Très-Haut n'a plus d'autres lumières à faire briller aux yeux de son peuple. Si elle demeure sur ses positions, elle court le danger de dédaigner de précieux joyaux dont deviendront possesseurs ceux qui se livrent à une recherche diligente dans cette mine de richesses qu'est la Bible. Étude personnelle CST 17 3 Ceux qui ont été appelés à enseigner ou à tenir un poste de responsabilité ne devraient pas se contenter du résultat de recherches faites par d'autres, mais examiner eux-mêmes toute vérité proposée. S'ils ne forment pas en eux cette habitude, leur vie personnelle et leur connaissance seront entachées de superficialité. Les opinions de vos collègues peuvent vous être utiles certes, mais vous ne pouvez vous y appuyer sans développer pour vous-mêmes des idées bien arrêtées. Il vous appartient d'examiner les vérités que vous avez été amenés à croire jusqu'à ce que vous ayez la certitude qu'elles sont exemptes d'imperfections. Vous perdez beaucoup en ne soumettant pas « à la loi et au témoignage » tout point de doctrine car, dans ce cas, il ne vous est pas possible de voir ni d'apprécier la volonté du Père. Oh, que notre jeunesse sache apprécier la lumière donnée par Dieu ! C'est sa volonté que chacun puisse aller à la source de toute lumière pour être illuminé par l'Esprit (puisque cela sera accordé à toute âme qui cherche humblement la vérité) et alors vous saurez que l'Esprit et la Parole sont un. Quelle assurance n'en découle-t-il pas ! Vous parlerez avec puissance et proclamerez ce que vous aurez appris de source sûre, convaincu de n'avoir pas suivi des fables habilement conçues. -- TSS 58-61. Une promesse d'une lumière toujours plus grande CST 18 1 De nouvelles lumières sur le Saint Livre seront continuellement révélées à celui qui est en communion avec le Christ. Que personne donc ne conclue qu'il n'y a plus de révélations à attendre des pages sacrées, que tout a été dit. Celui qui cherche la vérité avec diligence et prière verra encore de précieux rayons de lumière en jaillir. Beaucoup de joyaux encore dispersés doivent être rassemblés pour devenir la propriété du peuple du « reste ». Mais la lumière n'est pas accordée dans le seul but de constituer une force de l'Église ; elle est destinée à être répandue sur ceux qui sont dans les ténèbres et auxquels cette Église doit annoncer les vertus de celui qui l'a appelée « des ténèbres à son admirable lumière ». Le Christ a dit des siens : « Vous êtes la lumière du monde », et la mission de la lumière est de briller et illuminer les ténèbres. CST 18 2 Oh, puissent les moniteurs et les élèves être ce que le Seigneur voulait qu'ils deviennent lorsque, sur le Calvaire, il désira, dans sa vision du monde, faire d'eux des fils et des filles de Dieu, héritiers de la couronne immortelle de gloire ! -- TSS 53,54. Nouveau sens à des textes familiers CST 18 3 Dès que celui qui cherche la vérité ouvre la Bible pour y lire les paroles de Dieu avec respect et un désir profond de savoir « ce que dit l'Éternel », la lumière et la grâce lui sont accordées, et il peut contempler les merveilles de la loi de Dieu. Ne considérant pas cette dernière comme un joug mais comme l'expression de l'amour de celui qui possède sagesse et compassion dans leur plénitude, il s'empresse de se soumettre aux ordonnances divines. De grandes vérités négligées et dédaignées pendant des siècles seront révélées par l'Esprit de Dieu, et une signification nouvelle jaillira de textes familiers. Chaque page du Livre saint sera illuminée par ce même Esprit de vérité. La Bible n'est pas scellée, c'est un livre ouvert. Les plus précieuses vérités y sont énoncées, les oracles vivants y sont perçus par des oreilles étonnées et provoquent une action salutaire dans la conscience des hommes. -- TSS 30. S'éloigner des jalons bibliques CST 18 4 Nombreux sont ceux qui connaissent si peu leur Bible qu'ils sont facilement troublés dans leur foi. Ils effacent les anciens repères, et sont par conséquent ballotés çà et là par les opinions erronées et les vents de doctrine. La science, ainsi faussement appelée, érode le fondement du principe chrétien ; et ceux qui jadis étaient dans la foi s'éloignent des jalons bibliques et rompent avec Dieu tout en proclamant être ses enfants. -- Review and Herald, 29 décembre 1896. La jeunesse fortifiée contre les hérésies CST 19 1 L'enseignement biblique donné dans nos classes de jeunes à l'École du sabbat a une importance infiniment plus grande qu'on ne le suppose habituellement. Ces enfants auront bientôt à faire face aux erreurs et aux fables qui abondent dans le monde chrétien. Instruisez-les avec simplicité certes, mais avec beaucoup de soin. Notre oeuvre doit pouvoir soutenir l'épreuve du jugement d'autrui. Il faut rendre la jeunesse actuelle capable, par la grâce du Christ, d'affronter et de vaincre le mal sous les différentes formes qu'il revêt dans la société. Les occasions ne lui manqueront pas d'exercer son influence et d'utiliser toute la connaissance acquise, mais elle devra compter sur la sagesse d'en haut pour résister au courant du mal. Ceux qui sont attachés à des doctrines anti-scripturaires sont nombreux. Le monde dans son ensemble les conduit à oublier Dieu et à mépriser ses exigences. La loi divine est foulée aux pieds. Chaque jeune adventiste est responsable devant Dieu des occasions qui lui sont données, notamment de la précieuse lumière qui émane des Écritures. -- TSS 22. Une barrière contre la tentation CST 19 2 Enrichir les esprits des vérités bibliques doit être pour eux le sujet d'un intérêt réel et sans cesse grandissant. En effet, les précieuses connaissances ainsi communiquées formeront une barrière protectrice autour des âmes qui, dans la tentation, trouveront un appui ferme en Jésus, grâce à la connaissance acquise au sujet de celui qui les a appelés à la gloire et à la sagesse. -- TSS 12. Aide divine dans la recherche de la vérité CST 19 3 La vérité doit être examinée point par point car il n'y a pas de limitation à la vérité de Dieu. Son étude suscitera un intérêt plus intense, à la fois chez les moniteurs et chez les élèves, pour qu'ils puissent connaître ce que Dieu a dit. Depuis des années le Seigneur nous répète : « Creusez ! Remuez ! » Que les élèves s'adonnent donc à l'étude personnelle de cette vérité afin de connaître les profondeurs de Dieu. Qu'ils ne s'imposent aucune restriction dans ce domaine ; que ce travail se fasse dans l'Esprit du Christ. CST 19 4 Il faut, pour sonder les Écritures, un esprit profondément humble, un coeur contrit et une fervente recherche de Dieu. Ceux qui se livrent à cette tâche avec de tels sentiments seront aidés par les anges de Dieu. -- TSS 55,56. Service d'un coeur partagé CST 19 5 Nombre de ceux qui professent être chrétiens ne croient qu'à demi à la Parole de Dieu. Ils ne l'étudient pas sérieusement mais perdent un temps précieux à lire des histoires et des romans. Une simple compréhension intellectuelle des Écritures ne suffit pas à exercer une influence sur le genre de vie adopté, car ici c'est le coeur qui dicte les agissements. Lorsque les moniteurs ont enseigné les leçons de la vérité révélée, leur travail ne fait que commencer. En effet, ils ne devraient relâcher leurs efforts que lorsqu'ils ont des preuves que les préceptes du ciel ne sont pas seulement acceptés par l'intelligence mais aussi gravés dans le coeur de leurs auditeurs. -- TSS 57, 58. Une étude dans un esprit de prière CST 20 1 Nous devrions exercer toutes les puissances de l'esprit dans l'étude des Écritures, et nous donner pour objectif de comprendre, autant que le peuvent des mortels, les profondeurs de Dieu ; cependant, nous ne devons pas oublier que la docilité et la soumission d'un enfant constituent le véritable esprit de celui qui apprend. Les difficultés scripturaires ne peuvent jamais être maîtrisées par les mêmes méthodes qui sont employées pour traiter des problèmes philosophiques. Nul ne devrait s'engager dans l'étude de la Bible avec l'esprit d'indépendance manifesté par un grand nombre de ceux qui entrent dans le domaine de la science, mais avec un esprit de prière et de dépendance envers Dieu et un désir sincère de connaître sa volonté. Nous devons manifester un esprit humble et docile pour arriver à la connaissance du grand JE SUIS. Autrement, les mauvais anges aveugleront nos esprits et endurciront nos coeurs à un point tel que la vérité ne fera aucune impression sur nos coeurs. CST 20 2 Bien des passages de l'Écriture considérés comme un mystère par des hommes érudits, ou jugés sans importance, sont pleins de réconfort et d'instruction à celui qui a été enseigné à l'école du Christ. De nombreux théologiens n'ont pas une claire compréhension de la Parole de Dieu parce qu'ils ferment leurs yeux aux vérités qu'ils ne souhaitent pas mettre en pratique. La compréhension de la vérité biblique dépend beaucoup plus de l'objectif recherché, d'un ardent désir de la justice, que de la puissance de l'esprit amené à la sonder. CST 20 3 On ne devrait jamais étudier la Bible sans prier. Seul le Saint-Esprit peut nous faire sentir l'importance des choses faciles à comprendre ou nous empêcher d'écarter les vérités difficiles à comprendre. Les anges célestes ont pour fonction de préparer le coeur à la compréhension de la Parole de Dieu pour que nous soyons charmés par sa beauté, repris par ses avertissements ou vivifiés et fortifiés par ses promesses. Nous devrions faire nôtre la requête du psalmiste : « Ouvre mes yeux pour que je contemple les merveilles de ta loi ». Les tentations paraissent souvent irrésistibles parce qu'en négligeant la prière et l'étude de la Bible, celui qui est tenté ne peut se souvenir facilement des promesses de Dieu et faire face à Satan avec les armes de sa Parole. Mais les anges veillent sur ceux qui sont disposés à se laisser instruire des choses divines, et dans les moments de grand besoin, ils rappelleront à notre souvenir les vérités mêmes qui nous sont nécessaires. -- TSS 121, 122. La manière dont Dieu communique la connaissance CST 20 4 Jour après jour, Jésus a acquis la connaissance de la grande bibliothèque de la nature animée et inanimée. Celui qui avait créé toutes choses, qui, par la puissance de sa Parole, avait amené à l'existence collines et vallées, fleuves et forêts, était maintenant un enfant de l'humanité et il étudiait les leçons que ses propres mains avaient écrites dans les feuilles, les fleurs et les arbres. Les paraboles, par lesquelles, au cours de son ministère, Jésus aimait enseigner de grandes vérités, montrent à quel point son esprit était ouvert à la douce influence de la nature, et comment, au cours de ses années d'apprentissage, il aimait tirer des enseignements spirituels de son milieu quotidien. Pour Jésus, la Parole et les oeuvres de Dieu prenaient graduellement tout leur sens alors qu'il réfléchissait et cherchait à saisir la raison des choses, comme tout jeune avide de comprendre. CST 21 1 Tout comme pour Jésus, cette même connaissance, à travers les oeuvres de la nature et les pages de la sainte Parole de Dieu, est à la portée de tout enfant. Alors que nous apprenons à mieux connaître notre Père céleste par sa sainte Parole, les anges s'approcheront, nos esprits seront fortifiés, notre caractère sera ennobli et purifié et nous deviendrons plus semblables à notre Sauveur. En contemplant la beauté et la grandeur des oeuvres de la nature, nos affections se tournent vers Dieu ; alors que le coeur est dans l'admiration et l'esprit subjugué, l'âme, au contact de celui qui est infini, est vivifiée à travers ses oeuvres merveilleuses. La communion avec Dieu, à travers une humble prière, développe et fortifie les facultés morales et mentales, et les puissances spirituelles s'accroissent en fixant les pensées sur les choses spirituelles. CST 21 2 Ceux qui consacrent âme, corps et esprit à Dieu, purifiant leurs pensées en obéissant à sa loi, recevront continuellement une nouvelle provision de puissance physique et mentale. Les désirs du coeur se porteront vers Dieu, et des prières ferventes s'élèveront pour recevoir une perception plus claire afin de discerner le rôle et l'oeuvre du Saint-Esprit. Il ne nous appartient pas de l'utiliser, mais c'est lui qui doit nous utiliser, formant et façonnant chacune de nos facultés. Comment se préparer pour les épreuves à venir CST 21 3 Les serviteurs du Christ ne doivent préparer aucun discours à présenter lorsqu'ils seront traduits en jugement en raison de leur foi. C'est jour après jour que se fait leur préparation, en conservant dans leurs coeurs les précieuses vérités de la Parole de Dieu, en se nourrissant des enseignements du Christ, et en fortifiant leur foi par la prière ; alors lorsqu'ils seront traduits en jugement, le Saint-Esprit leur rappellera les vérités mêmes qui sauront toucher les coeurs de ceux qui viendront les entendre. CST 21 4 À l'instant où ils en auront besoin, Dieu fera jaillir dans leur mémoire la connaissance acquise par la recherche diligente des Écritures. Mais s'ils négligent de remplir leurs esprits des joyaux de la vérité, s'ils ne se familiarisent pas avec les paroles de Christ, s'ils n'ont jamais goûté la puissance de sa grâce dans l'épreuve, alors ils ne peuvent s'attendre à ce que le Saint-Esprit ramène ses paroles à leur souvenir. Ils doivent servir Dieu chaque jour avec un coeur sans partage et se confier en lui. -- TSS 105-107. CST 21 5 Étude quotidienne de la Bible CST 21 6 L'École du sabbat offre aux parents et aux enfants une occasion précieuse d'étudier la Parole de Dieu. Mais pour retirer de l'école tout le bien désirable, parents et enfants doivent prendre le temps d'en étudier les leçons de manière à avoir une parfait connaissance des faits présentés et d'en retirer tous les enseignements qui s'en dégagent. Nous devons surtout faire comprendre à la jeunesse qu'elle doit chercher à bien saisir le sens des textes bibliques sous considération…. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 651. CST 22 1 Parents, consacrez chaque jour avec vos enfants un moment à l'étude de la leçon de l'École du sabbat. Renoncez, si cela est nécessaire, à l'heure des visites plutôt qu'à l'heure réservée à l'étude des précieuses leçons de l'histoire sainte. Les parents, aussi bien que les enfants, recevront du bien de cette étude. Qu'on apprenne par coeur les passages bibliques les plus importants de la leçon, non comme un devoir, mais comme un privilège. Au commencement, la mémoire sera peut-être défectueuse, mais elle se fortifiera si bien par l'exercice qu'après quelque temps, on aura du plaisir à enrichir ce trésor de précieuses paroles de vérité. Cette habitude sera d'un grand secours pour la croissance spirituelle. -- Id. p. 651, 652. CST 22 2 Si le temps perdu en futilités ou en bavardages ou encore à satisfaire la gourmandise était consacré avec un égal intérêt à l'étude de la Bible, quel encouragement ce serait pour nos écoles du sabbat ! Mais quand le désir d'habiller leurs enfants à la mode est plus grand chez les parents que celui d'orner de jeunes esprits des vérités de la Parole de Dieu, ces derniers accorderont bientôt une importance plus grande à leurs toilettes et à l'allure qu'ils se donnent qu'aux choses concernant le salut... -- TSS 10,11. CST 22 3 Soyez systématiques dans l'étude des Écritures en famille ; négligez tout ce qui est temporaire ; renoncez à tous travaux de couture inutiles et à toute provision de table qui n'est pas nécessaire, mais ne manquez pas de nourrir votre âme du pain de vie. Les bienfaits d'une heure ou même d'une demi-heure passée chaque jour, en famille, à étudier joyeusement la Parole de Dieu, sont inestimables. Que la Bible soit son propre interprète. Rappelez tout ce qui se rapporte à un même sujet en divers temps et en diverses circonstances. N'abandonnez pas votre classe de famille à cause de visiteurs. S'ils viennent pendant votre étude, invitez-les à y prendre part. Qu'ils sachent que vous considérez l'acquisition de la connaissance de la Parole de Dieu comme plus importante que celle des biens ou des plaisirs du monde. -- Témoignages pour l'Église, vol.2, p. 652. Graver la leçon dans la mémoire CST 22 4 Le sabbat offre également à notre intelligence des ouvertures incomparables. Étudions la leçon de l'École du sabbat, non pas d'un rapide coup d'oeil le sabbat matin, mais avec soin dans l'après-midi du sabbat précédent, pour pouvoir y revenir en l'illustrant chaque jour de la semaine. Ainsi cette leçon se gravera dans notre mémoire et sa richesse ne sera jamais complètement perdue. -- Éducation, p. 251,252. Notre nourriture spirituelle de chaque jour CST 22 5 Nous avons besoin de comprendre ces paroles du Christ : « La chair ne sert de rien ; les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » La Sainte Parole doit être acceptée et intégrée dans la vie pratique. La vie spirituelle consiste à faire de Christ la lumière et la vie du temple de l'âme, tout comme le sang est la vie du corps. Tous les étudiants de la Parole sont représentés comme ceux qui mangent la Parole, qui se nourrissent de Christ… Tout comme les besoins du corps doivent être comblés chaque jour, ainsi la Parole de Dieu doit être étudiée quotidiennement -- ingérée, digérée et mise en pratique. C'est la nourriture qui maintient la vie et la santé de l'âme. La négliger équivaut à affamer l'âme. Elle déclare heureux celui qui médite jour et nuit les vérités qui y sont contenues et nous sommes tous appelés à en faire nos délices. La relation entre la Parole et le croyant est d'une importance capitale. S'approprier la Parole pour nos besoins spirituels, c'est manger les feuilles de l'arbre de vie qui servent à la guérison des nations. Étudiez et mettez en pratique la Parole, car c'est votre source de vie. --Lettre 4 d'Ellen G. White, 1902. Coopération au foyer CST 23 1 S'il est essentiel que celui qui enseigne fasse des efforts avisés et persévérants, tout le travail en faveur des âmes ne doit cependant pas incomber à l'École du sabbat et à l'Église, mais sa base et son appui doivent se trouver au sein de la famille. Les parents ont une responsabilité sacrée à assumer dans la crainte de Dieu, celle de veiller sur l'âme de leurs enfants comme devant en rendre compte. CST 23 2 L'aspect missionnaire de la vie au foyer a été étrangement négligé. Les parents qui ont eu les plus sérieux motifs de manifester à l'égard du salut de leurs enfants une réelle sollicitude semblable à celle du Christ, ont été indifférents envers leurs responsabilités et ont traité cette question à la légère, abandonnant volontiers à l'École du sabbat et à l'Église le soin d'exercer sur ceux-ci une influence qu'ils ne se souciaient pas de posséder. Mais chaque instrument utilisé par Dieu a son oeuvre à accomplir et les parents qui négligent leurs devoirs et leurs responsabilités seront pesés dans la balance et trouvés trop légers. CST 23 3 Les instructions du Christ à Israël, quand ce dernier suivait au désert la colonne de feu, définissent clairement la tâche des parents. Elles sont pour nous un avertissement et un bien. « Mettez dans votre coeur et dans votre âme ces paroles que je vous dis. Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et elles seront comme des frontaux entre vos yeux. » Dans tout le travail de leurs mains, les Israélites devaient se rappeler le commandement du Seigneur. Il devait être lié sur leurs mains non pas d'une manière littérale, mais dans le sens d'exercer une influence sur toutes les activités de leurs vies, être entre leurs yeux comme des fronteaux. Leurs esprits devaient se pénétrer de la vérité des commandements de Dieu, et être gouvernés par leurs principes. « Vous les enseignerez à vos enfants, et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. Et alors vos jours et les jours de vos enfants, dans le pays que l'Éternel a juré à vos pères de leur donner, seront aussi nombreux que les jours des cieux le seront au-dessus de la terre... » Enseigner la modestie et l'humilité CST 24 1 Les préceptes du Fils de Dieu à Moïse pour l'instruction des enfants d'Israël demeurent essentiels et ils devraient être aussi fidèlement suivis par les parents d'aujourd'hui qu'ils le furent par ceux de l'ancien peuple de Dieu. La religion doit imprégner chaque acte de la vie familiale si nous désirons voir les résultats que Dieu mentionne comme autant de fruits de l'obéissance. Ce qui distingue la jeunesse d'aujourd'hui c'est l'orgueil, la suffisance et l'effronterie, fléaux de notre siècle. Quand je vois répandu partout cet esprit dénué d'amour, et, d'autre part, parents et moniteurs cherchant à étaler les capacités et les progrès de leurs enfants ou de leurs élèves, j'en suis profondément attristée, car c'est exactement le contraire de ce qui devrait être fait. CST 24 2 Lorsque parents et moniteurs s'inspirent de la Bible et de ses principes pour penser et agir, ils n'ont pas à craindre de se tromper ni de suivre des sentiers détournés. Tant à la maison qu'à l'École du sabbat, de précieuses leçons de modestie et d'humilité doivent être enseignées aux enfants. N'ont-ils pas à apprendre quelles sont les exigences sacrées de la loi de Dieu et quelle est leur responsabilité devant l'Éternel ? Les leçons qui leur sont présentées devraient être de nature à les préparer à un rôle utile dans cette vie et à occuper une place dans le royaume éternel à venir. CST 24 3 « Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton coeur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » Ces paroles définissent clairement le devoir des parents et celui des moniteurs ; s'ils suivent ces commandements, ils ne manqueront pas d'en voir les résultats bénis. Résultats de l'échec des parents CST 24 4 Combien différente eût été l'histoire d'Israël, cette nation si hautement favorisée de la part du Seigneur, si les instructions données du haut de la colonne de nuée par le Fils du Dieu vivant avaient été mises en pratique ! Mais les Israélites ne les suivirent pas fidèlement. Ils ne les enseignèrent pas à leurs enfants, et les funestes conséquences qui découlèrent de cette désobéissance nous sont décrites par l'histoire de ce peuple finalement rejeté. Les Juifs abandonnèrent la sagesse de Dieu au point de s'écrier: « Crucifie, crucifie-le ! » lorsque Jésus, le Sauveur du monde, apparut chez les siens. La tradition humaine était en plus grand honneur chez eux que les commandements divins. Des pratiques mensongères et des inventions humaines avaient pris la place du pur enseignement de Dieu. Ce qui aurait dû être une partie de leur être était considéré sans conséquence et de peu de valeur. CST 24 5 Lorsque le Christ vint dans ce monde pour démontrer ce qu'est la religion véritable et exalter les principes qui devraient diriger les coeurs et inspirer les actions des hommes, le mensonge s'était emparé à tel point de ceux qui avaient eu en partage de si grandes lumières, qu'ils ne reçurent pas la lumière et n'eurent aucun désir d'abandonner la tradition pour la vérité. Ils rejetèrent le divin Maître, crucifièrent le Seigneur de gloire pour préserver leurs coutumes et le fatras de leurs inventions purement humaines. Le même esprit se manifeste dans le monde aujourd'hui. Les hommes ont de l'aversion pour l'étude de la vérité, craignant de compromettre leurs traditions et d'accepter un nouvel état de choses. L'humanité est constamment en danger de se tromper, et les hommes sont naturellement enclins à exalter ce qui leur est propre -- leurs idées, conceptions et connaissances ; ce qui est divin et éternel n'est ni discerné ni apprécié. Le message du Christ rejeté CST 25 1 Pour ceux qui vivaient sans préjugés, les paroles du Christ furent comme la lumière du ciel. « Jamais homme, disaient-ils, n'a parlé comme cet homme. » Tandis que le Maître leur présentait les réalités émouvantes de la vie éternelle, les choses de ce monde périssable disparaissaient à leurs yeux. Aussi, avec quel empressement ceux qui avaient prié pour que Dieu leur donnât la lumière, reçurent-ils la vérité cependant que les orgueilleux et les propres justes refusaient d'accepter le divin message. -- TSS 35-39. Les parents en tant qu'éducateurs CST 25 2 Le foyer devrait devenir une école de formation plutôt qu'un lieu de corvée monotone. Les soirées devraient être affectionnées comme des moments privilégiés consacrés à instruire les enfants dans la voie de la justice. Mais comme il est triste de voir que beaucoup d'enfants sont négligés ! Ils ne sont pas instruits dans la compréhension de la Parole de Dieu au foyer et ils ne sont pas formés à aimer la justice et exercer leur jugement. Ils devraient être instruits avec patience afin qu'ils puissent comprendre les lois qui les gouvernent et connaître les sources de leurs actions. Ils doivent être amenés à être en harmonie avec les lois célestes pour aimer la vérité telle qu'elle est en Jésus. C'est ainsi qu'ils pourront être aptes à joindre la société des anges et se tenir en présence de leur adorable Rédempteur. CST 25 3 On devrait inculquer dans chaque être humain des espoirs et des aspirations qui seront nobles pour que la jeunesse puisse voir la beauté dans la voie de la sainteté. Dans tous les cas il peut s'avérer nécessaire d'utiliser des mesures drastiques en traitant avec les jeunes afin qu'ils puissent être formés, cultivés et perfectionnés pour être utiles dans la vie. Combien peu apprécient la valeur des talents que Dieu leur a confiés ! Combien peu de parents et de moniteurs réalisent que l'esprit et le coeur n'atteignent leur plein potentiel qu'en ayant une relation vivante avec la Source de toute sagesse, puissance et sainteté ! La vérité est infinie, et celui dont l'esprit est éclairé et conduit par l'Esprit de Dieu renouvellera ses forces, et la lumière ira grandissant sur son sentier jusqu'au grand jour. Vers la terre ou vers le ciel CST 25 4 Mais tout en étant capables d'avancer dans la connaissance et la vérité, ne perdons pas de vue le fait que nous pouvons tout aussi bien reculer qu'aller de l'avant. Nous pouvons nous diriger vers la terre tout aussi bien que vers le ciel. De nombreuses âmes hésitent entre la direction du ciel et la voie de l'enfer tandis que des influences subtiles et trompeuses les éloignent de Dieu et des choses célestes. Il est important de veiller sur chaque jeune depuis ses toutes premières années jusqu'à l'âge adulte. Ceux qui connaissent le danger du mal, et l'amour et l'intérêt que Dieu porte envers chaque créature, devraient s'occuper spécialement de veiller sur les âmes comme s'ils devaient en rendre compte. CST 26 1 Les parents devraient commander à leur maison après eux -- tout comme l'a fait Abraham -- de marcher dans les voies de l'Éternel. Si l'on n'agit pas ainsi, Satan se charge avec joie de leur tâche et instruit l'enfant comme il lui plaît ; et malheureusement, cette tâche est souvent remise entre ses mains ! Que les parents accomplissent leur devoir envers ceux qui leur sont confiés et façonnent leurs caractères selon le divin Modèle. Si les parents, avec une foi vivante et une entière confiance en Dieu, font la part qui leur revient, Dieu fera sa part, et des milliers d'enfants qui vivent maintenant sans Dieu et sans espoir dans ce monde seront ajoutés à l'Église. Un fardeau pour la conversion de la jeunesse CST 26 2 Lorsque les coeurs des parents et des moniteurs auront un grand fardeau pour la conversion de nos jeunes, ils déploieront des efforts constants dans le but de former leur caractère et d'orienter leurs goûts et leurs désirs dans la voie céleste. Il est possible pour chaque âme d'être édifiée dans les vertus profondes et atteindre la hauteur, la profondeur et la largeur de la connaissance des choses spirituelles afin d'être apte pour la vie