------------------------Manuscrits Inédits (19-96) Tome 1 MI1 9 1 Présentation de cette édition en français MI1 13 1 Prologue MI1 17 1 Manuscrit 19--Le travail missionnaire personnel MI1 27 1 Manuscrit 20--La révélation divine MI1 33 1 Manuscrit 22--Déclarations utilisées dans le livre de Francis David Nichol MI1 39 1 Manuscrit 23--Concernant l'étude des prophéties MI1 51 1 Manuscrit 24--Commentaires sur Daniel 2 MI1 55 1 Manuscrit 25--Les piliers et les chevilles du message MI1 63 1 Manuscrit 26--Déclarations sur le livre Thoughts on Daniel and the Revelation MI1 69 1 Manuscrit 27--Conseils sur certains aspects de notre oeuvre médicale MI1 97 1 Manuscrit 28--Daniel et l'Apocalypse MI1 99 1 Manuscrit 29--L'apostasie MI1 103 1 Manuscrit 31--Les alliances MI1 119 1 Manuscrit 32--Coopération avec la W.C.T.U. et autres organisations de tempérance MI1 125 1 Manuscrit 33--Les alliances MI1 129 1 Manuscrit 34--Déclarations sur l'oeuvre à effectuer à Boston MI1 133 1 Manuscrit 35--Comment atteindre les Juifs avec nos publications MI1 135 1 Manuscrit 37--Déclarations sur The Fruitoge of Spiritual Gift MI1 147 1 Manuscrit 38--Déclarations pour l'extension de la brochure The Remnant Church not Babylon MI1 151 1 Manuscrit 39--L'organisation renforcée, établie et consolidée MI1 153 1 Manuscrit 40--Motifs de divorce, remariage après un divorce et séparation de ceux qui sont mariés, après le divorce non biblique MI1 161 1 Manuscrit 41--Matériel supplémentaire aux livres contenant le message MI1 169 1 Manuscrit 45--La pluie de l'arrière-saison MI1 175 1 Manuscrit 48--L'emploi de la dîme MI1 181 1 Manuscrit 48a--L'emploi de la dîme MI1 187 1 Manuscrit 54--La vérité, la rédemption, la dîme MI1 189 1 Manuscrit 55--L'esprit qui doit caractériser le travail des médecins adventistes MI1 209 1 Manuscrit 55a--L'alliance et le baptême MI1 211 1 Manuscrit 56--Les objectifs de notre oeuvre médicale MI1 239 1 Manuscrit 59--Déclarations sur l'église d'Oakland MI1 243 1 Manuscrit 62--Les principes de la rémunération des ouvriers adventistes MI1 257 1 Manuscrit 64--Le régime alimentaire dans les institutions adventistes et la consommation de viande, de thé et de café MI1 271 1 Manuscrit 65--Matériel pour un usage général MI1 279 1 Manuscrit 67--Matériel pour le programme de l'École du sabbat préparé par le Département de la Santé MI1 281 1 Manuscrit 69--Matériel pour le manuel de T. Housel Jemison, A Prophet Among You (Un prophète parmi vous) MI1 285 1 Manuscrit 70--Matériel pour prêcher lors de séminaires MI1 289 1 Manuscrit 73--Compilation pour notre travail auprès des Juifs MI1 291 1 Manuscrit 76--Emplacement et mission de la faculté de la Pacific Union MI1 313 1 Manuscrit 79--Extraits d'une lettre d'EIlen White pour un article de Junior Guide MI1 317 1 Manuscrit 81--Le reproche de Dieu à Laodicée MI1 337 1 Manuscrit 81a--Les églises de l'Apocalypse MI1 339 1 Manuscrit 88--Matériel pour un article du Youth's Instructor MI1 347 1 Manuscrit 89--L'évangélisation Le travail de la mère Les aveugles La pluie de l'arrière-saison MI1 351 1 Manuscrit 90--La chirurgie et les médicaments Ouvrir les fenêtres de l'âme MI1 355 1 Manuscrit 94--Matériel pour affronter la vie MI1 361 2 Manuscrit 96--L'esclavage ------------------------Présentation de cette édition en français MI1 9 1 La collection Manuscript Releases, dont le titre en français est MANUSCRITS INÉDITS, se divise en 21 tomes qui, ensemble, englobent plus de huit mille pages et approximativement mille cinq cent manuscrits. Cette série volumineuse met à notre disposition des lettres, des visions, des instructions, des conseils, des avertissements, des commentaires et des écrits d'Ellen White encore jamais publiés auparavant. MI1 9 2 Après la mort de Madame White, en 1915, les dépositaires du Patrimoine White, tout spécialement William Clarence White, furent réticents de diffuser des manuscrits qui n'avaient pas été publiés de son vivant. Ce fut en 1930, avec la mise en circulation de Médical Ministry [Ministère médical], que pour la première fois, du matériel inédit de la plume inspirée fut publié dans un livre. Depuis, le Patrimoine White s'est résolu à faire tout son possible pour que tous les manuscrits d'Ellen White soient disponibles pour toute l'Eglise. MI1 9 3 Dans MANUSCRITS INEDITS, le lecteur trouvera une quantité impres-sionnante de matériels qui, pour la première fois, voient le jour en français. La singularité de son contenu fait de cette collection un trésor d'une valeur inestimable, rempli d'instructions et de conseils pertinents pour l'Église d'aujourd'hui. La collection en anglais débuta en 1981, avec la publication du tome 1 et, en 1993, douze ans après le premier volume, le tome 21 a vu le jour, le dernier de la série. Avec ce premier tome que vous tenez entre vos mains, nous entamons la tâche qui consiste à traduire en notre langue les 21 tomes d'une collection que nous considérons comme du plus grand intérêt pour tous les frères et soeurs. Nous savons quand nous avons démarré ce travail significatif, mais ignorons quand nous le terminerons. Les douze années nécessaires aux dépositaires du Patrimoine White pour publier l'édition en anglais met en évidence comme il est délicat de travailler sur les livres de Madame White. MI1 10 1 Pour vous permettre une meilleure compréhension de l'organisation de cet ouvrage, il faut savoir que le premier tome de MANUSCRITS INÉDITS ne suit pas un ordre chronologique, comme on pourrait le croire. Cela est dû au fait qu'à l'origine, chaque manuscrit était « libéré ", c'est à dire, extrait des archives du Patrimoine White, à mesure de requêtes. Le Manuscrit 19, par exemple, est le premier manuscrit du livre que vous avez entre les mains parce qu'il fut sollicité, à la demande du pasteur évangéliste J.L. Shuler. Il fut mis à la disposition du public le 5 octobre 1945, mais son contenu inclut des informations rédigées entre 1886 et 1905. MI1 10 2 Ce premier volume de la série contient les manuscrits 19 à 96. Cependant, vous remarquerez que quelques-uns des manuscrits compris entre le 19 et le 96 ne sont pas publiés dans ce tome. Et cela pour trois raisons : la lère est que le matériel a déjà été employé précédemment dans d'autres livres. Le manuscrit 95, par exemple, n'apparaîtra pas ici parce qu'il a été publié dans Messages choisis ; la 2e raison est que le manuscrit a été inclus dans un autre manuscrit ; la 3e est que le manuscrit n'a pas encore été « libéré », c'est à dire qu'il n'a pas encore été publié, comme c'est le cas du manuscrit 50. Histoire de la traduction en français MI1 10 3 Dans son dernier testament, Madame White exprima le désir que ses oeuvres soient traduites en de nouvelles langues. Mais l'intérêt de l'Eglise pour traduire des ouvrages d'Ellen White remonte à bien plus d'années en arrière. A la Session de la Conférence générale de 1883, un accord fut établi pour « traduire en danois et en norvégiens des ouvrages qui contiennent la vérité présente ». Pour donner suite à ce qui avait été décidé, la traduction des livres d'Ellen White débuta en 1884, quand fut traduit Christian Experience [Expérience chrétienne], le premier livre qu'elle eût écrit, en 1851, et qui aujourd'hui fait partie de Premiers écrits, traduit en danois. Le premier ouvrage traduit en français est Les souffrances, la mort et le glorieux retour de Jésus-Christ, en 1890. MI1 10 4 Ces dix dernières années, les éditions LADPA ont occupé le premier rang dans la traduction en espagnol des livres de l'Esprit de prophétie. Il y a quelques années, en 2007, nous avons achevé la traduction en espagnol des neuf tomes des Testimonies for the Church (Témoignages pour l'Eglise), regroupés en trois tomes en français, mais qui condensent les neuf tomes originaux. En 2013, nous avons traduit Évangéliser les villes. Entre 2011 et 2013, nous avons publié en espagnol les deux tomes de Sermons and Talks [Sermons et discussions], ouvrage rassemblant les principaux sermons qui furent prêchés durant la vie d'Ellen White. En collaboration avec nos maison d'édition soeurs, ACES, en Argentine, et GEMA, au Mexique, nous travaillons ensemble à la publication du premier volume de Letters and Manuscripts [Lettres et manuscrits] de Ellen White. MI1 11 1 Aux éditions IADPA, nous projetions à l'origine de traduire les quatre tomes de The Ellen G. White 1888 Materials [Le matériel de Ellen G. White de 1888], une collection qui rassemble des commentaires, des sermons et des articles en lien avec le thème de la justification par la foi et la Session de 1888. Puisque je travaillais alors à la rédaction des notes du livre Christ Our Righteousness [Le Christ notre justice], de Arthur Grosvenor Daniells, je savais que 1888 Materials était une oeuvre fondamentale pour l'Eglise de notre temps. Pourtant, alors que nous étions déjà sur le point de commencer le projet, le Dr Pablo Perla, président des éditions IADPA, m'a demandé : « Quelle collection est plus avantageuse pour l'Eglise, 1888 Materials ou Manuscript Releases ? » Après avoir réfléchi à la question pendant plusieurs jours, j'ai répondu : « Je crois qu'aujourd'hui, Manuscript Releases serait un meilleur apport pour l'Eglise. C'est une collection bien plus ample et qui traite une plus grande variété de thèmes ». C'est ainsi qu'a pris forme notre nouvelle traversée éditoriale. MI1 11 2 Un pas significatif dans le processus de publication de ce livre a été fait en mai 2015. Alors que se déroulait le Comité exécutif de notre maison d'édition, le pasteur Israël Leito, président de la Division interaméricaine, a proposé que le premier tome MANUSCRITS INÉDITS soit déclaré Livre de l'année 2016 de l'Esprit de prophétie. Avec beaucoup d'enthousiasme, tous les membres présents ont approuvé le projet. Aux éditions LADPA, nous avons décidé de produire annuellement au moins un volume de cette collection. MI1 11 3 Nous avons commencé la publication de MANUSCRITS INÉDITS, conscients de la complexité de la traduction et de l'édition d'Ellen White. Outre le grand investissement financier que requière un travail de cette envergure, sont requises des personnes qui ont de bonnes connaissances linguistiques, tant en anglais qu'en français, ainsi que suffisamment de culture générale et théologique pour pouvoir saisir le sens de l'anglais du XIXe siècle d'Ellen White. Grâce à Dieu, aux éditions LADPA, nous tra-vaillons avec des personnes qualifiées pour ce type de travail. Toute oeuvre littéraire demande le travail et le sacrifice de personnes anonymes qui, en réalité, sont de vrais héros du processus éditorial. Après une traduction minutieuse par Suzanne Billiet-Babshaw, Francesc X. Gelabert, vice-président Éditorial des éditions IADPA, a réalisé une révision consciencieuse du manuscrit et l'a enrichi d'excellentes notes explicatives, en pied de page. La révision finale a été effectuée par Dina Ranivoarizaka, une des rédactrices responsables de l'actualisation des livres d'Ellen White. Enfin, en tant que directeur des livres de théologie et de l'Eglise des éditions IADPA, j'ai moi-même à ma charge toutes les étapes du projet. MI1 12 1 Nous publions MANUSCRITS INÉDITS, tome 1, avec l'assurance de mettre à la portée de nos frères et soeurs un ouvrage qui aidera nos lecteurs à mieux connaître la manière dont le don de prophétie a guidé notre Eglise. L'investissement de ressources humaines et financières est justifié puisque nous savons que la lecture des manuscrits qui intègrent ce premier volume sera une bénédiction pour l'Eglise du XXIe siècle, comme ce fut le cas pour ses premiers lecteurs. J. VLADIMIR POLANCO, RÉDACTEUR AUX ÉDITIONS IADPA. ------------------------Prologue MI1 13 1 CE PREMIER TOME [et toute la série qui comporte jusqu'à présent 21 tomes en anglais, en édition simple et limitée] présente un matériel auparavant inédit provenant des archives des manuscrits et lettres d'Ellen White. Ce matériel a été publié et employé de différentes manières comme, par exemple, dans des sermons, des travaux de recherche d'étudiants en Théologie, des thèses de doctorat et dans la publication d'éditoriaux de revues. Etant donné la diffusion maintenant plus large de cet ouvrage, le lecteur pourra connaître les antécédents historiques concernant les ressources du White Estate (Patrimoine White) et les normes régissant leur accès. MI1 13 2 Au décès d'Ellen White, en 1915, les archives des manuscrits et des lettres du coffre-fort d'Elmshaven contenaient quarante mille pages de documents qu'elle avait dactylographiés. Ellen White et ses employés utilisaient ces archives, avec leurs fiches de 10 x 15 cm, pour le travail de routine, ainsi que pour la préparation d'articles et de livres. Selon ses propres déclarations à la fin de sa vie et selon ses dernières volontés pour établir le Ellen G. White Estate (Patrimoine d'Ellen G. White) - plus connu comme le White Estate (Patrimoine White) - on comprit que ces archives resteraient utiles avec le temps, en particulier afin que le White Estate puisse continuer à accomplir sa mission. MI1 13 3 Comme dans les premiers tomes, le matériel actuellement disponible dans les autres publications n'a pas été inclus dans celui-ci. Dans quelques cas, aucun numéro de parution n'a été attribué à certains matériels pris en considération et assignés. Et ces derniers n'ont pas non plus été réaffectés. Jusqu'en 1938, seuls les extraits destinés à un usage public sont « parus ». A commencer par le manuscrit inédit n° 927 dans lequel le Patrimoine White a « fait paraître » le plus de lettres et de manuscrits entiers possible, même si seuls quelques paragraphes particuliers avaient été demandés. MI1 13 4 Après que les archives du Patrimoine White furent emmenées à Washington, en 1938, on les ajouta aux documents supplémentaires de la plume d'Ellen White qui étaient jusqu'alors restés manuscrits et qui n'avaient pas été dactylographiés. Il s'agissait surtout d'un matériel à ca-ractère biographique, sous forme de notes dans des agendas, des journaux et des lettres aux membres de sa famille. MI1 14 1 Bien qu'on appelle souvent la collection complète de manuscrits et de lettres « le dossier des manuscrits », le matériel se divise en deux sections: MI1 14 2 - Les Manuscrits d'Ellen White MI1 14 3 - Les Lettres d'Ellen White. MI1 14 4 La section « Lettres » contient des missives d'Ellen White adressées soit aux présidents de la Conférence générale, soit aux membres d'église ou à ses enfants. Ces courriers sont remplies d'instructions et de conseils concernant la direction de l'oeuvre de l'Eglise, de normes à appliquer, d'expériences de personnes impliquées dans le travail de l'Eglise (avec parfois des mots de correction et de réprimande), d'instructions aux responsables d'institutions et de l'évangélisation, de témoignages personnels (souvent confidentiels par essence) traitant peut-être de sujets propres à la personne concernée et à Dieu uniquement, ainsi que de lettres donnant des nouvelles à la famille. Le sacré et le profane MI1 14 5 Tout le matériel de ces lettres était-il inspiré ? L'espace imparti empêche une réponse exhaustive, mais Ellen White, ses employés, ainsi que nos ouvriers ont tracé une ligne entre « le sacré et le profane ». Il n'est pas difficile d'appliquer ce principe, surtout quand on sait qu'Ellen White évitait de donner l'impression que ses idées personnelles dans ses écrits étaient des conseils inspirés du Seigneur. A une occasion, elle écrivit : « Il y a cependant des moments où il faut parler de choses ordinaires, parce que des choses ordinaires occupent l'esprit ; alors des lettres ordinaires doivent être écrites, contenant des renseignements qui ont passé d'un ouvrier à l'autre » et que « c'est une grave erreur de mêler le sacré et le profane » -- Messages choisis, vol. 1, chap. 2, p. 44, 43. Le processus de publication MI1 14 6 Après la mort d'Ellen White, les responsables se rendirent compte de plus en plus du potentiel et de l'utilité des manuscrits inédits. Ils élaborèrent des plans pour donner l'accès à ces manuscrits de manière organisée et pour les mettre à la disposition du public intéressé. Les dépositaires du Patrimoine White et les dirigeants de la Conférence généraie décidèrent d'établir des normes pour la publication de tout le matériel nouvellement paru d'Ellen White. Ils s'aperçurent que, si une déclaration était utile à une personne, elle pouvait aussi l'être à d'autres. Le matériel délicat, surtout les témoignages personnels, devrait être traité afin de protéger les personnes et leurs descendants. Ces politiques et directives régissent encore ceux qui effectuent des recherches dans les dossiers des manuscrits d'Ellen White. MI1 15 1 La collection d'Ellen White ne constitue pas des archives publiques. Elle est destinée à l'usage des dépositaires et des dirigeants du siège de l'organisation. Cependant, des permis de recherches sont accordés aux candidats au doctorat ayant les crédits requis, aux pasteurs et autres personnes autorisées par le Comité des dépositaires. MI1 15 2 Les demandes d'accès à un document particulier sont d'abord considérées par le Conseil des dépositaires du Patrimoine White, puis par le Comité de l'Esprit de prophétie nommé par la Conférence générale qui est une commission composée des dépositaires White et des dirigeants de l'Eglise. Ceci permet aux dépositaires et aux dirigeants de travailler en accord et de prendre la responsabilité mutuelle, au moment de la publication de matériels d'Ellen White encore non publiés. MI1 15 3 Il avait au départ été prévu que tout document publié par le Patrimoine White - que ce soit de la plume d'Ellen White ou préparé par son personnel - passe par le processus de publication. Mais on abandonna bientôt l'idée. A mesure que le travail avançait, on décida de numéroter les documents faisant partie du matériel alors encore non publié. Mais ce plan ne fut pas appliqué avant que le travail n'ait déjà avancé depuis^une décennie. Ainsi, quand le secrétaire du Conseil commença à numéroter le matériel déclassé, il estima que dix-huit documents avaient été publiés jusqu'alors et attribua au premier élément le numéro 19. Il espérait remonter en arrière et numéroter tous les do-cuments déjà parus, mais ce désir ne se réalisa jamais. Les dix-huit premiers numéros manquant couvraient plusieurs documents et certains parmi eux n'étaient pas des manuscrits d'Ellen White. Ce que contient ce tome MI1 15 4 La plupart du matériel paru depuis les années 1930 jusqu'à présent a été publié dans des compilations comme Évangéliser, Le foyer chrétien, Child Guidance [Orientation de l'enfant], Conseils sur la nutrition et les aliments, les trois volumes de Selected Messages [Messages choisis, deux volumes en français], les dix volumes des Moming Watch [Veille du matin] d'Ellen White, ainsi que ses apports aux sept volumes des S.D.A. Bible Commentary [Commentaire biblique adventiste]. Dans certains cas, le matériel au départ paru pour un usage précis, parfois limité par sa nature, fut ensuite employé dans des oeuvres courantes. C'est le cas du manuscrit n° 19 sollicité par J.L. Shuler et utilisé plus tard dans le livre Évangéliser en est un exemple. MI1 16 1 A la fin de chaque chapitre sera indiqué qui a demandé chaque ma-nuscrit ou groupe de manuscrits et, en cas de sources actuellement disponibles, le titre des ouvrages seront donnés. Généralement, ceci explique la raison pour laquelle des documents semblent être non publiés ou en dehors du système. Dans très peu de cas, le matériel considéré auquel avait été attribué un numéro, pour une raison, n'a pas été publié et le numéro demeure disponible. MI1 16 2 Nous sommes heureux de mettre à présent à disposition un large seg-ment de ce matériel qui, pour une raison ou autre, a été mis de côté, lors de la production des ouvrages courants d'Ellen White. Nous espérons sincèrement que les conseils, les instructions et les informations de ce tome apporteront encouragements et bénédictions à chaque lecteur. Les Depositaires Du Patrimoine White, Washington, D. C., le 2 avril 1981. ------------------------Manuscrit 19--Le travail missionnaire personnel MI1 17 1 IL FAUT VOUS FORMER et vous préparer afin de visiter toutes les familles qui sont à votre portée. Les résultats de ce travail démontreront que c'est là l'oeuvre la plus profitable qu'un ministre de l'Évangile puisse accomplir. -- Lettre 18,1893, p. 3 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells et à son épouse, 11 mai 1893). MI1 17 2 Si on utilisait la moitié du temps consacré à l'évangélisation publique pour prêcher de porte en porte, jusqu'à ce que les gens se familiarisent avec la sincérité religieuse des ouvriers et les raisons de leur foi, cela serait beaucoup mieux. Une fois ce travail réalisé, on pourrait alors décider si un effort plus coûteux est conseillé. [...] MI1 17 3 Si la moitié du temps maintenant employé à la prédication était consacré au travail de porte en porte, on verrait des résultats positifs. Les ouvriers qui établissent facilement MI1 18 1 Document sollicité par J.L. Shuler, quand il menait des conférences publiques à Washington, D.C., pour l'utiliser comme source d'orientation et de motivation, lors d'une des cessions qu'il dirigeait. des contacts obtiendraient de bons résultats. Le temps passé à visiter avec tact les familles et, entre autres, à parler de Dieu, prier, le louer et expliquer les Écritures produirait souvent plus de bien qu'un effort public. MI1 18 2 Souvent l'esprit est dix fois plus touché par un appel personnel que par toute autre méthode. On peut ainsi parler personnellement à la fiamille qu'on visite. Les gens ne se trouvent pas dans une assemblée mixte où on aurait tendance à penser que les vérités présentées s'appliquent à leur prochain. On parle à ces personnes d'une manière sincère et avec affection ; on leur permet d'exprimer librement leurs objections et répond à chacune d'elles par « Ainsi parle l'Etemel ». -- Lettre 95,1896, p. 2, 3, (au pasteur George Burt Starr, 11 août 1896). MI1 18 3 Le travail de maison en maison, à la recherche des âmes et des brebis perdues est le travail le plus important qu'on puisse réaliser. -- Lettre 137,1898, p. 3, (aux frères Irwin, Evans, Smith et Jones, 21 avril 1898). MI1 18 4 Qu'ils fassent des efforts personnels. Qu'ils aillent dans les foyers et connaissent les membres d'église. Ils obtiendront beaucoup plus d'inspiration de Dieu dans ce genre de travail que dans l'étude de livres. -- Manuscrit 52, 1898, p. 10, (" The Work Before God's People » [Le travail devant le peuple de Dieu], s.d.). MI1 18 5 S'il y avait à moitié moins de sermons et deux fois plus de travail personnel auprès des membres des foyers et des congrégations, les résultats seraient surprenants. -- Manuscrit 139,1897, p. 8 (" The Work Before God's People » [Le travail devant le peuple de Dieu], s.d.). MI1 18 6 Une fois les réunions terminées, que chacun ait une réflexion personnelle avec tous ceux rencontrés sur le terrain. Il faut demander à chacun comment il recevra ces points, s'il les appliquera personnellement. Ensuite, vous pourriez observer et voir s'il y a un intérêt pour cette chose ou pour une autre. MI1 18 7 Cinq mots prononcés en privé feront plus que tout le sermon présenté. Mais vous pouvez faire encore plus en traitant la personne avec amour, gentillesse et courtoisie, afin de faire disparaître tout préjugé. -- Manuscrit 19, 1890, p. 6 (" Mrs. White's Talk before the General Conférence Committee » [Mme White s'adresse au comité de la Conférence générale], 14 juillet 1890, au Lac Goguac). MI1 18 8 La religion personnelle reste à un bas niveau parce qu'on prêche da-vantage au lieu de faire l'effort personnel de guider les âmes au moyen d'une instruction attentive. Le Christ a donné l'exemple de conversations « au coin du feu » qui étaient d'intérêt pratique. Il n'insistait pas sur la doctrine quand une âme était perplexe sur comment le trouver et se familiariser avec son amour pressant, le seul capable de qualifier l'âme pour discerner la vérité impopulaire. Souvenez-vous que les coeurs doivent être attirés par la persuasion et par de tendres et douces implorations afin de montrer comment croire et recevoir les promesses de Dieu. -- Lettre 6b, 1890, p. 5 (à « Mes chers frères et soeurs ", s.d.). MI1 19 1 Chaque jour, nous devons réaliser un travail personnel afin d'offrir le salut aux âmes qui périssent dans leurs péchés. Avec humilité de coeur, cherchons à encourager nos membres d'église en leur montrant l'importance d'un travail personnel actif, de la dévotion et de la consécration de chacun et d'éveiller chez eux le désir sincère de sauver les âmes qui périssent dans le péché. -- Manuscrit 45, 1904, p. 1 ( « That They Ail May Be One » [Afin qu'ils soient un], 14 mai 1900). MI1 19 2 Une fois le message d'avertissement présenté, appelez les personnes particulièrement intéressées à entrer dans la tente et là, travaillez à leur conversion. Ce travail est une oeuvre missionnaire de haute importance. -- Lettre 86,1900, p. 6 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 18 juin 1900). MI1 19 3 [L'ouvrier] traitera tous les coeurs avec tendresse, conscient que l'Esprit fera pénétrer la vérité chez ceux qui sont le plus sensibles à l'impression divine. Il ne sera jamais véhément dans ses manières et chaque parole prononcée aura une influence apaisante et réconfortante. -- Manuscrit 127, 1902, p. 7 (" Words to Ministère » [Paroles pour les pasteurs], 16 septembre 1902). MI1 19 4 Quand nous avons l'assurance lumineuse et claire de notre propre salut, nous ferons preuve de gaité et de joie, propre à tout disciple de Jésus-Christ. Mise en pratique dans la vie quotidienne, l'influence tranquillisante et paisible de l'amour de Dieu impressionnera les esprits telle une odeur de vie donnant la vie. Mais une attitude brusque et dénonciatrice éloignera beaucoup d'âmes de la vérité, vers le camp de l'ennemi. Quelle pensée solennelle ! Traiter patiemment ceux qui sont tentés exige de combattre contre le moi. -- Lettre la, 1894, p. 2,3 (au frère et à la soeur Gates, 1er janvier 1894). MI1 19 5 On peut évangéliser avec succès qu'en suivant l'exemple du grand Maître. Alors qu'il vivait sur cette terre, il nous montra comment agir en faveur du salut des âmes. -- Lettre 193, 1903, p. 2 (à E.E. Franke, 1er septembre 1903). MI1 19 6 La méthode du Christ pour présenter la vérité ne peut être améliorée. -- Lettre 123, 1903, p. 2 (à James Edson et Emma White, 25 juin 1903). MI1 20 1 Toute âme qui a accepté cette vérité devrait faire des efforts personnels pour le salut de ses amis, des membres de sa famille et de ses voisins. -- Lettre 42a, 1893, p. 2 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, s.d.). MI1 20 2 Choisissez soigneusement votre sujet. Que votre message soit court et que les points de doctrine soient très clairs. Traitez un point à la fois. Avec assurance et conviction, présentez-le clairement, en vous appuyant sur la Parole de Dieu afin que tous puissent comprendre. Votre discours sera bref car, quand on prêche en longueur, l'esprit des auditeurs ne saisit pas un quart de ce qui est dit. -- Lettre 47,1886, p. 2,3 (au frère Bourdeau, 5 juin 1886). MI1 20 3 Le prince des maîtres cherchait à attirer les gens par le chemin de ce qu'ils connaissaient le mieux. Il présentait la vérité de manière à ce que, pour ses auditeurs, elle demeurait toujours liée à leurs plus chers souvenirs et sympathies. Il enseignait de façon à ce qu'ils sentaient qu'il s'identifiait complètement à leurs intérêts et à leur bonheur. Ses enseignements étaient si simples, ses illustrations si appropriées et ses paroles tellement sympathiques et encourageantes que ses auditeurs étaient sous le charme. -- Lettre 213,1902, p. 4 (" To Those in Positions of Responsibility in the St. Helena Sanitarium » [A ceux qui occupent des postes à responsabilités au Sanatorium de St. Helena], 3 novembre 1902). MI1 20 4 Ceux qui, dans leur travail pour Dieu, dépendent de plans mondains pour obtenir le succès, échoueront. -- Lettre 48,1902, p. 3 (au pasteur E.E. Franke et à son épouse, 19 mars 1902). MI1 20 5 Il devrait éliminer de ses réunions tout ce qui pourrait ressembler à une représentation théâtrale car de telles démonstrations ne donnent vraiment aucune force au message qu'il veut transmettre. Quand le Seigneur approuve le message, il n'est pas nécessaire de faire de grands frais pour annoncer les réunions, ni de dépendre du programme musical. Cette partie des réunions se réalise d'une manière qui ressemble davantage à un concert dans un théâtre qu'à un service de chants, lors d'une rencontre religieuse. -- Lettre 49,1902, p. 7 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 5 février 1902). MI1 20 6 Lors des réunions, le chant ne doit pas être négligé. Dieu peut être glorifié par cette partie du service. Et, quand les chanteurs offrent leurs services, il faut les accepter, mais ne pas dépenser d'argent pour en contracter. Souvent, les cantiques les plus simples interprétés par l'assemblée ont plus de charme qu'une chorale, aussi qualifiée soit-elle. -- Id. p. 9. MI1 20 7 Rejetez toute apparence d'apathie et conduisez les gens à penser que ces sujets solennels sont une question de vie ou de mort, selon qu'ils les acceptent ou les rejettent. En présentant des vérités déterminantes, après avoir écouté ce que Dieu dit au sujet de leur devoir, demandez souvent qui est prêt à consacrer son coeur et son esprit, ainsi que toute ses affection à Jésus-Christ. -- Lettre 8,1893, p. 5 (au frère et à la soeur Baker, 9 février 1896). MI1 21 1 Maintenant, justement maintenant, nous devons proclamer la vérité présente avec conviction et puissance. Nous ne devons donner ni de note triste, ni chanter de chants funèbres. -- Lettre 311,1905, p. 8 (aux frères Daniells, Prescott et leurs collègues, 20 octobre 1905). MI1 21 2 Il faut prêcher le Christ, non sous forme de controverse, mais avec fermeté. Nous devons présenter notre position sans polémiquer. Que vos paroles ne soient jamais hésitantes. La parole du Dieu vivant doit être le fondement de notre foi. Rassemblez les déclarations les plus fermes et les plus concluantes concernant l'expiation de Jésus pour les péchés du monde. Il faut montrer le besoin de cette expiation et dire aux gens qu'ils peuvent être sauvés en se repentant et en étant loyaux à la loi de Dieu. Réunissons toutes les preuves et affirmations positives qui font que l'Evangile soit la bonne nouvelle du salut à tous ceux qui la reçoivent et qui croient en Jésus, leur Sauveur personnel. -- Lettre 65, 1905, p. 4 (au pasteur Alonzo Trevier Jones, 13 février 1905). MI1 21 3 Dieu dit à ses ouvriers de partout : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés ! » (Esaïe 58.1, LSG). Il faut ressentir l'importance de proclamer le message de l'Evangile avec ferveur et sincérité et non de manière ennuyeuse et terne. Notre témoignage ne sera pas hésitant, mais clair, décisif et encourageant. Les messagers doivent vivre l'expérience du salut et de sa puissance. -- Lettre 21,1903, p. 6 (To « Those who at the Last General Conférence Chose Australia as Their Field of Labor » [A ceux qui ont choisi l'Australie pour champ de travail lors de la dernière Conférence générale], 6 janvier 1903). MI1 21 4 Plus on présente la vérité sur la vraie conversion de manière claire et simple, plus on la répète, plus on pourra influencer les gens. -- Lettre 44,1900, p. 1 (au frère Eugene William Famsworth et à son épouse, 29 mars 1900). MI1 21 5 Beaucoup croient que la tâche du pasteur est de sermonner, mais ils se trompent. Il y a un travail à accomplir de maison en maison. C'est ainsi que beaucoup seront amenés à connaître la vérité. Par l'intermédiaire de l'ouvrier consciencieux, les âmes sur le point de périr seront imprégnées de l'Esprit du Christ. On néglige le travail individuel de s'approcher des âmes. Les églises sont sur le point de périr du fait qu'elles n'ont pas travaillé de façon adéquate. Les membres d'église devraient recevoir la formation nécessaire sur les choses de Dieu. Cela leur donnera une expérience vive et profonde, les habilitant pour soumettre leurs pensées à la volonté divine. Le pasteur doit leur rendre visite chez eux, pour leur parler et prier avec eux, en toute humilité et sincérité. -- Manuscrit 2, 1883, p. 2 (" Words to Ministère » [Message aux pasteurs], novembre 1883). MI1 22 1 Le Seigneur veut un corps pastoral converti, un corps pastoral qui aille à la recherche des gens, là où ils se trouvent, qui se mettront d'accord avec eux sur les points communs, sans toutefois renier la vérité. Nous ne devons pas rester entre quatre murs et ainsi empêcher que la lumière arrive à nos prochains. Il y a un terrain d'entente où nous pouvons rencontrer ceux qui ne partagent pas notre foi, où nous pouvons coïncider sur les principes et les enseignements du Christ. Peu choisiront de combattre ces principes sacrés. -- Manuscrit 104, 1898, p. 11 (" Christ's Manner of Teaching » [La méthode d'enseigner du Christ], s.d.). MI1 22 2 Approchez-vous des personnes avec conviction et amabilité, remplis de joie et d'amour pour Jésus. -- Lettre 60, 1903, p. 1 (au frère et à la soeur Rice, 19 avril 1903). MI1 22 3 Jésus s'est offert en mourant de façon honteuse et atroce, montrant ainsi les grands tourments de son âme pour sauver les perdus. Oh, Jésus est capable, Jésus est disposé, Jésus désire vraiment sauver tous ceux qui viennent à lui. Parlez aux âmes en péril et dirigez-les vers Jésus sur la croix, mourant pour leur offrir le pardon. Parlez au pécheur d'un coeur rempli de l'amour tendre et compatissant du Christ. Faites-le d'une manière toute solennelle, sans cris, ni dureté dans la voix de celui qui s'efforce d'encourager les âmes à regarder et vivre. Consacrez d'abord votre âme au Seigneur. Alors que vous contemplez notre Intercesseur au ciel, que votre coeur soit brisé. Puis, adoucis et soumis, conscients de la puissance de l'amour qui rachète, nous pourrons exhorter les pécheurs à se repentir. Priez avec ces âmes, par la foi, amenez-les au pied de la croix, élevez leurs pensées tout comme les vôtres et, par le regard de la foi, contemplez Jésus, celui qui porte nos péchés. Amenez-les à détourner les yeux de leur personne pécheresse et à se concentrer sur le Sauveur ; la victoire est alors assurée. Ils contemplent eux-mêmes l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. Qu'ils suivent le chemin, la vérité et la vie. Le Soleil de justice déversera ses brillants rayons dans le coeur. Le fort courant de l'amour rédempteur s'écoule dans l'âme desséchée et assoiffée, et le pécheur est sauvé pour Jésus-Christ. -- Lettre 77, 1895, p. 4 ( « To the Workers in Sydney » [Aux ouvriers de Sidney], Australie, 14 novembre 1895). MI1 23 1 Nous pouvons faire beaucoup en peu de temps, si nous agissons comme Jésus le faisait. Nous retirerons un grand bien en réfléchissant sur sa manière d'enseigner. Il s'adaptait à la mentalité des gens ordinaires. Son style était simple, clair et complet. Il tirait ses illustrations de scènes familières bien connues de ses auditeurs. Par les choses de la nature, il illustrait les vérités d'une valeur étemelle, reliant ainsi le ciel et la terre. -- Manuscrit 24, 1903, p. 3 (" The Trial Volume of the Review » [Le volume d'essai de la Review] s.d.). MI1 23 2 « Jésus s'approcha et leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28.18-20) MI1 23 3 Ces paroles du Christ décrivent notre mission aujourd'hui. Nous devons prêcher l'Evangile au monde entier. En mettant au service de Dieu tous nos talents, nous pouvons Phonorer. Sanctifiés par lui, nous devons faire notre part pour accomplir le mandat que Jésus a confié à ses disciples. MI1 23 4 Il nous faut étudier la vie du Christ, telle qu'on la trouve dans la Bible, et nous efforcer de suivre ses méthodes de travail. Si nous suivons nos propres plans humains alors, au lieu de contribuer à l'oeuvre, nous l'entraverons. Jésus dit : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi » (Matthieu 12.30). Notre volonté doit être soumise à la volonté divine. Nos voies doivent suivre les voies du Christ. -- Manuscrit 57, 1903, p. 1 (" An Appeal for Consécration and Service » [Un appel à la consécration et au service], s.d.). MI1 23 5 L'enseignement de Jésus était la simplicité même. « Car il les enseignait comme quelqu'un qui a de l'autorité » (Matthieu 7.29). Les Juifs espéraient et prétendaient que le premier avènement du Christ se prodluirait avec toutes les manifestations de gloire qui devaient accompagner son deuxième avènement. Le grand Maître proclamait la vérité aux hommes dont beaucoup ne pouvaient être instruits dans les écoles des rabbins, ni dans la philosophie grecque. Jésus exposait la vérité de manière claire et directe, ce qui donnait une force vitale à la grandeur de toutes ses déclarations. S'il avait élevé la voix sur un ton peu naturel, comme c'est alors l'usage chez beaucoup de prédicateurs de nos jours, la compassion et la mélodie de la voix humaine auraient été perdues, détruisant ainsi une grande partie de la force de la vérité [...] MI1 24 1 Dans ses discours, Jésus ne disait pas beaucoup de choses à la fois pour ne pas confondre les gens. Tous les détails étaient clairs et nets. Il ne refusait pas la répétition de vérités anciennes et familières des prophéties, si celles-ci répondaient à son objectif afin d'inculquer une pensée. [...] MI1 24 2 Quand Jésus présentait ces vérités, il s'éloignait le moins possible de la manière de penser du peuple. Cependant, il devait tisser dans leur vécu une dispensation nouvelle et transformatrice de la vérité. Ainsi, il éveillait leur intérêt en présentant la vérité au moyen de choses qui leur étaient familières. Dans ses enseignements, il employait des illustrations évoquant des souvenirs chéris et faisaient appel à leur affections et sympathies les plus sacrées afin d'atteindre le fond de leur âme. S'identifiant à leurs intérêts, Jésus tirait ses illustrations du grand livre de la nature en utilisant des objets familiers. Il utilisa le lys des champs, le semeur jetant la semence, la germination des graines et la moisson des gerbes, ainsi que les oiseaux du ciel pour présenter la vérité divine car, plus tard, ils se souviendraient de ses enseignements, chaque fois qu'ils les contempleraient. -- Manuscrit 25, 1890, p. 4-6 (Manuscrit sans titre, s.d.). MI1 24 3 A cette puissance s'unit la plus tendre compassion pour ceux qui se trouvent dans les ténèbres. Si ce n'était à cause de l'amour exprimé dans chacun de ses regards, dans le ton de sa voix, il n'aurait pu attirer les grandes foules qui se rassemblaient. -- Lettre 28, 1892, p. 2 (à Philip Wouter B. Wessels, juillet 1892). MI1 24 4 Beaucoup entendront Je message, mais refuseront d'y prêter attention. Cependant, l'avertissement doit être présenté à tous de manière claire et nette. Il faut non seulement présenter la vérité devant le public réuni, mais aussi faire un travail de porte à porte. Que ce travail puisse aller de l'avant au nom du Seigneur ! Ceux qui s'y engagent ont les anges du ciel pour compagnons. Ils résisteront aux attaques de l'ennemi contre ceux qui coopèrent avec Dieu. -- Lettre 140, 1903 (à « Mes Chers Frères », 5 juillet 1903). MI1 24 5 Dans la parabole des talents, Jésus a inclus tous les êtres humains responsables : des plus humbles et pauvres en biens de ce monde à ceux qui ont reçu des dons de richesse et d'intelligence. Même ceux qui emploient fidèlement le plus petit talent entendront des lèvres du Sauveur ces paroles d'éloge : « Bien, bon et fidèle serviteur ». La valeur que Dieu attribue au moindre talent se démontre dans la récompense qu'il accorde pour l'avoir bien employé : « Entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25.21). MI1 25 1 Le Seigneur distribue les talents selon la capacité de ses enfants car chacun a une oeuvre à réaliser. Ceux qui accomplissent leur devoir en donnant le meilleur d'eux-mêmes, en utilisant leurs talents, réalisent l'oeuvre nécessaire, un travail que cent de plus pourraient accomplir si seulement ils lè voulaient. -- Lettre 122, 1902, p. 5, 6 (à James E. White, 12 juin 1902). Patrimoine White, Washington, D. C., 5 octobre 1941. ------------------------Manuscrit 20--La révélation divine Les visions prophétiques. MI1 27 1 Ils croyaient que j'étais morte et restèrent là assez longtemps, m'observant, pleurant et priant. Mais, pour moi, c'était le ciel, c'était la vie. Le monde était alors déployé devant moi et je voyais des ténèbres comme le voile de la mort. MI1 27 2 Que signifiait cela ? Je ne put voir aucune lumière et aperçut une petite lueur, puis une autre. Ces lumières augmentèrent et devinrent brillantes. Elles se multipliaient et devenaient de plus en plus fortes jusqu'à illuminer le monde entier. C'était les croyants en Jésus-Christ. [...] MI1 27 3 Je n'ai jamais pensé devoir revenir sur terre. Quand mon souffle revint en mon corps, je ne pus rien entendre. MI1 28 1 Document sollicité par Arthur Lacey White (1907-1991) et publié dans une série d'articles de la revue The Ministry on Divine Révélation [Le ministère sur la révélation divine] Tout était noir. La lumière et la gloire que mes yeux avaient vues éclipsèrent la lumière pendant de nombreuses heures. Puis, progressivement, je reconnus la lumière et demandai où j'étais. MI1 28 2 « Vous êtes ici chez moi ", dit le propriétaire de la maison. MI1 28 3 « Quoi, ici ? Moi, ici ? Ne savez-vous pas de quoi je parle ? » Alors, tout me revint à la mémoire. Est-ce là ma maison ? Suis-je revenue ? Oh, le poids et le fardeau qui se sont alors emparés de mon âme ! » -- Manuscrit 16,1894, p. 8,9 (" Faith, Patience, Hope » [Foi, patience, espérance], 23 février 1894). Comment la lumière est arrivée au prophète MI1 28 3 Je me réveillai à trois heures du matin, très préoccupée. [...] Dans mon rêve, je m'étais trouvée à et mon Guide m'avait dit de prendre note de tout ce que j'entendais et d'observer ce que je pouvais voir. Je m'étais retrouvée dans un endroit isolé. On ne me voyait pas, mais je pouvais voir tout ce qui se passait dans la pièce. Des personnes réglaient leurs comptes avec vous et je les ai entendues se plaindre de ce que le montant facturé pour la nourriture, le logement et les traitements était trop élevé. D'une voix ferme et catégorique, je vous ai entendu refuser de diminuer le prix. J'ai été stupéfiée de voir un montant aussi élevé. -- Lettre 30, 1887, p. 1 (à Jesse Dan Rice, 11 juin 1887). MI1 28 4 L'ange de Dieu me dit : « Suis-moi ». Il me sembla être dans la pièce d'un bâtiment de mauvaise réputation où plusieurs jeunes gens jouant aux cartes. Ils paraissaient si absorbés par leurs jeux qu'ils ne remarquèrent même pas que quelqu'un était entré dans la pièce. Des jeunes filles observaient les joueurs et on prononça des paroles d'un ordre pas des plus raffinées. Il y avait là un esprit et une influence qui n'étaient pas de nature destinée à purifier et élever l'esprit, et à anoblir le caractère. [...] MI1 28 5 Je demandai : « Qui sont-ils et que représente cette scène ? » On me répondit : « Attends » [...] MI1 28 6 Je vis un autre tableau. On y buvait du poison liquide et, sous son effet, les paroles et les actions étaient tout sauf favorables aux pensées sérieuses, à un esprit clair pour réaliser des affaires, à des principes purs et à l'édification des participants. [...] MI1 28 7 Je demandai à nouveau : « Qui sont-ils ? MI1 28 8 Une partie de la famille que tu es en train de visiter. » MI1 28 9 Le grand adversaire des âmes, le grand ennemi de Dieu et de l'humanité, le chef des princes et des puissants, et souverain des ténèbres de ce monde préside ici ce soir. Satan et ses anges conduisent ces pauvres âmes à la tentation et à leur propre perte. -- Lettre 1, 1893, p. 1, 2 (à soeur D., 4 août 1893]). MI1 29 1 J'ai réfléchi à la raison pour laquelle, après que nous ayons commencé la construction du sanatorium* de Battle Creek, ces bâtiments prêts à être occupés m'ont été présentés en vision. Le Seigneur me montra comment le travail devait être effectué dans ces bâtiments afin d'exercer une influence pour le salut des patients. MI1 29 2 Tout cela me parut très réel mais, en me réveillant, je découvris que les travaux n'avaient pas encore commencé, qu'aucun bâtiment n'avait été érigé. MI1 29 3 A un autre moment, on me montra un grand édifice en construction, à l'endroit où on allait construire le sanatorium de Battle Creek. Les frères étaient complètement perplexes car ils ne savaient pas qui devait se charger de l'oeuvre. Je pleurai amèrement. Quelqu'un d'autorité se leva parmi nous et dit : « Pas encore. Vous n'êtes pas prêts à investir des ressources dans cette construction, ni à prévoir sa future gestion ». MI1 29 4 C'était l'époque où les fondations du sanatorium avaient été jetées. Mais il nous fallait apprendre à attendre. -- Lettre 135,1903, p. 1, 2 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 8 mars 1903). MI1 29 5 Beaucoup de scènes m'ont été présentées concernant votre cas. Une fois, je vous ai vu poussant une lourde voiture sur une côte très raide. Mais, au lieu de monter, la charrette continuait à descendre. Cette voiture représente la fabrique d'aliments, une entreprise commerciale qui a été dirigée d'une manière que Dieu n'approuve pas. MI1 29 6 A un autre moment, je vous ai vu comme un général, monté sur un cheval et portant une bannière. Quelqu'un s'avança et vous prit de la main la bannière où était écrit : « Les commandements de Dieu et la foi de Jésus ", puis il le piétina dans la poussière. Je vous ai vu entouré d'hommes qui vous entraînaient vers le monde. -- Lettre 239, 1903, p. 3, 4 (au Dr John Harvey Kellogg, 28 octobre 1903). MI1 30 1 On m'a montré un grand bâtiment où on produisait beaucoup de produits alimentaires. J'ai vu aussi des bâtiments plus petits, près de la boulangerie. Tandis que j'observais, j'entendis des voix fortes qui se disputaient au sujet du travail réalisé. Il y avait un manque d'harmonie parmi les ouvriers et la confusion régnait. [...] MI1 30 2 Puis, l'un d'entre eux arriva sur la scène et dit : « Tout ceci vous a été montré comme leçon pratique, afin que vous voyez ce qui arrive quand on suit certains plans ». -- Lettre 140, 1906, p. 1,3 (au frère John Allen Burden, 6 mai 1906). Délivrer les messages MI1 30 3 Parfois, quand je reçoit un message pour quelqu'un qui est en danger, qui est trompé par l'ennemi, on me dit de ne pas livrer cela directement à la personne, mais de le remettre à quelqu'un qui le lui lira car, dupé par les insinuations de Satan, le destinataire lirait ce témoignage à la lumière de ses propres désirs et le sens du message en serait perverti. -- Manuscrit 71, 1903, p. 9 (" To Every Man His Work » [A chaque homme son labeur], 18 juin 1903). MI1 30 4 Il m'a été difficile de transmettre le message que Dieu m'a envoyé pour ceux que j'aime et, pourtant, je n'ai pas osé refuser. [...] Je n'accomplirais pas une tâche qui m'est si déplaisante, si je pensais que Dieu m'en excuserait. -- Lettre 59,1895, p. 11 (au frère et à la soeur Oison, 14 avril 1895). MI1 30 5 Quand je dus dire à quelqu'un « Vous avez fait ceci ", sans qu'à vue humaine, il y ait pas un sel indice qui le prouve, soyez certains que j'ai dû endurcir mon visage comme de l'acier devant eux. -- Manuscrit 12, 1893. MI1 30 6 Je craignais ne pas pouvoir vous écrire aussi clairement car cette responsabilité fait que toutes les fibres de mon être en tremblent. En vérité, c'est comme si j'écrivais à mon propre fils. -- Lettre 180, 1903, p. 2 (au Dr John Harvey Kellogg, 5 mars 1903). MI1 30 7 Je n'avais pas du tout l'intention d'écrire comme je l'ai fait, mais le Seigneur me l'a rappelé à mes pensées, jusqu'à ce que vous receviez ce que je vous envoie. -- Lettre 53, 1900, p. 6 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 5 avril 1900). MI1 31 1 Je suis assise sur mon divan, ma plume à la main et j'écris. [...] Les idées me viennent, nettes et claires, avec beaucoup de force. Je remercie le Seigneur de tout mon coeur et de toute mon âme. -- Lettre 52,1906, p. 6 (au frère et à la soeur Famsworth, 29 janvier 1906). MI1 31 2 Avant de me lever, je n'avais pas prévu de parler aussi clairement que je le fais. Mais l'Esprit de Dieu repose sur moi avec puissance et je ne puis que prononcer les paroles qui me sont données. Je n'ose retenir aucun mot du témoignage. [--] Je prononce les mots qui me sont donnés par une puissance plus élevée que la puissance humaine et je ne pourrais, même si je le voulais, omettre une seule phrase. MI1 31 3 La nuit, le Seigneur me donne des instructions au moyen de symboles, puis il m'en explique le sens. Il m'indique ce que je dois dire, alors je n'ose refuser de le transmettre aux gens. L'amour du Christ et, j'ose ajouter, l'amour pour les âmes me presse, je ne puis me taire. -- Manuscrit 22, 1890, p. 11, 12 (Diary [Journal], 10 février 1890). MI1 31 4 Quand j'ai transmis un témoignage aux frères, j'ai cru ne plus avoir à écrire. Mais, à nouveau, mon âme s'inquiète et je ne puis ni dormir, ni me reposer. La nuit, je prononce et écris des paroles claires d'avertissement. Je me réveille si accablée que je [suis] de nouveau poussée à prendre la plume. De diverses manières, des sujets me viennent à l'esprit et je n'ose ni me reposer, ni me taire. -- Lettre 59,1895, p. 11, 12 (au frère et à la soeur Oison, 13 mai 1895). MI1 31 5 Ma vie a été épargnée par la miséricorde divine afin que j'accomplisse une certaine tâche. J'ai engagé ma vie auprès de lui, mais la tâche n'est pas toujours facile à réaliser. Je dois prendre des positions qui ne concordent pas avec celles d'hommes que je considère être des ouvriers de Dieu et vois que je dois faire cela dans l'avenir comme dans le passé. Cela m'est plus douloureux que je ne puis l'exprimer. Mon plus cher espoir peut ne pas se réaliser mais, si Dieu cependant me montre le vrai chemin, je dois le suivre. -- Lettre 64, 1894, p. 4, 5 (au frère Ole Andres Olsen, 6 mai 1894). MI1 31 6 Maintenant je dois abandonner ce sujet si imparfaitement présenté que je crains que vous n'interprétiez mal ce que je m'efforce de présenter clairement. Oh, que Dieu stimule l'entendement car je ne suis qu'une pauvre rédactrice et ne puis vraiment exprimer par la plume et la voix les grands et profonds mystères de Dieu. Oh, priez pour vous-mêmes, priez pour moi. -- Lettre 67, 1894, p. 10 (au frère et à la soeur Prescott, 18 janvier 1894). Intégrité des messages prophétiques MI1 32 1 Mes points de vue sont écrits indépendamment de livres ou d'opinions venant des autres. -- Manuscrit 7, 1867, p. 2 (" Writing out the Light on Health Reform » [Écrire à la lumière de la réforme sanitaire], 1867). MI1 32 2 Vous croyez qu'on m'a rempli la tête de préjugés. Si cela est vrai, alors je ne suis pas apte à ce qu'on me confie l'oeuvre de Dieu. -- Lettre 16, 1893, p. 1 (à Walter F. Caldwell, 11 Juin 1893). MI1 32 3 Et si vous m'aviez dit cela, les visions que Dieu me donne en seraient affectées ? Si c'était le cas, alors les visions ne sont rien. [...] Ce que vous, ou quelqu'un d'autre, avez dit n'est rien du tout. Dieu a pris les choses en main. [...] Ce que vous dites, soeur , ne m'a pas du tout influencée. Mon opinion n'a rien à voir avec ce que Dieu m'a montré en vision. -- Lettre 6, 1851, p. 1,2 (au frère et à la soeur Loveland, 1er avril 1851). MI1 32 4 Certains disent : « Quelqu'un manipule ses écrits ». Je reconnais l'accusation. C'est Lui qui est puissant en conseil, c'est Lui qui me présente l'état des choses. -- Lettre 52, 1906, p. 9 (au frère et à la soeur Famsworth, 29 janvier 1906). Patrimoine White, Washington, D. C., 20 novembre 1940. ------------------------Manuscrit 22--Déclarations utilisées dans le livre de Francis David Nichol MI1 33 1 Le CHEMIN EST MAINTENANT complètement ouvert pour que James continue à publier Present Truth . Nous vous apprécions beaucoup et sommes enchantés d'avoir de vos nouvelles. Nous aurions dû vous écrire plus tôt, mais nous n'avions pas de résidence fixe et avons voyagé sous la pluie, la neige et le vent, avec l'enfant d'un endroit à l'autre. Je n'avais pas le temps de répondre à mon courrier et James passait tout son temps à écrire pour la revue et à préparer le recueil de cantiques. Nous n'avons pas beaucoup de MI1 34 0 Document sollicité par Francis David Nichol ( 1897-1966) pour écrire sur Ellen White. Ses ouvrages furent Ellen G. White and Her Critics [Ellen G. White et ses critiques] et Why 1 Believe in Mrs. E.G. White [Pourquoi je crois en M me Ellen G. White]. moments de repos mais, maintenant que nous sommes installés, j'ai plus le temps d'écrire. -- Lettre 4,1850, p. 1 (au frère et à la soeur Collins, 10 février 1850). MI1 34 1 Cher frère Hastings, ne soyez pas triste comme ceux qui n'ont pas d'espoir. La tombe ne pourra la retenir longtemps. Espérez en Dieu et reprenez courage, cher frère, car vous la retrouverez dans peu de temps *. Nous prierons sans cesse pour que la bénédiction de Dieu repose sur votre famille et sur vous. Dieu sera votre soleil et votre bouclier. Il sera à vos côtés dans cette profonde affliction et épreuve qu'est la vôtre. Supportez-la et vous recevrez la couronne de gloire avec votre compagne, quand Jésus paraîtra. -- Lettre 10, 1850, p. 2 (au frère Hastings, 18 mars 1850). MI1 34 2 J'ai eu le privilège de passer deux semaines avec mon fils aîné. C'est en enfant charmant. Il s'est tellement attaché à moi qu'il lui a été difficile de me laisser partir mais, comme tout notre temps est consacré à écrire, à plier et envelopper les revues, je me vois refusée le privilège de sa compagnie. Mon autre petit se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de moi. Parfois, Satan me pousse à me plaindre et me fait croire que mon sort est dur, mais je n'abriterai pas cette tentation. Je ne voudrais pas vivre sans faire de bien aux autres. -- Lettre 30, 1850, p. 2, 3 (au frère et à la soeur Loveland, 13 décembre 1850). MI1 34 3 Le vendredi 19 mars 1896, je me suis levée tôt, vers trois heures et demie du matin. Tandis que j'écrivais sur le chapitre 15 de Jean, je me sentis soudain envahie par une paix merveilleuse. Toute la pièce semblait être remplie de l'atmosphère céleste, une présence pure et sainte envahissait ma chambre. Je posai la plume et attendis pour voir ce que me dirait l'Esprit. Je ne vis personne et n'entendis aucune voix, mais un veilleur des cieux était tout près de moi. J'ai senti qu'il s'agissait de la présence de Jésus. Il m'est impossible d'expliquer ou de décrire la douce paix et la lumière qui se trouvaient dans ma chambre. J'étais entourée d'une atmosphère pure et sainte, et beaucoup de choses importantes, d'un intense intérêt, me vinrent à l'esprit. On me présenta une ligne d'action comme si la présence invisible me parlait. Le sujet sur lequel j'écrivais disparut de mon esprit et une autre question me fut clairement présentée. Je me sentis saisie de respect, alors que ces sujets se gravaient dans mon esprit. -- Manuscrit 12, 1896, p. 1 (Manuscrit sans titre, 20 mars 1896). MI1 35 1 Certaines choses firent de la robe de réforme * une véritable bénédiction. Elle ne pouvait être portée avec ces ridicules crinolines qui étaient alors à la mode. Les longues jupes, trainant dans la poussière et ramassant toutes les saletés des rues, n'étaient plus alors conseillâmes. Mais, maintenant qu'on a adopté un style de vêtements plus sensé qui n'ait pas ces caractéristiques répréhensibles, il faudrait abandonner les robes à la mode et que celles qui lisent la Parole de Dieu fassent de même. Le temps consacré à promouvoir la robe de réforme devrait être passé à étudier les Ecritures. MI1 35 2 Nos robes devraient être les plus simples possibles. On peut porter la jupe et la veste que j'ai mentionnées. Non pas que cela veuille dire que c'est le seul patron à suivre, mais que les vêtements soient simples, comme cette robe le montre. MI1 35 3 Certains ont pensé que le patron présenté devait être adopté par toutes. Mais tel n'est pas le cas. Il faut cependant adopter quelque chose qui soit aussi simple et le plus approprié dans nos circonstances. Aucun style précis ne m'a été indiqué comme règle exacte concernant les robes. [...] Le Seigneur n'a pas indiqué que nos soeurs aient le devoir de revenir à la robe de réforme. Portez des robes simples. Employez vos talents, mes soeurs, dans cette réforme essentielle. -- Lettre 19,1897, p. 2,3 (au frère Joseph Harvey Haughey, 4 juillet 1897). MI1 35 4 Le paragraphe suivant a été sélectionné en raison de la phraséologie parallèle à celle de Premiers écrits, « La marque de la bête », p. 66, 67. MI1 35 5 Il n'a pas été disposé à recevoir la réprimande, mais était prêt en son coeur à s'insurger et à se justifier. Il était riche et vivait dans l'abondance, il avait un esprit entier, se mettait en colère et tout ceci avait été alimenté et favorisé par certains dans l'église *. Si ceux qui se trouvent dans l'église depuis des semaines et des mois n'ont pas appris à suivre le droit chemin, ce que signifie être chrétien, et ne peuvent écouter les vérités droites de la Parole de Dieu, il vaudrait mieux qu'ils soient retranchés d'Israël. Il est actuellement trop tard pour se nourrir de lait. Si les âmes qui connaissent la vérité depuis quelques mois et qui sont sur le point d'affronter un temps d'angoisse comme jamais auparavant ne peuvent écouter la franche vérité, ni tolérer l'aliment solide du droit chemin, comment pourront-ils rester fermes au jour de la bataille ? Ceux qui acceptent maintenant le message du troisième ange devront apprendre en quelques mois les vérités qui nous avons pris plusieurs années à découvrir. Nous avons dû chercher et attendre que la vérité nous soit ouverte, recevant un rayon ici et un autre là, nous efforçant et plaidant que le Seigneur nous révèle la vérité. Mais maintenant, cette vérité est claire, ses rayons sont concentrés et, bien présentée, la lumière éclatante de la vérité doit être reconnue et convaincre le coeur. Il n'est plus besoin de lait quand les âmes sont convaincues de la vérité. Dès que la conviction s'empare du coeur disposé, la vérité doit opérer comme du levain, purifier et purger les passions du coeur naturel. C'est une honte pour ceux qui sont dans la vérité depuis des années de parler d'alimenter avec du lait les âmes qui sont dans la vérité depuis des mois. Cela démontre qu'ils connaissent bien peu la direction de l'Esprit du Seigneur et ne se rendent pas compte de l'époque dans laquelle nous vivons. Ceux qui embrassent maintenant la vérité devront accélérer leur marche. Le coeur devra être brisé devant le Seigneur, un déchirement du coeur et non du vêtement. -- Manuscrit 1, 1854, p. 2, 3 (" Reproof for Adultery and Neglect of Children » [Réprimande sur l'adultère et la négligence des enfants], 12 février 1854). MI1 36 1 Si on vous confiait la tâche de vous occuper des écrits de l'Ancien et du Nouveau Testament, vous trouveriez de grandes améliorations, ajouts, retraits et changements d'expressions à faire. Vous introduiriez des mots et des idées qui cadrent avec vos standards. Alors, nous aurions la vie et les expressions de Fannie Bolton, ce qui serait une grande amélioration, à votre point de vue, mais pourtant désapprouvé par Dieu. -- Lettre 7, 1894, p. 1 (à Fannie Bolton, 6 février 1894). MI1 37 1 Si je peux présenter aux gens les faits tels qu'ils sont de ce cas, cela éviterait que certains fassent naufrage dans leur foi. On m'a posé quelques questions extrêmement frivoles concernant les témoignages que le Seigneur me donne. -- Lettre 180,1906, p. 1 (au frère et à la soeur Nicola, 15 juin 1906). MI1 37 2 Un messager du ciel m'indiqua que je ne devais pas prendre la peine de choisir et de répondre à tous les commentaires et doutes qui surgissent dans beaucoup d'esprits. On m'a commandé : « Lève-toi comme messagère de Dieu, partout et à n'importe quel endroit, et présente le témoignage que je te donnerai. Sois libre. Présente les témoignages que le Seigneur t'a destinés pour, réprimander, corriger, encourager et édifier l'âme, "enseignez-leur à garder tous ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" " (Matthieu 28.20). -- Manuscrit 61, 1906, p. 1 (" Hold Fast the Beginning of Your Confidence » [Retenons l'assurance que nous avions au commencement], 3 juin 1906). MI1 37 3 Je désire ardemment que vous compreniez bien toutes ces choses. J'avais prévu de répondre à votre lettre du 26 avril bien plus tôt, mais j'avais dans la tête beaucoup de questions importantes qui exigeaient mon attention immédiate. MI1 37 4 Concernant certaines des questions posées dans votre lettre, j'ai reçu des réponses. Pour une réponse à d'autres de vos questions, il m'a été dit de vous renvoyer aux déclarations déjà publiées. -- Lettre 224, 1906, p. 1 (au pasteur William Samuel Sadler, 6 juillet 1906). MI1 37 5 J'investie dans l'oeuvre de Dieu tous les moyens qu'il m'est possible d'épargner. J'ai envoyé mille dollars au pasteur afin de l'aider à lancer l'oeuvre à New York. [...] MI1 37 6 De la même manière, j'ai contribué à l'avancement de l'oeuvre en Australie. [...] J'ai emprunté de l'argent pour la construction de lieux de réunions et pour fournir des infrastructures pour des tentes. [...] J'ai utilisé les droits sur mes livres pour aider à établir une école à Melbourne, puis j'ai emprunté de l'argent de ceux qui s'intéressaient à cet effort. [...] En plus de ce que j'ai investi en Australie et en Europe, j'ai aussi fait des dons aux régions du Sud. J'ai emprunté de l'argent à envoyer à ceux qui étaient en difficultés financières. Je continuerai de faire tout ce que je peux pour aider les champs dans le besoin. Il reste peu de temps et je désire voir l'argent que notre peuple garde en banque employé, là où cela peut faire avancer l'oeuvre de Dieu. MI1 38 1 Quand je reçois ce que j'ai investi dans mes livres, j'espère en avoir suffisamment pour rembourser ce que j'ai emprunté et en avoir plus pour mon propre usage. -- Lettre 103, 1904, p. 1, 3, 4 (au frère Craw, 24 février 1904). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 23--Concernant l'étude des prophéties Des vérités ignorées apparaîtront MI1 39 1 Concernant la révélation de la vérité à toutes les époques, le Seigneur fait en sorte que la doctrine de la grâce soit déployée progressivement à la compréhension humaine. Si nous persévérons dans la connaissance du Seigneur, nous saurons que sa lumière poindra comme l'aurore. Sa vérité se déploie comme l'obscurité de l'aurore fait place au soleil à son midi. Lors de ces réunions, nous avons été pleinement convaincus de cela. MI1 39 2 J'ai été bénie en écoutant de lèvres humaines la présentation de la riche vérité indiquée par le Saint-Esprit de Dieu et la présentation de ses exigences : une obéissance sainte et parfaite, montrant que Dieu a été entièrement satisfait en son Fils unique comme l'Agneau sans défaut ni tache et que, par les mérites et la vertu du caractère du Christ, tous ceux qui croient en lui peuvent être complets en lui. MI1 40 0 Document sollicité par le pasteur Leroy Edwin Froom ( 1890-1974) pour le cours d1 Histoire de Vinterprétation prophétique, au Séminaire, et pour sa publication ultérieure dans la revue Ministry. MI1 40 1 Le royaume des deux, qui est en ce sens la vérité céleste, « est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache de nouveau et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ » (Matthieu 13.44). Il creuse partout la terre afin de prendre possession de ses trésors. MI1 40 2 Ainsi, en explorant le champ et en creusant pour trouver les joyaux précieux de la vérité, des trésors cachés sont découverts. Sans s'y attendre, nous trouvons un minerai précieux qui doit être rassemblé et chéri. Et la recherche doit continuer. Jusqu'à présent, la plupart du trésor trouvé était près de la surface et on l'a trouvé facilement. Quand la recherche est bien faite, on met alors en action tous les moyens pour conserver une compréhension et un coeur purs. Quand l'esprit reste réceptif, il scrute constamment le champ de la révélation et c'est alors que nous découvrirons de riches gisements de vérité. Les anciennes vérités prendront un nouvel aspect et on verra que certaines ont été auparavant ignorées. -- Manuscrit 75,1897, p. 3 (" The Position God's People Should Occupy » [La position que le peuple de Dieu devrait occuper, 1897). Forer profondément dans les mines de la vérité MI1 40 3 Les membres de l'Eglise de Dieu doivent être instruits et formés, précepte par précepte, comme dans une étude biblique. 90 % de notre peuple, y compris beaucoup de nos pasteurs et enseignants, se contentent de vérités superficielles. MI1 40 4 Dans la Bible, la vérité est comparée à « un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache de nouveau et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ » (Matthieu 13.44). Il désire avoir le privilège d'en fouiller chaque parcelle pour en posséder tous les trésors. Au nom du Seigneur, j'en appelle à mes frères afin de forer un puits profond dans les mines de la vérité. -- Manuscrit 35, 1901 ( « Consumers, but not Producers » [Des consommateurs, et non des producteurs], 25 avril 1901). Creusons profondément pour des fondations solides MI1 40 5 Beaucoup de ceux qui travaillent comme ministres de l'Évangile doivent étudier la Parole. La révélation signifie quelque chose de révélé et que tous doivent comprendre. Creusons profondément pour la vérité. Supplions le Seigneur de nous aider à comprendre sa Parole. Ceux qui sentent le besoin d'aide divine la lui demanderont, à lui, la Source de toute sagesse afin qu'il y réponde. Demandons-lui d'éclairer notre entendement afin de pouvoir transmettre la lumière aux autres. Concentrons-nous sur la tâche. Ne soyons jamais satisfaits d'une connaissance partielle de la vérité obtenue en rassemblant quelques faibles suppositions. -- Manuscrit 174, 1899, p. 7, 8 (" Thoughts on Daniel and the Révélation » [Réflexions sur Daniel et Apocalypse], 3 mars 1901). De grandes vérités sous les détritus de l'erreur MI1 41 1 De grandes vérités ont été enterrées sous les sophismes de Terreur, mais elles se laisseront découvrir par le chercheur diligent. Alors qu'il trouve et ouvre le coffre des pierres précieuses de la vérité, ce n'est pas un vol car tous ceux qui apprécient ces joyaux peuvent en prendre possession et, alors, eux aussi auront un coffre à ouvrir pour les autres. Celui qui partage ne se prive pas du trésor car, quand il l'examine pour le présenter de manière attrayante à d'autres, il trouve de nouvelles richesses. -- Manuscrit 88, 1898, p. 6 (" The Parable of the Householder » [La parabole du père de famille], 10 juillet 1898). Aborder les grands thèmes MI1 41 2 Mes frères, la valeur des preuves de la vérité que nous avons reçues durant la moitié du siècle dernier dépasse toute appréciation. Ces preuves sont un trésor caché dans un champ. Cherchons-les. Etudiez les vérités bibliques qui, pendant les cinquante dernières années, nous ont invités à sortir du monde. Présentez cette évidence en des termes clairs et nets. Ceux qui se trouvent dans la vérité depuis longtemps et ceux qui viennent de la recevoir doivent maintenant creuser afin de trouver le trésor céleste enterré. Que chacun s'efforce en ce sens. Etudiez la Parole de Dieu, faites revivre les preuves données dans le passé. Jésus dit : « Sondez les Ecritures parce que vous pensez avoir en elles la vie étemelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5.39). MI1 41 3 Ceux qui se présentent devant le peuple comme des maîtres de la vérité doivent aborder des thèmes vitaux. Ils ne doivent pas perdre de temps précieux en parlant de choses insignifiantes. Qu'ils étudient la Parole et la prêchent. Qu'entre leurs mains, les Ecritures soient comme « une épée acérée à double tranchant » (Hébreux 4.12) qui témoigne des vérités passées et montre ce que doit être l'avenir. MI1 41 4 Le Christ est descendu du ciel pour présenter à Jean les grandes et merveilleuses vérités qui doivent prendre forme dans notre vie et que nous devons proclamer au monde. Nous devons être à jour sur notre temps afin d'apporter un témoignage claire et intelligent, guidé par l'onction du Saint-Esprit. -- Manuscrit 31,1906, p. 5,6 (" Be Vigilant » [Soyez vigilants], 2 avril 1906). Plus de lumière sur toutes les grandes vérités prophétiques MI1 42 1 Plus de lumière éclairera les grandes vérités prophétiques. Elles attireront alors l'attention et brilleront avec fraîcheur car les vifs rayons du Soleil de justice illumineront le tout. [...] MI1 42 2 Le Seigneur veut nous accorder plus de lumière. Il désire que nous ayons des révélations claires de sa gloire, que les pasteurs et le peuple se fortifient dans sa puissance. Quand, sur le point de déployer devant Daniel les prophéties extrêmement pertinentes pour être transcrites pour nous afin que nous voyions leur accomplissement, l'ange lui dit : « Sois sans crainte [...] ! Fortifie-toi » (Daniel 10.19). Nous devons recevoir la même gloire qui fut révélée à Daniel parce qu'elle est destinée au peuple de Dieu des derniers jours afin qu'il donne un son sûr à la trompette. -- Manuscrit 18,1888, p. 13 ( « Religious Liberty » [Liberté religieuse], 1888). Ne pas se perdre dans les minuties MI1 42 3 Nous devons proclamer le message du troisième ange au monde qui périt et ne devons pas permettre à nos pensées de se laisser distraire par des minuties qui n'ont pratiquement aucune valeur. Si nos frères voulaient considérer les grandes questions relatives à la vie et à la mort éternelles, beaucoup de petites questions qu'ils désirent régler se régleraient d'elles-mêmes. MI1 42 4 Le Seigneur appelle ceux qui le servent à proclamer le message de la vérité en se concentrant sur ce qui est d'importance suprême. Quand Jésus nous conduira près des eaux vives qui sortent du trône de Dieu, il nous expliquera beaucoup de mystères de la Bible que nous ne pouvons pas comprendre maintenant. Il est le grand Maître de sa Parole qui ne peut pas être entièrement comprise en cette vie mais qui, dans la vie future, sera revêtue de la brillante lumière de la claire compréhension. -- Lettre 16, 1903, p. 7 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 1er janvier 1903). Nous ne discernons qu'une ombre de l'importante Vérité MI1 42 5 Ceux qui ont des opinions et des principes saugrenus, et qui les ont intégrés, les retiennent comme quelque chose de trop précieux pour y renoncer, dans le but d'obtenir la connaissance la plus désirable de la véritable révélation de la Parole de Dieu sur toutes les vicissitudes de la vie quotidienne. Ceux-là perdront ainsi beaucoup de ce qu'ils auraient pu obtenir. Et cette perte les empêchera d'avancer à la lumière que Dieu leur a offerte. Ils n'ont pas d'appétit mental, ni spirituel pour ingérer la bonne nourriture et l'assimiler. Le deuxième pas en avant ne peut donc être franchi pour suivre l'Agneau, partout où il va. MI1 43 1 Plus nous chercherons intensément et avec persévérance la vérité comme un trésor caché - car il existe des vérités brillantes et importantes dont nous ne distinguons maintenant que l'ombre - plus nous avancerons avec assurance dans la lumière, comme II est dans la lumière. Nous discernerons l'éclat et la valeur de la vérité comme s'il s'agissait de précieux joyaux. La voix de Dieu se fait entendre, mais nous sommes peut-être trop loin de lui et n'en entendons l'écho. Jour après jour, le Seigneur nous offre des paroles d'instruction et, à un moment donné, sans que nous ne le sachions, il peut donner à ses messagers choisis des directives qui nous sont destinées mais, par manque de discernement, nous les perdons, ne sachant pas les apprécier. Ainsi, nous continuons à tâtonner dans les ténèbres incertaines, sans savoir ce qui nous fait trébucher. Une gloire resplendissante nous est réservée, à me-sure que nous avançons, mais que nous ne verrons jamais, à moins d'avancer. Nous pourrions en saisir quelques étincelles, mais sans plus. Nous ne voyons pas l'éclat de la gloire céleste. -- Lettre 147, 1897, p. 6, 7 (à James Edson White, 12 septembre 1897). Une étude sérieuse apportera une meilleure compréhension MI1 43 2 Ce livre (l'Apocalypse) exige une étude minutieuse accompagnée de prières, de peur qu'il ne soit interprété selon les idées humaines et qu'une mauvaise tournure soit donnée à la Parole de Dieu qui, avec ses symboles et figures, signifie tellement pour nous ! Il y a tant de choses à comprendre de manière positive afin de former notre ligne d'action et de ne pas être victimes des plaies qui arrivent sur le monde ! MI1 43 3 L'Apocalypse dépeint les choses profondes de Dieu. Ceux dont le coeur lui est entièrement sanctifié seront amenés à voir les joyaux inestimables au travers du télescope de la foi. Et, alors qu'ils mettent cette vérité en pratique, des mystères encore plus profonds s'incrusteront dans l'âme. Ceux qui sont ainsi honorés doivent communiquer à d'autres ce qu'ils ont reçu et, ce faisant, les anges en mettront l'empreinte sur les coeurs. MI1 43 4 Tous ceux qui comprennent la Parole de Dieu s'apercevront que les choses de moindre importance qui, dans le passé, ont occupé leur temps et consumé leur énergie les ont privés d'une expérience et d'une connaissance qu'ils auraient pu être obtenir en gardant une foi pure et dépourvue d'égoïsme. En faisant cela, ils auraient compris le résultat de posséder cette foi qui agit par amour et qui purifie l'âme. MI1 44 1 Que personne ne pense que, parce qu'il ne peut expliquer le sens de chaque symbole de l'Apocalypse, il est inutile de sonder ce livre avec un sérieux désir et une intense ferveur afin de connaître le sens des vérités qui s'y trouvent. Celui qui révéla ces mystères à Jean peut offrir au chercheur diligent un avant-goût des choses célestes qui s'accompliront à l'avenir. De grandes bénédictions sont promises à « celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui s'y trouve écrit » (Apocalypse 1.3). -- Lettre 16, 1900, p. 2, 3 (à Frank Edson Belden, 27 janvier 1900). Le cadre du triple message divinement établi MI1 44 2 La proclamation des messages du premier, du deuxième et du troisième ange a été placée par la Parole de l'Inspiration. Pas une seule miette ne doit lui être retirée. Pas plus que de substituer le Nouveau Testament par l'ancien, aucune autorité humaine n'a le droit de changer le cadre de ces messages. L'Ancien Testament est l'Évangile en figures et symboles. Le Nouveau Testament est la substance. L'un est aussi essentiel que l'autre. L'Ancien Testament présente des enseignements des lèvres du Seigneur et ces leçons n'ont perdu aucune force, sous aucun aspect. MI1 44 3 Le premier et le deuxième message furent donnés en 1843 et en 1844, et nous nous trouvons maintenant dans la proclamation du troisième. Mais il faut continuer à proclamer ces trois messages. Il est tout aussi essentiel maintenant qu'alors de les répéter à ceux qui recherchent la vérité. Par la plume et la voix, nous devons les proclamer, montrer leur ordre et l'application des prophéties qui nous mènent au message du troisième ange. Il ne peut y avoir de troisième sans le premier et le deuxième. Nous devons présenter ces messages dans nos publications, nos discours, montrant dans la ligne historique des prophéties les choses qui furent et celles qui seront. MI1 44 4 Le livre qui fut scellé n'était pas celui de l'Apocalypse, mais la partie de la prophétie de Daniel qui se rapporte aux derniers jours. Les Écritures disent : « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Beaucoup alors le liront, et la connaissance augmentera. » (Daniel 12.4) Quand le livre fut ouvert, la proclamation eut lieu : « Il ne reste plus de temps » (Apocalypse 10.6, LSG). Le livre de Daniel est à présent ouvert et la révélation faite à Jean par le Christ doit être annoncée à tous les habitants de la terre. Grâce à l'augmentation de la connaissance, un peuple doit se préparer à se tenir debout, dans les derniers jours. MI1 45 1 « Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; il avait un Evangile étemel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue et peuple. Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d'eaux ! » (Apocalypse 14.6,7) MI1 45 2 Ce message, si on l'écoute, dirigera l'attention de toute nation, tribu, langue et peuple sur l'étude de la Parole et sur la véritable lumière montrant le pouvoir qui a changé le sabbat du septième jour de la semaine pour un faux sabbat. L'unique Dieu véritable a été abandonné, la loi écartée et son institution sacrée du sabbat, foulée aux pieds par « l'homme impie » (2 Thessaloniciens 2.3). Le quatrième commandement, si clair et si explicite, a été ignoré. Le mémorial du sabbat, déclarant qui est le Dieu vivant, le Créateur du ciel et de la terre, a été renversé et, à sa place, on a offert au monde un faux jour de repos. Ainsi, une brèche a été ouverte dans la loi de Dieu. Un faux jour de repos ne pouvait être une norme authentique. Dans le message du premier ange, les hommes sont appelés à adorer Dieu, notre Créateur, celui qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve. Mais ils ont rendu hommage à une institution de la papauté, annulant ainsi la loi de l'Etemel, mais la connaissance à ce sujet augmentera. MI1 45 3 Le message proclamé par l'ange qui vole au milieu du ciel est l'Evangile étemel, le même Evangile qui fut proclamé en Eden, quand Dieu dit au serpent : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t'écrasera la tête et tu lui écraseras le talon. » (Genèse 3.15) C'était là la première promesse d'un Sauveur qui se lèverait sur le champ de bataille pour contester le pouvoir de Satan et qui l'emporterait contre lui. Jésus est venu dans notre monde pour représenter le caractère Dieu, tel qu'il est décrit dans sa sainte loi car sa loi est une copie de son caractère. Le Christ était à la fois la loi et l'Evangile. L'ange qui proclame l'Evangile étemel proclame la loi de Dieu car l'Évangile du salut amène l'homme à obéir à la loi, son caractère étant ainsi transformé à la ressemblance divine. MI1 45 4 Le chapitre 58 d'Esaïe décrit la tâche de ceux qui adorent Dieu, le Créateur du ciel et de la terre : « Grâce à toi, l'on rebâtira sur d'anciennes ruines, tu relèveras les fondations des générations passées » (Ésaïe 58.12). Le mémorial de Dieu, le sabbat du septième jour de la semaine, sera exalté. MI1 46 1 « Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques ; on t'appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier PEtemel en le glorifiant, et si tu Phonores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l'Étemel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de PEtemel a parlé. » (Ésaïe 58.12-14) MI1 46 2 L'histoire de l'Église et du monde, de ceux qui sont loyaux et déloyaux est clairement révélée. Selon la proclamation du message du troisième ange, les fidèles ont dirigé leurs pieds vers la voie des commandements divins afin de respecter, d'honorer et de glorifier celui qui a créé les cieux et la terre. Les forces contraires ont déshonoré le Seigneur en ouvrant une brèche dans sa loi. Et, quand la lumière de sa Parole a attiré l'attention sur les saints commandements, révélant la brèche ouverte par le pouvoir papal, pour se débarrasser de toute conviction, les hommes ont essayé de détruire toute la loi. Mais y sont-ils parvenus ? Non ! Tous ceux qui sondent les Écritures par eux-mêmes verront que la loi de Dieu demeure immuable, étemelle et que son mé-morial, le sabbat, perdurera durant des âges étemels, montrant ainsi le seul vrai Dieu qui se distingue de tous les faux dieux. MI1 46 3 Satan a été persévérant et infatigable dans ses efforts pour poursuivre le travail qu'il a commencé dans le ciel, dans le but de changer la loi divine. Il a réussi à faire croire au monde la théorie qu'il présenta au ciel avant sa chute : la loi de Dieu est défectueuse et a besoin d'être révisée. Un grand nombre d'Églises se disant chrétiennes, de par leur attitude; si ce n'est par leurs paroles, montrent qu'elles ont accepté la même erreur. Mais, si on a changé un trait ou un iota de la loi de Dieu, Satan a réussi sur la terre ce qu'il n'a pas pu faire au ciel. Il a préparé ses pièges trompeurs en espérant y capturer l'Eglise et le monde. Mais tous ne tomberont pas dans le piège. Une ligne de démarcation est en train de se dessiner entre les enfants obéissants et ceux qui désobéissent, entre ceux qui sont fidèles et loyaux et ceux qui sont infidèles et déloyaux. Deux grands groupes se forment : les adorateurs de la bête et de son image et les adorateurs du véritable Dieu vivant. MI1 47 1 Le message d'Apocalypse 14, proclamant que Pheure du jugement de Dieu est arrivée, est donné à la fin des temps. L'ange d'Apocalypse 10 est représenté avec un pied sur la mer et un autre sur la terre, montrant que le message doit être porté jusqu'aux confins de la planète, qu'il doit traverser l'océan et que les îles de la mer écouteront la proclamation du dernier message d'avertissement au monde. MI1 47 2 « Et l'ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu'il n'y aurait plus de temps. » (Apocalypse 10.5,6, LSG). MI1 47 3 Ce message annonce la fin des périodes prophétiques. La déception de ceux qui s'attendaient à voir le Seigneur en 1844 fut en effet vraiment très amère pour ceux qui soupiraient si ardemment après son retour. Il entrait dans les plans de Dieu que cette déception se produise et que des coeurs se révèlent. Aucun nuage n'est descendu sur l'Eglise sans que l'Étemel ne l'y ait préparée. Aucune force d'opposition n'a surgi pour contrecarrer l'oeuvre de Dieu, sans qu'il ne l'ait prévue. Tout s'est passé comme il l'avait prédit au travers de ses prophètes. Il n'a pas laissé l'Eglise dans les ténèbres, abandonnée, mais a tracé dans ses déclarations prophétiques ce qui allait arriver et, par sa providence, il est intervenu au moment désigné dans l'histoire du monde. Il a provoqué ce que le Saint-Esprit avait inspiré aux prophètes d'annoncer. Tous ses objectifs ont été établis et accomplis. MI1 47 4 Sa loi est reliée à son trône et, unis aux agents humains, les agents sataniques ne peuvent pas la détruire. Dieu a inspiré et protégé la vérité qui demeurera et triomphera, même si parfois il semble qu'elle soit éclipsée. L'Evangile du Christ est la loi exemplifiée dans le caractère. Toute ruse employée contre elle, tout moyen qui s'appuie sur la tromperie, toute erreur forgée par les agents sataniques sera finalement et éternellement détruite et le triomphe de la vérité sera comme l'aspect du soleil à midi. Mais « se lèvera le soleil de justice, et la guérison sera sous ses ailes » et « toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Malachie 3.20 ; Esaïe 6.3, LSG). MI1 47 5 Tout ce que Dieu avait indiqué dans l'histoire prophétique s'est accompli dans le passé et tout ce qui doit encore se réaliser s'accomplira. Daniel, le prophète de Dieu, apparaît au moment opportun et Jean aussi. Dans l'Apocalypse, le Lion de la tribu de Judas a ouvert le livre de Daniel aux étudiants de la prophétie et, ainsi, Daniel se lève dans son héritage (voir Daniel 12.13). Il donne son témoignage, ce que le Seigneur lui révéla en vision, les grands événements solennels que nous devons connaître, nous qui vivons au seuil même de leur accomplissement. MI1 48 1 Dans Phistoire et la prophétie, la Parole de Dieu représente le conflit millénaire entre la vérité et l'erreur. Ce conflit se poursuit encore. Ces choses qui se sont produites se répéteront. D'anciennes controverses resurgiront et de nouvelles théories verront continuellement le jour. Cependant, le peuple de Dieu qui, dans sa croyance et dans l'accomplissement de la prophétie, a joué un rôle en proclamant les messages du premier, du deuxième et du troisième ange, sait où il se trouve. Il a une expérience plus précieuse que l'or raffiné. Il doit se tenir debout, ferme comme un rocher, maintenant le principe de sa confiance inaltérable jusqu'à la fin. MI1 48 2 Une puissance transformatrice accompagnait la proclamation des messages du premier et du deuxième ange et elle accompagner toujours le message du troisième. De fortes convictions s'emparèrent des esprits humains. La puissance du Saint-Esprit se manifesta. On vit une étude diligente des Ecritures, point par point. Pratiquement des nuits entières furent consacrées à l'étude diligente des Ecritures. Nous recherchâmes la vérité tels des trésors cachés. Le Seigneur se révéla à nous. Une grande lumière brilla sur les prophéties et nous nous rendîmes compte que nous avions reçu l'instruction divine. -- Manuscrit 32, 1896, p. 1-7 (" Testimony conceming the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue du frère John Bell sur la prophétie], 6 décembre 1896). Chaque position de la foi sera examinée MI1 48 3 On a considéré notre peuple comme étant trop insignifiant pour être remarqué, mais un changement se produira. Des choses sont en train de bouger. Le monde chrétien se met maintenant en mouvement, mouvement que le peuple qui observe les commandements de Dieu remarquera. Une suppression quotidienne de la vérité divine se produit pour être remplacée par des théories et de fausses doctrines d'origine humaine. Des plans et des projets sont mis en place pour asservir la conscience de ceux qui veulent demeurer loyaux envers Dieu. Les puissances législatives s'opposeront au peuple qui garde les commandements divins. Chaque âme sera mise à l'épreuve. Oh, pourvu que le peuple soit sage pour lui-même et que, par le précepte et par l'exemple, il puisse transmettre cette sagesse à ses enfants. MI1 48 4 Chaque position de notre foi sera contestée et, si nous ne sommes pas de fervents étudiants de la Bible, établis, affirmés et confirmés, la sagesse des grands de ce monde nous submergera. Le monde est occupé, anxieux et agité. Tous poursuivent une voie à laquelle le Seigneur n'a pas part. Le mal est recherché avec passion, comme si c'était la justice, l'erreur comme si c'était la vérité et le péché comme si c'était la sainteté. Les ténèbres s'épaississent, couvrant la terre et l'obscurité, les peuples. Le peuple de Dieu dormira-t-il en pareil moment ? Ceux qui détiennent la vérité garderont-ils le silence, comme s'ils étaient paralysés ? -- Lettre 65,1886, p. 3 (à une « soeur ", 31 décembre 1886). Patrimoine White, Washington, D. C., 31 janvier 1940. ------------------------Manuscrit 24--Commentaires sur Daniel 2 Succession d'empires gouvernés par la loi de l'obéissance MI1 51 1 Des centaines d'années avant que certaines nations n'apparaissent sur la scène, parcourant le couloir des siècles, l'Omniscient prédit par l'entremise de ses serviteurs les prophètes l'essor et la chute de chaque empire mondial. Le prophète Daniel, en interprétant pour le monarque de Babylone le rêve de la grande statue - une image symbolisant les royaumes du monde - déclara à Neboukadnetsar que son royaume serait supplanté. Sa grandeur et son pouvoir auraient leur place, mais un deuxième royaume surgirait. Il aurait aussi son moment d'épreuve pour décider s'il exalterait ou non le Souverain de l'univers, le seul vrai Dieu. S'il ne le faisait pas, sa gloire s'éteindrait aussi et un troisième empire occuperait sa place. Selon son obéissance ou sa désobéissance, il disparaîtrait aussi. Puis un quatrième, aussi fort que le fer, soumettrait les MI1 52 0 Document sollicité par des professeurs de Bible concernant le mélange du fer et de Vargile. nations du monde. Les prédictions du Tout-Puissant, enregistrées dans les pages prophétiques et tracées dans les pages de l'histoire, furent données pour démontrer que Dieu est le souverain des affaires de ce monde. « C'est lui qui change les temps et les circonstances » (Daniel 2.21 ) afin d'accomplir son propre objectif. [...] MI1 52 1 La voix de Dieu, entendue dans les temps passées, résonne tout au long de l'histoire, de siècle en siècle, dans toutes les générations qui ont joué leur rôle et qui ne sont plus. Dieu parlerait-il sans qu'on écoute sa voix ? Quelle est cette puissance qui a tracé toute l'histoire pour que les nations, l'une après l'autre, surgissent au moment prévu et occupent leur place fixée, témoins inconscients de la vérité dont elles méconnaissent le sens. Les siècles ont leur mission et chaque moment a son rôle. -- The Youth's Instructor [L'Instructeur de la jeunesse], 29 septembre 1903, p.. 6, 7. La papauté dans les ruines de la Rome fragmentée MI1 52 2 L'image révélée à Neboukadnetsar, tout en représentant la détérioration en puissance et en gloire des pouvoirs de la terre, montre bien aussi la détérioration de la religion et de la moralité parmi le peuple de ces nations. A mesure que ces peuples s'écartent de Dieu, toutes proportions gardées, ils deviennent moralement faibles. MI1 52 3 Babylone disparut parce qu'étant prospère, elle oublia Dieu et attribua la gloire de sa prospérité aux réalisations humaines. MI1 52 4 L'empire médo-perse fit l'objet de la colère du ciel parce que, dans ce royaume, la loi de Dieu fut piétinée. La crainte de l'Etemel ne trouva pas de place dans le coeur du peuple. La méchanceté, le blasphème et la corruption étaient les influences dominantes du royaume médo-perse. MI1 52 5 Les royaumes qui lui succédèrent furent aussi vils et corrompus. Ils se détériorèrent à cause de leur manque de loyauté envers Dieu. En l'oubliant, ils descendirent toujours plus bas dans l'échelle des valeurs morales. MI1 52 6 L'empire romain s'écroula et fut divisé en morceaux et, de ses ruines, surgit cette grande puissance : l'Eglise catholique romaine. Cette Eglise se vante de son infaillibilité et de son héritage religieux. Mais ce système est en honeur à tous ceux qui connaissent les secrets du mystère de l'iniquité. Les prêtres de cette Eglise maintiennent leur prédominance en gardant le peuple dans l'ignorance de la volonté de Dieu, telle que révélée dans les Ecritures. -- The Youth's Instructor [L'Instructeur de la jeunesse], 22 septembre 1903, p. 6. Fer et argile : politique et religion liées MI1 53 1 Nous sommes arrivés à un moment où l'oeuvre sacrée de Dieu est représentée par les pieds de l'image dans lesquels le fer était mélangé à l'argile bourbeuse. Dieu possède un peuple, un peuple choisi dont le discernement doit être sanctifié et qui ne doit pas devenir impie en construisant sur un fondement « [de] bois, [de] foin, [de] chaume » (1 Corinthiens 3.12). Toute âme loyale envers les commandements de Dieu verra que la caractéristique distinctive de notre foi est le sabbat du septième jour. Si le gouvernement voulait honorer le sabbat comme Dieu l'a commandé, il compterait sur la puissance divine et défendrait la vérité telle qu'elle fut donnée aux saints. Mais les hommes d'Etat défendront le faux jour de repos et mélangeront leur foi religieuse en observant cet enfant de la papauté, le mettant au-dessus du sabbat que le Seigneur a sanctifié et béni en le donnant à l'homme pour le sanctifier, comme un signe entre lui et son peuple, jusqu'à mille générations. Le mélange des affaires d'état et de l'Eglise est représenté par le fer et l'argile. Cette alliance affaiblit le pouvoir des Eglises. Le fait que l'Eglise soit investie par le pouvoir de l'Etat produira des résultats désastreux. Les hommes ont presque dépassé les limites de la patience divine. Ils ont investi leurs forces dans la politique et se sont unis à la papauté. Mais le moment arrivera où Dieu châtiera ceux qui ont annulé sa loi et leurs agissements perverses se retourneront contre eux. -- Manuscrit 63, 1899, p. 12, 13 (manuscrit sans titre, 22 avril 1899). Patrimoine White, Washington, D. C., 29 septembre 1943. ------------------------Manuscrit 25--Les piliers et les chevilles du message Les vérités de 1844 à 1846 restent valables MI1 55 1 Je ne désire pas ignorer ou laisser tomber un maillon de la chaîne des preuves qui s'est formée quand, après le passage de la date de 1844, des petits groupes de chercheurs de la vérité se sont réunis pour étudier la Bible et demander à Dieu de leur accorder la lumière pour les orienter. [...] Point par point, la vérité est restée gravée si fermement dans nos esprits que nous ne pouvions en douter. [...] La preuve donnée lors de notre première expérience a toujours la même force qu'alors. La vérité demeure la même et pas une cheville, ni un pilier ne peut être retiré de sa structure. Ce que nous avons trouvé dans la Parole en 1844,1845 et 1846 reste dans tous ses détails la vérité de nos jours.-- Lettre 38, 1906, p. 1, 2 (à la famille du Sanatorium de Wahrooga, 23 janvier 1906). MI1 56 0 Document sollicité par le pasteur Leroy Edmm Froom, pour être utilisé en partie dans une dissertation sur les « piliers » et les « chevilles » du message, et dans des déclarations incluses dans une colonne de citations de l'Esprit de prophétie. Des messages établis par l'Inspiration MI1 56 1 La proclamation des messages du premier, du deuxième et du troisième ange a été placée par la Parole de l'Inspiration. Pas une seule miette ne doit lui être retirée. Pas plus que de substituer le Nouveau Testament par l'ancien, aucune autorité humaine n'a le droit de changer le cadre de ces messages. L'Ancien Testament est l'Évangile en figures et symboles. Le Nouveau Testament est la substance. L'un est aussi essentiel que l'autre. -- Manuscrit 32,1896, p. 1 (" Testimony conceming the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue du frère John Bell sur la prophétie], 6 décembre 1896). MI1 56 2 Le premier et le deuxième message furent donnés en 1843 et en 1844, et nous nous trouvons maintenant dans la proclamation du troisième. Mais il faut continuer à proclamer ces trois messages. Il est tout aussi essentiel maintenant qu'alors de les répéter à ceux qui recherchent la vérité. Par la plume et la voix, nous devons les proclamer, montrer leur ordre et l'application des prophéties qui nous mènent au message du troisième ange. Il ne peut y avoir de troisième sans le premier et le deuxième. --Manuscrit 32,1896, p. 1 (" Testimony conceming the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue du frère John Bell sur la prophétie], 6 décembre 1896). Les vérités postérieures à 1844 MI1 56 3 Les vérités qui nous ont été données avec le passage du temps en 1844 sont tout aussi certaines et immuables que quand le Seigneur nous les a accordées, en réponse à nos prières urgentes. Les visions que le Seigneur m'a données sont si remarquables que nous avons la conviction que ce que nous avons accepté est la vérité. Ceci a été confirmé par le Saint-Esprit. La lumière, la précieuse lumière venant de Dieu, a établi les points principaux de notre foi, tels que nous les soutenons aujourd'hui. -- Lettre 50, 1906, p. 1, 2 (au pasteur William Ward Simpson, 30 janvier 1906). Les piliers supporteront le poids MI1 56 4 Nous devons permettre aux grands principes du message du troisième ange de se détacher de manière claire et nette. Les piliers principaux de notre foi supporteront tout le poids qu'on peut mettre sur eux. -- Lettre 207, 1899, p. 2 (aux anciens Stephen Nelson Haskell et George Alexander Irwin, 15 décembre 1899). Valable depuis 1844 MI1 57 1 Le moment est venu où nous devons fermement refuser de nous éloigner de la plateforme de la vérité étemelle qui, depuis 1844, a supporté l'épreuve. -- Lettre 277, 1904, p. 6 (à A.J. Read, 31 juillet 1904). Aucun pilier n'est à substituer MI1 57 2 La parole de Dieu a guidé nos pas depuis 1844. Nous avons sondé les Ecritures. Nous avons construit solidement et n'avons pas eu à remplacer nos fondations, ni à couler de nouveaux piliers. -- Lettre 24,1907, p. 3 (au pasteur Arthur Grosvenor DanielIs, 4 février 1907). Chaque pilier doit être renforcé MI1 57 3 Le Seigneur a déclaré que l'histoire passée se répétera à la fin des temps. Il faut proclamer au monde toute la vérité qu'il nous a donnée pour ces derniers jours. Tous les piliers qu'il a établis doivent être renforcés. Nous ne pouvons pas quitter la fondation que Dieu a établie. [...) Il faut maintenant réitérer Pexpérience des hommes qui ont joué leur rôle dans l'établissement de notre oeuvre, dès le commencement. -- Manuscript 129,1905, p. 3 (" Steadfast unto the End » [Fermes jusqu'à la fin], 24 décembre 1905). Protéger les balises de la vérité MI1 57 4 Les grandes balises de la vérité, nous montrant notre place dans Phistoire prophétique, doivent être défendues, sinon elles risqueraient d'être renversées et remplacées par des théories qui provoqueraient davantage la confusion que la lumière véritable. -- Manuscrit 31,1896, p. 1 (" Testimony Concerning the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue prophétiques du frère John Bell], 8 novembre 1896). Rejeter l'interprétation des saboteurs MI1 57 5 N'écoutez pas, ne serait-ce qu'une minute, les interprétations qui tendent à enlever un pilier ou une cheville de la plateforme de la vérité. Les interprétations humaines, la construction de fables, vous feront du tort, confondant votre compréhension et réduisant votre foi en Jésus-Christ à néant. Etudiez avec diligence le troisième chapitre de l'Apocalypse où on voit le danger de perdre nos liens avec ce que nous avons appris de la Source de toute lumière. -- Lettre 230, 1906, p. 4 (" To Elders of the Battle Creek Church, and to Ministers and Physicians » [Aux anciens de l'Église de Battle Creek, aux pasteurs et aux médecins], 5 juillet 1906). Lutter contre la suppression des balises MI1 58 1 Quand certains viennent pour enlever une balise ou un pilier du fondement que Dieu a établi par son Saint-Esprit, que les hommes d'expérience qu'étaient les pionniers de notre oeuvre parlent clairement, ainsi que ceux qui sont morts, par la réimpression de leurs articles dans nos revues. Recueillez tous les rayons de la lumière divine que Dieu a donnés à son peuple, pas à pas, sur le chemin de la vérité. Cette vérité supportera le poids du temps et l'épreuve. -- Manuscrit 62, 1905, p. 6 (" A Waming against False Theories » [Un avertissement contre les fausses théories], 24 mai 1905). Ébranler les piliers de la foi MI1 58 2 Les vérités qui ont été établies par l'intervention divine évidente doivent être maintenues avec fermeté. Que personne ne s'aventure à bouger ne serait-ce un seul clou ou une seule pierre de la structure. Ceux qui tentent d'ébranler les piliers de notre foi sont de ceux qui, selon la Bible, « dans les derniers temps, [...] abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des esprits de démons » (1 Timothée 4-1). -- Lettre 87, 1905, p. 2, 3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 25 février 1905). Il faut protéger les balises MI1 58 3 Beaucoup d'efforts sont actuellement déployés pour déstabiliser notre foi concernant le sanctuaire. Mais nous ne devons pas chanceler. Pas une seule cheville ne doit être enlevée des fondations de notre foi. La vérité est toujours la vérité. Ceux qui vacillent seront emmenés vers des théories erronées et, finalement, renieront les preuves que nous avons eues concernant la vérité. Il faut protéger les anciennes balises pour ne pas perdre le cap. -- Lettre 395, 1906, p. 4 (au pasteur Stephen Montgomery Cobb], 25 décembre 1906). Communiquer le message au monde MI1 58 4 Nous devons communiquer au monde le message que le Seigneur nous a donné. Ne retirons aucune balise, ni aucun pilier des fondations de notre foi. Prêchons la vérité, telle que le Seigneur nous l'a donnée. -- Lettre 279, 1904, p. 9 (" To Brethren Paulson, Sadler, Jones and Waggoner » [Aux frères Paulson, Sadler, Jones et Waggoner], 1er août 1904). MI1 58 5 Trois messages reliés les uns aux autres. Le troisième ange est représenté comme volant au milieu du ciel, symbolisant ainsi la tâche de ceux qui proclament les messages du premier, du deuxième et du troisième ange. Tous ces messages sont liés. Les preuves de la vérité permanente et toujours vivante de ces grands messages, qui signifient tant pour nous, et qui ont suscité tant d'oppositions de la part du monde religieux, n'ont pas disparu. Satan s'efforce constamment de projeter son ombre infernale sur ces messages pour que le reste du peuple de Dieu ne discerne pas avec clarté leur importance, leur temps et leur place. Mais, pour le temps qu'il reste, ils continueront d'exister et doivent exercer leur puissance sur notre expérience religieuse. -- Lettre lf, 1890, p. 5, 6 (" To Brethren in Responsible Positions » [Aux frères qui occupent des postes à responsabilités], novembre 1890). MI1 59 1 Trois messages indissociables. Le message du Seigneur pour son peuple est la proclamation des anges qui volent au milieu du ciel [On cite Apocalypse 14.6-12]. Ces messages sont reliés les uns aux autres et rassemblés. L'un ne peut être communiqué sans les autres. -- Lettre 65, 1897, p. 2 (au frère et à la soeur Hawkins, 6 avril 1897). Le troisième message incompris MI1 59 2 Bien peu, même ceux qui disent y croire, comprennent le message du troisième ange et, cependant, il s'adresse à notre époque. C'est la vérité présente. Mais combien peu de personnes acceptent ce message dans sa véritable importance et le présentent aux gens dans toute sa puissance ! Pour beaucoup, il est de moindre importance. [...] L'oeuvre finale du message du troisième ange sera accompagnée d'une puissance qui permettra aux rayons du Soleil de justice de briller sur les chemins et les sentiers de la vie, et des décisions seront prises pour Dieu, le Souverain su-prême. Sa loi sera alors considérée comme la règle de son gouvernement. -- Manuscrit 15, 1888, p. 5 (" A Call to a Deeper Study of the Word » [Un appel à une étude plus approfondie de la Parole], 1er novembre 1888). Le troisième message inclut les autres MI1 59 3 Le sujet de la plus grande importance est le message du troisième ange : il inclue les messages du premier et du deuxième ange. Tous devraient comprendre les vérités qu'ils contiennent car elles sont essentielles au salut. Nous devons étudier avec le plus grand sérieux pour comprendre ces vérités, et nos facultés d'apprentissage et de compréhension seront soumises à la plus grande épreuve. -- Lettre 97, 1902, p. 2 (au pasteur Ellet Joseph Waggoner, 7 juillet 1902). Message pour aujourd'hui MI1 60 1 Le message évangélique pour notre époque est compris dans le message du troisième ange qui inclue les deux premiers et qui sera annoncé partout puisque c'est une vérité présente. Ce message doit être publié avec une grande puissance et clarté. Il ne doit pas être assombri par des théories et des sophismes humains. -- Lettre 20, 1900, p. 5, 6 (à James Edson White et à son épouse Emma, 31 janvier 1900). Le troisième message, l'Evangile complet MI1 60 2 Une grande oeuvre doit s'accomplir en proclamant aux hommes les vérités de l'Evangile. Présenter ces vérités est l'objectif du message du troisième ange. Tout l'Evangile est inclus dans le message du troisième ange et, dans tous nos efforts, la vérité doit être présentée telle qu'elle est en Jésus. [...] Que rien ne diminue la force de la vérité présente. Le message du troisième ange doit avoir pour effet de mettre à part, du milieu des églises, un peuple qui occupëra son poste sur la plateforme de la vérité étemelle. Notre message est un message de vie ou de mort, et nous devons le présenter tel qu'il est : le grand pouvoir de Dieu. Nous devons l'exposer dans toute sa force de frappe, alors le Seigneur le rendra efficace. -- Manuscrit 19, 1900, p. 1,4,5 (" A Perfect Ministry. Its Purpose » [Un ministère parfait et son but], 5 mars 1900). Participer aux premiers messages MI1 60 3 Avec le passage des années, Dieu confia à ses fidèles disciples les précieux principes de la vérité présente. Ces principes n'ont pas été donnés à ceux qui n'avaient pas participé à la présentation des messages du premier et du deuxième ange. Ils ont été donnés à ceux qui avaient été présents dans la cause, dès ses débuts. -- Manuscrit 129, 1905, p. 2 (" Steadfast unto the End » [Fermes jusqu'à la fin], 24 décembre 1905). Se concentrer sur l'essentiel MI1 60 4 Attardez-vous sur ce qui concerne notre bien-être étemel. L'ennemi peut inventer n'importe quoi pour dévier nos pensées de la Parole de Dieu, tout qui soit nouveau et étrange pour créer une diversité d'opinions. Il l'introduira comme quelque chose d'extrêmement important. [...] MI1 60 5 L'ennemi s'efforcera de pousser les croyants à se pencher sur des questions de moindre importance et à passer beaucoup de temps sur ces points, lors des réunions de comités et de commissions. Mais, en détournant leur attention vers de telles questions, les frères entraveront l'oeuvre, au lieu de la faire progresser. MI1 61 1 Nous devons proclamer le message du troisième ange à un monde en péril et ne devons pas permettre à nos pensées de se laisser distraire par des minuties qui ne représentent pratiquement rien. Si nos frères considéraient les questions importantes de la vie étemelle et de la mort étemelle, nombre des petites questions qu'ils veulent tellement résoudre seraient d'elles-mêmes résolues. -- Lettre 16, 1903, p. 5-7 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 1er janvier 1903). Distraits du message MI1 61 2 Nous ne devons pas permettre à notre attention de se détourner de la proclamation du message qui nous a été donné. Pendant des années, on m'a instruite concernant le fait de ne pas s'arrêter sur les questions non essentielles. Il y a des points de la plus haute importance à considérer. -- Manuscrit 10, 1905, p. 2 (" NonEssential Subjects to Be Avoided » [Les sujets non essentiels à éviter], 12 septembre 1904). La vérité présente et les trois messages MI1 61 3 La vérité présente pour notre époque inclut ces messages : le message du troisième ange succédant au premier et au deuxième. -- Lettre 121, 1900, p. 5 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 13 août 1900). Le message du troisième ange éclipsé - 1899 MI1 61 4 J'ai reçu une lumière claire et nette selon laquelle l'oeuvre missionnaire médicale qui absorbe trop d'énergie, alors qu'un travail plus défini en plusieurs points est négligé. Vous accumulez entre vos mains un travail qui ne se terminera jamais et qui éclipse l'oeuvre à réaliser en chaque ville : la proclamation du prochain retour du Christ. La proclamation du message du troisième ange a été écartée. -- Lettre 55,1899, p. 2, 3 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 mars 1899). Patrimoine White, Washington, D. C., 10 septembre 1944. ------------------------Manuscrit 26--Déclarations sur le livre Thoughts on Daniel and the Revelation MI1 63 1 Je CONSIDÈRE QUE CE LIVRE [The Prophecies of Daniel and the Revelation] devrait être diffusé partout. Il a sa place et réalisera une oeuvre grande et bonne. -- Lettre 25a, 1889, p. 3 (au frère Eldridge, 8 septembre 1889). MI1 63 2 Dans les années 1890, concernant les livres du pasteur Smith, un des anciens de notre oeuvre de colportage demanda à Ellen White : MI1 63 3 « Vous croyez qu'ils sont inspirés, n'est-ce pas ?" -- Lettre 15, 1895, p. 5 (au frère Frank Edson Belden, 8 juin 1895). MI1 63 4 Mettant en évidence cette question inappropriée, elle répondit : MI1 63 5 « Vous pouvez vous-même répondre à cette question, je ne le ferai pas ». -- Id. MI1 64 0 Document sollicité pour être publié dans les articles de la revue Ministry. Les prophéties de Daniel et Apocalypse MI1 64 1 Le travail de colportage est un des outils désignés par le Seigneur pour répandre la vérité pour notre époque. Les colporteurs ont un travail considérable à réaliser. Le Seigneur peut et travaillera par leur entremise, s'ils se préparent sérieusement à faire ce qui est en leur pouvoir. L'effort déployé pour diffuser Les paraboles de Jésus démontre ce qu'on peut faire à travers le colportage. A ceux qui travaillent avec ce livre, je dirais qu'une fois les besoins immédiats couverts, de ne pas perdre votre zèle, pensant qu'il n'y a plus d'efforts à faire. Vendez le livre partout où vous le pouvez, et faites connaître nos plus grands livres. MI1 64 2 Le livre Daniel and the Revelation devrait tout particulièrement être présenté comme étant l'ouvrage spécifique à notre époque. Il contient le message que nous avons tous besoin de lire et de comprendre. Traduit en plusieurs langues, il deviendra une puissance qui éclairera le monde. Ce livre s'est très bien vendu en Australie et en Nouvelle Zélande. Après l'avoir lu, beaucoup d'âmes ont pris connaissance de la vérité. J'ai reçu beaucoup de lettres exprimant approbation de cet ouvrage. MI1 64 3 Que nos colporteurs attirent l'attention de tous sur ce livre. Le Seigneur m'a montré qu'il fera beaucoup de bien en éclairant ceux qui s'intéressent à la vérité de notre temps et que ceux qui l'acceptent maintenant, sans avoir participé aux expériences de ceux qui sont entrés dans notre mouvement dès ses débuts, devraient étudier le matériel donné dans Daniel and the Revelation afin de se familiariser avec la vérité qui y est présentée. MI1 64 4 Ceux qui se préparent au ministère et qui désirent devenir de sérieux étudiants des prophéties trouveront dans Daniel and the Revelation une aide inestimable. Ils doivent comprendre ce livre qui parle. du passé, du présent et de l'avenir. Il indique si clairement le chemin que personne ne peut se tromper. Ceux qui étudieront ce livre avec diligence n'auront aucun plaisir à se complaire dans certaines choses triviales présentées par ceux qui ont un ardent désir de présenter aux enfants de Dieu quelques idées nouvelles et étranges. Le reproche de Dieu tombe sur de tels maîtres. Ils ont besoin qu'on leur enseigne ce que signifient la piété et la vérité. Les grandes questions essentielles que Dieu voulait présenter au peuple se trouvent dans Daniel and the Révélation. On y trouve la vérité solide et étemelle pour notre temps. Tous ont besoin de la lumière et des informations qu'il contient. MI1 65 1 Ceux qui détruisent la terre ont reçu un temps de grâce prolongé. Durant six mille ans, Dieu a supporté Pignorance et la méchanceté des êtres humains. Il les a éprouvés et examinés de toutes les formes possibles, en cherchant à récupérer leur loyauté et à les sauver. Mais ils ont refusé d'écouter ses supplications. Le sang a coulé, coule et coulera encore. La guerre est populaire. Aux yeux du monde, tuer et détruire est un acte de bravoure, digne d'honneurs. MI1 65 2 Le moment où Jésus s'emparera et prendra possession du royaume qui se trouve sous les cieux vient. Il jugera les nations et réprimandera beaucoup de peuples. Les guerres cesseront dans le monde entier. MI1 65 3 Ne voyons-nous pas la corruption qui existe en notre monde ? La terrible méchanceté qui augmente toujours plus n'est-elle pas suffisante pour nous pousser à l'action en présentant au monde les livres qui contiennent la bienfaisante instruction ? Dieu, le grand Gouverneur moral de l'univers, désire que son peuple se lève et utilise son influence pour en amener d'autres à arriver dans notre monde. Le Seigneur appelle des ouvriers à faire du colportage. Il désire que les ouvrages sur la réforme sanitaire soient distribués. Une grande mesure dépend de la réforme sanitaire. Si nos églises n'occupent pas une position plus élevée sur cette question, ne seront pas capables d'apprécier la vérité pour les temps actuels. MI1 65 4 Dieu désire que la lumière qui se trouve dans The Prophecies of Daniel and the Revelation soit présentée d'une manière claire. Qu'il est triste de voir toutes les théories bon marché que des maîtres ignorants et peu préparés répandent et exposent aux gens ! Ceux qui présentent leurs idées humaines et insensées provenant de leurs propres esprits montrent le caractère des trésors de leur coffre. Ils ont accumulé du matériel de mauvaise qualité. Leur plus grand désir est de faire sensation. MI1 65 5 La vérité pour notre époque a été publiée en de nombreux ouvrages. Que ceux qui exposent des idées sans valeur et sans fondement cessent ce travail et étudient Daniel and the Revelation. Ils auront alors de bonnes idées qui édifieront les esprits. En recevant la connaissance contenue dans ce livre, ils accumuleront dans le coffre de leurs esprits un trésor dans lequel ils pourront constamment puiser pour communiquer aux autres les vérités grandes et essentielles de la Parole de Dieu. MI1 66 1 L'intérêt de Daniel and the Revelation doit demeurer, tant que durera le temps de grâce. Dieu a utilisé son auteur comme un canal par lequel transmettre la lumière pour guider les esprits vers la vérité. N'apprécierions-nous pas cette lumière qui nous indique le retour de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Roi ? MI1 66 2 Parlant de ce grand événement, Paul dit : « Je te recommande, devant Dieu qui donne la vie à tous les êtres, et devant le Christ-Jésus qui a rendu témoignage par sa belle confession devant Ponce-Pilate : garde le commandement sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs. Lui seul possède l'immortalité, et habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu, ni ne peut voir : à lui, honneur et puissance étemelle ! Amen !" (1 Timothée 6.13-16). MI1 66 3 Jeunes gens, allez colporter Daniel and the Revelation. Faites tout votre possible pour vendre ce livre. Commencez ce travail avec autant d'ardeur que s'il s'agissait d'un nouveau livre. Et souvenez-vous qu'en présentant cet ouvrage, il vous faut aussi apprendre à connaître les vérités qu'il contient. En les étudiant, vous recevrez des idées qui vous permettront non seulement de recevoir la lumière, mais aussi de la faire jaillir sous forme de rayons clairs et brillants sur les autres. MI1 66 4 Le moment est arrivé pour que la grâce de Dieu soit révélée. C'est maintenant que l'Evangile de Jésus-Christ doit être proclamé. Satan va s'efforcer à détourner l'esprit de ceux qui devraient être fermes, fortifiés et ancrés dans les vérités des messages du premier, du deuxième et du troisième ange. Les étudiants de nos écoles doivent lire attentivement Daniel and the Revelation afin de ne pas se retrouver dans les ténèbres et que le jour du Seigneur ne les surprenne pas comme un voleur dans la nuit. Je parle de ce livre parce qu'il s'agit d'un outil pour former ceux qui veulent comprendre la vérité de la Parole. Cet ouvrage devrait être hautement apprécié. Il couvre une grande partie du terrain que nous avons parcouru lors de notre expérience. Si les jeunes l'étudient et apprennent d'eux-mêmes ce qu'est la vérité, beaucoup de dangers leurs seront épargnés. MI1 66 5 Dans Pierre, nous lisons : « Il y a eu de faux prophètes parmi le peuple ; de même il v a oarmi vous de faux docteurs qui introduiront insidieusement des hérésies de perdition et qui, reniant le Maître qui les a rachetés, attireront sur eux une perdition soudaine. Beaucoup les suivront dans leurs dérèglements et, à cause d'eux, la voie de la vérité sera calomniée. » (2 Pierre 2.1,2) MI1 67 1 Beaucoup de ces maîtres qui induisent en hérésies, sapant ainsi la foi de certains, sont considérés comme des hommes de Dieu, marchant dans la lumière et s'efforçant de libérer l'Eglise de pratiques erronées. Mais ce sont des serviteurs du péché. MI1 67 2 Nous avons besoin de colporteurs intelligents qui soient aussi des évangélises, des colporteurs qui feront tout le bien possible, alors qu'ils iront de maison en maison. Ils pourraient réaliser une grande oeuvre pour Dieu. Le Seigneur a accordé beaucoup de lumière au monde dans les livres La tragédie des siècles, Patriarches et prophètes, et Jésus-Christ. Ils devraient être instamment distribués partout. Ceux qui traitent avec ces ouvrages doivent se former eux-mêmes à l'oeuvre. Quand les colporteurs réfléchissent aux vérités précieuses contenues dans ces livres, s'efforçant de transmettre la lumière à autant de gens que possible, ils permettent à la lumière de briller sur de nombreux esprits et peuvent dire : « Puisque nous travaillons ensemble, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps vraiment favorable, voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que notre service ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de persévérance dans les tribulations, dans les privations, dans les angoisses, sous les coups, dans les prisons, dans les émeutes, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la connaissance, par la patience, par la bonté, par l'Esprit Saint, par un amour sans hypocrisie, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice ; au milieu de la gloire et du déshonneur, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation ; regardés comme imposteurs, quoique véridiques ; comme inconnus, quoique bien connus ; comme mourants, et voici que nous vivons ; comme châtiés, quoique non mis à mort ; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous enrichissons plusieurs ; comme n'ayant rien, et nous possédons tout. » (2 Corinthiens 6.2-10) MI1 67 3 Parmi ceux qui travaillent comme ministres de l'Évangile, beaucoup ont besoin d'étudier la Parole. Le mot « Apocalypse » veut dire « quelque chose de révélé » et que tous doivent comprendre. Creusez profondément pour la vérité. Priez le Seigneur pour comprendre sa Parole. Ceux qui ressentent leur besoin d'une aide spéciale de Dieu lui demanderont - à lui qui est la Source de toute sagesse - de pourvoir à tous leurs besoins. Demandez-lui d'éclairer votre entendement afin de savoir comment impartir la lumière aux autres. Concentrez-vous sur cela. Ne vous satisfaites jamais d'une connaissance partielle de la vérité, basées sur quelques faibles suppositions. « Ecoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l'Étemel ! Portez les regards sur le rocher d'où vous avez été taillés, sur le creux de la fosse dont vous avez été tirés. [...] Ainsi PEtemel console Sion, il console toutes ses ruines ; il rendra son désert semblable à l'Éden et sa steppe au jardin de PEtemel. La gaieté et la joie se trouveront au milieu d'elle, les choeurs et le chant des psaumes » (Esaïe 5i.l,3) -- Manuscrit 174,1899, p. 1-8 (" Thoughts on Daniel and the Revelation » [Réflexions sur Daniel et l'Apocalypse], 3 mars 1901. Patrimoine White, Washington, D. C., 21 septembre 1944. ------------------------Manuscrit 27--Conseils sur certains aspects de notre oeuvre médicale Un travail particulier MI1 69 1 Le Seigneur m'a accordé une lumière spéciale concernant rétablissement d'une institution de réforme sanitaire où on pourrait prendre soin du malade de manière complètement différente de celle qui existe dans les institutions du monde. Elle doit être réalisée en se fondant sur les principes bibliques et être l'instrument de Dieu, non pas pour guérir avec des médicaments, mais en utilisant les remèdes de la nature. Ceux qui sont en relations avec cette institution doivent être éduqués dans les principes rétablissant la santé. -- Lettre 205,1899, p. 1 (au Dr John Harvey Kellogg, 19 décembre 1899). La gestion doit en être différente MI1 69 2 Nous n'avons jamais proposé d'établir de sanatoriums au fonctionnement similaire à celui des autres institutions. Si nous n'avons pas MI1 70 0 Document sollicité par le Département de l'oeuvre médicale de la Conférence générale afin d'être orienté dans l'étude de certains aspects de notre oeuvre médicale. de sanatorium qui, sous beaucoup d'aspects, soit totalement différent des autres institutions, nous n'aurons alors rien gagné. -- Lettre 72, 1896, p. 1 (au frère Maxson et à son épouse, 5 novembre 1896). Établi pour éduquer le public MI1 70 1 Il faut expliquer clairement les bienfaits d'une abstention de tabac et de boissons enivrantes. S'ils désirent retrouver la santé, montrez aux patients le besoin de suivre les principes de la réforme sanitaire. Que les malades sachent comment guérir en étant tempérants dans la nourriture et en faisant régulièrement de l'exercice à l'air libre. MI1 70 2 Les sanatoriums doivent être établis justement pour que les gens apprennent ces choses. Un grand travail doit être accompli. Ceux qui sont maintenant ignorants seront avertis. Grâce à l'oeuvre de nos sanatoriums, la souffrance sera soulagée et la santé rétablie. Les gens doivent apprendre comment, en faisant attention à ce qu'ils mangent et boivent, ils peuvent rester en bonne santé. MI1 70 3 Le Christ est mort pour sauver les êtres humains de la ruine. Nos sanatoriums deviendront sa main droite, enseignant aux patients à vivre de manière à honorer et à glorifier Dieu. Si nos institutions ne font pas ce travail, leurs dirigent commettront une grave erreur. MI1 70 4 Ceux qui s'abstiennent de manger de la viande leur sera à tous bénéfique. La question de l'alimentation est un sujet d'intérêt vital. Ceux qui ne dirigent pas les sanatoriums de la bonne manière perdent l'occasion d'aider correctement les personnes qui ont besoin de changer leur mode de vie. Nos sanatoriums sont établis dans un but précis : enseigner à ne pas vivre pour manger, mais à manger pour vivre. MI1 70 5 Dans nos sanatoriums, la vérité doit être appréciée, et non cachée ou bannie. La lumière doit briller en rayons clairs et distincts. Ces institutions sont les établissements du Seigneur pour un renouveau d'une moralité pure et élevée. Ne les établissons pas en vue d'une entreprise spéculative, mais afin d'aider des hommes et des femmes à suivre de bonnes habitudes de vie. -- Lettre 233, 1905, p. 9, 10 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 9 août 1905). Le bien-être spirituel des patients MI1 70 6 e selon laquelle leur objectif le plus élevé doit toujours être celui de s'occuper du bien-être spirituel de leurs patients. Dans ce but, ils doivent apprendre à répéter les promesses de la Parole de Dieu et à élever chaque jour de ferventes prières, tandis qu'ils se préparent à servir. Qu'ils prennent conscience de devoir toujours avoir sur les patients l'influence apaisante et sanctifiante du grand Médecin missionnaire. Si ceux qui souffrent peuvent sentir que le Christ est leur Sauveur miséricordieux et compatissant, ils obtiendront du repos pour leur esprit, ce qui est essentiel pour recouvrer la santé. -- Lettre 190, 1903, p. 3 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 28 août 1903). Le médecin chef libéré de tâches mineures MI1 71 1 Le médecin chef de n'importe quelle institution occupe un poste difficile, et devrait être libéré des tâches mineures car celles-ci ne lui laissent par le temps de se reposer. Il ne doit pas être accaparé par des tâches qui ne lui reviennent pas, mais doit avoir une aide suffisamment fiable car son travail est difficile à accomplir. Il doit s'incliner dans la prière avec ceux qui souffrent et amener chaque patient au grand Médecin. S'il supplie humblement le Seigneur pour obtenir la sagesse de s'occuper de chaque cas, sa force et son influence augmenteront dans une grande mesure. La notion de la vérité pure de Dieu au coeur et à l'esprit, il sera plus apte à réaliser des interventions cruciales où la vie et la mort du patient sont en jeu. MI1 71 2 Une religion personnelle est essentielle à tout médecin qui veut réussir dans le soin des malades. Il lui faut une puissance supérieure à sa propre intuition et à ses compétences. Dieu voudrait des médecins qui soient reliés à lui et qui sachent que chaque âme a du prix à ses yeux. Réalisant que seul celui qui a créé l'homme sait comment diriger, celui qui dépend de Dieu n'échouera pas comme thérapeute des maux corporels. -- Lettre 205, 1899, p. 8 (au Dr John Harvey Kellogg, 19 décembre 1899). Il faut un gérant MI1 71 3 Toute institution médicale ne devrait pas dépendre principalement des médecins en tant que directeurs. Elles ont besoin d'hommes polyvalents, au jugement impartial, qui puissent planifier et exécuter. Le conseil d'administration ne doit pas faire les choses au hasard car tout ce que nous faisons a ses conséquences. Il faut au Health Retreat [Refuge de santé] un gérant, ou bien l'institution sera démoralisée. -- Lettre 71,1896, p. 6 (au frère Maxson et à son épouse, 12 août 1896). Un travail exclusif MI1 72 1 Le poste pour lequel le Dr A. a insisté fut celui de directeur ou gérant. C'est là que Terreur fut commise. Jamais on n'aurait dû lui donner ce poste. Son temps et ses efforts, consacrés aux patients, sont tout ce qu'un médecin peut supporter. Il croyait pouvoir faire la même chose que ce que fit le Dr Kellogg au sanatorium [de Battle Creek]. Mais, s'il accomplit son travail fidèlement en instruisant et formant les ouvriers, en s'occupant des malades et en répondant aux demandes que les malades de l'extérieur lui feront certainement - et ce qui est le devoir de tout praticien - c'est tout ce qu'il pourra accomplir. La gestion commerciale et financière ne devrait pas lui être remise car certaines tâches qui devraient être faites seront négligées et d'autres qui se présenteront, et dont on s'occupera, auraient dû être laissées de côté. La gestion est un travail à part entière. Il faudrait trouver un gérant avisé qui supervisera tout ce qui concerne la gestion d'une entreprise. Il devrait avoir, après avoir consulté le Conseil d'administration, le droit de regard sur les comptes et sur les factures présentées aux patients. MI1 72 2 Une erreur a été commise en ce sens. D'étranges décisions ont été prises à ce sujet. On n'a pas agi avec toute la sagesse requise dans ce cas et l'institution en a subit les conséquences. Il faut une entière compréhension des dépenses et des recettes. Un comptable, qui ne soit pas un médecin, devrait être employé pour s'occuper des livres. On a besoin d'hommes d'expérience MI1 72 3 Les salaires offerts devraient atteindre un niveau qui garantisse les meilleures prestations. On ne gagnera rien à économiser dans ce sens. Il y aura des pertes si on fait venir des hommes inexpérimentés pour administrer ou gérer les affaires de l'institution. Il aurait été judicieux qu'un homme polyvalent en gestion d'entreprise eusse travaillé au Health Retreat, quelqu'un qui aurait été formé au travail extérieur et qui aurait pu répondre aux demandes. Les Dr B et C auraient alors pu remplir leurs fonctions en tant que médecins, et laisser le travail de gestion à ceux qui étaient plus aptes à réaliser ce type de travail. Ainsi, les milliers de dollars dépensés auraient put être économisés. Les projets et plans humains, ainsi que la direction de l'institution selon leurs propres idées ont accru la dette considérable de l'institution. [...] MI1 72 4 Que celui qui a de l'expérience du monde des affaires, qui aime profondément Dieu et qui peut prendre le temps d'examiner les diverses suggestions des médecins pour dépenser les moyens destinés à réduire la grande dette pour laquelle l'institution est récriminée prennent les rennes de l'institution ! Que tous ceux qui ont Tardent désir d'imiter Battle Creek, en construisant sans cesse, utilisent au maximum ce qu'ils ont déjà. [...] MI1 73 1 Il [le Dr Kellogg] pouvait oeuvrer dans plusieurs secteurs, mais on Ta averti de ne pas prendre les responsabilités dont il s'était chargé dans le passé. Non