éternelle. Lorsque les parents, ayant en vue la gloire de Dieu, feront les premiers pas en adoptant des habitudes et des pratiques aussi simples et naturelles que possible dans leur alimentation, leur habillement et leur style de vie, l'ordre règnera dans le foyer et les enfants ne seront pas négligés, mais on consacrera du temps à leur instruction et leur développement. CST 26 3 Les enfants devraient être entourés des meilleures influences et fréquentations. Les parents qui entreprennent cette tâche dans la crainte et l'amour de Dieu veilleront sur chacune de leurs paroles pour ne rien entendre qui les attristerait si leurs propos venaient à être répétés par leurs enfants. Ils chercheront à suppléer à la faiblesse, à l'ignorance et aux défauts de ceux-ci par une instruction morale élevée qui leur permette de croître en force et en pureté, bien enracinés dans des habitudes leur apportant santé et bonheur. Une telle éducation leur assurera le genre de connaissance qui développera en eux un caractère fort et équilibré. Négligence remplie de dangers CST 26 4 Si on laisse l'éducation de nos jeunes entre leurs mains, toutes les occasions seront devant eux. Provenant de sources diverses, la connaissance du mal sera introduite dans l'esprit, et il se peut qu'elle ne puisse jamais être complètement effacée. Lorsque les parents négligent leur devoir de poser le fondement du caractère de leurs enfants par une formation solidement établie sur les meilleurs principes, l'ennemi de Dieu et des hommes comblera cette négligence et les jeunes seront indifférents à la vertu et à la vérité. Le foyer devrait être l'endroit le plus agréable au monde. Comment peut-on comparer ce qui est extérieur et artificiel avec ce qui est vrai et naturel ? Le Seigneur a donné aux enfants des facultés qui nécessitent la formation la plus attentive de la part des parents et des moniteurs. CST 27 1 Ceux à qui Dieu a confié la responsabilité de discipliner les jeunes devraient être en mesure de coopérer avec lui pour développer chez eux les précieux dons du coeur et de l'esprit afin qu'ils puissent acquérir une connaissance qui augmentera leur force et constituera une acquisition qui pourra être emportée dans le futur, la vie immortelle… Une oeuvre de la plus haute importance CST 27 2 Former et façonner le caractère des enfants et des jeunes est une oeuvre de la plus haute importance, et dans cette tâche il est essentiel que l'esprit perçoive l'amour sans égal du Christ, que ses charmes incomparables puissent éclipser les attraits du monde. Les jeunes ne doivent pas voir simplement une théorie, quelle qu'en soit sa logique, mais le caractère aimant et la gloire de Christ. Ils doivent être conduits à contempler les richesses du monde éternel jusqu'à ce qu'ils soient encouragés, vivifiés et gagnés. L'amour de Jésus doit être le mobile de tout effort. Il invite, il presse, il charme. -- TSS 101-105. Les parents dans l'École du sabbat CST 27 3 L'École du sabbat offre de précieuses possibilités et privilèges pour la jeunesse. Les parents pourraient mieux évaluer ces avantages, et montrer leur appréciation à leurs enfants. Si, dans la classe, ils ne manifestent eux-mêmes aucun intérêt particulier, ils ne peuvent s'attendre à ce que leurs enfants en témoignent davantage. Dans l'École du sabbat, les parents peuvent être des apprenants au même niveau que leurs enfants. Tous devraient chercher à acquérir une bonne connaissance des Écritures. Les autres livres n'ont qu'une importance secondaire par rapport à la Parole de Dieu. Le Christ a dit : « Vous sondez les Écritures parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Chacun d'entre nous a comme responsabilité d'étudier les prophéties d'une manière plus approfondie que maintenant et d'avoir une connaissance plus profonde des enseignements pratiques du Christ. Si nous lisons simplement les Écritures sans montrer un intérêt particulier, nous ne pouvons pas avoir l'intelligence des vérités qui y sont contenues. Étudier la leçon chaque jour CST 27 4 Les parents devraient sonder les Écritures avec leurs enfants. Ils ont comme tâche de se familiariser avec ses enseignements ; ainsi ils peuvent aider leurs enfants à les apprendre. Chaque jour un temps devrait être réservé à l'étude des leçons, pas seulement pour apprendre à répéter les paroles de façon mécanique sans que l'esprit en comprenne le sens, mais pour approfondir et bien comprendre ce qui doit être souligné dans la leçon. Dans de très nombreux cas, l'indifférence des enfants est due aux parents. Ils sont eux-mêmes indifférents et les enfants adoptent la même attitude. Si les parents montrent qu'ils attachent de l'importance à l'École du sabbat, en lui accordant le respect et la place qui lui est due, les enfants vont généralement copier leur exemple. Enseigner l'observation du sabbat CST 28 1 Les parents devraient mettre parfaitement au clair avec leur famille que les heures sacrées du sabbat doivent être passées à la gloire de Dieu. Ils devraient se lever avec le soleil, et avoir suffisamment de temps pour se préparer pour l'École du sabbat sans avoir à se presser et peut-être perdre la maîtrise d'eux-mêmes. Si les préparatifs ont été faits le jour précédent, il y aura suffisamment de temps pour revoir la leçon étudiée pendant la semaine ; et les parents comme les enfants peuvent aller à l'école avec l'assurance que les leçons ont été bien apprises. Sympathie de Christ envers les enfants CST 28 2 Jésus avait un grand intérêt pour les enfants. Il n'est pas venu dans notre monde en tant qu'adulte. S'il avait fait cela, les enfants n'auraient pas pu suivre son exemple. Christ a été enfant ; il a vécu l'expérience d'un enfant ; il a éprouvé les déceptions et les épreuves que les enfants vivent ; il a connu les tentations des enfants et des jeunes. Mais Christ, dans son enfance et sa jeunesse, fut un exemple pour tous les enfants et tous les jeunes. Même enfant, ses mains accomplirent des actes utiles. Dans sa jeunesse, il a travaillé comme charpentier avec son père et fut soumis à ses parents, donnant ainsi dans sa vie une leçon pour tous les enfants et les jeunes. Si Christ n'avait jamais été lui-même enfant, les jeunes pourraient maintenant penser qu'il ne peut sympathiser avec eux. Mais il leur a donné l'exemple, et tous peuvent trouver en Jésus celui qui peut porter toutes leurs peines et leurs déceptions, et un Ami prêt à les aider. CST 28 3 Jésus aime les petits enfants. Quand les mères amenèrent leurs enfants à Jésus, les disciples essayèrent de les repousser. Mais Jésus les reprit et dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. » Il les rassembla ensuite dans ses bras aimants et les bénit. Ces parents et moniteurs qui n'ont ni amour ni patience avec les enfants sont à plaindre, car ils n'ont pas l'esprit de Christ. Ceux qui cherchent à rassembler les enfants dans l'École du sabbat accomplissent un bon travail, celui-là même que le Maître aimerait qu'ils fassent. Même les esprits en développement des petits enfants peuvent comprendre beaucoup de choses en rapport avec les enseignements de Christ, et on peut leur enseigner à l'aimer d'une affection passionnée. Parents et moniteurs devraient semer au bord de toutes les eaux, et s'ils sont fidèles, ils pourront avant longtemps récolter une moisson d'âmes. Lorsqu'ils verront les âmes pour lesquelles ils ont travaillé autour du grand trône blanc, avec des couronnes, des robes blanches et des harpes d'or, ils sentiront à ce moment que leurs efforts n'ont pas été faits en vain. Les paroles du Maître : « C'est bien, bon et fidèle serviteur » résonneront à leurs oreilles comme une douce musique. -- Signs of the Times, 23 juin 1881. Trouver du temps pour l'étude de la leçon CST 28 4 Il y a bien des enfants qui, pour s'excuser de ne pas apprendre les leçons de l'École du sabbat, prétendent manquer de temps ; mais peu d'entre eux auraient de la difficulté à trouver du temps s'ils étaient vraiment intéressés. Certains consacrent du temps à s'amuser et à flâner ; d'autres à confectionner des toilettes pour satisfaire leur vanité et leur orgueil. Les précieuses heures ainsi gaspillées appartiennent à Dieu à qui nous devrons rendre compte. Les heures passées à ces décorations inutiles ou ces amusements, et en conversations frivoles seront amenées en jugement comme toute autre oeuvre. -- TSS 8. Que les parents aident les enfants CST 29 1 Les parents devraient sentir que leur devoir sacré est d'instruire leurs enfants au sujet des lois et ordonnances de Dieu aussi bien que des prophéties. Ils devraient enseigner leurs enfants à la maison et porter eux-mêmes un intérêt aux leçons de l'École du sabbat. En étudiant avec les enfants, ils montrent que les vérités enseignées sont importantes et développent en eux le goût de connaître la Bible. -- TSS 111. CST 29 2 Que les parents fassent leur part, non seulement en aidant les enfants dans leur étude, mais en apprenant eux-mêmes celles-ci. La Bible est notre manuel. Parents, moniteurs et élèves ont besoin de mieux connaître les précieuses vérités contenues dans l'Ancien et le Nouveau Testament. --TSS 14. Plus importante que l'école publique CST 29 3 Les parents devraient sentir qu'il est de leur devoir de veiller à ce que les leçons de l'École du sabbat soient aussi bien apprises que celles de l'école publique, et même plus parfaitement. Si l'on estime cet intérêt déplacé, il serait préférable que les enfants restent à la maison, l'École du sabbat ne pouvant dans ce cas leur être en bénédiction. Parents et enfants devraient collaborer étroitement avec les directeurs et les moniteurs, de telle sorte que ces derniers sachent à quel point on apprécie leurs efforts. On doit pouvoir s'attendre à ce que les parents s'intéressent tout particulièrement à l'instruction religieuse de leurs enfants, veillant à ce qu'ils parviennent à une connaissance approfondie des Écritures. --TSS 8. Une étude diligente richement récompensée CST 29 4 La ferme assiduité de ces étudiants hébreux (Daniel et ses compagnons) formés par Dieu a été richement récompensée. Tandis qu'ils faisaient des efforts diligents pour accéder à la connaissance, le Seigneur leur donnait la sagesse céleste. La connaissance ainsi obtenue leur fut d'un grand service lorsqu'ils se trouvèrent dans des situations difficiles. Le Dieu du ciel ne compensera pas les déficiences qui résultent d'une indolence mentale et spirituelle. Lorsque les agents humains exercent leur facultés pour acquérir des connaissances, pour devenir des hommes d'une réflexion profonde ; lorsque, en qualité de plus grands témoins pour Dieu et la vérité, ils auront gagné dans le domaine de l'étude, des doctrines essentielles concernant le salut des âmes, pour que la gloire puisse être donnée au Dieu du ciel en tant que souverain, alors même les juges et les rois seront amenés à reconnaître, dans les palais de justice, les parlements et les gouvernements, que le Dieu qui a fait les cieux et la terre est le seul vrai Dieu vivant ; qu'il est l'auteur du christianisme, l'auteur de toute vérité, celui qui a institué le septième jour en tant que sabbat lorsque les fondations du monde furent posées, et que les étoiles du matin chantaient ensemble et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie. -- Fundamentals of Christian Education, (FE) p. 374, 375. ------------------------Chapitre 3 -- Un moyen de gagner des âmes Le but le plus élevé CST 33 1 Le but de l'École du sabbat devrait être d'amener des âmes au Seigneur. Le programme peut être irréprochable, on peut disposer de toutes les facilités désirables, mais si les enfants et la jeunesse ne sont pas amenés au Christ, l'école est un échec. Si les âmes ne sont pas gagnées au Christ, elles deviendront de moins en moins impressionnables sous la pression d'une religion formaliste. Le moniteur doit collaborer avec son Sauveur tandis qu'il frappe à la porte des coeurs de ceux qui ont besoin de secours. Si les élèves répondent aux sollicitations de l'Esprit, permettant à Jésus de pénétrer dans leur coeur, leur entendement sera illuminé et ils pourront comprendre les choses de Dieu. L'oeuvre du moniteur est simple, mais si elle est accomplie dans l'esprit de Jésus, elle acquerra de la profondeur et de l'efficacité par la puissance de l'Esprit de Dieu. CST 33 2 Il devrait se faire beaucoup de travail personnel à l'École du sabbat. La nécessité d'un tel travail n'est pas reconnue et appréciée à sa juste valeur. Le coeur rempli de reconnaissance pour l'amour de Dieu répandu dans son âme, le moniteur travaillera avec douceur et avec zèle à la conversion de ses élèves. CST 33 3 Comment prouverons-nous au monde que l'oeuvre de l'École du sabbat n'est pas une chimérique prétention? Elle sera jugée à ses fruits, d'après le caractère et le travail des élèves. Dans nos écoles du sabbat, la jeunesse chrétienne doit être chargée de responsabilités qui lui permettront de développer ses facultés et de se fortifier spirituellement. Qu'elle se donne d'abord au Seigneur, ensuite, que dès ses premières expériences, on lui apprenne à venir en aide aux autres. Ainsi, elle pourra développer ses aptitudes à faire des plans et les exécuter pour le plus grand bien de ses semblables. Que nos jeunes recherchent la compagnie de ceux qui ont besoin d'assistance, non pour se livrer à des conversations frivoles, mais pour représenter un caractère chrétien et être ouvriers avec le Seigneur, en gagnant ceux qui ne se sont pas encore donnés à lui… -- Témoignages pour l'Église, vol.2. p.649, 650. Un zèle proportionné au privilège CST 33 4 Dans nos efforts en faveur de la jeunesse, nous sommes lamentablement demeurés au-dessous de notre tâche. Nous avons reçu de grandes lumières, mais nous manquons de zèle et d'ardeur, et notre ferveur d'esprit n'est pas proportionnée aux privilèges qui sont les nôtres. Nous devons nous élever au-dessus de l'atmosphère glaciale de l'incrédulité qui nous entoure, et nous approcher de Dieu afin qu'il puisse s'approcher de nous. -- TSS 49,50. CST 33 5 Nous devons enseigner à la jeunesse à travailler au salut des âmes. En l'instruisant en vue de cette oeuvre, nous apprendrons à travailler avec plus de succès, et nous deviendrons entre les mains de Dieu des instruments pour la conversion de nos élèves. Nous devons considérer ce travail avec sérieux et compter sur le Christ comme étant la source unique de notre puissance. Notre intelligence doit grandir afin que nous puissions avoir une compréhension juste des choses qui concernent la vie éternelle. Il faut que nos coeurs soient attendris et subjugués par la grâce de Dieu pour que nous puissions devenir de véritables éducateurs. CST 34 1 Que les directeurs et les moniteurs se posent la question : « Est-ce que je crois à la Parole de Dieu ? Est-ce que je me donne à celui qui s'est donné pour moi, en souffrant une mort cruelle sur la croix, afin que je ne périsse point, mais que j'aie la vie éternelle ? » Croyons-nous que Jésus désire les âmes de ceux qui nous entourent, les âmes de ceux qui vivent dans l'impénitence et ne se soumettent pas à cette puissance qui attire ? Alors, le coeur contrit, disons : « Maître, je veux user de tous mes moyens d'influence, je veux attirer les âmes vers toi. Je me confie en toi et en toi seul pour toucher et subjuguer les coeurs par la puissance du Saint-Esprit. » -- Témoignages pour l'Église, vol.2, p. 650, 651. La leçon la plus importante CST 34 2 Si les jeunes qui sont forts mettent davantage d'énergie à sonder la Bible, leurs esprits seront remplis d'une connaissance appréciable qui brillera comme une lumière sur ceux avec lesquels ils s'associeront. L'École du sabbat devrait être un endroit où ceux qui ont progressé dans la connaissance divine sont capables d'inculquer des idées nouvelles en rapport avec la foi des enfants de Dieu. Quand tous ceux qui professent être chrétiens le seront en action et en vérité, l'École du sabbat ne sera plus une routine privée de vie. Les moniteurs comprendront alors la leçon enseignée par le Christ à Nicodème, et en enseigneront toutes les conséquences inoubliables pour la destinée humaine. Jésus a dit au docteur d'Israël : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » À moins d'être né de nouveau, un homme ne peut comprendre le caractère du royaume céleste ou en discerner sa nature spirituelle. Christ, par ces paroles, disait à Nicodème : « Ce n'est pas tant d'apprendre que tu as besoin, mais de restauration intérieure. Ton grand besoin n'est pas tant de satisfaire ta curiosité que d'avoir un coeur renouvelé, et jusqu'à ce que ce changement, qui rendra toutes choses nouvelles, ait lieu, il ne sera d'aucun bien pour ton salut que je discute avec toi de mon autorité, mon oeuvre et ma mission comme celui qui est envoyé du Ciel. » Connaître et transmettre la vérité aux autres CST 34 3 La leçon enseignée par Christ à Nicodème est importante pour chaque moniteur, chaque ouvrier de l'École du sabbat, chaque jeune et chaque enfant. Il est certainement important de connaître les raisons de notre foi, mais la connaissance la plus importante qu'il nous faut acquérir c'est de faire l'expérience de ce que signifie être né de nouveau. Ce qui manque le plus à notre oeuvre de l'École du sabbat c'est la lumière de la vie. Nous avons besoin dans nos rangs d'hommes et de femmes qui ont appris aux pieds de Jésus ce qu'est la vérité et comment la présenter à d'autres. Les éducateurs de notre jeunesse dans l'École du sabbat doivent être des hommes saints et humbles, attachés au Christ. Le plus grand besoin CST 35 1 Nicodème est venu vers le Seigneur pensant engager avec lui une longue discussion concernant des points de peu d'importance, mais Jésus a présenté les principes élémentaires de la vérité et lui a montré que son besoin premier était l'humilité de coeur, un esprit disposé à être enseigné, un coeur nouveau, et que pour entrer dans le royaume de Dieu, il devait naître de nouveau. Parmi ceux qui occupent des postes de responsabilité dans l'École du sabbat, n'y en a-t-il pas qui seraient contrariés et en colère si je leur déclarais que, bien qu'ils soient des chefs en Israël, ils ont aussi besoin de naître de nouveau ? Nicodème s'étonnait que Jésus s'adresse à lui de cette façon, sans respecter sa position de chef en Israël, et n'étant pas préparé à recevoir la vérité, il répondit au Christ en termes ironiques. « Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? » Comme bon nombre le font lorsqu'une vérité tranchante touche la conscience, il a révélé le fait que l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu. Rien en lui ne répond aux choses spirituelles ; car c'est spirituellement qu'on les discerne. Mais malgré le fait que Nicodème n'ait pas compris ses paroles, Jésus ne s'est ni impatienté ni découragé, mais il a cherché à rendre cette vérité encore plus claire. Dans une noblesse calme et solennelle, Jésus répéta ses paroles de manière à le convaincre qu'elles reflétaient une vérité divine : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » CST 35 2 Comme une fontaine vivante CST 35 3 Tout véritable chrétien est une fontaine vivante, recevant continuellement des flots intarissables de grâce, toujours rafraîchi, et rafraîchissant toujours ceux qui l'entourent. Ceux qui sont ouvriers avec Dieu manifestent un esprit missionnaire ; car ils reçoivent continuellement les lumières et les bénédictions célestes afin de les redonner à d'autres. Ceux qui ouvrent leurs coeurs pour recevoir dans une grande mesure seront capables de donner dans une grande mesure. * CST 35 4 Comme il est triste de penser qu'une grande quantité de travail machinal est accomplie dans l'École du sabbat, alors qu'il y a peu de signes d'une transformation morale dans les âmes de ceux qui enseignent et de ceux qui sont enseignés ! Lorsque l'action de l'Esprit de Dieu se fera sentir dans le coeur, plusieurs chercheront avec ferveur le royaume de Dieu et sa justice. Alors les choses terrestres retrouveront la place secondaire qui leur revient, et les choses célestes occuperont la place suprême dans les affections des enfants de Dieu. -- TSS 72, Sabbath School Worker, Août 1892. Ce dont l'oeuvre a le plus besoin CST 36 1 Quel est le caractère de l'expérience religieuse de ceux qui sont membres officiants au sein de l'École du sabbat ? C'est pour eux que la lumière de la vérité a brillé afin qu'ils travaillent avec insistance en faveur de ceux qui vivent sans Christ, le coeur fermé et indifférent au don céleste. Si tous ressentaient le poids du fardeau des âmes pour lesquelles le Christ est mort, quel intérêt soutenu n'accorderions-nous pas à chaque moyen utilisé pour le salut des âmes ! Combien peu nos pensées s'attarderaient sur la satisfaction du moi, sur des questions d'élégance ou la recherche de divertissements ! Combien peu d'argent dépenserions-nous pour des distractions et des plaisirs si nous comprenions l'importance de placer nos ressources financières dans la cause de Dieu dont les besoins réclament chaque centime qui ne nous est pas nécessaire. CST 36 2 Priez pour que le Saint-Esprit vienne habiter vos coeurs et alors vous porterez le joug du Christ, vous vous chargerez de son fardeau et parviendrez à une union complète avec lui. Nos vues sont trop étroites ; il nous faut une vision plus large qui embrasse les besoins de la cause de Dieu. CST 36 3 Ce dont cette dernière a le plus besoin, c'est de jeunes gens et de jeunes filles consacrés, conscients de leur responsabilité personnelle à l'égard de l'avancement de l'oeuvre et qui collaborent avec les agents divins pour faire briller la lumière au sein des ténèbres morales du monde. -- TSS 57. Effet de la vérité CST 36 4 Les vérités bibliques enseignées ligne après ligne, précepte après précepte et gravées dans le coeur ne pourront que décider d'une conduite droite. La Parole de Dieu renferme des sentences d'une sagesse pénétrante, données à l'homme pour qu'à travers les luttes de l'existence, il soit guidé vers le Ciel. « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité ». Telle fut la prière du Christ. Pour instruits que puissent être nos enfants dans la connaissance de la Bible, si la vérité qu'ils possèdent n'est pas mise en pratique dans leur vie journalière, la nature humaine est telle que toute tentative d'élever et d'ennoblir leur âme est vouée à l'échec. Aussi les parents ont-ils la responsabilité de collaborer avec les moniteurs de l'École du sabbat. CST 36 5 Il y a des coeurs que le Seigneur a touchés de son Esprit. Dès que la grâce y commence son oeuvre, ils sont humiliés, subjugués ; il n'y a plus en eux de lutte pour la suprématie ; l'orgueil en a disparu. Le sentiment de la grandeur de l'amour du Christ donnant sa vie pour l'humanité pécheresse y est si vif que tout désir d'exaltation personnelle en est exclu. Le nouveau converti ouvre les yeux sur la vie d'humilité consentie par son Sauveur et il désire suivre ses traces. L'esprit missionnaire s'éveille en lui, et, tandis qu'il avance humblement avec son Dieu sur le chemin de la foi, il n'a de satisfaction qu'une fois engagé dans la lutte pour le salut des âmes. Il désire tellement que chacun sache combien est précieux l'amour de Jésus ! -- TSS 25. Une question pour chaque moniteur et chaque élève CST 37 1 En étudiant les Écritures, en manifestant à l'égard des autres un intérêt généreux, en faisant ce qui est agréable au Seigneur, vous croîtrez dans la grâce et dans la connaissance du Sauveur. Que moniteurs et élèves se posent cette question : « Que puis-je faire pour être agréable à celui qui est mort afin que j'aie la vie ? » La réponse viendra d'en haut : « Chercher et sauver ce qui est perdu. » Travaillez donc à la manière du Maître, avec patience, dévouement, déterminés à ne pas vous laisser décourager dans ce travail aux conséquences éternelles, croyant que Jésus peut faire beaucoup par le moyen des capacités humaines mises à son service. Quel privilège plus élevé pourrions-nous désirer que celui d'être ouvriers avec Dieu, tirant le meilleur parti possible de nos facultés pour accomplir son oeuvre ? CST 37 2 Quand des jeunes filles et des jeunes gens sérieux font preuve de piété et de consécration, ils font luire leur lumière devant leurs semblables et l'Église possède en eux une puissance vivifiante. Il serait bon de fixer une heure pour l'étude de la Bible et d'assembler les jeunes convertis ou non dans le but de prier et de les laisser exprimer leurs sentiments. Au début, on fera bien de choisir pour diriger ces groupes une personne prudente, réservée, sachant par une parole judicieuse placée ici et là, contribuer grandement à aider et à fortifier ceux qui n'en sont qu'au début de leur expérience religieuse. Une fois cette dernière plus affermie, la direction de ces rencontres peut être laissée à un jeune, puis à un autre, par rotation, et c'est ainsi que seront formés des ouvriers approuvés de Dieu. -- TSS48,49. Force et sagesse promises CST 37 3 Que tout moniteur fidèle et honnête soit encouragé à persévérer dans la voie qu'il suit et qu'il se souvienne que chacun sera récompensé selon ses oeuvres. Travaillez pour la seule gloire de Dieu. Ne refusez pas des responsabilités parce que vous avez le sentiment de votre faiblesse et de votre incapacité. Dieu peut vous donner force et sagesse si vous vous consacrez à lui et si vous demeurez humble. Que personne, par amour de ses aises, ne refuse de travailler ou ne se hâte d'offrir ses services lorsqu'ils ne sont pas désirés. Un devoir d'oeuvrer au salut des autres CST 37 4 Membres officiants au sein de l'École du sabbat, soyez reconnaissants envers Dieu de l'honneur qui vous échoit de travailler dans son oeuvre ! Saisissez toute occasion de faire le bien et faites valoir les talents que le Seigneur vous a donnés, vous saisissant chaque jour de la grâce nécessaire pour réussir. Les occasions perdues dans le passé devraient vous humilier profondément et vous conduire à une plus grande vigilance à l'avenir. Combien de fois, au moment de commencer la réunion, n'a-t-on pas constaté que la place de certains moniteurs était vide ! CST 37 5 C'est ainsi que des paroles qui auraient pu aider et fortifier l'un ou l'autre aux prises avec la tentation n'ont pu, de ce fait, être prononcées ! Des efforts personnels opportuns pour sauver une âme de la mort et couvrir une multitude de péchés auraient pu être tentés mais personne n'était au poste ! Au jour de Dieu, les négligents auront à rendre compte de leur inertie. Le sang du Christ qui purifie de tout péché est infiniment précieux. Le sentiment de l'amour rédempteur devrait nous conduire à profiter de toute occasion de faire le bien. S'il est employé à la gloire de Dieu, le temps dont nous disposons est inestimable. Les hommes qui ne vivent que pour l'acquisition des richesses terrestres guettent constamment les occasions d'obtenir ce qu'ils désirent ; ceux qui travaillent avec Dieu ne devraient-ils pas montrer autant de ferveur dans l'oeuvre du salut des âmes ? Ils peuvent être les collaborateurs du Christ si, en imitant le divin exemple, ils font du bien à ceux qui se trouvent dans la sphère de leur influence. CST 38 1 Pour l'amour du Christ, il faut que les moniteurs et les principaux responsables de votre école du sabbat soient des hommes et des femmes animés par l'amour et la crainte de Dieu, conscients de leur responsabilité personnelle à l'égard des âmes qui leur sont confiées, sachant que le Maître leur demandera compte de l'influence qu'ils exercent sur elles. Foi dans les promesses de Dieu CST 38 2 Il nous faut davantage de foi ; sans elle, nous ne pouvons être transformés à l'image de Dieu et lui obéir avec amour. Que cette prière s'échappe de lèvres sincères : « Seigneur, augmente ma foi ! Donne-moi ta lumière, car sans ton aide je ne puis rien faire ! » Présentez-vous et prosternez-vous humblement devant Dieu ; ouvrez devant lui votre Bible, elle contient les promesses divines ; agissez selon ces dernières. Faites alliance avec le Seigneur en décidant de vous conformer à ce qu'il réclame de vous. Dites-lui que sa Parole vous suffit. Ce n'est pas de votre part de la présomption ; en effet, si vous ne travaillez pas avec zèle, ferveur et fermeté, Satan triomphera de vous et vous glisserez dans l'incrédulité et les ténèbres. CST 38 3 Les paroles et les promesses de Dieu constituent l'unique fondement de notre foi. Considérez l'Écriture sainte comme étant la vérité, le message que Dieu vous adresse, et soumettez-vous fidèlement à toutes ses exigences. Celui qui a fait la promesse est fidèle. Il coopérera avec les efforts des directeurs et des moniteurs. Le bien que nous pouvons faire est limité par la faiblesse de notre foi, mais Dieu, lui, ne refuse pas de donner ; sa puissance est sans limite. Nous devons désirer la douceur et l'humilité. Nous pouvons avoir journellement des preuves abondantes de la miséricorde et de l'amour divins dans nos efforts désintéressés en faveur de notre prochain. Je supplie les responsables de nos écoles du sabbat de se revêtir de toute l'armure de Dieu et de se montrer de fidèles soldats de Jésus-Christ. Dieu récompensera tout travail à sa gloire. -- TSS 26-29. Développer la spiritualité dans les activités CST 38 4 Pour faire la volonté de Dieu, il faut sonder sa Parole afin de connaître sa doctrine et travailler avec toutes les facultés qu'il nous a confiées. Nous devons être diligents dans la prière et mettre tout notre coeur au service du Seigneur. Ceux qui sont moniteurs à l'École du sabbat devraient avoir faim et soif de la vérité divine afin de pouvoir communiquer cet esprit à leurs élèves et les amener à rechercher la vérité comme on recherche un trésor caché. Nous ne voulons pas que nos écoles du sabbat soient dirigées de façon à rendre les élèves hypocrites, car cela ne pourrait servir les intérêts de la véritable religion. Mettez donc plus de soin à rechercher Dieu afin que votre école soit favorisée par la présence du Saint-Esprit, plutôt qu'à obtenir les facilités techniques que vous pourriez désirer. Les hautes prétentions, quelles qu'elles soient, sont déplacées à l'École du sabbat, et les détails techniques de son organisation ont peu de valeur si l'Esprit de Dieu n'attendrit ni ne modèle le coeur des moniteurs et des élèves. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 653. Étudier chacun en particulier CST 39 1 Dans tout enseignement, le contact personnel joue un rôle déterminant. C'est aux individus que s'adressait le Christ. C'est par des relations personnelles qu'il forma les Douze. Ses instructions les plus précieuses, il les donnait en privé, souvent à un seul auditeur. Il dévoila ses trésors aussi bien à un respectable rabbin un soir au mont des Oliviers qu'à la femme méprisée, près du puits de Sychar, car il discernait en eux un coeur sensible, une pensée ouverte, un esprit réceptif. Même la foule qui, si souvent, se pressait sur les pas du Maître n'était pas pour lui un amas confus d'êtres humains. Le Christ s'adressait à chaque esprit, à chaque coeur. Il observait ceux qui l'écoutaient, notait l'éclat de leur visage, leur regard vif, intelligent, qui témoignaient que la vérité les avait pénétrés ; et alors résonnaient dans son coeur joie et sympathie... CST 39 2 Aujourd'hui le travail d'éducation demande toujours qu'on accorde à l'individu attention et intérêt personnel. Beaucoup de jeunes, apparemment sans talents, possèdent des richesses qui ne sont pas exploitées. Leurs dons restent cachés car leurs éducateurs manquent de discernement. Plus d'un garçon, plus d'une fille à l'aspect rude possèdent au fond d'eux-mêmes un matériau précieux qui résistera à la chaleur, à la tempête, à toute pression. Le véritable éducateur, animé par la vision de ce que ses élèves peuvent devenir, reconnaîtra la valeur du matériau sur lequel il travaille. Il s'intéressera personnellement à chaque élève et cherchera à en développer toutes les capacités. Tout effort pour observer les principes de vérité sera encouragé, même s'il est imparfait. --Éducation, p. 262-263. Travail personnel auprès des membres de la classe CST 39 3 Nos moniteurs doivent être des hommes et des femmes convertis, sachant lutter avec Dieu et ne s'accordant aucun repos jusqu'à ce que le coeur des enfants qui leur sont confiés soit disposé à aimer, louer et glorifier le Seigneur. Qui désire être un gagneur d'âmes au sein de nos écoles du sabbat ? Qui est disposé à s'approcher des jeunes, de chacun d'eux en particulier, pour lui parler, prier avec lui et s'adresser à son coeur, le décider à se donner à Jésus comme une offrande de bonne odeur ? En considérant l'ampleur de la tâche et le peu d'appréciation de son importance, nous soupirons en notre esprit et nous nous écrions : Qui veut accepter ces responsabilités solennelles et veiller sur les âmes comme devant en rendre compte ? CST 39 4 Nous sommes les représentants du Christ sur la terre ; comment accomplissons-nous notre mission ? À ce titre, il nous faut être en communion constante avec le Seigneur, avoir un langage empreint de correction et assaisonné de grâce, et posséder un coeur rempli d'amour. Nos efforts en vue du salut des âmes pour lesquelles le Christ est mort seront sincères, fervents et persévérants. Que chacun donc fasse tout son possible en faveur de nos chers enfants et de notre jeunesse, et bientôt il pourra faire sienne et avec joie ces paroles de Jésus : « C'est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître. » Et quelle est cette joie ? Celle de pouvoir contempler ceux qui ont été rachetés par le sang du Christ, et pour lesquels ils ont joué un rôle déterminant dans leur salut. -- TSS 15. Visite dans les foyers CST 40 1 Moniteurs et membres responsables d'un poste, à quelque niveau que ce soit dans l'École du sabbat, je m'adresse à vous dans la crainte du Seigneur, et je vous déclare que sans une communion vivante avec Dieu et un esprit de prière fervent, vous serez incapables de faire votre travail avec la sagesse divine exigée, et de gagner des âmes au Christ. L'ouvrier de Dieu doit être revêtu d'humilité comme d'un vêtement. Le Seigneur reconnaîtra et bénira celui qui, où qu'il soit, manifeste à son service un esprit docile et un amour de la vérité et de la justice empreint de révérence. Si vous possédez ces caractéristiques, vous montrerez de l'intérêt à vos élèves en faisant des efforts particuliers en vue de leur salut. Vous vous approcherez d'eux avec une affectueuse sympathie, vous leur rendrez visite et apprendrez, en conversant avec eux, à connaître leur véritable condition spirituelle et les porterez devant le trône du Père sur les bras de la foi. -- TSS 68,69. Paître les agneaux CST 40 2 Dans le mandat qu'il confia à Pierre, le Sauveur lui demanda d'abord : « Pais mes agneaux » et par la suite, il lui ordonna : « Pais mes brebis. » En s'adressant à l'apôtre, Christ dit à tous ses serviteurs : « Paissez mes brebis. » De même, lorsqu'il avertit les disciples de ne pas mépriser les petits enfants, il s'adressait à tous les disciples de tous les temps. L'amour et l'attention qu'il témoigna aux enfants est un exemple précieux pour ses disciples. Si les moniteurs de l'École du sabbat éprouvaient l'amour qu'il devrait pour ces agneaux du troupeau, un plus grand nombre serait amené dans les bras de Christ. Chaque fois que vous en avez l'occasion, répétez aux enfants l'histoire de l'amour de Jésus. Dans chaque sermon, qu'une petite pensée leur soit réservée. Le serviteur de Christ peut trouver en eux des amis durables, et ses paroles peuvent être pour eux comme des pommes d'or sur des ciselures d'argent. -- TSS 13. Ne pas négliger les enfants CST 40 3 Bien que quelque chose ait été fait pour l'éducation et la formation religieuse de notre jeunesse, il y a toujours un grand manque. De nombreux autres jeunes ont besoin d'être encouragés et aidés. La situation nécessite un travail personnel qui n'est pas effectué. Les pasteurs ne sont pas les seuls à avoir négligé cette oeuvre solennelle de salut envers la jeunesse ; les membres des églises devront rendre des comptes au Maître pour leur indifférence et la négligence de leur devoir. CST 40 4 Nous ne rendons pas gloire au Seigneur en négligeant et en ignorant les enfants. Ils doivent être instruits, disciplinés et patiemment formés. Ils ont besoin qu'on leur accorde plus qu'une attention superficielle, plus qu'une parole d'encouragement. Cela exige un travail consciencieux et attentif, dans un esprit de prière. Le coeur rempli d'amour et de sympathie atteindra les coeurs des jeunes qui semblent indifférents et sans espoir. --TSS 114, 115. Diriger le petit troupeau CST 41 1 Nos directeurs de l'École du sabbat et nos moniteurs devraient être fréquemment en prière. Une parole dite au moment opportun peut agir comme une bonne semence dans les esprits des enfants, et peut conduire les petits pieds dans le droit sentier. Mais une parole mal à propos peut conduire leurs pieds sur le sentier de la destruction. -- TSS 112. Rassembler les petits enfants CST 41 2 Rassemblez les enfants aux lèvres encore balbutiantes, la jeunesse et les vieillards, et qu'ils se mettent à l'étude des mystères incompris par les sages de ce monde à la vaste intelligence ! Les importantes vérités de la Parole de Dieu sont pour ceux qui sont humbles et disposés à apprendre aux pieds du divin Maître. Jésus s'en réjouissait et disait : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi. » CST 41 3 Évitez toute étroitesse de pensée qui pourrait limiter vos travaux. « Le champ, c'est le monde. » Les points de doctrine conformes à la vérité sont clairement révélés dans chaque page de la Parole de Dieu, et pourtant l'ennemi des âmes a la puissance d'obscurcir l'intelligence de ceux qui sont remplis d'eux-mêmes au point de ne pas comprendre les expressions les plus claires et les plus simples. Que la vérité soit enseignée à nos enfants, qu'ils soient forts des révélations du Saint Livre et rendus ainsi capables de dire ce qu'il contient. Que le prédicateur aux lèvres purifiées par le charbon ardent de l'autel prononce des paroles de vie qui pénétreront comme une flamme de feu dans le coeur et l'âme de ceux qui, possédant la sagesse de ce monde, ne comprennent cependant pas la sagesse d'en haut. CST 41 4 La question : « Qu'est-ce que la vérité ? » devrait être posée avec un vif intérêt. Nous soumettant à l'ordre de Dieu, il nous faut aller de l'avant passant d'une lumière à une plus grande lumière. Il n'y a pas de soldats du Christ immobiles, insouciants et inactifs. Des progrès constants doivent être réalisés. La providence divine nous conduit pas à pas dans la voie de l'obéissance. Que parents et moniteurs s'efforcent de graver dans l'esprit des enfants cette notion que le Seigneur éprouve chacun ici-bas afin de voir qui lui obéira avec amour et respect. Ceux qui, sur cette terre, ne peuvent se soumettre à la loi du Christ ne lui obéiront pas non plus dans l'éternité. Le Seigneur cherche à former chacun en vue de le rendre digne des demeures célestes qu'il est allé préparer pour ceux qui l'aiment. -- TSS 31,32. L'expérience religieuse des enfants CST 42 1 La religion aide les enfants à mieux étudier et à accomplir un travail plus fidèle. Une fillette de douze ans exprimait, en termes tout simples, la raison pour laquelle elle se croyait chrétienne. « Je n'aimais pas les études, mais j'aimais jouer. À l'école, j'étais paresseuse et je négligeais souvent mes leçons. Maintenant j'apprends bien chaque leçon pour faire plaisir à Jésus. J'étais espiègle, et quand les professeurs ne me regardaient pas, je faisais toutes sortes de bouffonneries devant les enfants. Maintenant je veux faire plaisir à Dieu en me comportant bien et en obéissant aux lois de l'école. À la maison, j'étais égoïste, je n'aimais pas faire les commissions et je boudais lorsque je devais arrêter de jouer pour aider ma maman. Maintenant, ça me fait vraiment plaisir d'aider maman quand elle a besoin de moi et de lui montrer que je l'aime. » CST 42 2 N'enseignez pas à vos enfants d'attendre le moment où ils seront assez vieux pour se repentir et croire à la vérité. S'ils sont bien enseignés, les très jeunes enfants peuvent bien comprendre qu'ils sont pécheurs et qu'ils ont besoin de venir à Jésus pour être sauvés. -- TSS 112. Les coeurs des enfants les plus sensibles CST 42 3 Les moniteurs de l'École du sabbat ont besoin de marcher devant le Seigneur avec vigilance et dans un esprit de prière ; ils doivent travailler comme des serviteurs qui ont des comptes à rendre. Une occasion de gagner des âmes au Christ leur a été donnée. Plus la jeunesse restera dans l'impénitence, plus elle résistera à l'Esprit de Dieu, et avec les années il est à craindre que sa sensibilité en ce qui concerne les choses divines ne s'émousse, et qu'elle devienne de moins en moins sensible aux influences de la religion. Chaque jour, Satan travaille pour maintenir les jeunes dans leurs habitudes coupables, dans leur désobéissance et leur impénitence. Ainsi diminuent les possibilités de les voir devenir de bons chrétiens. Quels comptes auront finalement à rendre les moniteurs indifférents ? Pourquoi négligent-ils de faire les efforts nécessaires pour la conversion de l'âme précieuse des adolescents et des petits ? Pourquoi ne font-ils pas tout ce qui est en leur pouvoir pour que le Saint-Esprit crée autour d'eux une atmosphère qui les éloignera des ténèbres morales et leur permettra de communiquer à d'autres la lumière céleste ? -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 656, 657. La puissance d'une tendresse semblable à celle de Christ CST 42 4 Le Seigneur Jésus-Christ éprouve une tendresse infinie pour ceux qu'il a rachetés au prix de ses propres souffrances, afin de les réclamer comme ses élus pour qu'ils ne périssent pas avec le diable et ses anges. Il se les est acquis par son amour, ils lui appartiennent ; il les contemple avec une affection inexprimable, et donne à ses bien-aimés qui croient en lui le parfum de sa propre justice. Une attitude empreinte de discernement, de sagesse, d'amour et de sainte affection envers les précieux agneaux du troupeau est nécessaire pour qu'ils soient amenés à voir et apprécier leur privilège de s'abandonner eux-mêmes aux tendres conseils des fidèles bergers. Les enfants de Dieu cultiveront la douceur de Jésus Christ. CST 43 1 Le moniteur peut s'attacher le coeur de ces enfants par l'amour de Christ qui, demeurant dans le temple de l'âme, répand un agréable parfum, une odeur de vie donnant la vie et, étant ouvrier avec Dieu, servir de canal humain pour les éclairer, les élever, les encourager et les aider à purifier leur coeur de toute souillure morale afin que l'image de Dieu y soit révélée et que leur caractère soit transformé par la grâce de Christ. -- TSS 87. Un terrain de recrutement pour les ouvriers chrétiens CST 43 2 Moniteurs et élèves chrétiens sont responsables envers le Seigneur des nombreux privilèges dont ils jouissent, faisant d'eux des ouvriers avec Dieu, capables de rendre un témoignage positif de la puissance de la grâce divine, ceci à la face du ciel et de la terre. Leurs capacités et leur influence seront proportionnées au niveau moral et au degré de pureté qui sont les leurs. Tout moniteur chrétien découvrira le sens de la leçon de l'École du sabbat, car son entendement sera ouvert à la compréhension de l'Évangile. Sa lumière brillera devant ceux que la vérité n'intéresse pas encore. La porte du coeur doit s'ouvrir à la lumière qui rayonne de la Parole. Un adolescent chrétien qui la reçoit peut être en bénédiction parmi ses camarades et sa présence être un bienfait pour d'autres si, patiemment, avec bonté, simplicité, précision et d'une manière intéressante, il étudie la leçon de l'École du sabbat avec ceux que les choses de Dieu laissent encore indifférents. Ce travail exige la sagesse d'en haut car ce jeune doit savoir se faire agréer de ceux qui ont un urgent besoin d'être conduits au Christ qui répondra à toutes les aspirations de leur âme... CST 43 3 Lorsqu'un jeune homme, une jeune fille se convertissent, ne les laissez pas inoccupés, donnez-leur quelque chose à faire dans la vigne du Maître. Employez-les selon leurs capacités respectives car le Seigneur a une tâche pour chacun. Collaborons avec lui en toutes choses, et mettons en oeuvre tous les moyens par lesquels les facultés de ceux qui fréquentent l'École du sabbat pourront se développer utilement. Les hommes se rangent sous la bannière d'un des deux chefs qui gouvernent notre humanité : le Christ, le Prince de la vie ou Satan, prince des ténèbres, chacun d'eux pressant hommes, femmes et adolescents d'entrer à son service. Il appartient au moniteur et à l'adolescent chrétien de faire des efforts sérieux en vue d'augmenter constamment l'effectif de l'armée du Christ en invitant toute âme à venir se placer sous la bannière sanglante du prince Emmanuel. -- TSS 50,51. L'École du sabbat, un facteur de formation missionnaire CST 43 4 Il a été prouvé dans le champ missionnaire que, quelque talentueux que soit le prédicateur, si un travail de fond n'a pas d'abord été accompli, si on n'enseigne pas aux ouvriers comment travailler, comment donner des conférences, le rôle qu'ils ont à jouer dans le travail missionnaire, la façon de réussir dans notre approche avec les gens, le travail est pratiquement voué à l'échec. De la même façon, une grande oeuvre reste à faire dans l'École du sabbat pour faire prendre conscience aux membres de leur obligation et du rôle qu'ils ont à jouer. Dieu les appelle à son service, et les pasteurs devraient guider leurs efforts. -- Testimonies for the Church (T), vol.1-9, 5T 256. Une formation pour le travail biblique CST 44 1 Le beau travail qui consiste à aller de maison en maison pour y tenir des études bibliques augmente encore l'importance de l'oeuvre de l'École du sabbat et souligne la nécessité d'avoir comme moniteurs des hommes et des femmes consacrés, familiarisés avec les Écritures et qui dispensent droitement la parole de vérité. -- TSS 29. CST 44 2 L'étude biblique est, en soi, d'inspiration divine. Elle ouvre la voie du service à des centaines d'élèves de l'École du sabbat, jeunes gens et jeunes filles, leur permettant d'accomplir une oeuvre importante qui ne pourrait se faire autrement. CST 44 3 La Bible n'est pas enchaînée. On peut la présenter à la porte de chacun, et mettre les consciences en contact avec ses vérités. Il s'en trouvera beaucoup qui, à l'exemple des nobles Béréens, quand on leur présentera la vérité, sonderont tous les jours les Écritures pour leur propre compte, pour voir si les choses sont bien ainsi. Le Christ a dit : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle ; ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Jésus, le Rédempteur du monde, invite les hommes non seulement à lire, mais à « sonder les Écritures ». C'est là une oeuvre vaste et importante qui nous est confiée et qui sera bienfaisante pour nous, car l'obéissance à l'ordre du Christ ne va pas sans récompense. Des signes particuliers de sa faveur viendront couronner la fidélité de celui qui se conforme à la lumière émanant de sa Parole. -- Messages à la jeunesse, p. 218. Considération pour les chrétiens d'autres confessions religieuses CST 44 4 Que les leçons de l'École du sabbat ne soient pas présentées de manière aride et dépourvue de vie. Donnez l'impression que la Bible seule est notre règle de foi, et que les paroles et les actions des hommes ne doivent pas servir de critère à nos doctrines ou à nos initiatives. Enseignez les enfants. Qu'ils apprennent par vos soins une des plus grandes leçons de l'existence, à savoir le désintéressement et un christianisme exempt de bigoterie. Qu'ils sachent que le Christ est mort pour sauver un monde pécheur et que l'on doit travailler avec beaucoup de tendresse et de patience en faveur de ceux qui ne partagent pas notre foi, car leur âme est précieuse aux yeux de Dieu. Ne méprisez personne, qu'il n'y ait parmi vous ni pharisaïsme, ni propre justice. CST 44 5 Il existe en dehors de notre Église beaucoup de vrais chrétiens avec lesquels nous entrons en contact, qui vivent selon les connaissances qu'ils ont reçues et sont plus agréables à Dieu que ceux qui ont une plus grande lumière mais n'ont pas augmenté son éclat en démontrant des oeuvres en rapport avec elle. Un esprit de tolérance CST 44 6 Un jour, les disciples trouvèrent un homme qui faisait des miracles au nom du Christ, et Jean, en racontant le fait à Jésus, lui dit : « Nous l'en avons empêché parce qu'il ne nous suit pas. » Mais le Maître le reprit par ces mots : « Celui qui n'est pas contre nous est pour nous. " CST 45 1 Le Chemin, la Vérité et la Vie seront clairement révélés par les paroles, l'esprit et la conduite de ceux qui sont à Jésus et vivent à son école. Parents et moniteurs doivent manifester un vif intérêt et de la sympathie envers ceux qui ne croient pas à la vérité, et ils se garderont bien de jamais, soit en parole soit en action, offenser une âme rachetée par le sang de Jésus. Si les adultes font preuve de froideur et d'antipathie, ils seront imités en cela par les enfants dont le caractère ne sera pas façonné d'après le divin modèle. Il nous faut patiemment inculquer à nos jeunes le sentiment que Dieu désire faire d'eux des missionnaires à l'esprit large et au coeur rempli de sympathie pour autrui. Si chacun travaille avec amour et imprègne ses relations de courtoisie chrétienne, il gagnera des âmes et pourra présenter au Maître de précieuses gerbes. Poursuivre un idéal plus élevé CST 45 2 Une chose est certaine : parmi les adventistes du septième jour, l'esprit d'amour qui règne soit dans l'Église, soit dans l'École du sabbat est trop restreint. Moniteurs et élèves poursuivent un idéal trop bas. Tous ont besoin de grandir spirituellement, d'avoir des aspirations plus élevées, plus saintes, de respirer une atmosphère plus pure. Des jeunes gens et des jeunes filles doivent pourtant sortir de nos écoles du sabbat, de nos collèges et séminaires pour se consacrer au salut des âmes. Il est donc nécessaire qu'ils reçoivent une instruction soignée et la meilleure éducation religieuse qui soit. Il leur faut cette vertu qui vient de Dieu et qui, ajoutée à la connaissance, les qualifiera pour porter de grandes responsabilités. La croissance intellectuelle et spirituelle devrait, chez eux, marcher de pair avec celle des forces physiques, et sa nécessité s'imposer à leur esprit. Cependant, nombreux sont ceux qui, parmi eux, n'atteignent pas ce résultat. Pourquoi ? Manquent-ils des capacités nécessaires ? Non ! Simplement, ils ne font pas d'efforts diligents et résolus dans ce sens. Ils devraient pourtant tirer le meilleur parti possible des occasions qui s'offrent à eux de se qualifier en vue de pouvoir porter les fardeaux d'autrui et partager les responsabilités de ceux qui sont fatigués et chargés. L'oeuvre missionnaire la plus importante consiste à former des ouvriers qui iront prêcher l'Évangile à toute créature. -- TSS 32-34. ------------------------Chapitre 4 -- Le moniteur et sa tâche La plus élevée de toutes les sciences CST 49 1 Présenter Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié dans chaque effort missionnaire signifie bien plus que ce que des esprits limités peuvent comprendre. « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » Ce doit être l'idée centrale de notre travail. Si quelqu'un croit pouvoir enseigner la science de l'éducation dans l'École du sabbat ou à l'école d'église, il doit d'abord apprendre la crainte du Seigneur, qui est le commencement de la sagesse, afin de pouvoir faire de cet enseignement la plus élevée de toutes les sciences. -- FE 272. Choix des moniteurs CST 49 2 Les instructions données à la jeunesse et aux enfants doivent être dénuées de tout caractère superficiel. En bons défenseurs de la vérité, les moniteurs ont le devoir de chercher, dans toute la mesure de leurs moyens, à accorder à l'École du sabbat le niveau qu'elle mérite. On ne peut lui faire subir de plus grave dommage que de confier des charges à des jeunes gens et à des jeunes filles dont la vie morale présente de sérieuses lacunes. Ne consentez pas à ce que le niveau spirituel de votre école du sabbat soit rabaissé. Choisissez les moniteurs de vos enfants parmi les personnes dont l'exemple et l'influence seront en bénédiction, possédant à un haut degré le sens de la vertu, de la pureté et de la sainteté -- caractéristiques de la vie chrétienne -- et dont la profession de foi à ce sujet sera exempte de confusion ou d'ignorance. Ne favorisez donc ni verbalement ni par écrit le choix d'hommes ou de femmes sans valeur morale reconnue, et dont la vie passée témoigne d'un manque de conscience et d'intégrité. Il peut s'agir de frères ou de soeurs ayant une vive intelligence ; cependant, si leur coeur n'a pas été visité par l'Esprit d'en haut et si leur caractère n'est pas foncièrement intègre, leur influence s'exercera au niveau humain et non divin, et sera par conséquent nuisible, où qu'ils se trouvent placés et quel que soit le travail qu'ils accomplissent. CST 49 3 Nous avons grandement besoin d'hommes et de femmes conscients de l'existence du péché, haïssant l'iniquité et qui, possédant la faculté spirituelle de discerner les besoins de l'oeuvre de Dieu, travaillent avec consécration et désintéressement, s'effaçant constamment pour que le Christ seul soit révélé. Ce qu'il nous faut, ce sont des jeunes gens à la conduite approuvée par Dieu, à la piété pratique et dont la conscience exercée sait déceler et comprendre la nature du danger moral ; des hommes et des femmes insouciants de leur propre gloire, n'essayant pas de dissimuler leurs imperfections possibles sous le manteau de la religion, s'accrochant à Jésus dans le sentiment de leur impuissance. Ceux qui mettent leur confiance en eux-mêmes et se prétendent à l'abri de toute critique, n'accomplissent qu'un travail très imparfait. « Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort ", dit l'apôtre. Il connaissait sa faiblesse et se cramponnait à Jésus et à sa grâce… CST 50 1 Tout membre officiant de l'École du sabbat qui a passé par la conversion révélera l'action profonde de l'Esprit de Dieu sur son propre coeur. Celui qui cherche à diriger les autres et prétend guider les âmes dans le chemin de la sainteté alors que sa propre vie porte l'empreinte de l'orgueil, de l'amour du monde et du luxe, est un serviteur infidèle. Sa vie n'est pas en harmonie avec sa profession de foi et l'influence qu'il exerce est un outrage fait à Dieu. Il a besoin d'une conversion complète. Son coeur est rempli d'un tel fatras qu'il n'y a pas de place pour la vérité qui élève et ennoblit. Le temple de son âme a besoin d'être nettoyé, embelli, purifié car c'est Satan plutôt que le Christ qui y habite. CST 50 2 Il convient de faire preuve de prudence lorsqu'on appelle des hommes et des femmes à occuper des postes de confiance. Il faudrait savoir quelque chose de leur vie passée et de leur comportement antérieur. Si les moniteurs craignant Dieu sont en minorité dans votre école du sabbat, mieux vaut doubler l'effectif de leurs classes plutôt que d'en organiser d'autres confiées à ceux dont l'influence n'est pas en harmonie avec le caractère sacré de la vérité que nous professons, car leur influence serait démoralisante. -- TSS 22-26. Qualités essentielles CST 50 3 Ceux qui ont pour tâche de choisir les moniteurs devraient être prudents, et ne pas inciter des personnes susceptibles de ne pas exercer une bonne influence à enseigner une classe. Quel est le comportement de ce moniteur ? Est-il ponctuel ? Est-il propre et soigné ? Ces qualités essentielles chez un moniteur devraient être considérées. Comment peut-il exiger de sa classe ces pratiques nécessaires s'il ne donne pas lui-même un exemple de ponctualité, de propreté, de maîtrise et d'ordre ? S'il n'est pas à son poste et que les élèves sont livrés à eux-mêmes, lorsque le moniteur arrive en toute hâte, à bout de souffle et en retard, son influence conduit à la non-assiduité et au désordre. -- TSS 95, 96. Des esprits bien équilibrés, des caractères harmonieux CST 50 4 Quel que soit leur domaine, les enseignants doivent posséder des esprits bien équilibrés et des caractères harmonieux. Ne laissez pas cette tâche entre les mains de jeunes hommes et de jeunes femmes qui n'ont aucune idée de la façon de travailler avec les esprits humains. Ils connaissent si peu de choses concernant la puissance dominante exercée par la grâce dans leurs propres coeurs et sur leurs caractères qu'ils doivent désapprendre les leçons anciennes, et apprendre les leçons complètement nouvelles de l'expérience chrétienne. Ils n'ont jamais appris à soumettre leur âme et leur caractère à l'influence de Jésus-Christ, encore moins à amener leurs pensées captives de Jésus-Christ. CST 50 5 On a affaire à toutes sortes de caractères avec les enfants et les jeunes… Plusieurs de ces enfants n'ont pas reçu une formation convenable à la maison. Ils ont été tristement négligés. Certains ont été habitués à faire tout ce qui leur plaisait ; d'autres ont été critiqués et découragés. Rarement, on leur a témoigné de l'amabilité et de la bonne humeur et ils ont reçu à peine quelques paroles d'appréciation. Ils ont hérité des déficiences de caractère de leurs parents, et cette influence, au lieu de leur fournir de solides fondements, a été un obstacle à la formation de leurs caractères. CST 51 1 Aucun travail n'est plus important que celui d'éduquer et de former ces jeunes et ces enfants. Les moniteurs affectés à cette tâche dans la vigne du Seigneur doivent premièrement apprendre à se maîtriser eux-mêmes, à rester calmes et maîtres de leurs émotions, soumis à l'Esprit de Dieu. Ils devraient démontrer la preuve que leur expérience n'est pas à sens unique, mais qu'ils ont un esprit et un caractère bien équilibrés, afin qu'on leur fasse confiance parce que ce sont des chrétiens consciencieux, eux-mêmes sous la direction du grand Maître. -- FE 266, 267. Tenue vestimentaire et comportement CST 51 2 Chaque moniteur de l'École du sabbat doit être un disciple du Christ. Ceux qui ne se sont pas identifiés avec lui en montrant par leur vie qu'ils sont de véritables chrétiens, ne devraient pas être moniteurs de l'École du sabbat, car ils ont besoin tout d'abord qu'on leur enseigne les principes qui sont à la base de l'amour et de la crainte de Dieu. « Sans moi, a dit le Christ, vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15. 