pas par manque de compétences, mais à cause de la grandeur de la tâche, de son importance croissante, du travail délicat et de l'immensité de la responsabilité de s'occuper de l'humanité souffrante. Occuper ainsi son esprit et son temps aux aspects financiers courantes est un travail lourd pour un homme déjà trop lourdement chargé. Pourtant, il n'a pas trouvé le moyen d'éviter d'élaborer des plans pour faire avancer l'oeuvre, et ses conseils sont très recherchés sur des aspects dont la sagesse d'une autre personne pourrait s'occuper. -- Manuscrit 31,1897, p. 1-4 (" Managers of Sanitariums » [Administrateurs de sanatoriums], 6 avril 1897). La responsabilité de la gestion MI1 73 2 Le Dr C. a travaillé avec persévérance pour tout maintenir sous son contrôle. Mais il ne faut plus le laisser choisir des hommes pour occuper des postes officiels dans l'institution. Les plus jeunes n'ont été directeurs ou gérants que de nom. Il n'agrée pas au Dr C. que soient nommés d'autres gérants que ceux qui travaillent sous ses ordres. Le sanatorium ne doit plus être administré ainsi. Cet état de choses fait du tort à la réputation de l'institution et il faut changer cela. Dieu ne peut pas travailler au travers d'instruments non consacrés. MI1 73 3 La responsabilité de gérer une institution établie par le Seigneur ne doit pas revenir entièrement au médecin chef. Il ne doit pas tout contrôler, sauf dans son propre département en temps que médecin chef. Le sanatorium a ici besoin de l'aide d'hommes qui comprendront ce qu'on attend d'eux et qui accompliront leur devoir, que cela soit ou non favorable au Dr C. -- Lettre 178, 1901, p. 3, 4 (au frère Sanderson, août 1901). Un effort de collaboration MI1 73 4 Personne à l'expérience et à l'entendement limités ne devrait être nommé directeur. [...] II aurait fallu qu'il en soit ainsi depuis le début quand, à l'arrivée du Dr B., il y aurait dû y avoir un homme ferme, fort et déterminé. Mais il ne voulait pas cela. Non, pour rien au monde ! Il ne voulait aucun gérant et ne serait pas venu à moins d'être lui-même le gérant. Ce fut exactement la même chose avec le Dr A. La grande erreur fut de ne pas nommer un gérant dûment autorisé. Si elle en avait eu un, l'institution aurait joui aujourd'hui d'un bien plus grand prestige. Mais il n'en voulait pas. Il allait lui-même être le gérant. Il estimait pour cela être suffisant et équipé. Eh bien, il n'était pas là à sa place et, étant des médecins, ce n'est ni la vôtre. Votre tâche est celle des médecins. Médecins et gérant devraient se réunir : le gérant devrait consulter les médecins et les médecins, consulter le gérant afin d'avoir une large compréhension de la manière de faire les choses. Le médecin devraient consulter le gérant concernant les installations qu'il faut au sanatorium et, quand le médecin voit qu'il manque quelque chose, ou quoi que ce soit qui ne soit pas comme il le faudrait, il doit le communiquer au gérant et avoir une parfaite compréhension, tirant la corde dans le même sens. -- Manuscrit 82,1901, p. 19, 20 (d'un entretien avec le Dr Arthur James Sanderson et à son épouse, à Elmshaven, le 25 août 1901). Le médecin chef n'est pas apte à gérer MI1 74 1 Nous voyons ici, au sanatorium, le grand danger du médecin chef qui pense devoir être le directeur et le gérant de tout à l'institution. Nous en voyons les résultats ici, bien que ces vingt dernières années, le Seigneur ait envoyé plusieurs messages pour corriger cette idée. L'ordre de Dieu ne consiste pas en ce qu'un seul homme ait autant de responsabilités. Dieu a un travail pour le médecin. Il doit oeuvrer sous sa supervision, et en aucun cas il n'est à supposer qu'un médecin soit habilité à être directeur ou gérant, et à faire de cette charge supplémentaire un succès, tout en accomplissant son travail de médecin. [...] MI1 74 2 Un travail particulier a été assigné aux gérants du sanatorium. Les médecins ont une responsabilité considérable et devraient avoir à leurs côtés des hommes d'expérience, des hommes de prière, dignes de la confiance qu'on a placée en eux, quelle qu'elle soit. Ils doivent être subordonnés les uns aux autres. Tout ce qui est remis en question doit être présenté au Seigneur dans la prière. Ils doivent traiter avec déférence et respect ceux que Dieu a nommés pour unir leurs efforts aux leurs, tout comme ils aimeraient qu'on les traite. Que le directeur, le médecin, le gérant et l'infirmière en chef prennent courage et réalisent le travail qui leur est assigné car, bientôt, ils n'en n'auront plus l'opportunité et la récompense suivra. -- Lettre 136, 1900, p. 3, 11, 12 (aux frères Sharp, Caro et Kellogg, 29 octobre 1900). Contre la tentation de partir et d'ouvrir un cabinet privé MI1 75 1 Le travail du vrai médecin missionnaire est, en grande partie, un travail spirituel. Il comprend la prière et l'imposition des mains. Il doit donc être mis à part d'une manière aussi sacrée que celle du ministre de l'Évangile. Ceux qui sont choisis comme médecins missionnaires doivent être mis à part. Ceci les fortifiera contre la tentation de se retirer de leur travail au sanatorium pour ouvrir un cabinet privé. Aucun motif égoïste ne doit séparer l'ouvrier de son poste. Nous vivons une époque de responsabilités solennelles, où un travail doit être réalisé avec consécration. Recherchons le Seigneur avec diligence et intelligence. Si nous permettons au Seigneur d'agir sur les coeurs, nous verrons s'accomplir une oeuvre grande et étendue. [...] MI1 75 2 S'il y a un moment où notre oeuvre doit être effectuée sous la direction spéciale de l'Esprit de Dieu, c'est bien maintenant. Que ceux qui vivent à leurs aises se réveillent ! Laissons nos sanatoriums devenir ce qu'ils devraient être : des endroits où la guérison est offerte aux âmes souffrant du péché. Nous y parviendrons quand les ouvriers auront une communion vivante avec le grand Médecin. -- Manuscrit 5, 1908, p. 2, 5 (" The Médical Missionary Work » [L'oeuvre missionnaire médicale], 23 février 1908). Ni correcte, ni juste MI1 75 3 Ces quatre dernières années, un de nos médecins s'est établi dans la ville de , non loin de notre sanato rium, pour y construire un sanatorium privé. Ceci n'était pas correcte et a fait du tort à notre sanatorium où on a toujours dû lutter pour réussir et accomplir l'oeuvre que le Seigneur nous a confiée. La décision de celui qui a établi ce sanatorium privé n'est ni correcte, ni juste. S'il continue à faire ce qu'il a fait jusqu'à présent, des problèmes surgiront constamment. Il prend des patients du sanatorium établi selon le plan divin. Pire encore, il leur permet de manger de la viande, alors que les ouvriers de notre sanatorium ont toujours essayé de démontrer à leurs patients qu'il valait mieux s'en abstenir. MI1 75 4 La question est de savoir quoi faire. Voici deux institutions : l'une s'efforce de suivre les principes de la réforme sanitaire, et l'autre laisse ses patients consommer de la viande, prenant ainsi des patients à la première institution. Cette question doit être traitée de manière juste et à la manière du Christ. Si celui qui s'est établi si près de l'institution de Dieu a le coeur et l'esprit convertis, il verra le besoin de mettre en pratique les principes de la Parole de Dieu et se mettra en harmonie avec ses voisins. S'il ne peut pas s'unir à eux, il s'en ira. Il existe beaucoup d'endroits où il peut aller. [...] MI1 76 1 Que nos médecins ne pensent pas qu'ils peuvent établir un cabinet privé à côté de nos sanatoriums. A ceux qui ont fait cela, le Seigneur dit : « N'y a-t-il pas beaucoup d'autres endroits où vous implanter ? » MI1 76 2 Le Seigneur s'adresse à tous les médecins missionnaires : « Allez travailler dans ma vigne aujourd'hui pour sauver les âmes ». Dieu écoute les prières de tous ceux qui le cherchent vraiment. Il possède la puissance dont nous avons tous besoin. Il remplit le coeur d'amour, de joie, de paix et de sainteté. Le caractère se développe constamment. Nous ne pouvons nous permettre de nous attarder à travailler à l'encontre des plans de Dieu. MI1 76 3 Selon certains médecins, à cause d'un lien passé avec nos sanatoriums, il leur est profitable de s'installer tout près d'eux. Ils ferment les yeux aux nombreux champs oubliés où non labourés où un travail altruiste serait un bienfait pour beaucoup. Les médecins missionnaires peuvent exercer une influence édifiante, purifiante et sanctifiante. Ceux qui n'agissent pas ainsi abusent de leurs pouvoirs et font un travail que le Seigneur rejette. -- Lettre 233, 1905, p. 8, 12 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 9 août 1905). Notre oeuvre est fondée sur l'abnégation MI1 76 4 En vue de la grande oeuvre à réaliser, nos ouvriers doivent être disposés à travailler pour un salaire raisonnable. Même s'ils peuvent gagner un salaire conséquent, ils doivent considérer l'exemple du Christ qui, en venant en notre monde, a vécu une vie d'abnégation. Actuellement, justement, les salaires exigés par les ouvriers signifient beaucoup. Si vous demandez un salaire élevé et qu'on vous l'accorde, la porte est ouverte pour que les autres fiassent de même. MI1 76 5 C'est justement parce que les ouvriers de Battle Creek ont exigé d'importants salaires que l'esprit de travail a été gâché. Deux hommes en particulier ont lancé cette initiative, et trois ou quatre se sont unis à eux pour obtenir quelque chose qui, si la plupart l'avaient exigée, aurait démoli un des traits distinctifs de l'oeuvre de ce message. La cause de la vérité présente a été fondée sur l'abnégation et la générosité. Cet esprit égoïste et avide est contraire à ces principes. C'est comme une lèpre mortelle qui, avec le temps, contamine tout le corps. Ceci me préoccupe. Nous devons y veiller, ou bien nous perdrons cet esprit de simplicité et d'abnégation qui caractérisait notre oeuvre dans ses premières années. MI1 77 1 Il ne vous sera pas difficile d'exercer une grande influence au sanatorium de . Si vous êtes prêts à agir avec abnégation, sans exiger le salaire auquel vous supposeriez naturellement avoir droit, le Seigneur vous soutiendra dans votre travail. D'un autre côté, si vous demandez une somme trop élevée, d'autres penseront avoir le même droit que vous et on dépensera ainsi ailleurs l'argent qui devrait être utilisé pour fortifier la cause de la vérité présente. MI1 77 2 En prenant d'importantes décisions, nous devrions étudier tous les aspects de la question. Il faut se rappeler constamment qu'une place nous a été donnée dans l'oeuvre pour agir en instruments responsables. Certains voudront suivre les us et coutumes du monde concernant leur salaire, mais le Seigneur ne voit pas les choses comme eux. Il considère notre devoir et nos responsabilités à la lumière de l'exemple d'abnégation du Christ. L'Evangile doit être présenté au monde de manière à ce que le précepte et l'exemple soient en harmonie. MI1 77 3 Nos sanatoriums ne doivent pas être dirigés selon les coutumes du monde. Il n'est pas nécessaire que le médecin chef reçoive un salaire élevé. Nous sommes les serviteurs de Dieu. -- Lettre 370,1907, p. 1,2 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 23 octobre 1907). Ne pas exiger de somme définie MI1 77 4 Jésus lance à tous cette invitation : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.28-30) Si tous portaient le joug du Christ, si tous avaient appris à son école les leçons qu'il enseigne, il y aurait suffisamment de ressources pour établir l'oeuvre missionnaire médicale en beaucoup d'endroits. MI1 77 5 Que personne ne dise : « Je vais m'engager dans ce travail pour une certaine somme. Si je ne la perçois pas, je n'accepterai pas le poste ». Ceux qui disent cela montrent qu'ils ne portent pas le joug du Christ, qu'ils n'ont pas appris de sa douceur et de son humilité. [...] MI1 77 6 Ce ne sont pas nos richesses en ce monde qui augmentent notre valeur aux yeux de Dieu. Dieu reconnait et honore celui qui est humble et contrit. Lisez le chapitre 57 d'Ésaïe. Étudiez-le avec attention car il signifie beaucoup pour le peuple de Dieu. Je ne ferai dessus aucun commentaire. Si vous l'étudiez attentivement et dans la prière, vous deviendrez sage pour le salut. -- Lettre 145, 1904, p. 6-8 (à un « Frère », 5 avril 1904). Conseil sur une proposition de pourcentage MI1 78 1 Concernant la proposition du frère , je considère la question comme vous le faites. Nous n'avons pas les moyes de débuter avec des salaires élevés. Ceci fut la grande erreur des employés de Battle Creek, et j'ai quelque chose à dire sur ce point. Nous avons devant nous un grand champ missionnaire. Nous devons être certains de tenir compte des exigences du Christ qui s'est donné lui-même pour notre monde. Rien de ce que nous pouvons faire ne devrait rester inachevé. Il doit y avoir de l'ordre et de la netteté, et tout ce qui est possible doit être fait pour montrer notre minutie sous tous les aspects. Concernant un salaire de 25 dollars par semaine et un pourcentage important sur les opérations chirurgicales, j'ai reçu en Australie une lumière selon laquelle cela ne doit jamais se faire, sinon notre prestige serait en jeu. [...] MI1 78 2 Chacun de nous étant prêt à suivre l'exemple de Jésus-Christ, nous devons écouter le conseil divin. Nous ne pouvons consentir à payer d'extravagants salaires. Dieu exige de ses médecins de se conformer à cette invitation : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Matthieu 11.29) -- Lettre 309,1905, p. 4 (au frère John Allen Burden et à son épouse, 1er novembre 1905). Les médecins comme les pasteurs appelés à l'abnégation MI1 79 1 Je me sens poussée à vous écrire ce matin, et vous demande d'être sûr de traiter tous les hommes de manière équitable. Il m'a été montré qu'il existe un danger à ce que vous suiviez avec les médecins un plan d'action qui leur fera du tort. Nous devons tous faire tout ce qui est en notre pouvoir pour encourager les talents des pasteurs, ainsi que ceux des médecins en leur offrant tout avantage nécessaire. Mais il y a une limite à ne pas dépasser. MI1 79 2 Quand nous cherchions un médecin pour être directeur médical du sanatorium de Loma Linda, un médecin d'expérience accepta sous certaines conditions. Il indiqua un certain montant pour ses services et dit qu'il ne viendrait pas pour moins. Certains pensaient que, puisqu'il était difficile de trouver quelqu'un, nous devions accepter ses termes. Mais je dis au frère Burden : « Il ne serait pas bon d'employer ce médecin et de le payer autant, alors que d'autres qui travaillent tout aussi fidèlement reçoivent moins. Ceci n'est pas juste et le Seigneur m'a indiqué qu'il n'approuvait pas cette discri-mination ». MI1 79 3 Le Seigneur appelle à l'abnégation dans son service, et cette obligation s'applique aussi bien aux médecins qu'aux pasteurs. Nous avons devant nous une énorme tâche qui exige des ressources et devons appeler des jeunes gens à travailler comme pasteurs et médecins, non pas pour les salaires les plus élevés, mais à cause des grands besoins de l'oeuvre de Dieu. Il ne plaît pas au Seigneur de voir cet état d'esprit avide de rémunérations conséquentes. Nous avons besoin de médecins et de pasteurs dont le coeur est consacré à Dieu et qui recevront leurs ordres de marche du plus grand Médecin missionnaire qui n'ait jamais vécu sur cette terre. Qu'ils contemplent sa vie d'abnégation et se sacrifient avec joie afin que plus d'ouvriers s'engagent à répandre la semence de l'Evangile. Si tous travaillent dans cet esprit, on demandera moins pour les salaires. MI1 79 4 Certains ont failli sur ce point. Dieu leur a donné la capacité de rendre un service acceptable, mais ils n'ont pas appris les leçons d'économie, d'abnégation et de marche humble avec le Seigneur. On leur a accordé un salaire plus élevé, et ils sont devenus extravagants dans l'usage de ces moyens, ont perdu leur influence pour le bien qu'ils auraient pu faire et la main généreuse de Dieu s'est éloignée d'eux. [...] Attention à ne pas placer trop de confiance en ceux qui exigent un salaire élevé, avant d'être engagés dans l'oeuvre de Dieu. Je vous écris ceci comme un avertissement. -- Lettre 330,1906, p. 1, 2 (au pasteur Stephen Montgomery Cobb, 23 octobre 1906). L'extravagance et l'influence MI1 80 1 Parmi nos pasteurs, nos médecins, nos enseignants et nos colporteurs, il y a le besoin d'un abandon total de l'esprit, du coeur et de l'âme à Dieu. Un travail est attribué à chacun. MI1 80 2 Ne suivons pas les plans imprudents et immatures du Dr . __________ En agissant à la lumière de ses propres conseils et en suivants ses propres idées et plans, il tend à engager des dépenses déraisonnées et à entreprendre des projets qui absorberont, mais ne produiront pas. Avant d'investir des moyens, il devrait calculer prudemment le coût. Arrivé à une vraie piété plus profonde, il ne dépensera plus l'argent si librement, dans un effort de paraître grand aux yeux des hommes influents du monde. [...] MI1 80 3 Que personne ne s'imagine que le fait de se vanter donnera de l'influence aux ouvriers de Dieu. Ni les vêtements, ni les maisons coûteuses, ni le style de vie à la mode ne donneront du caractère à l'oeuvre. Par contre, un esprit doux et serein est de grande valeur aux yeux de Dieu. La religion ne rend pas un homme vulgaire et impoli. Le vrai croyant, se rendant compte de sa propre faiblesse, se gardera sur chaque point et placera toute sa confiance en Dieu. La véritable piété chrétienne ne peut être imposée, elle découle naturellement du coeur sincère. [...] MI1 80 4 Dieu a besoin d'hommes minutieux, pratiques et qui prient. Des signes extérieurs d'ostentation n'élèvent pas les hommes et les femmes aux yeux des gens sensés. Il n'est pas bon qu'un médecin étale ses richesses et qu'il fasse payer ensuite un prix exorbitant pour réaliser une simple opération. Dieu considère ces choses sous leur véritable lumière. -- Manuscrit 34, 1904, p. 2,3, 5 (" Instruction Regarding the Work of Doctor Caro » [Instructions concernant le travail du Docteur Caro], 13 mars 1900). Pas d'ostentation, ni de mode MI1 81 5 Que nos médecins étudient la vie du grand Médecin qui allait à pied de lieu en lieu. Les foules qui le suivaient ne réalisaient pas qu'elles écoutaient le plus grand Médecin qui ait jamais répondu aux besoins de l'humanité. « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. » (Matthieu 16.24) Ceux qui acceptent de suivre le Rédempteur désintéressé seront prêts en toute occasion, favorable ou non. MI1 81 1 Nous espérons sincèrement que vous ne gâterez pas vos médecins avec des salaires élevés et prions pour cela. Que le travail se fasse de manière à ce que beaucoup aient l'occasion de devenir des médecins pour les corps et les âmes. -- Lettre 336, 1906, p. 2 (aux frères occupant des postes à responsabilité en Australie, 25 octobre 1906). Deux entretiens importants concernant le salaire des médecins Premier entretien MI1 81 2 Présents : Mme Ellen G. White, les anciens Francis M. Burg, George W. Reaser, W.M. AdamsJ.H. Behrens, C.L. Taggart, A.G. Christiansen et William Clarence White, ainsi que Clarence Creager Crisler. MI1 81 3 Après les présentations et les salutations, le pasteur White dit pour résumer : « Toute la journée d'hier, nous avons considéré les intérêts de nos différentes écoles de l'Union du Pacifique. Dans ces écoles situées à Angwin, Lodi, Fernando, Armona et Loma Linda, il y a entre six et sept cent étudiants qui étudient. Nous avons été encouragés en considérant ensemble ces écoles. MI1 81 4 « Aujourd'hui, nous devons analyser les problèmes du sanatorium, en particulier la question de la rémunération des médecins et des chirurgiens. Dans notre sanatorium de St. Helena, nous avons un médecin qui craint Dieu, qui a gagné la confiance de tous ses associés : un homme que Dieu a grandement béni dans son ministère auprès des malades. Il veut continuer et tous veulent qu'il reste. Il sait que ce serait une bonne chose qu'il continue si les frères pouvaient lui accorder un salaire d'environ le double de ce que perçoivent les autres ouvriers. Il aime donner généreu-sement et désire avoir plus de fonds pour vivre et pour son propre usage. Nous sommes très perplexes et aimerions savoir si vous avez quelque lumières à ce sujet ». MI1 82 1 Soeur White : « Si on lui accordons bien plus qu'aux autres médecins, ceux-ci croiront qu'on ne les traite pas de façon équitable, à moins qu'on ne leur donne plus aussi. Nous devons agir avec prudence, être compréhensifs et ne pas permettre que les salaires augmentent au point que beaucoup soient tentés. 11 faudrait peut-être même diminuer les salaires des médecins plutôt que de les augmenter car la tâche est immense. A moins que vous ne receviez de lumière claire du Seigneur, il n'est pas conseillé de payer un homme beau-coup plus que les autres qui font un travail semblable. Autrement, les autres penseront qu'il serait parfaitement approprié de s'attendre à une rémunération similaire. Nous devons considérer les choses sous tous leurs angles, et il est inutile de penser que nous puissions offrir à un ouvrier qui réussit un salaire plus élevé simplement parce qu'il l'exige. Au lieu de cela, nous devons considérer ce que nous pouvons nous permettre maintenant, alors que des champs sur lesquels nous allons désormais avoir à dépenser beaucoup plus de moyens que nous n'en avons dépensé jusqu'ici sont en train de s'ouvrir. Ce sont les questions qui mettront la foi de notre peuple à l'épreuve. " MI1 82 2 William Clarence White :« Mère, ceci met vraiment notre foi à ïépreuve, surtout quand un groupe d'ouirriers a travaillé avec un homme, au point d'avoir appris à l'aimer, à l'admirer et à croire que son travail est meilleur que celui de n'importe quel autre homme. Il est donc naturel pour eux de penser qu'il serait mauvais pour le frère de lui refuser ce qu'il pourrait employer à son avantage. Ils pensent : Que sont mille dollars, ou mille cinq cents de plus, quand la vie est en jeu ? Ils disent i(Nous avons ici et là un cas qu'il vient de résoudre et voici un autre dont il a pu sauver la vie", et ils considèrent qu'il serait terriblement mesquin de notre part de ne pas satisfaire à ses exigences. Ils disent : "Personne ne doit travailler et souffrir autant que le chirurgien. Pensez aux heures de dur labeur, d'inquiétude, d'angoisse mentale qu'ils doivent supporter quand une vie précieuse ne tient qu'à une fil." MI1 82 3 Mais, d'un autre côté, en considérant cette question, nous devons nous souvenir que d'autres institutions sont influencées par nos actes. Nous voyons un pauvre sanatorium en lutte, situé dans un endroit magnifique, en position d'étendre son affaire et avec toutes les raisons de générer du profit, si seulement ils pouvaient avoir un médecin brillant. Ils pourraient avoir un bon médecin si on leur disait de payer seulement trois ou cinq cents dollars de plus que le salaire moyen recommandé. Ils disent : "Si vous nous laissez payer seulement quelques centaines de dollars de plus que ce que vous conseillez, nous pourrions gagner cinq mille dollars pour couvrir cette dépense supplémentaire pour les salaires". Et cela semble logique, quand on le considère du point de vue financier. MI1 83 1 Soeur White :armonie. C'est dans l'harmonie que notre oeuvre doit être menée, et certains traverseront des moments très difficiles. D'autres auront des périodes plus faciles, mais toutes ces choses devront être prises comme elles viendront et les ouvriers devront se rappeler de ce que Jésus donna en venant dans notre monde. J'y pense souvent et il me semble que nous pouvons effectuer un excellent travail si nous donnons un bon exemple. Mais, si nous désirons ce que la plupart de nos frères ne peuvent recevoir, ceci fera du tort à notre influence. Un frère dit : "Tel et tel frère reçoivent un certain salaire. Je dois donc recevoir ce qui me revient." Alors les salaires augmenteraient toujours plus. Le fait est que le salaire de quelques-uns devraient être toujours plus bas pour que nous puissions répondre aux exigences croissantes de la tâche qui se trouve devant nous : avertir le monde. [...] MI1 83 2 Quand nous établirons une bonne relation avec Dieu, nous obtiendrons le succès, partout où nous irons. Et c'est le succès que nous voulons. Non pas l'argent, mais le vrai succès. Et Dieu nous l'accordera parce qu'il connaît notre esprit d'abnégation. Il connait les sacrifices que nous faisons. Vous pensez peut-être que votre abnégation ne fait aucune différence, que vous devriez recevoir plus de considération, etc. Mais, pour le Seigneur, elle fait une grande différence. Il m'a été montré plusieurs fois que quand des individus commencent à désirer des salaires toujours plus élevés, quelque chose leur arrive et qui les place en situation qui n'est plus avantageuse. Mais, en acceptant un salaire qui démontre leur altruisme, le Seigneur voit leur abnégation et leur accorde le succès et la victoire. Ceci m'a été présenté encore et encore. Le Seigneur qui voit en secret récompensera publiquement chaque sacrifice que ses serviteurs éprouvés ont été disposés à faire. [...] MI1 83 3 Dans le passé, quand cette question des salaires avait fait l'objet d'une analyse, j'avais dit à mes frères que le Seigneur sait tout de l'esprit qui nous pousse à l'action, et il peut changer les circonstances en notre faveur quand nous ne nous y attendons pas. En donnant un bon exemple, la bénédiction du Seigneur reposera sur nous. J'ai vu le Seigneur agir de bien des manières et en en de nombreux endroits pour aider ceux qui justement voient ces questions sous la bonne perspective et donnent un exemple d'abnégation. Et, mes frères, alors que vous travaillez avec ardeur, dans la prière, l'humilité et l'esprit du Christ, Dieu ouvrira les portes devant vous. On constatera votre altruisme. MI1 84 1 Parfois, quand mes frères venaient vers moi, cherchant conseil sur leur souhait de demander un salaire plus élevé, je leur disais qu'ils gagneraient un peu plus en demandant une rémunération plus importante, mais que la bénédiction de Dieu accompagnerait ceux qui font les choses différemment. Le Seigneur voit l'abnégation. Le Dieu d'Israël voit chaque motif et, quand vous traversez un moment difficile, les anges de Dieu sont là pour vous aider et vous donner victoire sur victoire. MI1 84 2 J'ai été très claire dans mon conseil à mes frères de ne pas exiger de salaires élevés puisque là n'est pas le mobile qui nous pousse à employer toute notre énergie dans l'oeuvre du salut des âmes. Nous ne devons pas permettre à la question des salaires de s'interposer dans notre réponse à l'appel du devoir, partout où nos services sont nécessaires. Le Seigneur peut susciter des occasions de manière à rattacher à nos efforts une bénédiction qui dépassera de loin n'importe quelle compensation que nous puissions ou pas percevoir. Et il donnera à ses serviteurs de dire des paroles qui auront les plus grands ef-fets sur les âmes qui périssent. [...] MI1 84 3 Dans l'avenir, notre oeuvre devra être accomplie avec une abnégation et un esprit de sacrifice encore plus grands que dans le passé. Dieu désire que nous lui confiions nos âmes afin qu'il agisse à travers nous de diverses manières. Ces questions m'affectent de grande manière. Mes frères, agissons avec douceur et humilité, et montrons à nos associés un exemple de sacrifice. Si par la foi nous faisons notre part, le Seigneur ouvrira devant nous des chemins encore insoupçonnés. [...] MI1 84 4 Si quelqu'un propose quelque chose qui ne soit pas en accord avec les principes d'abnégation sur lesquels notre oeuvre est basée, souvenons-nous que la main de Dieu peut balayer en un instant tous les bénéfices apparents, parce qu'elle n'était pas à la gloire de son nom. -- Manuscrit 12, 1913, p. 1-4, 7-11, 13, 17 (" Interview at Mrs. E. G. White's Home » [Entretien à la maison de Mme White], 4 décembre 1913). Deuxième entretien MI1 85 1 Ancien Elmer Ellsworth Andross :«J'ai pensé vous demander conseil, soeur White, et plus de détails sur la question que nous avons considérée l'autre jour : la question du salaire des employés, surtout des médecins, dans nos institutions. Si vous aviez quelques conseils supplémentaires pour nous concernant la rémunération que nos médecins devraient percevoir, nous serions heureux de vous écouter. " MI1 85 2 Soeur White : Si nos médecins commencent à exiger des salaires de plus en plus élevés, le Seigneur ne les fera pas prospérer. Ceci m'a été présenté pendant la nuit, à plusieurs reprises. Le Seigneur désire que nous adoptions une position où nous puissions recourir à lui pour recevoir des instructions, que nous nous reposions sur lui pour sa la lumière et que nous continuions à mieux le connaître, lui qui, comme nous le savons, est la vie étemelle. MI1 85 3 Ancien Andross :«La question qui se présente à nous est : Quel salaire devrions-nous payer aux médecins ? Vous savez que certains pensent que nous ne les traitons pas généreusement, qu'ils devraient recevoir une rémunération bien plus importante que celle qu'ils ont : plus importante que celle des pasteurs et des autres ouvriers de notre oeuvre. Ils insistent quils peuvent gagner beaucoup plus dans une clinique du monde : bien plus que ce que ne pourrait gagner le pasteur.» MI1 85 4 Soeur White : Oui, et ils devront continuellement faire face à cette tentation. Mais, en ce qui concerne le fait d'encourager nos médecins à fixer leurs propres salaires, nous devons être très prudents. Je regrette de ne pas pouvoir maintenant expliquer complètement ce qui m'a été montré pendant la nuit. J'espère à l'avenir pouvoir en dire davantage sur cette question, mais je puis dire maintenant que je dois continuer à témoigner contre l'idée selon laquelle des hommes ont le droit de déterminer leurs propres salaires. Si on permet à un homme de commencer sur cette lancée, Satan l'aidera de façon extraordinaire. [...] MI1 86 1 Nos frères qui occupent des postes à responsabilités doivent arriver à un accord sur ce sujet, et ne considérer aucun homme indispensable au point de lui accorder tout ce qu'il juge digne de son service. Personne ne devrait entretenir l'idée selon laquelle il est exalté au-dessus de ses frères qui rendent un service aussi fidèlement que lui. Il faut que nous ayons une juste conception des salaires si nous désirons que le Seigneur continue à faire prospérer notre travail. Ceux qui persistent à suivre leur propre voie, découvriront que, contrairement aux conseils de leurs frères, ils se trouvent sur un terrain dangereux, et finiront pas échouer. MI1 86 2 Depuis ses débuts, notre oeuvre a été menée selon des principes d'abnégation. À plusieurs reprises, nous avons prouvé la valeur de ces principes. Et, quand des hommes ont essayé de se détourner de cette voie d'abnégation, ils n'ont pas prospéré. Le Seigneur ne les a pas bénis dans ce domaine. Soyons fidèles à Dieu sur ce point, ancien Andross. [...) MI1 86 3 Pasteur Andross :Certains frères croient qu'un salaire bien supérieur à celui que perçoivent les pasteurs est, pour eux, un très bas salaire, que ce n'est rien en comparaison à ce qu'ils pourraient recevoir dans le monde. Ils pensent donc qu'il ne s'agit pas du tout d'un salaire important. Ils disent, par exemple, que quarante ou cinquante dollars à la semaine est très peu pour un médecin et un chirurgien compétants, que c'est peut être élevé pour un pasteur, mais pas pour eux puisque leur profession peut générer des revenus bien supérieurs. C'est là leur raisonnement. MI1 86 4 Soeur White : Oui. Mais je veux dire avec détermination que nous ne pouvons garder tout ouvrier qui a l'habitude de fixer son propre salaire. Et, s'il est dirigé par Dieu, il cessera de faire cela. Ces questions ont souvent surgi dans le passé et, si j'en avais le temps et la force, je pourrais trouver dans mes écrits beaucoup de références directes sur ce sujet. Et la conséquence d'une telle pratique a toujours été contraire à notre cause, et non pas en faveur de son progrès. [...] MI1 86 5 Plusieurs situations m'ont montré que l'ennemi de notre oeuvre serait content d'introduire un règlement concernant les salaires qui nous mettraient en situation de conflit. Dieu ne participe à aucun accord permettant à quelqu'un de déterminer la somme qu'il devrait percevoir. Quand quelqu'un dit qu'il ne peut travailler dans une de nos institutions qu'à moins de recevoir ceci ou cela, les autres se sentiront alors libres de formuler des demandes similaires. Rien ne nous servira d'adopter un règlement qui ouvrirait la voie à de tels résultats. Quand ce sujet a été discuté dans le passé, plusieurs fois, le Seigneur a envoyé une lumière claire selon laquelle on ne devrait permettre à aucun homme de tracer le chemin exact qu'il doit suivre. Car permettre cela conduirait bientôt l'oeuvre à un état de confusion. Dieu nous aidera si nous marchons à la lueur de ses conseils. MI1 87 1 Nous entrons là où l'ennemi utilisera contre notre oeuvre tout avantage qui soit en son pouvoir. Nous devons tous dépendre entièrement de notre Dieu et occuper une position où nous pouvons continuer à connaître le Seigneur, sachant que sa venue est aussi certaine que l'aurore. Dans le passé, quand cette question des salaires a été considérée, le Seigneur est intervenu plusieurs fois, et les hommes ont été protégés des pièges de l'ennemi. Quand ceux-ci ont présenté leurs besoins urgents, nous avons abordé fidèlement les principes sous-jacents aux récompenses dans le service de Dieu, et nos efforts ont été couronnés de bénédictions. Nos frères ont vu quel serait le résultat en peu de temps pour la cause, si nous avions accédé à leurs demandes, et ont alors sagement choisi une meilleure voie. -- Manuscrit 14, 1913, pp. 1-4, 6 (" Report of Interview of Elmer Ellsworth Andross with Ellen G. White » [Rapport d'un entretien de Elmer Ellsworth Andross avec Ellen G. White], 12 décembre 1913). Aperçu d'un danger menaçant MI1 87 2 Je suis à la fois alarmée par les perspectives du sanatorium et celles la maison d'édition à Battle Creek, que par celles de nos institutions en général. Un esprit s'est manifesté, s'est peu à peu renforcé dans les institutions et son caractère est complètement différent de celui que le Seigneur a révélé dans sa Parole et qui devrait distinguer les médecins et ouvriers en lien avec nos institutions de santé et l'oeuvre des publications. On nourrit l'idée selon laquelle les médecins du sanatorium et les responsables de la maison d'édition n'ont pas l'obligation d'être contrôlés par les principes chrétiens d'abnégation et de sacrifice personnel. Mais cette idée trouve son origine dans les conciles de Satan. Quand les médecins pensent davantage à leur salaire qu'à l'oeuvre de l'institution, ils démontrent qu'on ne peut compter sur eux en tant que serviteurs du Christ désintéressés et craignant l'Étemel, altruistes et fidèles dans l'oeuvre du Maître. [...] MI1 88 1 « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) Le ciel fut gagné pour les êtres humains à un prix infini, et personne ne franchira les portes du bonheur sans avoir d'abord démontré par l'abnégation et le sacrifice personnel la qualité et l'authenticité de sa vie pour le Seigneur et pour l'humanité souffrante. MI1 88 2 Dieu exigera de tous un rendement proportionnel à la valeur qu'ils auront accordée à leur personne et à leurs services car ils seront jugés selon leurs oeuvres et selon rien de moins que la norme qu'ils auront eux-mêmes établies. S'ils ont considéré que leurs talents avaient une grande valeur et ont eu en estime leurs capacités, on leur demandera de rendre un service en harmonie avec leur propre évaluation et exigences. Si peu connaissent réellement le Père et son Fils Jésus-Christ ! S'ils étaient imprégnés par l'Esprit du Christ, ils feraient les oeuvres du Christ. « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (Philippiens 2.5). MI1 88 3 Celui qui juge avec justice a dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Dieu a confié aux hommes tous les talents, les petits et les grands, pour être employés à son service. [...] Quand ils demandent des salaires exorbitants pour leurs services, Dieu, le juge de toute la terre, les tiendra à la mesure de leur propre surestimation et exigera d'eux dans la même mesure que celle qu'ils se seront attribués à eux-mêmes. MI1 88 4 Alors qu'ils mesurent leur valeur d'un point de vue monétaire, Dieu les jugera selon leurs oeuvres, comparant leurs services à la valeur qu'ils se seront attribués. A moins de se convertir, toute personne surévaluant ainsi ses capacités n'entrera jamais au ciel car jamais son influence personnelle au service du Seigneur n'égalera l'échelle de sa propre valeur ou de celle de ses exigences pour ses services rendus aux autres. [...] MI1 88 5 Enrayer l'oeuvre de Dieu. Celui qui est égoïste et cupide, avide de chaque dollar qu'il peut obtenir de nos institutions pour ses services est un obstacle pour l'oeuvre de Dieu. En vérité, il reçoit déjà sa rétribution. On ne peut le considérer comme étant digne que lui soit confiée la récompense étemelle du ciel dans les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui renoncent au moi, qui portent la croix et le suivent. L'éligibilité des hommes pour entrer dans l'héritage acheté par le sang est mise à l'épreuve durant cette vie de probation. Ceux qui ont l'esprit d'abnégation manifesté par le Christ, qui s'est donné lui-même pour le salut de l'homme déchu, sont ceux qui boiront la coupe, qui seront baptisés par le baptême et qui partageront la gloire du Rédempteur. Ceux qui démontrent que l'amour de Jésus contrôle leur esprit et les pousse à servir seront jugés dignes d'appartenir à la famille d'en haut. MI1 89 1 Nous devons tous être mis à l'épreuve ici-bas, en cette vie, pour montrer qu'une fois admis au ciel, nous ne réitérerons pas la conduite que Satan y a manifestée. Mais, si le caractère que nous développons pendant notre période de probation est conforme au Modèle divin, nous serons qualifiés pour recevoir cette bienvenue : « Bien, bon et fidèle serviteur, [...] entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25.21 ). Mais, d'un autre côté, si ces hommes désirent être très estimés parmi les autres, s'ils recherchent les positions les plus élevées et exigent le salaire le plus important qu'ils puissent obtenir en cette vie, ils garderont ce même caractère dans la vie future. Tout le ciel les jugera impropres au royaume, disqualifiés pour tout poste à responsabilités dans la grande oeuvre de Dieu, dans les parvis célestes. Nos institutions sont des instruments établis par Dieu, et les principes d'équité, de justice et de droiture doivent y être fidèlement maintenus. L'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés doit être accomplie par des hommes ordonnés par Dieu, comme l'était le Christ, et qui iront de l'avant avec un esprit de sacrifice pour le salut d'un monde perdu. Tel est l'esprit qui doit caractériser l'oeuvre missionnaire médicale, partout et à n'importe quel endroit. [...] Unité parmi les ouvriers médicaux MI1 89 2 Quand le Seigneur me montra le grand manque d'unité parmi les praticiens, je me sentis accablée. Ils agissent comme si la prière du Christ ne les concernait pas et ne recherchent par l'unité. Les médecins devraient tous collaborer dans l'amour et l'unité. Personne ne devrait être jaloux de leur frère médecin ou les envier. Il ne faut pas permettre que les méthodes de pratique médicale génèrent de l'inimitié, de la méfiance et de la discorde. La réelle cause de la discorde est un esprit étroit et pharisaïque. Que les médecins démontrent qu'ils sont chrétiens, en disant : « Nous sommes frères, nous nous retrouverons bientôt dans les demeures célestes. Nous nous encouragerons les uns les autres dans le Seigneur. » [...] Aucun bonus, ni prime flatteuse MI1 89 3 Il faut que ceux qui travaillent pour la cause aient un coeur engagé dans l'oeuvre de manière à ce qu'ils puissent servir pas uniquement pour être payés, pas pour l'honneur, mais pour la gloire de Dieu, pour le salut des perdus. S'il est évident que le coeur de l'homme n'est pas engagé, n'offrez ni bonus, ni prime flatteuse pour obtenir les services de tout médecin. Offrez ce qui est raisonnable, ce qui correspond aux principes que le Seigneur a dévoilés dans l'établissement de nos institutions, mais pas plus. MI1 90 1 Satan, qui prétend être le prince de ce monde, se représente luimême comme étant très riche, et il peut renchérir. Plus vous enchérissez, plus il surenchérira. Le monde est l'instrument que le diable utilise pour réaliser son travail. Vous saurez si quelqu'un est chrétien ou non car les actes parlent plus fortes que les mots ou toute profession de foi. L'esprit qui caractérise l'action représente l'homme, et l'oeuvre sera en accord avec le moule qu'il lui donne. Dieu fera en sorte que celui qui se lèvera pour et avec le Christ à la fin, dans le grand plan du salut, se manifeste par l'épreuve et les difficultés. Nous devons agir en tant que réformateurs dans chaque branche de notre oeuvre. Alors, le Christ travaillera avec nous. L'exemple de Matthieu MI1 90 2 Jésus nous a rachetés à un prix infini et aujourd'hui, il lève la main et nous appelle par nos noms, comme il le fit avec Matthieu, alors qu'il s'asseyait au banc des collecteurs d'impôts. Jésus lui dit : « Suis-moi » (Matthieu 9.9). Matthieu quitta tous - tous ses gains - et suivit son Seigneur. Avant d'accepter de servir, il n'attendit, ni ne stipula de somme pareille à celle qu'il gagnait dans son ancienne profession. Mais, sans poser de questions, il se leva et suivit Jésus. Dans les difficultés et l'épreuve, beaucoup de chrétiens de profession doivent encore démontrer s'ils sont ou non soumis aux traits de la nature chamelle, ou s'ils ressemblent « à des sépulcres blanchis qui paraissent beaux au dehors, et qui au dedans sont pleins d'ossements de morts et de toute espère d'impureté » (Matthieu 23.27). Une profession de chistianisme ne suffit à faire de nous des chrétiens. [...] Pas de salaires exorbitants MI1 90 3 Le médecin chrétien n'a pas le droit de suivre les coutumes du monde pour définir ses actions vers le patronage ou la louange des impies. Il ne devrait pas accepter de salaire exorbitant pour ses services professionnels car la récompense attend celui qui est fidèle et sincère. Il n'a pas plus le droit de s'occuper des gens en exigeant une rémunération que le ministre de l'Évangile n'a le droit d'évaluer ses efforts selon une grande valeur monétaire, mais seulement selon la constance et la miséricorde, et la valeur de son travail. [...] MI1 91 1 Ceux qui pensent trop à la rémunération de leurs services révèlent qu'ils n'ont pas posé les fondements de leur vie spirituelle sur le sûr Rocher, ou qu'ils ont perdu l'esprit de la vérité et qu'ils ont oublié qu'ils ont été purifiés du vieux levain par le sang précieux du Fils de Dieu. Ils sont devenus tellement dépourvus de discernement spirituel qu'ils placent ce qui est sacré et profane au même niveau. Leurs coeurs ne rendent pas honneur au Seigneur et les principes de la religion ne sont pas tissés dans leur caractère. Ils accomplissent un service froid et formel qu'ils appellent religion. Mais le Seigneur n'est pas en eux,-" l'espérance de la gloire » (Colossiens 1.27). [...] Établir les critères de rémunération du médecin MI1 91 2 On a longtemps ignoré la question si la profession médicale devait être contrôlée selon les principes chrétiens en ce qui concerne la compensation, ou selon le critère égoïste du monde. Mais cette question ne peut être encore ignorée plus longtemps. La vie du médecin doit-elle donner l'exemple des principes pures et édifiant du christianisme ? L'exercice de sa profession doit-il être soumis au règlement et à la supervision de l'Église ? Doit-il pratiquer l'abnégation pour l'amour du Christ ? Ou bien ne revient-il pas qu'aux hommes à l'activité plus humble de suivre les pas de Jésus, tandis que les commerçants, les avocats et autres professionnels sont libres de suivre leurs penchants égoïstes ? Le monde doit-il ne pas trouver de représentants du christianisme dans la profession médicale et chez les hommes occupant des postes importantes dans nos institutions ?[...] MI1 91 3 Le travail de la profession médicale fait appel à des individus qui aiment et craignent Dieu. Pendant longtemps, les gens ont été affligés de personnes inconverties qui ont agi indépendamment de l'Eglise, qui ont suivi leurs propres jugements profanes et qui, avec leur indépendance toute aussi profane, ont ainsi mis nos institutions en danger. Mais nos institutions n'ont pas à accepter des hommes et des femmes non consacrés, du fait qu'elles ne sachent pas quoi faire de mieux. Des médecins convertis se présenteront pour prendre leur place dans l'oeuvre. A moins que les principes de la vérité divine ne contrôlent les médecins, comme cela n'a pas été le cas jusqu'à présent, Dieu sera déshonoré, des âmes seront perdues et l'institution établie pour le bienfait des malades et des patients ne sera pas à la hauteur de l'esprit de Dieu. [...] L'exemple du Christ MI1 92 1 Jésus peut être représenté dans le caractère et les actions de tout médecin, et tous ceux qui affirment être chrétiens devraient travailler comme le Sauveur a travaillé et recevoir une rémunération juste pour leurs services, sans exiger plus, même s'ils pouvaient gagner davantage en suivant les coutumes égoïstes du monde. Le pasteur pourrait tout autant exiger un salaire excessif pour rendre visite aux malades, consoler les découragés, offrir la paix et la joie aux opprimés, tout comme le médecin qui facture ses visites professionnelles de façon plus importante. [...] MI1 92 2 En plus des connaissances spécifiques requises pour être de bons médecins, une formation quotidienne à l'école du Christ est nécessaire afin d'apprendre à travailler comme Jésus a travaillé : dans la pureté, l'altruisme et la sainteté devant Dieu. On sera ainsi apte à entrer à l'école supérieure des patriarches et prophètes, pour s'unir aux rachetés et aux saints de toutes les époques. Celui qui veut être un médecin brillant doit être une personne à la mesure divine de Dieu et représenter le grand Médecin. Il doit être un étudiant perpétuel car aucun étudiant ne peut s'arrêter d'étudier, même s'il est diplômé dans le cursus plus renommé. [...] Des motifs désintéressés MI1 92 3 Que le médecin chrétien entre dans la chambre du malade et se dise : Dieu est ici. Son regard est sur moi. Il lit toutes mes pensées et observe toutes mes actions. Je serai un fidèle serviteur de Jésus-Christ. Je serai celui qui préservera l'honneur, l'honnêteté et la vérité. J'aurai la tendresse, la compassion, la miséricorde et la patience de Jésus. Je consolerai et bénirai cette personne qui souffre. Si Jésus veut travailler avec moi, je serai une aide pour ceux qui sont dans le besoin ». MI1 92 4 Quel médecin peut être celui qui est un serviteur de notre Seigneur Jésus-Christ ! La lumière de la gloire de Dieu resplendira sur celui qui collabore ainsi avec le Seigneur. Le christianisme vivant dans les affaires commerciales, dans la pratique professionnelle, sera une puissance sur la terre. « Vous êtes la lumière du monde » a dit Jésus (Matthieu 5.14, TOB). Le levain de la sanctification et de la sainteté doit être introduit dans la vie et le caractère. A notre maison d'édition, au sanatorium et à l'université, nous devrions veiller attentivement à ne pas agir selon des motifs égoïstes. Dans le meilleur des cas, la vie est brève et cette courte période de probation devrait être pure, vécue uniquement pour la gloire de Dieu. Ne tombons pas dans la duplicité, servant le Seigneur d'un côté, puis servant nos objectifs égoïstes dans nos plans et nos actions de l'autre. L'égoïsme et la négligence de l'esprit qui se manifestent dans les mots prononcés, les habitudes entretenues, les idées exposées sèment tous la semence qui produira une moisson funeste. [...] Éviter l'excès de travail MI1 93 1 Quelle que soit votre occupation - médecin, commerçant, pasteur ou autres - vous n'avez pas le droit de vous imposer de fardeaux lourds et difficiles à porter au point de crouler sous de nombreuses et différentes tâches, de sentir que vous n'avez pas le temps de prier et de vous en excuser sous prétexte que vous avez tant à faire. Si c'est le cas, combien il est essentiel que vous ayez le Seigneur, le Dieu d'Israël, à vos côtés afin de partager le joug avec celui qui était doux et humble de coeur ! Le Christ dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Vous feriez bien de vous alarmer pour votre âme si vous permettez aux soucis de supplanter la vérité de Dieu dans votre coeur. Si vos collègues sont des gens mondains qui vous flattent en vous disant que vous êtes intelligent et que vous pourriez réaliser de grandes choses et que ces inepties impies vous plaisent, sachez que vous êtes en danger. Votre sens morale est pervertie et vos perceptions émoussées. Vous avez quitté les eaux fraîches des neiges du Liban pour de l'eau qui provient d'une autre source. [...] Riches aux yeux du ciel MI1 93 2 Le succès selon le monde, même obtenu aux dépens de la vie spirituelle, est souvent perçu comme une bénédiction de la Providence. Mais c'est un désastre, c'est la mort. Mieux vaut encore être pauvre, porter la croix, être désintéressé, se sacrifier et voir ses rêves mondains brisés. Il vaut bien mieux être qualifié de « pauvre » par le monde, plutôt que voir le mot « pauvre » écrit dans les livres du ciel. Être inscrit au ciel comme quelqu'un de riche en grâces spirituelles est un bien plus grand honneur que d'être assis avec les princes de ce monde et d'avoir renoncé au royaume de Dieu. Que l'ambition de ceux qui professent croire en la vérité présente soit écrite comme des hommes dont la vie est cachée avec le Christ en Dieu, des hommes qu'on ne peut acheter avec de l'or et qui, bien que tentés comme l'a été Moïse, estiment « que l'opprobre du Christ était une plus grande richesse que les trésors de l'Egypte » (Hébreux 11.26). MI1 94 1 Dieu permet aux hommes de passer par le feu de la tentation afin qu'ils puissent voir si de l'alliage se trouve dans leur caractère car ils ne peuvent recevoir leur héritage et la couronne étemelle à moins d'avoir été examinés et éprouvés par le Seigneur. Prenez le temps de veiller et de prier, de vous assurer que la présence de Jésus est avec vous et que vous pouvez lui demander conseil concernant l'oeuvre qu'il a placée entre vous mains, tout comme Enoch le fit dans les temps anciens. Vous qui occupez des postes à responsabilités, à quel point vous avez besoin de Jésus, à quel point vous avez besoin de veiller et de prier pour être fervents en esprit et servir le Seigneur ! Allez-vous amasser des affaires pour votre âme et vous éloigner du Christ sous prétexte que vous n'avez pas le temps de communier avec lui ? Pourquoi violer la conscience ? Pourquoi mettre autant de confiance en vos propres forces limitées ? MI1 94 2 La tentation se présentera à chaque âme et, si vous cédez à une seule, d'autres plus fortes suivront et d'autres personnes seront influencées par votre exemple. L'or n'est pas seulement l'étalon sur le marché monétaire *, mais aussi une mesure du caractère parmi les hommes. Mais, bien que le monde juge d'après ce critère, que le chrétien dise : « Je n'ai pas besoin d'être riche, mais j'ai l'obligation d'être juste et de représenter mon Rédempteur. Je ne mettrai pas mon âme en danger en déclarant que je dois recevoir un certain revenu. J'ai décidé en mon coeur de ne pas donner à Satan l'occasion de triompher par le fait de mettre ma vie spirituelle en danger et de me mettre au service du péché. Je ne cultiverai et n'encouragerai ni l'égoïsme, ni la convoitise car cela conduit le monde à la ruine ». Satan fut vaincu quand, avec ses tentations trompeuses, il s'approcha du Christ, offrant une grande récompense à celui qui discréditerait l'intégrité du Fils de Dieu. Il cherche maintenant, à travers le monde, à corrompre l'intégrité de ceux qui vaincront par la grâce du Christ. Mais que ceux qui se disent disciple de Jésus dise : « Retire-toi Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un culte » (Matthieu 4.10). -- Lettre41, 1890, p. 1-9,11-15,19-22 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 décembre de 1890). Patrimoine White, Washington, D. C., 17 avril 1949. ------------------------Manuscrit 28--Daniel et l'Apocalypse MI1 97 1 L'ANGE PUISSANT QUI INSTRUISIT JEAN n'était rien de moins que Jésus-Christ. En posant son pied droit sur la mer et son pied gauche sur la terre sèche, il montra son rôle dans le déroulement des scènes finales du grand conflit contre Satan. Cette posture dénote sa puissance suprême et son autorité sur la terre. Le conflit s'est intensifié et acharné d'une époque à l'autre et continuera ainsi jusqu'à la conclusion, quand l'oeuvre maitresse des puissances des ténèbres atteindra son comble. Uni aux hommes impies, Satan fourvoiera le monde entier et les églises qui ne reçoivent pas l'amour de la vérité. Mais l'ange puissant exige l'attention. Il crie d'une voix forte. Il va montrer le pouvoir et l'autorité de sa voix à ceux qui se sont joints à Satan pour s'opposer à la vérité. Après que les sept tonnerres eussent parlé, l'ordre fut donné à Jean et à Daniel concernant le petit livre : « Ferme d'un sceau ce qu'ont dit les sept tonnerres » (Apocalypse 10.4). Ceci fait référence aux futurs événements MI1 98 0 Document sollicité pour être utilisé au séminaire, pendant les cours sur l'Apocalypse. qui seront alors révélés en temps voulu. Daniel se lèvera pour son héritage à la fin des jours. Jean verra le petit livre descellé. Alors les prophéties de Daniel ont leur propre place dans les premier, deuxième et troisième messages à proclamer au monde. Le descellement du petit livre était le message en rapport avec le temps. MI1 98 1 Les livres de Daniel et de l'Apocalypse font un. Le premier est une prophétie et l'autre, une révélation ; l'un est scellé et l'autre, ouvert. Jean entendit les mystères prononcés par les tonnerres, mais reçut l'ordre de ne pas les écrire. La lumière spéciale donnée à Jean et exprimée dans les sept tonnerres était une description des événements qui arriveraient sous les messages du premier et du deuxième ange. Il valait mieux que les gens ne connaissent pas ces choses car leur foi serait forcément éprouvée. Dans le plan divin, des vérités plus merveilleuses et plus avancées seraient proclamées. Les messages du premier et du deuxième ange devaient être annoncés, mais au-cune autre lumière ne devait être révélée tant que ces messages n'aient pas accompli leur oeuvre spécifique. Ceci est représenté par l'ange qui se tient debout avec un pied sur la mer, proclamant de la manière la plus solennelle qu'il n'y aurait plus de temps. MI1 98 2 Ce temps au cours duquel l'ange déclare solennellement que ce n'est pas la fin de l'histoire de ce monde, ni celui du temps de probation, mais du temps prophétique qui devrait précéder le retour de notre Seigneur. C'est-à-dire que les peuples ne recevraient plus recevoir de message concernant un temps défini. Après ce laps de temps, qui inclut 1842 à 1844, il n'y a plus de calcul défini de la période prophétique. Le calcul le plus long arrive à l'automne 1844La position de l'ange, avec un pied sur la mer et l'autre sur la terre signifie l'ample étendue de la proclamation du message. Il traversera les grands océans et sera proclamé dans d'autres pays, même dans le monde entier. La compréhension de la vérité, la joyeuse réception du message, est représentée par le fait de manger le petit livre. La vérité concernant la venue de notre Seigneur fut un précieux message pour nos âmes. -- Manuscrit 59,1900, p. 8, 9 (" Jots and Tittles, II » [Les iotas et les traits II], 16 août 1900). Patrimoine White, Washington, D. C., 4 mai 1950. ------------------------Manuscrit 29--L'apostasie MI1 99 1 LES HOMMES QUI SE ONT APOSTASIÉS demièrement disent que le sabbat n'a pas d'importance. Que nous l'observions ou non ne fait aucune différence. Ils disent prêcher la sanctification, mais où sont les preuves de leur sanctification ? Par leurs critiques, ils ont commencé le travail de mécontentement. Voici jusqu'où ils sont tombés et c'est là que beaucoup tomberont. Se plaindre de nos frères du corps pastoral, se méfier des dons que le Seigneur a accordés à son Eglise, toujours trouver des défauts et des taches au sujet de ce qui a été dit ou fait est suivre l'ennemi. Satan aidera de façon magistrale celui qui choisit de suivre ce type d'enseignement. Après que les critiqueurs signalent tout ce qui leur semble aller de travers, ils entrent dans leur fabrique et commencent à confectionner un tissu de mensonges. Ils abusent de la confiance qui leur a été accordée et s'efforcent MI1 100 0 Document sollicité par J.H. Smuts pour une thèse de séminaire. de détruire la réputation de ceux-là mêmes qui ont toujours été leurs meilleurs amis. -- Lettre 126, 1897, p. 5 (au frère John Wessels et à son épouse, 18 mai 1897). MI1 100 1 La grande apostasie commença à l'origine avec un rejet de l'amour de Dieu, comme clairement révélé dans la Parole. -- Lettre 172,1907, p. 2 (au professeur Percy Tilson Magan, 15 mai 1907). MI1 100 2 Il m'a été présenté beaucoup d'âmes comme étant poussées par Satan à renier leur foi. Stimulées par un zèle ni sanctifié, ni saint, elles en conduiront d'autres sur des voies étranges et, sous leur direction, beaucoup tomberont dans les pièges trompeurs de l'ennemi. -- Lettre 234,1906, p. 5 (au frère Sadler, 9 juillet 1906). MI1 100 3 Quand l'épreuve et la difficulté se présenteront à chaque âme, il y aura des apostasies. Les traîtres, les impétueux et les orgueilleux se détourneront de la vérité, mettant la foi en déroute. Pourquoi ? Parce qu'ils n'auront pas creusé profondément pour asseoir leurs fondements. -- Manuscrit 68, 1897, p. 8 (aux enseignants de Melbourne, 21 juin 1897). MI1 100 4 Dans l'avenir, comme cela est arrivé dans le passé, nous verrons beaucoup de cas différents se développer. Nous serons témoins de l'apostasie d'hommes en qui nous avions mis nos espoirs, d'hommes en qui nous avions confiance et dont les principes nous semblaient aussi fermes que l'acier. Quelque épreuve les éprouve et ils sont renversés. Si de tels hommes tombent, certains disent alors : « A qui pouvons-nous faire confiance ? » Telle est la tentation que Satan nous présente pour détruire la confiance de ceux qui s'efforcent de marcher sur le chemin étroit. Il est évident que ceux qui tombent ont corrompu leur cheminement devant le Seigneur. Ce sont des signes d'avertissement devant enseigner à ceux qui professent croire en la vérité que seule la Parole de Dieu peut maintenir les hommes fermement sur la voie de la sainteté, et les délivrer de la culpabilité. -- Manuscrit 154, 1898, p. 3,4 (" The Pearl of Great Price » [La perle de grand prix], 22 novembre 1898). MI1 100 5 La foi en Dieu et l'amour des âmes donnent aux hommes un motif élevé pour être fidèles. Ceci les pousse à agir fidèlement pour que d'autres ne se perdent pas à cause de l'exemple d'incrédulité qui a ruiné tant d'âmes. « Quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » ( 1 Timothée 4.1). Pourquoi ? Parce qu'ils ont manqué de travailler avec diligence. -- Manuscrit 42, 1901, p. 6 (" Revealing the Christlikeness » [Révéler la ressemblance au Christ], 2 juin 1901). MI1 101 1 Une chose est sûre : ces adventistes du septième jour qui se sont placés sous l'étendard de Satan commenceront par abandonner leur foi dans les avertissements et réprimandes des Témoignages de l'Esprit de Dieu. -- Lettre 156,1903, p. 2 (au frère Magan, 27 juillet 1903). MI1 101 2 Certains qui, dans le passé, furent honorés de Dieu se sont laissés prendre aux pièges de l'ennemi. On les avait avertis du danger mais, en refusant d'écouter les avertissements qui leur étaient destinés, ils ont été de plus en plus trompés jusqu'à ce qu'on les voit finalement luttant contre le Seigneur et ses ouvriers. -- Lettre 289,1905, p. 1 (à mes frères dans le ministère, 13 septembre 1905). PATRIMOINE WHITE, Washington, D. C., 30 août 1950. ------------------------Manuscrit 31--Les alliances L'alliance de Dieu avec Israël MI1 103 1 « Le troisième mois après leur sortie du pays d'Egypte, les Israélites arrivèrent ce jourlà au désert du Sinaï. Partis de Rephidim, ils arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert : Israël campa vis-à-vis de la montagne. Moïse monta vers Dieu ; PEternel l'appela du haut de la montagne en disant : Voici ce que tu diras à la maison de Jacob et que tu annonceras aux Israélites : Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à PÉgypte ; je vous ai portés sur des ailes d'aigle, et fait venir vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. Quant à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux Israélites. » (Exode 19.1-6). MI1 104 0 Document sollicité pour être éventuellement utilisé dans une étude sur les alliances. MI1 104 1 On trouve ici les termes d'une alliance que Dieu désirait faire avec les enfants d'Israël. S'ils avaient respecté l'engagement qui leur avait été demandé, il les aurait bénis abondamment. Il promettait de les honorer, de leur manifester son amour, sa puissance et ses soins s'ils se conformaient à ses conditions pour eux. Ils ne devaient pas simplement professer être des adorateurs de Dieu, mais devaient en effet obéir à sa voix. MI1 104 2 Ici se révèle le merveilleux amour de Dieu pour l'humanité. L'accom-plissement des promesses de cette alliance impliquait l'humiliation et la mort du Christ pour un monde perdu dans le péché. Mais, pour que les humains reçoivent ces bénédictions, il est nécessaire qu'ils obéissent à la loi du Seigneur. Seuls ceux qui observent ses commandements peuvent franchir les portes de la cité de Dieu. MI1 104 3 Cette alliance est une manifestation de la bonté divine. Le peuple ne l'avait par recherchée. Ils ne levaient pas les mains vers Dieu, mais c'est lui-même qui, dans sa miséricorde, étendit son bras fort, les invitant à unir leur bras au sien pour qu'il puisse être leur rempart. Il choisit volontairement pour son héritage une nation qui venait d'être libérée de l'esclavage en Egypte, un peuple qui devait être éduqué et corrigé à chaque pas. Quelle expression de bonté et d'amour de la part du ToutPuissant ! MI1 104 4 Le peuple de Dieu est précieux à son regard, et il désire qu'il soit honoré parmi les nations. « Car tu es un peuple saint pour l'Étemel, ton Dieu ; l'Etemel, ton Dieu t'a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne en propre parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre. Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l'Étemel s'est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples. Mais parce que l'Étemel vous aime, parce qu'il a voulu ternir le serment qu'il avait fait à vos pères, l'Étemel vous a fait sortir à main forte, vous a libérés de la maison de servitude, de la main du Pharaon, roi d'Egypte. [...] Tu observeras donc les commandements, les prescriptions et les ordonnances que je te donne aujourd'hui, pour les mettre en pratique. Du moment que vous écouterez ces ordonnances, que vous les garderez et les mettrez en pratique, l'Étemel, ton Dieu, gardera envers toi l'alliance et la bienveillance qu'il a jurées à tes pères. [...] Tu seras béni plus que tous les peuples [...]. L'Etemel écartera de toi toute maladie ; il ne t'infligera aucune des ces mauvaises épidémies d'Egypte qui te sont connues, mais il les enverra à tous ceux qui te haïssent » (Deutéronome 7.6-15). MI1 105 1 Le Seigneur rappelle ce qu'il a déjà fiait pour son peuple : « Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fiait à l'Égypte : je vous ai portés sur des ailes d'aigle, et fait venir vers moi. » (Exode 19.4) Dieu avait délivré son peuple de façon spectaculaire. Il lui avait donné des preuves de sa puissance pour que sa foi en lui augmente. MI1 105 2 À plusieurs reprises, le Seigneur avait permis à son peuple de se trouver en difficulté pour que, en sa délivrance, il puisse révéler sa miséricorde et sa bonté. S'ils choisissent maintenant de ne pas croire en lui, il leur faut douter des évidences qu'ils avaient vues de leurs propres yeux. Ils avaient reçu des preuves irréfutables qu'il était un Dieu vivant « compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité » (Exode 34.6). Il avait honoré Israël aux yeux de toutes les intelligences célestes. Il l'avait attirée à lui, dans une relation d'alliance et de communion avec lui. MI1 105 3 Les enfants d'Israël avaient voyagé pendant trois mois depuis l'Egypte et maintenant, ils campaient devant le mont Sinaï où, au milieu d'une vastitude imposante, le Seigneur leur fit connaître sa loi. Il ne se manifesta dans de grands édifices construits par les mains des hommes, des structures de fabrication humaine. Il révéla sa gloire sur une haute montagne, un temple de sa propre création. Le sommet du mont Sinaï s'élevait au-dessus des autres monts de la chaîne du désert aride. Dieu choisit cette montagne comme lieu où il se ferait connaître à son peuple. MI1 105 4 Dieu apparut au milieu d'une terrible grandeur et parla d'une voix audible. C'est là qu'il se révéla à son peuple, comme jamais auparavant, lui montrant ainsi l'importance de la loi pour toutes les époques. Dieu exige que nous observions ses commandements particulièrement aujourd'hui. MI1 105 5 A Moïse, son porte-parole, Dieu donna son message, et Moïse montra fidèlement aux enfants d'Israël les avantages qu'ils recevraient en suivant les instructions que Dieu leur avait données. Il leur montra en détails la différence entre le bien et le mal. Puis il leur laissa décider s'ils voulaient respecter ou non les conditions des promesses divines. Ils acceptèrent les paroles du Seigneur et dirent : « Nous ferons tout ce que l'Étemel a dit » (Exode 19.8). MI1 105 6 « Ainsi parle l'Étemel, le Dieu d'Israël : Maudit soit l'homme qui n'écoute pas les paroles de cette alliance. Que j'ai prescrite à vos pères, le jour où je les ai fait sortir du pays d'Egypte, du creuset de fer, en disant : Ecoutez ma voix et faites tout ce que je vous prescrirai ; alors vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. Ainsi, j'accomplirai le serment que j'ai fait à vos pères de leur donner un pays qui découle de lait et de miel, comme vous le voyez aujourd'hui. [...] Car assurément j'ai été un témoin envers vos pères, depuis le jour où je les ai fait monter du pays d'Egypte jusqu'à ce jour ; dès le matin, j'ai porté ce témoignage : Ecoutez ma voix ! Mais ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille. Ils ont suivi chacun l'obstination de leur coeur mauvais » (Jérémie 11.3-8). MI1 106 1 Le peuple ne tint pas sa promesse et ne reçut donc pas les bénédictions que Dieu voulait lui accorder. En suivant ses propres désirs, il suivit une voie qui le disqualifia pour être reconnu comme le trésor spécial de Dieu. MI1 106 2 « Mais voici l'ordre que je leur ai donné : Ecoutez ma voix, pour que je sois votre Dieu, et que vous soyez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous commande, afin que vous soyez heureux. Et ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille ; ils ont suivi les conseils, l'obstination de leur coeur mauvais. Ils ont été en arrière et non en avant. Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d'Égypte, jusqu'à ce jour, je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés chaque jour, dès le matin. » (Jérémie 7.23-25). MI1 106 3 Pourquoi Dieu leur envoya-t-il tant de messages et d'avertissements ? Parce qu'il savait que l'ennemi est alerte et actif dans ses efforts pour tromper les hommes et pour les éloigner de la loi de Dieu par ses pièges. Satan cherche toujours à pousser les hommes à s'écarter de leur obéissance à Dieu. L'alliance avec nous MI1 106 4 L'alliance que Dieu fit au Sinaï s'adresse à son Israël de tous les temps. C'est là qu'est révélé son dessein pour nous si seulement nous coopérons avec lui. Le Seigneur Jésus veut rassembler aujourd'hui un peuple « comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes » (Matthieu 23.37) si seulement il veut venir à lui. MI1 106 5 Si nous respectons les conditions que Dieu présenta à Israël, si nous nous présentons devant lui dans la beauté de la sainteté et l'adorons en Esprit et en vérité, nous recevrons les bénédictions qu'il a promises à Israël. Dieu envoie sa Parole pour nous assurer que, si nous lui obéissons, il nous recevra comme les membres de sa famille royale. Il honorera son peuple choisi au-dessus de toutes les nations : « C'est un honneur éclatant pour tous ses fidèles » (Psaume 149.9). MI1 106 6 Les messagers de Dieu. MI1 106 7 Moïse fut choisi par Dieu pour être messager de son alliance. Le Seigneur l'appela au haut du mont pour qu'il reçoive ses paroles pour Israël. Aujourd'hui, Dieu choisit des hommes comme il choisit Moïse pour qu'ils soient ses messagers. Ils ne doivent pas être des médiateurs, mais signaler le Christ comme le Médiateur par excellence. Ils doivent d'abord recevoir des instructions des divins oracles de Dieu, puis partager les connaissances qu'ils ont reçues « ordre sur ordre, règle sur règle, un peu ici, un peu là. » (Ésaïe 28.10) Chaque mot qu'ils prononcent doit être vérité. Dieu exigera la vie de ceux qui font de sa vérité un mensonge et qui enseignent des mensonges. Leur exemple conduira d'autres à falsifier, mais ceux qui pervertissent ainsi la vérité divine ne seront jamais membres de la famille royale. Il est dangereux maintenant de ne pas être capable de discerner la vérité. Ceux qui servent la Parole de Dieu doivent connaitre sa volonté. Ils doivent faire bien attention, sinon ils l'interpréteront mal, et commettront des erreurs qu'il faudra rectifier. MI1 107 1 Il faut que ce soit des hommes de connaissances, capables d'en former d'autres. Comment peuvent-ils parler clairement et intelligemment s'ils n'ont ni le temps, ni l'occasion de communier avec Dieu pour le chercher dans la prière fervente ? Ils doivent obtenir la sagesse de Dieu et insister « en toute occasion, favorable ou non » (2 Timothée 4.2), toujours prêts à réaliser ce à quoi ils peuvent être appelés à faire. MI1 107 2 « Les lèvres du sacrificateur gardent la connaissance, et c'est à sa bouche qu'on demande la loi, parce qu'il est un messager de l'Étemel des armées » (Malachie 2.7). Le peuple devait rechercher le conseil du sacrificateur, en tant que messager désigné par Dieu. Il ne devait pas simplement écouter, mais aussi poser des questions afin d'avoir une connaissance claire de la vérité. Il ne doit pas retenir sa connaissance sans les communiquer au peuple, mais la considérer comme un dépôt sacré à partager avec les autres. MI1 107 3 Le sacrificateur doit avoir la connaissance non seulement à l'esprit, mais « ses lèvres garderont la connaissance ", c'est-à-dire qu'il doit l'avoir sur le bout des lèvres. Il doit être toujours prêt à parler des bonnes et belles choses de Dieu. MI1 107 4 Les messagers de Dieu doivent faire de leur esprit un coffre aux trésors et pouvoir en puiser un « Ainsi parle l'Étemel ", chaque fois que l'occasion se présente. Ils doivent présenter des choses anciennes et nouvelles. Ils doivent garder continuellement l'alliance de paix entre Dieu et l'homme et que le Seigneur a contractée avec Israël son peuple. -- Manuscrit 64, 1903, p. 1-7 (" God's Covenant with Israel » [L'alliance de Dieu avec Israël], 2 juillet 1903). Le pacte entre Dieu et Jésus MI1 107 5 Les principes en vigueur du trône de Dieu sont la justice et la miséricorde. Cela s'appelle le « trône de la grâce » (Hébreux 4.16). Voulez-vous recevoir la lueur divine ? Allez au trône de la grâce. Vous y recevrez la réponse depuis le propitiatoire. Une entente fut passée entre le Père et le Fils pour sauver le monde à travers le Christ qui se donnerait lui-même « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle » (Jean 3.16). Aucune puissance humaine ou angélique ne peut contracter une telle alliance. L'arc-en-ciel au-dessus du trône est un gage selon lequel Dieu, en Christ, s'engage à sauver tous ceux qui croient en lui. L'alliance est aussi ferme que le trône. Alors, pourquoi sommes-nous si incrédules, si dépourvus de foi ? -- Manuscrit 16 1890, p. 25, 26 (" Our Constant Need of Divine Enlightenment » [Notre constant besoin de la lumière divine ", 1890). L'alliance avec Abraham : l'alliance de grâce MI1 108 1 À présent, ma soeur, s'il n'était pas possible aux êtres humains, sous l'alliance avec Abraham, de garder les commandements de Dieu, toute âme parmi nous serait perdue. L'alliance avec Abraham est l'alliance de grâce. « C'est par grâce que vous êtes sauvés » (Éphésiens 2.5). « Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçue ; mais à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.11,12). Sommes-nous des enfants désobéissants ? Non, nous obéissons à tous ses commandements. S'il ne nous était pas possible de les observer, alors pourquoi fait-il de l'obéissance à ses lois une preuve que nous l'aimons ? -- Lettre 16,1892, p. 2,3 (au frère Holland et à son épouse, 10 novembre 1892). L'alliance accomplie MI1 108 2 Le peuple de Dieu est justifié grâce à l'administration de « l'alliance meilleure » (Hébreux 8.6), au travers de la justice du Christ. Une alliance est un accord par lequel deux parties s'engagent mutuellement à remplir certaines conditions. Ainsi donc, l'agent humain entre en accord avec Dieu pour remplir les conditions spécifiées dans sa Parole. Sa conduite démontre s'il respecte ou non ces conditions. MI1 108 3 L'homme gagne tout en respectant l'alliance avec Dieu. Les attributs du Seigneur sont conférés à l'homme, le qualifiant pour agir avec miséricorde et compassion. L'alliance de Dieu nous assure de son caractère immuable. Pourquoi donc ceux qui prétendent croire en lui sont-ils instables, inconstants et pas dignes de confiance ? Pourquoi ne rendent-ils pas un service de tout coeur, comme sous l'obligation de plaire au Seigneur et de le glorifier ? MI1 108 4 Il ne suffit pas d'avoir une idée générale des exigences de Dieu. Nous devons savoir personnellement ce qu'il veut et connaître nos obligations envers lui. Les termes de son alliance sont : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensées ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10.27). Telles sont les conditions de la vie. « Fais cela » dit Jésus « et tu vivras » (Luc 10.28). MI1 109 1 La mort et la résurrection du Christ ont accompli l'alliance. Jusqu'alors, il s'était révélé au moyen de types et d'ombres qui signalaient le grand don que ferait le Rédempteur du monde, offert en promesse pour les péchés du monde. Les croyants d'alors étaient sauvés par le même Sauveur que maintenant, mais il s'agissait d'un Dieu voilé. Ils contemplaient sa miséricorde au moyen de symboles. La promesse faite à Adam et Eve en Eden était l'Evangile pour une race déchue. On leur promit que la Descendance de la femme écraserait la tête du serpent et que ce dernier lui blesserait le talon (voir Genèse 3.15). Le sacrifice du Christ est l'accomplissement glorieux de toute l'économie juive. Le Soleil de justice s'est levé. Le Christ notre Justice brille de toute sa splendeur sur nous. MI1 109 2 Dieu n'a pas modéré ses revendications sur les hommes pour les sauver. Quand Jésus, en offrande sans péché, baissa la tête et mourut, quand la main invisible du Tout-Puissant déchira le voile du temple en deux, une voie nouvelle et vive s'ouvrit. Nous pouvons maintenant tous nous approcher de Dieu par les mérites du Christ. C'est parce que le voile a été déchiré que les hommes peuvent s'approcher de l'Étemel. Ils n'ont plus à dépendre d'un sacrificateur ou d'un sacrifice cérémoniel. La liberté d'aller directement à Dieu par le moyen d'un Sauveur personnel est donnée à tous. -- Manuscrit 148, 1897, p. 7, 8 (" The Christian Life » [La vie chrétienne], 5 décembre 1897). Jusqu'à la millième génération MI1 109 3 « Sache donc que c'est l'Étemel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa bonté jusqu'à la millième génération envers ceux qui l'aiment et qui respectent ses commandements » (Deutéronome 7.9, BFC). Mille générations nous permettront de traverser toutes les épreuves de cette vie jusqu'à la fin victorieuse, quand le peuple de Dieu, qui garde les commandements, recevra la récompense. « Du moment que vous écouterez ces ordonnances, que vous les garderez et les mettrez en pratique, l'Étemel, ton Dieu, gardera envers toi l'alliance et la bienveillance qu'il a jurées à tes pères. Il t'aimera, il te bénira et te multipliera ; il bénira le fruit de tes entrailles et le fruit de ton sol, ton blé, ton vin nouveau et ton huile, la reproduction de tes bovins et les portées de ton petit bétail, dans le pays qu'il a juré à tes pères de te donner. [...] L'Étemel écartera de toi toute maladie ; il ne t'infligera aucune de ces mauvaises épidémies d'Égypte qui te sont connues, mais il les enverra à tous ceux qui te haïssent » (Deutéronome 7.12-15). MI1 110 1 Ainsi, ne devrions-nous pas enseigner à nos enfants que l'obéissance volontaire à la volonté divine démontre que ceux qui se disent chrétiens le sont vraiment ? Le Seigneur est sérieux dans chaque mot qu'il prononce. Le Christ est mort afin que celui qui transgresse la loi de Dieu puisse être fidèle à nouveau, puisse observer ses commandements et sa loi comme la prunelle de ses yeux, et ainsi vivre. Dieu ne peut recevoir des rebelles dans son royaume. Par conséquent, il fait de l'obéissance l'exigence spéciale parmi ses exigences. Les parents devraient enseigner sérieusement à leurs enfants ce que Dieu déclare. Il montrera alors aux anges et aux hommes qu'il érigera un rempart autour de son peuple. Il faut que les parents soient conscients qu'ils doivent accomplir une oeuvre missionnaire des plus sacrée au sein de leur propre foyer, de leur propre famille, afin que les membres de cette famille deviennent des missionnaires dans tout le sens du terme. -- Manuscrit 64, 1899, p. 3, 4 (" Words to Parents » [Quelques mots aux parents], 25 avril 1899). Quelle alliance extraordinaire! MI1 110 2 Un jour, se tournant vers ses disciples qui allaient souffrir pour son nom, Jésus leur promit : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j'ai vaincu le monde » (Jean 16.33). Il a déclaré être le Secours de tous ceux qui intègrent son armée pour coopérer avec lui dans la lutte contre les ennemis visibles et invisibles. Il a promis qu'ils seraient les « héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ » (Romains 8.17), qu'ils régneraient avec Dieu comme des rois et des sacrificateurs (voir Apocalypse 5.10). Quelle alliance extraordinaire ! Ceux qui acceptent le Christ, ceux qui sont disposés à partager son humiliation devant le monde deviendront les membres de la famille royale, les enfants du Roi des deux. Ceux qui choisissent de souffrir avec le peuple de Dieu, au lieu de jouir des plaisirs du péché pendant un certain temps, prendront part à la gloire avec Jésus. Il leur donnera la dignité de son nom. -- Lettre 79, 1900, p. 7 (à M. William Kerr, 10 mai 1900). Ratification de l'alliance au Sinaï MI1 110 3 Après avoir donné plusieurs lois et ordonnances à Moïse, il lui indiqua de descendre vers le peuple et de l'informer de ces lois. Les instructions lui ont été données de les lire devant le peuple. Sur le mont, il les avait écrites telles que le Fils de Dieu les lui avait dictées : « Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l'Étemel et toutes les ordonnances. Le peuple entier répondit d'une même voix : Nous exécuterons toutes les paroles que l'Étemel a dites » (Exode 24.3). MI1 111 1 On fit alors les préparatifs pour ratifier Palliance, selon les directives divines. Moïse « bâtit un autel au pied de la montagne, ainsi que douze stèles pour les douze tribus d'Israël. 11 envoya des jeunes Israélites pour offrir des holocaustes et pour immoler des taureaux en sacrifices de communion à l'Étemel. Moïse prit la moitié du sang, qu'il mit dans des bassines, et répandit l'autre moitié du sang sur l'autel. 11 prit le livre de l'alliance et le lut au peuple ; ils dirent : Nous exécuterons tout ce que l'Étemel a dit et nous obéirons. Moïse prit la moitié du sang et le répandit sur le peuple en disant : Voici le sang de Palliance que l'Étemel a conclue avec vous, sur la base de toutes ces paroles » (Exode 24.4-8). MI1 111 2 Le peuple reçut alors les conditions de Palliance. Il fit un voeu solennel avec le Seigneur, caractérisant Palliance faite entre Dieu et chaque croyant en Jésus-Christ. Les conditions furent clairement exposées au peuple. Rien ne pouvait être mal compris. Quand on lui demanda s'il décidait d'accepter toutes les conditions établies, tous consentirent à l'unanimité d'y obéir. Le peuple avait déjà accepté d'obéir aux commandements de Dieu. Les principes de la loi furent alors énoncés pour que les Israélites sachent ce à quoi il s'engageait en faisant voeu d'obéir à la loi. Et ils acceptèrent les détails particuliers et définis par la loi. MI1 111 3 Si les Israélites avaient obéi aux impératifs de Dieu, ils auraient agi en chrétiens pratiquants. Ils auraient été heureux puisqu'ils auraient observé les voies de l'Étemel, sans suivre les penchants de leur coeur naturel. Moïse ne les laissa pas mal interpréter les paroles du Seigneur, ni mal appliquer ses exigences. Il écrivit toutes les paroles de Dieu dans un livre qu'on pourrait consulter plus tard. Sur le mont, il les avait écrites comme Jésus lui-même les lui avait dictées. MI1 111 4 Avec courage, les Israélites prononcèrent les mots qui promettaient leur obéissance au Seigneur, après avoir écouté son alliance lue devant tout le peuple. Ils dirent : « Nous exécuterons tout ce que l'Étemel a dit et nous obéirons » (Exode 24.7). Ainsi, le peuple fut mis à part et scellé pour Dieu. On offrit un sacrifice au Seigneur. Une partie du sang du sacrifice fut répandue sur l'autel. Cela signifiait que le peuple s'était consacré à Dieu, corps, âme et esprit. On en répandit une partie sur lui. Cela voulait dire que, par le sang versé du Christ, Dieu l'acceptait dans toute sa miséricorde comme un trésor précieux. Ainsi, les Israélites firent une alliance solennelle avec Dieu. -- Manuscrit 126,1901, p. 15-17 (" The Giving of the Law » [La promulgation de la loi], 10 décembre 1901). La rupture de notre alliance MI1 112 1 « Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira. » (Matthieu 7.7) Notre devoir est d'être en étroite communion avec le Christ par la prière fervente et remplie de foi. Nous sommes responsables de notre partie du contrat. Pour le reste, nous devons faire confiance à celui qui connaît et comprend ce qui nous aidera de la meilleure manière dans nos efforts pour faire sa volonté. MI1 112 2 Mettons-nous dans une position de coopération avec Dieu, lui permettant ainsi d'exaucer nos prières. Il a émis ses billets à ordre en déclarant : « Je vous donnerai un coeur nouveau » (voir Ezéchiel 36.26). Il promet que celui qui le cherche de tout coeur le trouvera. Quand vous perdez votre communion avec Jésus, ce n'est pas que la banque du ciel ait échoué, mais vous avez rompu votre alliance avec Dieu. Il ne peut pas couvrir votre péché tant que vous demeurez dans le péché, refusant de lui permettre d'ôter votre transgression parce qu'en désobéissant aux commandements de Dieu, vous pensez être incapable de demander de l'aide. Le Seigneur dit : « Celui qui me prendra pour rempart avec moi fera la paix, il fera la paix avec moi » (Ésaïe 27.5, TOB). -- Manuscrit 56, 1903, p. 1, 2 (" A Present Help » [Un secours pour le présent], 22 mai 1903). L'alliance pour ces derniers jours MI1 112 3 « Et qui demeureront fermes dans mon alliance » (Ésaïe 56.6). Telle est l'alliance dont parle le passage suivant des Écritures. MI1 112 4 « Moïse monta vers Dieu ; l'Étemel l'appela du haut de la montagne en disant : Voici ce que tu diras à la maison de Jacob et que tu annonceras aux Israélites : Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à l'Egypte ; je vous ai portés sur des ailes d'aigle et fait venir vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. Quant à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux Israélites. MI1 112 5 Moïse vint appeler les anciens du peuple et mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Étemel le lui avait ordonné. Tout le peuple unanime répondit : Nous ferons tout ce que l'Étemel a dit. » (Exode 19.3-8). MI1 112 6 Telle est la promesse que le peuple de Dieu doit faire en ces derniers jours. Etre accepté de Dieu dépend d'un accomplissement fidèle des termes de son alliance avec lui. Dieu inclut dans cette alliance tous ceux qui lui obéiront. Tous ceux qui feront justice et jugement, éloignant leur main du mal, reçoivent cette promesse : « Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un renom préférables à des fils et à des filles ; je leur donnerai un nom étemel qui ne sera jamais retranché » (Ésaïe 56.5). -- Lettre 263,1903, p. 6,7 (" Be not Deceived » [Ne vous y trompez pas], 12 novembre 1903). Les conditions du salut sont les mêmes MI1 113 1 Sous la nouvelle alliance, les conditions pour obtenir la vie étemelle sont les mêmes que sous l'ancienne alliance. Elles sont basée, et l'ont toujours été, sur une parfaite obéissance. Sous l'ancienne alliance, beaucoup d'offenses d'un caractère odieux ou insolent ont été commises et, dans ces cas-la, il n'y avait pas d'expiation spécifiée par la loi. Dans la nouvelle et meilleure alliance, le Christ a accompli la loi pour les transgresseurs de la loi, s'ils le reçoivent, par la foi, comme leur Sauveur personnel. Ceux qui « l'ont reçu et ont cru en lui ; il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu » (Jean 1.12, BFC). La miséricorde et le pardon sont la récompense de tous ceux qui viennent à Jésus, confiant en ses mérites pour effacer leurs péchés. Nous sommes purifiés du péché par le sang de Jésus-Christ, notre Sauveur. -- Lettre 216, 1906, p. 2 (à « Mon cher frère en Jésus-Christ », 2 juillet 1906). Le voeu solennel du baptême MI1 113 2 Pour notre part, nous ne devons rien retenir de notre service ou de nos moyens, si nous désirons remplir notre part du contrat avec Dieu. « Aujourd'hui, l'Étemel, ton Dieu, te commande de mettre en pratique ces prescriptions et ces ordonnances ; tu les observeras et tu les mettras en pratique de tout ton coeur et de toute ton âme. » (Deutéronome 26.16) L'objectif de tous les commandements de Dieu est de révéler notre devoir non seulement envers lui, mais aussi envers nos semblables. En cette dernière phase de l'histoire du monde, étant donné l'égoïsme de notre coeur, nous ne devons pas remettre en question, ni contester le droit divin d'établir ces impératifs. Autrement, nous nous tromperons nous-mêmes et priverons notre âme des plus riches bienfaits de la grâce de Dieu. Le coeur, l'esprit et Pâme doivent se fondre dans la volonté divine. Alors l'alliance, encadrée par les préceptes de la sagesse infinie, et rendue obligatoire par le pouvoir et l'autorité du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs, deviendra notre délice. Dieu ne discutera pas avec nous de ces préceptes obligatoires. Savoir qu'il ait dit que l'obéissance à ses statuts et à ses lois constitue la vie et la prospérité de son peuple suffit. MI1 114 1 Les bénédictions de l'alliance de Dieu sont mutuelles. « L'Étemel t'a fait promettre d'être un peuple qui lui appartiendra en propre, comme il te l'a dit, et d'observer tous ses commandements, afin qu'il te donne sur toutes les nations qu'il a créées la supériorité en gloire, en renom et en magnificence, et afin que tu sois un peuple saint pour l'Étemel, ton Dieu, comme il te l'a dit » (Deutéronome 26.18,19). Dieu accepte ceux qui agiront pour la gloire de son nom, afin que son nom soit loué dans un monde d'apostasie et d'idolâtrie. Il sera exalté par son peuple qui observe ses commandements afin de lui donner « sur toutes les nations qu'il a créées la supériorité en gloire, en renom et en magnificence ». MI1 114 2 Lors de nos voeu baptismaux, nous avons affirmé et solennellement confessé le Seigneur, l'Étemel, comme notre seul Gouverneur. Nous avons tacitement prêté un serment solennel au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit selon lequel, désormais, notre vie ferait une avec celle de ces trois grandes puissances et selon lequel nous vivrions notre vie dans la chair, en fidèle obéissance à la loi sacrée de Dieu. Nous avons déclaré être morts et avoir caché notre vie avec le Christ en Dieu, que dès alors, nous marchions avec lui en nouveauté de vie, comme les hommes et les femmes qui sont passés par la nouvelle naissance. Nous avons reconnu l'alliance de Dieu avec nous et avons promis de rechercher les choses qui sont d'en haut, où Jésus est assis à la droite de Dieu. Par notre profession de foi, nous avons reconnu le Seigneur comme notre Dieu et avons consenti à obéir à ses commandements. Par l'obéissance à la Parole de Dieu, nous témoignons devant les anges et les hommes que nous vivons « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4.4). -- Manuscrit 67, 1907, p. 4/5 ( « God's People to Be Living Epistles » [Le peuple de Dieu doit être des lettres vivantes], 6 juillet 1907). Des paroles aussi vraies pour nous que pour Israël MI1 114 3 « Le troisième mois après leur sortie du pays d'Egypte, les Israélites arrivèrent ce jourlà au désert du Sinaï. Partis de Rephidim, ils arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert : Israël campa là, vis-à-vis de la montagne. Moïse monta vers Dieu ; l'Étemel l'appela du haut de la montagne en disant : Voici ce que tu diras à la maison de Jacob et que tu annonceras aux Israélites : vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à l'Egypte : je vous ai portés sur des ailes d'aigle et fait venir vers moi. » (Exode 19.1-4) MI1 114 4 Ces paroles s'adressent à nous tout autant qu'aux enfants d'Israël. Dieu doit attirer chacun de nous vers lui, avant de pouvoir agir en nous dans la grande oeuvre de préparer un peuple qui se maintiendra ferme au jour du Seigneur. Notre devoir individuel est de comprendre ce que Dieu dit et faire tout ce qu'il nous ordonne. MI1 115 1 « Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. Quand à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux Israélites. Moïse vint appeler les anciens du peuple et mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Étemel le lui avait ordonné. Tout le peuple unanime répondit : Nous ferons tout ce que l'Étemel a dit. Moïse répéta les paroles du peuple à l'Étemel. » (Exode 19.5-8) MI1 115 2 Le Seigneur avait dit à Moïse de sanctifier le peuple car il allait s'approcher d'eux. Aujourd'hui, il exige que son peuple se lève tel un peuple particulier et distinct, libre de toute influence mondaine. Il doit être un peuple mis à part pour le Seigneur. Puis il leur donna ses commandements, leur promettant la vie s'ils les observaient. Et donc, si nous y obéissons, nous pourrons entrer dans le royaume de notre Dieu où nous continuerons à observer la loi divine. Que personne n'ose prendre à la légère les commandements divins. -- Manuscrit 71, 1907, p. 1, 2 (" Clear the King's Highway » [Préparez la voie du Roi], prêché le sabbat 16 février 1907). Avec la main levée MI1 115 3 « Moïse vint appeler les anciens du peuple et mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Étemel le lui avait ordonné. Tout le peuple unanime répondit : Nous ferons tout ce que l'Étemel a dit. Moïse répéta les paroles du peuple à l'Étemel. » (Exode 19.7,8) MI1 115 4 En levant la main, le peuple fit une alliance solennelle avec le Seigneur ; et les Israélites formèrent son peuple particulier, engagés à obéir à tous ses commandements. « L'Etemel dit à Moïse : Moi je viendrai vers toi au plus épais de la nuée, afin que le peuple entende quand je te parlerai, et qu'il ait aussi toujours confiance en toi. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'ÉÉtemel. » (Exode 19.9) -- Lettre 198, 1908, p. 3 (à nos frères d'Oakland, 16 juin 1908). L'alliance étemelle MI1 115 5 « O, vous tous qui avez soif, venez vers les eaux, même celui qui n'a point d'argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi peinezvous pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc et mangez ce qui est bon, et vous vous délecterez de mets succulents. Tendez l'oreille et venez à moi, écoutez et votre âme vivra ; je conclurai avec vous une alliance étemelle, celle de la bienveillance fidèle envers David. Voici : je t'ai établi comme témoin des peuples, comme conducteur, commandant les peuples. Voici : tu appelleras une nation que tu ne connais pas, et une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi, à cause de l'Étemel, ton Dieu, du Saint d'Israël, qui te donne ta splendeur. » (Ésaïe 55.1-5) MI1 116 1 Dieu contracte cette alliance étemelle à tous ceux qui le cherchent de tout coeur et qui remplissent les conditions du salut. -- Manuscrit 93, 1909, p. 1 (" Address to the Church Members at Salt Lake City » [Allocution aux membres de l'église de Salt Lake City], 7 septembre 1909). Le même Evangile pour Abraham et pour nous MI1 116 2 « Et vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! » (Romains 8.15). L'esprit de servitude surgit quand on cherche à vivre selon une religion légaliste, en s'efforçant d'accomplir les impératifs de la loi par nos propres forces. Il y a de l'espoir pour nous seulement quand nous acceptons l'alliance d'Abraham qui est l'alliance de la grâce par la foi en Jésus-Christ. L'Evangile prêché à Abraham, par lequel il reçut l'espérance, était le même Evangile que celui qui nous est prêché aujourd'hui et grâce auquel nous recevons l'espoir. Abraham contempla Jésus qui est aussi l'auteur de notre foi et celui qui la mène à la perfection. -- The Youth's Instructor, 22 septembre 1892, p. 304- L'accomplissement de l'alliance entre le Père et le Fils MI1 116 3 Le Christ n'était pas seul en réalisant son grand sacrifice. C'était là l'accomplissement de l'alliance passée entre lui et son Père, avant la fondation du monde. Les mains jointes, ils avaient solennellement promis que Jésus deviendrait le garant de la race humaine, si les hommes se laissaient vaincre par les sophismes du diable. -- Youth's Instructor, 14 juin 1900, p. 186 (" The Price of our Redemption » [Le prix de notre rédemption]). Beaucoup ignorent cette alliance MI1 116 4 Beaucoup parmi nous n'ont pas conscience de cette relation d'alliance entre le Père et son peuple. Nous sommes sous l'obligation la plus solennelle de représenter Dieu et Jésus. Nous devons veiller à ne pas déshonorer Dieu en professant faire partie de son peuple, puis en agissant de façon diamétralement opposée à sa volonté. Nous nous préparons à avancer. Alors agissons en conséquence. Préparons-nous pour les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui l'aiment. Tenons-nous là où nous pouvons saisir les réalités éternelles, et mettons-les en pratique dans la vie quotidienne. Nous devons nous asseoir aux pieds de Jésus et apprendre de lui. -- General Conference Bulletin, 1er avril 1903, p. 31 (" Lessons from Josiah's Reign » [Leçons du règne de Josias]). L'alliance du Sinaï est toujours en vigueur MI1 117 1 L'alliance passée entre Dieu et son peuple au Sinaï doit être notre refuge et notre défense. Le Seigneur dit à Moïse : « Voici ce que tu diras à la maison de Jacob et que tu annonceras aux Israélites : Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à l'Égypte : Je vous ai portés sur des ailes d'aigle et fait venir vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. Quand à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. [...] Moïse vint appeler les anciens du peuple et mit devant eux toutes ces paroles [...]. Tout le peuple unanime répondit : Nous ferons tout ce que PEtemel a dit » (Exode 19.3-8). MI1 117 2 Cette alliance garde la même force aujourd'hui que quand le Seigneur la fit avec l'ancienne Israël. -- The Southern Watchman, 1er mars 1904, p. 142 (" Hold Fast the Faith » [Tenez bon dans la foi]). Patrimoene White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 32--Coopération avec la W.C.T.U. * et autres organisations de tempérance L'expérience de M. et Mme White MI1 119 1 Dans ses travaux, chaque fois qu'il en avait l'occasion, mon mari invitait les ouvriers de la cause de la tempérance à ses réunions et leur donnait l'occasion de parler. Et, quand on nous invitait à leurs réunions, nous y répondions toujours. -- Lettre 274, 1907, p. 3 (au pasteur John Allen Burden, 2 septembre 1907). MI1 120 0 Document sollicité par la American Temperance Society [Société américaine de tempérance] La W.C.T.U. a été mal jugée MI1 120 1 Vos articles dans nos revues concernant la W.C.T.U. ont attiré mon attention. Dans l'oeuvre de tempérance, tous les membres d'église devraient se tenir sur la plateforme de l'unité. [...] Vous élevez des barricades qui ne devraient pas être érigées. Ceux qui ne connaissent pas notre foi auront-il envie d'essayer de nous rejoindre, après avoir lu vos articles ? Leur ton a un goût de pharisianisme. Celui qui veut éclairer un peuple dupé doit s'approcher de lui et travailler pour lui avec amour. Il doit devenir un centre de saintes influences. Une concession de leur part préparerait le chemin, après un éclaircissement patient, pour une deuxième concession, [...] MI1 120 2 Si on déployait des efforts bien plus fervents, dévoués et déterminés en faveur d'institutions comme la W.C.T.U., la lumière brillerait pour les âmes qui sont aussi honnêtes que l'était celle de Corneille. Le Seigneur a prévu qu'un travail soit effectué pour la W.C.T.U. pour que ceux qui recherchent la lumière soient mis hors d'atteinte de ceux qui sont si farouchement opposés au message de Dieu pour le monde. MI1 120 3 Les idées exprimées dans vos articles ont un tel parfum d'antagonisme que vous ferez du tort, beaucoup plus de tort que ce vous pourriez imaginer. Souvenez-vous que, si par l'emploi peu judicieux de votre plume, vous fermiez la porte à même une seule âme, celleci vous sera réclamée lors du jugement. -- Lettre 17, 1900, p. 1-4 (au pasteur Alonzo Trevier Jones, 6 février 1900) **. MI1 120 4 Il m'a été montré qu'il y a parmi les gens de la W.C.T.U. des personnes aux talents précieux et avec des capacités. Beaucoup de temps et d'argent ont été absorbés parmi nous de manière à ne rien rapporter. Au lieu de cela, certains de nos meilleurs talents devraient être mis à Poeuvre pour la W.C.T.U., non pas comme antagonistes, mais comme des personnes appréciant vraiment le bien effectué par cet organisme. Nous devrions chercher à gagner la confiance des membres de la W.C.T.U. en collaborant avec eux le plus possible. Nous devons leur faire voir et comprendre que le fondement des principes de nos doctrines est la Parole de Dieu. [...] MI1 121 1 Mon frère, ne représentez pas la vérité et l'état des choses de manière extrémiste au point que, désespérés, les personnes affiliées à la W.C.T.U. s'éloignent. Il y a des vérités vitales sur lesquelles elles ont reçu très peu de lumière. Il faut les aborder avec douceur amour et respect pour leur bon travail. [...] Retenez vos condamnations jusqu'à ce que vous et votre personnel ayez fait tout ce qu'il faut pour les atteindre. Non pas avec les arguments appris dans le pastorat, mais par le concours de femmes influentes qui agissent comme Ta fait la soeur Henry. -- Lettre 59,1900, p. 1-4 (au pasteur Alonzo Trevier Jones, 18 avril 1900). Mme Sarepta Myrenda (Irish) Henry et la W.C.T.U. MI1 121 2 Je remercie le Seigneur de tout mon coeur, de toute mon âme et à pleine voix de ce que vous ayez été un membre important et influent de la Women's Christian Temperance Union. Dans sa providence, Dieu vous a conduite à la lumière pour que vous ayez connaissance de la vérité. Les enseignements qu'avec vos collègues, vous avez reçus dans la grande oeuvre de la tempérance sont justement ceux qu'il vous faut pour rallier à Poeuvre des femmes dont l'Esprit de Dieu a attendri le coeur, et qui recherchent la vérité comme un trésor caché. Cela fait vingt ans que je vois que la lumière brillerait sur les ouvrières de la tempérance. [...] MI1 121 3 Le Seigneur ne vous demande pas de vous séparer de la W.C.T.U. Ces femmes ont toutes besoin de la lumière que vous pouvez leur appporter. Vous n'avez pas à apprendre d'elles, mais de Jésus-Christ. Faites briller le plus possible cette lumière sur leur chemin. Vous pouvez être d'accord avec elles sur le terrain des principes purs et élevés qui, au départ, ont fait voir le jour à la W.C.T.U. -- Lettre 118, 1898, p. 2-4 (à la soeur Henry, 1er décembre 1898) **. MI1 122 1 J'ai eu grand plaisir à recevoir votre lettre où vous me racontez votre expérience avec la W.C.T.U. En la lisant, j'ai dit : « Merci Seigneur, cette semence qui est semée est de grande valeur ! » Je suis contente, si contente ! Le Seigneur vous a certainement ouvert la voie. Faite en sorte qu'elle reste ouverte. Vous pouvez faire beaucoup. Consacrez vos forces à de tels efforts et, chaque fois que vous le pouvez, assistez aux rencontres importantes. [...] MI1 122 2 Il y a beaucoup d'âmes précieuses que le Seigneur désire atteindre par la lumière de la vérité. Le travail consiste à s'efforcer à les aider à comprendre les Écritures. J'ai eu un intérêt intense pour les ouvrières de la W.C.T.U. Ces femmes héroïques savent ce que veut dire avoir une individualité propre. Je désire tant qu'elles puissent triompher et, avec les rachetés, se retrouver autour du grand trône blanc. J'élèverai des prières en votre faveur afin que des occasions particulières vous soient données d'assister à leurs grandes rencontres et que votre voix soit entendue pour défendre la vérité. -- Lettre 231, 1899, p. 1, 2 (à la soeur Henry, décembre 1899). Eloge à une autre ouvrière adventiste de la tempérance MI1 123 1 Le Dr Lillis Wood-Starr a trouvé de nombreux débouchés pour un travail d'éducation dans le domaine de la santé à San Bemardino (Californie). Elle commença à donner des cours à domicile sur une manière hygiénique de cuisiner, sur l'habillement et le mode de vie en général. Des voisins furent invités à venir à certaines de ces démonstrations et, en retour, ils demandèrent que ces mêmes cours soient présentés auprès de leur famille qui elles-mêmes inviteraient quelques amis. Ainsi, l'oeuvre se développa rapidement jusqu'à susciter l'attention du directeur général des écoles publiques. MI1 123 2 A son invitation, le Dr Starr présenta des conférences sur la santé dans les écoles publiques de la ville à environ 1 500 élèves. Maintenant, elle n'arrive plus à répondre à toutes les invitations qui lui parviennent pour ses présentations publiques. Sa coopération avec la W.C.T.U. l'a beaucoup aidé en la mettant en contact avec de nombreuses femmes excellentes de cette organisation. De tels efforts sont un facteur puissant pour éliminer les préjugés contre notre peuple. -- Lettre 188, 1907, p. 2 (à un ami, 30 mai 1907). MI1 123 3 Notre peuple doit accomplir une grande oeuvre pour la W.C.T.U. ** [...] Nous avons besoin de l'aide que ces ouvrières peuvent nous offrir et elles ont besoin de notre aide dans la connaissance de l'évangile du sabbat. En gardant nos distances par rapport à elles, notre peuple a beaucoup perdu et les membres de la W.C.T.U. ont aussi perdu du terrain. Si tous les efforts possibles sont faits maintenant pour atteindre ces personnes, les préjugés tomberont et des âmes que notre peuple pensait ne jamais voir accepter cette vérité présente seront alors touchées. MI1 124 1 Il m'a été montré qu'aucun obstacle ne doit être placé sur le chemin du travail de soeur Starr pour la W.C.T.U. [...] Qu'aucune main ne s'avance pour la gêner dans son travail. Donnez-lui l'occasion de présenter ce message aux organisations de tempérance. -- Lettre 274,1907, p. 1, 2 (au pasteur John Allen Burden, 2 septembre 1907). « Prenez courage! » MI1 124 2 Prenez courage dans le Seigneur. [...] Je m'intéresse énormément au travail de la W.C.T.U. Il plaît au Seigneur que vous vous sentiez libre d'agir en coopération avec elles. C'est en nous unissant à leurs travaux que nous pourrons offrir à ces personnes une compréhension des exigences du quatrième commandement. Je crois qu'il y a beaucoup d'âmes honnêtes dans cette organisation qui, quand elles seront convaincues de la vérité du sabbat biblique, obéiront à la voix de leur conscience. [...] MI1 124 3 Je ne crains pas que vous perdiez votre intérêt ou que vous rechutiez contre la vérité car vous vous intéressez à ces personnes qui ont pris une noble position sur la question de la tempérance, et je vais les encourager, ainsi que ceux qui partagent notre foi, à nous aider à faire avancer l'oeuvre de la tempérance chrétienne. [...] Soyez encouragée à continuer votre travail pour la W.C.T.U. ! Tant que vous le pouvez, unissez-vous à elles dans leurs efforts, sans déroger à aucun principe de la vérité. Montrez-leur qu'il y a davantage de lumière pour elles dans la parole de Dieu. Le Seigneur vous a montré que vous avez le privilège de vous unir à ces agents afin de leur donner un meilleur entendement des principes de sa Parole. -- Lettre 278, 1907, p. 1, 2, 5 (au Dr Lillis Wood-Starr, 5 septembre 1907). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 33--Les alliances MI1 125 1 « AINSI LA LOI EST UN PRÉCEPTEUR (pour nous conduire) à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. » (Galates 3.24) Dans ce passage, à travers l'apôtre, le Saint-Esprit parle particulièrement de la loi morale. La loi nous révèle le péché. Elle nous fait sentir notre besoin du Christ, d'accourir à lui pour recevoir le pardon et la paix, en pratiquant la repentance auprès de Dieu et la foi envers notre Seigneur JésusChrist. MI1 125 2 Le manque de volonté pour renoncer à des opinions pré-conçues et pour accepter cette vérité était en grande partie la cause de l'opposition manifestée à Minneapolis contre le message du Seigneur par l'entremise des frères Waggoner et Jones. En fomentant cette opposition, Satan a réussi en grande partie à empêcher la puissance spéciale du Saint-Esprit que le Seigneur désirait accorder à nos frères. L'ennemi a retenu cette efficacité qu'ils auraient pu recevoir pour proclamer au monde la vérité comme les apôtres l'ont fait, après MI1 126 0 Document sollicité par la Review and Herald. le jour de la Pentecôte. On fit résistance à la lumière qui devait éclairer la terre entière dans toute sa gloire et, en grande partie par l'action de nos propres frères, elle a été cachée au monde. MI1 126 1 La loi des dix commandements ne doit pas être plus considérée sous l'angle de la prohibition que sous celui de la miséricorde. Ses interdictions sont la garantie certaine du bonheur dans l'obéissance. Reçue en Christ, elle oeuvre en nous dans la pureté du caractère qui nous apportera la joie dans les siècles étemels. Elle est pour celui qui obéit une muraille de protection. Nous contemplons en elle la bonté de Dieu qui, en révélant aux hommes les principes immuables de la justice, cherche à les protéger des maux qui résultent de la transgression. MI1 126 2 Ne considérons pas que Dieu attende de punir le pécheur pour son péché. Le pécheur attire le châtiment sur lui-même. Ses propres actions déclenchent une réaction en chaîne qui apporte des résultats certains. Chaque acte de transgression réagit sur lui, opère en lui un changement de caractère et rend pour lui la prochaine transgression plus facile. En choisissant de pécher, les hommes se séparent eux-mêmes de Dieu, se détachent du canal des bénédictions et le résultat certain est la ruine et la mort. MI1 126 3 La loi est une expression de la pensée divine. Quand nous la recevons en Christ, elle devient notre pensée. Elle nous élève au-dessus de nos désirs et tendances naturels, au-dessus de la tentation qui conduit au péché. « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne les fait trébucher. » (Psaume 119.165) MI1 126 4 Il n'y a aucune paix dans l'injustice. Les impies sont en guerre contre Dieu. Mais celui qui reçoit la justice de la loi en Christ est en harmonie avec le ciel. « La bienveillance et la vérité se rencontrent, la justice et la paix s'embrassent » (Psaume 85.11). -- Lettre 96, 1896, p. 1, 2 (au pasteur Uriah Smith, 6 juin 1896) *. MI1 126 5 On me pose des questions concernant la loi dans Galates. Quelle est la loi qui est notre « précepteur » (Galates 3.14) pour nous conduire au Christ ? Je réponds : aussi bien la loi cérémonielle que le code moral des dix commandements. MI1 126 6 Jésus était le fondement de tout le système juif. La mort d'Abel fut la conséquence du refus de Caïn d'accepter le plan de Dieu à l'école de l'obéissance afin d'être sauvé par le sang de Jésus-Christ symbolisé par les offrandes de sacrifice qui signalaient le Christ. Caïn refusa l'effusion du sang qui symbolisait celui de Jésus qui devait être versé pour le monde. Tout ce cérémoniel avait été conçu par Dieu, et le Christ devint le fondement de tout ce système. C'est là le commencement de l'oeuvre [de la loi] en tant que « précepteur » qui conduit les agents humains pécheurs à considérer le Christ comme le fondement de toute l'économie juive. MI1 127 1 Tous ceux qui servaient dans le sanctuaire recevaient constamment une leçon sur l'intervention du Christ en faveur de l'humanité. Ce service était conçu pour susciter en chaque coeur un amour pour la loi de Dieu, qui est la loi de son royaume. L'offrande de sacrifice devait être une leçon pratique de son amour révélé en Christ : la victime immolée et mourante qui prenait sur elle le péché dont l'homme était coupable, l'innocent devenant ainsi péché pour nous. MI1 127 2 Dans la contemplation de ce grand thème qu'est celui du salut, nous voyons l'oeuvre du Christ : non seulement le don promis de l'Esprit, mais aussi la nature et le caractère de ce sacrifice et de cette intervention qui sont des sujets qui devraient susciter dans nos coeurs des idées élevées, sacrées et sublimes sur la loi de Dieu qui reste en vigueur pour chaque agent humain. La violation de cette loi dans le petit geste de manger du fruit défendu a attiré sur l'humanité et sur la terre la conséquence de la désobéissance à la sainte loi de Dieu. La nature de l'intervention devrait toujours nous faire craindre de faire le moindre geste de désobéissance aux exigences de Dieu. MI1 127 3 Nous devons avoir une compréhension claire de ce en quoi consiste le péché et devrions éviter le plus petit rapprochement qui nous pousserait à franchir la limite entre l'obéissance et la désobéissance. MI1 127 4 Dieu désire que chaque membre de sa création comprenne la grande oeuvre de son Fils infini en donnant sa vie pour sauver le monde. « Voyez, quel amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c'est qu'il ne l'a pas connu. » ( 1 Jean 3.1) MI1 127 5 Quand le pécheur voit en Jésus l'incarnation de l'amour et de la bienveillance infinis et désintéressés, dans son coeur s'éveille une disposition reconnaissante à suivre le Christ, là où il l'indique. -- Manuscrit 87, 1900, p. 1, 2 (" The Law in Galatians » [La loi dans Galates], autour de 1900). Patrimoine White, Washington, D. C., 13 février 1952. ------------------------Manuscrit 34--Déclarations sur l'oeuvre à effectuer à Boston MI1 129 1 MON ESPRIT S'INQUIETE pour les grandes villes de l'Est. En plus de la ville de New York, où vous avez travaillé l'été dernier, il y a l'importante agglomération de Boston, près de laquelle se trouve notre sanatorium de Melrose. Et je ne connais d'autre endroit où il y ait le besoin réel de recommencer le premier travail déjà accompli que Boston et Portland, dans le Maine, où les premiers messages ont été prêchés avec force, mais où nous n'avons maintenant qu'une poignée de personnes. -- Lettre 4, 1910, p. 1 (au Dr Daniel H. Kress, 13 janvier 1910). MI1 129 2 Boston m'a été signalé comme étant un endroit où il faut travailler fidèlement. La lumière doit briller au centreville et dans la périphérie. Ce sanatorium est une des plus grandes infrastructures pouvant être employée pour que la vérité atteigne Boston. La ville et ses banlieues doivent entendre le dernier message de miséricorde qui doit être pro- MI1 130 0 Document sollicité par le pasteur C.A. Reeves, juste avant un effort d'évangélisation à Boston. clamé au monde. Des conférences sous tente doivent être organisées en plusieurs endroits. Les ouvriers doivent exploiter au maximum les talents que Dieu leur a donnés. Les dons de la grâce augmenteront, à mesure qu'on les emploiera avec sagesse. Mais aucune exaltation du moi ne sera permise et aucune directive rigide ne sera instaurée. Que le Saint-Esprit dirige les ouvriers. Ils devront continuer à contempler Jésus, l'auteur de leur foi et celui qui la mènera à la perfection. L'oeuvre en cette grande ville sera signalée par la révélation du Saint-Esprit, si tous veulent marcher humblement avec Dieu. MI1 130 1 Celui qui travaille pour l'Étemel n'est pas sans modèle. Il a reçu l'exemple qui, si suivi, fera de lui un « spectacle au monde, aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4.9). Il est invité à glorifier Dieu en atteignant des objectifs et des buts altruistes. -- Manuscrit 84, 1904, p. 3, 4 (" The Melrose Sanitorium » [Le sanatorium de Melrose], 21 août 1904). MI1 130 2 Je ressens une grande angoisse pour Boston qui doit écouter la parole du Seigneur et les raisons de notre foi. Demandons à Dieu de susciter des ouvriers pour entrer dans le champ. Demandons-lui de susciter des ouvriers pouvant accéder aux habitants de Boston. Le message doit retentir car, dans cette ville, des milliers ont faim de la simple vérité, telle qu'elle est en Jésus. Vous qui servez la Parole et la doctrine, ne pouvez-vous pas préparer la voie pour que la vérité atteigne les âmes ? Oh, comme je désire que le Saint-Esprit agisse sur l'esprit des hommes ! -- Lettre 25,1905, p. 1 (à Albert E. Place, 17 janvier 1905). MI1 130 3 Frère Place, le Seigneur vous appelle à travailler dans la ville de Boston. Si vous avancez par la foi, Dieu vous bénira abondamment. Pas besoin de grandes démonstrations. Travaillez discrètement et sérieusement. Le Seigneur aidera ses ouvriers humbles et fervents. Faites des efforts déterminés. Dites constamment : « Je n'échouerai, ni ne serai découragé ». -- Lettre 202, 1906, p. 2 (à Albert E. Place, 26 juin 1906). MI1 130 4 Mon frère, je m'inquiète pour la ville de Boston. Je prie pour que le Seigneur éveille l'esprit missionnaire parmi notre peuple afin qu'il travaille pour cette ville et ses environs. Je prie pour qu'il suscite des ouvriers qui transmettront le dernier message d'avertissement et pour que les gerbes soient rassemblées de cet endroit pour la grande moisson. [...] Il devrait aujourd'hui y avoir des milliers d'ouvriers travaillant à Boston. -- Lettre 12, 1907, p. 1, 2 (au frère Nicola et à son épouse, 23 janvier 1907). MI1 131 1 Il m'a été montré que Boston était un endroit où il faut travailler avec application. La lumière doit briller dans la ville comme dans ses environs. Le sanatorium de Melrose est un des principaux instruments pour que la vérité pénètre Boston. Cette ville et ses banlieues doivent entendre le dernier message de miséricorde qui doit être proclamé au monde. Des conférences sous tente doivent être organisées en plusieurs endroits. Les ouvriers doivent exploiter au maximum les talents que Dieu leur a donnés. Les dons de la grâce augmenteront, à mesure qu'on les emploiera avec sagesse. Mais il ne devra y avoir ni exaltation du moi, ni directive rigide. Que le Saint-Esprit dirige les ouvriers, qui devront continuer à contempler Jésus, Pauteur de leur foi et celui qui la mènera à la perfection. La révélation du Saint-Esprit signalera l'oeuvre en cette grande ville, à condition que chacun veuille marcher humblement avec Dieu. [...] MI1 131 2 Nous espérons que ceux qui ont la charge de l'oeuvre dans la Nouvelle Angleterre coopéreront avec les gérants du sanatorium de Melrose en prenant des mesures ambitieuses pour accomplir la tâche qui doit être réalisée à Boston. Une centaine d'ouvriers pourraient travailler de manière profitable en différents secteurs de la ville et en divers domaines du service. MI1 131 3 Les terribles désastres qui s'abattent sur les grandes villes devraient nous réveiller pour nous activer de façon intense pour avertir les habitants de ces grands centres congestionnés, tandis que nous en avons encore l'occasion. L'époque la plus favorable pour la présentation de notre message dans les villes est révolue. Le péché et la méchanceté augmentent rapidement et maintenant, nous devons racheter le temps en travaillant avec encore plus d'ardeur. -- Lettre 148, 1906, p. 3, 4 (au Dr C.C. Nicola, 14 mai 1906). MI1 131 4 Le Seigneur agira avec puissance. Alors que nous nous efforçons d'accomplir fidèlement notre part, il fera en sorte que Boston entende le message de la vérité présente. Pour mener cela à bien, coopérez avec lui, mon frère, ma soeur, et il vous aidera, vous fortifiera et encouragera votre coeur au travers des précieuses et nombreuses âmes sauvées. -- Manuscrit 59, 1908, p. 15 (" The New England Sanitorium » [Le sanatorium de la Nouvelle Angleterre], 1908). Patrimoine White, Washington, D. C., 23 septembre 1945. ------------------------Manuscrit 35--Comment atteindre les Juifs avec nos publications MI1 133 1 LE moment est VENU de faire briller la lumière sur les Juifs. Le Seigneur veut encourager et soutenir ceux qui travaillent de la bonne manière en faveur de son peuple car une multitude sera convaincue de la vérité et elle prendra position pour Dieu. Le moment vient où autant de personnes se convertiront en un seul jour qu'au jour de la Pentecôte, après que les disciples eussent reçu le Saint-Esprit. MI1 133 2 Les Juifs doivent constituer une puissance pour oeuvrer en faveur des Juifs, et nous verrons alors le salut de Dieu. -- Manuscrit 66,1905, p. 13 (" The Need of Home Religion » [Le besoin de religion à la maison], 25 mai 1905). MI1 133 3 Une oeuvre missionnaire authentique et sincère doit être effectuée en faveur des Juifs. Un petit travail est en cours, mais ce n'est rien comparé à ce qui sera réalisé. Il MI1 134 0 Document sollicité par S.A. Kaplan pour être imprimé dans un tract. y a une réelle défaillance car nous n'oeuvrons pas comme nous le devons. Que le peuple de Dieu médite et prie à ce sujet. -- Lettre 42, 1912, p. 1 (à « Chers frères », 6 novembre 1911). MI1 134 1 Nous savons parfaitement que nous ne devrions pas mépriser les Juifs car, parmi eux, le Seigneur a de grands hommes qui proclameront la vérité avec puissance. -- Manuscrit 87, 1907, p. 4 (" Our Duty toward the Jews » [Notre devoir envers les Juifs], 16 août 1907). MI1 134 2 ' L'oeuvre que le Christ vint réaliser dans notre monde n'était pas de créer des barrières de séparation et de signaler constamment aux gens le fait qu'ils étaient dans l'erreur. [...] Paul n'annonçait pas non plus aux Juifs un Messie dont la mission était de détruire l'ancienne dispensation, mais un Messie qui vint pour développer l'économie juive en accord avec la vérité. -- Id. p. 2 MI1 134 3 Nous devons abandonner notre étroitesse d'esprit et faire des plans bien plus larges. Il faut un déploiement plus large pour ceux qui sont près et ceux qui sont loin. [...] Faisons des efforts spéciaux pour éclairer les Juifs. Chaque âme convertie est une occasion de joie dans les parvis du ciel. -- ld. p. 8. Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 37--Déclarations sur The Fruitoge of Spiritual Gift MI1 135 1 APRÈS MON MARIAGE, on m'a indiqué que je devais montrer un intérêt particulier envers les enfants orphelins de père et de mère, en en prenant quelques uns à ma charge, pendant un certain temps, et leur trouver un foyer. C'est ainsi que je donnerais un exemple de ce qui peut se faire. MI1 135 2 J'ai senti qu'il était de mon devoir de présenter à notre peuple ce envers quoi chaque membre d'église devrait se sentir responsable. J'ai recueilli des enfants de trois à cinq ans et les ai formés pour occuper des postes à responsabilités. MI1 136 0 Document sollicité par le pasteur Lewis Harrison Christian pour le citer dans son livre : The Fruitage of the Prophetic Gifts [Le fruit des dons prophétiques]. J'ai parfois emmené chez moi des jeunes de dix à seize ans, leur offrant les soins maternels et une formation au service. Ces garçons sont maintenant des hommes et certains occupent des postes de confiance dans nos institutions. L'un d'eux a pendant longtemps été le principal typographe de notre maison d'édition Review and Herald. Un autre a été pendant des années typographe en chef à la même maison. [...] MI1 136 1 En Australie, j'ai poursuivi le même travail, accueillant chez moi des orphelins qui courraient le danger d'être exposés aux tentations pouvant causer la perte de leur âme. MI1 136 2 Pendant que nous étions en Australie, nous travaillâmes en tant que missionnaires médicaux dans tout le sens du terme. Je fis parfois de ma maison à Cooranborg un refuge pour les malades et les personnes affligées. Ma secrétaire, qui avait été formée au sanatorium de Battle Creek, se trouvait à mes côtés et faisait office d'infirmière missionnaire. On ne la paya pas pour ses services et on gagna la confiance des gens pour l'intérêt qu'on manifestait envers les malades et les malheureux. -- Lettre 55, 1905, p. 6, 7 (au pasteur Ole Andres Olsen, 30 janvier 1905).Nous avions fait un voyage très agréable de College View à Battle Creek. Nos amis de Battle Creek nous ont réservé un accueil très chaleureux. [...] MI1 136 3 Durant mon court séjour à Battle Creek, j'ai parlé cinq fois : trois fois au Tabernacle, une fois aux étudiants de la Faculté de médecine et une fois aux patients et employés du sanatorium. J'avais un message à apporter, et l'Esprit du Seigneur semblait toucher les auditeurs. Je sais que Dieu me donna la force de parler. Le sabbat, environ trois mille personnes se présentèrent au Tabernacle et environ deux mille, le dimanche. MI1 136 4 De nombreux habitants de Battle Creek assistèrent à la rencontre du dimanche après-midi. Ils écoutèrent attentivement. Lors de cette réunion, j'eu l'occasion de déclarer avec détermination que mes vues n'avaient pas changé. La bénédiction du Seigneur descendit sur beaucoup de ceux qui écoutèrent les paroles prononcées. MI1 136 5 Je compris que certains voulaient absolument savoir si Mme White avait les mêmes vues que comme il y a quelques années en arrière, quand ils l'avaient écoutée dans le bosquet du sanatorium, au Tabernacle, et aux camps meeting organisés, aux environs de Battle Creek. Je leur assurai que le message qu'elle apporte aujourd'hui est le même que celui qu'elle a transmis depuis les soixante ans de son ministère public. Elle doit accomplir pour le Maître le même service que celui qui lui avait été confié dans son adolescence. Elle reçoit les leçons du même Instructeur. Les indications qui lui sont données sont : « Fais connaître ce que je t'ai révélé. Écris les messages que je te donne afin que le peuple les connaisse ». Voilà la tâche qu'elle m'a confiée. MI1 137 1 J'ai écrit beaucoup de livres et ils ont été largement distribués. Je n'aurais de moi-même pas pu extraire les vérités de ces ouvrages, mais le Seigneur m'a donné l'aide de son Esprit Saint. Présentant les instructions que le Seigneur m'a données durant les soixante dernières années, ces livres contiennent la lumière du ciel et supporteront le test de l'investigation. MI1 137 2 On me pose parfois la question : « Qu'arriverait-il si Mme White mourait ?" A cela, je réponds-: « Les livres qu'elle a écrits ne mourront pas. Ils sont un témoignage vivant de ce que déclarent les Écritures ». [...] MI1 137 3 Pendant mon discours, j'ai déclaré ne pas prétendre être prophétesse. Certains furent surpris de cette déclaration et, étant donné ce qu'on dit à ce sujet, je vais donner une explication. D'autres m'ont appelé prophétesse, mais jamais je ne me suis attribuée ce titre. Je n'ai pas considéré qu'il fut de mon devoir de me désigner ainsi. Ceux qui osent se déclarer prophètes aujourd'hui sont souvent un outrage pour la cause du Christ. MI1 137 4 Mon oeuvre implique bien plus que le sens de cette appellation. Je me considère comme une messagère, à qui le Seigneur a confié des messages pour son peuple. [...] MI1 137 5 Le Seigneur m'a confié une lumière importante concernant la réforme sanitaire. De concert avec mon mari, je devais être une missionnaire médicale. Je devais donner un exemple à l'Église en recevant chez moi des malades pour en prendre soin. Et c'est ce que j'ai fait en donnant des traitements intenses aux femmes et aux enfants. En tant que messagère choisie du Seigneur, le message de la tempérance chrétienne m'a aussi été révélé. Je me suis consacrée à cette tâche terrestre et ai parlé à de grandes assemblées de la tempérance dans son sens le plus large et le plus vrai. MI1 137 6 J'ai reçu les instructions selon lesquelles je dois toujours insister auprès de ceux qui professent croire en la vérité sur le besoin de mettre cette vérité en pratique. Cela signifie la sanctification, et la sanctification signifie la culture et le développement de chaque talent au service du Seigneur. MI1 137 7 On m'a chargée de ne pas négliger ou d'ignorer ceux à qui on a fait du tort. Le Seigneur m'a présenté de tels cas et, bien que ce travail soit vraiment désagréable, je dois réprimander l'oppresseur et plaider pour la justice. Je dois présenter la nécessité de maintenir la justice et l'équité dans toutes nos institutions. -- Lettre 55,1905, p. 1-5 (au pasteur Ole Andres Olsen, 30 janvier 1905). MI1 138 1 On m'a posé la question : « Que pensez-vous de la lumière que ces hommes [Alonzo Trevier Jones et Ellet Joseph Waggoner] présentent ? » Eh bien, voilà quarante cinq ans que je vous la présente : les charmes incomparables du Christ. C'est là ce que j'ai essayé de présenter à vos esprits ! -- Manuscrit 5, 1889, p. 10 (sermon prononcé à Rome, Etat de New York, le 17 juin 1889). MI1 138 2 Nous courons le danger de tomber dans des erreurs similaires. Ne jamais prendre, comme ça a été le cas de la loi dans Gala tes, ce que Dieu n'a pas donné comme un test. J'ai reçu l'instruction selon laquelle la terrible expérience de la conférence de Minneapolis est un des chapitres les plus tristes de l'histoire des croyants en la vérité présente. Le Seigneur interdit que le sujet des deux lois soit encore agité de la sorte. Certains ne sont pas encore guéris de leur défection et plongeraient à nouveau dans ce sujet. S'ils le faisaient, les différences d'opinion créraient encore la division. Cette question ne doit plus être soulevée. -- Lettre 179, 1902, p. 10 (à Calvin R Bollman, 19 novembre 1902). MI1 138 3 Ce que nous voulons présenter maintenant est comment progresser en cette vie divine. Nous entendons beaucoup d'excuses : « Je ne peut pas vivre comme-ci ou comme cela ». Que voulez-vous dire par ceci ou cela ? Que le sacrifice accompli au Calvaire pour la race déchue était imparfait ? Qu'il ne nous est pas suffisamment donné de grâce et de puissance pour nous défaire de nos défauts et tendances naturelles ? Que ce n'est pas un Sauveur complet qui nous a été offert ? Ou bien prétendez-vous jeter le blâme sur Dieu ? Vous dites : « C'est le péché d'Adam. Je ne suis pas coupable de cela et ne suis ni responsable de sa faute, ni de sa chute. Toutes ces tendances naturelles se trouvent en moi, et ce n'est pas ma faute si j'agis selon elles ». Alors à qui la faute ? A Dieu ? » -- Manuscrit 8,1888, p. 2 (sermon prêché au congrès de la Conférence Générale, à Minneapolis, le sabbat 20 octobre 1888, « Advancing in Christian Expérience » [Avancer dans l'expérience chrétienne]). MI1 138 4 Il est possible que le pasteur Jones ou le pasteur Waggoner puissent succomber aux tentations de l'ennemi. Mais, au cas où cela arriverait, cela ne prouverait pas qu'ils n'aient reçu aucun message de la part de Dieu, ni que l'oeuvre qu'ils ont accomplie était une erreur depuis le début. Mais, si cela arrivait, combien prendraient cette position et, pour ne pas demeurer sous le contrôle de l'Esprit de Dieu, tomberaient dans une illusion fatale. Ils marchent dans les étincelles qu'eux-mêmes produisent, et ne peuvent distinguer entre le feu qu'ils ont allumé et la lumière que Dieu a donnée. Ils marchent dans les ténèbres, comme le firent les Juifs. -- Lettre 24,1892, p. 5 (à Uriah Smith, 19 septembre 1892). MI1 139 1 Je suis très surprise de me sentir aussi bien que maintenant. J'avais vraiment craint que mon travail pendant l'été ne m'affaiblisse ensuite en hiver. Mais, Dieu soit loué, je dirai qu'il m'a permis de surmonter mes infirmités. Je me sens bien mieux que je ne l'ai été depuis des mois, mieux que l'année dernière. MI1 139 2 Nous célébrons d'excellentes réunions. L'esprit qui a régné lors des réunions de Minneapolis n'est pas ici. Tout se déroule en harmonie. Beaucoup de délégués sont présents. Notre rencontre de cinq heures, le matin, attire beaucoup de gens et les réunions sont bonnes. Tous les témoignages que j'ai entendus sont d'un caractère édifiant. Ils déclarent que l'année passée a été la meilleure de leur vie. La lumière qui jaillit de la parole de Dieu a été claire et distincte : la justification par la foi, le Christ, notre justice. Les expériences ont été très intéressantes. MI1 139 3 J'ai assisté à toutes les rencontres matinales, sauf à deux. A huit heures, le frère Jones présente le sujet de la justification par la foi, et on constate un grand intérêt. La foi et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ croissent. Beaucoup n'ont pas encore eu l'occasion d'entendre parler de ce sujet auparavant, mais ils le reçoivent et se nourrissent abondamment des morceaux de la table du Seigneur. Le témoignage universel des intervenant a été que ce message de lumière et de vérité qui est parvenu jusqu'à notre peuple est tout simplement la vérité pour notre temps et, partout où ces personnes se rendent dans les églises, on peut être certain que la lumière, le réconfort et la bénédiction de Dieu y entreront. MI1 139 4 Nous savourons un festin de mets succulents et, en voyant des âmes qui saisissent la lumière, nous nous réjouissons, contemplant Jésus, l'auteur de notre foi et qui la mène à la perfection. Jésus est le grand modèle. Son caractère doit devenir nôtre. En lui, tout est excellent. En nous détournant de tout homme ou de tout autre modèle, nous contemplons Jésus à visage découvert, dans toute sa gloire. Et leur esprit est rempli de pensées grandes et extraordinaires de l'excellence du Christ. Tout autre sujet tombe dans l'insignifiance et tout ce qui concerne la discipline morale se perd, si elle n'encourage pas la ressemblance à son image. Je vois des hauteurs et des profondeurs que nous pouvons atteindre en acceptant chaque rayon de lumière et en avançant vers une plus grande lumière. La fin est proche et Dieu nous met en garde de nous endormir à ce moment-là. MI1 140 1 Je suis si reconnaissante de voir nos frères pasteurs disposés à sonder les Ecritures d'eux-mêmes. Il y a eu une très grande lacune dans la recherche profonde des Ecritures par laquelle notre esprit emmagasine les joyaux de la vérité. Comme nous perdons tous beaucoup à ne pas faire l'effort mental de rechercher, avec plus de prière, la lumière divine pour comprendre sa Parole sainte ! Je crois qu'on verra un progrès certain parmi notre peuple, un plus grand effort pour rester à la hauteur du message du troisième ange. -- Manuscrit 10,1889, p. 1 (" The Excellence of Christ » [L'excellence du Christ], vers 1889). MI1 140 2 A plusieurs reprises, l'Esprit du Seigneur entra dans les réunions avec une force de conviction, malgré l'incrédulité manifestée par certaines des personnes présentes. -- Lettre 51a, 1895, p. 1 (à Harmon Lindsay, 1er mai 1895). MI1 140 3 Après le congrès de Minneapolis, combien l'Esprit de Dieu a agi ! Des hommes ont confessé qu'ils avaient volé le Seigneur en gardant les dîmes et les offrandes. Beaucoup d'âmes ont été converties. Des milliers de dollars ont été apportés à la trésorerie. Ceux dont le coeur rayonnait d'amour pour Dieu faisaient part de riches expériences. -- Manuscrit 22, 1890, p. 10, 11 (Journal, 10 janvier 1890). MI1 140 4 Quatre anges puissants retiennent les forces de cette terre jusqu'à ce que le front des serviteurs de Dieu soit scellé. Les nations du monde sont avides de querelles, mais ces puissances sont retenues par les anges. Lorsqu'elles seront relâchées, alors viendra une période d'angoisse et de conflit. On inventera des engins de guerre mortels. Des navires avec leur équipage vivant seront ensevelis dans les profondeurs de l'océan. Tous ceux qui n'ont pas l'esprit de la vérité s'uniront sous la direction des agents sataniques. Mais ils doivent être retenus jusqu'au moment de la grande bataille d'Armageddon. MI1 140 5 Des anges entourent le monde, rejetant les revendications de suprématie qu'exprime Satan à cause du grand nombre de ses adeptes. Nous n'entendons pas les voix, nous ne voyons pas leur oeuvre de nos yeux, mais leurs mains sont unies tout autour du monde et, d'une vigilance sans faille, ils tiennent à distance les armées sataniques jusqu'à ce que le scellement du peuple de Dieu soit accompli. -- Lettre 79,1900, p. 12, 13 (à William Kerr, 10 mai 1900). MI1 141 1 Je ne crois pas au tirage au sort. [...] Tirer au sort le nom des responsables de l'église n'est pas en accord avec l'ordre divin. -- Lettre 37, 1900, p. 1,3 (à Mme M.R. Colcord, 4 mars 1900). MI1 141 2 Notre deuxième assemblée de fédération venait juste de se tenir à New South Wales et la bénédiction divine était descendue sur l'assemblée. Bien plus de gens que prévu étaient venus. Toutes les Eglises étaient représentées. MI1 141 3 Nous nous réjouîmes de voir le frère Radley à cette rencontre. Il était venu le dimanche et était resté jusqu'à la fin des réunions, le mercredi. Nous nous étions fait beaucoup de soucis pour lui. Sa femme avait accepté la vérité en premier et il l'avait suivie, plus lentement. Il hésitait beaucoup à s'engager. Nous lui rendîmes visite et constatames que c'était un homme qui parlait peu et qui assistait rarement à nos réunions. Je lui parlai personnellement de ses responsabilités en tant que mari et père. Il a deux petits garçons et trois filles. Ils sont tous intéressants et à un âge où on a besoin d'être guidé et dirigé par son père. La mère faisait de son mieux. MI1 141 4 Nous avions des réunions chez le frère Radley, mais il manifestait si peu d'intérêt que nous avions cessé. Son coeur n'était pas disposé à accepter totalement la foi. Mais je lui parlai comme s'il était pleinement avec nous, en lui présentant sa responsabilité envers ses voisins. Je dis : « Vous avez la lumière de la vérité et avez la tâche d'éclairer les autres. Vous aimez lire. Etudiez ! Pour le présent et pour l'éternité. Le temps dont chacun d'entre nous disposons pour travailler est court. Nous devons faire notre part pour le service de Dieu ». Je lui dit qu'il pouvait contribuer aux progrès de la connaissance de la vérité, mais n'y consentit que par un simple geste. MI1 141 5 C'était en 1894. Le frère Starr était avec moi. Après notre départ, il me dit : « J'ai été surpris de vous entendre lui parler comme s'il était complètement des nôtres. Il ne travaille pas le sabbat, mais ses ouvriers si ». Je lui répondis : « Je lui ai parlé exactement comme il le fallait. Je lui ai présenté ses obligations solennelles devant Dieu concernant son influence, lui exposant ce sujet comme à quelqu'un qui construise un rempart, qui se tienne debout sur la brèche et exalte le sabbat du quatrième commandement jusqu'à son plus haut niveau ». MI1 141 6 Il sentait bien qu'il était loin de mériter toute la confiance que je plaçais en lui. Nous priâmes avec la famille et reçûmes la précieuse bénédiction du Seigneur. De temps en temps, nous lui rendions visite. Il était toujours poli avec nous, mais ne s'identifiait pas complètement à nous. Cependant, je lui parlais toujours comme à quelqu'un qui connaît et aime la vérité, toujours en élaborant avec lui des plans selon lesquels il pourrait devenir un collaborateur de Dieu. Je lui disais que notre res-ponsabilité devant le Seigneur et notre obligation de lui rendre des comptes devraient être la plus forte et puissante des motivations nous poussant à obtenir la meilleure connaissance possible, la meilleure culture. S'il faisait cela, il pouvait aider d'autres esprits avec une force à la mesure de son intelligence et de sa dévotion religieuse. 11 pouvait devenir une lumière resplendissante pour son voisinage. MI1 142 1 Je lui dit : « Frère Radley, le Seigneur veut que vous coopériez avec lui. Vous avez un grand verger d'oranges, de citrons et de pêches et autres fruits. Vous leur consacrez du temps et de l'attention pour qu'ils produisent des fruits et ne vous déçoivent pas. Eh bien, vous êtes le verger du Seigneur, son édifice et il souhaite que vous soyez l'agent humain par lequel il puisse communiquer à d'autres la vérité. 11 vous utilisera selon les principes les plus solides de vos facultés mentales et morales pour atteindre d'autres esprits. En cette période de votre vie, alors que votre esprit est toujours vigoureux et sensible à l'influence de sa grâce, Dieu vous appelle. Toute influence égoïste à laquelle vous prêtez votre esprit diminuera rapidement votre compréhension et endurcira votre coeur ». MI1 142 2 Je le suppliai de cultiver ses talents et demandai s'il avait Patriarches et prophètes et La tragédie des siècles. Il répondit que non, mais que ces ouvrages étaient à la bibliothèque et qu'il allait les prendre et les lire. Alors je remarquai que je ne les avais jamais vus sur la table. MI1 142 3 Il vivait à onze miles [dix-huit kilomètres] de Granville et je le voyais rarement aux réunions de la petite église à Castle Hill qui se trouvait à environ à sept miles [onze kilomètres] de chez lui. MI1 142 4 Une nuit, le Seigneur me donna un message pour lui et, à minuit, je me levai et lui écrivis, une page après l'autre. Je savais que le Seigneur l'appelait. Je lui envoyai le message pour qu'il soit lu à lui et à son voisin, le frère Whiteman, qui se trouvait dans une situation similaire, tenté et enclin à s'éloigner de la vérité. Je pense que c'est le frère qui lui lut la lettre. Aussi, il dit : « Pourquoi m'a-t-elle écrit un tel message ? Je ne suis pas croyant. Je ne veux pas me séparer de mes voisins. Je ne peux pas contrarier ceux avec qui j'ai vécu pendant vingt ans ». MI1 142 5 Je dis au frère de lui laisser le message. A nouveau, son cas me fut présenté. Je dis : « Que puis-je faire de plus, Seigneur ? Il ne recevra pas la lumière. Que puis-je faire ? » Il me fut indiqué de faire une chose de plus : placer mes livres entre ses mains comme un cadeau. D'abord Vers Jésus, puis Patriarches et prophètes et La tragédie des siècles. Je le fis et il lut Patriarches et prophètes trois fois, du début jusqu'à la fin. Il déclara ne pas avoir trouvé une seule phrase qu'il pouvait critiquer. Tout était exactement comme il le fallait. MI1 143 1 Quand je mis La tragédie des siècles entre ses mains, il fut réticent, disant qu'il pouvait le trouver à la bibliothèque. Je répondis : « Peu importe. Je désire placer cet ouvrage au sein de votre famille comme votre propre livre afin qu'il soit une bénédiction pour vous et pour vos enfants. Le Seigneur m'a donné la lumière et je souhaite que tous la reçoivent, autant que possible ». Il accepta le cadeau. MI1 143 2 Il m'a été montré que nous nous décourageons trop facilement pour les âmes qui ne semblent pas accepter immédiatement le message. Mais ceux qui travaillent ne doivent ni se décourager, ni abandonner. Les motifs chrétiens exigent que nous agissions avec une ferme intention, un intérêt indéfectible et une persévérance incessante pour les âmes que Satan cherche à détruire. Aucune déception, aucune apparence extérieure ne peut refroidir l'énergie fervente et ardente pour le salut de nos semblables. L'efficacité du Saint-Esprit coopérera avec les efforts humains, et cet amour se répandra sur l'âme pour laquelle le Christ est mort, source inépuisable dont on peut dépendre. MI1 143 3 J'ai donné au frère Radley les livres Christian Education [en français : Education] et Christian Temperance [Tempérance chrétienne]. J'ai contacté Battle Creek et ai commandé pour les frères Radley, Whiteman et Thompson Review [Revue], Sabbath School Worker [Ouvrier de l'École du sabbat], Sentinel [Sentinelle] et Youth's Instructor [Instructeur de la jeunesse] et ai demandé à ce qu'on les leur envoie et qu'on me les facture. MI1 143 4 Il serait difficile pour un esprit de continuer à résister à tous ces efforts et, oh quelle joie pour moi d'informer que le frère Radley a pris sa décision, fermement et en vérité ! Il est maintenant un des leaders de l'église de et grandit en grâce et en connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Il aime se rendre aux réunions. Je crois que son coeur brûle pour le projet de développer l'oeuvre. Avec toute la force de son âme et de son influence, il coopère joyeusement à cette grande oeuvre de la suprême importance. Nous nous attendons maintenant à ce que la bienveillance et Tardent désir de faire du bien aux autres remplacent l'esprit mondain et l'égoïsme étroit. MI1 143 5 A mesure que l'amour de Dieu mobilise toutes les énergies et la stabilité des principes chrétiens du côté du travail altruiste et persévérant pour le Maître, le frère Radley sera un instrument entre les mains de Dieu pour le salut de ses enfants et, en les plaçant sous l'étendard sanglant du Prince Emmanuel, leur influence s'étendra au-delà de sa propre famille à ses voisins. En travaillant, Dieu agira avec lui et accordera à son âme plus que l'efficacité humaine. L'esprit deviendra inventif, vigilant et une puissant pour gagner d'autres personnes. MI1 144 1 Je vous ai présenté ce cas dans sa forme complète afin que vous sachiez de quelle manière j'ai agi. Nous avons fait cela en de nombreux cas et avec les meilleurs résultats. Nous avons continué à lire à ceux qui étaient indécis. Cependant, les tentations sont si fortes qu'ils ne cèderont pas à la vérité. MI1 144 2 Le frère Radley a un grand verger qui lui rapporte bien. Dans cette région du pays, il n'y a personne qui ait accepté la vérité et qui soit aussi bien placé que le frère Radley. MI1 144 3 J'ai donné du matériel imprimé au chef du bureau de poste de Cooranborg. En l'absence du pasteur, la littérature prend sa place. Durant les discussions d'avril dernier, il a été convaincu de la vérité. Mais un pasteur, tel un deuxième Canright, est arrivé avec toutes ses fausses déclarations et théories, et a créé un tel état de choses que ceux qui avaient été intéressés ont détourné l'oreille de la vérité pour écouter des fables. J'ai aussi donné au chef de gare La tragédie des siècles, ainsi que quelques livres pour ses enfants, et ai ainsi fourni en livres et revues d'autres familles. Ce matériel de lecture pourrait un jour leur faire du bien. La lumière doit entrer dans les foyers au moyen de la lecture, à défaut que les personnes viennent et écoutent. Je suis heureuse de dire qu'à la suite de nos efforts à Cooranborg et dans le voisinage, plusieurs familles observent maintenant le sabbat. Nous espérons effectuer plus de visites quand nous rentrerons chez nous. -- Lettre 55, 1896, p. 1-6 (au frère Kellogg et à son épouse, 14 novembre 1896). MI1 144 4 Je tiens à dire que le message du troisième ange est l'Evangile et que la réforme sanitaire est le moyen par lequel la vérité peut pénétrer. Nous ne devons pas faire de déclarations abruptes à aucune étape de notre vérité, mais la vérité telle qu'elle est en Jésus doit être prêchée. -- Lettre 56,1896, p. 1 (au Dr John Harvey Kellogg, 19 janvier 1896). MI1 144 5 Quand les médecins montrent qu'ils pensent davantage au salaire qu'ils doivent recevoir qu'à la mission de l'institution, ils prouvent qu'on ne peut pas compter sur eux en tant que serviteurs du Christ désintéressés, craignant Dieu et accomplissant fidèlement l'oeuvre du Maître. MI1 144 6 Ceux que les désirs égoïstes contrôlent ne doivent pas rester en relations avec nos institutions. [...] MI1 144 7 Celui qui est égoïste et cupide, avide de chaque dollar qu'il peut obtenir de nos institutions pour ses services est un obstacle pour l'oeuvre de Dieu. En vérité, il reçoit déjà sa rétribution. [...] MI1 145 1 Si les hommes désirent être hautement estimés des hommes, s'ils recherchent la plus haute position et demandent la rémunération la plus élevée qu'ils puissent percevoir en cette vie, ils conserveront ce même caractère dans la vie future. Tout le ciel les déclarera impropres au royaume, disqualifiés pour n'importe quel poste à responsabilités dans la grande oeuvre de Dieu, dans les parvis du ciel. [...] MI1 145 2 Dans toute institution parmi nous, dans chaque branche et département de l'oeuvre, Dieu met à l'épreuve l'esprit qui motive l'ouvrier. Possède-t-il l'esprit qui habitait le Christ, l'esprit sincère, ainsi que la dévotion fervente, la pureté et l'amour qui doivent caractériser tout ouvrier de Dieu ? Porte-t-il les fruits de l'abnégation qu'on voyait dans la vie de notre divin Seigneur ? Il est demandé à ceux qui travaillent dans l'oeuvre un coeur engagé dans l'entreprise pour qu'ils puissent rendre un service non pas simplement pour un salaire, ni pour l'honneur, mais pour la gloire de Dieu, pour le salut des perdus. -- Lette 41,1890, p. 16 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 décembre 1890). MI1 145 3 Nous savons parfaitement comment cette oeuvre a débuté. Nous avons étudié sous tous les angles, avec tous nos moyens et selon toutes les méthodes, de manière à pouvoir apporter quelque chose dun endroit à l'autre pour la cause de la vérité. Pour arriver au tout premier congrès encore jamais tenu dans l'Etat du Connecticut, mon mari a dû couper du bois de chauffage pour 25 centimes la corde (environ 3,7 m3, N.D.E.). Il n'avait pas l'habitude de travailler et les rhumatismes ont gagné ses poignets. Nuit après nuit, il ne parvenait pas à dormir à cause de la douleur. Soirs après soirs, nous avons élevé nos prières pour que Dieu lui accorde un soulagement. [...] MI1 145 4 A plus de deux reprises, par manque de nourriture, je me suis évanouie à terre avec un enfant malade dans les bras. Puis ces mots sont tombés : « Ne pourriez-vous pas venir dans le Connecticut et y donner des conférences ? » Quand mon mari a fait les comptes avec son employeur, il avait dix dollars. Nous avons donc pris le chemin vers ce congrès. MI1 145 5 C'est là que l'oeuvre a commencé à s'étendre et qu'il a commencé à publier son premier article. Mon mari boitait car il s'était fracturé la cheville dans sa jeunesse, mais il parcourait à pied neuf miles [près de quatorze kilomètres et demi] jusqu'à l'imprimerie pour y apporter sa revue. Une autre fois, il avait pris sa faux et était allé dans les champs pour faucher du foin afin de gagner un peu d'argent pour nous rendre au congrès de New York. C'est ainsi que la vérité de Dieu a commencé à se rependre dans New York et c'est un aperçu de la manière dont nous l'avons fait connaître en différents endroits. MI1 146 1 Pendant des mois, mon mari a travaillé en charriant des pierres jusqu'à user la peau de ses doigts et que saigne le bout de ses doigts. C'était à cet endroit même qu'il s'était adressé depuis la chaire à des milliers de personnes. Même ainsi, il n'avait pas obtenu assez d'argent pour son dur labeur. Savez-vous que le souvenir que j'en garde est la meilleure période de mon expérience ? Après avoir parcouru les rues de Brunswick (dans le Maine) en portant sur ses épaules un sac contenant un peu de riz, de la farine et des haricots pour que nous ne mourions pas de faim, il est entré en chantant dans la maison et je lui ai dis : « Nous en sommes arrivés à ce point-là, mon mari ? Le Seigneur nous a-t-il abandonnés, nous et notre travail ? » MI1 146 2 Il a levé la main pour m'arrêter et a répondu : « Chut, chut, le Seigneur ne nous a pas abandonnés ». MI1 146 3 J'étais si faible quand il a dit cela que j'ai glissé de ma chaise et suis tombée à terre. Le jour suivant, nous avons reçu une lettre dans laquelle on nous implorait d'aller à un autre endroit pour tenir une conférence, mais il a dit : « Je n'ai pas un sou. Que vais-je faire ? » Il est allé à la poste et est revenu avec une lettre qui contenait cinq dollars. Nous en avons été très reconnaissants et avons réuni la famille. A genoux devant le Seigneur, nous avons remercié. Ce soir même, nous avons pris la route pour Boston. C'est ainsi que nous avons commencé l'oeuvre. -- Manuscrit 14, 1885, p. 1, 2 (allocution devant le comité en Europe, le dimanche 20 septembre 1885). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 38--Déclarations pour l'extension de la brochure The Remnant Church not Babylon Une certitude souvent répétée MI1 147 1 Le Père aime son peuple aujourd'hui, tout comme il aime son Fils. Un jour, nous aurons le privilège de le voir face à face. -- Manuscrit 103, 1903, p. 6 (" Instruction to Ministers and Physicians » [Instructions aux pasteurs et aux médecins], 15 septembre 1902). MI1 147 2 Rappelons-nous que l'Eglise, aussi faible et défectueuse soit-elle, est l'unique objet sur la terre vers lequel le Christ dirige sa considération suprême. Il l'observe constamment avec sollicitude et la fortifie par son Saint-Esprit. -- Manuscrit 155,1902, p. 5, 6 (sermon prêché le sabbat 22 novembre 1902, « On the Study of the Book of Revelation » [A l'étude du livre de l'Apocalypse]). MI1 148 0 Document sollicité pour être publié dans la brochure The Remnant Church not Babylon [L'Église du reste n'est pas Babylone]. MI1 148 1 Confiez-vous en la protection divine. Son Église doit être instruite. Aussi faible et défectueuse soit-elle, elle fiait l'objet de sa considération suprême. -- Lettre 279,1904, p. 9 (aux frères Paulson, Sadler, Jones et Waggoner, 1er août 1904). MI1 148 2 L'Eglise doit intensifier son activité et agrandir ses limites. Nos efforts missionnaires doivent être étendus. Nous devons élargir nos frontières. [...] MI1 148 3 Bien qu'il y ait eu de vives discussions sur l'effort pour maintenir notre caractère distinctif, en tant que chrétiens bibliques, nous n'avons pourtant jamais autant gagné du terrain. En nous souvenant que « le début de la sagesse, c'est la crainte de l'Étemel » (Proverbes 9.10), nous devons travailler sérieusement et toujours prier pour que la grâce rédemptrice de Dieu nous instruise à chaque pas. Nous devons rechercher toujours la volonté du Seigneur et avancer en accord avec elle. Continuons à mieux le connaître car bien le connaître est la vie éternelle. -- Lettre 170, 1907, p. 1, 2 (au pasteur Malcolm N. Campbell et à G.A. Amadon, 6 mai 1907). MI1 148 4 La preuve que nous avons reçues de la présence de l'Esprit de Dieu parmi nous, en tant que peuple, ces cinquante dernières années, résistera à l'épreuve de ceux qui maintenant se rangent du côté de l'ennemi et qui prennent position contre le message de Dieu. -- Lettre 356, 1907, p. 3 (aux membres de l'église de Battle Creek, 24 octobre 1907). MI1 148 5 Je vous écris ces choses, mes frères, bien que tous ne le comprennent pas totalement. Si je ne croyais pas que Dieu pose son regard sur son peuple, je n'aurais pas eu le courage d'écrire les mêmes choses, encore et encore. [...] Dieu a un peuple qu'il conduit et instruit. -- Lettre 378, 1907, p. 3 (aux dirigeants de la Fédération de la Californie du Sud, 11 novembre 1907). MI1 148 6 Il m'a été demandé de dire aux adventistes du septième jour du monde entier que Dieu nous a appelés en tant que peuple pour être un trésor particulier qu'il s'est réservé. Il a décidé que son Eglise sur cette terre serait parfaitement unie dans l'Esprit et les conseils du Seigneur des armées, jusqu'à la fin des temps. -- Lettre 54, 1908, p 4 (au pasteur Walter Tingley Knox, 21 janvier 1908). MI1 148 7 Rien en ce monde n'est plus cher à Dieu que son Eglise. Avec un soin jaloux, il protège ceux qui le cherchent. Rien n'outrage plus le Seigneur que les serviteurs de Satan s'efforçant de dérober au peuple ses droits. Le Seigneur n'a pas abandonné son peuple. Le diable signale les erreurs commises et s'efforce de lui faire croire qu'elles Pont séparé de Dieu. Les anges du mal s'efforcent par tous les moyens de décourager ceux qui luttent pour obtenir la victoire sur le péché. Ils leur présentent leur indignité passée et représentent leur cas comme sans espoir. -- Lettre 136, 1910, p. 2, 3 (à James Edson White, 26 novembre 1910). MI1 149 1 Notre nom. Nous sommes adventistes du septième jour. Avons-nous honte de notre nom ? Nous répondons : « Non et non ! Nous n'avons pas honte ». C'est le nom que le Seigneur nous a donné. Il montre la vérité qui doit mettre les églises à l'épreuve. -- Lettre 110, 1902, p. 6 (au Dr David Paulson, 7 juillet 1902). MI1 149 2 Nous sommes adventistes du septième jour et ne devrions jamais avoir honte de ce nom. En tant que peuple, nous devons nous lever pour la vérité et la justice. C'est ainsi que nous glorifions le Seigneur. Nous devons être libérés des dangers, et non pas être piégés et corrompus par eux. Pour ce faire, nous devons toujours regarder à Jésus, l'auteur de notre foi et celui qui la mène à la perfection. -- Lettre 106, 1903, p. 3 (au comité de la Conférence générale, 30 mai 1903). La Conférence générale MI1 149 3 Je n'ai reçu aucun rayon de lumière de lui [du Seigneur) me disant de venir dans ce pays [l'Australie]. Je suis venue en me soumettant à la voix de la Conférence générale, que j'ai toujours considéré comme faisant autorité. -- Lettre 124, 1896, p. 2 (à James Edson White, 9 août 1896). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 39--L'organisation renforcée, établie et consolidée MI1 151 1 J'AI APPRIS QUE CERTAINS DE NOS FRÈRES proposaient de se dispenser d'organisation, au moins, dans certaines branches de notre oeuvre. Il ne fait pas de doute que ce qui les a poussés à proposer cette mesure pour certains de nos organismes est que les rouages sont devenus compliqués au point d'entraver le travail. Cependant, ceci n'est pas un argument contre l'or-ganisation, mais contre sa perversion. MI1 151 2 Presque quarante ans se sont écoulés depuis que l'orga-nisation a été adoptée par notre peuple. J'ai été du nombre de ceux qui ont vécu une expérience, au début de son établissement. Je connais les difficultés que j'ai dû affronter, les maux que l'organisation a dû corriger et ai observé son influence sur le développement de notre mouvement. Au départ, Dieu nous a donné une lumière spéciale à ce sujet et cette lumière, ainsi que les leçons apprises de cette expérience, devraient être considérée avec beaucoup de précautions. [...] MI1 151 3 Nous avons dû lutter durement pour établir l'organisation. Bien que le Seigneur nous ait envoyé un témoignage MI1 152 0 Document sollicité pour l'usage général. après l'autre à ce sujet, l'opposition était intense et il a fallu l'affronter à plusieurs reprises. Mais nous savions que le Seigneur, Dieu d'Israël nous dirigeait et nous guidait dans sa providence. Nous nous sommes engagés dans l'organisation et une prospérité considérable a accompagné ces progrès. A mesure que le développement de l'oeuvre exigeait de nous lancer dans de nouvelles initiatives, nous étions prêts à le faire. [...] MI1 152 1 Dieu a béni nos efforts mis en commun. La vérité s'est répandue et s'est développée. Les institutions se sont multipliées. Le grain de moutarde est devenu un grand arbre. Le système de l'organisation a été un grand succès. [...] MI1 152 2 Il est vrai que dans certaines branches de l'oeuvre, la machinerie est devenue trop compliquée. Ça a surtout été le cas du colportage et du travail missionnaire : la multiplication de règles et de consignes ont chargé inutilement les postes concernés. Un effort devrait être fait pour simplifier le travail afin d'éviter les manoeuvres inutiles et la perplexité. MI1 152 3 Le déroulement des assemblées de fédérations s'est parfois retrouvé surchargé de propositions et de résolutions qui n'étaient pas du tout es-sentielles et qui n'auraient jamais été présentées si les enfants de Dieu avaient marché prudemment devant lui et dans la prière. Moins nous aurons de codes et de règlements, mieux sera le résultat final. Quand ils sont établis, considérons-les avec attention et, s'ils sont sages, montrons qu'ils ont un sens et qu'ils ne deviendront pas lettre morte. N'encombrez cependant inutilement aucune branche de notre oeuvre de restrictions superflues et lourdes, et d'inventions humaines. En cette période de l'histoire du monde, avec l'immense travail qui nous attend, nous devons observer la plus grande simplicité et, par sa simplicité, l'oeuvre en sera fortifiée. MI1 152 4 Que personne n'abrite cependant l'idée qu'on puisse se passer d'or-ganisation. Edifier cette structure nous a coûté beaucoup d'études et de prières pour obtenir la sagesse, prières auxquelles nous savons que Dieu a répondu. Elle a été édifiée sous sa direction, au prix de grands sacrifices et de nombreux conflits. Qu'aucun de nos frères ne se leurre au point d'essayer de la démolir car vous provoqueriez ainsi un état de choses que vous ne pouvez pas même imaginer. Je vous déclare au nom du Seigneur que l'organisation doit se tenir debout, être renforcée, établie et consolidée. -- Lettre 32, 1892, p. 1,10-12 (aux frères de la Conférence générale, 19 décembre 1892). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 40--Motifs de divorce, remariage après un divorce et séparation de ceux qui sont mariés, après le divorce non biblique Un contrat pour la vie MI1 153 1 Tout engagement de mariage devrait être considéré avec prudence car le mariage est une étape franchie pour la vie. L'homme tout comme la femme doit bien réfléchir à s'ils peuvent s'attacher l'un à l'autre à travers les vicissitudes de la vie, tant que chacun d'eux vivra. -- Lettre 17,1896, p. 4 (à Walter F. Caldwell, 10 mai 1896). Légalement divorcée, mais mariée aux yeux de Dieu MI1 153 2 Une femme peut être légalement divorcée de son mari selon les lois civiles, mais elle n'est pas divorcée aux yeux de Dieu, ni selon la loi suprême. Il n'y a qu'un seul péché aux regards de Dieu qui puisse mettre le mari ou la femme MI1 154 0 Document sollicité pour la distribution générale de ce matériel. dans une position où ils sont libérés des voeux de mariage : l'adultère. Même si les lois du pays accordent le divorce, ils demeurent mari et femme, à la lumière des Écritures, selon les lois de Dieu. MI1 154 1 J'ai vu que la soeur n'avait pas encore le droit d'épouser un autre homme. Mais si elle, ou une autre femme, obtenait un divorce légal pour motif d'adultère de la part de son mari, elle serait libre de se remarier avec qui elle choisit. -- Manuscrit 2, 1863, p. 4 (" Testimony to Monterey Church » [Témoignage à l'église de Monterey], 6 juin 1863). La seule cause valide de divorce MI1 154 2 Les idées que vous vous faites des liens du mariage sont erronées. À part la violation du lit conjugal, rien ne peut rompre ou annuler les voeux de mariage. Nous vivons en des temps périlleux. Nous ne pouvons être sûrs de rien, sauf de la foi ferme et inébranlable en Jésus-Christ. Les astuces de Satan ne peuvent séparer aucun coeur de Dieu, s'il veille dans la prière. MI1 154 3 Votre santé serait bien meilleure si votre esprit était en paix et repos ; mais il est devenu perplexe et déséquilibré, et vous n'avez pas bien raisonné concernant la question du divorce. Vos opinions ne peuvent pas être soutenues sur la base de votre raisonnement. Les hommes ne sont pas libres de créer leur propre critère, pour se détourner de la loi divine et satisfaire leurs propres inclinations. Ils doivent être à la hauteur du grand standard moral de la justice divine. MI1 154 4 Si la femme est incrédule et s'oppose, le mari ne peut pas, selon la loi de Dieu, la répudier pour cette seule raison. Pour être en harmonie avec la loi de l'Étemel, il doit rester avec elle, à moins qu'elle ne décide par elle même de s'en aller. Il peut souffrir l'opposition, être opprimé et contrarié de beaucoup de manières, il trouvera consolation, force et soutien en Dieu qui est capable d'accorder sa grâce en toute situation d'urgence. Il sera un homme à l'esprit pur, déterminé, aux principes fermes, et le Seigneur lui donnera la sagesse concernant la conduite à adopter. Son esprit ne sera pas contrôlé par ses impulsions, mais la raison tiendra les rênes du contrôle d'une main ferme, afin que la concupiscence soit assujettie. [...] MI1 154 5 Dieu n'a donné qu'une seule cause pour laquelle une femme quitterait son mari, ou que le mari quitterait sa femme, et c'est l'adultère. Que cette cause soit considérée dans la prière. Le mariage a été constitué par Dieu à la création par ordonnance divine. L'institution du mariage a son origine en Éden. Le sabbat du quatrième commandement a été institué en Éden, quand les fondements du monde ont été établis, « alors qu'ensemble les étoiles du matin éclataient en chants de triomphe, et que tous les fils de Dieu lançaient des acclamations » (Job 38.7). Ainsi donc, que l'institution divine du mariage soit pour vous aussi inébranlable que le sabbat du quatrième commandement. -- Lettre 8, 1888, p. 1,2. Changez votre caractère et non votre mariage MI1 155 1 J'ai reçu une lettre de votre mari. Je dirais qu'il n'existe qu'une seule raison pour laquelle un mari puisse légalement se séparer de sa femme, ou une femme de son mari, et c'est l'adultère. MI1 155 2 Si vos tempéraments ne sont pas agréables, ne serait-il pas à la gloire de Dieu que vous les changiez ? MI1 155 3 Mari et femme doivent cultiver le respect et l'affection mutuelle. Ils doivent prendre garde à l'esprit, aux mots et aux actions de manière à ce que rien qui soit dit ou fait n'irrite ou n'agace. Chacun doit prendre soin de l'autre, faisant tout ce qui est en son pouvoir pour renforcer leur affection mutuelle. MI1 155 4 Je vous dis à tous les deux de chercher le Seigneur. Avec amour et bonté, accomplissez votre devoir l'un envers l'autre. Le mari doit cultiver des habitudes d'assiduité au travail, faisant son possible pour soutenir sa famille. Ceci la conduira à avoir du respect pour lui. MI1 155 5 Vous devez lutter tous les deux contre l'orgueil et Pégoïsme. Ne vous blessez pas par des paroles dures. Parlez-vous avec bonté et douceur. Je ne puis vous donner de meilleur conseil que celui-ci. Aucune langue ne peut exprimer, aucun esprit limité ne peut concevoir la satisfaction qu'on retire en appréciant la bonté et l'amour de Dieu. MI1 155 6 Ma soeur, vous ne pouvez plaire à Dieu en gardant cette attitude. Pardonnez à votre mari. Il est votre mari, et vous serez bénie en vous vous efforçant d'être une épouse dévouée et affectueuse. Que la loi de la bienveillance soit sur vos lèvres. Vous pouvez et devez changer d'attitude. -- Lettre 168, 1901, p. 1, 2. Un cas justifié de deuxième mariage MI1 155 7 Concernant le mariage de votre fille avec A , je peux comprendre que vous soyez in quiet. Mais le mariage s'est fait avec votre consentement et votre fille, connaissant tout sur lui, l'a accepté comme mari et maintenant, je ne vois aucune raison pour laquelle vous devriez vous préoccuper autant à ce sujet. Votre fille aime A , et il se pourrait que ce mariage soit dans l'ordre de Dieu afin que tous les deux, votre fille et A , puissent faire une expérience chrétienne plus riche et qu'ils puissent s'entraider dans le domaine de leurs défaillances respectives. Votre fille s'est promise à A en mariage, et rompre les voeux de mariage serait mal agir. Elle ne peut pas renoncer maintenant à ses obligations envers lui. [...] J'ai personnellement eu connaissances de ses relations précédentes avec sa première femme B . A l'aimait plus que de raison, mais elle n'était pas digne de sa considération. Il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour l'aider et a fait tout son possible pour qu'elle reste sa femme. Il n'aurait pu faire mieux que ce qu'il a fait. Je l'ai suppliée et ai essayé de lui montrer l'incohérence de sa conduite. Je l'ai priée de ne pas demander le divorce, mais elle était déterminée, inflexible et obstinée. Elle voulait faire sa propre volonté. Quand elle vivait avec lui, elle a essayé de lui soutirer le plus d'argent possible, mais elle ne l'a pas traitée avec la bonté avec laquelle une femme doit traiter son mari. MI1 156 1 A n'a pas répudié sa femme. Elle l'a quitté, a fait fi de lui et a épousé un autre homme. Je ne trouve rien dans les Ecritures qui empêcherait A de se remarier dans le Seigneur. Il a droit à la tendresse d'une femme. [...] MI1 156 2 Je ne vois aucune raison de perturber cette nouvelle union. Séparer un homme de sa femme est quelque chose de grave. Il n'existe dans ce cas aucune base biblique pour entamer une telle action. Il ne l'a pas quittée, c'est elle qui l'a abandonné. Il ne s'est pas remarié jusqu'à ce qu'elle ait obtenu le divorce. Quand B a divorcé de A il a terriblement souffert et ne s'est pas remarié jusqu'à ce qu'elle aie épousé un autre homme. Je suis certaine que celle qu'il a choisie l'aidera beaucoup et qu'il l'aidera aussi. [...] Je ne vois rien dans la Parole de Dieu qui exige qu'elle se sépare de lui. Puisque vous m'avez demandé conseil, je vous le donne librement aujourd'hui. -- Lettre 50, 1895, p. 1-6. Le conjoint coupable n'a pas le droit de se remarier MI1 156 3 J'ai réfléchi à votre cas concernant et n'ai pas d'autre conseil à vous don ner que celui que j'ai déjà exprimé. Je considère que vous n'avez pas le droit moral d'épouser . Et il n'a pas le droit moral de vous épouser. Il a quitté sa femme après l'avoir considérablement provoquée. Il a abandonnée celle à qui il avait promis devant Dieu d'aimer et de chérir, tant qu'ils vivraient tous les deux. Avant même qu'elle n'ait obtenu le divorce, alors qu'elle était encore légalement sa femme, il l'a quittée pendant trois ans, puis l'a quittée de coeur pour vous exprimer son amour. Cette question a, en grande partie, été arrangée entre vous et un homme marié, alors qu'il était légalement lié à la femme qu'il avait épousée et avec qui il a eu deux enfants. MI1 157 1 Je ne vois dans les Écritures pas une particule de clémence qui vous soit accordée pour que vous contractiez ce mariage, bien que son épouse ait divorcé. Avec ses provocations, c'est surtout son comportement qui amené ce résultat et je ne puis voir aucune lumière favorable sur un quelconque droit légal d'unir ses intérêts aux vôtres, ou pour que vous unissiez vos intérêts aux siens. [...] MI1 157 2 Je suis étonnée de ce que vous puissiez même penser un instant à une telle chose et accorder vos affections à un homme marié qui a quitté sa femme et ses enfants en de telles circonstances. Je vous conseille de soumettre vos pensées et vos projets à ce sujet, tels qu'ils sont, à nos frères responsables afin que vous puissiez recevoir leurs conseils et qu'ils vous montrent dans la loi de Dieu l'erreur dans laquelle vous êtes tombée. Vous avez, tous les deux, transgressé la loi rien qu'en pensant que vous pourriez vous marier. Vous auriez dû repousser cette idée, dès sa première insinuation. -- Lettre 14,1895, p. 1,2. Conseil à ceux qui encouragent la séparation d'un mari et de sa femme MI1 157 3 J'ai reçu et lu votre lettre. J'ai eu connaissance de plusieurs cas similaires et ai connu ceux dont la conscience dit qu'ils devraient faire quelque chose dans les cas comme celui que vous mentionnez. Après avoir remué les choses de façon générale, puis en détail, ils n'avaient aucune sagesse pour les remettre en place afin d'améliorer la situation. J'ai constaté que ceux qui étaient prompts à démolir les choses ne faisaient pour les remettre en ordre. Ils était capables de confondre, d'affliger et de créer des situation déplorables, mais étaient incapables de les améliorer. MI1 157 4 Vous m'avez demandé conseil sur ce cas. Je dirais qu'à moins que ceux qui s'inquiètent pour cette question n'aient soigneusement étudié un meilleur arrangement et n'aient trouvé d'endroit confortable pour les personnes concernées, ils feraient mieux de ne pas penser à la séparation. J'espère apprendre que l'on n'insiste pas sur ce point et qu'on aura pas retiré la compassion à ces deux personnes dont les intérêts ont été unis. J'écris cela parce que j'ai vu tant de cas semblables : des personnes trop inquiètes jusqu'à ce que tout soit déraciné et rendu instable, et dont l'intérêt et les préoccupations ne vont ensuite pas plus loin. Chacun devrait savoir que notre zèle va de pair avec notre connaissance. En de tels cas, nous ne devrions pas agir précipitamment, mais considérer chaque aspect de la question. Il faut agir avec beaucoup de prudence et de tendresse compatissante car nous ne connaissons pas toutes les circonstances qui ont provoqué cette situation. MI1 158 1 Je conseille que ces pauvres personnes soient laissées entre les mains de Dieu et à leur propre conscience, et que l'Église ne les traite pas comme des pécheurs jusqu'à avoir les preuves que le Dieu saint les considère ainsi. Il lit dans les coeurs comme un livre ouvert. Il ne jugera pas comme l'homme juge. -- Lettre 5, 1891, p. 1, 2. Un cas où ne gagne rien à quitter l'épouse actuelle MI1 158 2 Je viens de lire votre lettre au sujet de . Je considère cette question à la même lumière que vous et pense qu'il serait cruel et méchant que le père de s'engage dans ce qu'il s'apprête à faire. [...] Je dirais que ce cas ne peut s'améliorer en abandonnant son épouse actuelle. Retourner vers l'autre femme en question n'améliorerait pas non plus les choses. MI1 158 3 Je considère que le cas de ce père est étrange et qu'il n'aimera pas se trouver devant le registre de ses actes, au jour du Seigneur. Il a besoin de se repentir devant Dieu de son attitude et de ses oeuvres. La meilleure chose qu'il puisse faire est de cesser d'attiser la discorde. [...] Que le père et le frère fassent des efforts diligents sur leur personne. Tous les deux ont besoin de la puissance de conversion du Père. Que le Seigneur aide ces pauvres âmes à enlever les taches et les rides de leur propre caractère, qu'ils se repentent de leurs mauvaises actions et laissent entre les mains du Seigneur. MI1 158 4 Je suis si triste pour cet homme ! Son état est tel qu'il ne réagira pas aux interventions car les difficultés amènent les difficultés. Je dirais que le Seigneur comprend la situation, et que si le cherche de tout son coeur, il le trouvera. S'il fait de son mieux, Dieu lui pardonnera et le recevra. MI1 158 5 Oh, qu'il est bon de savoir que nous avons quelqu'un qui connaît et comprend, et qui aide les plus impuissants ! Mais la réprimande de Dieu atteint le père et le frère qui seraient prêts à conduire à la destruction et à la perdition quelqu'un qui, aux yeux de Dieu, n'est pas plus coupable qu'ils le sont. Cependant, ils utilisent leur pouvoir de conviction pour démoraliser, décourager et conduire au désespoir. MI1 158 6 peut espérer en l'Étemel et faire tout son possible pour servir le Seigneur en toute humilité d'esprit, remettant son âme impuissante à celui qui a porté nos péchés. Je n'ai rien écrit au père, ni au fils. C'est avec joie que ferais quelque chose pour le pauvre afin d'arranger les choses, mais ceci ne peut se faire étant donné l'état actuel des choses, sans que quelqu'un ne soit lésé. -- Lettre 175, 1901, p. 1-3. Séparation de personnes désespérément incompatibles MI1 159 1 J'ai reçu votre lettre et, en réponse, je dirais que je ne puis vous conseiller de retourner auprès de , à moins que vous ne voyiez en lui de changements résolus. Le Seigneur n'agrée pas les idées qu'il a abritées dans le passé concernant ce qu'une épouse mérite. [...] Si le frère s'accroche à ses opinions passées, l'avenir ne sera pas meilleur pour vous que le passé. Il ne sait pas comment traiter une épouse. MI1 159 2 Cette question produit en moi une grande tristesse. Je suis en effet navrée pour , mais ne puis vous conseiller d'aller vers lui contre votre jugement. Je vous parle aussi franchement que je l'ai fait avec lui. Il serait dangereux pour vous que vous vous placiez à nouveau sous son contrôle. J'avais espéré qu'il changerait. [...] MI1 159 3 Le Seigneur comprend tout ce qui vous arrive, soeur . Prenez courage dans le Seigneur. Il ne vous délaissera, ni ne vous abandonnera. Vous avez toute ma sympathie -- Lettre 148,1907, p. 1,2. Se charger de sa croix et se comporter en homme MI1 159 4 Je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus dans ce cas, et je pense que la seule chose que vous pouvez faire est de renoncer à votre femme. Si elle est ainsi décidée à ne pas vivre avec vous, vous serez tous les deux absolument malheureux à essayer de le faire. Puisqu'elle a établi ses propres limites de manière claire et décidée, vous ne pouvez que vous charger de votre croix et vous comporter en homme. -- Lettre 40, 1888, p. 1. Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 41--Matériel supplémentaire aux livres contenant le message Ne repoussez pas les livres contenant le message MI1 161 1 J'ai mal au coeur quand je vois ceux qui professent attendre le retour de Jésus consacrer leurs temps et leurs talents à distribuer des livres qui ne contiennent rien sur la vérité spéciale pour notre temps : de la littérature narrative, des livres de biographie, des théories et spéculations humaines. Le monde est rempli d'ouvrages semblables. On peut les trouver n'importe où. Mais les disciples du Christ peuventils s'engager dans une occupation aussi ordinaire, alors qu'il y a un besoin criant de la vérité de Dieu de tous les côtés ? Notre mission n'est pas de distribuer de tels ouvrages. Des milliers d'autres personnes peuvent le faire et, jusqu'à présent, ils ne connaissent rien de meilleur. Nous avons une mission particulière et ne devrions pas nous en détourner pour des questions secondaires en employant des hommes et des ressources pour attirer l'attention des gens sur des MI1 162 0 Document sollicité par le Département des publications. ouvrages qui n'ont aucun lien avec la vérité présente. -- Manuscrit 122, 1899, p. 19, 20 (" The Canvasser and His Work » [Le colporteur et son oeuvre], 1899). Un plan équilibré MI1 162 1 Je ne crois pas qu'il soit bon de consacrer tant d'attention à la vente des livres plus petits, au détriment des plus gros. C'est une erreur de laisser sur les étagères les gros ouvrages que le Seigneur a déclaré vouloir mettre entre les mains du public et, au lieu de cela, privilégier la vente des petits livres. -- Manuscrit 123, 1902, p. 10 (d'un rapport d'une réunion du comité tenue à Elmshaven, le 19 octobre 1902). Livres contenant la vérité présente MI1 162 2 En cette période de notre oeuvre, nous devons prendre garde à chacun des pas que nous faisons concernant la publication de nos livres. Il m'a clairement été montré que nous devons recruter comme colporteurs des hommes et des femmes compétents. Une grande partie de nos efforts consacrés à la vente de livres de santé devrait maintenant se tourner vers les livres contenant la vérité présente pour notre époque afin que les gens puissent prendre connaissance des preuves de notre foi et des sujets qui se trouvent devant nous. [...] MI1 162 3 Nous devons introduire dans l'oeuvre tout instrument vivant qui se sente choisi par Dieu pour réaliser, non pas un travail ordinaire et commercial, mais une oeuvre qui offrira la lumière et la vérité, la vérité biblique au monde. -- Lettre 72, 1907, p. 2, 3 (à Edwin R. Palmer, 25 février 1907). La lumière du monde MI1 162 4 Nos gros volumes doivent être diffusés plus largement. Les adventistes du septième jour doivent accomplir dans leur vie les mots « vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5.14, TOB) de façon bien plus claire qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent. Toute branche de notre mouvement devrait être menée de manière à recommander la vérité à ceux qui écoutent. Aucune action égoïste ne doit se manifester dans le travail commercial ou spirituel. Aucun brin de malhonnêteté ne doit être introduit dans le modèle. MI1 162 5 Plus que jamais auparavant, le moment est arrivé pour les adventistes du septième jour de se lever et de briller car la lumière paraît et la gloire de l'Étemel se lève sur eux (voir Ésaïe 60.1 ). -- Lettre 296,1904, p. 2, 3 (aux pasteurs Arthur Grosvenor Daniells et William Warren Prescott, octobre 1904). Conseils sur les propositions faites par le pasteur Haskell concernant la publication indépendante MI1 163 1 Le frère Walter Harper * me parle depuis quelques temps du besoin d'un plus grand effort pour la vente de mes livres, et surtout pour La tragédie des siècles et Patriarches et prophètes. Je l'ai encouragé à faire tout ce qu'il pouvait pour promouvoir leur vente et lui ai dit que, si les maisons d'édition ne lui fournissaient plus ces livres, je m'en chargerais. Mais, en y réfléchissant davantage, je constate en ce moment, alors que beaucoup de choses se disent concernant l'organisation, que nous devons faire attention à ne pas oeuvrer en faveur de la désorganisation. Nous ne devons pas nous écarter du chemin. Je crains n'importe quel processus pouvant retirer le travail de nos maisons d'édition car cela diminuerait la confiance de nos frères en ces importantes agences qui disséminent la vérité présente. MI1 163 2 Je crois qu'en vendant vos livres, vous voulez faire ce qui est juste. Je crois que le Seigneur vous guidera par ses conseils. Concernant mes livres, je ne pense pas les prendre moi-même en main et ainsi affaiblir le travail des locaux de publications. Il ne serait pas prudent de prendre une initiative qui donnerait l'impression que je n'aie pas eu confiance en nos principales maisons d'édition. Nous devons tout faire correctement et ne pas affaiblir les coeurs et les mains de ceux de qui nous en attendons tant. MI1 163 3 Il y a quelques années, quand j'habitais à Battle Creek, j'étais angoissée à l'idée que La tragédie des siècles reste a repos sur les étagères. Pendant deux ans, ce livre a été retenu pour accorder plus d'attention à Bible Readings [Lectures bibliques]. Tout ce que j'ai pu dire n'a pas modifié la marche de ceux qui étaient chargés du travail de colportage. On m'a traitée comme une enfant. Si à ce moment j'avais fait appel aux gens, demandant des colporteurs pour distribuer mes ouvrages et promettant de les fournir, cela aurait plu au Seigneur. Mais maintenant, les choses ont changé. A présent, il n'y a ni plan étudié, ni effort déterminé pour retenir les ouvrages qui sont de la plus haute importance. Nous prévoyons de publier beaucoup de livres et il ne serait pas judicieux pour le pionnier de notre oeuvre de faire maintenant quoi que soit qui créerait la confusion. Nous ne devons d'aucune manière décourager nos maisons d'édition, en cette période critique de leur développement. MI1 164 1 Nous avons conseillé à la Pacific Press de renoncer au travail commercial, et c'est ce qu'elle a fait. La Review and Herald consacre aussi ses principales énergies à notre propre oeuvre. La maison d'édition de Nashville réalise moins de travaux extérieurs et s'efforce beaucoup de recruter de bons agents et de vendre nos livres religieux. Prendre en main mes propres livres maintenant causerait du tort à ce travail et je ne puis faire cela. Je laisserai le travail se poursuivre, comme cela s'est fait jusqu'à maintenant. Unissions nos efforts et ne faisons rien qui pourrait amener la confusion dans notre oeuvre des publications. MI1 164 2 Vous pouvez faire ce que vous jugez être le mieux, mais je suis arrivée à la conclusion que mes livres sont encore distribués exactement comme dans le passé. J'encouragerai nos frères à les répandre comme des feuilles d'automne, mais laisserai les maisons d'édition les distribuer et me préparerai à des ventes plus importantes dans l'avenir. -- Lettre 70,1907, p. 1-3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 26 février 1907). Publication indépendante MI1 164 3 Hier, on m'a présenté l'opportunité de fournir mes livres directement aux colporteurs dans les territoires où peu sont vendus. Je recevrai ainsi un revenu plus important. J'ai exposé la question à mon fils, William Clarence, comme elle m'a été présentée. Il m'a alors fait part de son point de vue sur la proposition et, pour conclure, il m'a dit : « Mère, à moins que vous n'ayez reçu des indications spéciales de la part du Seigneur, je vous conseille de ne faire aucun changement. Cela apportera perplexité aux autres et, à vous, un souci, ainsi qu'un travail supplémentaires et vous avez déjà assez de soucis et de travail. A chaque nouveau pas, nous devons considérer les intérêts de l'ensemble de l'oeuvre ». MI1 164 4 J'ai reçu pendant la nuit des instructions concernant la meilleure marche à suivre dans cette crise. Notre oeuvre a maintenant de l'ampleur. Beaucoup de nouveaux livres sont à publier et nous devons gérer toutes les branches de l'oeuvre avec sagesse. Nous devons faire de notre mieux pour encourager nos maisons d'édition, eh Amérique et à l'étranger. Si je décidais, en tant qu'auteur, de distribuer moi-même mes livres, ceci pourrait décourager notre système de publications. Nous avons encouragé nos maisons d'édition à renoncer au travail commercial, et c'est ce qu'elles ont fait. Amener la confusion dans l'oeuvre des abonnements leur donnerait l'occasion de reprendre leur production commerciale, et ceci retarderait et entraverait l'oeceuvre d'imprégner le monde de nos pu-blications. -- Lettre 72, 1907, p. 1, 2 (à Edwin R. Palmer, 25 février 1907). MI1 165 1 J'ai reçu votre lettre dans laquelle vous parlez d'un plan pour pouvoir imprimer et vendre un plus grand nombre d'exemplaires de mon livre Premiers écrits, et dans un nouveau style de reliure. MI1 165 2 Dans le passé, j'avais donné mon consentement à vos suggestions concernant cette question. Mais, dernièrement, j'ai reçu tellement d'in-dications positives sur le besoin d'être unis que je n'ose donner mon consentement à votre proposition. MI1 165 3 Le Seigneur désire que chacune de vos initiatives ou des miennes soit de nature à inspirer confiance en nous comme étant dirigés par Dieu. Je serais bien désolée de vous voir faire quelque chose qui tendrait à diminuer votre influence en sage conseiller. En tant que missionnaires, nous avons besoin de la direction du Saint-Esprit. Nous devons chercher à suivre l'exemple de notre Sauveur dans son ministère d'amour. Nous devons manifester la prudence du serpent et l'innocence de la colombe. Que le Seigneur nous aide à être des bénédictions pour son peuple. MI1 165 4 Je ne désire pas m'occuper de mes livres, ni vous voir distribuer les vôtres d'une manière qui pourrait jeter le discrédit sur les maisons d'édition. Faisons dans ce cas preuve de sagesse. Suivre les plans que vous proposez donnerait à beaucoup l'impression que nous tirons profit des circonstances pour notre propre bénéfice. [...] Que toute votre influence soit employée à créer un esprit d'unité avec ceux qui ont des responsabilités dans l'oeuvre des publications. Alors vos paroles auront plus d'influence. MI1 165 5 On nous observe vous et moi de manière très critique. Si nous mettions à exécution des plans qui créeraient la dissension, ceci pourrait provoquer la perte d'âmes. N'oubliez pas que beaucoup observent pour voir si nous prenons des initiatives qui valideraient les mauvaises décisions prises par cette fédération, ces dernières années. Travaillons avec sincérité pour convaincre les gens que le Christ est venu en ce monde pour placer les hommes dans une position avantageuse en devenant « participants de la nature divine » (2 Pierre 1.4). MI1 165 6 Le Seigneur se réjouirait de vous voir modifier vos plans concernant la vente de livres à bas prix. Autrement, certains pourraient penser que les prix des produits de nos maisons d'édition sont exorbitants. MI1 165 7 Dans votre poste à responsabilités, en tant que président de la fédération de la Californie, vous devez faire particulièrement attention à ne pas donner l'occasion à vos sacrifices d'être considérés comme une critique contre les responsables des publications. Vous devez vous rapprocher le plus possible de nos frères dirigeants. Suivre des méthodes de publication et de vente de vos livres qui pourrait ternir votre influence serait une grande erreur. Ainsi, je dis qu'il ne serait pas sage, mon frère, de suivre des plans que certains considèrent comme contraires à une juste gestion de la vente de nos livres. MI1 166 1 Ainsi, je ne puis donner mon consentement pour qu'un seul de mes livres soit pour l'instant distribué de la manière que vous suggérez. Ceci causerait une impression indésirable sur les esprits de certains de nos frères. -- Lettre 94, 1908, p. 1-3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 29 mars 1908). MI1 166 2 En faisant plusieurs recherches sur la publication de Premiers écrits, j'ai appris que nos maisons de Montain View et de Washington viennent de le publier, qu'elles ont en stock un grand nombre de tirages de ce livre et qu'elles le vendent en édition brochée pour trente-cinq centimes. En de telles circonstances, il leur semblerait donc injuste que nous essayions de mettre sur le marché un livre plus petit et à moindre prix. [...] MI1 166 3 Les protestations qui me sont parvenues me font craindre un plan de vente de nos livres à un prix trop bas. Beaucoup de ceux qui profiteraient de cet avantage pourraient en fiait aisément le payer au plein tarif. Et certains de ceux qui achèteraient les livres à bas prix les revendraient à d'autres au prix normal, ce qui provoquerait une situation qui ne nous mènerait pas aux meilleurs résultats. Si vous trouvez des personnes dignes ne pouvant pas payer ce livre, vous aurez alors le privilège de le leur donner. Mais vous devriez maintenir vos livres à un prix qui assurera les maisons d'édition contre leurs pertes. [...] MI1 166 4 L'ennemi cherche toujours à semer des ronces et des épines parmi le précieux blé. Il faut travailler sérieusement pour que nos efforts soient couronnés de succès. Certains plans peuvent paraître sages, et on pourrait avoir les meilleurs motifs en les suivant mais, si des frictions surgissent, nous n'obtiendrons pas les résultats escomptés. MI1 166 5 Dans la situation actuelle, je n'ose procéder de manière différente de celle que je viens d'évoquer. Bien que pour un certain temps, la vente de livres à bas prix se déroule dans l'enthousiasme, seul un petit nombre peut faire ce genre de travail. Et je ne puis consentir à ce que vous fiassiez cela en mon nom. Vous et moi avançons en âge et toute initiative doit être empreinte du caractère du Christ. Nous ne devons pas même un seul jour nous aventurer à agir avec imprudence. Contempler Jésus constitue la véritable excellence du caractère. Si nous imitons son modèle» nous serons toujours en sécurité car le Christ sera révélé dans le ministère personnel. Ne commettons pas d'erreur car nous semons pour l'éternité. MI1 167 1 Nous devons nous allier avec nos maisons d'édition en traçant et mettant en oeuvre des plans qui produiront une saine unité. Tous doivent chercher à être baptisés du Saint-Esprit et parler des mêmes choses. Que chacun serve uniquement à la gloire de Dieu. -- Lettre 106, 1908, p. 1-4 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 2 avril 1908. Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 45--La pluie de l'arrière-saison MI1 169 1 L'HEURE EST VENUE de nous attendre à ce que le Seigneur fasse de grandes choses pour nous. Nos efforts ne doivent ni diminuer, ni faiblir. Nous devons grandir en grâce et dans la connaissance du Seigneur. Avant que Poeuvre soit terminée et que le peuple de Dieu soit scellé, le Saint-Esprit sera déversé sur nous. Les anges du ciel se trouveront parmi nous. [...] C'est maintenant le moment de nous préparer pour le ciel, le moment où chacun doit marcher en toute obéissance à tous les commandements de Dieu. --: Lettre 30, 1907, p. 2, 3 (à M. Nathaniel D. Faulkhead, 5 février 1907). MI1 169 2 Je sais qu'un travail doit être accompli pour le peuple. Autrement, beaucoup ne seront pas prêts à recevoir la lumière de l'ange envoyé du ciel pour éclairer toute la terre de sa gloire. Ne pensez pas qu'au moment de la pluie de l'arrière-saison, vous serez trouvés comme des vases d'honneur MI1 170 0 Document sollicité pour être utilisé dans les déclarations sur « La pluie de l'arriére-saison » dans un rapport imprimé du Conseil pastoral. pour recevoir la gloire de Dieu, si vous élevez votre âme vers les vanités, en prononçant des paroles perverses et en abritant en secret les racines d'amertume de la conférence de Minneapolis. Assurément, le Seigneur désapprouvera toute âme qui chérit et alimente ces racines de dissension, et don l'esprit est si contraire à l'Esprit du Christ. -- Lettre 24, 1889, p. 4 (à la Conférence générale, autour de 1889). MI1 170 1 Mes frères, nous avons peu de temps pour agir. Il nous faut vraiment arrêter de nous plaindre les uns des autres et ouvrir entièrement notre coeur à Dieu afin de recevoir son Esprit. Il y a des années, le moment était arrivé pour le Saint-Esprit de descendre de manière spéciale sur les ouvriers fervents et altruistes du Seigneur. Dieu bénira abondamment ses élus éprouvés s'ils sont disposés à coopérer avec lui. Quand le Saint-Esprit descendit le jour de la Pentecôte, ce fut comme un vent impétueux accordé abondamment pour qu'il remplisse le lieu où les disciples étaient réunis. C'est de cette même manière qu'il nous sera accordé, quand notre coeur sera prêt à le recevoir. -- Manuscrit 2,1899, p. 1 (" The Need for Greater Consécration » [Le besoin d'une plus grande consécration], 24 janvier 1899). MI1 170 2 « Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l'Étemel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez et vous sauterez comme les veaux d'une étable. » (Malachie 3.19,20, LSG) MI1 170 3 Ici, on voit clairement ceux qui seront des vases d'honneur car ils recevront la pluie de l'arrière-saison. Toute âme qui, dans la lumière qui brille maintenant sur notre sentier, continue dans le péché sera aveuglée et acceptera les pièges de Satan. Nous approchons à présent de la conclusion de l'histoire de cette terre. Où sont les fidèles sentinelles sur les murs de Sion et qui ne dorment pas, mais qui déclarent fidèlement l'heure de la nuit ? Le Christ vient pour être admiré par tous ceux qui croient. Comme il est pénible de constater qu'on maintient le Seigneur Jésus en second plan ! Combien peu magnifient sa grâce et exaltent sa compassion et son amour infinis ! Il ne doit y avoir ni envie, ni jalousie dans le coeur de ceux qui désirent être semblables à Jésus dans leur caractère. -- Lettre 15,1892, p. 5 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 25 juin 1892). MI1 170 4 Sous les averses de la pluie de l'arrière-saison, beaucoup d'inventions et de productions humaines seront balayées, les limites de l'autorité humaine seront comme des roseaux brisés et le Saint-Esprit parlera avec une puissance convaincante par l'entremise d'instruments humains. Personne alors ne remarquera si les phrases sont bien construites, si la grammaire est impeccable. Les eaux vives jailliront des canaux choisis par Dieu. Mais prenons garde maintenant à ne pas exalter les hommes, leurs paroles et leurs actions. Que personne ne pense devoir absolument raconter une expérience saisissante car il y a là un terrain fertile où on accordera foi à des personnes indignes. -- Lettre 102,1894, p. 4 (à James Edson White et à son épouse Emma, 6 février 1894). MI1 171 1 Toute âme véritablement convertie sera intensément désireuse de sortir d'autres des ténèbres de l'erreur vers l'admirable lumière de la justice de Jésus-Christ. Le grand déversement de l'Esprit de Dieu illuminant toute la terre de sa gloire ne se produira pas jusqu'à ce que nous ayons un peuple éclairé qui sache par expérience ce que signifie collaborer avec Dieu. Quand notre coeur sera entièrement consacré au service de Jésus, Dieu reconnaîtra ce fait en déversant sans mesure son Esprit. Mais ceci n'arrivera pas, tant que la majeure partie de l'Eglise ne travaillera pas avec lui. Le Seigneur ne peut dé-verser son Esprit quand Pégoïsme et l'autosuffisance sont aussi manifestes, quand un état d'esprit règne au point où, s'il pouvait parler, il répondrait comme Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Genèse 4-9). -- Lettre 31, 1894, p. 11 (à M. Harper, 23 septembre 1894). MI1 171 2 11 nous est impossible d'exercer une influence convenable si nous nous trouvons sous un nuage d'anxiété et de dépression. Il faut étendre le bras de la foi et saisir la main de notre Rédempteur. N'attendons pas la pluie de l'arrière-saison. Elle descendra sur tous ceux qui reconnaîtront et s'approprieront la rosée et les averses de grâce qui tombent sur nous. Quand nous rassemblerons les rayons de lumière, quand nous apprécierons les grâces assurées de Dieu, qui se réjouit de nous voir croire en lui, alors cette promesse s'accomplira : « En effet, comme la terre (ait sortir son germe, et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur, l'Etemel, fera germer la justice et la louange, en présence de toutes les nations. » (Ésaïe 61.11) -- Lettre 151, 1897, p. 1, 2 (à James Edson White et à son épouse Emma, 29 août 1897). MI1 171 3 Quand le Christ demeurera dans l'âme des ouvriers, quand tout égoïsme sera mort, quand il n'y aura ni rivalité, ni lutte pour la suprématie, quand l'union existera, quand ils se sanctifieront pour que l'amour de l'un pour l'autre se voie et se sente, alors les averses de la grâce du Saint-Esprit tomberont sur eux aussi sûrement que la promesse divine ne faillit jamais, ne serait-ce d'un iota ou d'un trait. Mais, quand le travail des autres faiblit pour que certains ouvriers montrent leur supériorité, ils prouvent que leurs propres efforts ne portent pas la signature qu'ils devraient. Dieu ne peut les bénir. -- Manuscrit 24, 1896, p. 4 (" Unselfishness among Brethren » [Abnégation entre frères], 9 septembre 1896). MI1 172 1 Une responsabilité des plus solennelles repose sur moi pour vous dire : « Votre seul espoir se trouve en Dieu ». Avant de nous accorder le baptême du Saint-Esprit, notre Père céleste nous mettra à l'épreuve pour voir si nous pouvons vivre sans le déshonorer. Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous. Ne pensez pas, mes chers enfants, que vous avez reçu toute l'aide spirituelle dont vous avez besoin. Et ne pensez pas que vous pouvez recevoir de grandes bénédictions spirituelles sans remplir les conditions que Dieu lui-même a établies. Jacques et Jean pensaient pouvoir obtenir la place la plus élevée dans le royaume de Dieu simplement en la demandant. Oh, comme ils étaient loin d'avoir saisi la réalité ! Ils ignoraient qu'avant de pouvoir partager la gloire du Christ, ils devaient porter son joug et apprendre chaque jour de sa douceur et de son humilité. -- Lettre 22, 1902, p. 8, 9 (à James Edson White et à son épouse Emma, 1er février 1902). MI1 172 2 Jésus utilisa le vent comme un symbole de l'Esprit de Dieu. Tout comme « le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit » (Jean 3.8). Nous ne savons pas à travers qui il se manifestera. Mais je ne parle pas de moi même en disant que l'Esprit de Dieu ne s'arrêtera pas sur ceux qui, au moment de l'épreuve et de l'opportunité, n'auront pas distingué sa voix ou apprécié l'oeuvre de son Esprit. Alors, à la onzième heure, des milliers verront et reconnaîtront la vérité. « Voici les jours viennent, - oracle de PEtemel -, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence » (Amos 9.13). Ces conversions à la vérité se produiront si rapidement que l'Eglise sera surprise, et seul le nom de Dieu sera glorifié. -- Lettre 43, 1890, p. 5 (au frère Olsen, 15 décembre 1890). MI1 172 3 Si tous ceux qui présentent la Parole de Dieu, servant le peuple, purifient leur coeur de toute iniquité et de toute souillure, s'approchent de lui sans arrière-pensées, comme des petits enfants, ils verront le salut de PEtemel. Jésus marchera au milieu de nous. Nous sommes maintenant invités par la miséricorde à devenir des vases d'honneur. Nous n'avons donc pas à nous préoccuper de la pluie de l'arrière-saison. Tout ce que nous avons à faire est de garder ce vase propre, prêt et disposé à recevoir la pluie du ciel, et de continuer à prier : « Que la pluie de l'arrière-saison se déverse dans mon vase. Que la lumière de l'ange glorieux qui s'unit au troisième ange brille sur moi. Donne-moi Seigneur une part à accomplir dans tâche, permets-moi d'annoncer la proclamation, laisse-moi collaborer avec Jésus-Christ ». Ainsi, laissez-moi vous dire qu'en recherchant ainsi le Seigneur, il nous préparera constamment en nous accordant sa grâce. Nous n'avons pas besoin de nous inquiéter, mais de penser qu'un moment viendra où nous devrons être crucifiés et ce moment est maintenant. Chaque jour, à chaque heure, le moi doit mourir. Il doit être crucifié, et alors, au jour où l'épreuve s'abattra vraiment sur le peuple de Dieu, les bras étemels nous entoureront. Les anges de Dieu forment une muraille de feu autour de nous pour nous délivrer. Tous nos sacrifices n'auront alors aucune efficacité. Ceci doit arriver avant que le destin des âmes ne soit fixé. C'est maintenant que le moi doit être crucifié, alors qu'il y a du travail à faire, quand on peut utiliser toutes les facultés accordées. C'est maintenant que nous devons vider et nettoyer complètement le vase de toutes ses impuretés. C'est maintenant que nous devons devenir saints pour le Seigneur. C'est notre travail précisément en ce moment. Nous ne devons pas attendre une période spéciale pour qu'une oeuvre merveilleuse se réalise. C'est aujourd'hui. Je m'abandonne à Dieu en cet instant. -- Manuscrit 35, 1891, p. 16, 17 (" Work and Baptism of Holy Spirit Needed » [Nous avons besoin de l'action et du baptême du Saint-Esprit], 26 septembre 1891). MI1 173 1 Le Seigneur exige un effort concerté. Nos efforts doivent être bien organisés pour obtenir des ouvriers. Dieu mettra sur votre chemin des âmes pauvres, honnêtes et humbles qui n'ont jamais eu les opportunités que vous avez eues et qui n'ont pas pu car vous n'étiez pas mus par le Saint-Esprit. Nous pouvons être certains que, quand le Saint-Esprit sera déversé, ceux qui n'auront pas accepté, ni apprécié la première pluie ne réaliseront, ni ne comprendront la valeur de la pluie de l'arrière-saison. Quand nous serons vraiment consacrés à Dieu, son amour demeurera dans notre coeur, par la foi, et nous accomplirons joyeusement notre devoir, selon la volonté divine. -- Lettre 8, 1896, p. 9 (à mes frères en Amérique, 6 février 1896). MI1 173 2 Quand le message du troisième ange sera proclamé d'une voix re-tentissante, toute la terre sera illuminée de sa gloire et le Saint-Esprit sera déversé sur son peuple. Les rentes de la gloire se seront accumulées pour l'oeuvre finale du message du troisième ange. Aucune prière élevée pour l'accomplissement de la promesse et pour l'effusion du Saint-Esprit n'aura été perdue. Chaque prière se sera accumulée, prête à déborder et à provoquer une inondation salutaire d'influence céleste et de lumière accumulée dans le monde entier. -- Lettre 96a, 1899, p. 2 (à la soeur Henry, 19 juillet 1899). Patrimoine White, Washington,D. C., 30 août 1950 ------------------------Manuscrit 48--L'emploi de la dîme Pas pour les besoins courants de la maison de Dieu MI1 175 1 J'ai reçu des lettres d'Oakland et de Battle Creek me demandant quel est l'usage réservé aux dîmes. Ceux qui ont écrit pensaient être autorisés à utiliser cet argent pour couvrir les dépenses de l'église car ses dépenses étaient devenues assez considérables. Selon ce qui m'a été montré, la dîme ne doit pas sortir de la trésorerie. Chaque centime de cet argent est le trésor sacré de Dieu lui-même, et il doit être utilisé dans un but spécifique. [...] MI1 175 2 Selon la lumière que le Seigneur m'a donnée sur cette question, les ressources de la trésorerie doivent être utilisées uniquement pour le soutien des pasteurs dans les différents territoires et dans aucun autre but. Si on remettait une dîme honnête et si l'argent qui entrait dans la trésorerie était pru-demment administré, les pasteurs recevraient une juste ré-munération. [...] MI1 175 3 Le pasteur qui travaille doit être soutenu. Mais, malgré tout, ceux qui officient dans cette oeuvre voient qu'il MI1 176 0 Document sollicité pour Vusage général. n'y a pas d'argent dans la trésorerie pour payer le pasteur. Ils soutirent la dîme pour couvrir d'autres dépenses : l'entretien des salles de réunion ou d'une oeuvre de bienfaisance. Dieu n'est pas glorifié en cela. Nous devons élever la voix contre ce genre de gestion. Que ceux qui vivent dans des maisons confortables et qui ne sont pas appelés à quitter leurs familles en tiennent compte. Des dons et des offrandes devraient être apportées par les privilégiés qui disposent de temples, comme à Battle Creek et à Oakland, deux de nos plus grandes églises. Que l'on fasse du travail de maison en maison pour présenter aux familles de Battle Creek et d'Oakland leur devoir de participer à ces dépenses qu'on pourrait appeler courantes ou matérielles, et qu'on ne vole pas la trésorerie. Il n'y a pas eu d'argent dans la trésorerie pour mettre des pasteurs au service de Dieu. [...] MI1 176 1 Ceux qui ont utilisé l'argent des dîmes pour répondre aux besoins communs de la maison de Dieu ont pris l'argent destiné à soutenir les pasteurs dans l'exécution de son oeuvre [du Seigneur] afin de préparer le chemin pour le retour du Christ. Tant que vous faites cela, vous employez mal les ressources que Dieu vous a demandées de garder dans sa trésorerie afin qu'elle soit remplie, pour qu'elles soient utilisées à son service. Tous ceux qui ont participé à cette action devraient avoir honte. Ils ont employé leur influence pour soustraire de la trésorerie de Dieu des fonds qui étaient destinés à un but sacré. La bénédiction divine sera retirée de ceux qui font cela. L'argent des dîmes est toujours sacré. [...] MI1 176 2 Je sais par la lumière que j'ai reçue du Seigneur qu'il devrait y avoir beaucoup d'ouvriers en Californie. Il devrait y en avoir dans le Michigan et, cependant, certaines personnes posent des questions concernant l'usage des dîmes dans des buts différents que ceux que le Seigneur a spécifiés. En Californie, dans toutes nos villes aux Etats-Unis, sur les routes et les chemins, des hommes et des femmes devraient avancer en ouvriers consacrés qui proclameront le message d'avertissement. -- Manuscrit 17, 1897, p. 1-8 (" The Use of the Tithe » [L'emploi de la dîme], 14 mars 1897). Partager l'argent du Seigneur avec les champs dans le besoin MI1 176 3 Dans certaines grandes fédérations, il est possible que la dîme soit plus que suffisante pour soutenir les ouvriers qui sont maintenant dans le champ. Mais ceci n'autorise pas son usage à d'autres fins. Si les fédérations faisaient le travail que Dieu désire qu'elles fassent, il y aurait plus d'ouvriers dans le champ, et les demandes de fonds augmenteraient grandement. Les fédérations devraient se soucier des régions au-delà de leurs frontières. Il existe des missions qu'il faut soutenir dans les champs où il n'y a ni églises, ni dîmes et où les croyants sont aussi des néophytes et où la dîme est limitée. S'il vous reste plus de moyens que nécessaire, après avoir payé vos pasteurs d'une manière généreuse, envoyez l'argent du Seigneur à ces endroits démunis. J'ai reçu une lumière spéciale concernant ce sujet. J'écoutais la voix d'un messager du ciel, et des instructions me furent données : les églises qui ont leurs propres bâtiments et installations devraient aider ainsi les missions des pays étrangers. -- Manuscrit 139, 1898, p. 16 (" An Appeal for Missions » [Un appel pour les missions], 21 octobre 1898). Un avertissement solennel MI1 177 1 Nous avons reçu à ce jour votre lettre qui fait référence à la question de l'usage des dîmes pour les dépenses imprévues de l'église. Vous dites que cela fait des années que cela ne s'est pas fait à . J'en suis fort heureuse. Je réponds selon la lumière que le Seigneur m'a donnée dernièrement et qui m'a poussée à écrire autant à ce sujet. C'est en effet une erreur de la part de nos églises de s'approprier la dîme pour tout autre but que le soutien du ministère. Le Seigneur n'agira pas en votre faveur si vous faites cela. [...] MI1 177 2 La dîme ne peut être utilisée pour des frais imprévus. Elle est de la responsabilité des membres d'église de soutenir l'église par leurs dons et offrandes. Quand on réalise et considère cette question sous tous ses angles, il n'y aura pas de doutes à ce sujet. Par son serviteur Malachie, le Seigneur envoie un des plus solennels avertissements à ce sujet : « Apportez à la maison du trésor toute la dîme, afin qu'il y ait des provisions dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit PEtemel des armées, et vous verrez si je n'ouvre pas les écluses du ciel si je ne déverse pas pour vous la bénédiction, au-delà de toute mesure » (Malachie 3.10). MI1 177 3 Le Seigneur m'a révélé que, quand les membres de l'église de apprendront à renoncer à eux-mêmes, quand ils se consacreront à Dieu et qu'ils pratiqueront l'économie comme des fils et des filles loyaux de Dieu, quand ils dépenseront beaucoup moins pour des apparats extérieurs, qu'ils porteront des vêtements simples et sans ornements inutiles, quand leur foi et leur oeuvres seront en accord, alors ils seront de véritables missionnaires du Seigneur et auront un discernement clair et la compréhension spirituelle. Ils comprendront le sens de la dimension sacrée de l'oeuvre de Dieu. Ils verront qu'il est nécessaire que l'argent des dîmes soit remis fidèlement à la trésorerie et réservé pour l'oeuvre sacrée que Dieu lui a destinée : apporter le dernier message de miséricorde à un monde perdu. Le peuple de Dieu doit hisser la bannière de la vérité, partout où le message de la grâce n'a pas encore été proclamé. MI1 178 1 Toute âme qui a reçu l'honneur d'être un gérant de Dieu doit veiller soigneusement sur l'argent de la dîme. Ce sont des fonds sacrés. Le Seigneur n'approuvera pas que vous empruntiez cet argent pour tout autre usage. Des maux que vous ne pouvez imaginer maintenant en résulteront. L'église de ne doit pas le manipuler car il est des mis sions devant être financées en d'autres champs et où il n'y a ni églises, ni dîmes. Quand les hommes, les messagers de Dieu, auront un travail à accomplir, et qu'ils l'accompliront de manière honnête, l'église de s'occupera des devoirs qui lui incombent individuellement. Les membres fourniront les moyens pour soutenir ces dépenses supplémentaires. Mais, en utilisant les dîmes pour ces dépenses, ou pour combler les dettes commerciales, vous les libérez d'une obligation qu'ils devraient remplir en tant qu'église. MI1 178 2 Le temps, le temps précieux passe dans l'éternité, et le travail qui devrait être réalisé en faveur des âmes qui périssent n'est pas fait. Ne touchez pas aux fonds de réserve du Seigneur. Ces ressources doivent accomplir un grand travail avant la fin du temps de probation. Pas un centième de l'oeuvre qui devrait être accomplie en Californie n'est pas effectué. Les travailleurs missionnaires sont bien peu. J'ai beaucoup de peine en voyant le peu d'effort de sacrifie fourni pour faire prendre conscience aux membres d'église de leur responsabilité individuelle et du besoin d'altruisme. Regardez les membres qui entrent dans les lieux de culte à et et voyez les sommes dépensées en vête ments, alors qu'elles devraient aller à la cause du Seigneur. Vous ne pouvez pas, en tant qu'hommes responsables, vous considérer comme innocents au regard de Dieu, à moins que vous ne pratiquiez vousmêmes plus d'économie et d'abnégation, à moins que vous ne rendiez un témoignage qui va droit au coeur de l'égoïsme. MI1 178 3 J'ai du chagrin en voyant que la vérité la plus sacrée et la plus solennelle qui n'ait jamais été donnée à notre monde ait si peu d'influence sur la vie et le caractère de beaucoup de ceux qui professent croire en la Parole de Dieu. Que se passe-t-il ? On ne pratique pas la vérité. La vie du Rédempteur du monde est notre exemple en tout. Il y a dans les Écritures beaucoup plus que ce que beaucoup ont découvert. Elles contiennent la piété pratique qui doit être introduite dans la vie et le caractère. Il est des hauteurs et des profondeurs que nous pourrions atteindre s'il y avait moins de laisser-aller et plus de consécration à Dieu. [...] MI1 179 1 Le Seigneur m'a montré que quand ceux qui sont en fonction accompliront la tâche qui leur est confiée, qu'ils réduiront leurs soidisant besoins, pratiqueront l'abnégation que Dieu ordonne et encourageront l'économie en toutes les branches, leur devoir étant de montrer l'exemple, alors il y aura un témoignage clair et solennel. Touchés par le saint feu, les coeurs et les lèvres se manifesteront au grand centre de la Californie et aura une grande influence sur les plus petites églises. -- Lettre 81, 1897, p. 1-5 (au frère Jones, 27 mai 1897). Lettre au pasteur Daniells MI1 179 2 Je vous envoie ce matin une lettre qui est destinée aux Etats-Unis et qui a été reçue ici, hier matin. Elle vous montrera comment je considère l'argent de la dîme utilisée à d'autres fins*. Elle représente les revenus spéciaux du Seigneur, destinés à un but spécial. Je n'avais jamais compris ce thème aussi bien que maintenant. Pour m'avoir posé ici des questions à ce sujet, j'ai reçu des instructions spéciales du Seigneur selon lesquelles la dîme est destinée à un usage particulier, consacré à Dieu pour soutenir ceux qui travaillent dans l'oeuvre sacrée, en tant qu'élus par le Seigneur pour accomplir son oeuvre, non seulement en prêchant, mais aussi en servant. Tous devraient comprendre ce que cela implique. Il doit y avoir de la nourriture dans la maison de Dieu. Que ceux qui croient en la vérité remettent une dîme fidèle à Dieu, et que les pasteurs soient soutenus et encouragés par cette dîme. -- Lettre 40,1897, p. 1 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 16 mars 1897). Patrimoine White, Washington, D. C., 22 août 1951 ------------------------Manuscrit 48a--L'emploi de la dîme MI1 181 1 LA NUIT, JE TRAVAILLE RÉSOLUMENT auprès de personnes qui ne semblent pas comprendre que, dans la providence divine, l'oeuvre missionnaire médicale doit être comme le bras droit du corps. -- Manuscrit 58, 1901, p. 1 («A Union of Ministerial and Médical Missionary Work Essential » [L'union essentielle entre le travail missionnaire et l'oeuvre missionnaire médicale], 7 juillet 1901). MI1 181 2 La dîme doit être employée dans un seul but : soutenir les pasteurs que le Seigneur a choisis pour accomplir son oeuvre. Elle doit être utilisée pour soutenir ceux qui prononcent les paroles de vie aux gens et qui portent le fardeau du troupeau de Dieu. [...] MI1 181 3 Ceux qui ont la charge de nos bâtiments d'église doivent recevoir les fonds nécessaires pour maintenir ces édifices en bon état. Mais cet argent ne doit pas provenir des dîmes. [...] MI1 182 0 Document sollicité par le pasteur W.H. Branson pour l'étude de ce problème en rapport avec un prochain concile. MI1 182 1 Notre peuple doit considérer l'emploi de la dîme comme quelque chose de sacré. Nous devons nous protéger strictement de tout ce qui est contraire au message maintenant présenté. [...] MI1 182 2 Il est courant de constater que la disposition sacrée des dîmes n'existe plus. Beaucoup ont perdu leur sensibilité envers les impératifs divins. [...] MI1 182 3 Quand quelqu'un entre dans le pastorat, il doit recevoir des dîmes un salaire suffisant pour soutenir sa famille. Il ne doit pas avoir l'impression d'être un mendiant. [...] MI1 182 4 Beaucoup de pasteurs reposent dans la tombe, conduits là par la tristesse, la déception et par les privations pour ne pas avoir reçu assez pour leur travail. MI1 182 5 Souvenons-nous que Dieu est un Dieu de justice et d'équité. Il devrait aujourd'hui y avoir beaucoup plus de pasteurs dans le champ, mais on ne les soutient pas dans leur travail. Beaucoup sont descendus dans la tombe, le coeur brisé du fait qu'alors qu'ils vieillissaient, on les ait considérés comme des fardeaux. Mais, si on les avait maintenus dans l'oeuvre, et si on leur avait fourni de meilleures conditions de travail, avec un salaire complet ou partiel, ils auraient fait bien plus de bien. Durant leur activité, ces hommes ont accompli une tâche double. Leur souci des âmes était tel qu'ils n'avaient aucun désir d'être soulagés de leur charge. Les lourds fardeaux ont écourté leur vie. N'oublions jamais les veuves de ces pasteurs et, si nécessaire, payons-les avec les dîmes. -- Manuscrit 82,1904, p. 1-3 (" The Use of the Tithe » [L'usage de la dîme], 1904). MI1 182 6 Nos fédérations doivent voir que les écoles sont pourvues d'enseignants qui sont des maîtres consciencieux de la Bible et qui ont une profonde expérience chrétienne. Les meilleurs talents du ministère doivent être envoyés à ces écoles et leur salaire doit provenir de la dîme. [...] MI1 182 7 Les pasteurs de Dieu sont ses bergers, qu'il a nommés pour nourrir son troupeau. La dîme est sa provision pour leur subsistance et il prévoit qu'elle reste sacrée dans ce but. [...] MI1 182 8 Si les membres d'une église sont économes et font preuve d'abnégation dans l'habillement et dans toutes leurs dépenses, comme Dieu le demande, il n'y aura pas de pénurie de fonds. La dîme augmentera et on recueillera assez de fonds pour couvrir toutes les dépenses de l'église. -- Manuscrit 139,1898, p. 24-26 (" An Appeal for Missions » [Un appel pour les missions], 21 octobre 1898). MI1 183 1 Et, s'il y a dans la trésorerie un surplus d'argent, on peut l'utiliser en beaucoup d'endroits à des fins strictement assignées. En de nombreux lieux, le manque de moyens est si grand qu'on ne peut y employer d'ouvriers pour l'oeuvre missionnaire. Chaque dollar remis à la trésorerie n'est pas nécessaire à . Que l'on donne l'argent du Seigneur pour soutenir les pasteurs dans des pays étrangers où ils oeuvrent, et ainsi hisser la bannière en de nouveaux champs. C'est son argent et il prévoit qu'on l'utilise pour soutenir le ministère, pour instruire un peuple afin de le préparer à rencontrer son Dieu. [...] MI1 183 2 Si vous avez plus d'argent qu'il ne vous en faut pour payer vos pasteurs d'une manière juste, généreuse et chrétienne, il existe d'autres endroits où on a besoin d'aide, où on y est peu nombreux et pauvre et où la dîme est limitée. Envoyez-leur l'argent du Seigneur. J'ai vu à plusieurs reprises que c'est ce qu'il faut faire. [...] . MI1 183 3 Quand les gens, comme dans l'église de , s'excuseront de couvrir les dépenses de leur propre église, cette congrégation aura grand besoin d'un ministère différent de celui qu'elle aura eu jusqu'à présent. Ceux qui administrent les choses sacrées devront alors discerner plus clairement les choses spirituelles et, s'ils commencent à se reposer sur la dîme afin de l'employer à plusieurs endroits déficitaires et où des fonds sont nécessaires, à Battle Creek et Oakland, sans aucun doute le Seigneur retirera sa bénédiction de ces églises. MI1 183 4 Vous n'avez aucune expérience de la pauvreté dans certains pays étrangers où, justement, on a besoin de votre abondance. Quand des hommes seront justement formés pour présenter leur devoir en tant que chrétiens pour couvrir les dépenses de leur église, quand ils présenteront plus généreusement leurs dons et leurs offrandes pour faire progresser l'oeuvre, alors Dieu bénira le fidèle messager et bénira les membres des églises car il dit : « Je connais tes oeuvres » (Apocalypse 3.8). MI1 183 5 Alors qui se lèvera, conscient de son devoir en ce sens, et qui jouera son rôle dans la crainte du Seigneur ? Il faut présenter aux gens l'abnégation et encourager les dons et les offrandes. Le messager du ciel a dit : « Ce n'est ni à l'église d'Oakland, ni à celle de Battle Creek, ni à l'église de Healdsburg, ni à celle de San Francisco de sortir des fonds de la trésorerie de Dieu pour couvrir leurs dépenses hebdomadaires imprévues, engagées pour recevoir les gens qui se réunissent pour adorer Dieu. Considérez cela et que chaque âme s'humilie devant Dieu ». -- Lettre 81, 1897, p. 1-6 (au frère Jones, 27 mai 1897). MI1 184 1 Il existe des cas exceptionnels où la pauvreté est tellement profonde que, pour obtenir même le plus modeste lieu de culte, l'argent des dîmes est nécessaire. Mais cet endroit n'est ni Battle Creek, ni Oakland. Que ceux qui s'assemblent pour adorer le Seigneur considèrent l'abnégation et l'altruisme de Jésus-Christ. Que les frères qui professent être enfants de Dieu étudient comment ils peuvent se priver de certaines choses, se séparer de leurs idoles et économiser prudemment dans tous les domaines. Dans chaque foyer, il devrait y avoir une boîte pour les fonds de l'église afin de couvrir ses besoins. [...] MI1 184 2 Que ceux qui ont des postes à responsabilités ne permettent pas que la trésorerie que Dieu a désignée pour le soutien des pasteurs dans le champ soit volée pour subvenir aux dépenses engagées pour le maintien de la maison du Seigneur et pour la rendre confortable. Des milliers et des milliers de dollars ont été pris et utilisés dans ce but. Il ne devrait pas en être ainsi. Les dons et les offrandes qui sont le fruit de l'abnégation doivent être apportés. Un fond séparé devrait être institué partout où il y a une église pour couvrir les dépenses auxquelles chaque membre devrait contribuer, selon ses possibilités. -- Manuscrit 24,1897, p. 1, 2 (" Tithing » [La dîme], 15marsl897). MI1 184 3 Dans le chapitre 6 d'Actes, nous lisons que, quand des hommes étaient choisis pour occuper des postes dans l'Église, l'initiative était présentée au Seigneur et les plus ferventes prières étaient élevées pour être guidé. Les veuves et les orphelins devaient être soutenus par les offrandes de l'Église. Leurs besoins ne devaient pas être soulagés par elle, mais par des offrandes spéciales. La dîme devait être consacrée au Seigneur et devait toujours être employée au soutien du corps pastoral. -- Lettre 9, 1899, p. 2 (" To those Occupying Important Positions in the General Conférence » [A ceux qui occupent des postes à responsabilités à la Conférence générale], 24 janvier 1899). MI1 184 4 On m'a indiqué que quelque chose n'allait pas dans la manière dont les questions financières ont été gérées dans certaines de nos fédérations. On m'a montré qu'on a perdu de vue les intérêts spirituels et que le travail le plus important et urgent a été négligé, et qu'il portait la marque de l'imperfection. Le zèle que certains ont mis à amasser et à entasser autant de richesses que possible pour bien montrer une image de leurs finances et pour que les hommes occupant une position importante puissent ressembler à de grands généraux était une triste erreur des véritables intérêts de l'oeuvre. MI1 185 1 De plus en plus, nous devons réaliser que les fonds qui entrent dans la fédération sous forme de dîmes et d'offrandes de notre peuple devraient être utilisés pour le soutien de l'oeuvre, non seulement dans les villes américaines, mais aussi dans les champs à l'étranger. Que les moyens collectés avec tant de zèle soient distribués sans égoïsme. Ceux qui prendront conscience des besoins des champs missionnaires ne seront pas tentés d'utiliser la dîme pour ce qui n'est pas nécessaire. Tous peuvent être tentés d'employer leurs moyens égoïstement, mais ils gagneront de la force à résister à ces tentations, alors qu'ils étudient les besoins des champs qui ont reçu peu d'attention. Mes frères, donnez généreusement de vos ressources et le Seigneur bénira vos offrandes. Dieu les attend et ses anges touchent le coeur de ceux à qui on les donne. -- Manuscrit 11, 1908, p. 7 (" The Regions Beyond » [Les régions au-delà], 15 février 1908). MI1 185 2 Nous savons que la tentation de dévier l'argent des dîmes à d'autres fins existera toujours, mais le Seigneur s'est réservé sa propre part pour l'usage sacré du soutien des ministres de l'Evangile. Certaines mesures pour réduire le nombre d'ouvriers qui proclament le message de la vérité pourraient être prises, comme on le fait, et comme on l'a fait aux Etats-Unis pour s'ajuster aux possibilités des dîmes de la trésorerie, mais ce n'est pas là le plan de Dieu et, si cela est intégré et continue, on verra ses bénédictions diminuer envers les églises qui agissent ainsi. Il pourrait y avoir une grande pénurie de ressources si on s'éloigne du plan divin. Le Seigneur considère la dîme comme lui appartenant afin d'être utilisée dans un certain but. Et, dans la pratique de l'abnégation dont nous devons faire preuve pour aider à l'instruction des étudiants, ou pour les questions temporelles comme s'occuper du confort de l'église, ce qui est nécessaire, il est facile de mettre la main sur la part consacrée du Seigneur, mais qui pourtant ne devrait être utilisée que pour soutenir les pasteurs dans les nouveaux champs et en d'autres endroits. [...] MI1 185 3 Voyons maintenant l'instruction des étudiants dans nos écoles. C'est une bonne idée qu'il faudra mettre en pratique. Mais que Dieu nous garde du fait qu'au lieu de pratiquer le sacrifice de soi et l'abnégation personnelle dans cette tâche, nous déduisions des sommes de sa part spécialement réservée au soutien des pasteurs dans leur travail actif au champ et pour [maintenir] dans le champ ceux qui sont déjà consacrés. Nous pouvons facilement étudier ces questions : combien il faut pour maintenir nos propres familles selon le nombre des membres qui les composent. Ainsi, que ceux qui sont chargés de cela agissent selon cette règle. Ne regardez pas à vos propres intérêts, mais à ceux des autres. Pratiquons la règle d'or et agissons envers eux comme nous voudrions qu'ils le fassent envers nous, si nous étions en de telles circonstances. MI1 186 1 Les racines fibreuses de l'égoïsme s'enfonceront partout où on leur en donnera l'occasion. Nous désirons couper et exterminer toutes les fibres de la racine de l'égoïsme.|[...] MI1 186 2 Faisons tout, comme vous le proposez, pour aider les étudiants à obtenir une éducation. Mais, je vous le demande, n'agirions-nous par avec générosité quant à cette question pour créer un fond dans lequel nous puissions puiser en de telles occasions ? Quand vous voyez qu'un jeune homme ou qu'une jeune fille est un étudiant prometteur, avancez ou prêtez la somme nécessaire dans l'idée qu'il s'agisse d'un prêt et non d'un don. Ce serait la meilleure solution. Puis, une fois cet argent rendu, il peut être employé pour l'instruction d'autres jeunes. Cependant, cet argent ne doit pas provenir des dîmes, mais d'un fond à part, prévu à cet effet. Ceci créerait une intégrité seine, un esprit de charité et de loyauté parmi notre peuple. Nous devons considérer consciencieusement et ajuster avec habileté le travail dans la cause du Seigneur, dans tous ses domaines. Qu'il n'y ait ni mesquinerie, ni avarice dans l'emploi de la part consacrée à la subsistance du corps pastoral car, bien vite alors, la trésorerie serait vide. -- Lettre 40, 1897, p. 1-4 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 16 mars 1897). Patrimoine White, Washington, D. C., 22 août 1951. ------------------------Manuscrit 54--La vérité, la rédemption, la dîme Bien répartir la Parole de vérité MI1 187 1 Les Écritures sont véridiques, mais en en faisant un mauvais usage, les hommes arrivent à de mauvaises conclusions. Nous sommes impliqués dans un conflit puissant, et il se rapprochera et sera plus évident, à mesure que nous arriverons à la bataille finale. Nous avons un adversaire qui ne dort pas et qui travaille en permanence sur les esprits humains qui n'ont pas fait l'expérience personnelle des enseignements du peuple de Dieu, pendant les cinquante dernières années. Certains recevront la vérité, l'appliqueront à leur époque et la placeront dans l'avenir. Des événements prophétiques qui se sont accomplis il y a longtemps dans le passé deviennent des événements futurs et ainsi, par ces théories, la foi de MI1 187 2 Les deux premières déclarations sont sollicitées par le pasteur W.E. Read pour des articles de la revue Ministry. La troisième est pour un document du Patrimoine White afin d'être employée dans des expositions sur la conduite d'Ellen White concernant la dîme. certains est ébranlée. -- Manuscrit 31,1896, p. 3 (" Testimony concerning the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue prophétiques défendus par le frère John Bell], 8 novembre 1896). Le plan de la rédemption MI1 188 1 Dieu prévoit que le plan de la rédemption arrive à son peuple comme la pluie de l'arrière' saison car celui-ci perd rapidement sa communion avec lui. Ils font confiance aux hommes et les glorifient, et leur force est proportionnelle à l'intensité de leur dépendance. Plusieurs choses qui vont s'accomplir sous peu m'ont été révélées. Nous en saurons plus que ce que nous connaissons actuellement. Nous comprendrons les choses profondes du Seigneur. Certains thèmes méritent plus qu'une attention passagère. Les anges ont désiré contempler les vérités révélées au peuple qui sonde la parole de Dieu et qui, d'un coeur contrit, prie pour recevoir la sagesse, plus de longueur, de largeur et de hauteur sur cette connaissance que Dieu seul peut accorder. Des centaines de commentaires ont été écrits par de « grands » hommes sur l'Évangile et, alors que nous nous rapprochons des scènes finales de l'histoire de cette terre, des représentations encore plus merveilleuses seront faites. Nous devons étudier les Écritures d'un coeur humble et contrit. Ceux qui consacrent leurs forces à l'étude de la Parole de Dieu, et surtout des prophéties concernant ces derniers jours, seront récom-pensés par la découverte d'importantes vérités. -- Manuscrit 75, 1899, p. 4, 5 (manuscrit sans titre, 11 mai 1899). MI1 188 2 Vous me demandez si j'accepterais des dîmes de votre part afin de les utiliser dans la cause de Dieu, là où on en a le plus besoin. Je réponds que je ne refuserais pas mais, en même temps, je vous dirais qu'il y a une meilleure manière de faire. MI1 188 3 Il vaut mieux placer sa confiance dans les pasteurs de la fédération où vous vivez et dans les responsables de l'église où vous adorez. Rapprochez-vous de vos frères. Aimez-les avec ferveur, d'un coeur sincère et encouragez-les à remplir leurs responsabilités dans la crainte de l'Eternel. « Sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » (1 Timothée 4.12). -- Lettre 96,1911, p. 1 (à Mme J. J. Gravelle, 29 décembre 1911). Patrimoine White, Washington, D. C., 5 août 1953. ------------------------Manuscrit 55--L'esprit qui doit caractériser le travail des médecins adventistes MI1 189 1 JE SUIS ALARMÉE à la fois par les perspectives du sanatorium, de la maison d'édition de Battle Creek et de toutes nos institutions en général. Un état d'esprit s'est installé dans les institutions et s'est renforcé avec les années. Son caractère est totalement différent de celui que le Seigneur a révélé dans sa Parole et qui doit être propre aux médecins de nos institutions de santé et aux ouvriers de l'oeuvre des publications. On pense que les médecins du sanatorium et les hommes qui occupent des postes à responsabilités à la maison d'édition n'ont pas l'obligation d'être sous le contrôle des principes chrétiens d'abnégation et de sacrifice personnel. Mais cette idée tire son origine des conciles de Satan. Quand les médecins montrent qu'ils pensent davantage au salaire qu'ils reçoivent qu'au travail de l'institution, ils révèlent qu'ils ne sont pas des hommes dignes de confiance pour leur altruisme, des serviteurs du Christ qui craignant l'Éternel, fidèles à la tâche du Maître. D'un manuscrit pour God's Plan [Le plan de Dieu] MI1 190 1 Les hommes contrôlés par des désirs égoïstes ne devraient plus être liés à nos institutions, et il vaudrait mieux que leur ligne de conduite soit exposée, afin que chaque église adventiste du septième jour connaisse les principes qui régissent ces hommes. MI1 190 2 Ceci serait une précaution sage et juste puisqu'à travers leur profession médicale, ce groupe profite des intérêts que la Fédération a créés avec beaucoup d'efforts et soutenus à grands frais. Sous le nom d'adventistes du septième jour, ils se sont établis parmi notre peuple et déclarent travailler pour le bien de la cause. Ils sont acceptés comme des médecins chrétiens, et le besoin existe que des hommes et des femmes se rendent à ces différents endroits et agissent à la fois en missionnaires et médecins chrétiens. Mais ils devraient être sous la direction de la Fédération. Les gens désirent tellement qu'on établisse des institutions qu'ils encouragent les hommes arrivant parmi eux à accepter la responsabilité de créer des institutions. MI1 190 3 Mais, parmi les praticiens, beaucoup ne travaillent pas uniquement en vue de la gloire de Dieu, mais pour leurs propres intérêts. Ils font payer des prix exorbitants à ceux qui ont besoin de leurs services. Ils croient n'avoir de comptes à rendre à personne et ne veulent recevoir ni recommandations, ni conseils. Ils veulent suivre leurs propres impulsions. Leurs motifs sont surtout égoïstes. Ils ne sont pas des missionnaires dans l'exercice de la médecine. Leurs honoraires excessifs sont enregistrés dans les livres du Témoin véridique qui dit : « Je connais tes oeuvres » (Apocalypse 2.2). L'argent que les médecins prennent généralement des riches et des pauvres est, dans beaucoup de cas, trop important pour les services rendus, et le Dieu du ciel le considère, plus ou moins, comme un gain mal acquis. Cependant, ils exigent de grosses sommes pour leur aide professionnelle, simplement parce qu'ils ne peuvent le faire car, quand les gens souffrent, ils ont besoin d'aide. Les principes de la vérité n'habitent pas dans leur âme et n'a pas d'influence sanctifiante sur leur vie et leur caractère, à moins que les hommes accomplissent les paroles de Jésus. MI1 190 4 Si les églises accueillent ces hommes parmi leurs membres pour dire être adventistes du septième jour, elles trouveront qu'au lieu d'en bénéficier, ces relations leur feront du tort. Tout ce qui peut être secoué le sera. Quand ils seront éprouvés et examinés, ces hommes révéleront l'esprit peu chrétien qui les pousse, mettant alors en évidence des traits de caractère qui ne seront jamais admis, aux portes du ciel. Ils suivent les penchants de leur propre esprit et non les conseils de Dieu. MI1 190 5 « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) Le ciel a été acheté pour les hommes à un prix infini, et personne ne franchira le portail de la béatitude à moins d'avoir démontré par l'abnégation et le sacrifice de soi la qualité et l'authenticité de sa vie pour Jésus et l'humanité souffrante. MI1 191 1 Dieu demandera aux hommes des recettes proportionnelles à la valeur qu'ils se seront accordée à eux-mêmes, ainsi qu'à leurs services puisqu'ils seront jugés selon leurs oeuvres et selon un critère pas moins élevé que celui qu'ils ont eux même établis. S'ils ont estimé que la valeur de leurs talents était grande et qu'ils ont hautement estimé leurs capacités, on leur demandera de rendre un service dans la mesure de leur propre évaluation et exigences. Oh, combien peu connaissent vraiment le Père ou son Fils Jésus-Christ ! S'ils étaient imprégnés de l'Esprit du Christ, ils feraient les oeuvres du Christ. « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (Philippiens 2.5). MI1 191 2 Celui qui juge justement a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Tous les talents, grands ou petits, ont été confiés aux hommes par Dieu pour être employés à son service. Et, quand des hommes n'emploient leurs capacités que pour eux-mêmes et qu'ils ne se soucient pas de travailler en harmonie avec leurs collègues médecins qui ont la même foi, ils révèlent qu'ils sont enclins à les juger d'après eux-mêmes. Ils ne cherchent pas à répondre à la prière du Christ : « Qu'ils soient un » comme lui est un avec le Père (voir Jean 17.11,22). Quand ils exigent des prix exorbitants pour leurs services, Dieu, le juge de toute la terre, exigera d'eux à la hauteur de leur propre estimation exagérée et il leur demandera l'équivalent de la valeur qu'ils se seront attribués. MI1 191 3 Comme ils jugent leur valeur d'un point de vue monétaire, Dieu jugera leurs oeuvres en comparant leur service selon la valeur qu'ils leur auront attribuée. A moins d'être converti, personne qui surestime ses capacités ne pourra entrer au ciel car jamais son influence personnelle au service du Christ ne pourra entrer en équilibrer avec l'estimation qu'il a de lui même ou de ses exigences au service des autres. L'égoïsme et la glorification de soi deviennent la malédiction de nos institutions et fermentent tout le camp d'Israël. Nous sommes arrivés au point où Dieu demande qu'on s'arrête et qu'on réfléchisse maintenant afin de déterminer les motifs qui nous poussent à l'action et de savoir en qui les paroles du Christ s'accomplissent. Jésus a dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » (Matthieu 16.24). Le moi doit être caché en Jésus. MI1 192 1 Nous devons nous alarmer car l'égoïsme et la convoitise deviennent les pouvoirs qui nous dirigent, et cela déplait au Seigneur. La conscience de beaucoup est devenue comme du caoutchouc. Les hommes peuvent être achetés et vendus au meilleur offrant. Quand de tels individus sont pesés sur la balance du sanctuaire, ils sont trouvés légers car ils manquent de conscience, d'honneur, d'intégrité et de fidélité. Le péché de la corruption est devenu tellement courant que le sens moral de beaucoup est perverti par cette pratique impie. Le temps de probation est sur nous et beaucoup mélangent l'iniquité à la vérité. Ils ne se placent pas là où le Seigneur peut être glorifié, mais là où ils se font plaisir et se glorifient. Quand cela sert leurs objectifs, ils sont les défenseurs les plus zélés de la vérité mais, quand le test de l'épreuve tombe sur eux, ils rétrécissent sous le mètre ruban du Seigneur. Malachie décrit le déroulement de l'épreuve qui préparera le peuple de Dieu à se tenir debout, le jour de son retour : « Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Quel est celui qui tiendra debout quand il paraîtra ? Car il est comme le feu du fondeur, comme la potasse des blanchisseurs. Il siégera, tel celui qui fond et purifie l'argent ; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l'or et l'argent, et ils seront pour l'Éternel ceux qui amènent l'offrande avec justice. » (Malachie 3.2,3) Telle est l'oeuvre que le Seigneur réalisera par nos ins-titutions. Que personne, homme ou femme, ne s'interpose dans ce travail important car les âmes sont en danger et doivent être nettoyées, purifiées et raffinées comme l'argent par le feu. MI1 192 2 Celui qui est égoïste et cupide, pressé de mettre la main sur chaque dollar qu'il peut prendre à nos institutions pour ses services limite l'oeuvre de Dieu. Sans aucun doute, il a déjà reçu sa rétribution. Il ne peut être considéré comme étant digne de recevoir la récompense étemelle du ciel, dans les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui renoncent à eux-mêmes et prennent leur croix pour le suivre. L'aptitude des hommes à recevoir l'héritage acheté par le sang est pesée durant cette vie de probation. Ceux qui ont un esprit d'abnégation manifesté par le Christ qui s'est donné lui-même pour le salut de l'humanité déchue sont ceux qui boiront la coupe et seront baptisés du baptême. Ils partageront la gloire du Rédempteur. Ceux qui démontrent que l'amour du Christ contrôle leur esprit et motive leur service seront considérés comme étant des sujets dignes d'appartenir à la famille d'en haut. Nous devons tous être mis à l'épreuve en cette vie pour démontrer si, une fois admis au ciel, nous répéterions ou non la même ligne de conduite que Satan y a suivie. Mais, si le caractère que nous développons durant notre temps de probation est conforme au modèle divin, il nous qualifiera pour recevoir la bienvenue : « Bien, bon et fidèle serviteur [...] ; entre dans la joie de ton Maître » (Matthieu 25.21 ). [...] Mais si, d'autre part, les hommes désirent être très estimés parmi leurs semblables, s'ils recherchent les postes les plus élevés et exigent la rémunération la plus élevée qu'ils puissent obtenir en cette vie, ils conserveront ce même caractère dans la vie future. Tout le ciel les déclarera inaptes au royaume, disqualifiés pour toute position à responsabilités dans la grande oeuvre de Dieu dans les parvis célestes. Nos institutions sont des instruments ordonnés par Dieu, et les principes d'équité, de justice et de droiture doivent y être fidèlement maintenus. L'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés doit être réalisée par des hommes qui sont consacrés par Dieu, comme l'a été le Christ, pour avancer dans un esprit de sacrifice pour le salut d'un monde perdu. Tel est l'esprit qui devrait caractériser le travail missionnaire médical, à n'importe quel endroit et partout. MI1 193 1 Ceux qui participent à la nature divine coopèrent en toutes choses avec le Capitaine de leur salut. Jésus s'est donné, a lui-même abandonné sa gloire et, pour nous, il s'est fait pauvre afin que, par sa pauvreté, nous soyons enrichis. Et ceux qui ont son esprit prennent part à son humiliation, à son abnégation et à son sacrifice. Ils mettent en relief sa douceur et l'humilité de son coeur, et se consacrent à l'oeuvre qu'il est venu réaliser pour l'homme qui périt. Une simple profession de doctrine, aussi solide et biblique soit-elle, ne servira jamais à rien dans le travail qui consiste à rendre à l'homme le bonheur et à le ramener à Dieu. Le mal doit être arraché de son coeur car c'est ce caractère satanique qui a provoqué la rébellion dans le ciel. A moins que ce changement ne s'opère dans son coeur, l'homme ne peut recevoir l'approbation du Seigneur et à côté de son nom est écrit « Serviteur infidèle ». MI1 193 2 Quand le Seigneur m'a montré le grand manque d'union entre les médecins, je me suis sentie accablée. Ils agissent comme si la prière de Jésus ne les concernait pas et ne recherchent pas l'union. Les médecins doivent travailler ensemble en harmonie, dans l'amour et l'unité. Aucun ne devrait être jaloux, ou envieux de ses collègues. Les méthodes cliniques ne devraient pas créer d'animosité, de méfiance ou de désaccords. La cause réelle des divergences est un esprit étroit, un esprit pharisaïque qui s'introduit dans la vie. Que les médecins démontrent qu'ils sont chrétiens en disant : « Nous sommes frères et bientôt, nous habiterons dans les mêmes demeures. Nous nous encouragerons les uns les autres dans le Seigneur ». MI1 194 3 Dans toute institution parmi nous, dans chaque branche et département de l'oeuvre, Dieu met à l'épreuve l'esprit qui pousse l'ouvrier à l'action. A-t-il l'esprit vif qui animait le Christ, ainsi qu'une dévotion fervente, la pureté et l'amour qui devraient caractériser celui qui travaille pour Dieu ? Porte-t-il les fruits de l'abnégation qu'on pouvait voir dans la vie de notre divin Seigneur ? Il est nécessaire que ceux qui travaillent dans notre oeuvre aient le coeur engagé dans cette entreprise, qu'ils puissent rendre leur service non seulement pour le salaire ou pour l'honneur, mais pour la gloire de Dieu, pour le salut des hommes perdus. MI1 194 1 S'il est clair que le coeur de l'homme n'est pas impliqué, n'offrez aucun avantage financier, aucun encouragement flatteur pour obtenir les services d'aucun médecin. Mais offrez ce qui est raisonnable, ce qui correspond aux principes que le Seigneur a indiqués dans l'établissement de nos institutions, et pas plus. Satan, qui se proclame prince de ce monde, se présente comme quelqu'un de très riche et peut facilement renchérir votre offre et, plus vous l'augmentez, plus grande sera la sienne. Le monde est un agent de Satan qu'il emploie pour réaliser son travail. Vous saurez si un homme est chrétien ou non car les actes parlent plus fort que les mots ou la profession de foi. L'esprit qui caractérise l'action représente l'homme et le travail sera en accord avec le modèle qu'il lui donne. Dieu démontrera clairement au moyen d'épreuves et de tribulations qui restera uni au Christ, à la fin du grand plan du salut. Nous devons agir en réformateurs dans chaque branche de notre oeuvre parce qu'alors, Jésus travaillera avec nous.. MI1 194 2 Le Christ nous a rachetés à un prix infini et, aujourd'hui, il lève sa main et nous appelle par notre nom comme il l'a fait pour Matthieu, alors qu'il était assis au banc des collecteurs d'impôts. Jésus lui a dit : « Suis-moi » (Matthieu 9.9). Matthieu a tout quitté - ses profits - pour suivre son Seigneur. Il n'a pas attendu, ni n'a demandé un certain salaire égal à celui qu'il percevait dans sa profession, avant d'accepter de servir. Mais, sans poser une seule question, il s'est levé et a suivi Jésus. Dans les épreuves et les tribulations, beaucoup de ceux qui professaient être chrétiens devaient encore montrer s'ils avaient soumis les traits de leur nature chamelle, ou s'ils étaient semblables à des sépulcres blanchis : beaux en apparence, mais remplis à l'intérieur d'impuretés et de profanation. MI1 194 3 Professer son christianisme n'est pas suffisante pour faire de nous des chrétiens. Chacun de nous doit posséder le caractère manifesté par notre divin Modèle. La Parole de Dieu doit être la règle de notre vie, le guide de nos actions : l'abnégation, le sacrifice de soi, la sainteté, la compassion, la vérité et l'amour doivent être les fruits de notre foi en Christ. Quand le christianisme occupe sa place dans le coeur, on ne peut le cacher. On le verra, forgé dans l'âme, et il se manifestera dans le déroulement de la vie pratique. À moins que le christianisme ne soit présent dans la vie quotidienne, dans la manière de travailler, dans tout acte de service, nous ne représentons pas Jésus. Un chrétien manifestera son christianisme au marché, en achetant et en vendant, dans sa profession, dans son occupation et sa vie, dans sa conduite désintéressée envers tous ses collègues. Mais, parmi tous ceux chez qui nous recherchons la manifestation de l'esprit du Christ, il est tout à fait approprié de s'attendre à trouver ces qualités chez le médecin chrétien. Le critère doit cependant être plus élevé dans la profession médicale car, pour l'heure, son niveau est très bas et les principes sont corrompus par l'appât du gain. MI1 195 1 Le médecin chrétien n'a nullement le droit de suivre les coutumes du monde, de planifier son activité pour obtenir la garantie et les éloges des impies. Il ne devrait pas accepter de salaires exorbitants pour ses services professionnels car la récompense attend ceux qui sont fidèles et vrais. Il n'a pas davantage le droit de servir ses semblables en exigeant une rémunération supérieure à celle du pasteur. Il ne doit pas estimer ses efforts selon une grande valeur monétaire, mais uniquement selon la cohérence, la miséricorde, ainsi que la valeur de son travail. Il est clair que, si le christianisme ne règne pas dans le coeur, il ne contrôlera pas la vie. La profession de foi n'a pas plus de valeur que l'esprit et la vie qui témoignent d'un caractère sincère. Nettoyer l'extérieur du vase n'a jamais élevé l'âme en la rendant pure et céleste. La vérité de Dieu n'a de valeur pour le destinataire que dans la mesure où on lui permet d'exercer une influence restrictive sur l'esprit et les actions. Il n'existe aucun piège aussi subtil, aussi constant et aussi dangereux pour le soi-disant disciple du Christ que la conformité au monde. « Sortez du milieu d'eux ; et séparez-vous » est l'appel de Dieu (2 Corinthiens 6.17). MI1 195 2 Nous savons que l'esprit et la volonté du Seigneur n'ont aucun contrôle sur le monde, dans son ensemble. Les gens reçoivent d'innombrables bénédictions de Dieu, ses bienfaits appropriés, mais les mondains ne reconnaissent jamais le Bienfaiteur et n'expriment aucune gratitude envers ses multiples bontés. La raison en est que le principe de la vérité est absent du coeur, il n'est pas tissé dans le caractère car ses principes purs ne sont pas compris. L'apôtre Paul dit : « Car en croyant du coeur on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut » (Romains 10.10). Quelle est alors la différence entre un chrétien et un homme dont le coeur n'est pas sous l'influence et le contrôle de l'Esprit de Dieu ? L'un est tombé sur le Rocher et est brisé : le moi est mort et Jésus vit en lui pour le façonner et le conformer à sa propre image divine. Ses liens avec Dieu se manifestent dans ses transactions commerciales et dans tous les aspects grands ou petits de sa vie puisqu'il marche dans la voie du Seigneur. Ses affections et ses espoirs ne se concentrent pas sur les choses de cette vie, mais se fixent sur les choses d'en haut. L'homme égoïste vit pour lui-même, il recherche les éloges et les gains du monde : il démontre bien que ses intérêts sont centrés sur les choses de la terre. Il saisira égoïstement tout ce qu'il peut pour l'administrer lui-même, comme l'a fait Satan. Nombreux sont ceux qui n'ont pas bonne conscience. MI1 196 1 Le coeur est la citadelle de l'homme et, tant que la puissance du Christ ne crée pas de nouveaux intérêts, de nouvelles aspirations morales, l'ennemi trouve sa forteresse dans le coeur. C'est en effet dans le coeur que l'homme établit ses idoles, et aucun pouvoir sur terre ne peut déloger l'ennemi quand l'homme trouve satisfaction à vivre séparé de Dieu. Quand le Sauveur ne possède, ni ne demeure dans son coeur, sa vie révèle les désirs charnels, les goûts et l'esprit du grand imposteur. Et, même s'il professait être chrétien, ses actes témoigneraient qu'il ne connait pas le Seigneur. Même s'il reconnaissait la vérité, un esprit mensonger occuperait sa place dans son coeur. L'amour du Sauveur ne s'y trouverait pas. L'amour du Christ était un amour désintéressé qui l'a poussé à chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Ceux qui pensent beaucoup au salaire perçu pour leurs services révèlent le fait qu'ils n'ont pas posé les fondations de leur vie spirituelle sur le Rocher sûr, ou qu'ils ont perdu l'esprit de la vérité et oublié que c'est le sang inestimable du Fils de Dieu qui les a purifiés du vieux levain. Ils sont tellement dépourvus de discernement spirituel qu'ils placent le sacré et le profane au même niveau. Le Seigneur n'est pas honoré dans leur coeur et les principes de la religion du Christ ne sont pas tissés dans leur caractère. Ils prêtent un service froid et formel qu'ils appellent religion. Mais le Seigneur n'est pas en eux, « l'espérance de la gloire » (Colossiens 1.27). MI1 196 2 L'homme dont le coeur est touché par le grand amour pour les âmes pour qui Jésus est mort ne se mettra pas au centre. Il ne cherchera pas à tout absorber sans rien donner, mais son travail sera inspiré par l'amour et la foi. Il prendra conscience qu'il s'occupe des âmes rachetées par le sang du Christ et ne permettra à rien de lui faire perdre de vue les réalités étemelles. Il gardera à l'esprit le fait que tout ce qui est en rapport avec sa vie et son caractère est chargé de responsabilités sacrées et, grâce à une communion vivante avec Dieu, son influence aura une puissance édifiante pour ceux qu'ils fréquentent. Nous ne pouvons pas connaître la beauté et les richesses de la grâce du Christ, tant que nous ne mettons pas la vérité en pratique dans notre propre coeur. Messieurs les médecins, en plus de votre éducation et formation médicale, vous avez besoin de Pesprit qui était en Jésus-Christ. Ceci sera justice et sanctification. Aucune fibre de racines de l'égoïsme ne peut exister dans le coeur du médecin qui reçoit le Christ comme un invité d'honneur. Quand vous vous viderez du moi, Jésus remplira cet espace et vous serez habités du même esprit, animés par le même intérêt altruiste qui se manifestait dans le ministère du Christ pour Pâme des hommes en péril. MI1 197 1 Vous ne penserez alors plus à facturer des prix exorbitants pour vos services, comme c'est la coutume des médecins du monde, mais refuserez de déshonorer et de trahir votre Seigneur. Votre âme sera absorbée par la puissance vivifiante du Soleil de justice et, inconsciemment, de vous émanera une influence qui bénira ceux qui vous entourent. Vous ne travaillerez non pas comme de simples hommes d'affaires, considérant votre travail d'un point de vue mondain mais, comme des médecins chrétiens, vous dispenserez vos services sans rien prendre de plus que ce que vous pouvez honnêtement demander. Vous n'aurez en vue que la gloire de Dieu et, peu importe quelles pourraient être les conséquences pour vous, votre première considération sera de savoir comment manifester la puissance et la majesté de la vérité. MI1 197 2 Ceux qui pratiquent ainsi la vérité sauront qu'il y a un amour plus fort, plus profond, plus contraignant que l'amour naturel d'une mère pour son enfant : c'est l'amour du Seigneur pour sauver les perdus et leur amour pour lui en retour. La vérité occupe la citadelle de Pâme et, si le Seigneur cherchait dans le temple, il ne trouverait aucun acheteur ou vendeur à condamner car Dieu trône dans le coeur. Le Seigneur a promis : « Je vous donnerai un coeur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre chair le coeur de pierre et je vous donnerai un coeur de chair. [...] Je ferai que vous suiviez mes prescriptions, que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances. [...] Vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu » (Ézéchiel 36. 26-28). MI1 197 3 Beaucoup de médecins affirmant aujourd'hui croire en la vérité me sont présentés dans une condition spirituelle pas meilleure que celle des prêtres et des chefs, à l'époque de Jésus. Leur religion est comme du caoutchouc, susceptible d'être étirée pour s'adapter à leurs circonstances, à différents moments et en différentes occasions. Dans le temple, on exigeait des prix exorbitants de ceux qui désiraient des animaux pour le sacrifice. Mais Jésus a dénoncé leur trafic profane. La divinité a brillé à travers l'humanité, alors qu'il entrait dans le temple de Dieu et « renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de pigeons. [...] Il les enseignait et disait : N'est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière [...]