5) De plus, de quelle valeur serait l'enseignement de celui qui ne connaît rien de la puissance du Christ, n'en ayant pas eu une expérience personnelle ? Ce serait une grave inconséquence que de lui demander de s'occuper d'une classe de l'École du sabbat. Mais ce qui serait plus grave encore, ce serait de donner une classe à un moniteur qui, par ses vêtements et par son comportement, nie le Sauveur qu'il prétend servir. CST 51 3 Ceux qui enseignent à l'École du sabbat doivent avoir le coeur réchauffé et vivifié par la vérité divine, n'écoutant pas seulement, mais agissant. Ils devraient être nourris par le Christ comme les sarments le sont par le cep. La rosée de la grâce céleste devrait se répandre sur eux afin que leurs coeurs puissent être comme des plantes précieuses dont les boutons s'ouvrent et exhalent un parfum agréable, telles des fleurs dans le jardin de Dieu. Les moniteurs devraient étudier avec diligence les Écritures et démontrer par leur vie qu'ils sont chaque jour à l'école du Christ afin de pouvoir communiquer à d'autres la lumière qu'ils ont reçue de celui qui est le Maître par excellence et la lumière du monde. CST 51 4 Les moniteurs doivent avoir conscience de leur responsabilité et profiter de toutes les occasions pour développer leurs dons et rendre le meilleur service possible dans l'oeuvre du salut des âmes. -- Témoignages pour l'Église, vol.2. p. 659, 660. CST 51 5 Tant moniteurs qu'élèves, chacun doit comprendre l'importance de l'assiduité et de la persévérance dans l'étude des Écritures. Une communion constante avec le Seigneur chassera loin d'eux toute mesquine tentation et les mettra en mesure de résister victorieusement à l'indolence et à l'apathie. Ni paresse ni inclination à satisfaire tendances et désirs personnels ne devraient être tolérées par ceux qui professent être ouvriers avec Dieu. -- TSS 55. Un représentant de la véritable religion CST 52 1 Un moniteur vraiment converti ne se conforme pas aux coutumes et pratiques du monde ; il sait sauvegarder son indépendance morale et l'exemple qu'il donne est en harmonie avec sa profession de foi. Ce n'est pas lui qui se laissera détourner en rien de sa ferme intention d'être un avec le Christ, qui cédera, ne serait-ce que d'un centimètre, sur le terrain de la fidélité envers Dieu. Il fait preuve de constance dans son opposition à l'orgueil, aux plaisirs égoïstes, à la dissipation et à l'amour du luxe et s'efforce d'être un modèle aussi bien du point de vue spirituel, du comportement social que dans la manière de se vêtir. CST 52 2 Dirigeants et responsables de l'École du sabbat, sous quel étendard voulez-vous vous placer ? Celui du Christ ou celui de l'ennemi des âmes ? Serez-vous du nombre de ceux qui disent : « J'élèverai bien haut la croix et je suivrai Jésus » ? Êtes-vous de ces chrétiens qui cultivent en eux l'amour parfait du Maître pour persuader, sa ferveur pour exhorter, et qui s'efforcent d'être des exemples d'obéissance aux principes sublimes de la vérité, manifestant dans leur vie et leur caractère la religion du Christ et prêtant l'oreille à l'exhortation de l'apôtre : « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » ? CST 52 3 Donner à la jeunesse le spectacle d'une religion véritable est une nécessité impérieuse, car elle est en soi une puissance vitale exerçant une influence qui pénètre jusqu'aux racines de l'être. D'une piété profonde jailliront la joie, la spontanéité, et une croissance spirituelle constante. C'est là la véritable religion que nos enfants doivent contempler pour être attirés au Christ et qui laissera sur eux sa divine empreinte. Ceux qui la posséderont seront renouvelés mentalement et physiquement par la grâce vivifiante de Dieu. CST 52 4 Éducateurs et moniteurs qui exercez dans nos écoles du sabbat et dans des établissements scolaires, faites vôtres ces principes pendant une année, et voyez si vous ne pourrez pas dire ensuite : « Le Seigneur a fait des merveilles en ma faveur, beaucoup d'âmes ont été amenées au Maître comme de précieuses gerbes pour les greniers célestes. » --TSS 45, 46. Examen de conscience CST 52 5 Le Seigneur veut que les moniteurs de nos écoles du sabbat s'examinent eux-mêmes pour voir s'ils sont dans l'amour de Dieu. Dans leur expérience, les serviteurs de Dieu vivront des tests et des épreuves servant à éprouver leur caractère. Les moniteurs devraient continuellement apprendre et chercher à acquérir une compréhension plus profonde et un jugement sain des choses spirituelles. S'ils deviennent trop confiants en leurs capacités et trop remplis d'amour-propre, ils courent le danger de ne pas réaliser leurs propres insuffisances ni l'étroitesse de leurs idées et de ne connaître ni développement, ni enrichissement. Au lieu de devenir de plus en plus compétents, ils finissent par se considérer de plus en plus importants et ne laissent aucune place à Jésus dans leurs coeurs et dans leurs expériences. Le moniteur devrait cultiver ses capacités ainsi que son élocution afin de s'exprimer clairement et d'articuler de façon intelligible. Il ne devrait pas laisser ses facultés mentales diminuer ni les puissances de sa pensée s'embrouiller au point de ne pouvoir expliquer ni comprendre les doctrines de notre foi. S'il n'est pas animé d'une piété sincère, de pureté, de renoncement, s'il n'est pas prêt à endurer les contretemps, alors il n'est pas apte pour cette tâche importante et solennelle. Il est de son devoir de tester ses propres capacités, l'esprit dont il est animé, et de comprendre sa véritable position devant Dieu par un examen minutieux… L'exemple du moniteur CST 53 1 S'il n'a pas toutes les qualifications nécessaires et s'il ressent la responsabilité de sa tâche, celui qui accepte d'être moniteur fera tout ce qui est en son pouvoir pour apprendre, et il cultivera le respect, la bonne humeur et la fermeté. Que votre comportement relève d'un caractère propre à communiquer à votre classe des pensées solennelles et la révérence envers Dieu. Alors que les idées peuvent être présentées en toute simplicité, le langage, lorsqu'il est question de la réalité de Dieu, de Christ, de ses souffrances et de sa résurrection, devrait élever les esprits bien au-delà des choses de cette terre et leur faire éprouver le sentiment qu'ils sont en la présence de celui qui est infini. CST 53 2 Une classe où l'on ne fait que survoler le sujet, où l'on parle aisément et avec un esprit de légèreté des vérités éternelles et inébranlables qui sont plus élevées que les cieux et plus vastes que les mondes, n'a pas sa place dans une école du sabbat. Le comportement d'une classe sera un reflet du caractère modelé devant eux par le moniteur. Si les élèves sont insolents et qu'ils vont jusqu'à manquer de respect, ce n'est pas sans raison, et il y a lieu de se pencher sérieusement sur la question. Respectueux mais enjoué CST 53 3 Tout en étant respectueux, le moniteur peut être enjoué et au lieu de se conduire avec légèreté, qu'il soit à la recherche des vérités profondes de Dieu. Toute affectation sera manifeste. Que vos élèves reçoivent l'impression que la religion est une chose réelle, désirable, car elle apporte la paix, le repos et le bonheur. Ne les laissez pas croire qu'un caractère froid et insensible est le reflet de la véritable religion, mais que la paix et la gloire de la présence de Christ en vous réfléchissent son amour sur votre visage et expriment par vos lèvres la gratitude et la louange. CST 53 4 Les visages de ceux qui entretiennent une communion vivante avec Dieu reflèteront sa lumière. Les enfants détestent la noirceur des nuages et la tristesse. Leurs coeurs répondent à la vivacité, à la joie, à l'amour. Alors qu'un moniteur doit user de fermeté et de détermination, il ne doit cependant pas être rigide, exigeant ni autoritaire. Mais sans une autorité empreinte de dignité, il sera incapable de remplir sa tâche avec succès. Le comportement laissant son impression sur les enfants, ceux-ci ont vite fait de détecter chez lui toute faiblesse ou défaut de caractère. À moins qu'ils ne voient d'abord un modèle dans son caractère, ses paroles n'auront aucune influence pour les façonner. L'exemple d'un caractère chrétien noble dans la vie quotidienne accomplira, dans la formation du caractère de vos élèves, une oeuvre de loin plus importante que tous vos enseignements et toutes les leçons maintes fois répétées. Dieu nous a associés individuellement au grand réseau de l'humanité de manière à ce que, inconsciemment, nous apprenions quelque chose de ceux avec lesquels nous entrons en contact concernant leurs manières, leurs pratiques et leurs habitudes. Que Dieu fasse que l'on n'empêche point le moindre de ces petits de marcher sur le sentier qu'il a déployé pour ses rachetés. Que le moniteur ait cette piété pratique afin que le caractère et l'amour de Jésus soient révélés en lui. CST 54 1 Une école du sabbat n'est pas un lieu de divertissement pour amuser et distraire les enfants, bien que, proprement dirigée, elle peut répondre à tous ces besoins ; mais c'est un lieu où les enfants et les jeunes sont instruits, où, règle sur règle, précepte sur précepte, un peu ici, un peu là, on cherche à mieux comprendre la Bible ; un lieu où la lumière de la vérité doit être transmise. Ceux qui enseignent dans nos écoles du sabbat ne sont pas tous qualifiés pour cette tâche. Chaque moniteur devrait éprouver le besoin d'en savoir plus, de mieux connaître ceux qu'on lui a confiés et de se familiariser avec les meilleures méthodes pour leur transmettre la connaissance ; après avoir donné le meilleur de lui-même, il doit avoir le sentiment de n'avoir pas été à la hauteur. -- TSS 95-98. L'influence du moniteur CST 54 2 C'est notre caractère et notre expérience qui déterminent notre influence sur les autres. Pour convaincre de la puissance de la grâce du Christ, il faut l'avoir éprouvée dans son propre coeur. L'Évangile qui sauve les âmes est celui qui sauve la nôtre. C'est grâce à une foi réelle en Jésus comme notre Sauveur personnel que nous pouvons exercer une influence dans un monde sceptique. Si nous voulons attirer les pécheurs hors du torrent impétueux, nos pieds doivent être affermis, posés sur le rocher qui est en Jésus-Christ. CST 54 3 L'insigne du chrétien n'est pas extérieur ; il ne consiste pas en une croix ou une couronne. C'est l'union de l'homme avec Dieu. La puissance de la grâce divine manifestée dans la transformation du caractère convaincra le monde que le Seigneur a envoyé son Fils pour le racheter. Aucune influence n'a plus de force sur l'âme humaine que celle d'une vie désintéressée. L'argument le plus puissant en faveur de l'Évangile, c'est un chrétien aimant et aimable. -- Le ministère de la guérison, p. 405, 406. Patience avec les obstinés CST 54 4 Souvenez-vous que vous ne pouvez lire dans les coeurs. Vous ne connaissez pas les mobiles qui ont engendré les actions que vous jugez mauvaises. Beaucoup n'ont pas reçu une bonne éducation ; leurs caractères sont pervertis, ils sont durs et hargneux et semblent malhonnêtes sous bien des rapports. Mais la grâce de Christ peut les transformer. Ne les rejetez jamais et ne les poussez pas au désespoir et au découragement en disant : « Tu m'as déçu, je ne peux plus t'aider. » Quelques paroles prononcées sans réfléchir sous l'effet de la provocation -- c'est ce qu'ils méritent, pensons-nous -- peuvent couper les ficelles d'influence qui nous auraient attaché leurs coeurs. CST 55 1 Une vie de constance, une patience inlassable, un esprit imperturbable sous la provocation constituent toujours l'argument le plus décisif et l'appel le plus solennel. Si vous avez bénéficié d'occasions et d'avantages que bien d'autres n'ont pas eus, rappelez-vous ces paroles et soyez toujours un moniteur sage, consciencieux et doux. CST 55 2 Pour laisser l'empreinte claire et prononcée d'un sceau sur la cire, on ne le presse pas de manière brusque et rapide, mais on le place soigneusement sur la cire et, avec douceur et fermeté, on le presse jusqu'à ce que la cire ait durci. Il en va de même avec les âmes. La constance de l'influence chrétienne est le secret de sa puissance, et cela repose sur une manifestation permanente du caractère du Christ. Aidez ceux qui se sont égarés en leur partageant vos expériences. Montrez-leur de quelle façon la patience, la bonté et l'amabilité de vos collaborateurs vous ont redonné courage et espoir lorsque vous avez commis de graves erreurs. CST 55 3 Jusqu'au jour du Jugement, vous ne saurez jamais quelle aura été l'influence d'une conduite aimable et pleine d'égards envers ceux qui vivent dans le désordre, qui sont déraisonnables et indignes de notre attention. Lorsque nous nous heurtons à l'ingratitude et à l'infidélité face aux dépôts sacrés, nous sommes portés à montrer notre mépris ou notre indignation. C'est ce à quoi s'attendent les coupables et ils s'y sont préparés. Mais une douce patience les prend par surprise et éveille souvent leurs meilleurs instincts, suscitant le désir d'une vie plus noble. --TSS 116, 117. Tolérance envers les autres CST 55 4 Chaque association dans la vie exige l'exercice de la maîtrise de soi, la patience et la sympathie. Nous sommes tous tellement différents de par notre tempérament, nos habitudes et notre éducation, que nos manières de voir les choses varient. Nous jugeons différemment. Notre compréhension de la vérité, nos idées en ce qui concerne la manière de conduire notre vie ne sont pas conformes à tous les égards. Il n'y en a pas deux dont l'expérience, et même les épreuves, sont exactement semblables. Les devoirs que l'un considère légers sont extrêmement difficiles et compliqués pour un autre. CST 55 5 La nature humaine étant fragile et ignorante, tant de choses échappent à sa compréhension que chacun devrait être prudent dans le jugement qu'il porte sur autrui. Nous en savons peu sur l'incidence de nos actes dans l'expérience des autres. Ce que nous faisons ou disons peut nous sembler de peu d'importance alors que, si nos yeux pouvaient s'ouvrir, nous verrions que les plus décisives conséquences pour le bien ou pour le mal en dépendaient. -- TSS 117. Perfectionnement des connaissances personnelles CST 55 6 Il y a tant de médiocrité, tant d'hypocrisie autour des jeunes qu'il est nécessaire que les paroles, l'attitude et le comportement du moniteur témoignent de ce qui est grand et vrai. Les enfants ont vite fait de déceler l'affectation ou toute autre faiblesse, ou défaut. Le moniteur ne peut gagner le respect de ses élèves autrement qu'en se conformant lui-même aux principes qu'il veut leur enseigner … CST 56 1 Cependant l'efficacité du moniteur ne dépend pas tant de l'étendue de son savoir que du niveau qu'il vise. Un moniteur digne de ce nom ne se satisfait pas de pensées quelconques, d'un esprit nonchalant, d'une mémoire imprécise. Il est constamment à la recherche de résultats plus satisfaisants, de meilleures méthodes. Sa vie est en continuelle progression. Il y a dans son travail une vivacité, une force qui éveillent et stimulent ses élèves… CST 56 2 Nous avons besoin de moniteurs prompts à discerner et à saisir toutes les occasions de faire le bien ; de moniteurs qui joignent à l'enthousiasme une dignité profonde, qui sachent diriger, enseigner, et qui stimulent la pensée, éveillent l'énergie, communiquent courage et vie. CST 56 3 Les qualifications d'un moniteur peuvent être limitées, il peut ne pas posséder des connaissances livresques aussi étendues qu'il serait souhaitable ; pourtant, s'il discerne avec finesse la nature humaine, s'il éprouve pour sa tâche un amour véritable et en mesure l'ampleur, s'il est résolu à progresser, disposé à travailler avec ardeur et persévérance, il comprendra les besoins de ses élèves et, grâce à sa démarche de sympathie et de progrès, les amènera à le suivre plus loin, plus haut. CST 56 4 Les enfants, les jeunes qui sont confiés au moniteur ont un caractère, des habitudes, une formation bien différents les uns des autres. Certains n'ont pas de but défini, pas de principes. Ils ont besoin de prendre conscience de leurs responsabilités, de leurs possibilités… CST 56 5 Celui qui reconnaît les privilèges de sa charge n'acceptera pas que quoi que ce soit l'empêche de se perfectionner. Il n'épargnera aucune peine pour atteindre le degré le plus élevé. Tout ce qu'il désire que ses élèves deviennent, il s'efforcera de le devenir lui-même. -- Éducation, p. 309-313. Provision pour une capacité accrue CST 56 6 Il nous faut des moniteurs consacrés qui aiment Dieu par-dessus tout et leur prochain comme eux-mêmes. Pour leur permettre de développer au fil des semaines leurs capacités d'enseignement et orienter les leçons vers un but précis, oeuvrant pour le temps présent et dans la perspective de l'éternité, Dieu a mis à la disposition de ceux-ci une vaste matière. Nous avons besoin de jeunes gens et de jeunes filles possédant non pas une expérience superficielle mais une piété vivante, profonde, acquise par une étude poursuivie jour après jour aux pieds du Christ et qui les rend capables d'inculquer à d'autres les précieuses leçons ainsi reçues. CST 56 7 Ceux qui se contentent de suivre une certaine routine manqueront le but et n'accompliront pas la tâche réelle qui incombe au moniteur. En revanche, ceux qui s'engagent au service de l'École du sabbat pour y oeuvrer dans la crainte du Seigneur et agir avec amour envers les âmes pour lesquelles le Christ est mort, seront ouvriers avec Dieu… Les moniteurs devraient être des exemples CST 57 1 Les moniteurs doivent, par l'esprit qu'ils manifestent, par leur conduite et leur manière de se vêtir, donner le bon exemple à la jeunesse. Leur attitude sera empreinte de simplicité et leur humilité, semblable à celle des enfants, ne s'opposera en rien à l'élévation de leurs sentiments. Ne se trouvent-ils pas en présence de Dieu pour représenter le caractère du Christ devant les élèves qui leur sont confiés ? Leur dévouement et une grande tendresse caractériseront leurs rapports avec ces derniers. Ils ont à se souvenir que Jésus a dit : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. » CST 57 2 Si ces éducateurs entretenaient en eux la pensée constante que c'est le Saint-Esprit qui révèle à l'âme l'éclat des choses divines, et que c'est lui qui touche les coeurs au moyen de la vérité lorsqu'ils oeuvrent avec des sentiments semblables à ceux de Jésus ; s'ils ne cessaient, sur le terrain sacré où ils se trouvent placés, de penser à la présence des anges, un travail beaucoup plus efficace s'accomplirait dans nos écoles du sabbat. Les moniteurs ne seraient pas privés de grâce spirituelle et de puissance car, avec le sentiment de la présence de Dieu, ils comprendraient qu'ils ne sont que des instruments au moyen desquels le Christ communique sa grâce qui est lumière. Leurs travaux seraient empreints de ferveur et de force, et ils sauraient que l'Esprit vient en aide à leur faiblesse. -- TSS 41-43. Christ et non l'homme comme modèle CST 57 3 Que le moniteur de l'École du sabbat ne suive pas l'exemple de ceux qui ne croissent pas dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, même si cet exemple leur a été donné par ceux qui prêchent du haut de la chaire. Celui qui accepte d'être ouvrier avec Dieu ne doit pas imiter le ton, les manières ou les idées d'aucun autre homme. Il doit apprendre de Dieu et recevoir la sagesse qui vient d'en haut. -- TSS 76. CST 57 4 Dieu a donné le don de raisonner et de comprendre à celui-ci comme à celui-là, et selon vos capacités, vous devez faire fructifier vos talents. Dieu ne veut pas qu'un ouvrier ne soit que l'ombre d'un autre qu'il admire. Le moniteur doit se développer jusqu'à parvenir à la stature parfaite du Christ et non à celle d'un être borné et mortel. Vous devez « croître dans la grâce », et où trouver cette grâce si ce n'est en Christ seul, le divin Modèle ? CST 57 5 Que chacun regarde au Sauveur et imite le divin Modèle ; qu'il emploie à son oeuvre ses talents au maximum en harmonie avec le plan divin ; qu'il apprenne à l'école du Christ afin d'être à même d'instruire les autres avec sagesse. Ceux à qui a été confiée la charge de moniteur de l'École du sabbat ont besoin de la sagesse et de l'expérience que Dieu peut donner aux disciples du Christ. Que le moniteur apprenne du Sauveur à être doux et humble de coeur afin de faire un bon instructeur et d'amener ses élèves au pied de la croix. Ceux-ci à leur tour pourront devenir, dans le vaste champ de la moisson, de fidèles missionnaires. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 660. L'amour, une puissance qui nous presse CST 58 1 Il y a, somme toute, trop peu de sympathie dans notre labeur pour les âmes, et la puissance que Dieu exige de nous afin de les réconcilier avec lui, puissance qui supplie, charme et attire, fait défaut. Si nous enseignons la vérité telle qu'elle est en Jésus, la religion ne sera pas considérée comme une corvée, mais comme un délice. Que les moniteurs mettent dans leur travail un peu de soleil, de la reconnaissance et des coeurs remplis de la tendresse et de la compassion du Christ, et qu'ils communiquent dans les coeurs de leurs élèves l'esprit d'un amour désintéressé, car c'est l'esprit qui est manifesté dans le ciel. Ceux qui exercent une activité au sein de l'École du sabbat ne devraient-ils pas renoncer à tout orgueil et amour-propre et devenir sincèrement et de tout coeur des hommes et des femmes qui mettent en pratique la parole ? « Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » La foi authentique se confie en Christ, et lui voue une totale soumission, consentant à le suivre partout où il va. Lorsque, suite à des efforts soutenus, cela se produira, plusieurs âmes, telles des gerbes précieuses, seront présentées au Maître. CST 58 2 Parents et moniteurs devraient chercher à laisser sur les esprits des enfants, dès leurs premières années, une impression concernant l'importance du salut. Ils devraient enseigner aux enfants que Dieu est leur Père céleste, qu'il leur a exprimé son amour en donnant son Fils unique, et que le Sauveur du monde nous a démontré son amour en venant dans notre monde pour mourir afin que nous puissions vivre. Si ces leçons sont présentées avec amour et tendresse, elles laisseront une impression durable sur les esprits et les coeurs des jeunes. Tout comme les images et les objets sont réfléchis dans un miroir lorsque la lumière du soleil les frappe, de même ces thèmes surgiront-ils dans l'esprit lorsque celui-ci sera illuminé par l'amour du Christ. -- TSS 100, 101. Simplicité et sympathie CST 58 3 Combien sont importantes les leçons qui peuvent être enseignées à la jeunesse par le moyen des Écritures, dévoilant par elles la simplicité du Maître ! Que le moniteur laisse de côté toute manière recherchée de s'exprimer pour n'employer que les mots dont le sens sera aisément compris par de jeunes intelligences. CST 58 4 S'il désire réussir, non seulement ses méthodes d'enseignement doivent être simples, mais il lui faut encore faire preuve de sympathie et d'amour. Les enfants ne s'y tromperont pas et subiront l'influence de ces grâces du ciel. Les hommes et les femmes eux-mêmes ne sont-ils pas de grands enfants ? Ne sommes-nous pas sensibles aux paroles et aux regards aimables ? Jésus, le divin Maître, assura ses disciples de son amour pour eux. Il revêtit la nature humaine dans le seul but de montrer la miséricorde et la bonté de Dieu pour ses enfants. Et cela le conduisit à la croix. En prononçant des paroles empreintes de la plus vive sympathie, il se réjouissait à la pensée de faire « infiniment au-delà » de ce que ses disciples pouvaient demander et même penser. Chaque jour, il leur démontrait, en faisant le bien devant eux, à quel point sa tendresse et son amour envers l'humanité déchue étaient immenses. La source de compassion infinie à laquelle les âmes altérées pouvaient venir se désaltérer, c'était son coeur. CST 59 1 Lorsque Jésus parlait au peuple, tous étaient étonnés de sa doctrine ; car il enseignait avec autorité et non pas comme les scribes. Ces derniers avaient peiné pour échafauder leurs théories et se donnaient beaucoup de mal pour les soutenir devant le peuple, allant et répétant ce qui n'était en réalité que des fables, recommandant le respect de traditions vaines et puériles, afin de maintenir leur prestige et leur influence sur les esprits. La plus haute expression de la culture nationale consistait surtout dans la répétition machinale de cérémonies sans signification et la manifestation d'opinions superficielles. L'enseignement de Jésus avait pour but d'inculquer les idées les plus importantes et les vérités les plus sublimes, ceci dans le langage le