. Mais vous en avez fait une caverne de voleurs » (Marc 11.15-17). MI1 198 1 Les mêmes paroles sont applicables à beaucoup de médecins praticiens dits chrétiens. La profession médicale ne se trouve pas moins sous la juridiction du Seigneur, sous la norme de la justice que ne le sont celles de l'agriculteur, du marchand, ou du pasteur. Le médecin est aussi bien sous la même obligation de représenter la religion pure et sans tache dans ses transactions commerciales que tout autre homme de profession différente. On exige de lui qu'il aime Dieu et lui obéisse, qu'il soulage les malades et les malheureux, pour le Christ. L'amour et la compassion de Jésus doivent imprégner l'âme, et le médecin qui a devant ses yeux la crainte du Seigneur traitera avec tendresse les pauvres du Christ et avec justice tous les hommes car il se rendra compte qu'il devra se trouver devant les registres des oeuvres réalisées dans le corps, à la barre du tribunal de Dieu. Toute tâche réalisée au nom de Jésus, de manière altruiste, obtiendra une qualité et réussira, bien au-delà de toute compensation terrestre car la justice du Christ sera imputée à cet ouvrier. Tout médecin devrait être inspiré par l'amour du Seigneur, afin que son travail porte l'empreinte de la main du grand Médecin qui le façonne. En Christ, nous contemplons les caractéristiques du véritable médecin. MI1 198 2 Voilà un moment qu'on ignore la question de savoir si la profession médicale devrait être gouvernée par les principes chrétiens concernant la compensation, ou bien par la norme égoïste du monde. Mais on ne peut l'ignorer plus longtemps. Les nobles principes du christianisme seront-ils démontrés dans la vie du médecin ? La règle et la supervision de l'Église devraient-elle régir l'exercice de ses fonctions ? Devrait-il pratiquer l'abnégation pour l'amour du Christ, ou bien est-ce que marcher dans les traces de Jésus ne s'applique qu'à quelques hommes de profession plus commune, tandis que les commerçants, les avocats et les professionnels peuvent suivre librement les penchants de leur volonté égoïste ? Le monde doit-il ne pas voir de représentants du christianisme parmi la profession médicale, ni chez les hommes occupant des postes à responsabilités dans nos institutions ? MI1 198 3 Il m'a été montré que la vérité doit pénétrer le coeur de chaque médecin parmi nous afin qu'elle ait une influence sanctifiante sur sa vie. Mais nos médecins ne savent généralement pas ce que signifie la religion du coeur. Alors que la lumière de la rédemption brille tout autour, l'âme périt par manque de connaissance du sacré et du divin. Le coeur est désolé et triste, bien que l'Esprit de Dieu, à travers sa Parole, invite les hommes à se reposer dans l'espérance de la gloire de Dieu. MI1 199 1 Le travail de la profession médicale a besoin d'individus qui aiment et craignent l'Éternel. Le peuple souffre depuis longtemps à cause d'hommes non convertis, qui agissent indépendamment de l'Eglise, qui ont suivi leur propre jugement non sanctifié et mis en danger nos institutions de par leur indépendance non sanctifiée. Mais il n'est pas nécessaire que nos institutions acceptent des hommes et des femmes non consacrés parce qu'elles n'ont pas de meilleure solution. On trouvera des médecins convertis qui occuperont leur place dans l'oeuvre. A moins que les principes de la vérité divine ne régissent les médecins, ce qui n'est pas arrivé jusqu'à présent, Dieu sera déshonoré, des âmes seront perdues et l'institution établie pour le bienfait des malades et de ceux qui souffrent ne tiendra pas compte de la volonté de l'Esprit de Dieu. MI1 199 2 Dieu a été grandement déshonoré par le comportement de nombreux professionnels de santé qui disent croire en la vérité, mais qui n'ont pas représenté Jésus dans leur caractère. Une vie incohérente, dépourvue de principes chez un médecin doit être considérée comme grave et il faudrait le traiter comme le Christ a commandé à son Eglise de traiter ses transgresseurs. Si un transgresseur refuse d'écouter la réprimande et ne veut pas changer sa conduite, il doit être séparé de la congrégation de l'Église. Ceux qui prennent position du côté du transgresseur et sympathisent avec lui en lui accordant leur parrainage deviennent euxmêmes une offense à Dieu. MI1 199 3 Certaines occupations ne sont pas ouvertes aux chrétiens pour ne pas être des vocations légitimes pour les serviteurs de Dieu qui ne s'y engageraient qu'au péril de leur âme puisqu'au travers de ces professions, ils seront exposés à l'influence polluante du monde. Dieu désire que son peuple ne fréquente pas la compagnie d'extorqueurs et de voleurs, même s'ils sont revêtus d'une apparence de sainteté. Il est des occupations dans lesquelles il est impossible d'effectuer un travail de réforme car elles sont foncièrement mauvaises et que la seule chose qu'on puisse dire à ceux qui persistent à y rester est la suivante : « Partez, voleurs ! » Mais la profession médicale est une vocation légitime et il y a un remède pour tous ses maux. Le Christ peut être représenté dans le caractère et les actions de tout médecin, et tous ceux qui affirment être chrétiens devraient s'attendre à travailler comme il a travaillé : en recevant un juste salaire pour leurs services, sans exiger rien de plus, même s'ils pensent pouvoir en obtenir davantage en suivant les coutumes égoïstes du monde. Si le médecin surfacture ses visites professionnelles, c'est comme si le ministre de l'Évangile exigeait un salaire excessif pour visiter les malades, consoler les découragés, offrir la paix et la joie aux opprimés. MI1 200 1 L'oeuvre du médecin chrétien doit porter la signature de l'abnégation et n'avoir ne serait-ce l'apparence de la fraude ou de l'extorsion. L'habitude s'est généralisée parmi les médecins qui ne craignent pas PEtemel de cacher ce qui est clair et simple sous un déguisement mystérieux afin de gagner plus d'influence sur les gens. Mais ceci n'est pas en accord avec le plan du Christ. Seul Dieu est voilé dans un mystère inaccessible. En se mêlant à l'humanité, Jésus a fait que toute chose cachée devienne bien claire à l'entendement des hommes et a promis, après son ascension, d'envoyer le Consolateur dont la mission serait de révéler la vérité. Dans les parvis célestes, on connaît la fraude et l'extorsion du médecin, tout comme le vol et la malhonnêteté du commerçant ou du mécanicien. Les factures excessives que le médecin exige d'un pauvre frère pour un simple service sont tout aussi étouffantes pour les pauvres que quand un avocat exige un honoraire exorbitant pour ses services, ou qu'un commerçant demande un prix déraisonné pour sa marchandise. MI1 200 2 Le caractère et la destinée de l'homme pendant le temps de probation sont déterminés par les principes qui gouvernent ses actes. L'égoïsme est un attribut de Satan et, s'il contrôle la vie, il apparaîtra dans n'importe quelle profession ou occupation, aussi noble ou philanthropique veuille-t-on qu'elle paraisse. Une multitude de péchés a été couverte sous la profession médicale, mais un témoin a pris note de chaque transaction, malhonnête et un verdict juste a été prononcé dans la décision de chaque cas. Beaucoup de choses considérées comme licites et justes dans cette profession sont en fait délictueuses et on besoin du fouet des cordes dans la main du Maître afin de les expulser. De nombreux gestes de bonté et de miséricorde ont été effectués par les médecins praticiens, mais il m'a été montré que, d'une manière générale, la profession médicale est devenue un repaire de voleurs. Dans la cause de Dieu, le travail du médecin chrétien doit être embelli par la présence du Christ car il coopérera avec le médecin qui professe son nom. Mais, quand les hommes deviennent des escrocs, tout ce qu'il peut faire est de les chasser de ses parvis. MI1 200 3 Ceux qui veulent entrer dans la profession médicale devraient être instruits d'un point de vue supérieur à celui qu'on trouve dans les écoles populaires du pays. Nous n'apprécions la valeur de la vérité sacrée en la-quelle nous professons croire qu'à partir du moment où nous lui donnons forme dans notre vie pratique. Ce n'est que quand l'intégrité spirituelle et morale devient une caractéristique permanente, en tout temps et partout, que nous sommes vraiment en mesure d'apprécier la valeur de la sainte foi qui a une fois été transmise aux saints. En plus de la science spéciale requise des hommes pour devenir des médecins intelligents, ceux-ci ont besoin d'une formation quotidienne à l'école du Christ afin d'apprendre à travailler comme Jésus l'a fait : dans la pureté, l'altruiste et la sainteté devant Dieu. De cette manière, ils seront qualifiés pour entrer à l'école supérieure des patriarches et des prophètes pour se joindre aux rachetés et aux saints de tous les temps. Un médecin doit être à la hauteur de la mesure divine pour réussir et représenter le grand Médecin. Il doit être un étudiant constant car aucun étudiant n'est jamais assez préparé pour cesser d'étudier, même s'il a reçu son diplôme des classes préparatoires les plus prestigieux. MI1 201 1 Il y a dans la profession médicale beaucoup de novices, des hommes au coeur méchant, qui profitent de leur position et corrompent non seulement l'âme, mais aussi le corps de ceux dont ils ont soins. Quand le jour de rendre des comptes arrivera, leur rétribution sera selon leurs oeuvres. Seule une foi quotidienne en Christ rendra et maintiendra le médecin pur devant Dieu car Satan se tiendra à ses côtés pour le tenter, pour ouvrir la voie à des pratiques malhonnêtes, pour commettre de graves péchés sous le couvert de sa profession. Dieu regarde au coeur et comprend l'esprit qui motive toute action. Bientôt, le Juge de toute la terre ouvrira un grand livre dans lequel chaque cas est répertorié et conservé. On apprendra alors qu'il y avait un témoin présent près du lit des patients qui a enregistré chaque cas, les circonstances qui l'entouraient, le traitement administré et la fidélité ou infidélité de chaque praticien. Que le médecin chrétien regarde dans la chambre du malade et dise : « Dieu est ici, son regard est sur moi. Il lit toutes mes pensées et remarque chacun de mes actes. Je serai un serviteur fidèle de Jésus-Christ. Je serai celui qui préservera l'honneur, l'honnêteté et la vérité. J'aurai la tendresse, la compassion, la miséricorde et la patience de Jésus. Je réconforterai et bénirai ce malade. Si Jésus travaille avec moi, je viendrai en aide aux nécessiteux ». MI1 201 2 Oh ! Quel médecin peut être celui qui est un serviteur de notre Seigneur Jésus-Christ ! La lumière de la gloire divine peut briller sur celui qui travaille ainsi avec Dieu. Le christianisme dans la vie, dans les transactions commerciales, dans les pratiques professionnelles seront une puissance sur la terre. « Vous êtes la lumière du monde » a dit Jésus (Matthieu 5.14, TOB). Le levain de la sanctification et de la sainteté doit être introduit dans la vie et le caractère. A notre maison d'édition, à notre sanatorium et à l'université, nous devrions veiller avec le plus grand soin de ne pas agir pour des motifs égoïstes. Dans le meilleur des cas, la vie est brève et cette courte période de temps de probation devrait être pure, vécue avec les yeux fixés sur la gloire de Dieu. Nous ne devons pas avoir un esprit indécis, servant maintenant le Seigneur puis, ensuite, servant des buts égoïstes dans tous nos plans et actions. L'égoïsme et la négligence de l'esprit qui se manifestent dans les mots prononcés, les habitudes entretenues, les idées exposées sèment tous la semence qui produira une moisson funeste. MI1 202 1 Du coeur de l'oeuvre, une influence est transmise, y compris de la part de certains qu'on appelle missionnaires à l'étranger, et cela déplaît à Dieu. Beaucoup, pour ne s'être dépouillés du moi, ne sont pas des vases d'honneur. S'ils n'avaient jamais été en rapport avec des hommes non sanctifiés, ils auraient réalisé un bien meilleur travail. Mais les principes qu'ils ont tissés dans leur caractère ne sont pas acceptables aux yeux de Dieu qui n'accordera pas sa grâce à l'esprit qu'ils chérissent. Alors, comment peuvent-ils être des lumières pour le monde ? Comment peuvent ils travailler en collaboration avec Dieu ? Comment peut-on les appeler porteurs de lumière ? Les idées du monde ont été cousues avec la précieuse vérité de Dieu. Dans chaque département et chaque branche de l'oeuvre, on trouve des hommes leurrés par leurs propres désirs égoïstes et leurs plans cupides parce que leur coeur n'est pas imprégné de l'esprit du Christ. On perd de vue l'exemple de Jésus. Beaucoup sont incapables de distinguer clairement les vérités de Dieu des impostures des hommes, et aucune parcelle de leur expérience religieuse ne se trouve vraiment débarrassée de l'ivraie nocive de l'égoïsme. Beaucoup professent chercher d'abord le royaume de Dieu et sa justice mais, en réalité, les objectifs et les projets égoïstes cachent la vision des réalités étemelles et le monde ne tarde pas à discerner en eux ses propres critères. Il m'a été montré que beaucoup font prétention de piété en méprisant les incohérences trop apparentes, mais s'entêtent en même temps à éloigner Dieu de leur connaissance. Les hommes troquent et marchandent pour un avantage grand ou petit, selon les circonstances. Mais, en agissant ainsi, ils échangent leur garanti du royaume de Dieu. Ils estiment ce royaume moins que Judas n'a estimé son Seigneur. MI1 202 2 Dieu appelle les hommes de la profession médicale à ne pas penser qu'ils peuvent se tenir à l'écart des disciples de l'Eglise pour mener leurs projets égoïstes. Notre foi est pervertie par des individus qui ne sont pas en Christ et beaucoup d'âmes s'égarent. Il faut retirer du chemin les pierres d'achoppement, ou bien que ceux qui ne se sont pas soumis à la discipline de l'Église changent leur conduite. S'ils décident de sortir de l'assemblée de l'Église, qu'une voix d'avertissement les suive afin que l'on sache qu'ils ne sont pas en harmonie avec les frères, que l'Église ne sera pas responsable de leurs agissements et qu'elle ne couvrira pas leurs transgressions. C'est ainsi qu'on peut éviter que beaucoup qui croient sincèrement en la vérité soient conduits à placer leur confiance en des hommes dont la conduite déplait à Dieu. MI1 203 1 Que personne ne dise qu'il est en communion avec le ciel, alors que le moi s'interpose entre lui et son Dieu car ses pensées et ses oeuvres rendent témoignage du fiait qu'il rampe dans la poussière. Il faut hisser la bannière. Nous ne demandons pas l'inactivité. Nous ne voudrions pas qu'une seule âme ne ralentisse ses activités, mais seulement qu'elle purifie ses démarches de tout égoïsme, de toute ambition, de tout orgueil et de toute exaltation du moi. Que la religion pure et sans tache soit la puissance contrôlant toutes nos institutions. Qu'elle soit pratiquée par tous ceux qui sont reliés à l'oeuvre. Ceux qui font profession de piété, mais qui ont un coeur corrompu et sensuel, se révèleront finalement et seront connus de ceux qui les entourent. Celui qui manigance pour lui-même agira de manière à retirer des profits, tout en s'assurant sur tous les fronts que les autres ne puissent en aucun cas tirer profit de sa place ou position pour récolter les bénéfices qu'il aura lui-même obtenus. En s'appliquant à exclure les autres d'un avantage malhonnête, il calme sa conscience puisqu'il croit protéger les intérêts de l'institution. MI1 203 2 Oh, homme ! Les livres du ciel contiennent le registre de vos actions car, à chaque transaction, il y a un Témoin qui ne ment pas et, par vos oeuvres, vous serez soit justifié, soit condamné, le jour où chaque cas sera examiné, et il sera trop tard pour réparer les torts. On verra alors que seuls seront sauvés ceux qui auront appliqué les paroles de Jésus dans leur vie. MI1 203 3 Beaucoup ont trompé le monde, trahi la cause du Christ et ont exposé le Seigneur de gloire à la honte en tordant son caractère. Toutes ces choses mentent contre la vérité. Elles affichent et pratiquent des principes qui ne correspondent d'aucune manière à la vérité de Dieu. Beaucoup sont disposés à bénéficier pour eux-mêmes au détriment des autres, et ceci prouve que la vérité n'a pas habité dans le temple de leur âme et que la loi divine est pour eux lettre morte. Le commandement est le suivant : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, [...] et [...] ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22.37-39). Ils n'ont pas appris la leçon du saint Fils de Dieu. Le Témoin fidèle dit : « Mais j'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi et pratique tes premières oeuvres, sinon je viendrai à toi et j'écarterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. » (Apocalypse 2.4,5) MI1 204 1 Vous devez répéter : « Je suis chrétien et dois aimer mon prochain comme moi-même. Je dois agir envers les autres comme je voudrais qu'ils le fassent avec moi. Je ne dois ni m'exalter au niveau de quelqu'un de privilégié, ni regarder de haut les autres comme n'ayant pas de valeur. Je suis chrétien et dois estimer les autres plus que moi-même. Je suis chrétien et ne me joindrai à aucun clan ou groupe qui complote pour faire le mal, aussi anodine que puisse paraître cette transgression ». Une petite transgression a suffit a ouvrir à notre monde les écluses de l'affliction ! Si on considère le pécher comme quelque chose de courant, la ruine étemelle elle aussi sera alors commune. Inutile de chercher à nous excuser de ce que les hommes hautement estimés soient coupables de fautes étranges, ni de placer le péché sous une lumière erronée devant le monde. L'intégrité de tous ceux qui publient bien haut leur profession et qui pourtant pratiquent l'iniquité est connue comme un simulacre devant ce Dieu dont l'oeil lit le coeur des hommes. Si peu agissent selon les principes de la Bible qu'on peut en effet dire que beaucoup chercheront à entrer, mais ne pourront pas. Les disciples du Christ forment un petit troupeau. MI1 204 2 Ceux qui n'ont pas perdu leur premier amour se préoccuperont de l'âme de ceux qu'ils fréquentent. Mais, si on trouve chez quelqu'un qui occupe un poste à responsabilités une moralité entachée de malhonnêteté et d'impureté, soyez sur vos gardes afin que son esprit impie et son exemple ne contaminent pas votre âme, et que le mal ne puisse ainsi se propager La tonalité morale parmi nous doit être élevée et, pour qu'il en soit ainsi, nous devons prendre le temps de cultiver personnellement la religion du coeur. Que chacun prenne conscience qu'il doit être un exemple de patience, qu'il doit faire le bien, que les autres apprécient ou non ses motifs. Il ne doit pas s'allier avec le mal, ou le couvrir d'un manteau de fausse charité. La charité biblique ne fait pas de sentimentalisme. L'amour est un exercice actif. Guérir la blessure de la fille de son peuple, en disant doucement : « Paix ! Paix ! [...] Et il n'y a point de paix » (Jérémie 6.14 ; 8.11) est appelé charité. Appeler charité le fait de se rassembler, d'appeler le péché sainteté et vérité n'est qu'un article contrefait. Ce qui est faux et erroné se trouve dans le monde et nous devrions examiner de près notre coeur pour savoir si nous possédons ou non la véritable charité. La véritable charité ne génèrera ni méfiance, ni mauvaises actions. Ceux qui couvrent le mal sous une fausse charité disent au pécheur : « Tout ira bien pour toi ». Dieu merci, il existe une charité qui ne sera pas corrompue. Il existe une sagesse qui vient d'en haut, qui est (écoutez bien) d'abord pure, puis pacifique, sans hypocrisie, et les fruits de la justice sont semés sur les pacificateurs. Ceci est la description de la charité née et engendrée du ciel. La charité aime le pécheur, mais déteste le péché et l'avertit fidèlement du danger en lui montrant l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Le péché ne doit pas être recouvert, mais éliminé. MI1 205 1 L'amour provenant du ciel est une puissance irrésistible et on l'obtient uniquement par une communion vivante avec le Seigneur. Si on veut toucher le coeur des hommes, alors il faut être en contact réel avec le Dieu d'amour. Dieu doit avant tout vous influencer si vous voulez influencer les autres. Mais, au lieu de désirer une position aussi élevée que celle de collaborateur de Dieu, pasteurs et médecins, des hommes avec des responsabilités, recherchent la prééminence parmi leurs frères et luttent pour obtenir les plus hauts salaires pour leurs services. Le péché accompagne toujours une telle ambition. Combien la ligne de démarcation entre l'Eglise et le monde est mince ! Mais pourquoi essayer de mélanger le service à Dieu et Mammon ? Le Rédempteur du monde a déclaré : « Nul ne peut servir deux maîtres » (Matthieu 6.24). MI1 205 2 Le peuple de Dieu ne peut être uni qu'à travers la puissance du SaintEsprit, et c'est là l'union qui supportera l'épreuve. Jésus a prié pour que son peuple soit un, comme lui et le Père étaient un. Mais cette union peut-elle exister ? Peut-on entretenir une vie spirituelle si on cesse de fréquenter ceux qui ont une foi riche et pieuse, et qui sont en communion chrétienne étroite ? Si vous pensez pouvoir vivre une vie chrétienne sans tirer profit des privilèges chrétiens, vous êtes trompé par l'ennemi des âmes. Je me sens fortement poussée à crier à plein gosier, à ne pas me retenir, à élever ma voix dans un cor et annoncer son crime à mon peuple, à la maison de Jacob ses péchés (voir Esaïe 58.1). MI1 205 3 Quelle que soit votre activité, médecin, commerçant, pasteur, ou autre, vous n'avez pas le droit de charger vos bras de fardeaux lourds et difficiles à porter, et vous retrouver écrasé sous des responsabilités nombreuses et variées, au point de penser ne pas avoir le temps de prier et de vous excuser, sous prétexte d'avoir trop à faire. Si vous avez beaucoup à faire, à combien plus forte raison il est essentiel de demander au Seigneur, le Dieu d'Israël, d'être à vos côtés pour porter le joug avec lui qui est doux et humble de coeur ! Jésus a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Vous pouvez bien vous alarmer pour votre âme si vous permettez aux soucis de suppléer la vérité de Dieu dans votre coeur. Si vos collègues sont des gens mondains qui vous flattent, vous disant comme vous êtes malin et que vous pouvez accomplir de grandes choses et que, si ces non-sens profanes vous plaisent, vous pouvez alors sentir que vous êtes en danger puisque votre sens moral est perverti et vos perceptions émoussées. Vous avez quitté les fraîches eaux de la neige du Liban pour des eaux venant d'autres sources. Vous ne pouvez préserver votre spiritualité à moins de vous alimenter du Christ, en mangeant sa chair et en buvant son sang. Chaque instant est lourd de responsabilités étemelles. MI1 206 1 Dans ses relations avec ses semblables, il se peut que chaque transaction de l'homme soit marquée de la plus haute intégrité. Cependant, même si la justice et l'équité caractérisent vos affaires commerciales, vous ne devez pas vous permettre d'être absorbé par les choses temporelles au point d'en oublier les choses étemelles. L'esprit et le corps ne doivent pas être traités avec indiscrétion. N'agissez pas avec présomption car vous ne vous appartenez pas. Vous avez été acheté à grand prix et êtes sous l'obligation de conserver le bien de Dieu en bonne condition. On n'exige pas de vous de prolonger vos efforts au point d'être usé, épuisé et de ne pouvoir vous décider à effectuer des exercices religieux pour l'entretien de votre santé spirituelle. Quand vous faites de votre prospérité spirituelle une chose d'importance secondaire, vous faites mauvais usage de la propriété de Dieu. En vous dévouant indûment aux affaires, vous dérobez à l'âme l'occasion de déguster les paroles de la vie étemelle et ne recevez alors pas la subsistance et l'inspiration nécessaires pour le maintien de votre vie spirituelle. Vous ne pouvez donc devenir la lumière du monde et ne pouvez représenter le Seigneur que vous professez auprès des personnes que vous fréquentez. MI1 206 2 Il est vrai que chaque instant est précieux, et qu'il ne faut en perdre aucun. Mais c'est justement quand on obtient la grâce du Saint-Esprit, pai la foi en Dieu, qu'on est qualifié pour accomplir ses différentes devoirs et travailler uniquement pour la gloire du Seigneur. Considérez les jours, les semaines et les mois passés, et voyez si votre vie de service n'est pas devenue une mainmise longue et compliquée à Pencontre de Dieu pour ne pas vous être souvenu de lui et pour avoir écarté l'étemité de vos calculs. En négligeant les choses spirituelles, vous avez non seulement volé votre propre âme, mais aussi celle des membres de votre famille puisqu'en cherchant à vous enrichir temporellement, au détriment de l'illumination du ciel, vous n'avez pas été en condition physique ou mentale pour instruire et éduquer vos enfants à garder les voies du Seigneur. Combien de temps encore ce genre d'usurpation continuera-t-il de la part d'hommes qui estiment grandement leurs services et cependant excluent de leur travail le seul élément qui rende leurs efforts acceptables devant Dieu : la dévotion du coeur et la véritable piété ? Vous éloignez le Seigneur de vos pensées, priez à peine et rarement et, cependant, vous réclamez pour l'exercice de votre sagesse limitée une grande compensation monétaire. Et maintenant, le Christ déclare : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). « Et que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? » (Marc 8.36). Echangeriez-vous votre espérance du ciel pour les gains du monde ? Beaucoup de gens le font car Satan offre ses pots-de-vin alléchants, et ils ac-ceptent ses termes. Si l'arbre était abattu, il resterait là, à terre, perdu, perdu, perdu pour l'éternité ! MI1 207 1 La réussite mondaine, même obtenue au prix de la vie spirituelle, est souvent perçue comme une bénédiction de la providence. Mais c'est un désastre, c'est la mort. Mieux vaut la pauvreté, la croix, l'abnégation, le sacrifice et l'anéantissement des ambitions mondaines. Mieux vaut de loin être « pauvre » aux yeux du monde que de voir la mention « pauvre ", écrite à côté de notre nom dans les livres du ciel. Qu'avoir son nom inscrit comme celui des hommes qui ont caché leur vie avec le Christ en Dieu soit l'ambition des hommes qui professent croire en la vérité présente, des hommes que l'or ne peut acheter et qui, même tentés comme l'a été Moïse, estiment comme lui que l'opprobre du Christ est une plus grande richesse que les trésors d'Egypte. MI1 207 2 Dieu permet que les hommes passent par le feu de la tentation pour qu'ils puissent voir si de l'alliage se trouve dans leur caractère car ils ne peuvent hériter de la couronne étemelle à moins d'être examinés et éprouvés par le Seigneur. Prenez le temps de veiller et de prier, pour vous assurer que vous avez la présence de Jésus pour pouvoir lui demander conseil sur l'oeuvre qu'il a placée entre vos mains, comme l'a fait Enoch dans les temps anciens. Vous qui occupez des postes importants à responsabilités, comme vous avez besoin de Jésus, combien il vous faut veiller et prier afin d'être fervents d'esprit en servant le Seigneur ! Allezvous accumuler des affaires sur le compte de votre âme et écarter le Seigneur, sous prétexte que vous n'avez pas le temps d'entrer en communion avec lui ? Pourquoi violer ainsi votre conscience ? Pourquoi placer tant de confiance en votre propre force limitée ? MI1 207 3 La tentation se présentera à chaque âme et, si vous cédez à ne serai-ce qu'une seule, d'autres plus fortes suivront et d'autres personnes seront influencées par votre exemple. L'or n'est pas seulement un étalon utilisé dans les marchés, mais également un étalon du caractère chez les hommes. Mais, même si le monde juge par ce critère, que le chrétien dise : « Je ne cherche pas à être riche, mais suis sous l'obligation d'être honnête et de représenter mon Rédempteur. Je ne mettrai pas mon âme en danger en déclarant que je dois recevoir un certain revenu. J'ai décidé en mon coeur de ne donner à Satan aucune raison de triompher de moi pour avoir mis ma vie spirituelle en péril et être devenu un esclave du péché. Je ne cultiverai, ni n'encouragerai l'égoïsme et la convoitise car ils sont la ruine du monde ». Satan a été vaincu quand il s'est présenté à Jésus avec ses tentations trompeuses, lui offrant une grande récompense en échange de l'intégrité ternie du Fils de Dieu. Maintenant, par l'entremise du monde, il cherche à corrompre l'intégrité de ceux qui pourraient vaincre par la grâce du Christ. Mais que chaque disciple déclaré de Jésus dise : « Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un culte » (Matthieu 4.10). -- Lettre 41, 1890, p. 1-22 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 décembre 1890). Patrimoine White, Washington, D. C., 26 août 1953. ------------------------Manuscrit 55a--L'alliance et le baptême MI1 209 1 DURANT LES QUARANTE ANNEES de pèlerinage dans le désert, le Seigneur fut fidèle à l'alliance qu'il avait passée avec son peuple. Ceux qui lui obéirent reçurent les bénédictions promises. Et cette alliance est toujours en vigueur. C'est en lui obéissant que nous pouvons recevoir les plus riches bienfaits du ciel. Ceux qui déclarent être disciples du Christ s'engagent eux-mêmes à lui obéir au moment de leur baptême. En descendant dans l'eau, ils promettent en présence du Père, du Fils et du Saint-Esprit qu'ils seront désormais morts au monde et à ses tentations, et qu'ils sortiront du tombeau liquide pour marcher en nouveauté de vie, une vie d'obéissance aux impératifs divins. -- Manuscrit 80, 1903, p. 2 (" Whoso Offereth Praise Glorifieth God » [Celui qui offre des actions de grâce glorifie Dieu »], 1er août 1903). PATRIMOINE WHITE, Washington, D. C., 13 novembre 1953. ------------------------Manuscrit 56--Les objectifs de notre oeuvre médicale MI1 211 1 LA TACHE DE PRECONISER LES PRINCIPES de la réforme sanitaire ne doit pas être laissée au hasard car elle est profonde, large, haute. C'est un travail essentiel et dont les résultats concrets font la crédibilité. Ce n'est pas parce que nous sommes des réformateurs de la santé que nous devons attaquer les habitudes et coutumes des autres. Ceci serait un assaut trop direct aux dieux qu'ils adorent. Au lieu de cela, nous devons offrir quelque chose de meilleur. Pourquoi avons-nous établi des institutions de réforme sanitaire ? Pour offrir une démonstration des principes que nous préconisons. [...] MI1 211 2 Les anges du ciel sont très attentifs à ceux qui combattent « le bon combat de la foi » (1 Timothée 6.12). Notre Sauveur observe avec intérêt la lutte entre les MI1 212 0 Document sollicité pour une compilation des objectifs de notre oeuvre médicale et de l'École des médecins évangélistes. forces du bien et du mal. Satan agit constamment pour offrir des intérêts qui absorberont les pensées des hommes au point qu'ils éliminent l'étemité de leurs calculs. Ceux qui occupent des postes à responsabilités sont tellement absorbés par les affaires courantes et mondaines qu'ils n'ont pas le sentiment de leurs besoins spirituels. C'est pourquoi le Seigneur a dirigé l'établissement d'institutions selon un plan complètement différent des projets du monde. MI1 212 1 C'est la volonté de Dieu que des sanatoriums soient ouverts. Ces institutions doivent être administrées selon les principes de l'Evangile. L'Evangile doit donner son caractère à tout sanatorium établi par les adventistes du septième jour. [...] MI1 212 2 Chaque sanatorium établi parmi eux doit devenir un Bethel. Ceux qui sont engagés dans cette branche de l'oeuvre doivent être consacrés à Dieu. [...] MI1 212 3 La lumière qui brille sur la réforme sanitaire doit être donnée au monde. Eduquez, éduquez, éduquez au sanatorium et en dehors. Conduisez tous ceux avec qui vous entrez en contact à penser à Jésus, « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6). -- Manuscrit 165, 1899, p. 10,11 (" Words of Counsel to Ministers and Physicians » [Paroles de conseil aux pasteurs et aux médecins], 26 décembre 1899). MI1 212 4 Les adventistes du septième jour ont une mission spéciale à accomplir en construisant des sanatorium dans notre monde, selon que les besoins se présentent. Ces bâtiments seront petits ou grands, selon ce qu'exigent la situation et les circonstances du milieu. Notre oeuvre doit être dynamique et entourer le monde. [...] MI1 212 5 La mission du peuple de Dieu est d'illuminer le monde, selon les instructions données dans le chapitre 58 d'Ésaïe. On nous présente ici le plan de travail qui doit être suivi, partout où la vérité prend possession des esprits et des coeurs. En même temps que la proclamation du message, il faut travailler à soulager et aider les familles en détresse. Ceux qui prennent position du côté du Seigneur doivent voir chez les adventistes un peuple chaleureux, altruiste, qui se sacrifie, qui s'occupe de bon coeur et avec joie des nécessiteux. Nous devons aider surtout ceux qui souffrent pour avoir eu la force morale d'accepter la vérité. Les personnes qui sont rejetées doivent recevoir notre attention. MI1 212 6 Cependant le Seigneur n'a jamais confié et ne confiera jamais aux adventistes du septième jour la tâche de s'occuper de tous les dépravés, des ivrognes, et des prostituées. [...] MI1 213 1 Dieu a donné des directives pour qu'on établisse des sanatoriums en différents endroits. Ces institutions doivent être ses instruments pour toucher un certain public qu'on ne pourrait atteindre autrement. La lumière de la vérité doit resplendir dans les sanatoriums. [...] MI1 213 2 Le sanatorium doit être un mémorial pour le Seigneur, un témoin de l'efficacité de la vérité. Ceux qui viennent à l'institution doivent y voir que « le début de la sagesse, c'est la crainte de PEtemel » (Pn> verbes 9.10). Si la bannière de la vérité n'est plus le drapeau honoré et respecté de l'institution, le Seigneur lui retirera sa force protectrice. -- Lettre 41, 1900, p. 3, 5, 7, 9 (au Dr John Harvey Kellogg et à son épouse, 10 mars 1900). MI1 213 3 Le travail que doivent accomplir nos sanatoriums est celui d'oeuvrer pour le salut des hommes et des femmes qui viennent y recevoir des traitements. [...] MI1 213 4 Les conduire à croire en la vérité est le travail que doivent accomplir toutes nos institutions. Si on ne pouvait faire cela dans nos sanatoriums, pourquoi investirions-nous dans leur construction ? -- Lettre 11,1900, p. 5,6 (à James Edson White et à son épouse Emma, 23 janvier 1900). MI1 213 5 En tant que messagère de Dieu, je dois dire à notre peuple que nous ne devons pas encourager nos jeunes à venir à Battle Creek pour recevoir une éducation. Pères et mères, Pâme de vos enfants est précieuse et les avertissements que Dieu a donnés de ne pas envoyer nos jeunes hommes et jeunes filles à Battle Creek ont maintenant deux fois plus de force que dans le passé. [...] MI1 213 6 Il y a des écoles en dehors et même loin de Battle Creek où le danger de perdre le respect pour les témoignages qui ont été donnés au peuple de Dieu durant les cinquante dernières années est bien moindre. [...] MI1 213 7 Parents, il vaudrait mieux que vos enfants restent à la maison plutôt que de se mêler à cette multitude de personnes qui ne croient pas en la vérité. L'éducation qu'ils recevraient en de tels endroits serait tellement entremêlée de sentiments représentés comme « du bois, du foin, du chaume » (1 Corinthiens 3.12) que la vérité perdrait de sa force sur leur esprit, au moment même où ils auront besoin que la vérité soir confirmée. [...] MI1 214 8 Le Seigneur ouvrira, oui, il ouvre déjà les portes des endroits où vos enfants pourront recevoir une instruction dans le champ missionnaire médical, sans mettre leur âme en danger. Si la formation dans ces instituts n'est pas aussi complète qu'à Battle Creek, elle peut faire autant que ce qui a été fait aux débuts de l'oeuvre à Battle Creek. Nous n'avions alors pas les conditions adéquates pour envoyer des médecins complètement qualifiés. Dans peu de temps, nous aurons les installations pour remplir les conditions nécessaires. MI1 214 1 À supposer que, pendant un temps, les étudiants ne puissent pas devenir des médecins totalement qualifiés. Ils peuvent travailler en coopération avec d'autres médecins et, s'ils suivent les directives du Seigneur, de bonnes opportunités se présenteront à eux afin d'obtenir une expérience peut-être même meilleure que celle acquise avec un diplôme. C'est la valeur réelle d'un homme qui lui procurera l'occasion de se distinguer et d'exercer son influence. L'infirmière ou le médecin qui travaille avec le Seigneur Jésus réussira. Lisez l'histoire des enfants d'Israël, telle que relatée dans le livre de l'Exode, et que chaque âme se place entièrement aux côtés du Seigneur. L'expérience des Israélites doit être étudiée par le peuple du Dieu vivant, en ces derniers jours. -- Manuscrit 151, 1905, p. 1-4 (" Should our Youth Go to Battle Creek ? » [Nos jeunes doivent-ils aller à Battle Creek ?], 30 décembre 1905). MI1 214 2 Beaucoup de gens en notre monde sont esclaves d'habitudes d'in-tempérance qui détruisent l'âme et le corps. Dieu désire que, dans nos sanatoriums, ces personnes apprennent une meilleure manière de vivre. Sous l'influence de la vérité de la Bible, beaucoup seront gagnés au Christ. MI1 214 3 Le message du troisième ange doit être proclamé dans tous les endroits du monde. Nos sanatoriums sont un des moyens par lesquels la vérité doit être présentée à ceux qui ne la connaissent pas. Il faut atteindre les gens, là où ils se trouvent. Sur les routes et les sentiers, l'invitation au grand banquet doit être lancée. Tous doivent entendre l'invitation au banquet préparé pour eux, à un coût infini. Alors que les incroyants seront amenés sous l'influence de la vérité, les anges de Dieu toucheront leurs coeurs. -- Carta 305, 1904, p. 3 (à Gilbert Collins, août 1904). MI1 214 4 La raison principale pour laquelle nous avons des sanatorium est pour que ces institutions puissent être des instruments qui conduiront les hommes et les femmes à un point où ils puissent être comptés parmi ceux qui, un jour, mangeront les feuilles de l'arbre de vie qui servent à la guérison des nations. MI1 214 5 « Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22.3). MI1 215 1 Nos sanatoriums sont établis comme des institutions où les patients et les employés peuvent servir le Seigneur. Nous désirons encourager le plus grand nombre possible à faire individuellement leur part pour vivre sainement. Nous voulons encourager les patients à éviter l'usage de médicaments toxiques et à les remplacer par des remèdes simples fournis par Dieu, comme l'eau, l'air pur, l'exercice et l'hygiène générale. -- Manuscrit 115, 1907, p. 1 (" Why We Have Sanitariums » [Ce pourquoi nous avons des sanatoriums], 22 octobre 1907). MI1 215 2 Nos sanatoriums ont pour tâche d'atteindre les classes les plus élevées de la société. Ce travail doit se faire, non pas en nous unissant à elles, ni en leur offrant des divertissements, mais en révélant la puissance de la vérité pour transformer le caractère. Chaque être humain sanctifié par sa foi en la vérité devient porteur de la lumière de Dieu devant le monde, sa main secourable pour rétablir les âmes arrachées de la transgression. Il est un missionnaire médical de Dieu. -- Manuscrit 83, 1901, p. 1 (" God's Purpose for His Sanitariums » [L'objectif de Dieu pour ses sanatoriums], 26 août 1901). MI1 215 3 Nous devons apprendre du Christ la science du salut des âmes. Il est le Guérisseur suprême. Dans nos efforts pour prêcher l'Evangile, nous devons établir des petits sanatoriums en plusieurs endroits. Cette oeuvre est un des moyens les plus efficaces pour présenter le message du salut en Christ à l'attention d'une grande classe de personnes qu'on ne pourrait atteindre autrement. Les personnes de cette classe sociale viennent à nos sanatoriums pour recevoir des traitements et, après leur séjour, partagent avec d'autres les bénéfices qu'elles en ont reçus. C'est ainsi que d'autres personnes auront le désir de venir. Le plan de Dieu est que nos sanatoriums jouent un rôle important dans la diffusion du message du prochain retour de Jésus, sur les routes et les chemins. -- Manuscrit 30,1905, p. 3 (" A Visit to Redlands » [Une visite à Redlands], 6 mars 1905). MI1 215 4 Nous devons accomplir un travail missionnaire médical dans les nouveaux territoires où l'oeuvre de Dieu est encore à établir. Ce travail élimine les préjugés et prépare la voie à la proclamation du troisième ange. C'est le moyen par lequel les portes s'ouvrent à l'acceptation des vérités particulières pour notre époque. L'oeuvre missionnaire médicale et l'Evangile ne font qu'un. Unis, ils forment un tout complet. -- Lettre 92,1902, p. 2 (" To Brethren in Responsible Positions in the Médical Work » [Aux frères qui occupent des postes à responsabilités dans l'oeuvre médicale], 8 avril 1902). MI1 216 1 En donnant au monde le message du troisième ange, l'objectif de Dieu est de préparer un peuple qui lui demeurera fidèle durant le jugement investigateur. Tel est le but pour lequel nous établissons et maintenons nos maisons d'édition, nos écoles, nos sanatoriums, nos restaurants d'aliments sains, nos salles de traitements et nos fabriques d'aliments. Tel est notre but en menant notre tâche dans chaque branche de notre oeuvre. -- Manuscrit 154, 1902, p. 4 (" Instruction to Men in Positions of Responsibility » [Indications à ceux qui occupent des postes à responsabilités], 24 octobre 1902). MI1 216 2 Les sanatoriums qui seront établis doivent être des monuments de Dieu, des instruments dans la conversion de nombreuses âmes. -- Manuscrit 33, 1901, p. 2 (" Diary » [Journal], 19 avril 1901). MI1 216 3 Nos sanatoriums ont été établis dans le but de préparer un peuple pour le retour de notre Seigneur et Sauveur. -- Lettre 284,1906, p. 2, 3 (au Dr Olney Galen Place, 29 août 1906). MI1 216 4 Le monde entier est la vigne du Seigneur, et il désire qu'on y travaille dans chaque parcelle. Ceux qui ont été choisis pour être intendants des biens du Seigneur doivent s'assurer que tout est bien administré afin d'assurer à Dieu une rentabilité maximale. Un gérant prudent ne choisira pas quelques parcelles de la vigne pour y investir tous les moyens que le Seigneur a fournis pour tout le champ. Il ouvrira les yeux de son entendement pour voir le besoin d'égaliser les efforts et que l'on puisse constater partout la beauté, l'harmonie et la solidité. MI1 216 5 « C'est l'esprit égoïste qui en conduit beaucoup, a dit le Maître qui nous instruisait, à tout faire pour une tâche qui se trouve sous leur propre supervision afin qu'ils puissent enrichir leur partie de l'oeuvre, au détriment des autres parties. C'est un aspect de l'égoïsme que beaucoup ne discernent pas. On investit trop à un endroit du monde, comme s'il s'agissait de la seule partie où le Seigneur [de la vigne] désirait que l'on travaille ». MI1 216 6 Le Seigneur veut qu'il ne se trouve dans cette oeuvre pas un seul brin d'égoïsme. Le travail de chacun doit être fait en tenant compte de ses collaborateurs car tous ont une tâche assignée dans cette oeuvre. Le vignoble doit être cultivé, les vignes doivent être plantées afin que la récolte puisse être rassemblée. Chaque homme n'a pas reçu la même tâche, et le travail doit être accomplie avec abnégation dans les différentes branches. L'esprit des ouvriers doit être d'abord modelé par Dieu au moyen de ses instruments choisis. La Parole de Dieu doit être communiquée aux hommes afin qu'ils reçoivent des suggestions et des mé-thodes pour travailler dans le champ de manière à offrir au Seigneur le meilleur rendement de toutes les parcelles de sa vigne. [...] MI1 217 1 Le Seigneur voit que tout penche trop en faveur de l'oeuvre médicale, alors que le travail dans les autres branches est géré de manière à transmettre une mauvaise impression qu'il sera difficile d'effacer de l'esprit. [...] MI1 217 2 Ce que nous appelons l'oeuvre missionnaire médicale amasse dans ses filets de bons et de mauvais éléments et, dans une proportion plus importante, ces derniers ne pourront être vainqueurs par le sang de l'Agneau et la parole de leur témoignage. Il est donc vraiment nécessaire que, devant ceux qui sont avilis, nous maintenions la loi de Dieu en tant que norme de justice. Notre bannière doit être « Sainteté à l'Éternel ! » Autrement, le travail pour secourir ces personnes diminuera leur conception des impératifs divins concernant l'édification pratique du caractère. On ne doit pas trouver une classe de chrétiens bon marché qui, comme Moab, gardent leur arôme pour eux, du fait qu'ils n'aient changé ni de récipient, ni de caractère. MI1 217 3 Le moment est venu pour nous d'avoir une compréhension claire de ce que comporte le travail missionnaire médical : de ce qui sera présenté par écrit ou de vive voix, et de ce qui sera discrédité ou exalté. Alors que nous écoutons le flot du raisonnement humain, il sera évident que le caractère soit déterminé par l'oeuvre interne de la grâce sur le coeur. Si la loi de Dieu est écrite dans le coeur, les hommes prouveront l'excellence de leurs résolutions. Leur conduite sera à la ressemblance divine. [...] MI1 217 4 La Parole de Dieu ne donne aucune approbation à ceux qui croient que le message du troisième ange les autorise à penser qu'ils peuvent se séparer. Vous pouvez en être sûrs pour toujours. Ce sont les inventions d'esprits non sanctifiés qui encourageraient la désunion. Les sophismes des hommes peuvent paraître justes à leurs propres yeux, mais ils ne sont ni vrais, ni justes. [...) Les enfants de Dieu constituent un tout uni en Christ, qui nous présente sa croix comme le pôle d'attraction. Tous ceux qui croient sont un en lui. Les sentiments humains pousseront certains à vouloir faire les choses par eux-mêmes, et l'édifice en sera alors déséquilibré. Par conséquent, le Seigneur emploie différents dons pour que le bâtiment soit symétrique. Pas un seul trait de la vérité ne doit être caché ou peu considéré. Dieu ne peut être glorifié, à moins que l'édifice ne soit « bien coordonné » et ne devienne « un temple saint dans le Seigneur » (Ephésiens 2.21). Il s'agit ici d'un sujet important, et ceux qui comprennent la vérité pour notre temps doivent prêter attention à la manière dont ils écoutent, et à la manière dont ils édifient et apprennent la mise en pratique. -- Manuscrit 109,1899, p. 1,2,5,6,9,10 (" The Need of Equalizing the Work » [Le besoin d'équilibrer le travail], 3 août 1899). MI1 218 1 Il m'a été montré que trop de temps est accordé à la mission médicale, que ce travail est trop absorbant, ce qui pourrait provoquer la faillite de là Conférence générale, comme c'est presque le cas maintenant. [...] MI1 218 2 Ceux qui ont construit les établissements scolaires et les sanatoriums ont fait preuve d'une mauvaise gestion, alors que la Conférence générale avait déjà des milliers de dollars de dettes. Si ces hommes avaient eu une vision sanctifiée, ils se seraient rendus compte que l'argent utilisé pour ces projets était nécessaire dans les champs étrangers. Ces questions exigent une considération minutieuse. Il est des champs blancs et mûrs pour la moisson et, cependant, la bannière de la vérité n'y a jamais été hissée, bien que le besoin ait été présenté au peuple. La vigne englobe le monde entier et il faut travailler dans chacun de ses recoins. Les ouvriers de Dieu doivent considérer les choses avec prudence et, les yeux oints du collyre divin, ils doivent voir les champs dépourvus aux Etats-Unis, comme au loin. En faisant cela, ils seront frappés de constater tout ce qui reste à faire. [...] MI1 218 3 L'oeuvre missionnaire médicale est aussi nécessaire dans cette partie du monde qu'aux Etats-Unis. Si nous avions ici [en Australie] un quart de l'argent que vous avez eu à votre disposition à Battle Creek, nous aurions pu placer ceux qui ont reçu une formation médicale là où ils auraient travaillé avec profit. A la demande du Dr Kellogg et de Archibald R. Henry, la Conférence générale a établi une institution à qui a coûté quatre-vingt mille dollars. Vingt mille dollars auraient permis d'établir un sanatorium ici, et les frères d'ici auraient donné des fonds dans les limites de leurs possibilités pour meubler le bâtiment. Ceci nous aurait fiait avancer de plusieurs années par rapport à où nous en sommes maintenant. Dieu voit tout cela. MI1 218 4 Le Seigneur n'agit pas avec partialité. Il y a à faire en Australie un travail que vous avez négligé afin de multiplier vos avantages aux Etats-Unis. Dieu vous dit, en Amérique : « Réduisez vos intérêts croissants. Partagez vos installations avec ceux qui ont besoin de votre aide afin d'établir l'oeuvre dans les parcelles démunies de la vigne ». C'est le message que Dieu me donne pour vous qui travaillez si dur dans une branche, au détriment d'autres champs qui sont prêts pour le travail. Les adventistes du septième jour n'ont pas assez de ressources pour soutenir une oeuvre aussi étendue. Les ouvriers d'autres régions du monde ont besoin de moyens pour se préparer à travailler en d'autres endroits. MI1 219 1 L'intention de Dieu est que les régions qui disposent de bonnes installations partagent leurs avantages avec les champs plus démunis. Tel est le principe à toujours observer dans toutes nos instititions. Dieu demande qu'il y ait moins de planification et de projets de constructions aux Etats-Unis et à Battle Creek et que des moyens soient envoyés dans les champs où il n'y a rien sur quoi compter et où le travaille est mené dans la précarité, faute de ressources. Mais l'esprit de l'égoïsme s'est manifesté dans le fait d'avoir autant centralisé. Dans les champs où il y a déjà des installations en abondance, les ouvriers ont mobilisé toutes les ressources possibles. A nouveau, je dis à ceux qui ont de l'influence : « Accomplissez le travail qui a été négligé ». -- Lettre 149, 1899, p. 1-4 (au Dr John Harvey Kellogg, 25 septembre 1899). MI1 219 2 Si le sanatorium colossal de Battle Creek avait été divisé et subdivisé, et si sa force avaient été distribuées en différentes parties de la vigne, où la vérité n'est pas encore représentée, cela aurait plus beaucoup plus au Seigneur. Il n'approve pas l'esprit et les méthodes qui ont retenu les ressources nécessaires à un pays dans un si grand besoin comme l'Australie. Il y a sur le terrain des hommes capables, des hommes d'expérience, mais ils ne peuvent accomplir la moitié de ce qu'ils pourraient faire si le sanatorium avait été construit et prêt à recevoir des patients. MI1 219 3 On a permis à cette oeuvre, qui exige beaucoup d'argent pour maintenir ses opérations, de consumer les moyens que Dieu désirait voir employés pour ouvrir de nouveaux champs et pour planter la bannière en de nouveaux territoires, dans des parcelles en friche de la vigne. Dr Kellogg, vous avez investi tellement d'argent en un seul endroit que ceci a entravé le travail en d'autres régions. Le Seigneur ne vous a pas dit de porter seul ce fardeau dont vous vous êtes chargé. Fardeau qui vous a empêché de réaliser l'oeuvre qui exigeait vôtre attention. La décision d'accomplir un travail qui avait été négligé - un travail que toute l'Eglise unie aurait pu faire - vous a conduit au départ à porter ce fardeau. Mais vous êtes allé trop loin. Vous avez fait en sorte que cette tâche constitue tout le corps, au lieu d'être seulement le bras et la main du corps, et y avez consacré indûment toutes vos énergies. MI1 220 1 Durant les cinquante dernières années, le Seigneur m'a donné des instructions sur la manière de faire avancer son oeuvre. Il faut organiser des camps meetings, des conférences sous tente et construire des lieux de culte. Nous devons fournir des efforts particuliers pour atteindre les classes les plus nanties. Ne dépensons pas toutes nos ressources et nos talents à nous occuper de ceux qui se trouvent au plus bas niveau de dégradation. L'ennemi serait satisfait d'un tel travail puisqu'il ne serait dans ce cas pas du tout favorable à la vérité. Dieu ne désire pas que son oeuvre soit réalisée de cette manière. Beaucoup d'argent et de talents sont sollicités pour peu de résultats. Un vingtième des moyens ainsi dépensés et employés là où il avait fallu aurait fait travailler des hommes et des femmes à la manière signalée par Dieu, et la vérité aurait atteint des personnes dans les ténèbres de l'erreur qui appellent et prient pour recevoir la lumière, des gens qui ont faim et soif du pain de la vie et de l'eau du salut. . MI1 220 2 Ces gens seront-ils ignorés de nos plans ? Allons-nous déployer tous nos moyens et tous nos efforts pour une classe où bien peu seront conduits à la vérité ? Nous ne pouvons dépendre des convertis de ce milieu pour représenter le peuple de Dieu comme étant sage et noble. Peu parmi eux deviendront des porteurs de lumière dans le monde. Dieu ne les choisit pas comme des personnes fiables. Certains deviendront ses fils et des filles, mais le nombre sera petit comparé aux efforts mobilisés. MI1 220 3 A moins qu'on fasse attention, l'oeuvre de Dieu sera enchaînée, tout comme le diable le voudrait. Si tous nos moyens étaient dépensés dans le travail en faveur des gens sans foi ni loi, dépravés et corrompus, où en serait l'oeuvre à accomplir pour présenter la vérité à d'autres personnes qui représenteront correctement la vérité présente ? Comment pourrions-nous montrer que nous sommes un peuple élu, un peuple qui craigne l'Etemel et qui soit fidèle aux commandements de Dieu ? MI1 220 4 Le Seigneur a un travail auprès des riches et auprès des pauvres. Il est des âmes sincères qu'il faut atteindre et qui n'ont pas encore trop dégradé leur corps, leur âme et leur esprit au point de manquer de fermeté. MI1 220 5 Dans l'Apocalypse, les messages à délivrer au monde sont clairement déclarés. Quand les serviteurs du Seigneur failliront, comme cela arrivera, pour gagner de nouveaux membres d'église, ils devront atteindre les personnes en tenant des camps meetings et en distribuant nos publications. La vérité présente doit resplendir de ses rayons clairs et lumineux. MI1 221 1 Allez d'abord vers ceux qui font partie de la famille de la foi, et non les dépravés, les pervertis, ceux qui se sont détruits eux-mêmes, remplissant leur âme et leur corps d'iniquité, comme le firent les antédiluviens et les habitants de Sodome. Et pourtant, c'est pour eux que le Dr Kellogg a travaillé, tandis qu'il méprisait ceux avec qui il aurait pu être en parfaite harmonie. MI1 221 2 Mon frère, je vous ai écrit plusieurs fois à ce sujet. Pourquoi, mon cher frère, avez-vous refusé d'accepter ou d'écouter la parole du Seigneur ? Pourquoi avez-vous persisté devant les avertissements qu'il vous a donnés ? Vous avez voilé le message du troisième ange au point qu'il ait pour beaucoup perdu sa plausibilité. -- Lettre 177, 1900, p. 3-6 (au Dr John Harvey Kellogg, 21 janvier 1900). " MI1 221 3 Je dois vous avertir de réfréner l'influence que vous pouvez exercer dans une mauvaise direction, au nom du travail missionnaire médical. Faites attention, autrement ce travail sera le corps, au lieu du bras du corps. Vos conclusions doivent être prudentes. Vos plans pour toute branche de l'oeuvre ne doivent pas tout absorber. Vos grands projets de secourir les malheureux constitueront pour vous des responsabilités que vous serez incapable de porter. Vous déployez des efforts désespérés pour faire avancer un secteur du travail qui fera - je devrais dire qui fait déjà -de l'oeuvre missionnaire médicale tout l'Evangile. On enlève de la valeur aux hommes du corps pastoral, tandis qu'on vante les initiatives missionnaires médicales. Le Seigneur m'a indiqué de vous dire qu'il faut considérer l'oeuvre sous tous ses aspects pour qu'elle soit équilibrée, et pas unilatérale. On attire beaucoup d'hommes au travail missionnaire médical, alors qu'ils devraient se consacrer au ministère. [...] MI1 221 4 Mon frère, vous devez vous arrêter un instant. Dieu vous a donné une tâche à accomplir. Il vous a honoré en vous plaçant au poste que vous occupez maintenant et entouré d'hommes qui coopéreront avec vous pour les mêmes intérêts du domaine de travail pour lesquels le sanatorium a vu le jour. Cette institution a une mission à accomplir en tant qu'instrument désigné par le Seigneur, et i! agit en vous et par vous. Il désire que le travail de la réforme sanitaire soit une première étape pour préparer le chemin à la vérité rédemptrice de notre temps, la proclamation du message du troisième ange, mais il ne doit pas éclipser ce message, ni entraver son succès assuré car alors, vous agiriez à l'encontre de la vérité. Ce message est le dernier avertissement qui doit être proclamé au monde entier. L'oeuvre missionnaire médicale doit occuper sa place légitime, comme elle aurait toujours du le faire, dans toutes les églises de notre pays. [...] MI1 222 1 Le sanatorium a été établi pour appeler les personnes à une connaissance du seul vrai Dieu et de Jésus-Christ qu'il a envoyé pour les instruire comme Jésus Ta lui-même fait, en leur enseignant les lois du royaume de Dieu. Ceci est, et sera toujours, la seule véritable éducation supérieure. [...] MI1 222 2 La véritable oeuvre missionnaire médicale mettra en avant les agents que Dieu a mis en place dans l'église pour prêcher l'Evangile car c'était l'oeuvre de celui qui a créé l'homme et qui lui a donné : des talents à employer, une intelligence pour inventer, un coeur pour être le siège de son trône, des affections qui doivent s'écouler pour bénir tous ceux avec qui il entre en contact et une conscience pour convaincre du péché, de la justice et du jugement parce qu'il est mû par le Saint-Esprit. [...] MI1 222 3 Mon frère, je vous dis au nom du Seigneur que l'oeuvre missionnaire médicale doit être le bras, et non le corps. 