plus simple et le plus compréhensible, et « une grande foule l'écoutait avec plaisir ». C'est ce genre d'instruction qui devrait être donné dans nos écoles du sabbat. La lumière à faire briller, c'est celle du ciel qui rayonne de Jésus, le Maître admirable, et qui doit illuminer l'âme de nos enfants de la gloire divine de son caractère et de son amour. Ainsi, la jeunesse sera-t-elle conduite à « l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». -- TSS 39, 40. Présenter des thèmes nouveaux CST 59 2 L'âme devrait représenter une maison du trésor, remplie de provisions riches et magnifiques. Que ce soit depuis la chaire, dans l'École du sabbat, à la rencontre de prière ou dans la société, nous devrions, par des thèmes nouveaux, être en mesure d'apporter une lumière aux autres. Nous suivrons ainsi l'exemple de Jésus, le Maître parfait. Il instruisait les hommes en leur révélant le caractère du Dieu vivant. Il disait : « La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » C'est le sujet important à graver dans les esprits des jeunes ; en effet, ils doivent savoir que Dieu est pour eux un père afin de subordonner leurs intérêts temporels aux intérêts éternels. En contemplant le caractère de Dieu, surgira dans leurs coeurs un désir intense de communiquer aux autres la beauté et la puissance de la vérité. La puissance transformatrice de la religion CST 59 3 Oh, puisse la vérité être gravée dans l'âme de chaque homme, femme et enfant qui travaille avec les esprits humains, afin qu'elle soit révélée dans l'esprit, dans les paroles, dans le caractère et dans l'action ! La puissance sanctifiante de la vérité devrait conduire chaque moniteur de l'École du sabbat, ou chacun de ceux qui occupent un poste dans nos institutions, à avoir une expérience telle qu'il puisse dire : « Je sais en qui j'ai cru. » La religion de Jésus-Christ détient un pouvoir transformateur, et cette puissance doit se voir par une humilité beaucoup plus grande et une foi vivante plus intense afin que notre lumière brille dans le monde. CST 60 1 Le moi doit être rabaissé, et le Christ exalté. Comment se fait-il que les esprits de ceux à qui Dieu confie du travail dans sa vigne se gonflent si facilement d'orgueil ? Des questions qui interpellent CST 60 2 Pourquoi certains semblent-ils croire qu'un poste de responsabilité exalte l'homme ? Pourquoi deviennent-ils si indépendants alors qu'ils dépendent complètement du sacrifice expiatoire de Jésus ? Pourquoi y a-t-il chez certains un manque de tendresse si grand, un coeur si indifférent ? C'est que ceux qui sont indépendants ne sont pas tombés sur le Roc pour s'y briser. C'est la raison pour laquelle la confiance en Dieu, la repentance sincère et profonde et la ferveur dans la prière font tellement défaut. Que chaque moniteur puisse se poser ces questions : « Ai-je reçu le Saint-Esprit depuis que j'ai cru ? Ai-je accepté Christ comme mon Sauveur personnel ? » Répondez à ces questions avec solennité. Chaque moment équivaut à de l'or CST 60 3 Si tous ceux qui sont engagés dans l'oeuvre de Dieu sont chrétiens, leurs oeuvres en témoigneront. Ils présenteront Christ à ceux avec lesquels ils entrent en contact. Les moniteurs n'occuperont pas le temps de l'École du sabbat à des questions d'importance secondaire, car ils réaliseront que chaque moment équivaut à de l'or et devrait être employé à travailler en toute diligence dans la vigne du Seigneur. Le ministère accompli dans le sanctuaire céleste, où Christ, à chaque instant, présente son propre sang devant le trône de la grâce et intercède en notre faveur, devrait toucher profondément notre coeur et nous faire prendre conscience de la valeur de chaque instant. Jésus vit à jamais afin d'intercéder pour nous ; mais un moment passé dans l'insouciance ne peut jamais être retrouvé. Que moniteurs et élèves considèrent cette grande vérité : Christ poursuit sans relâche son oeuvre solennelle dans le sanctuaire céleste, et si vous portez le joug du Christ, si vous prenez son fardeau, vous prendrez part également à une oeuvre d'un caractère semblable à celle de votre divin Chef. -- TSS 85, 86. L'assurance, indice du caractère CST 60 4 Le moniteur devrait veiller d'une manière spéciale sur chacun des élèves qui lui sont confiés et les porter dans son coeur. CST 60 5 Cette oeuvre n'aura d'effet durable pour ce temps et pour l'éternité que si le moniteur est en communion avec Dieu. Jésus dit : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » N'encouragez pas une étude superficielle de la vérité. Présentez-en clairement chaque point ; gardez-vous d'encombrer l'esprit des enfants d'une quantité de choses à la fois. La précieuse Parole de Dieu doit être pour ces derniers une lampe à leurs pieds et une lumière sur leur sentier. Persuadez-les que leur privilège est de marcher dans cette lumière, et que ce sentier est celui de la paix, de la pureté, de la sainteté, préparé pour les rachetés du Seigneur. Le Christ les y a précédés, il est le véritable Berger ; en le suivant, ils éviteront les chemins détournés et les pièges dangereux. CST 61 1 Les enfants doivent apprendre dans la Parole de Dieu que la perfection du caractère est l'unique moyen d'entrer au ciel et d'y rencontrer Dieu dans la paix. Bien des enfants et des jeunes gens trahissent la nature de leur caractère par leur comportement, et sur les traits de leur visage se lit le genre d'existence qu'ils mènent. Les véritables ouvriers devraient faire impression sur les jeunes esprits en donnant l'exemple d'un caractère noble et pur, inspiré de celui du Christ, preuve d'une transformation radicale et profonde. Quand Jésus est le principe permanent à la base de toute vie du coeur, la physionomie de l'individu reflète la pureté, la noblesse de la pensée, la paix, la bonté. Il est des visages qui renvoient des sentiments pervertis : l'égoïsme, la ruse, la fraude, la fausseté, l'inimitié et la jalousie s'y lisent comme en un livre ouvert. Comme il est difficile, même pour la vérité, de toucher les coeurs et de changer le comportement de personnes affligées de tels défauts ! Culture du caractère CST 61 2 La culture du caractère réclame de notre part une attention toute particulière. « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ », sentiments qui exerceront sur l'âme du plus humble comme du plus en vue parmi les membres officiants de l'École du sabbat une action propre à les ennoblir, et ceci au point que Jésus n'aura pas honte de les appeler ses collaborateurs. Il a pourvu aux moyens de la plus haute culture spirituelle pour ses enfants. S'il demeure dans un coeur qu'il remplit des grâces de son Esprit, sa présence se manifestera sur un visage à l'expression transformée. Pour posséder un caractère empreint de beauté et de charme, il faut que la loi divine soit écrite dans le coeur et pratiquée dans la vie. -- TSS 20-22. Application pratique des leçons CST 61 3 Que les moniteurs pénètrent donc au coeur même du sujet de la leçon. Qu'ils s'efforcent d'en graver les enseignements pratiques dans l'esprit et le coeur des jeunes qui leur sont confiés. Que l'étude des vérités bibliques et la solution des questions qu'elles soulèvent soient pour ces derniers l'occasion de former en eux la rectitude du jugement. Les moniteurs s'attacheront à donner à leur travail un caractère qui en éloignera l'ennui et l'aridité. CST 61 4 Ces derniers ne mettent pas suffisamment à profit les différents exercices de l'École du sabbat pour accomplir un travail en profondeur. Pourtant, leur qualification, leur sympathie, leur effort patient et résolu en vue d'intéresser chacun de leurs élèves au salut de son âme ne devraient pas avoir d'autre but que celui-ci. Les différents points du programme devraient être en parfait accord avec ce que le Seigneur désire qu'ils soient, c'est-à-dire des moyens devant concourir à susciter le sentiment du péché et à opérer dans les coeurs une véritable transformation. Ainsi compris et accompli avec sagesse et dans l'esprit du Christ, tout ce travail rendra l'élève conscient du sentiment de son état de perdition et l'amènera à se poser la question suivante : « Que dois-je faire pour être sauvé ? » -- TSS 12,13. L'utilisation d'aides visuelles CST 62 1 On a fait quelques efforts pour instruire les enfants, mais c'est encore insuffisant. Nos écoles devraient être plus intéressantes. Les écoles publiques ont beaucoup amélioré leurs méthodes d'enseignement ces dernières années. Des leçons de choses, des images, des tableaux noirs sont utilisés pour rendre l'enseignement plus clair aux jeunes. Ainsi, les vérités bibliques doivent être rendues simples et attrayantes pour l'esprit actif des enfants. CST 62 2 Les parents que l'on ne pourrait atteindre d'aucune autre façon le sont fréquemment grâce aux enfants. Ce que ceux-ci auront appris à l'École du sabbat, ils l'introduiront dans le cercle de la famille. Mais il en est peu parmi nous qui semblent comprendre l'importance de cette branche de l'oeuvre. Les méthodes pédagogiques adoptées avec tant de succès dans les écoles publiques pourraient être employées avec des résultats semblables dans les écoles du sabbat, amenant ainsi les enfants à Jésus et leur donnant l'instruction biblique nécessaire. Cela dépassera de beaucoup l'excitation religieuse d'un caractère émotionnel, qui se dissipe aussi rapidement qu'elle est née. CST 62 3 Il faut aimer le Christ davantage. Il faut plus de foi pour faire l'oeuvre que nous croyons devoir être accomplie avant la venue du Christ. Il faut plus de renoncement et de sacrifice de soi dans la bonne direction. Étudions avec réflexion et prière les meilleures méthodes de travail et faisons des plans judicieux. Il y a parmi nous des esprits qui peuvent inventer des choses et les réaliser ; il nous faut seulement les mettre à l'oeuvre. Des succès étonnants suivront les efforts intelligents et bien dirigés -- TSS 9. Des erreurs relevées CST 62 4 Bien dirigée, l'École du sabbat est un des grands moyens dont Dieu se sert pour amener les âmes à la connaissance de la vérité. Les moniteurs doivent savoir qu'ils n'ont pas le monopole de la parole, mais qu'ils sont là pour encourager leurs élèves à exprimer leur pensée. Ensuite, par quelques remarques brèves et appropriées, il leur est loisible de graver la leçon dans l'esprit de ceux qui les écoutent. Jamais non plus ils ne devraient présenter la leçon de façon machinale pour s'asseoir ensuite, laissant les enfants regarder autour d'eux, chuchoter et jouer, comme cela arrive parfois. Un tel enseignement, loin d'être profitable, est souvent même pernicieux. Si le moniteur est bien préparé, chaque minute dont il dispose peut être employée utilement. Les enfants possèdent un esprit actif qui a besoin d'être constamment occupé. Il faut les amener à exprimer leurs idées, quitte à y apporter des corrections ou à les approuver selon le cas, mais jamais le moniteur ne devrait s'asseoir et déclarer : « J'ai fini. » En effet, la leçon n'est jamais terminée. -- TSS 18, 19. CST 62 5 Indolence spirituelle CST 62 6 Dans certaines écoles du sabbat, des postes de moniteurs sont occupés par des personnes n'ayant aucune aptitude à l'enseignement et peu d'amour pour les âmes. Elles ne comprennent qu'à moitié la portée pratique de la vérité. Dans ces conditions, comment peuvent-elles conduire les enfants et la jeunesse à la source d'eau vive ? Que les moniteurs boivent eux-mêmes à longs traits aux sources du salut ; les anges de Dieu les instruiront et ils connaîtront alors la manière de gagner la jeunesse à Jésus. Cette tâche exige des qualifications, de la volonté, de la persévérance, un esprit comme celui de Jacob luttant en prière et s'écriant : « Je ne te laisserai point aller que tu ne m'aies béni ! » Quand la bénédiction de Dieu repose sur les moniteurs de l'École du sabbat, elle ne peut que rejaillir sur leurs élèves. Il ne faut jamais confier nos enfants aux soins de personnes atteintes d'indolence spirituelle, dénuées d'aspirations nobles et saintes, sous peine de voir reproduit en eux leur esprit d'indifférence, de pharisaïsme, de forme sans la puissance, en un mot leurs caractéristiques. -- TSS 13. Controverse dans la classe CST 63 1 L'École du sabbat a pour mission d'enseigner des leçons qui répandront la lumière dans le coeur et dans l'esprit. Dans ce but, les moniteurs se soumettront à l'influence d'en haut pour que tout égoïsme soit vaincu, toute parole irréfléchie évitée, toute action inconsidérée exclue et qu'au contraire, la grâce de Dieu puisse collaborer avec l'homme en vue du salut des âmes. C'est en cela que réside le grand objectif de l'École du sabbat. Elle n'est pas un endroit où opinions contradictoires ou controverses peuvent avoir libre cours. Gardons ce milieu exempt de ces manifestations et travaillons plutôt à y faire régner l'harmonie ! Si des idées divergentes sont émises, évitons qu'elles ne suscitent des contestations de caractère agressif. -- TSS 51, 52. Faire la lecture de la leçon CST 63 2 Dans certaines écoles, je le dis à regret, on a l'habitude de lire la leçon dans le Questionnaire. C'est une erreur. Il n'en serait pas ainsi si le temps qui est souvent gaspillé, et même employé d'une façon coupable, était consacré à étudier les Écritures. Il n'y a aucune raison pour que les leçons de l'École du sabbat soient moins bien étudiées par les maîtres et par les élèves que celles de l'école primaire ou de l'école secondaire. Elles devraient être au contraire mieux apprises parce qu'elles traitent de sujets infiniment plus importants. Toute négligence ici déplait à Dieu. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 653, 654. Étude superficielle CST 63 3 Chaque moniteur a le devoir de se considérer comme un missionnaire et de mettre à profit son temps et ses capacités en vue d'acquérir une connaissance de la Parole de Dieu dont ses élèves bénéficieront. Ceux qui ne sont pas disposés à apprendre se disqualifient pour cette tâche. En effet, n'ont-ils pas besoin pour bien la remplir de se renouveler, d'entretenir en eux par des acquisitions personnelles l'enthousiasme, le zèle, l'habileté qu'elle réclame ? N'ont-ils pas besoin d'établir des plans avisés ? Un moniteur doit être apte à enseigner. CST 63 4 Il ne peut donc se borner à répéter les termes mêmes de la leçon, cependant il doit en connaître parfaitement le contenu et les idées. Avant de se placer devant ses élèves, le moniteur averti possède en tête le plan bien arrêté de ce qu'il doit présenter. Celui qui se borne à réciter la leçon devant sa classe n'instruit pas ses élèves ; il est préférable de transmettre l'enseignement à l'aide de mots simples et d'idées claires que chacun doit pouvoir comprendre, sinon tout devient inutile. Ne faites pas qu'effleurer le sujet mais développez-le en profondeur. La Bible est la règle et le guide de toute vie. Une doctrine solide doit être présentée au coeur et à l'esprit de vos élèves de manière à produire du fruit qui se traduira par une piété véritable. -- TSS 24. Remarques longues et fastidieuses CST 64 1 Ceux qui enseignent les enfants devraient éviter les remarques ennuyeuses ; qu'elles soient plutôt courtes et pertinentes afin de créer un effet plus positif. Si vous avez beaucoup de matière à couvrir, il sera plus bénéfique de le faire par de courtes interventions plus fréquentes en soulignant quelques points d'intérêt au lieu de tout dire d'un seul trait. De longs discours fatiguent les jeunes esprits des enfants et entraînent même une haine pour l'enseignement spirituel, tout comme la suralimentation surcharge l'estomac et réduit l'appétit, pouvant même conduire à un dégoût pour la nourriture. L'esprit peut être saturé par trop de beaux discours. Notre travail pour l'Église, spécialement auprès des jeunes devrait être ligne sur ligne, précepte sur précepte, un peu ici, un peu là, afin de donner aux esprits le temps d'assimiler les vérités qu'on leur a enseignées. Les enfants doivent être attirés vers le ciel non pas maladroitement, mais très doucement. -- TSS107. Ce que signifie être ouvrier avec Dieu CST 64 2 « Exhorte de même les jeunes à être modérés, te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes oeuvres et donnant un enseignement pur, digne, une parole saine, irréprochable, afin que l'adversaire soit confus, n'ayant aucun mal à dire de nous. » CST 64 3 Là où la piété sincère fait défaut, où la communion constante avec Dieu est négligée, la manière d'enseigner du moniteur de l'École du sabbat sera aride, ennuyeuse, ses paroles dénuées de la puissance nécessaire pour atteindre les coeurs. Être ouvrier avec Dieu dépasse de beaucoup le fait de se rendre la classe de l'École du sabbat, d'assister aux différentes réunions d'église, d'être un membre enseignant, et de rendre témoignage dans une assemblée. Cette tâche exige un coeur rempli d'un zèle ardent pour le salut des âmes en faveur desquelles le Christ est mort, une pleine sollicitude, un entier dévouement à la cause de Dieu, l'élaboration de plans destinés à rendre l'enseignement plus intéressant, la recherche de moyens permettant d'exercer une attraction en harmonie avec celle du Christ sur ceux qui écouteront, tout ceci afin que des âmes soient gagnées au Sauveur, et lui soient attachées par les liens de son amour infini. L'oeuvre gâchée par des efforts non consacrés CST 64 4 Ceux qui sont ouvriers avec Dieu ne reculeront pas devant l'accomplissement de leurs obligations sacrées. Pour l'amour du Christ, ils sont disposés à endurer fatigue, privations et reproches, prêts à supporter les rebuffades, bien que ce soit difficile et humiliant pour l'amour-propre. Jésus n'a-t-il pas été abreuvé de honte et d'insultes ? N'a-t-il pas subi le rejet et la mort afin de sauver ceux qui étaient perdus ? Quelle que soit la nature du travail à accomplir pour le Maître, cela signifie toujours renoncement et sacrifice. Cela veut dire aussi que le temps habituellement employé à des choses de peu d'importance sera dorénavant consacré à l'étude des Écritures, afin d'apprendre à travailler avec succès pour le Maître. Cela signifie avoir une meilleure relation avec l'Esprit-Saint, prier davantage, et réfléchir intensément à la manière d'employer toutes vos capacités pour faire avancer l'oeuvre de Dieu. CST 65 1 Vous êtes des serviteurs délégués par le Seigneur pour édifier son royaume sur la terre et participer au salut des âmes que Christ a rachetées au prix de son propre sang. Est-ce donc une chose insignifiante que le fait d'enseigner à l'École du sabbat, pour que le coeur ne soit pas préparé pour une tâche aussi importante ? Beaucoup de ceux qui prennent la direction d'une classe n'y attachent au fond que peu d'intérêt, portant ainsi préjudice à une oeuvre sacrée par leurs efforts non consacrés. -- TSS67, 68. La tentation de laisser le moi s'immiscer CST 65 2 Quelle que soit la classe à laquelle ils s'adressent - enfants ou adultes - les moniteurs se référeront constamment à la source de la lumière pour obtenir la sagesse, la grâce et la puissance d'agir sur le coeur des élèves afin de leur enseigner, avec toute l'intelligence nécessaire, la science du salut. Chaque moniteur se doit d'être un humble disciple de celui qui est doux et humble de coeur, de ne pas étudier ou travailler à la seule fin d'être considéré comme quelqu'un de supérieur ou doué de capacités extraordinaires, mais uniquement dans le but de conduire des âmes au Christ. Dans la mesure où il est tenté de se mettre en avant, le moniteur agit au détriment de son oeuvre, car ses longues et arides considérations n'intéresseront pas les enfants et ne leur feront aucun bien. -- TSS 35. Service d'un coeur entier CST 65 3 Le Seigneur désire des moniteurs disposés à travailler de tout leur coeur à l'École du sabbat, qui augmenteront leurs talents par l'exercice et qui apporteront des améliorations. --Messages à la jeunesse, p. 217. CST 65 4 Ce dont l'Église a besoin c'est de chrétiens actifs, car celui qui travaille a beaucoup moins de tentations que celui qui a peu d'occupations. Ceux qui croient vraiment au Christ deviendront ouvriers avec Dieu. Et parce qu'ils se soumettront à sa grâce, leurs affections en seront purifiées, leurs passions dominées et ils porteront, à sa gloire, les précieux fruits de l'Esprit; car ceux qui ont une foi authentique en Christ reflèteront sa lumière. -- TSS 53. Le salut des âmes, l'intérêt le plus élevé CST 65 5 Les obligations du moniteur sont importantes et sacrées, mais rien dans sa tâche n'est plus important que de veiller sur les jeunes avec une tendre et affectueuse sollicitude, afin qu'ils puissent sentir qu'il est leur ami. Une fois leur confiance acquise, il lui est plus facile de les diriger, les influencer et les former. Les saints mobiles de nos principes chrétiens doivent être introduits dans notre vie. Le salut de nos élèves est l'intérêt le plus élevé confié au moniteur qui craint Dieu. Il est au service de Christ et il devrait concentrer ses efforts spécialement pour sauver les âmes de la perdition et les gagner à Christ ; voilà ce que Dieu demande des moniteurs. Une vie de piété, de pureté, d'effort soutenu dans l'accomplissement de toute tâche devrait caractériser chaque moniteur. Si le coeur brille de l'amour de Dieu, une affection pure, qui est essentielle, sera manifeste, des prières ferventes s'élèveront et des avertissements fidèles seront donnés. Ne mettez pas en danger les âmes qui vous ont été confiées en négligeant ces choses. Il est préférable de passer moins de temps à de longs discours ou dans une étude passionnante, et de s'occuper de ces devoirs négligés. La persévérance récompensée CST 66 1 Après avoir déployé tous ces efforts, les moniteurs peuvent constater que les caractères de quelques-uns de ceux qui leur ont été confiés sont dénués de tout principe. Dans bon nombre de cas, ils ont un sens moral dépravé à cause d'un exemple pervers et de la négligence des parents dans l'exercice de la discipline. Même en y mettant tout leur coeur et toutes leurs énergies, les moniteurs ne réussiront pas à ramener ces jeunes à une vie de pureté et de sainteté ; et après s'être investis dans une discipline constante, un dévouement affectueux et de ferventes prières, ils seront déçus par ceux en qui ils avaient mis tant d'espoir. Pour ajouter à cela, les parents, n'ayant eu aucun pouvoir de contrebalancer l'influence de leur propre exemple et de leur formation maladroite, les abîmeront de reproches. Après avoir fait son devoir, ce sont ces découragements qui attendent le moniteur; mais il doit poursuivre son oeuvre, travaillant avec foi, et se tenant vaillamment à son poste en se confiant en la présence de Dieu à ses côtés. D'autres seront gagnés à Christ et ils mettront leur influence au service du salut d'autres âmes. Que le pasteur, le directeur de l'École du sabbat et les moniteurs dans nos institutions s'unissent coeur et âme dans le but d'arracher nos jeunes à la ruine qui les attend. -- FE 116, 117. Élever le Christ CST 66 2 L'Évangile est la puissance et la sagesse de Dieu, s'il est correctement représenté par ceux qui professent être chrétiens. Christ crucifié pour nos péchés, voilà ce qui devrait pousser chaque âme à s'humilier devant Dieu et à reconnaître sa véritable valeur. Christ ressuscité des morts, Christ monté au ciel, Christ intercédant pour nous en la présence de Dieu, c'est la science du salut qu'il nous faut apprendre et enseigner à nos enfants et nos jeunes. Le Christ a dit : « Je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité. » C'est l'oeuvre qui incombe à jamais à chaque moniteur et elle ne doit pas être laissée au hasard, car même le travail d'éducation des enfants dans nos écoles nécessite la grâce abondante du Christ et la soumission du moi. Ceux qui, par nature, sont hargneux, s'exaspèrent facilement et ont développé l'habitude de critiquer, de penser à mal, devraient chercher un autre genre de travail qui ne reproduira aucun de leurs traits de caractère désagréables sur les enfants et les jeunes, car ils ont été rachetés à un trop grand prix. Le ciel voit dans l'enfant, l'homme ou la femme qu'il va devenir, avec des capacités et des forces qui, correctement dirigées et développées sous l'influence de la sagesse divine, deviendront des moyens humains par lesquels les influences divines peuvent coopérer afin qu'il soit ouvrier avec Dieu. Les mots rudes et la critique continuelle désorientent l'enfant, mais ne le redressent pas. Retenez vos remarques désagréables ; que votre pensée soit gardée sous la discipline de Jésus-Christ ; alors vous apprendrez comment témoigner tendresse et sympathie à ceux qui sont amenés sous votre influence. -- TSS87, 88. Des classes entières à convertir CST 67 1 En tant qu'ouvriers de Dieu, nous avons besoin de regarder davantage à Jésus et moins à nous-mêmes. Ayons à coeur le salut des âmes et prions chaque jour afin d'avoir la force et la sagesse qui nous sont nécessaires. Moniteurs, familiarisez-vous avec vos classes, priez avec vos élèves, apprenez-leur à prier. Que les coeurs soient attendris et fassent monter vers Dieu des requêtes courtes et simples mais ferventes, que nos paroles soient brèves et bien choisies. Que vos élèves apprennent de vos lèvres et par votre exemple que la vérité divine doit être enracinée dans le coeur, sinon ils ne pourront triompher au moment de la tentation. Il faut que nous voyions toutes nos classes de jeunes converties à Dieu et ces jeunes prêts à devenir d'utiles membres d'église. CST 67 2 Ne permettez pas que durant la semaine, toutes vos forces et toutes vos énergies soient consacrées au monde, aux choses temporelles, au point que vous n'en ayez plus, le sabbat, à accorder au service du Christ. Une oeuvre pressante doit se faire aujourd'hui, et nous n'avons pas un instant à employer égoïstement. Que tout soit fait pour la gloire de Dieu. N'ayons aucun repos jusqu'à ce que notre classe soit amenée à la connaissance salvatrice du Christ. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, 656. La joie suprême CST 67 3 Pour ceux qui ont accepté de servir comme éducateurs dans nos écoles s'ouvre un vaste champ pour le travail et la culture en vue de répandre la semence et de récolter le grain devenu mûr. Quelle plus grande satisfaction peut-on retirer que celle d'être ouvrier avec Dieu dans nos écoles d'église et nos écoles du sabbat, pour instruire et former les enfants et les jeunes à aimer Dieu et garder ses commandements, et les conduire à Jésus ? Quelle plus grande joie pouvez-vous éprouver que celle de voir les brebis et les agneaux suivre Christ, le Grand Berger, parce qu'ils ont entendu sa voix les appeler ? Quelle autre chose peut répandre plus de soleil dans l'âme d'un ouvrier passionné et consacré que de savoir que son travail patient et persévérant n'est pas vain dans le Seigneur, et de voir le coeur de ses élèves briller de joie parce que Christ a pardonné leurs péchés ? Quelle plus grande satisfaction celui qui oeuvre avec Dieu peut-il éprouver que de voir l'action de l'Esprit ennoblir les caractères des enfants et des jeunes et restaurer en eux l'image de Dieu, les amenant ainsi à chercher la paix qui vient du Prince de paix ? -- FE 271. ------------------------Chapitre 5 -- Collecte des offrandes hebdomadaires pour les missions Remerciement pour les accomplissements passés CST 71 1 Nous remercions Dieu de ce que nos écoles du sabbat ont contribué à faire avancer plus d'une entreprise précieuse. Petits et grands ont donné leurs pièces qui, à l'instar des petites rivières, ont formé un fleuve de bienfaits. Nos enfants devraient être éduqués de telle manière qu'ils puissent accomplir des actes désintéressés, actes que le ciel prend plaisir à voir. Dès leur jeune âge, exerçons-les au service de Jésus-Christ et apprenons-leur le sacrifice de soi. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 654, 655. CST 71 2 On ne devrait pas donner sous le coup de l'impulsion. Dieu nous a donné à cet égard des instructions précises. Il a spécifié que nous sommes tenus de donner nos dîmes et nos offrandes, et il veut que nous les donnions régulièrement et systématiquement. Paul écrivait aux Corinthiens : « Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l'ai ordonné aux églises de la Galatie. Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité, afin qu'on n'attende pas à mon arrivée pour recueillir les dons. » (1 Cor. 16.1, 2) Que chacun fasse régulièrement le compte de son revenu, qui est une bénédiction de Dieu, et mette à part la dîme destinée à l'Éternel. Sous aucun prétexte, cet argent ne doit être utilisé à des fins autres que celle du soutien du ministère évangélique. En outre, nous devons faire des dons et des offrandes selon la prospérité que Dieu nous a accordée. -- Id., p. 655. Don hebdomadaire systématique CST 71 3 Les offrandes des enfants sont agréables à Dieu. Leur valeur sera proportionnée à l'esprit dans lequel elles sont faites. Les pauvres, en suivant la règle de l'apôtre Paul, qui consiste à mettre de côté chaque semaine une petite somme, aideront à remplir le trésor. Leurs dons sont parfaitement agréés par Dieu, car ils font un sacrifice aussi grand, et même plus grand, que leurs frères plus fortunés. Le plan de générosité systématique préservera chaque famille de la tentation d'employer son argent pour des choses inutiles, et sera particulièrement une bénédiction pour les riches en les empêchant de se laisser aller à des extravagances. -- Témoignages pour l'Église, vol.1, p. 447. CST 71 4 Toutes les semaines, ceux qui appliquent totalement ce plan sont invités à se rappeler ce que Dieu demande à chaque famille. Ayant renoncé à quelque dépense superflue pour pouvoir alimenter le trésor de la maison de Dieu, tous apprennent ainsi des leçons précieuses en matière de renoncement, pour la gloire de Dieu. Une fois par semaine, chacun se trouve ainsi confronté à ce qu'il fait durant les jours écoulés -- il peut compter les revenus qu'il aurait pu enregistrer s'il s'était montré économe, et l'argent qu'il a perdu pour des achats inutiles. Et devant Dieu, sa conscience, pour ainsi dire tenue en bride, l'approuve ou l'accuse. Il apprend ainsi que s'il veut conserver la paix du coeur et la faveur de Dieu, il doit manger, boire et se vêtir pour sa gloire. -- Le foyer chrétien, p. 355. Un insigne honneur CST 72 1 Dieu, dans la sagesse de ses plans, a voulu que l'avancement de sa cause dépende des efforts personnels de son peuple ainsi que sur leurs offrandes de bon coeur. En acceptant la collaboration de l'homme dans le grand plan de la rédemption, il a placé sur lui un insigne honneur. Le pasteur ne peut prêcher à moins d'être envoyé. La tâche de dispenser la lumière ne repose pas sur les ministres seuls. Toute personne, en devenant membre de l'Église, s'engage à être un représentant du Christ en vivant la vérité qu'il professe. Les disciples de Christ devraient poursuivre l'oeuvre qu'il leur a donnée à faire lorsqu'il est monté au ciel. -- 4T 464. La providence de Dieu devance notre libéralité CST 72 2 Qu'ils soient petits ou plus grands, les flots de libéralité ne devraient cesser d'affluer. La providence de Dieu nous devance de loin, avançant beaucoup plus rapidement que nos libéralités. La voie pour l'avancement et le développement de la cause de Dieu est bloquée par l'égoïsme, l'orgueil, la convoitise, les prodigalités et l'ostentation. L'Église entière est chargée de la responsabilité solennelle de porter bien haut chaque branche de l'oeuvre. Si ses membres suivent le Christ, ils refuseront de se laisser aller à l'ostentation et à l'amour du vêtement, de maisons somptueuses et de meubles coûteux. Une plus grande humilité doit caractériser les adventistes du septième jour de même qu'une différence beaucoup plus marquée d'avec le monde, autrement Dieu ne nous acceptera pas quelle que soit notre position ou le caractère de l'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés. Le souci d'économie et l'abnégation fourniront à plusieurs, dans des circonstances normales, les moyens d'exercer la bienfaisance. Notre devoir est d'apprendre de Christ et de marcher humblement dans le sentier du renoncement foulé par le céleste Souverain. C'est là l'essence de toute vie chrétienne pour que nous soyons prêts à répondre lorsque des appels à notre générosité sont lancés. CST 72 3 Aussi longtemps que Satan travaillera sans relâche à détruire les âmes et que des ouvriers seront appelés à oeuvrer dans une quelconque partie du vaste champ mondial, des appels à donner pour le soutien de l'oeuvre de Dieu dans l'une ou l'autre de ses nombreuses branches seront également lancés. Un besoin n'est comblé que pour en satisfaire un autre de même nature. Le renoncement exigé pour trouver les moyens d'investir dans ce que Dieu considère de la plus haute importance développera des habitudes et un caractère qui nous vaudront cette parole d'approbation : « c'est bien ", et nous qualifieront pour demeurer à jamais en la présence de celui qui, pour nous, est devenu pauvre afin que par sa pauvreté nous héritions des richesses éternelles. -- 7T 296, 297. Fatigués de donner? CST 73 1 Mais, dira quelqu'un, on fait constamment des appels pour donner à la cause de Dieu. Je suis fatigué de donner ! Est-ce vrai ? Alors, permettez-moi de vous poser une question : « Êtes-vous aussi las de recevoir de la main généreuse du Seigneur » ? Vous ne cesserez d'être dans l'obligation de lui rendre la portion qu'il réclame que lorsqu'il cessera de vous bénir. Il vous fait du bien pour qu'à votre tour vous soyez en état d'en faire aux autres. Lorsque vous serez fatigués de recevoir, alors vous pourrez dire : « Je suis fatigué de tant d'appels. » -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p 44. Extension de l'oeuvre CST 73 2 Une tâche immense, qui doit prendre une plus grande importance, attend le peuple de Dieu. Nos efforts dans les branches missionnaires doivent s'étendre de plus en plus. Un travail plus résolu que ce qui a été fait jusqu'ici doit être accompli avant la seconde venue de notre Seigneur Jésus-Christ. Les enfants de Dieu ne doivent cesser leurs labeurs jusqu'à ce qu'ils aient encerclé le monde. -- 6T 23, 24. N'implorez pas un recul CST 73 3 Chaque église devrait faire monter des prières vers Dieu pour une consécration et une libéralité plus grandes. Frères et soeurs, n'implorez pas un recul dans l'oeuvre évangélique. Aussi longtemps qu'il y aura des âmes à sauver, notre intérêt pour cette oeuvre sacrée ne devrait connaître aucun relâchement. L'Église ne peut abréger sa tâche sans renier son Maître. Tous ne peuvent être missionnaires en pays lointains, mais tous peuvent donner de leurs ressources pour le soutien des missions. -- 9T 55,56. Ferons-nous de notre mieux? CST 73 4 Mon âme est émue de compassion quand j'entends le cri du Macédonien retentir de partout, des villes et des villages de notre pays, des contrées situées par delà l'Atlantique et le Pacifique, ainsi que de toutes les îles de la mer. « Passe en Macédoine, secours-nous ! » (Actes 16. 9) Frères et soeurs, répondrez-vous à cet appel en disant : « Nous ferons de notre mieux en envoyant des missionnaires et des fonds. Nous pratiquerons le renoncement dans nos demeures, dans nos vêtements et notre nourriture. Nous consacrerons tous nos biens à la cause de Dieu, nous nous abandonnerons sans réserve à son oeuvre. » Ses besoins sont devant nous. Ses caisses vides font entendre un appel des plus pathétiques. Mille francs ont plus de valeur aujourd'hui pour la cause de Dieu que n'en auront dix mille dans un proche avenir. CST 73 5 Travaillez, mes frères, travaillez pendant que vous en avez l'occasion, tandis qu'il fait encore jour. Travaillez, car « la nuit vient, où personne ne peut travailler ». (Jean 9. 6) Quand les ombres de cette nuit commenceront-elles à envelopper la terre ? Vous ne pouvez le dire. C'est maintenant le moment favorable ; profitez-en. S'il en est parmi vous qui ne peuvent donner de leur temps pour le travail missionnaire, qu'ils s'appliquent à vivre aussi économiquement que possible et qu'ils donnent de leurs deniers. -- Témoignages pour l'Église, vol.2, p. 384, 385. Prier et donner pour les missions CST 74 1 Frères et soeurs, vous engagerez-vous aujourd'hui devant Dieu à prier pour ces ouvriers qui ont été choisis pour aller dans d'autres pays ? Donnerez-vous votre parole non seulement de prier pour eux, mais de les soutenir par vos dîmes et vos offrandes ? Voulez-vous promettre de pratiquer une stricte abnégation de manière à consacrer davantage d'argent pour l'avancement de l'oeuvre dans les « régions éloignées » ? Nous nous sentons poussés par l'Esprit de Dieu à vous demander de vous engager devant lui à mettre de côté une somme chaque semaine pour le soutien de nos missionnaires. Dieu vous aidera et vous bénira dans cette décision. -- Review and Herald, 11 novembre 1902. Concevoir des moyens CST 74 2 L'Église du Christ sur terre était organisée en vue des besoins missionnaires, et le Seigneur désire voir l'Église entière concevoir des moyens par lesquels nobles et modestes, riches et pauvres peuvent entendre le message de la vérité. Tous ne sont pas appelés à s'engager personnellement dans des champs éloignés, mais tous peuvent faire quelque chose par leurs prières et leurs dons pour aider au travail missionnaire. CST 74 3 Un homme d'affaires américain, qui était un chrétien sincère, fit remarquer, en conversant avec un collègue de travail, qu'il travaillait personnellement pour Christ vingt-quatre heures par jour. « Dans toutes mes relations d'affaires, dit-il, j'essaie de représenter mon Maître. Dès que j'ai une opportunité, je tente d'en gagner d'autres pour lui. Toute la journée je travaille pour Christ. Et la nuit, pendant mon sommeil, j'ai un homme qui travaille pour lui en Chine. » -- 6T 29. L'avancement de l'oeuvre missionnaire locale CST 74 4 Manifester un esprit libéral, désintéressé, pour le succès des missions étrangères, est un sûr moyen de faire progresser l'oeuvre de l'Évangile dans nos pays, car la prospérité du travail y dépend largement, avec l'aide de Dieu, de l'influence réflexe de l'oeuvre d'évangélisation accomplie dans les contrées lointaines. C'est en travaillant à satisfaire les besoins des autres que nous amenons nos âmes en contact avec la source de la toute-puissance. Le Seigneur a noté chaque manifestation de zèle missionnaire témoigné par son peuple en faveur des territoires lointains. Son but est que, dans chaque foyer, dans chaque église et dans tous les centres d'activité de son oeuvre, un esprit de libéralité se révèle par l'aide envoyée aux missionnaires qui luttent dans des conditions très défavorables pour apporter la lumière à ceux qui sont plongés dans les plus épaisses ténèbres. D'ailleurs les sommes consacrées à établir de nouvelles missions contribueront à renforcer l'oeuvre de Dieu dans d'autres endroits. --Le ministère évangélique, p. 454,455. Dieu honore les économes fidèles CST 75 1 Dieu a fait des hommes ses économes. Les biens qu'il leur a confiés sont destinés à la proclamation de l'Évangile. .À ceux qui sont fidèles, Dieu confiera de plus grandes richesses. « J'honore ceux qui m'honorent ", dit-il. « Dieu aime celui qui donne gaiement. » Aussi, quand ses enfants reconnaissants lui apportent leurs offrandes « non pas à regret ni par contrainte ", sa bénédiction les accompagne. Il a fait cette promesse : « Apportez toutes les dîmes au trésor du temple. Qu'il y ait des vivres dans ma maison ; mettez-moi ainsi à l'épreuve, dit l'Éternel ; vous verrez si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure. » -- Patriarches et prophètes, p. 516. Ce qui aurait pu être CST 75 2 Un flot de lumière jaillit de la Parole, et il ne faut négliger aucune occasion d'en bénéficier. Lorsque tous rendront au Seigneur ce qui lui revient : les dîmes et les offrandes, le chemin sera ouvert pour que le monde entende le message pour notre époque. Si le coeur des enfants de Dieu débordait d'amour pour le Christ, si chaque membre d'église était animé de l'esprit de sacrifice, si tous manifestaient une grande sincérité, on ne manquerait pas de fonds pour l'oeuvre dans notre pays et dans les missions étrangères. Nos ressources se multiplieraient; des milliers de portes s'ouvriraient à l'Évangile. Si les adventistes s'étaient conformés aux desseins de Dieu en proclamant au monde le message de miséricorde, le Christ serait déjà revenu, et les saints fouleraient la cité céleste. -- Témoignages pour l'Église, vol.3, p. 81, 82. Celui qui donne continuellement reçoit continuellement CST 75 3 Si tous ceux qui professent être fils et filles de Dieu accomplissaient consciencieusement leur devoir envers Dieu et leurs semblables en ce qui concerne la dîme et les offrandes, nous verrions l'argent affluer dans nos trésors pour soutenir les différentes branches de l'oeuvre de Dieu à travers le monde. À mesure qu'ils partageraient, le Seigneur leur fournirait des occasions de pouvoir donner continuellement parce qu'ils recevraient continuellement. Il ne serait alors plus nécessaire de recourir à des appels pour soutenir la cause. Si, par principe, on s'acquittait régulièrement et systématiquement de notre devoir de remettre au Seigneur ce qui lui revient, Dieu le reconnaîtrait. « J'honorerai ceux qui m'honorent. » --Review and Herald, 16 mai 1893. Des mobiles plus élevés que la compassion CST 75 4 Les ténèbres morales d'un monde pécheur sollicitent l'attention des chrétiens et réclament d'eux un effort individuel : il faut contribuer à l'oeuvre du salut en y engageant ses biens et son influence afin de refléter l'image de celui qui s'est fait pauvre pour nous sauver, bien qu'il possédât d'infinies richesses. L'Esprit de Dieu ne peut pas demeurer avec ceux qu'il a chargés d'annoncer le message de vérité contenu dans sa Parole s'ils ne sont éveillés au sens de leur devoir de collaborateurs du Christ. L'apôtre souligne qu'il faut plus qu'une simple sympathie humaine produite par des sentiments de pitié. Il insiste sur le principe d'un zèle désintéressé qui contribue uniquement à la gloire de Dieu. -- Témoignages pour l'Église, vol. 1, p. 426. Vaincre l'égoïsme naturel CST 76 1 Les hommes ne sont pas naturellement enclins à être généreux, mais plutôt mesquins et cupides, et à vivre pour eux-mêmes. Et Satan est toujours prêt à leur présenter les avantages qu'ils retireront à utiliser tout leur argent dans des buts égoïstes et mondains ; il est content lorsqu'il peut les influencer à échapper à leur devoir, et dérober Dieu dans les dîmes et les offrandes. Mais personne n'a d'excuse dans ce domaine. « Que chacun mette à part, chez lui, ce qu'il pourra, selon sa prospérité. » Le pauvre et le riche, les jeunes hommes et les jeunes femmes qui reçoivent un salaire --tous doivent mettre de côté une portion ; c'est Dieu qui le demande. La prospérité spirituelle de tout membre de l'Église dépend d'un effort personnel et d'une stricte fidélité à Dieu. -- 5T 382. Enseigner la générosité aux enfants dans le foyer CST 76 2 Notre grand adversaire est constamment à l'oeuvre avec puissance pour attirer les jeunes dans la complaisance, l'orgueil et l'extravagance de manière à ce que leurs esprits et leurs coeurs soient tellement absorbés par ces choses qu'il ne reste plus de place pour Dieu dans leurs affections. Par ce moyen, il pervertit le caractère et avilit l'intelligence des jeunes de cette génération. C'est le devoir des parents de contrebalancer son action. Toute influence exercée sur les jeunes gens en vue de préserver dans leurs coeurs une humilité véritable et spontanée et la connaissance de la volonté divine, contribuera à éviter qu'ils soient corrompus par les vices de ce siècle. CST 76 3 Une des barrières les plus efficaces contre la marée montante du mal c'est de cultiver l'habitude du renoncement et de la générosité. On devrait apprendre aux enfants à repousser les habitudes de l'égoïsme et de la convoitise. Dieu a sur eux des droits sacrés, et ils doivent être instruits, ligne sur ligne, précepte sur précepte, à reconnaître ces droits et les considérer consciencieusement. CST 76 4 On devrait toujours rappeler aux jeunes et tendres esprits que Dieu déverse constamment sa bénédiction sur ses enfants dociles, à travers le soleil et la pluie, qui font prospérer la végétation, et la terre qui livre ses largesses au service de l'homme. Ces bénédictions ne nous sont pas accordées pour encourager nos natures égoïstes, en retenant les trésors de la magnificence de Dieu et en s'y attachant, mais pour que nous puissions rendre nos dîmes et offrandes à celui qui nous les a données. C'est la moindre expression de gratitude et d'amour que nous puissions, à notre tour, rendre à notre généreux Créateur. CST 76 5 Les parents ont fait preuve d'une grande négligence en ne cherchant pas à intéresser leurs enfants à participer à la cause de Dieu. Dans plusieurs familles, les enfants semblent être laissés en dehors du sujet, comme s'ils étaient des êtres irresponsables. Ceux qui privent le trésor de Dieu et entassent des richesses afin de les réserver à leurs enfants font courir à ceux-ci un grand danger sur le plan spirituel. Ils font de leurs richesses un rocher de scandale pour eux-mêmes aussi bien que pour leurs enfants, dont elles causeront peut-être la perte. Ils privent leurs enfants de la nécessité de l'effort personnel et, en même temps, d'une motivation à accomplir quelque chose de noble. CST 77 1 S'ils étaient encouragés dans ce sens, les enfants pourraient épargner des sous qu'ils consacreraient à des objectifs de bienfaisance et à l'avancement de la cause de Dieu ; et leur intérêt serait d'autant plus grand du fait d'avoir investi dans ces entreprises. Leurs humbles oboles apporteraient une aide matérielle, et les enfants eux-mêmes se sentiraient beaucoup mieux physiquement, mentalement et moralement d'avoir fait l'effort de contribuer. Par leur diligence et leur renoncement, ils acquerraient une expérience précieuse qui les aiderait à réussir cette vie aussi bien qu'à assurer celle à venir. --TSS 98-100. Réfréner les besoins imaginaires CST 77 2 Si les hommes avaient des habitudes simples, s'ils vivaient en harmonie avec les lois de la nature, comme Adam et Ève au commencement, il y aurait de quoi satisfaire abondamment les nécessités de la famille humaine. Il y aurait moins de besoins imaginaires et plus d'occasions de se rendre utile au service de Dieu. Mais l'égoïsme et la volupté ayant introduit dans le monde le péché et la souffrance, les uns ont trop et les autres pas assez. -- Jésus-Christ, p. 359. Éviter toute stimulation malsaine CST 77 3 Ceux qui gardent en perspective les réalités éternelles, qui aiment le Seigneur de tout leur coeur, de toute leur âme et de toute leur force, et leur prochain comme eux-mêmes, accompliront leur devoir consciencieusement, comme si le rideau était levé leur dévoilant qu'ils oeuvrent devant l'univers céleste. L'esprit de libéralité chrétienne se renforcera par l'exercice et n'aura besoin d'aucune stimulation malsaine. Tous ceux qui possèdent cet esprit, l'Esprit de Christ, s'empresseront de verser avec joie leurs offrandes dans le trésor du Seigneur. Inspirés par l'amour pour le Christ et pour les âmes pour lesquelles il est mort, ils sentiront un désir intense de faire leur part avec fidélité. -- Review and Herald, 16 mai 1893. Un apport de petits dons CST 77 4 Les parents n'ont pas enseigné à leurs enfants les préceptes de la loi comme Dieu leur avait commandé. Ils ont formé en eux des habitudes égoïstes et leur ont enseigné à considérer leurs anniversaires de naissance et les fêtes comme des occasions de recevoir des cadeaux, selon les habitudes et les coutumes du monde. Ces occasions, qui devraient leur servir à croître dans la connaissance de Dieu et à faire naître dans leur coeur la gratitude envers sa miséricorde et son amour parce qu'il a préservé leurs vies pendant une autre année, deviennent des occasions de satisfaire leur égo, de les glorifier et les mettre en valeur. C'est Dieu qui, par sa puissance, les a gardés à chaque étape de leur vie, et cependant les parents ne dirigent pas leur pensée dans ce sens et ne leur enseignent pas à lui exprimer leur reconnaissance pour sa bonté envers eux. Si les enfants et les jeunes de notre époque avaient été instruits correctement, quel honneur, quelle louange et quelle reconnaissance ne s'élèveraient-ils pas de leurs lèvres vers Dieu ! Que de petits dons ne seraient-ils pas apportés des mains des enfants pour verser dans son trésor comme offrandes de remerciement ! Au lieu d'être oublié, Dieu serait commémoré. -- Review and Herald, 13 nov. 1894. Offrandes d'anniversaire CST 78 1 Sous la dispensation juive, à la naissance d'un enfant, on apportait une offrande à Dieu, conformément à ses prescriptions. De nos jours, on voit certains parents s'imposer de réels sacrifices pour offrir des cadeaux d'anniversaire à leurs enfants, en quelque sorte pour les honorer, comme si l'être humain devait être honoré. Dans ce domaine aussi Satan est arrivé à ses fins : il a détourné nos pensées et nos présents vers les hommes, de sorte que les enfants ne pensent qu'à eux, comme s'ils méritaient d'être l'objet d'une faveur spéciale. Ce qui devrait être versé en offrandes à Dieu pour être en bénédiction à ceux qui sont dans le besoin et apporter la lumière de la vérité au monde, est détourné du bon canal et fait bien souvent plus de tort que de bien en encourageant la vanité, l'orgueil et la suffisance. Le jour de leur anniversaire, on devrait rappeler aux enfants qu'ils ont une raison d'être reconnaissants à Dieu dont l'immense bonté les a préservés durant l'année écoulée. Ils en retireraient ainsi de précieuses leçons. Nous sommes redevables au grand Dispensateur pour tous ses présents : la vie, la santé, la nourriture, le vêtement, et surtout l'espérance de la vie éternelle. Nous devons donc reconnaître ses multiples bienfaits et lui présenter nos offrandes de gratitude. Ces dons d'anniversaire sont approuvés par le ciel. -- Le foyer chrétien, p. 459. Un rappel de la sollicitude et de l'amour de Dieu CST 78 2 Nos offrandes d'anniversaire, et les fêtes de Noël et de l'Action de grâce, sont trop souvent consacrées à des plaisirs égoïstes alors que l'esprit devrait être dirigé vers la miséricorde et la bonté de Dieu, qui est attristé que sa bonté, son tendre soin, son amour inlassable ne soient pas remémorés lors de ces occasions spéciales. -- Review and Herald, 23 décembre 1890. CST 78 3 Priorité aux exigences de Dieu CST 78 4 Les exigences de Dieu doivent être satisfaites en premier lieu. Nous ne faisons pas sa volonté si nous lui consacrons ce qui reste de nos revenus après avoir pourvu à des besoins imaginaires. Avant que notre revenu se soit évanoui, il faut mettre à part et offrir au Seigneur ce qu'il réclame. Sous l'ancienne dispensation, une offrande d'action de grâces brûlait constamment sur l'autel, témoignant de la dépendance de l'homme à l'égard de Dieu. Si nos affaires prospèrent, c'est parce que le Seigneur nous bénit. Une partie de ce revenu doit être consacrée aux pauvres, et une forte proportion à la cause de Dieu. Dès qu'on aura rendu au Seigneur la part qu'il demande, il sanctifiera et bénira le reste pour notre usage personnel. Mais quand on dérobe Dieu en retenant ce qui lui revient, la malédiction repose sur la totalité de nos biens. -- Témoignages pour l'Église, vol. 1, p. 639. Notre divin exemple CST 79 1 Le sacrifice de soi est à la base du plan du salut. Jésus quitta le ciel et se fit pauvre afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis. Tous ceux qui ont part au salut qui leur a été acquis par le sacrifice incommensurable du Fils de Dieu suivront l'exemple divin. Le Christ est la pierre angulaire et c'est sur ce fondement que nous devons construire. Chaque chrétien doit avoir l'esprit de renoncement. -- Témoignages pour l'Église, vol. 1. p. 421. Christ apprécie les actes d'amour CST 79 2 Le Christ apprécie les hommages qui viennent du coeur. Chaque fois qu'un service lui a été rendu, cet acte a été récompensé avec une générosité céleste. Il ne refusait pas la plus simple fleur cueillie par une main d'enfant et offerte avec bonté. Il acceptait les offrandes des enfants et récompensait les donateurs en inscrivant leurs noms dans le livre de la vie. L'onction de Jésus par Marie est mentionnée dans l'Écriture pour distinguer celle-ci des autres Marie. Des actes d'amour et de respect pour Jésus accompagnent la foi au Fils de Dieu. -- Jésus-Christ, p. 557. CST 79 3 Aucune offrande n'est petite quand elle provient d'un coeur qui la donne avec joie. -- Les paraboles de notre Seigneur, p. 368. La part de Dieu et la nôtre CST 79 4 Le seul moyen que Dieu ait établi pour faire avancer sa cause, c'est de répandre ses bienfaits sur les hommes. Il leur envoie le soleil et la pluie ; il fait pousser les plantes ; il donne la santé et l'intelligence pour acquérir des biens. Tout ce que nous possédons provient de sa main libérale. En retour, il voudrait que les hommes et les femmes montrent leur gratitude en lui en rendant une partie sous forme de dîmes et d'offrandes : offrandes de reconnaissance, offrandes volontaires et sacrifices expiatoires. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 44. Le plus grand bénéfice du don d'amour CST 79 5 Dieu agrée l'offrande d'un coeur aimant, et il en tire le plus grand profit pour son service. Si nous avons donné nos coeurs à Jésus, nous lui apporterons aussi nos dons. À celui qui s'est donné pour nous, nous consacrerons généreusement nos biens terrestres les plus précieux, et nos meilleures facultés mentales et spirituelles. -- Jésus- Christ, p.48. Une prospérité conditionnelle CST 79 6 Les contributions exigées des Hébreux pour des buts religieux et charitables s'élevaient donc pour le moins à un quart de leur revenu. On serait tenté de croire qu'une charge aussi lourde aurait dû les réduire à la pauvreté. Bien au contraire, la fidèle observation de ces libéralités était une condition de leur prospérité. Voici la promesse de Dieu pour ceux qui lui obéissaient : « Je détournerai de vous le fléau dévastateur; il ne détruira plus les fruits de votre sol, et vos vignes ne seront plus stériles dans vos campagnes… Toutes les nations vous diront heureux; car vous serez un pays de délices, dit l'Éternel des armées. » -- Patriarches et prophètes, p.513. Chaque offrande et son mobile sont notés CST 80 1 Il m'a été montré qu'un ange, spécialement chargé de cette mission, enregistre fidèlement chaque offrande consacrée à Dieu et versée au trésor ; il note également le résultat final des fonds utilisés. Dieu est au courant de chaque centime consacré à sa cause, et de la bonne ou mauvaise volonté du donateur. Il connaît les sentiments qui ont motivé chaque don. -- Le foyer chrétien, p. 354. CST 80 2 Ceux qui, dans un esprit de consécration et de sacrifice, rendent à Dieu ce qui lui revient, selon ce qu'il exige d'eux, seront récompensés selon leurs oeuvres. Même si les sommes consacrées de la sorte ont été mal utilisées et n'ont pas accompli l'objectif que le donateur avait à l'esprit -- la gloire de Dieu et le salut des âmes -- ceux qui ont fait le sacrifice, d'un coeur sincère et les yeux fixés sur la gloire de Dieu, ne perdront pas leur récompense. -- 2T 518, 519. ------------------------Chapitre 6 -- Principes directeurs dans l'administration Ne pas perdre de vue l'objectif CST 84 1 Le but de l'École du sabbat ne doit pas être perdu de vue dans les considérations d'ordre matériel. Ces préoccupations absorbent souvent le temps qui devrait être consacré à d'autres sujets importants. Nous devrions toujours nous garder des formes et des cérémonies qui éclipsent l'objet réel pour lequel nous travaillons. Il est dangereux de pousser à l'extrême l'organisation de l'École du sabbat au point de la rendre fatigante alors qu'au contraire elle devrait être une oasis de paix, de rafraîchissement et de bénédiction. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 654. CST 84 2 La pureté et la simplicité de l'École du sabbat ne doivent pas être étouffées par une variété infinie de formes qui empêchent d'accorder un temps suffisant aux intérêts spirituels. La beauté et le succès de l'École du sabbat résident dans la simplicité et dans le zèle qu'on apporte au service de Dieu. Sans ordre et sans règles on ne peut rien faire, mais il faut agir de façon à ne pas négliger des devoirs plus importants. Nous devons insister auprès des élèves moins sur le côté extérieur et davantage sur le salut de l'âme. Voilà le principe qui doit diriger l'École du sabbat. -- Id., p. 654. CST 84 3 Danger d'une froide rigidité CST 84 4 La vieille, vieille histoire de l'amour de Jésus, répétée par les moniteurs et les directeurs dont le coeur est animé de son amour, aura une puissance qui convaincra et convertira les âmes. Si l'amour et la tendresse de Jésus ont touché votre coeur, vous serez capable de travailler en faveur de vos élèves. La simplicité de l'Évangile ne doit pas être perdue de vue. Avec l'aide d'en haut nous pouvons accomplir un travail fidèle pour le Maître. On devrait toujours présenter aux élèves que tous nos efforts seront vains sans un travail du coeur. CST 84 5 Les moniteurs et les dirigeants devraient faire preuve d'affection et d'amour dans chacun de leurs gestes. Un dynamisme et un zèle sincère devraient faire place à une froide rigidité. L'amour de Jésus devrait être répandu dans toute l'école pour que les élèves reconnaissent qu'il constitue la plus haute éducation. La sévérité ou la critique ne devrait pas avoir place dans une école du sabbat ou à l'école d'église, ni dans les coeurs des moniteurs et de tous ceux qui dirigent l'école. CST 84 6 Que l'école ne se vante pas de ses structures ou de son organisation mais du bien accompli en amenant des âmes à Jésus-Christ. On peut fabriquer des machines qui fonctionnent avec une exactitude parfaite pour répondre au désir de l'homme, mais elles ne gagneront jamais aucune âme. De même, des écoles où prime la rigidité sont comme du marbre sans vie. Lorsque tous ceux qui sont rattachés à l'école comprennent la responsabilité de leur travail et sentent que tous leurs efforts ont une influence non seulement pour cette vie mais pour l'éternité, l'ordre et l'harmonie règnent dans chaque département. -- TSS 89, 90. Les méfaits de la rigidité CST 85 1 L'organisation n'est pas une mauvaise chose, mais c'est le fait d'avoir accordé plus d'importance à l'organisation qu'au développement d'une piété essentielle qui est mal. Lorsque la forme et l'organisation prédominent, et qu'une tâche laborieuse est entreprise pour mener à bien le travail qui devrait être fait avec simplicité, c'est le mal qui en résulte, et il n'y a que peu de résultats par rapport à l'effort déployé. L'organisation a justement pour but de créer l'effet contraire ; et si on devait déstructurer, cela équivaudrait à démolir ce que nous avons établi. Nous avons été témoins de mauvais résultats, à la fois dans l'oeuvre de l'École du sabbat et l'oeuvre missionnaire, à cause d'une organisation trop lourde qui nous a fait perdre de vue le rôle capital de l'expérience. Dans plusieurs des améliorations envisagées qui ont été présentées, on pouvait y voir la main de l'homme. Des hommes et des femmes n'étant pas disposés spirituellement et n'ayant aucun intérêt réel dans l'oeuvre qu'on leur a confiée à l'École du sabbat ont été acceptés comme officiers et moniteurs ; mais ce n'est que par l'aide du Saint-Esprit qu'on pourra remettre de l'ordre dans ces choses . . . CST 85 2 Nous pourrions voir un ordre de choses différent si beaucoup se consacraient entièrement à Dieu, et mettaient leurs talents au service de l'École du sabbat, pour parfaire leurs connaissances et s'instruire eux-mêmes de manière à pouvoir enseigner à d'autres les meilleures méthodes à utiliser dans l'oeuvre ; mais il n'appartient pas aux ouvriers de chercher des méthodes par lesquelles ils peuvent se mettre en valeur, en gaspillant du temps dans des performances théâtrales et musicales, car cela n'est d'aucune utilité à personne. Cela ne sert à rien de former les enfants à présenter des discours pour des occasions spéciales. On devrait plutôt les gagner à Christ, et au lieu de dépenser temps, argent et labeur pour faire un spectacle, que tous ces efforts soient concentrés à ramasser des gerbes pour la moisson. CST 85 3 Plusieurs ont semblé croire que l'oeuvre de l'École du sabbat consistait essentiellement à organiser la classe, et enseigner aux élèves à agir selon un ensemble de formes et de cérémonies, et que si on s'assurait la participation de quelques moniteurs, l'École du sabbat allait bien fonctionner. On choisit souvent des moniteurs qui ne peuvent conduire des âmes à Christ parce qu'ils n'ont pas découvert sa grande valeur pour eux-mêmes ; mais tous ceux qui n'accordent pas de valeur au salut des âmes pour travailler comme Christ le voudrait s'éloigneront du Seigneur. « Celui qui --souvenez-vous de ces paroles -- n'assemble pas avec moi, disperse. » Si les moniteurs n'ont pas le fardeau de conduire des âmes à Jésus, ils finiront par devenir indifférents à la vérité ; ils tomberont dans l'insouciance, et l'atmosphère dans laquelle ils ont entouré leurs âmes contribuera à les éloigner de Christ. Avec de tels éléments, l'École du sabbat connaîtra en permanence des conflits et des difficultés, car si les moniteurs s'engagent dans ce travail sans manifester le moindre intérêt, les élèves développeront la même attitude. -- FE 253, 254. Besoin de consécration parmi les ouvriers de l'École du sabbat CST 86 1 Ceux qui s'engagent à l'École du sabbat devraient s'être d'abord consacrés eux-mêmes à Dieu. Ils devraient être des hommes et des femmes animés d'une foi ferme, chaleureux et pleins de compassion, fervents d'esprit et intéressés à tout ce qui a rapport à la cause de Christ. Ils devraient se donner entièrement à l'oeuvre en déployant des efforts désintéressés, et, quel qu'en soit le sacrifice exigé, s'offrir sur l'autel en plaidant avec cris et larmes pour la conversion des jeunes qui leur ont été confiés. Toute ambition égoïste devrait être crucifiée chez ceux qui oeuvrent pour le Seigneur au sein de l'École du sabbat, et que « rien ne soit fait par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes ». Que l'ambition première de l'ouvrier de l'École du sabbat soit d'enseigner aux jeunes à accomplir leur devoir dans la crainte de Dieu et la simplicité. CST 86 2 Ce n'est pas l'organisation qui constitue le grand besoin de l'École du sabbat, mais plutôt la connaissance des choses spirituelles. Combien nous avons besoin du baptême du Saint-Esprit, afin de devenir de véritables missionnaires pour Dieu ! -- Témoignages pour l'Église, vol.2, p. 654. CST 86 3 Que les moniteurs apprennent à développer leur esprit au maximum afin d'acquérir une meilleure connaissance de la vérité biblique. Qu'ils prient chaque jour pour recevoir la lumière du ciel, afin d'être en mesure d'ouvrir à l'esprit des jeunes les trésors de la Parole sacrée. Pourquoi ne pas vous humilier devant le Seigneur, et laisser l'action du Saint-Esprit se manifester dans votre caractère et votre travail ? Le désir de se mettre en valeur, de pousser à l'extrême l'organisation ou d'avoir trop de routine est beaucoup trop présent chez ceux qui s'engagent dans le travail de l'École du sabbat, et cela tend à éloigner l'âme de la Fontaine d'eau vive. -- TSS 73,74. Formation au sein de l'École du sabbat CST 86 4 Il y a un manque de formation parmi nous. Nous n'avons pas d'hommes suffisamment préparés pour bien diriger nos écoles du sabbat et nos églises. Beaucoup de ceux qui connaissent la vérité ne la comprennent pas encore suffisamment pour la présenter de telle sorte que son caractère sacré et solennel soit clair aux yeux du monde. Ils ont moins besoin de discipline que de formation. Il nous est impossible de prévoir à quoi nous serons appelés. Nous pouvons être placés dans des situations où il faudra avoir un discernement rapide, des arguments bien équilibrés. C'est pourquoi l'honneur du Christ réclame des ouvriers instruits qui soient capables de présenter la vérité intelligemment, avec clarté et avec le moins de lacunes possible. -- Témoignages pour l'Église, vol.2, p. 660,661. Mettre sa confiance en Dieu CST 86 5 Nos écoles du sabbat ne sont pas ce que le Seigneur voudrait qu'elles soient. On s'appuie beaucoup trop sur la forme et la routine et on néglige la puissance vivifiante de Dieu pour la conversion des âmes en faveur desquelles le Christ est mort. Cet état de choses doit changer si nos écoles du sabbat veulent atteindre le but pour lequel elles ont été suscitées…. Quand directeurs et moniteurs se consacrent à lui sans réserve, ils ne prennent pas seulement des résolutions mais ils les mettent en pratique. À partir du moment où les responsables au sein des écoles du sabbat entreprennent leur travail avec un sentiment bien net de leur dépendance du Maître, la grâce du Christ coopère avec eux. Il importe beaucoup qu'ils comprennent que la conséquence de cette collaboration est la conversion des âmes. Un ministère pour sauver des âmes CST 87 1 Une consécration complète doit être maintenue dans la vie des moniteurs, des directeurs de nos écoles du sabbat aussi bien que dans celle de nos prédicateurs, car tous sont pareillement engagés dans l'oeuvre du salut. Chacun se doit, à la place qu'il occupe, de travailler à la manière du Christ, avec un esprit d'amour envers les égarés et les impénitents. C'est là ce que le Maître désire…. Ainsi donc les anges de Dieu qui contemplent la face du Seigneur portent leurs regards sur les enfants et la jeunesse auxquels, comme représentants de Dieu, vous enseignez le chemin du salut ! Pensez-y, directeurs et moniteurs ! Vous êtes en la présence des anges, accomplissant une tâche dont le caractère témoignera devant le Christ de votre fidélité ou de votre infidélité…. Aidés par le Saint-Esprit CST 87 2 Directeurs et moniteurs doivent être réellement convertis, délivrés de l'insensibilité tout humaine qui rend leurs leçons monotones et sans vie. Une communion constante avec le Seigneur et les rayons lumineux du Soleil de justice communiqueront une puissance vivifiante à leurs efforts en faveur du salut des âmes. Pensées, impulsions et méthodes d'enseignement seront soumises au Christ pour qu'une véritable spiritualité les imprègne. Le Saint-Esprit, dans sa manifestation la plus élevée aux hommes, les rend capables des meilleures énergies à mesure que Dieu produit en eux le vouloir et le faire selon son bon plaisir. CST 87 3 « Sans moi vous ne pouvez rien faire ", déclare le Christ. Au sein de l'École du sabbat, celui qui enseigne ne doit pas se sentir seul. L'Esprit de Dieu lui communique le « vouloir et le faire » selon le bon plaisir du Père, et le met en mesure de résister aux convoitises de la chair. Moniteurs, suivez les directions de l'Esprit ! Tandis qu'il attire les coeurs, agissez de même, avec tendresse, avec amour, invitant chacun des enfants et des jeunes à se donner à Dieu. CST 87 4 Ceux-ci sont les rachetés de Jésus-Christ. Il les a acquis à un prix infini. Il aime les petits et exerce sa miséricorde à l'égard de la jeunesse, sachant que, pour les attirer dans le chemin large et le leur rendre attrayant, Satan exerce toute sa puissance. C'est pourquoi le Maître ordonne aux anges d'entourer de soins particuliers ces petits sans expérience, tant au sein de la famille et de l'École du sabbat que dans leur vie d'écoliers. L'Esprit lutte sans cesse avec eux, cherchant à les attirer à Dieu ; aussi le moniteur conscient de sa responsabilité travaillera-t-il avec ferveur pour leur salut. -- TSS 41-44. Une fidélité constante est nécessaire CST 88 1 Une fidélité patiente, constante et empreinte de prière telle que possédaient ces saints hommes de Dieu [Caleb, Anne et Dorcas] est rare ; mais l'Église ne peut prospérer sans elle. Elle s'avère nécessaire dans l'Église, dans l'École du sabbat et dans la société. -- TSS 109. Une coopération qui porte fruit CST 88 2 Ceux qui exercent une charge à l'École du sabbat ont particulièrement besoin d'être remplis de l'Esprit du Christ. Ils ne peuvent être les collaborateurs du Maître si celui-ci n'habite pas leurs coeurs par la foi… Il est nécessaire de faire des efforts plus sérieux en faveur de l'éducation religieuse des enfants. Dans ce sens, dirigeants et moniteurs doivent s'efforcer de travailler d'un commun accord, et un esprit de coopération entre parents, enfants et membres officiants est hautement souhaitable. Que chacun de ces derniers recherche donc avec ardeur la sagesse et l'habileté nécessaires à la poursuite de l'effort efficace que Dieu réclame de lui. Il nous faut cultiver l'esprit de discernement qui nous permettra de saisir en temps voulu les occasions d'agir utilement et d'en tirer le meilleur parti possible. -- TSS 20. Le Saint-Esprit est essentiel au succès CST 88 3 Les directeurs et les moniteurs de l'École du sabbat ont besoin de l'aide du Saint-Esprit pour être des éducateurs capables d'inspirer de nouvelles idées à leurs élèves tout en leur rappelant les choses déjà apprises. C'est le rôle de l'Esprit de faire comprendre clairement les oeuvres du Christ afin que ceux qui sont chargés de parler du Rédempteur du monde puissent magnifier le Sauveur dans leurs classes. L'aide de l'Esprit est indispensable dans tout ce qui concerne l'École du sabbat, de façon à ce que ceux qui sont choisis pour occuper les postes importants de directeur et de moniteurs soient des hommes et des femmes de Dieu. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 657, 658. CST 88 4 Il n'est pas bon que l'école soit toujours dirigée par un seul homme, car il orientera cette dernière selon la façon de penser et les idées qui lui sont propres ; mais il devrait y avoir dans l'école des hommes qui soient capables d'insuffler des pensées nouvelles afin de la faire progresser dans la vie spirituelle. L'école peut être attachée à quelqu'un ayant servi longtemps et fidèlement, mais il faut prendre en considération le bien de l'école plutôt que les préférences personnelles des moniteurs ou des élèves. Lorsqu'il est évident qu'un changement serait avantageux pour l'école en plaçant des ouvriers qui savent par expérience ce que signifie avoir un fardeau pour les âmes, alors ne laissez rien entraver la voie au changement. Ceux qui n'ont pas l'ambition de se mettre en avant s'empresseront de saisir toute forme d'aide permettant aux élèves de l'École du sabbat d'avancer et de progresser quand bien même ils seraient remplacés au cours de ce remaniement. Les ouvriers plus âgés et plus expérimentés dans l'oeuvre ont compris ce qui va aider la cause de Dieu, et les plus jeunes hommes, qui ne sont pas complètement exercés pour le travail, devraient suivre l'exemple des frères plus âgés qui se sont montrés fidèles envers ce qui leur avait été confié. Ils doivent apprendre par ce moyen la sagesse et la diplomatie qui leur assureront le succès essentiel à un bon travail… Questions importantes CST 89 1 Pour quelle raison trouve-t-on dans nos églises plusieurs membres qui ne sont pas fondés, enracinés et ancrés dans la vérité ? Pourquoi y a-t-il dans nos églises des personnes qui marchent dans les ténèbres sans lumière, et dont les témoignages froids et pleins de récriminations manquent d'enthousiasme ? Pourquoi y a-t-il de ceux dont les pieds semblent prêts à se retrouver dans les sentiers défendus, qui ont toujours un récit pitoyable à raconter sur la tentation et la défaite ? Les membres de l'église ont-ils senti leur responsabilité ? Les anciens et les diacres se sont-ils occupé des faibles et des égarés ? Et ont-ils réalisé que ceux qui sont irrésolus courent le danger de perdre leur âme ? Avez-vous tenté, par le précepte et par l'exemple, de poser fermement les pieds des égarés sur le Rocher éternel ? Les moniteurs et directeurs de l'École du sabbat ont-ils réalisé qu'ils ont un travail à faire pour conduire les pieds des jeunes dans des sentiers sûrs, et qu'ils devraient considérer tout intérêt égoïste comme vain afin de pouvoir être des gagneurs d'âmes pour le Maître ? Il y a un besoin de réforme incontestable dans chaque branche de l'oeuvre. Une puissance qui donne la vie CST 89 2 Nous laissons passer des opportunités extraordinaires de nous améliorer dans notre oeuvre de l'École du sabbat. Laissons les hommes et les femmes possédant des dons variés venir dans l'oeuvre et, dans la crainte de Dieu, faire tout leur possible pour sauver notre jeunesse. Ne laissons pas ceux qui font les choses de façon mécanique assumer complètement la direction de l'école et y instaurer des manières formalistes, et des habitudes rigoureuses qui étouffent encore toute sa vie sous une multitude de règlements. Il nous faut une puissance qui donne la vie, un enthousiasme passionné, une vivacité authentique, afin que nos écoles soient pénétrées d'une atmosphère de piété et de pureté véritables ; qu'il y ait une véritable croissance religieuse ; que la crainte du Seigneur puisse être propagée dans toute l'école ; que le directeur et les leaders ne soient pas satisfaits d'un processus formel et sans vie, mais qu'ils mettent en oeuvre tous les moyens pour que l'école devienne l'école la plus noble, la plus efficace dans le monde. Cela devrait être le but et l'ambition de tout ouvrier dans l'école. Recherchés : de vrais directeurs CST 89 3 Les leaders de nos écoles devraient être des hommes et des femmes possédant une vive intuition, ayant l'Esprit de Dieu pour les aider à comprendre les caractères ; des leaders qui ont des compétences en gestion, qui peuvent comprendre les différentes phases de la formation du caractère, et qui démontrent du tact et de la sagesse dans leurs rapports avec différentes personnalités. Plusieurs peuvent combler le poste de directeur de nom seulement, mais ce qu'il nous faut, ce sont des hommes pouvant combler le poste dans tous les sens du mot. Plusieurs peuvent faire le travail avec beaucoup d'intelligence, mais ils n'arrivent pas à transmettre courage et espoir, à inspirer la réflexion, à raviver l'énergie et à communiquer une vie telle que l'école deviendra une puissance vivifiante et grandissante pour le bien. CST 90 1 Un vaste champ est ouvert aux enseignants également, et ils devraient chercher à comprendre comment travailler de façon à diriger et développer les esprits et les coeurs des enfants. Ils devraient posséder la sagesse qui vient d'en haut afin de bien s'occuper des jeunes et des enfants. Plusieurs enseignants manquent de perspicacité et utilisent avec les jeunes une approche qui ne tend pas vers de bons résultats, et ils régressent au lieu de progresser. Les ouvriers aussi bien que les élèves ont besoin de recevoir le Saint-Esprit afin de ne pas vivre des réformes spasmodiques, mais de croître régulièrement en grâce et de recevoir constamment puissance et vie spirituelle. -- TSS 91-94. Paralysées par manque de véritable leadership CST 90 2 Nos écoles du sabbat, dont le but est d'instruire les enfants et les jeunes, sont trop superficielles. Ceux qui les dirigent doivent aller plus en profondeur et travailler avec plus d'intensité et de réflexion. Ils doivent approfondir la Bible davantage et avoir une expérience religieuse plus profonde afin de savoir comment diriger les écoles du sabbat selon l'ordre du Seigneur et comment conduire les jeunes et les enfants à leur Sauveur. C'est l'une des branches de l'oeuvre qui paralyse peu à peu à cause du manque d'hommes et de femmes capables et perspicaces, se sentant redevables devant Dieu d'utiliser toutes leurs capacités non pour exhiber le moi ni pour une vaine gloire, mais pour faire le bien. -- TSS 111. Mécanique privée de vie CST 90 3 Nous devons atteindre une sphère d'action plus élevée. Puisse l'Esprit du Christ vivifier l'âme de ceux qui acceptent de diriger une classe d'élèves. Leurs plans et leurs méthodes de travail seront un instrument de salut. Dans nos grandes églises où enfants et adolescents sont nombreux, le danger existe, et il est sérieux, de diriger les classes de l'École du sabbat de telle manière qu'on arrive à en faire une chose vaine et formaliste, une sorte de mécanique privée de vie, d'où Jésus est absent. -- TSS 14. Le choix des monitrices CST 90 4 Les femmes chrétiennes peuvent exercer une influence bénie sur les jeunes et les enfants. Leurs capacités sont des talents que Dieu leur a confiés et qui devraient être entièrement consacrés au service du Maître. Nombre d'entre elles ont une intelligence vive et une rapidité à exécuter les choses, mais elles ont besoin d'être en relation étroite avec Dieu. Elles doivent chercher de nouvelles méthodes et manières favorisant le développement du caractère et enseigner aux jeunes à utiliser les talents que Dieu leur a donnés. -- TSS 83, 84. CST 90 5 Dans le choix des membres officiants, efforcez-vous de ne pas vous laisser influencer par des préférences personnelles, mais confiez les responsabilités à ceux que vous savez aimer et craindre Dieu, et qui l'accepteront comme leur Conseiller. Il ira au devant d'un échec, celui qui n'a pas l'amour et la crainte de Dieu, quelque vive que soit son intelligence. Jésus a dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire. » Le choix des moniteurs ne devrait pas être laissé aux élèves de l'École du sabbat. Il y a avantage à les changer fréquemment : car il ne faut pas que l'esprit d'un homme façonne à sa manière l'esprit de tous les autres. Un frère peut posséder d'excellentes qualités, et cependant présenter des lacunes. Son successeur aura peut-être précisément les qualités qui lui ont fait défaut. Des esprits et des qualités différentes introduiront des idées nouvelles, ce qui est justement essentiel. Mais par-dessus tout, choisissez des personnes qui, dans la simplicité de leur âme, marchent dans la vérité, qui ont l'amour et la crainte de Dieu, et qui se placent à son école. De tels moniteurs feront avancer leurs élèves, et les amèneront à monter plus haut. Avec des moniteurs avisés, les élèves acquerront un intérêt croissant pour la Parole de Dieu et en auront une compréhension plus profonde. Que le Christ soit le thème de chaque leçon. Les enseignements du Sauveur à ses disciples revêtent la plus haute importance. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p.658. Conseil aux directeurs CST 91 1 Un travail sérieux doit s'accomplir au sein de nos écoles du sabbat. Aussi ceux qui en ont la direction doivent-ils s'efforcer d'agir avec sagesse et avec tact. En effet, s'adresser à l'esprit et à l'âme, faire impression sur eux et travailler ainsi à la formation des caractères est une oeuvre délicate autant qu'importante. L'éducateur sage est celui qui s'efforce de mettre en évidence les capacités et les talents de ses élèves plutôt que de chercher constamment à leur communiquer des instructions. CST 91 2 J'ai reçu à différentes reprises des lettres me demandant des renseignements au sujet des devoirs des directeurs de l'École du sabbat. L'un d'eux, fort affligé de ne pouvoir éveiller un plus grand intérêt chez les moniteurs et les élèves, me dit qu'il emploie beaucoup de temps à s'entretenir avec eux et à leur expliquer tout ce qu'ils devraient comprendre ; malgré cela, le manque d'intérêt semble persister : les élèves n'ont pas d'inclination pour les choses religieuses. Je voudrais dire à ce frère et à tous ceux qui passent par les mêmes difficultés de voir eux-mêmes si, dans une large mesure, ils ne seraient pas responsables de cette absence d'intérêt spirituel. Remarques ennuyeuses CST 91 3 Trop nombreux sont ceux qui, négligeant d'encourager leurs moniteurs et leurs élèves à faire ce qu'ils peuvent, se chargent de la plus grande partie du travail. Il manque à ces directeurs une grande simplicité et beaucoup de ferveur religieuse. Ils fatiguent l'esprit de chacun par de longs et arides discours tant du haut de l'estrade qu'aux réunions de moniteurs -- ce qui est parfaitement hors de propos. Ces frères n'adaptent pas leurs instructions aux besoins réels de l'école, et ils ne réussissent pas à gagner les coeurs parce que toute sympathie réelle est absente du leur. Ils ne comprennent pas que leurs péroraisons longues et ennuyeuses tuent tout intérêt et tout amour pour l'École du sabbat… CST 91 4 Quand leur coeur aura été touché par la grâce de Dieu, quand le Seigneur habitera en eux par une foi vivante, ils seront loin alors de manifester autant de loquacité et de prétention. Mais ce qu'ils diront enfin avec amour et simplicité trouvera de l'écho. Une vive sympathie s'établira entre eux, leurs collaborateurs et chacun des membres d'église. Puissance dans la simplicité CST 92 1 Un bon éducateur est celui qui sait captiver l'esprit de ses auditeurs. Il parle peu mais avec ferveur. Ces paroles, procédant du coeur, sont empreintes de sympathie et révèlent l'amour des âmes. Son bagage scolaire est peut-être mince et ses dons peu nombreux, mais son attachement à l'oeuvre de Dieu et son désir de travailler en toute humilité le qualifient pour éveiller un intérêt profond chez ceux qui l'écoutent et pour attirer le coeur des jeunes. Exempt de formalisme, il est à même de faire jaillir de l'esprit des moniteurs et des élèves des vérités spirituelles et intellectuelles comparables à des joyaux ; tout en instruisant les autres, il s'instruit lui-même. À ce niveau, les élèves n'ont pas à craindre quelque grand étalage de connaissances et sont à même de traduire en termes simples l'impression que la leçon leur aura laissée. Un intérêt profond et vivant est suscité dont l'école tout entière bénéficie. Grâce à la simplicité de l'Évangile du Christ ainsi manifestée, les coeurs sont touchés, ce qui permet de les façonner à l'image du Maître. CST 92 2 Une vive intelligence peut constituer un certain avantage mais la force morale de l'éducateur réside dans sa communion intime avec celui qui est la Lumière et la Vie. Son amour de l'humanité le pousse à se montrer soucieux de travailler à élever le niveau de celle-ci. Son coeur, rempli de pitié à l'égard de ses semblables, n'est pas toujours prêt à les condamner. Peu soucieux de se mettre en avant, l'opinion qu'il a de lui-même est modeste, car, l'humilité de Jésus caractérisant sa vie, il reconnaît la véracité de ces paroles du Christ : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. » De tels maîtres font grandement défaut. C'est avec ceux-là que Dieu désire travailler. « Recevez mes instructions, dit Jésus, car je suis doux et humble de coeur. » Un grand nombre de ceux qui sont engagés dans l'oeuvre de l'École du sabbat ont besoin de la lumière d'en haut, car ils manquent du discernement spirituel qui leur permettrait de comprendre les besoins de ceux en faveur desquels ils travaillent… Éviter la critique et la rudesse CST 92 3 Directeurs de l'École du sabbat, n'émettez ni plainte ni remontrance devant les moniteurs ou les élèves. Si vous désirez exercer une influence bénie, mettez tout cela de côté. Que l'ambiance heureuse que vous vous efforcez de créer vous suscite la sympathie générale ; que règles et plans que vous établissez reflètent, dans la mesure du possible, l'opinion de chacun. Il existe dans certaines écoles un esprit sévère et critique. On s'attache trop aux formes et aux règlements tandis que les choses les plus importantes, la miséricorde et l'amour de Dieu, sont négligées. Que la joie règne parmi vous. Si l'âme de quelques-uns est momentanément assombrie, qu'ils la libèrent au moment de passer le seuil de la chapelle. Une mère qui parle constamment de ses découragements et se plaint à ses enfants de leur manque d'égard ne peut exercer sur eux l'autorité désirable. Ainsi en est-il de même avec vous. Moniteurs et directeurs, si vous constatez une lacune, vous courez le risque, en en parlant, de voir votre influence diminuer. Cherchez plutôt à réagir avec calme et sérénité. Étudiez la façon de maintenir des classes bien organisées et bien disciplinées. -- TSS 16-19. Observation d'un enfant CST 93 1 À une occasion, un directeur de l'École du sabbat, s'adressant à l'une des classes, présenta un discours ennuyeux, sans intérêt et interminable. Une mère demanda à sa fille de dix ans si elle avait aimé la réunion. « Qu'a dit le pasteur ? » La fillette répondit : « Il a parlé, il a parlé, et il a parlé, et il n'a rien dit. » Ce n'est certainement pas le genre de remarques que nous voulons entendre concernant notre travail. Nous voulons avoir la meilleure formation possible pour cette tâche afin de réussir à enseigner aux autres ce que nous avons appris. -- TSS 111, 112. Ponctualité CST 93 2 C'est un défaut regrettable chez plusieurs d'être toujours en retard le sabbat matin. Ils sont très jaloux de leur temps personnel, et ne veulent pas en perdre une heure ; mais, en faisant la grasse matinée le sabbat, ils gaspillent une grande portion du temps du Seigneur, le seul jour qu'il considère comme lui appartenant sur les sept jours de la semaine et qu'il nous demande de lui consacrer. À cet égard, ils volent Dieu. À cause de cela, ils prennent du retard dans tout et bousculent la famille qui, finalement, arrive en retard à sa classe de l'École du sabbat et parfois même, pour la réunion. Dites-moi, pourquoi ne pouvons-nous pas nous lever au chant des oiseaux et offrir à Dieu nos louanges et nos actions de grâces ? Essayez cela, frères et soeurs. Préparez tout ce dont vous avez besoin la veille, et arrivez tôt pour votre classe de l'École du sabbat et le culte, et vous serez non seulement une bénédiction pour les autres, mais vous recevrez de riches bénédictions pour vous-mêmes. -- Youth's Instructor, 19 mars 1879. CST 93 3 La ponctualité et l'esprit de décision dans l'oeuvre et la cause de Dieu sont des plus essentiels. -- 3T 500. Commencer à l'heure convenue CST 93 4 Les rencontres pour des conférences et la prière ne devraient pas être ennuyeuses. Tous devraient s'efforcer, dans la mesure du possible, d'être présents pour l'heure prévue ; et on ne devrait pas attendre les retardataires, qui arrivent quinze minutes ou une demi-heure plus tard. Même s'il n'y a que deux personnes présentes, on peut toujours réclamer les promesses du Seigneur. La réunion devrait commencer à l'heure convenue, qu'il y en ait peu ou beaucoup qui soient présents. -- Review and Herald, 30 mai 1871. Comment traiter les élèves qui s'égarent CST 93 5 À l'École du sabbat, nous serons appelés à nous occuper de ceux qui commettent des fautes, qui tombent dans le péché et l'erreur. Christ nous a donné des leçons très claires dans sa Parole en ce qui concerne la façon de traiter ceux qui s'égarent ; mais plusieurs ont négligé de mettre en pratique ces leçons. Ils ne les ont pas étudiées et conservées précieusement dans leur coeur de manière à ce que le Saint-Esprit illumine leur compréhension obscurcie et fasse fondre et briser leur coeur de pierre. C'est lui qui rendra le coeur sensible et compatissant et le débarrassera de l'orgueil et l'égoïsme. CST 94 1 Les élèves de l'École du sabbat agiront sans doute de manière à agacer le moniteur par leur mauvaise conduite. Mais ce dernier ne doit pas prononcer de paroles dures ni manifester un esprit irrité, car en agissant de la sorte il n'utilise pas l'épée de l'Esprit, mais les armes de Satan. Bien que la mauvaise conduite de l'élève soit éprouvante, et que le mal doive être corrigé, la justice respectée et les règles observées, que le moniteur reste dans la voie du Seigneur et qu'il mélange la bonté à la justice. Qu'il regarde à la croix du Calvaire, pour y contempler comment la bonté et la vérité se sont rencontrées, comment la justice et la paix se sont embrassées. C'est là que, par le divin sacrifice, l'homme peut être réconcilié avec Dieu. En contemplant l'amour du Christ, votre coeur sera attendri envers les jeunes et les enfants de la famille de Dieu. Vous vous souviendrez qu'ils appartiennent à Christ, et vous aurez le désir de les traiter de la même manière que Christ vous a traité. CST 94 2 Ce n'est pas en traitant les jeunes avec dureté que vous les aiderez à voir leurs erreurs et à changer de conduite. Que les règlements de la classe soient pratiqués dans l'esprit de Jésus, et lorsqu'un reproche doit être fait, que cette tâche désagréable soit accomplie avec une tristesse mêlée d'amour. N'ayez pas le sentiment que votre travail constitue à reprendre ouvertement l'élève et l'humilier devant toute la classe. Ce ne serait pas un bon exemple à donner aux enfants, car cette semence porterait une récolte semblable. Ne dénoncez jamais les erreurs d'un élève en dehors du cadre dans lequel elles doivent être connues, car en agissant ainsi, vous lui attirerez de la sympathie, et laisserez dans les esprits l'impression qu'il a été traité injustement. En dénonçant sa conduite, vous risquez de le jeter sur le terrain de l'ennemi et à partir de ce moment, il faiblira progressivement. C'est avec patience que le Christ nous supporte et nous sommes appelés à lui ressembler. Il ne nous met pas de côté à cause de nos erreurs mais nous réprimande avec tendresse et dans son amour, nous attire près de lui. Sagesse et patience nécessaires CST 94 3 Si les enseignants s'aperçoivent qu'il est impossible d'amener un élève à se soumettre à la discipline de la classe, qu'on le déplace dans une autre classe, car un autre enseignant pourrait être en mesure de suppléer au manque de l'élève. Ce qui manque à un enseignant, un autre peut le posséder ; mais si vous pouvez gagner la confiance du jeune et vous attacher son coeur par les cordes de la compassion et de l'amour, vous pouvez gagner cette âme à Christ. C'est ainsi que peut être transformé le caractère d'un jeune obstiné, têtu et indépendant. CST 94 4 Cependant, tout en manifestant amour et compassion envers vos élèves, manifester de la partialité est une preuve de faiblesse et soulève la suspicion et la jalousie. Les enfants sont prompts à discerner les préférences du moniteur, et l'élève favori mesure souvent sa force, son aptitude et sa capacité avec celles du moniteur dans la direction de la classe. Il peut décider d'être le maître ; et sans la grâce du Christ, l'enseignant manifestera de la faiblesse et deviendra impatient, exigeant et sévère. La tête forte de la classe imposera généralement sa volonté aux autres élèves, et ils conjugueront leurs efforts pour obtenir le contrôle. Si, par la grâce du Christ, le moniteur garde la maîtrise de lui-même et tient les cordeaux d'une main ferme et patiente, il réprimera le facteur de trouble, gardera le respect de lui-même, et gagnera le respect de ses élèves. Une fois l'ordre rétabli, n'hésitez pas à manifester douceur, gentillesse et affection. Il se peut que la rébellion soit à nouveau soulevée, mais ne vous laissez pas emporter. Ne parlez pas de façon brusque à celui qui agit mal de peur de décourager une âme en lutte avec les puissances des ténèbres. Soyez calme, et dans votre coeur faites monter une prière à Dieu pour demander son aide. Les anges se tiendront à vos côtés et vous aideront à élever le modèle chrétien devant l'ennemi ; et au lieu d'exclure celui qui s'égare, vous pourrez gagner une âme pour Christ. -- TSS 77-80. Comment gagner le respect CST 95 1 Quelle que soit la nature de la difficulté, les enseignants doivent avoir l'assurance de pouvoir y faire face dans l'esprit de Jésus. Ne combattez pas l'agressivité par l'agressivité. Vous aurez à faire face à l'obstination, l'entêtement, l'indolence et la frivolité, mais en toutes situations conflictuelles, faites preuve de gentillesse et d'amour, et par la patience et la maîtrise de vous-même, gardez votre influence sur l'affection de vos élèves, et donnez-leur une raison de savoir que votre seul désir est de leur faire du bien. Montrez-leur que vous avez confiance en eux. Rendez-leur visite à la maison et invitez-les chez vous. Qu'ils voient que vous ne les aimez pas en paroles seulement, mais en action et en vérité. CST 95 2 Le moniteur n'a nul besoin d'exiger le respect, car il n'existe aucune autre façon de gagner le respect de ses élèves qu'en adoptant un comportement chrétien, en manifestant de la gentillesse et de la courtoisie chrétienne. L'enseignant doit enseigner ses élèves comme Christ a enseigné ses disciples. Il doit produire des impressions que le temps ne peut effacer. Son influence devrait façonner ses élèves selon le modèle divin ; et s'il agit ainsi, l'éternité seule révélera la valeur de son travail. Il doit éveiller leur nature morale et leur inspirer un désir de répondre aux appels divins. Briser la volonté CST 95 3 Ceux qui sont égoïstes, irritables, autoritaires, rudes et grossiers, qui ne prennent pas en considération les sentiments des autres, ne devraient jamais être employés comme enseignants. Ils auront une influence désastreuse sur leurs élèves, et en les façonnant selon leur propre caractère, ceux-ci reproduiront le mal. Des personnes de cette nature s'efforceront de briser la volonté d'un jeune, s'il n'observe pas les règles ; mais Christ n'a jamais autorisé une telle façon d'agir avec les égarés. Par la sagesse qui vient d'en haut, par la douceur et l'humilité de coeur, les enseignants peuvent arriver à diriger la volonté et la conduire sur le chemin de l'obéissance ; mais que personne ne s'imagine que l'affection de l'élève peut être gagnée par la menace. Nous devons travailler comme Christ a travaillé. CST 96 1 Plusieurs sous-estiment le mal d'une erreur qu'ils ont commise alors qu'ils reconnaissent pleinement son impact lorsqu'il s'agit de quelqu'un d'autre. Nous rencontrons partout des personnes ignorant complètement qu'elles possèdent des dispositions particulières qui ont besoin d'être changées. Les autres peuvent voir leurs traits de caractère répréhensibles ; mais lorsqu'on les reprend, ils s'imaginent qu'on les a mal jugés. L'enseignant devrait examiner minutieusement son propre coeur, à la lumière de l'éternité, afin de pouvoir modeler devant ses élèves ce qu'il souhaite les voir devenir. Il devrait apprendre chaque jour à l'école du Christ, et demeurer en Christ comme le sarment est attaché au cep pour être en mesure de transmettre aux autres ce qu'il a lui-même reçu du Christ. La maîtrise de soi CST 96 2 L'enseignant qui veut soumettre ses élèves à une discipline doit lui-même se soumettre à l'autorité du Christ. Jésus a dit : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » En recevant l'instruction divine, vous pouvez travailler comme Christ a travaillé ; car sa lumière peut briller à travers vous sur le sentier de tout pécheur impénitent avec lequel vous entrez en contact. Enseignez-vous vraiment les voies de Dieu ? Si vous êtes converti, vous serez capable de gagner et non de forcer, d'attirer au lieu de repousser les âmes pour lesquelles le Christ est mort. Vous aimerez et veillerez sur les brebis et les agneaux du troupeau de Christ. S'ils s'égarent, vous ne les laisserez pas périr, mais vous irez à leur recherche et sauverez ceux qui sont perdus. Les anges vous aideront dans vos efforts pour trouver la clé donnant accès au coeur des plus incorrigibles et des plus turbulents. Christ, dans sa plénitude incommensurable, pourvoira à vos besoins et vous accordera une grâce et une force particulières. Vous serez alors qualifié pour être ouvrier avec Dieu, uni à Christ dans votre effort pour sauver les perdus, et le résultat de votre oeuvre d'amour sera visible non seulement dans cette vie, mais pendant toute l'éternité. -- TSS 80-82. Se rappeler que nous aussi avons été des enfants CST 96 3 Quelques parents -- aussi bien que des enseignants -- semblent oublier qu'ils ont déjà été eux-mêmes des enfants. Ils sont austères, froids et insensibles. Chaque fois qu'ils sont en contact avec les jeunes -- à la maison, à l'école, à l'École du sabbat, ou à l'église -- ils gardent le même air autoritaire et leurs visages affichent généralement une expression solennelle et réprobatrice. L'hilarité ou l'entêtement infantile, l'agitation fébrile qui caractérise la vie d'un jeune, ne trouvent aucune excuse à leurs yeux. Les écarts de conduite insignifiants sont traités comme de graves péchés. Une telle discipline ne vient pas de Christ. Les enfants ainsi éduqués éprouvent de la crainte pour leurs parents ou leurs maîtres, mais ne les aiment pas ; ils ne s'ouvriront pas à eux pour leur confier les expériences qu'ils vivent. La froideur fait mourir certaines des qualités du coeur et de l'esprit les plus précieuses, tout comme une faible plante devant les rafales hivernales. CST 96 4 Parents et maîtres, soyez souriants. Si votre coeur est triste, évitez que cela ne se voie sur votre visage. Que votre attitude reflète l'éclat d'un coeur aimant et reconnaissant. Ne restez pas drapés dans votre dignité pleine de raideur; adaptez-vous aux besoins des enfants et faites-vous aimer d'eux. Si vous souhaitez que la vérité pénètre dans leur coeur, il vous faut tout d'abord gagner leur affection. -- Le foyer chrétien, p. 417, 418. La puissance du silence CST 97 1 Ceux qui veulent diriger les autres doivent d'abord se diriger eux-mêmes. Si l'on s'emporte face à un enfant ou un jeune, on ne fera qu'éveiller son ressentiment. Quand des parents ou un maître s'irritent et s'exposent à parler inconsidérément, qu'ils se taisent. Il y a dans le silence une vertu extraordinaire. CST 97 2 Le maître doit savoir qu'il rencontrera des tempéraments obstinés, des coeurs endurcis. En face d'eux, il ne doit jamais oublier qu'il a été enfant lui aussi, qu'il a eu lui aussi à apprendre la discipline. Maintenant encore, malgré son âge, sa formation, son expérience, il commet souvent des fautes et doit faire appel à l'indulgence, à la patience. Il lui faut considérer qu'il a affaire à des êtres affligés des mêmes tendances au mal que lui. Ils ont presque tout à apprendre, et pour certains d'entre eux c'est beaucoup plus difficile que pour d'autres. Le maître doit agir patiemment avec les élèves obtus, sans blâmer leur ignorance, mais en saisissant chaque occasion de les encourager. Avec les élèves sensibles, fragiles, il doit se montrer plein de délicatesse. La conscience de ses propres faiblesses l'amènera à traiter sans cesse avec sympathie et patience ceux qui sont aux prises avec des difficultés. CST 97 3 La règle de vie donnée par le Seigneur : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux » (Luc 6. 31), devrait être adoptée par tous ceux qui assurent l'éducation des enfants et des jeunes qui sont eux aussi membres de la famille divine, héritiers de la vie. La règle du Christ doit être fidèlement respectée à l'égard des plus jeunes, des moins doués, des plus maladroits, de tous ceux aussi qui s'égarent et se rebellent… Les bras accueillants du Christ CST 97 4 Le divin Maître supporte patiemment les hommes, avec leurs erreurs et leurs méchancetés. Son amour ne faiblit jamais ; ses efforts pour gagner le coeur de ses enfants sont sans relâche. Les bras ouverts, il attend, prêt à accueillir ceux qui s'égarent, se rebellent, apostasient même. Son coeur est sensible à la faiblesse de l'enfant maltraité, aux cris de souffrance qui montent vers lui. Tous les hommes sont précieux à ses yeux, mais les caractères durs, renfermés, obstinés sont particulièrement l'objet de sa compassion, de son amour ; c'est qu'il voit les causes et les effets. Il veille avec une sollicitude toute spéciale sur celui qui est facilement sujet à la tentation, porté au péché. CST 97 5 Les parents, les maîtres devraient cultiver les qualités de celui qui prend la défense des affligés, de ceux qui souffrent, qui sont tentés. Ils doivent « avoir de la compréhension pour les ignorants et les égarés » puisque eux-mêmes sont « sujets à la faiblesse ». (Hébreux 5. 2) Jésus nous traite bien mieux que nous ne le méritons ; ce qu'il fait pour nous, nous devons le faire pour les autres. Le comportement des parents, des maîtres est injustifiable s'il n'est semblable à celui qu'adopterait le Sauveur dans les mêmes circonstances. -- Éducation, p. 324-326. Discipline et ordre nécessaires CST 98 1 L'ordre et la discipline sont nécessaires à la bonne marche de nos écoles du sabbat. Les enfants qui les fréquentent devraient être amenés à apprécier les avantages dont ils jouissent et à se montrer soumis et obéissants. -- TSS 7,8. CST 98 2 Si le Sauveur habite dans son coeur (celui du moniteur) par la foi, toute forme de péché lui sera sensible. C'est ainsi que, tout en manifestant envers ses élèves les sentiments affectifs les mieux intentionnés, le moniteur comprendra aussi, en tant que serviteur fidèle, la nécessité de faire régner dans sa classe l'ordre et la discipline. Quand la vérité est reçue dans un coeur, l'amour du Sauveur se révèle dans le langage et la conduite toute entière. La Parole de Dieu devient vraiment vivante pour le moniteur ; son enseignement ne se borne pas à des paroles, mais procède des sources de la vie. -- TSS 25,26. Garder la maîtrise de soi CST 98 3 Les élèves de votre classe peuvent se montrer mauvais, obstinés, enclins au mal, mettre peut-être votre patience sévèrement à l'épreuve, cependant leurs coeurs constituent le terrain dans lequel vous pouvez jeter la semence divine qui portera de bons fruits. Si le moniteur n'est pas rempli de l'Esprit de Dieu, il se découragera et en arrivera à perdre la maîtrise de lui-même ; une parole impatiente, une réprimande sévère lui échapperont alors, pouvant faire échouer ses efforts et détruire toute son influence. -- TSS 44. Réprimande, accusation et irritation sont inutiles CST 98 4 Réprimander, accuser et s'irriter contre vos élèves lorsqu'ils font preuve de distraction ou d'espièglerie ne leur fait aucun bien. Souvenez-vous que vous devez être un ouvrier patient, que le Ciel tout entier s'intéresse au travail que vous faites et que l'oeuvre de Dieu, où qu'elle s'accomplisse, signifie peine et souci au sujet des âmes. « Soyez des hommes, fortifiez-vous. » Demandez au Maître, qui passa volontairement par l'humiliation et la mort, ce qu'il désire que vous fassiez. À l'instar des ouvriers de la parabole, portez chez les banquiers -- l'oeuvre de Dieu -- les talents qui vous ont été confiés afin que leur valeur double, triple ou décuple et, par la grâce du Christ, vous serez ainsi à même de faire une oeuvre précieuse pour le Maître. Le trésor des ressources divines est à votre disposition. Par la prière et par la foi, saisissez-vous des promesses de Dieu et appliquez-les à vos besoins. CST 99 1 L'amour une puissance qui subjugue CST 99 2 Consacrez-vous, avec tout ce que vous possédez, au service de celui qui vous a aimés et s'est donné lui-même pour vous. Jésus dit : « Si vous portez beaucoup de fruits, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » Ces paroles sont d'une importance aussi grande pour l'École du sabbat que pour le ministère. Plus que jamais, le moment est venu de répandre de précieuses semences qui lèveront et porteront du fruit jusque dans la vie éternelle. C'est maintenant que vous pouvez être une odeur de vie qui donne la vie, car, en communiquant à d'autres la vérité que vous avez acquise au prix d'une expérience profonde, une puissance vivifiante se fait sentir qui touche les âmes et les dirige vers Dieu. Et lorsque c'est Jésus lui-même qui exerce cette attirance, et que ses collaborateurs travaillent en harmonie avec lui, il faudrait qu'un coeur humain soit bien endurci pour ne pas être touché et subjugué par la puissance de l'amour divin ! -- TSS 69,70. Compétitions et prix CST 99 3 Le sabbat matin (camp de Marshalltown en Iowa, le 16 août 1884), un grand groupe s'est rencontré pour l'École du sabbat. Les classes furent rapidement organisées et tous les participants avaient un siège à l'exception de quelques-uns qui choisirent de s'asseoir à l'extérieur de la tente. Mais ces derniers ne furent pas laissés seuls ; on a assigné des moniteurs et formé deux ou trois classes captivantes. Chaque classe ressemblait à une ruche d'abeilles, et partout, dans la tente et à l'extérieur, on entendait le bourdonnement des voix. L'école était bien dirigée, avec ordre, et les activités m'ont semblé très intéressantes. -- Review and Herald, 21 octobre 1884. CST 99 4 On m'avait demandé de parler pendant trente minutes, et je les mis en garde contre le fait de laisser leur école du sabbat devenir une simple routine mécanique. Nous ne devrions pas chercher à imiter les écoles du dimanche ni à stimuler l'intérêt en offrant des prix. L'offre de récompenses créera la rivalité, l'envie et la jalousie ; et certains parmi les plus diligents et les plus méritants ne seront pas reconnus. Les élèves ne devraient pas mettre l'accent sur la quantité de versets qu'ils peuvent apprendre ou répéter, car cela crée une trop grande tension chez l'enfant ambitieux et décourage le reste de la classe. CST 99 5 Ne tentez pas d'appliquer ces méthodes dans vos écoles du sabbat ; par contre, que les directeurs et les moniteurs fassent tout leur possible pour avoir des classes vivantes et captivantes. Quelle bénédiction ce serait si les moniteurs suivaient tous la méthode d'enseignement de Jésus ! Il ne visait pas à attirer l'attention par l'éloquence ou par une noblesse de sentiment excessive. Au contraire, son langage était clair et ses pensées exprimées avec la plus grande simplicité ; mais ses paroles étaient empreintes d'un amour sincère. Que votre manière d'enseigner se rapproche le plus possible de celle de Jésus. Rendez vos exercices intéressants et montrez que vous avez bien appris la leçon et que vous y attachez le plus grand intérêt. Ne donnez pas d'interprétations futiles ou superficielles des Écritures, mais que chacun se prépare à approfondir sérieusement le sujet présenté. -- TSS 110,111. L'École du sabbat et le culte CST 100 1 Sous la direction de frère E., l'école du sabbat de ----- était devenue le centre d'intérêt de l'église. Elle accaparait l'esprit de la jeunesse, tandis que d'autres activités religieuses étaient négligées. Souvent, l'étude terminée, le directeur, plusieurs moniteurs et même de nombreux élèves rentraient chez eux pour se reposer, convaincus que leurs obligations de membres d'église s'arrêtaient là. Et lorsque la cloche annonçait l'heure du culte, les fidèles se rendant à la maison de Dieu croisaient bon nombre de membres de l'École du sabbat qui en sortaient. En ne prenant pas part à la réunion suivante, quelque importante et intéressante qu'elle fût, ces derniers se privaient volontairement d'un précieux enrichissement spirituel apporté par la prédication. Celle-ci n'atteignait que ceux qui voulaient bien y assister et, comme beaucoup d'enfants en étaient absents, les quelques auditeurs présents ne profitaient pas de la prédication et avaient l'impression plutôt pénible de remplir une tâche ennuyeuse. -- TSS 7. Écoles du sabbat dans les petits groupes CST 100 2 Des groupes d'observateurs du sabbat, qui souvent ne sont qu'en petit nombre, peuvent se former dans plusieurs endroits. Ils ne doivent pas être négligés et s'éteindre par manque de formation et d'effort personnel. Le travail commencé ne devrait pas être laissé prématurément. Il faut voir à ce que tous comprennent bien la vérité, qu'ils soient fondés dans la foi et qu'ils aient un intérêt pour chaque branche de l'oeuvre avant de les laisser pour travailler dans un autre champ… CST 100 3 Il a été prouvé dans le champ missionnaire que, quel que soit le talent du prédicateur, si le travail de défrichage est négligé, si on n'enseigne pas aux ouvriers comment travailler, comment donner des conférences, quel est leur rôle dans le travail missionnaire, comment atteindre les gens avec succès, le travail est pratiquement voué à l'échec. Une grande responsabilité repose également sur l'oeuvre de l'École du sabbat, celle d'amener les membres à réaliser leur obligation et faire leur part. Dieu les appelle à travailler pour lui, et les pasteurs devraient diriger leurs efforts. -- TSS 109. L'École du sabbat au camp meeting CST 100 4 Chers frères et soeurs qui fréquentez assemblées et congrès, nous désirons vous adresser quelques mots dans l'intérêt même de nos écoles du sabbat, branche importante de notre oeuvre. Leur direction ne devrait pas être abandonnée au hasard. En effet, si elles sont dirigées avec compétence, les efforts faits du haut de la chaire pour présenter la vérité auront plus d'efficacité et ce travail, poursuivi dans les classes, peut grandement contribuer au salut des âmes. Cependant, il ne suffit pas que l'École du sabbat fonctionne comme une machine bien réglée. Les moniteurs devraient être des personnes qui ont une communion vivante avec Dieu et un goût très vif pour l'étude, et qui consacrent à leur travail de pédagogues le temps et le sérieux nécessaires sans se déclarer satisfaits avant de constater chez leurs élèves des résultats positifs… CST 100 5 Il est important qu'à nos assemblées et congrès les différents exercices de l'École du sabbat soient dirigés avec ordre, sans lenteur et de manière efficace, offrant ainsi un modèle à imiter ultérieurement dans les églises. Il ne faut pas ramener cette institution divine au rang des choses sans grande importance en permettant aux questions d'affaires et aux préoccupations d'ordre matériel de prendre le pas sur elle. -- TSS 12-14. Formation dans les églises locales privilégiée CST 101 1 La formation sur la façon de diriger l'École du sabbat devrait être donnée, dans une large mesure, dans les églises locales ; car de cette façon, on peut faire un travail correspondant davantage aux besoins locaux, et dont les résultats seront plus durables. Il n'est pas nécessaire que cette formation soit donnée par les pasteurs, ce qui leur permet de veiller plutôt aux intérêts spirituels des membres. Ils doivent enseigner aux autres ce qu'ils doivent faire. Leur devoir consiste à enseigner aux membres comment venir à Jésus et comment conduire d'autres âmes à lui. -- TSS 113,114. Conventions de l'École du sabbat CST 101 2 Question *: Soeur White, pensez-vous qu'il relève du même responsable d'entreprendre la formation méthodique des officiers de l'École du sabbat ? (C'est-à-dire, former ceux qui font du travail de porte à porte et les ouvriers missionnaires, et donner des cours de cuisine lors de nos camp meetings.) CST 101 3 Réponse : Exactement ; et ce n'est pas l'endroit approprié pour cela. Ce travail doit être fait, mais il faut choisir le bon moment et le bon endroit. CST 101 4 Question : Et si on organisait une convention de l'École du sabbat spécialement dans ce but ? CST 101 5 Réponse : Ce serait très bien ; on pourrait ainsi réunir ceux qui ont vraiment cette oeuvre à coeur plutôt que de retenir les gens là (au camp meeting) et les entretenir de ces choses en particulier, car ils ne sont pas vraiment impliqués dans cette branche. Le temps est trop précieux pour le passer de cette façon. -- TSS 114.