11 faut que le monde idolâtre connaisse le message. Il m'a été montré que beaucoup de ceux qui suivent maintenant une formation médicale devraient proclamer le dernier avertissement au monde. Dieu sera l'instructeur de ses ouvriers. -- Lettre 86, 1899, p. 1-6 (au Dr John Harvey Kellogg, 5 juin 1899). MI1 222 4 L'Eglise du Christ est très précieuse à ses yeux. C'est l'écrin qui contient ses joyaux, le bercail de son troupeau. Il place son peuple en capacité d'Eglise et lui confie la responsabilité d'accomplir l'oeuvre missionnaire médicale qui doit être réalisée. Ils doivent servir les malades et des démunis. MI1 222 5 Beaucoup ont choisi la branche missionnaire médicale, au détriment d'autres branches. Des appels ont été lancés à des ouvriers missionnaires médicaux qui Pont considéré comme un appel provenant de Dieu et ont cru qu'il serait mauvais de refuser d'y aller. Mais Dieu ne prévoit pas que ce travail absorbe tout le reste. Il y a un grand travail à accomplir dans nos camps meetings, où tous, riches et pauvres, instruits et ignorants, doivent entendre le message d'avertissement*. Tout enfant de Dieu devrait posséder un jugement sanctifié pour considérer le travail dans son ensemble et la relation entre chacune des parties. [...] MI1 223 1 Nous ne devons pas construire la tour sans d'abord considérer combien cela coûtera et quel effet son expansion aura sur les autres parties du champ. Ce grand projet ferme la voie à la construction de bâtiments nécessaires à d'autres endroits. [...] Ce n'est pas comme si nous avions, en tant que peuple, amassé des richesses puisqu'on nous en a constamment puisé et nous devons continuer à en donner. Les énormes bâtiments que les gens de Battle Creek et d'autres endroits ont érigés rendent témoignage contre eux car, alors qu'ils ont toutes les facilités, d'autres parcelles de la vigne du Seigneur sont stériles et désolées. Certains lieux doivent être des centres où les ouvriers peuvent être formés pour les différents champs. Nous devons avoir des centres pour l'éducation des jeunes. Ceci exigera plus d'installations qu'il n'en faudrait en d'autres endroits. Mais, pour chaque projet, calculons d'abord le coût. MI1 223 2 J'ai été appelée à considérer les choses proches et lointaines et, en les regardant, j'ai senti ma tête tourner, et mon coeur nauséeux. Dieu n'avait pas demandé à ce que les choses soient telles qu'elles sont maintenant. Ne sommes-nous pas trop prompts à passer à l'action, quand Dieu voudrait que nous nous levions tels des Minutemen*, veillant et priant, prêts à faire ce qu'il a ordonné, au moyen d'instruments consacrés ? Ceux qui veulent faire quelque chose pour lui disent « Nous ferons ceci ou cela » et une ligne que tous doivent suivre est alors tracée. C'est ainsi que l'égoïsme augmente continuellement. L'homme se saisit de tous les avantages possibles, accumu-lant tous le matériel qu'il peut obtenir pour le travail qu'il désire, privant ses collègues de ce dont ils ont besoin. Ne permettons pas aux hommes occupant des postes importants de devenir égoïstes et ambitieux pour accumuler des bâtiments dans une seule localité. L'ordre suivant a été donné : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philippiens 2.4). Si les hommes veulent travailler en suivant les directives du Christ, ils doivent avec lui se placer se placer sous le joug, avec douceur et humilité de coeur, et en suppliant sincèrement « Seigneur, montre-moi ta voie. Quels sont ton but et ta volonté ? » et, à chaque pas, demander : « Suis-je en train d'essayer de vivre pour Dieu ou pour moi-même ? » MI1 224 1 Nous devons travailler, et le faire avec joie. Nous négligeons souvent de le faire au moment où on a le plus besoin de notre aide et quand accomplir promptement notre devoir donnerait gloire à Dieu. Les hommes s'interposent entre Dieu et le travail qu'il aurait pu réaliser. Mes frères, abandonnez vos plans remarquables pour tout autre chose, et donnez une partie dé vos ressources aux champs les plus démunis. Considérez que le Seigneur est impartial dans toute son oeuvre. Si vous permettez à Dieu d'intervenir dans vos pensées et les contrôler, si vous lui préparez la place et lui donnez l'occasion d'agir, des torrents de vie et de vérité s'écouleront à tous les endroits arides de la terre. MI1 224 2 Les hommes se chargent de responsabilités considérables et incessantes, ce qui surcharge l'esprit et le corps, dans leur volonté de mener des plans qu'ils ont élaborés. C'est un des plus grands inconvénients que nous devons affronter et résoudre, et cela épuisera les énergies humaines. L'activité est nécessaire dans la cause de Dieu, mais que ce talent ne soit pas utilisé à mauvais escient. Quand les hommes apprennent à être des serviteurs de Jésus-Christ, ils comprennent que, dans chaque église, il faut placer des ouvriers pour superviser le tout. Pasteurs et enseignants doivent travailler avec intelligence dans leur spécialité, en formant les membres d'église sur la manière de travailler dans la branche missionnaire médicale. Quand le Seigneur habite dans le coeur de ceux qui professent être disciples du Christ, ils agissent comme Jésus. L'inaction n'aura pas l'occasion de les engourdir car ils auront assez à faire. Et le travail qu'ils réaliseront sous les auspices de l'Église deviendra leur plus grand moyen de communiquer la lumière. Celui qui travaille selon le plan de Dieu priera : « Qu'en ce jour, par mes efforts, l'humanité souffrante sache qu'il y a un Dieu en Israël et que je suis ton serviteur. Qu'ils voient que je travaille non pas selon ma propre impulsion et ma propre sagesse, mais selon ta Parole ». Quand l'homme adopte cette attitude et réalise qu'il accomplit les plans de Dieu, il dispose alors de la puissance divine qui ne connaît pas la défaite. Toute la puissance des agents de l'opposition n'auront pas plus d'effet que la paille sur l'aire de battage. MI1 224 3 Nous devons reconnaître l'entière propriété de Dieu sur nous. Notre esprit, nos talents, nos facultés et notre argent doivent être employés de la meilleure façon pour l'avancement de son oeuvre, pour que son caractère soit révélé en traits clairs, dans chaque partie du monde. Dieu a donné à chacun une mission, et il n'excuse pas les responsables haut placés de ne pas remplir leurs fonctions et de, par leur négligence, semer la confusion dans leur travail. Que chacun occupe la place qui lui a été attribuée et qu'il entretienne sa relation avec Dieu. Un travail important doit être accompli, et personne ne doit négliger sa tâche pour s'approprier le travail d'un autre. Dieu n'est pas honoré en cela. Certains ouvriers se sentent supérieurs en sagesse. Ils ne pensent pas avoir besoin du conseil de Dieu et ne s'occupent pas non plus de savoir si leurs collègues ont tout ce qu'il leur faut pour travailler. Dieu a besoin d'hommes tenant compte de tous les aspects de l'oeuvre, d'hommes qui gardent les fenêtres de leur âme ouvertes au ciel, permettant à sa lumière de briller dans les recoins de l'esprit. Le Seigneur s'intéresse beaucoup à ses serviteurs, surtout à ceux qui sont humbles de coeur. (...) MI1 225 1 Dieu s'attend à ce que chacun soit fidèle dans sa gestion chrétienne de la vie. Le moi ne doit pas être glorifié. Celui qui est fidèle à sa mission ne s'arrêtera pas à considérer si on va le féliciter ou non pour ses efforts, mais il demandera : Est-ce que j'honore Dieu ? Son âme sera remplie d'un saint désir de voir le Seigneur magnifié. Quand sa patience sera éprouvée, il priera : « Mon âme, fais silence devant Dieu ! Car de lui vient mon espérance » (Psaume 62.6). MI1 225 2 Nous voulons vraiment voir que notre travail est efficace et, si nos plans et nos méthodes reçoivent l'approbation, nous sommes satisfaits. S'ils tardent, notre esprit gémit et nous ne voyons pas au-delà. L'eau doit courir librement dans nos citernes, si les autres citernes sont aussi sèches que les collines de Gilboa. Nous avons du mal à nous rappeler que la grande source provient de Dieu. [...] MI1 225 3 Le Seigneur nous montrera de nombreuses manières de travailler. Parfois, il sera évident que les choses qui se présenteront viendront de Dieu. À d'autres moments, elles seront contraires à nos idées et sentiments. Quelques fois, le Seigneur nous surprend en révélant notre devoir sous un jour complètement différent de ce que nous avons prévu, et nous disons : Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai. Néanmoins, c'est bien vrai, et le message ne leur sera pas répété jusqu'à ce qu'ils puissent discerner la main de Dieu. Quand ils seront prêts pour voir et comprendre, le Seigneur leur parlera de nouveau. Si nous voulons compter sur l'appui divin, si nous voulons suivre son plan, nous devons agir en nous soumettant à la direction divine. Le Seigneur désire que nous nous soumettions à son modelage, en nous dépouillant du moi et en nous abandonnant à Dieu pour que le Christ puisse mettre son empreinte sur notre âme. Le feu ne peut brûler que quand nous purifions l'autel selon la Parole de Dieu. -- Manuscrit 115, 1899, p. 1-8 (" Words of Exhortation » [Paroles d'exhortation], 1899). MI1 226 1 Il ne serait pas sensé, ni bien que toute la force du corps se dirige vers une main. Ainsi, il ne serait pas bon non plus que toute la force des agents travaillant pour la cause du Seigneur soit concentrée sur l'oeuvre missionnaire médicale. Il faut soutenir le ministère de la Parole et le corps entier doit se mouvoir avec harmonie, toutes les parties s'unissant pour accomplir la volonté de Dieu pour l'avancement de son oeuvre. Tous les membres du corps doivent être des instruments actifs du Seigneur, chaque partie unie et en harmonie avec les autres. -- Lettre 50,1908, p. 2,3 (à James Edson White, 5 février 1908). MI1 226 2 Voilà vingt-cinq ans que le Seigneur m'a révélé que nos sanatoriums étaient le meilleur moyen d'atteindre les classes plus élevées. Ces institutions doivent être situées loin des villes et être entourées d'un terrain suffisamment grand pour cultiver des fruits et des légumes. MI1 226 3 Au sanatorium que nous sommes sur le point de construire à New South Wales, il faudra des provisions pour toutes les classes sociales. Le logement et les traitements devront être tels que les patients des classes plus aisées soient attirés pour y séjourner. Les chambres devront être aménagées pour ceux qui seront disposés à payer un prix généreux. Nos méthodes de traitement devront être rationnelles. Il ne faudra donner aux patients ni boissons alcoolisées, ni thé, ni café, ni médicaments toxiques car ils laissent toujours des effets nuisibles. MI1 226 4 Durant leur séjour au sanatorium, les patients se familiariseront avec les adventistes du septième jour et les raisons de leur foi. Médecins et infirmières feront preuve d'un intérêt profond pour les souffrances physiques de ceux qui seront sous leurs soins. Alors qu'on s'efforcera d'éradiquer la souffrance et la maladie, le coeur des patients s'attendrira. Tout médecin devrait être chrétien. Occupant la place du Christ, il doit se tenir près du patient, prenant soin des besoins tant de son âme souffrant du péché que de son corps malade. MI1 226 5 A nous, son peuple, Dieu a donné beaucoup de lumière, et nous devons chercher à accéder aux âmes pour leur communiquer cette vérité. Tout en offrant aux patients l'espoir de recouvrer leur santé physique, les médecins et les infirmières de nos sanatoriums peuvent aussi présenter la bienheureuse espérance de l'Evangile, le merveilleux réconfort qu'on trouve en ce Guérisseur puissant qui peut guérir la lèpre de l'âme. Ainsi, des âmes seront touchées et celui qui donne au corps la santé offrira à l'âme la paix. Celui qui donne la vie remplira le coeur d'une joie qui agira miraculeusement. -- Lettre 50, 1900, p. 1, 2 (au frère Murphet, 29 mars 1900). MI1 227 1 Le sanatorium sera un monument pour Dieu si on l'administre comme il se doit, sous ses aspects. Beaucoup de ceux qui viennent au sanatorium recevront l'empreinte de la vérité, comme ça a été le cas pour la soeur Henry. Elle était une des précieuses servantes de Dieu et, grâce à la compétence qu'il vous a accordée, sa vérité a été magnifiée. C'est ainsi qu'il doit en être. Toute l'influence que vous pouvez offrir au sanatorium ne sera pas de trop. MI1 227 2 On pourrait mieux dénommer l'oeuvre missionnaire médicale comme l'oeuvre pour rétablir la santé. -- Lettre 77, 1900, p. 5 (au Dr John Harvey Kellogg, décembre 1899). Attention à ne pas perdre le cap MI1 227 3 La conformité au monde fait perdre le cap à beaucoup parmi notre peuple. Cette question m'afflige profondément dans la mesure où le Seigneur continue à me la soumettre. Depuis de nombreuses années, il m'a été présenté, une fois après l'autre, que les méthodes mondaines se sont introduites dans la gestion de beaucoup de nos institutions. Quand je lis les Témoignages publiés au début des années 1870 et même avant, je suis surprise de voir la clarté avec laquelle ces dangers y ont été décrits, et avec quelle précision la bonne voie avait été tracée, dès le commencement. Mais le chemin, si clairement indiqué, n'a pas été suivi. Les hommes agissent comme si on ne leur avait jamais donnés de conseils. Pourtant, nous nous attendons à ce que le Seigneur nous élève et fasse de grandes choses pour nous ! Il est vrai qu'il nous aidera si nous avons confiance qu'il le peut. Mais il n'agira pas en notre faveur, tant que nous tissons des brins d'égoïsme dans notre filet. MI1 227 4 Il existe parmi notre peuple une opinion - à laquelle certains s'opposent, c'est vrai, mais que beaucoup soutiennent - selon laquelle toute personne au service de Dieu serait forte, vive et innovatrice pour faire le meilleur étalage possible, indiquant par là que sa ligne de travail a du succès. Ceux qui continuent à s'accrocher à cette idée seront amèrement déçus quand, lors du jugement, ils découvriront qu'il n'y a pas de place pour eux dans le royaume de Dieu. Les faux principes ne remporteront jamais au ciel. Aucun brin d'égoïsme ne doit être tissé dans aucune partie du service de Dieu, dans son oeuvre sur la terre. MI1 228 1 Des méthodes mondaines ont infiltré l'administration de nos institutions. Ceci a presque détruit notre maison d'édition à Battle Creek. Dieu n'avait pas la première, la dernière et la meilleure place en tout. Le jugement humain, les idées humaines prenaient le commandement et la direction de tout. MI1 228 2 Il déplaît à Dieu que les ambitieux soient considérés comme des hommes astucieux au regard du monde. Cependant, cette ambition est entretenue par beaucoup d'hommes à responsabilités, dans nos rangs. Nous devrions accorder une plus grande considération à l'oeuvre de Dieu que celle que nous lui accordons maintenant. Elle est plus importante que ce que nous croyions. MI1 228 3 Des hommes occupant des postes à responsabilités qui, d'une quelconque manière, se sont éloignés des principes de la Bible ont rompu leurs liens avec Dieu. Soyons déterminés à ne pas permettre que des méthodes mondaines soient introduites dans notre oeuvre. Les serviteurs du Dieu vivant et les serviteurs de Satan doivent se distinguer les uns des autres comme la lumière se distingue des ténèbres. La ligne de démarcation entre eux doit être immanquable. MI1 228 4 Si il y a un moment où ceux qui connaissent la vérité présente doivent trouver leur cap, c'est bien maintenant. Même si personne ne doit agir indépendamment de ses frères, chacun doit cependant connaître sa propre condition, ses repères exacts. La question que chacun doit se poser est : « Quelle est ma relation avec Dieu ? » MI1 228 5 C'est la conformité au monde qui pousse notre peuple à perdre son cap. La perversion des justes principes n'est pas arrivée soudainement. L'ange de Dieu m'a présenté cette question sous forme de symboles. C'est comme un voleur qui s'approche furtivement et qui, lentement mais sûrement, dérobe l'identité de l'oeuvre de Dieu en poussant nos frères à se conformer aux méthodes mondaines. MI1 228 6 Les idées humaines ont pris la place qui légitimement appartenait à Dieu. Quelle que soit la position qu'un homme puisse occuper, quelle que soit sa popularité, il doit agir comme si le Christ occupait sa place. Dans chaque détail des tâches qu'il réalise, dans ses paroles et son caractère, il doit ressembler au Christ. MI1 229 1 Le Seigneur appelle à une réforme. Partout où les croyants ont adopté des principes mondains, il désire qu'une voix d'avertissement s'élève : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix dans un cor et annonce son crime à ton peuple, à la maison de Jacob ses péchés ! » (Esaïe 58.1) En tant que peuple et individus, nous devons rejeter les principes erronés et les projets ambitieux qui nous poussent à trop embrasser dans un périmètre limité. Dieu désire que nous apprenions à marcher d'un pas assuré, en avançant toujours dans sa voie. Il veut que nous construisions chaque bâtiment en tenant compte des besoins d'autres endroits qui doivent un jour disposer des mêmes avantages. MI1 229 2 Dans aucun cas, l'oeuvre de Dieu ne doit être limitée par des restrictions érigées par les hommes. Beaucoup des méthodes et des plans ambitieux mis en place n'ont pas son approbation. Il n'admet pas l'accumulation de nombreux avantages en un seul endroit. Il désire que chaque institution établie soit prête à collaborer à l'établissement de l'institution demandée à venir. [...] MI1 229 3 Pour beaucoup, une réalisation des temps que nous vivons est aussi éloignée que le ciel l'est de la terre. Leur devoir de préparer à la rencontre du Sauveur qui vient bientôt semble être complètement oublié. Dieu veut que nous retrouvions le bon sens, que nous agissions comme des êtres rationnels qui vivent au seuil du monde étemel. MI1 229 4 Souvenez-vous qu'en vous préparant au royaume des deux, vous en préparez d'autres. Selon les Ecritures : « Que vos pieds suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas » (Hébreux 12.13). Le sens moral de beaucoup est affaibli. Beaucoup n'ont pas eu les privilèges et la formation que nous avons reçus, beaucoup n'ont pas eu l'occasion de recevoir une instruction « ordre sur ordre, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28.10,13). Dieu place de lourdes responsabilités sur ceux qui ont reçu cette instruction. Ils doivent passer beaucoup de temps en prière. Au lieu de penser que leur jugement est supérieur, ils devraient plutôt ressentir beaucoup de crainte. Au lieu de prendre sur eux-mêmes tous les fardeaux qu'ils peuvent saisir, et qui ne leur laissent pas de temps pour prier et méditer sur leur propre condition spirituelle, ils devraient passer beaucoup de temps en communion avec leur Créateur. MI1 229 5 La cause de Dieu est si importance pour lui qu'il exige de chacun de nous qui déclare être son gérant de représenter convenablement son caractère. Personne, à part ceux qui marchent prudemment devant lui, n'est qualifié pour la gestion chrétienne de la vie. Le Seigneur travaille avec ceux qui représentent correctement son caractère et c'est à travers eux que sa volonté est faite sur la terre comme au ciel. MI1 230 1 Élevons chaque jour la prière que Jésus a enseignée à ses disciples, et vivons-la au quotidien. Mettre cette prière en pratique est tout le devoir de l'homme. Ses principes forment la base de toute bonne action. Ceux qui appliquent chaque aspect de ces principes deviendront des hommes sensés : des hommes permettant à Dieu de guider et contrôler leurs pensées. -- Manuscrit 96, 1902, p. 1-7 (Discussion du matin, Comité missionnaire médical de l'Union du Pacifique, St. Helena, Californie, 19 juin 1902). Les débuts de l'oeuvre médicale, en Californie du Sud MI1 230 2 Il m'est impossible de trouver le sommeil depuis onze heures et demie du soir. Beaucoup de choses, en figures et en symboles, défilent devant moi. Il y a des sanatoriums qui marchent bien, près de Los Angeles. A un endroit, il y a un bâtiment occupé et des arbres fruitiers sur la propriété. Dans cette institution, en dehors de la ville, il y a beaucoup d'activité. MI1 230 3 Dans une vision nocturne, j'ai vu les terres et ai dit : « Oh ! Hommes de peu de foi. Vous avez perdu du temps ». Il y avait des malades en fauteuils roulants. Il y avait quelques patients à qui les médecins avaient prescrit de passer la journée à Pair libre, quand il faisait beau, pour recouvrer la santé. [...] MI1 230 4 Alors que je parlais, j'ai dis : « Nous devons avoir des sanatorium en des endroits, privilégiés, en différentes localités. C'est le plan de Dieu. Il a décrété l'oeuvre missionnaire médicale comme un moyen de sauver les âmes, et ce que nous voyons autour de nous est un symbole de la tâche qui nous est présentée. Nous devons réveiller nos églises pour qu'elles s'engagent activement dans la mission divine et pour faire progresser cette branche : l'oeuvre missionnaire médicale ». MI1 230 5 Des médecins se sont intéressés à ces déclarations et l'un d'eux a dit, en étendant les bras et les bougeant d'avant en arrière : « N'est-ce pas meilleur que les médicaments ? Les maux et les douleurs s'en sont allés sans prendre de médicaments ! » MI1 230 6 Sur les terres que j'ai vues en vision nocturne, il y avait des arbres faisant de l'ombre, et leurs branchages descendaient de façon à former des auvents feuillus ressemblant à des tentes. Les malades étaient enchantés. Pendant que certains travaillaient pour se distraire, d'autres chantaient. Il n'y avait aucun mécontentement. -- Manuscrit 152, 1901, p. 1, 2 (" A Message to Our Brethren and Sisters in Southern California » [Messages à nos frères et soeurs de la Californie du Sud], 10 octobre 1901). MI1 231 1 Faisons maintenant en sorte que chaque dollar compte pour le choix d'un endroit pour notre sanatorium près de Los Angeles et pour commencer le projet. Nous avons besoin d'hommes au jugement solide, d'hommes pouvant estimer les coûts et faire des plans judicieux. [...] MI1 231 2 Le Seigneur désire que les hommes marchent humblement devant lui. Ce serait une erreur d'acheter ou de construire de grands bâtiments pour le sanatorium dans les villes de la Californie du Sud. Et ceux qui voient un avantage à le faire, n'agissent pas avec prudence. Il faudra travailler beaucoup pour préparer ces villes à recevoir le message de l'Évangile. Mais ce travail ne doit pas être entrepris en y érigeant de grands édifices pour mener à bien une initiative spectaculaire. -- Manuscrit 114,1902, p. 3,4 (" Instruction Regarding Sanitarium Work » [Instruction concernant l'oeuvre des sanatoriums], 1er septembre 1902). Désapprobation des plans pour construire un bâtiment à Los Angeles MI1 231 3 Selon la lumière que j'ai reçue concernant les sanatoriums où des malades seront traités, je ne puis offrir de recommandations nous conseillant de nous rassembler en ville. Je ne puis le faire moi-même, même si d'autres pourraient avoir une opinion bien différente. Mais, selon la lumière que j'ai reçue, je ne puis conseiller d'ériger un édifice en ville. Je sais que vous êtes en dehors, dans une zone contigüe. Cela change un peu la proposition, mais je ne peux rien dire de plus, ni vous donner de conseils. Il vous faudra arranger cela entre vous car je ne suis pas en mesure de donner des conseils concernant la construction d'un sanatorium dans aucune ville. Je ne puis le faire puisqu'il m'a clairement été présenté que, quand on construit un sanatorium, il doit être situé là où il peut remplir l'office pour lequel il a été établi. MI1 231 4 L'objectif en vue n'est pas de gagner de l'argent mais, et surtout, de gagner des âmes, de s'occuper de ceux qui souffrent de maladies et de les placer dans les meilleures conditions possibles pour recouvrer la santé. Nous n'avons aucune confiance dans les médicaments. Dieu veut que nous soyons situés là où nous bénéficierons des bienfaits de la nature, sous tous ses aspects, à l'air libre et dans un cadre agréable. MI1 232 1 Si nous pouvons trouver un endroit qui soit en partie ou totalement terminé, ce sera mieux que de construire un grand bâtiment maintenant même, alors que nous savons que la fin est proche et que chaque ville sera sous tous les aspects sens dessus dessous. La confusion y régnera. Tout ce qui peut être secoué le sera, et nous ignorons ce qui arrivera ensuite. Les jugements tomberont selon la méchanceté des habitants et selon la lumière de vérité qu'ils auront reçue. S'ils l'ont reçue à un moment donné, le châtiment sera proportionnel à cette lumière. Jésus a prononcé ses malheurs sur les villes qui ont reçu la plupart de ses enseignements. C'est pourquoi je crains tant qu'on construise un grand bâtiment à Battle Creek, ou à n'importe quel endroit où la vérité est connue depuis des années. Accepter l'argent de gens qui n'ont pas embrassé la vérité, de l'argent pour nous aider à construire le sanatorium, je ne vois aucune lumière à ce sujet. MI1 232 2 Ici, vous pourriez dire que la lumière ne luit pas depuis si longtemps. Non, c'est vrai, mais toujours est-il que nous avons reçu l'instruction de situer les sanatoriums en dehors des villes. Dieu a un objectif en vue. Il a déclaré aux enfants d'Israël que, quand les plaies arriveraient, ils devraient sortir des maisons des Égyptiens pour entrer dans les leurs car, s'ils se trouvaient mêlés aux Égyptiens, ils seraient détruits avec eux. Ils devaient être un peuple à part. Nos institutions devraient donc posséder tous les avantages possibles, non pas dans la mesure de bâtiments imposants, mais dans leur localisation. Les bâtiments n'ont pas la moitié de l'importance de l'espace et des terres autour d'un sanatorium. C'est là qu'il devrait y avoir des arbres fruitiers, des fleurs et tous les bienfaits dont on puisse profiter. C'est ce que j'ai écris et vous connaissez bien cela. Ce conseil a autant de force que quand je l'ai écrit. Je ne vois rien me poussant à changer mon opinion concernant Los Angeles sur ces points. [...] MI1 232 3 Les dirigeants du sanatorium se sont mêlés aux incrédules, les admettant plus ou moins dans leurs comités, mais cela est comme travailler les yeux bandés. Ils manquent de discernement pour voir ce qui va déferler sur nous à tout moment. On constate un esprit de désespoir, un esprit belliqueux et sanguinaire, et cet esprit augmentera jusqu'à la fin des temps. Aussitôt que le peuple de Dieu recevra le sceau sur son front - il ne s'agit pas d'un sceau, ni d'une marque visible, mais d'un affermissement dans la vérité, tant au niveau intellectuel que spirituel, au point de ne pas être ébranlé - et qu'il sera prêt pour le criblage, ceci arrivera. En fait, cela a déjà commencé. Les jugements de Dieu sont déjà sur la terre pour nous avertir afin que nous sachions ce qui va arriver. -- Manuscrit 173, 1902, p. 3-6 (" Medical Missionary Work in Southern California » [L'oeuvre missionnaire médicale en Californie du Sud], 20 novembre 1911). MI1 233 1 À aucun moment le Seigneur ne nous a guidés dans les grands projets qui ont été menés pour les bâtiments à Los Angeles. Il nous a accordé la lumière sur la manière d'avancer, mais des démarches effectuées restent contraires à la lumière et aux instructions données. MI1 233 2 Les plans complets d'achet du terrain à Hill Street ne m'ont pas été montrés avant ma dernière visite à Los Angeles. Puis on m'a emmenée voir cette propriété et, tandis que je montais la colline pour y accéder, j'ai clairement entendu une voix que je connaissais bien. Si cette voix avait dit : « Voici l'endroit que le peuple de Dieu doit acheter ", j'aurais été bien étonnée. Mais cette voix a dit : « N'encourage ici aucune installation, quelle qu'elle soit. Dieu l'interdit. Mon peuple doit s'éloigner d'un tel milieu. Cet endroit est aussi méchant que Sodome. Le lieu où mes institutions sont établies doit être totalement différent. Quittez les villes et, comme Enoch, sortez de votre retraite pour avertir les gens des villes ». MI1 233 3 Il m'a été dit : « La main divine ne guide pas les démarches entreprises concernant cette propriété. La vision spirituelle des hommes s'est obscurcie. On a élaboré des plans que le Seigneur n'a pas inspirés ». MI1 233 4 On m'a ensuite indiqué que toute cette question était inspirée par la sagesse humaine. Les hommes ont suivi leur propre sagesse, qui est folie devant Dieu et qui, s'ils continuent dans ce sens, conduira à des résultats qu'on ne voit pas pour l'instant. Leur vue spirituelle a été brouillée. MI1 233 5 « L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera illuminé » (Matthieu 6.22). Le Seigneur interpelle les responsables de son oeuvre en Californie du Sud et leur dit d'appliquer sur leurs yeux le collyre du ciel. C'est là leur seule sécurité. MI1 233 6 Je suis stupéfaite de constater que nos frères aient pensé acheter le terrain de Hill Street. [...] Quand j'ai vu où il était situé, j'ai su que je ne pourrai pas même un instant donner mon consentement pour y établir aucune institution d'aucune sorte. MI1 233 7 Etablir une institution pour le progrès de l'oeuvre de Dieu en un tel endroit serait contraire à la lumière que le Seigneur a donnée concernant ce travail. Pensez aux inconvénients auxquels les ouvriers devraient faire face. Pendant combien de temps pourraient-ils observer le sabbat en paix avec cet énorme hôtel juste à côté d'eux ? Etablir là un sanatorium serait pour nous pareil à Lot qui se rend à Sodome. Ce serait même pire puisque les alentours de Sodome étaient comme le jardin d'Éden. Mais, sur la parcelle de Hill Street, il n'y a ni espace libre, ni la possibilité de contempler les beautés de la nature. MI1 234 1 La construction de la boulangerie à Los Angeles a été prématurée. L'oeuvre n'était pas prête pour cela. Si les yeux des frères avaient été oints du collyre céleste, ils n'auraient pas agi comme ils l'ont fait. L'établissement d'une boulangerie aussi grande et l'exécution du travail planifié représentent l'investissement de moyens et de talents dont ils ne disposaient pas. MI1 234 2 Le peuple de Dieu ne doit pas avancer à l'aveuglette en investissant des moyens qu'il n'a pas et qu'il ne sait pas où trouver. Nous devons faire preuve de sagesse dans les démarches que nous faisons. Le Christ a mis devant nous le plan à suivre pour mener son oeuvre. Ceux qui désirent construire doivent d'abord s'asseoir et estimer les coûts pour voir s'ils sont capables de mener la construction à son terme. Avant de commencer l'exécution de leurs plans, ils doivent demander l'opinion de sages conseillers. Si un ouvrier, incapable de raisonner de cause à effet, court le danger d'agir de façon imprudente, ses collègues doivent lui parler avec mesure pour lui montrer son erreur. MI1 234 3 Dieu voit la fin dès le commencement. A moins que l'opinion des ouvriers ne soit unanime et que les frères ne partagent les responsabilités, il ne voudra pas qu'on construise un seul bâtiment pour notre oeuvre. Tous doivent avoir la satisfaction que leurs plans sont en harmonie avec la volonté divine. Que les comités de notre peuple soient conduits en vue d'un travail sérieux et dynamique. Mais qu'aucune pierre ne soit posée pour entamer un nouveau projet, tant que les ouvriers ne l'aient pas entièrement compris. Sur ces questions, la responsabilité individuelle ne fait pas partie du plan de Dieu. MI1 234 4 Certaines des décisions prises pour l'oeuvre en Californie du Sud n'ont pas été inspirées par Dieu, et ces décisions ont laissé une ombre sur son oeuvre. Mais les erreurs commises peuvent être pour le bien si elles sont acceptées pour démontrer le besoin de tout être qui s'intéresse à l'oeuvre de Dieu et à son progrès. Toutes les branches de l'oeuvre doivent être menées en faveur de son existence. MI1 234 5 Le Seigneur appelle les ouvriers de la Californie du Sud à l'action, mais à ne faire aucun mouvement qui le gênerait dans l'accomplissement de ses propres desseins. Nous devons nous attendre à PEtemel et apprendre de lui pour faire progresser l'oeuvre en Californie du Sud. Ne faisons pas de mouvements précipités, mais attendons patiemment jusqu'à ce que le Seigneur prépare la voie devant nous. MI1 235 1 Il m'a été révélé que le Dr Kellogg a conseillé aux frères d'aller de l'avant et de construire dans la ville de Los Angeles. Mais ne sait-il pas que le Seigneur a donné des instructions concernant le besoin de sortir des villes ? Dans la mesure du possible, nos institutions doivent se trouver loin d'elles. Il nous faut des ouvriers pour ces institutions et, si elles se trouvent en ville, cela veut dire que leurs familles devront s'installer tout près. Mais il n'est pas de la volonté de Dieu que notre peuple s'installe dans les villes où régnent en permanences l'agitation et la confusion. Il faut éviter cela à leurs enfants car tout le système humain est affaibli par la hâte, la précipitation et le bruit. Le Seigneur veut que son peuple vive à la campagne où il peut s'établir sur une terre et cultiver ses propres fruits et légumes, et où ses enfants peuvent être en contact direct avec les oeuvres de Dieu dans la nature. Mon message est que vous éloigniez vos familles des villes. MI1 235 2 Que les hommes l'écoutent ou non, la vérité doit être exprimée. Les villes sont remplies de tentations. Nous devrions planifier notre oeuvre de manière à ce que nos jeunes soient éloignés le plus possible de cette pollution. MI1 235 3 Il faut travailler dans les villes à partir d'avant-postes. Le message de Dieu a dit : « Les villes ne seront-elles pas averties ? Oui, mais non pas par le peuple de Dieu qui y vit, mais par leurs visites et leurs avertissements de ce qui va arriver sur la terre ». MI1 235 4 Nos restaurants doivent se trouver dans les villes. À ce sujet, il m'a été indiqué que trop d'efforts sont déployés pour avoir un grand restaurant en ville. Le Seigneur préfèrerait que nous en ayons plusieurs, mais plus petits. Il désire qu'un travail soit effectué auprès de ceux qui y sont servis. Ce qui compte est de semer la semence de la vérité, et non d'obtenir un grand nombre de clients. Les chiffres ne sont pas un véritable révélateur du succès. MI1 235 5 Ces mots ont été prononcés : « Ne vous flattez pas qu'un grand nombre de personnes viennent chaque jour au restaurant et qu'ainsi, vous faites de grands progrès dans l'oeuvre. Que faites-vous pour sauver les âmes ? Vous rassemblez en grand nombre et les nourrissez à un prix trop bas. Vous employez vos assistants en leur payant un maigre salaire. Quel encouragement reçoivent-ils au service de Dieu ? " MI1 235 6 Notre Instructeur s'est tourné vers les hommes chargés du restaurant de Los Angeles et a dit : « Vous rendez-vous compte que votre travail a été pesé sur la balance et a été trouvé léger ? Le fait de servir un grand nombre de personnes chaque jour ne veut pas dire que vous accomplissez le plus grand bien. Ne vaudrait-il pas mieux un plus petit nombre, et travailler à leur salut selon des méthodes bien définies ? Ne vous vantez pas des chiffres. Où sont les âmes qui ont été amenées à s'intéresser à la vérité présente ? » MI1 236 1 Et que dire de vos assistants ? Deviennent-ils indifférents à la vérité ? Si tel est le cas et qu'aucun effort n'est fait pour leur accorder une aide spirituelle, ainsi qu'à ceux qui viennent chaque jour prendre leurs repas, il vaudrait mieux alors que des non croyants se charge de cette entreprise car cela n'exercerait pas d'influence négative contre la vérité. MI1 236 2 Mes frères, continuez votre travail d'une façon qui fortifie les âmes contre la tentation, au lieu de les conduire à la tentation. -- Lettre 182, 1902, p. 1-7 (à « Mes chers frères », 20 septembre 1902). MI1 236 3 J'ai toujours considéré avec un grand intérêt l'oeuvre à Los Angeles et à San Diego, en espérant que de bonnes décisions seraient prises et que le travail du sanatorium serait établi en ces endroits importants. Chaque année, de nombreux touristes visitent ces villes, et j'ai désiré voir des hommes inspirés par le Saint-Esprit atteindre ces gens avec le message proclamé par Jean-Baptiste : « Repentez-vous, car le royaume des deux est proche » (Matthieu 3.2). [...] MI1 236 4 Le Seigneur a ordonné que des monuments à son nom soient établis, en de nombreux endroits. Il m'a montré des bâtiments éloignés des villes et agencés pour notre oeuvre et qu'on peut acheter à bas prix. Profitons des occasions favorables pour l'oeuvre des sanatoriums en Californie du Sud où le climat est si favorable à ce travail. MI1 236 5 Le dessein de Dieu est qu'on établisse des sanatoriums en Californie du Sud et que de ces institutions émane la lumière de la vérité pour notre temps. A travers elles, on pourra présenter l'observation du vrai sabbat et proclamer le message du troisième ange. MI1 236 6 Les institutions dans lesquelles on peut réaliser le travail missionnaire médical doivent être considérées comme spécialement essentielles à l'avancement de l'oeuvre de Dieu. Les malades et les souffrants seront soulagés et alors, quand l'occasion se présentera, ils recevront un enseignement concernant la vérité pour notre temps. Ainsi, nous apporterons la vérité présente à une classe de personnes qui ne pourraient être atteintes autrement. [...] MI1 236 7 Un travail particulier doit être maintenant accompli : un travail d'importance suprême. J'ai reçu la lumière concernant l'établissement d'un sanatorium près de Los Angeles, dans une zone rurale. Pendant des années, le besoin d'une telle institution a été présenté à nos membres, en la Californie du Sud. Si ces frères avaient écouté les avertissements donnés par le Seigneur, pour leur éviter des erreurs, ils ne se trouveraient pas maintenant liés comme ils le sont. Mais ils n'ont pas suivi les instructions données. Ils n'ont pas avancé par la foi pour établir un sanatorium, près de Los Angeles. MI1 237 1 Les bâtiments dédiés à cette oeuvre devraient se trouver en dehors des villes, à la campagne, pour que les malades puissent bénéficier de la vie en plein air. La beauté des champs et des fleurs permettront à leur esprit de se détendre, oubliant leurs souffrances et douleurs, et ils seront alors invités à transporter leurs regards de la nature au Dieu de la nature qui l'a parée d'aussi abondantes beautés. Les convalescents pourront s'allonger à l'ombre des arbres et les plus forts pourront, s'ils le désirent, travailler parmi les fleurs, en faisant peu au départ, puis en intensifiant leurs efforts, à mesure qu'ils reprendront des forces. Les patients seront grandement bénis en travaillant dans le jardin, en ramassant des fleurs et des fruits, et en écoutant les oiseaux qui louent le Seigneur. Les anges de Dieu s'approcheront d'eux et ils oublieront leurs peines. La mélancolie et la dépression les quitteront. L'air pur, le soleil et l'exercice physique leur apporteront vie et vitalité. L'esprit et les nerfs fatigués trouveront soulagement. Les bons traitements et une nourriture saine les affirmeront et les fortifieront. Ils ne sentiront pas le besoin de médicaments nocifs pour la santé, ni de boissons toxiques. MI1 237 2 La volonté de Dieu est d'établir un sanatorium à un endroit approprié, près de Los Angeles. Cette institution doit être administrée prudemment et fidèlement par des hommes qui ont un clair discernement spirituel et qui ont aussi le sens des affaires : des hommes pouvant faire progresser l'oeuvre avec succès, en tant que fidèles intendants. MI1 237 3 Nous devons travailler sous le conseil du grand Maître d'oeuvre. Avec sa force, les êtres humains peuvent suivre et suivront un plan d'action qui gagnera des âmes à Jésus. -- Lettre 147, 1904, p. 1-5 (au frère Bowles, 26 avril 1904). MI1 237 4 De sérieux efforts doivent être déployés pour l'établissement d'un sanatorium, près de Los Angeles. -- Lettre 169,1904, p. 1 (aux pasteurs de la Californie du Sud, 27 avril 1904). MI1 237 5 Pendant longtemps, notre peuple de la Californie du Sud a reçu les messages du Seigneur dans selon lesquels il faudrait un sanatorium près de Los Angeles. -- Lettre 325, 1904, p. 2 (à nos frères de la Californie du Sud, 12 décembre 1904). MI1 237 6 Nous voyons depuis longtemps l'importance d'établir un sanatorium près de Los Angeles. -- Lettre 29, 1905, p. 2 (à soeur Bradford, 1er janvier 1905). MI1 238 1 Le Seigneur m'a souvent indiqué que nous devrions profiter des oc-casions providentielles pour acquérir des bâtiments adaptés pour les travaux d'un sanatorium, en des endroits favorables, loin des villes. Il m'a été montré que les quartiers urbains, comme on en trouve à Los Angeles, sont impropres à l'oeuvre spéciale des sanatoriums. Ceci a été signalé bien clairement, à l'époque où les ouvriers de Los Angeles prévoyaient, il y a quelques années, de construire un grand sanatorium dans un des quartiers les plus effervescents et bruyants de la ville. La lumière qui m'avait alors été donnée était : « Eloignez-vous des villes ! » Il m'a été montré que, si nous étions attentifs et si nous cherchions, nous trouverions des propriétés adéquates dans des localités retirées. -- Lettre 94,1909, p. 1 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 14 janvier 1910). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 59--Déclarations sur l'église d'Oakland MI1 239 1 On M'A INDIQUÉ QUE NOUS avons dans les temps actuels un travail important à réaliser à Oakland. Dans la planification de cette oeuvre, il faut de sages conseillers. Le Seigneur fait appel à des ouvriers : des ouvriers sérieux, fervents dans la prière et fidèles pour prendre en main ce qu'il y a à faire. Nous avons besoin de beaucoup de tra-vailleurs consacrés pour réaliser l'oeuvre missionnaire à Oakland. Dans les communes avoisinantes, il y a aussi des personnes intéressées dont il faut s'occuper. Il faudrait inviter ceux qui parcourent les routes et les chemins. MI1 239 2 Il faudrait placer à Oakland des hommes forts. Des hommes et des femmes d'expérience pourraient enseigner et des ouvriers, être formés pour faire progresser l'oeuvre de manière claire et cohérente. -- Manuscrit 67, 1906, p. 1 (" The Work in Oakland » [L'oeuvre à Oakland], 6 août 1906). MI1 240 1 Le peuple de Dieu doit se lever dans le monde, tels des lumières. Ils doivent se rendre compte que sur eux repose la responsabilité solennelle de refléter les rayons de lumière sur le chemin de ceux qui ne gardent pas les commandements de Dieu. Jésus a lui-même déclaré : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5.14, TOB). Nous devons chercher à être des porteurs de lumière. Et, quand la lumière de la vérité divine émane clairement des paroles et des actions des enfants de Dieu, verra-t-on des querelles, des critiques parmi les porteurs de lumière ? Le monde ne pourra constater aucune dissension dans la vie de ceux qui répandent la lumière du ciel. Frères et soeurs, quand vous laissez briller votre lumière devant les hommes, ils « voient vos oeuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5.16). De ces bonnes oeuvres surgira, comme résultat, une précieuse influence qui offrira le salut à ceux qui la contemplent. Dieu désire que notre lumière luise constamment. -- Manuscrit 95, 1906, p. 3 (" Lessons from the Fifteenth of Romans » [Leçons de Romains 15], 20 octobre 1906). MI1 240 2 Dans mon sommeil, j'avais l'air de parler à de grandes assemblées à Oakland et en d'autres endroits. Je leur lisais des passages trouvés dans les chapitres 40 et 41 d'Esaïe et m'attardais sur leur signification. L'Esprit du Seigneur semblait descendre sur moi dans une grande mesure. Je savais que les saints anges étaient à cette rencontre. Même si certains dans l'assemblée semblaient indifférents aux paroles prononcées, d'autres s'efforçaient de devenir libres en Christ. Leur visage était illuminé et le Seigneur se trouvait parmi nous. MI1 240 3 Le peuple de Dieu accomplira une grande oeuvre si ses membres travaillent dans l'unité, avec abnégation et humilité de coeur. Toute exaltation de soi doit être détectée et disparaître. Seules la vérité et la justice supporteront l'épreuve de notre temps. Nous avons chaque jour besoin de l'Esprit de Dieu avec nous pour être protégés de toute mauvaise pensée et action inconsidérée, et pour éviter que l'âme soit remplie de vanité. En ces temps périlleux, nous devrions craindre que nos yeux deviennent aveugles à nos besoins spirituels individuels. Beaucoup de soi-disant croyants se sont laissés absorber dans l'édification d'intérêts égoïstes. Réveillons-nous maintenant de notre torpeur. -- Lettre 46,1909, p. 4 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 26 février 1909). MI1 240 4 J'ai reçu l'ordre d'élever ma voix telle une trompette et de parler clairement des dangers qui entourent nos enfants et nos jeunes. Satan travaille activement, plaçant des pierres d'achoppement sur leur cheminement chrétien. Il a beaucoup de manigances avec lesquelles tromper les âmes et détruire le discernement spirituel de sorte que le mal soit interprété comme étant justice. Une de ses manigances les plus fructueuses est de mettre à leur portée des romans pleins de sottises, alors qu'ils auraient besoin de la puissance convaincante de la Parole du Dieu vivant pour que le Seigneur puisse mettre son empreinte sur leur esprit et leur coeur. MI1 241 1 Dieu fiait constamment appel au coeur humain, l'invitant à reconnaître son amour et sa miséricorde, et à accepter sa justice, au lieu des principes du mal. C'est ainsi qu'il a plaidé avec l'humanité, à travers les âges. A l'époque de Noé, Jésus s'adressa aux hommes par l'entremise d'un agent humain et prêcha à ceux qui étaient esclaves du péché. Il s'approcha d'Israël, enveloppé dans une colonne de nuée le jour et dans une colonne de feu la nuit. C'est lui qui instruisit cette vaste multitude, pendant son pèlerinage dans le désert. [...] MI1 241 2 Étudiez le chapitre 9 d'Ézéchiel. Ces paroles s'accompliront littéralement, mais le temps s'écoule, et les gens sont endormis. Ils refusent d'humilier leur âme et de se convertir. Le Seigneur ne sera pas patient plus longtemps envers ceux à qui ont été révélé ces grandes et solennelles vérités, mais qui refusent de les appliquer à leur expérience individuelle. Le temps est court. Dieu appelle. Écouterez-vous sa voix ? Recevrez-vous son message ? Serez-vous convertis, avant qu'il ne soit trop tard ? Bientôt, très bientôt, chaque cas sera décidé pour l'éternité. -- Lettre 106, 1909, p. 2, 3, 5, 7 (aux « Églises d'Oakland et de Berkeley ", 26 septembre 1909). MI1 241 3 Nous faisons bien de craindre les choses à venir et de trembler. Beaucoup des habitants d'Oakland seront pesés sur les balances et trouvés légers. Ferez-vous partie de ce groupe ? Vous devez maintenant manifester dans votre vie et votre caractère la sanctification de l'Évangile, et la foi dans le prochain retour en gloire et en puissance de Jésus. N'allons-nous pas démontrer notre confiance à travers une foi sincère dans les signes du retour de notre Seigneur ? MI1 241 4 Nous devons apporter la vérité dans toutes nos oeuvres. Nous devons être sanctifiés par elle et montrer à un monde mort dans ses offenses et ses péchés que nous sommes une nation sainte, un peuple spécial, une génération élue, zélés dans les bonnes oeuvres. MI1 241 5 La mort du Christ a eu lieu pour faire de nous des chrétiens sincères par la foi en lui. Nous portons un message de vérité sacrée et, par la justice du Christ, nous devenons un en lui, séparés du monde, nous distinguant par les particularités de notre foi qui font de nous des héritiers de Dieu et des cohéritiers avec Jésus. Nous sommes des témoins du Christ. De par nos voeux baptismaux, nous sommes sous l'obligation solennelle de témoigner de lui. Par les mérites de Jésus, nous devons faire briller notre lumière devant le monde afin qu'il puisse, en voyant nos bonnes oeuvres, glorifier le Père qui est dans les deux. -- Lettre 10,1907, p. 2,3 (aux « Membres de l'église d'Oakland », 18 janvier 1907). MI1 242 1 L'influence de la prière de la foi revêt une portée étemelle. Le Seigneur bénira tous ceux qui le rechercheront de tout leur coeur et qui, d'un coeur humble et avec un objectif sérieux, luttent pour suivre l'exemple de Jésus. A ceux qui cherchent ainsi à prendre part à la nature divine, ses mots sont dirigés : « Ne vous lassez pas de faire le bien » (2 Thessaloniciens 3.13). « Progressez toujours dans l'oeuvre du Seigneur » (1 Corinthiens 15.58). Soyons vigilants, ou l'autosuffisance se mêlera à nos efforts pour gagner la vie étemelle. MI1 242 2 Que des appels puissants venant des ceux qui craignent et honorent Dieu aujourd'hui soient lancés. Celui qui travaille avec foi et humilité, en s'accrochant aux promesses divines, triomphera. La majesté du royaume sous le ciel entier sera accordée aux fidèles et croyants enfants de Dieu. -- Lettre 198,1908, p. 4 (À « Nos Frères d'Oakland », 16 Juin 1908). Patrimoine White, Washington D.C., 10 novembre 1953. ------------------------Manuscrit 62--Les principes de la rémunération des ouvriers adventistes MI1 243 1 Que PERSONNE NE CROIT QUE, si les ouvriers talentueux recevaient un plus gros salaire, leur piété augmenterait, ou qu'ils seraient qualifiés pour travailler plus et mieux. Non, cela n'aurait aucun effet. -- Manuscrit 75, 1912, p. 1 (" Fragments ", copié le 16 septembre 1912). MI1 243 2 Chez beaucoup d'ouvriers, l'esprit d'abnégation a consi-dérablement diminué parce qu'ils ont perdu leur premier amour. Beaucoup réclament de meilleurs salaires mais, s'ils étaient des collaborateurs de Dieu, leurs demandes seraient plus simples. Ils dépensent mal leur argent, pour des choses inutiles qu'ils ne désireraient pas si leur coeur était sanctifié par la vérité. Considérez l'exemple que Jésus nous a donné dans sa vie. -- Lettre 31, 1891, p. 14 (aux « Ouvriers des bureaux d'Oakland », 19 décembre 1891). MI1 244 0 Document sollicité pour la commission réunie par le Concile d'automne de 1953 pour étudier la question de la rémunération des ouvriers adventistes. MI1 244 1 Je me sens très affligée de voir que ceux qui occupent des postes à responsabilités dans notre oeuvre ne pensent pas aux sacrifices réalisés dans le passé pour établir l'oeuvre et ses différentes branches. J'ai mal de voir ces nouveaux ouvriers qui ont fait bien peu de sacrifices et qui portent peu de fardeaux, exiger les plus gros salaires. Ils ne savent rien de ce qu'a coûté le fait d'amener l'oeuvre dans ses conditions actuelles. -- Manuscrit 19, 1892, p. 1 (" Diary » [Journal], 1892). MI1 244 2 Quelle sera l'attitude future dans l'église ? Le Seigneur exige une forte détermination parmi ceux qui disent appartenir à son peuple. Il y a beaucoup de manières de proclamer la vérité. Le plaît vraiment au Seigneur de voir que ceux qui partent en missionnaires sont plus préoccupés par le salut des âmes que par le salaire qu'ils recevront pour leur travail. Quand les témoins du Christ travaillent sous la direction du Saint-Esprit, quand ils sont dépourvus de tout égoïsme, des âmes sont converties par leurs efforts soutenus, patients et persévérants. -- Manuscrit 54, 1901, p. 3,4 (" Go Work Today in My Vineyard » [Allez aujourd'hui travailler dans ma vigne »], 1er juillet 1901 ). MI1 244 3 Certains se sont sentis troublés de ce que le frère et son épouse aient reçu tous les deux un salaire de la fédération. Mais ceci est en harmonie avec les instructions qui m'ont souvent été données : les femmes qui travaillent avec leur époux dans l'oeuvre de l'évangélisation doivent être payées pour leurs services. -- Lettre 48, 1907, p. 9 (au « Comité de la Fédération de la Californie et aux frères et soeurs de Berkeley et d'Oakland », 1er février 1907). MI1 244 4 On a besoin des femmes aussi bien que des hommes pour réaliser le travail à faire. Ces femmes qui se dévouent au service du Seigneur, qui oeuvrent pour le salut des autres en faisant du travail de maison en maison, ce qui est très fatigant, et même plus que de se tenir devant une congrégation, devraient recevoir un paiement pour leur travail. Si un homme est digne de son salaire, une femme l'ait aussi. MI1 244 5 Dieu a accordé des talents à ses serviteurs, et il s'attend à voir des erreurs. Ne commettez pas d'erreur en négligeant de corriger la faute de donner aux pasteurs moins que ce qu'ils devraient recevoir. Quand vous voyez des personnes dans le besoin et qui occupent des postes à responsabilités, laissez Dieu agir sur votre coeur pour faire les choses bien. La dîme devrait aller à ceux qui travaillent par la parole et la doctrine, que ce soit des hommes ou des femmes. -- Manuscrit 149, 1899, p. 3 (" Paying Women Workers » [Payer les ouvrières], 24 octobre 1899). MI1 245 1 Je sais que certains font preuve d'abnégation pour remettre leurs dîmes et leurs offrandes à la cause de Dieu. Ceux qui sont à la tête de l'oeuvre devraient agir de manière à pouvoir dire sans rougir : « Venez, travaillons ensemble dans cette oeuvre qui a débuté dans le sacrifice et qui est soutenue grâce à une abnégation constante ». Le peuple ne devrait pas dépasser ceux qui se tiennent à la tête de nos institutions dans la pratique de l'économie et dans la réduction de leurs demandes. C'est précisément ceux qui reçoivent de gros salaires qui donnent très peu d'offrandes pour la cause. Si le peuple qui s'efforce en étirant chaque nerf et chaque muscle pour séparer ses dîmes avait connaissance des salaires importants payés aux ouvriers des bureaux, leur confiance et leur foi en seraient secouées. Quand on fera appels à des dons, personne ne répondra. -- Manuscrit 25a, 1891, p. 8,9 (manuscrit sans titre, 1891 ). MI1 245 2 L'oeuvre des publications a été fondée sur l'abnégation et devrait toujours être administrée selon de stricts principes d'économie. Quand on avait un besoin pressant d'argent, les membres de cette institution auraient dû dire : « Nous continuerons à travailler, nous accepterons un salaire réduit. Nous ferons tout en notre pouvoir, mobiliserons toutes nos connaissances, toutes nos forces, toute la sagesse que Dieu nous a donnée pour faire de cette oeuvre ce qu'il désire : un succès ». Le Seigneur veut que cette institution donne du caractère à son oeuvre, se tenant comme une fidèle sentinelle pour proclamer sa vérité et refléter la lumière du ciel, au milieu des ténèbres morales du monde. Dans tous les départements, nous ferons de notre mieux pour que cela réussisse. MI1 245 3 N'importe quel sacrifice réalisé en faveur des bureaux de l'Echo sera enregistré dans les livres du ciel comme un acte de gestion fidèle, et aucun ne restera sans récompense. -- Lettre 39, 1898, p. 14, 15 (aux frères Woods et Miller, 27 mars 1898). MI1 245 4 Que tous ceux qui reçoivent un bon salaire, pendant cette période de probation, alors que les moyens sont si limités, soient disposés à faire, de leur côté, un sacrifice au nom du Christ. Le Seigneur tiendra compte du motif et du geste, et récompensera ceux qui renoncent à euxmêmes dans cette oeuvre [des publications]. Agissons tous comme des serviteurs du Seigneur Jésus-Christ et accomplissons notre devoir de tout coeur, comme pour le Seigneur. -- Lettre 25, 1896, p. 2 (aux frères Daniells et Colcord, 1er juin 1896). MI1 245 5 On me dit que vous, ainsi que le frère et sa femme avez pris des vacances et que vous affirmez que j'ai dit que, quand un médecin s'en va en vacances, il devrait recevoir tout son salaire. Mais il faut tenir compte des finances du sanatorium. Les responsables d'une institution doivent générer de l'argent, avant de le dépenser pour des vacances. Il est cruel et injuste de se faire payer quand on est en vacances, alors qu'une institution comme le sanatorium est couvert de dettes. Le Seigneur considère son oeuvre et un registre de chaque dollar dépensé est dressé. MI1 246 1 Mon frère, vous avez laissé des choses inachevées et je regrette beaucoup de voir votre manière d'agir. De justes principes vous ont été constamment présentés. Mon frère, permettez-moi de vous dire que je sais que vous avez atteint l'âge adulte sans n'avoir jamais appris la leçon que tous doivent apprendre pendant l'enfance et la jeunesse : celle de l'abnégation et du sacrifice de soi. Pour votre bien présent et futur, souvenez-vous que vous êtes responsable de l'usage que vous faites de l'argent du Seigneur. Dieu vous a donné, en tant que médecin, des aptitudes et des traits de génie. Ayez toujours à l'esprit que vous devez faire le meilleur usage de vos talents car ils ne vous appartiennent pas. Ils vous ont confiés par Dieu, non pas pour la satisfaction d'impulsions agréables et gratifiantes, mais pour lui, et lui seul car ils lui appartiennent. -- Lettre 38, 1901, p. 1, 2 (à un médecin, 1901). MI1 246 2 Je n'ai cette nuit pu trouver le sommeil avant deux heures du matin. Dans le dernier courrier venu d'Amérique, j'ai reçu une lettre de . Il me donnait certains détails sur les difficultés qu'il avait dû affronter dernièrement concernant son livre récemment publié. Il pense avoir inutilement été confronté à des perplexités et qu'il n'a pas été traité justement. Si ce qu'il dit est vrai, il ne fait pas fausse route dans ses conclusions. Si on ne peut démontrer qu'il ait négligé son travail au bureau, et s'il a respecté tous ses horaires, qui a le droit de dire comment il doit employer ses heures libres ? Je ne lui ai pas mentionné ceci par écrit, mais pense qu'il est de mon devoir de vous le mentionner. Vous recevrez la lettre que je lui envoie. Elle parle d'elle-même. Quand le capitaine Eldridge recevait un gros salaire au bureau (trente dollars par semaine), il était rémunéré quatre ou six dollars par semaine pour réaliser certains travaux et se charger des questions relatives à mes livres. Edson dit qu'il négligeait le travail pour lequel on le payait et que cela le chagrinait. MI1 246 3 Je ne puis voir qu'il est juste et correct de dire aux employés des bureaux ce qu'ils doivent faire ou ne pas faire pendant leur temps libre, après avoir accompli le travail et l'horaire qui leur étaient impartis. Quand j'étais en Europe, le frère Henry a insisté auprès de moi à ce sujet, dans une lettre concernant le professeur Bell et le pasteur Smith où il soutenait qu'ils ne devraient recevoir aucun droit d'auteur parce qu'on leur payait un salaire pour leur travail. -- Lettre 42,1893, p. 1, 2 (au pasteur Ole Andres Olsen, 13 juillet 1893). MI1 247 1 J'ai reçu votre dé00000claration concernant les droits d'auteur sur les livres. [...] Il y a, et il y aura toujours une foison de livres publiés si on accorde une grosse rémunération aux auteurs. Les petits livres d'histoires ne demandent pas beaucoup d'efforts de la part des auteurs, et ils n'ont pas non plus de conséquences vitales pour le monde. Il faut faire une différence parmi les livres publiés. Ils ne doivent pas être classés tous ensemble. [...] MI1 247 2 La maison d'édition devrait recevoir sa part des bénéfices provenant des livres publiés. Elle doit être proportionnelle au travail réalisé pour leurs promotions, etc. Mais que les éditeurs prennent garde à ne pas prétendre qu'ils font le plus gros du travail en préparant ces livres pour le marché. Que les auteurs reçoivent une somme raisonnable pour leurs efforts, mais qu'ils ne vendent pas leurs droits à n'importe quelle institution. Ceci ne serait pas une bénédiction pour la nôtre. MI1 247 3 Que les hommes et les femmes responsables de la production de livres travaillent pour bénir la cause de Dieu au moyen de leur plume. Qu'ils s'efforcent et, s'ils perçoivent un revenu pour leur travail, qu'ils l'emploient en contribuant à hisser la bannière de la vérité, là où le Seigneur l'indique. Qu'ils cherchent conseil auprès de lui. Qu'ils fassent confiance à la promesse du Christ selon laquelle il enverra le Consolateur pour leur enseigner toutes choses et rap-peler toutes choses à leur souvenir. -- Lettre 43,1899, p. 1, 2 ; 11, 12 ; 17 (aux frères Irwin, Sisley, Smith et Jones, 11 mars 1899). MI1 247 4 Il m'a été montré que l'oeuvre des publications ne doit pas être dirigée selon les mêmes principes que les autres maisons d'édition car elle doit ressembler à une école de formation. Toute personne en lien avec elle doit être un véritable missionnaire et travailler en suivant les mêmes principes selon lesquels elle a été créée. Le renoncement à soi doit caractériser tous les ouvriers. MI1 247 5 Après la première maladie de mon mari, il y a eu un changement dans l'ordre des choses, ce qui n'a pas plu au Seigneur. Au lieu de chercher à mettre en oeuvre les instructions données par Dieu, un esprit égoïste peu chrétien régnait. Le nuage du mécontentement de Dieu planait sur les bureaux. Son peuple se décourageait. Il avait renoncé à lui pour payer sa dîme et refusé des commodités qu'il croyait nécessaires. Les besoins de la cause lui étaient plus précieux que l'autosatisfaction et il était plus richement béni en remettant ses offrandes volontaires. Mais quand le peuple de Dieu a vu que les hommes du bureau exigeaient des salaires plus élevés, sa confiance a été secouée. Le Seigneur a-t-il exigé davantage d'eux que de ceux qui sont en rapport étroit avec l'oeuvre des publications ? MI1 248 1 L'abnégation devrait caractériser ceux qui occupent des postes à responsabilités à la maison d'édition, et ils devraient être un exemple pour tous les ouvriers. Cette institution a vu le jour grâce à l'abnégation, et ce même esprit devrait être manifeste et entretenu. Il faut garder en vue le grand objectif. Il s'agit d'un travail missionnaire, et ceux qui n'ont pas l'esprit missionnaire ne devraient pas continuer dans ce travail. Vous devez garder la confiance du peuple. A moins d'emmener des âmes avec vous, votre travail sera un échec. Mes frères, chers ouvriers, du plus grand au plus petit, maintenez à la maison d'édition l'esprit manifesté par le Christ, en venant à notre monde. -- Lettre 5, 1892, p. 3, 4 (à Clement Eldridge, 2 septembre 1892). MI1 248 2 Le bureau perd rapidement le caractère particulier que le Seigneur a ordonné, lors de son établissement, et il ne doit jamais adopter de modèle mondain. Il se peut que ceux qui se sont unis pour s'épauler les uns les autres, déterminés à exécuter certains plans sans le conseil de l'Eglise ou du peuple, réussissent pour un temps. Mais cela ne durera pas car le Seigneur ne le permettra pas. Il y a trop d'égocentrisme, trop de confiance en ce que les hommes peuvent faire, trop peu de confiance et de dépendance à Dieu, le divin Gouverneur. Les hommes qui gèrent les choses sacrées ne doivent pas parler à la légère de l'oeuvre de Dieu, mais avec tremblements. La grâce divine doit se manifester dans toutes leurs oeuvres, quelque soit leur nature. Le coeur orgueilleux doit s'humilier tous les jours devant Dieu. Autrement, Dieu l'humiliera. Le juste succès accompagnera vos efforts dans la mesure de votre consécration, de votre abnégation et de votre sacrifice. MI1 248 3 Il m'a été montré que la volonté du Seigneur n'a pas été respectée quand les dirigeants de la maison d'édition ont voulu des salaires élevés. Avec quel empressement ils se sont saisis des prébendes et avec quelle rapidité l'égoïsme s'est manifesté ! Ceci contraste de manière frappante avec les principes selon lesquels la maison d'édition a été établie, et n'est pas en harmonie avec l'Esprit et l'oeuvre du Seigneur. De graves erreurs on été commises en élevant les affaires au-dessus du service et de l'adoration envers Dieu. C'est précisément là qu'a été la plus grande erreur et que la foi de milliers a fait naufrage. Le Seigneur nous déclare : « Ayez de l'empressement et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. » (Romains 12.11). Le Seigneur a laissé la porte grande ouverte pour ceux qui veulent entrer dans son oeuvre. Mais il faut ajouter à l'énergie un autre élément : un zèle vivant au service du Seigneur. Nous devons non seulement être diligents dans les affaires, mais aussi fervents en esprit et servir le Seigneur. -- Manuscrit 6, 1890, p. 7 (" Counsel to Workers in Publishing Houses » [Conseils aux ouvriers des maisons d'édition], 25 novembre 1890). MI1 249 1 Quand le péché frappe à l'intérieur du coeur, il attaque la partie la plus noble de l'être humain. Il crée une terrible confusion et dévaste les facultés et les forces de l'homme à l'image de Dieu. Comme la maladie physique accable le corps, celle de l'égoïsme et de la convoitise détruit Pâme. MI1 249 2 Les murailles de protection que Dieu a élevées pour la sécurité de son peuple sont abattues à grands coups. Les lignes de protection des droits individuels et des intérêts sont confondus par les normes humaines, et une armée d'agents sataniques s'engouffrent pour exploiter au cette occasion au maximum. MI1 249 3 Toute démarche effectuée pour obtenir un avantage personnel ouvre grand la porte à des pratiques malhonnêtes. Vous savez cela aussi bien que les hommes que vous condamnez pour avoir puisé dans la trésorerie de Dieu des salaires plus élevés que ceux gagnés par leur effort honnête. MI1 249 4 Le Seigneur m'a montré que ce système de salaires élevés s'oppose directement à la justice et à l'équité. On avance l'excuse que ceux qui ont des responsabilités sont toujours mieux rémunérés que ceux qui travaillent sous leurs ordres. Cependant, ceux qu'on croyait qu'ils réalisaient un travail important aux bureaux de la Review and Herald on été éprouvés et testés, et chaque phase de leur travail conduisait la maison d'édition sur de fausses voies, contrairement aux instructions données par le Christ, dans l'Ancien et le Nouveau Testament. MI1 249 5 Une confédération magistrale s'est unie pour faire les choses à sa manière, au point où des éléments humains se sont mêlés à l'administration des choses sacrées. Chacun s'est engagé à soutenir et à travailler pour les intérêts de l'autre. On a introduit un système de vol envers Dieu. Et le Seigneur demande : « Ne vais-je pas juger ces choses ? » Il me les a montrées et mon coeur a bouilli d'indignation. J'ai reçu la lumière selon laquelle le Seigneur, en son temps, donnera ces hommes en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. -- Lettre 26, 1897 (à un employé de la maison d'édition, 10 décembre 1897). MI1 250 1 La maison d'édition a été construite au prix de sacrifices mais, avec l'exemple que ceux qui occupent des postes à responsabilités ont donné au monde, cet esprit s'est perdu. Les coeurs n'ont pas été touchés par le Seigneur pour contribuer à l'avancement de l'oeuvre et l'égoïsme a pénétré dans les églises. La gestion infidèle a été révélée dans le paiement de gros salaires aux hommes qui ont fait de l'oeuvre et de la cause de Dieu une affaire commerciale pour pouvoir s'enrichir. [...] MI1 250 2 Si les hommes des fédérations avaient été convonqués et qu'une enquête avait été exigée - ce qu'ils étaient en droit de faire - des mesures décisives aurait été adoptées pour arrêter le mal existant. Mais cela n'a pas été fait. MI1 250 3 S'ils avaient changé cela et introduit les mêmes principes révélés dans l'oeuvre, quand on a construit les premiers bâtiments, on aurait conservé le même esprit de sacrifice et l'oeuvre aurait progressé et se serait développée. Le peuple de Dieu aurait compris que les voies et l'oeuvre du Seigneur ne peuvent prospérer quand son peuple n'est pas disposé à se sacrifier. Les intelligences du ciel les auraient aidés à gravir les plus hauts sommets pour comprendre au travers d'une connaissance pratique qu'ils devaient collaborer avec Dieu. Notre Père désire que son peuple soit conquérant, traversant avec courage toutes les difficultés. Dieu est fidèle. 11 fera en sorte que son peuple trouve la plénitude en lui. MI1 250 4 Des erreurs ont été commises de toutes parts, et se détourner de toute mauvaise voie et choisir la bonne requière de grands efforts. -- Manuscrit 86, 1899, p. 5, 6 (" The Review and Herald and the College Debt » [La Review and Herald et la dette de la faculté], 18 juin 1899). MI1 250 5 Des hommes égoïstes et cupides occupent des postes importants et reçoivent des salaires plus élevés qu'ils ne devraient. Un salaire inférieur serait bien mieux pour eux et pour leurs enfants puisque ceci les conduirait à l'économie et à l'abnégation. Mais le registre de chaque semaine, dans les livres du ciel, démontre qu'il y a des hommes qui, dans leur égoïsme, sont prêts à empoigner chaque dollar qu'ils peuvent obtenir, tandis que les hommes qui s'occupent des champs bien plus difficiles et moins avantagés travaillent pour la moitié de ce que perçoivent ces hommes. MI1 251 1 Accepter des salaires aussi conséquents n'est un avantage spirituel pour personne. En faisant cela, ils privent leurs collaborateurs qui travaillent aussi durement qu'eux, eux qui ont les moyens qu'il faudrait au travail dans d'autres parties du champ. L'homme cupide voit les nombreux terrains en friche. Il voit qu'il faut de l'argent pour hisser la bannière de la vérité en ces nouveaux endroits, mais ne considère pas les besoins de ceux qui sèment dans ces terres encore non cultivés. Il prend le salaire le plus élevé qu'il peut obtenir car, selon lui, sa position lui en donne le droit. MI1 251 2 Il serait bon que les ouvriers qui gagnent beaucoup étudient le principe de l'égalité. Quand ils dépouilleront leur coeur de l'égoïsme et s'humilieront devant Dieu, ils verront que durant les nombreuses années où ils ont pris de la trésorerie un salaire injuste, d'autres qui auront fait un travail aussi productif que fidèle, n'auront reçu que la moitié de cette somme. S'ils avaient aimé Dieu par-dessus tout, et leur prochain comme à eux-mêmes, ils auraient vu l'immensité de la tâche à accomplir dans l'accomplissement de la mission du Christ qui consiste à prêcher l'Evangile au monde entier et n'auraient pas osé employer les moyens que Dieu avait destinés à des champs démunis. Le jour des rétributions finales, ceux qui auront attribué une valeur aussi élevée à leurs propres mérites et à leur service seront surpris de constater qu'ils seront considérés comme moindres, alors que ceux qui auront travaillé avec ferveur, fidélité, abnégation et avec de petits salaires recevront la plus grande ré-compense de celui qui ne fait pas d'erreurs de calcul. -- Manuscrit 113, 1899, p. 6, 7 (" The Wages of Unrighteousness » [Le salaire de l'iniquité], 11 août 1899). MI1 251 3 La sanctification par la vérité porte des fruits pour la gloire de Dieu. Sous son pouvoir, les hommes se dépouillent de l'ambition qui se bat pour la suprématie, ils se défont de l'égoïsme qui pousse ceux qui travaillent dans nos institutions à saisir, dans leur convoitise, tout les salaires élevés qu'ils peuvent obtenir de la trésorerie, tout en sachant que leurs frères, qui travaillent aussi dur, en des endroits où l'usure est considérable, et souvent sous de fortes contraintes à cause des circonstances, ne reçoivent pas même la moitié de ce montant. Les hommes de nos institutions qui ont attribués une valeur aussi haute à leurs propres services ne sont pas sanctifiés par le Saint-Esprit. Ils n'ont pas cette sanctification qui aiguise la conscience et qui les pousse à aimer Dieu par-dessus tout et leur voisin comme eux-mêmes. Leur influence et leur exemple sont néfastes. Ils font ce qu'ils ne veulent pas que leurs frères sachent, à savoir : mettre la main à la trésorerie. Ils sont aveugles et ne peuvent voir qu'en agissant ainsi, ils privent les autres du salaire qu'ils devraient recevoir. Leur égoïsme les tient loin de la sanctification de l'Esprit de Dieu. [...] MI1 252 1 Ceux de nos institutions qui accaparent les moyens en surplus se dis-qualifient pour comprendre ce que veut dire avoir part aux souffrances du Christ. C'est vers eux que se dirigent les flèches acérées du Seigneur, envoyées de la main d'un ange. Mais ils ne sont pas blessés. Ils se sont tellement éloignés des justes principes qu'ils sont aveugles. Ils écoutent les vérités convaincantes, prononcées avec beaucoup de ferveur, mais ne se réforment toujours pas car ils se sont écartés et ont repoussé toute impression salutaire. MI1 252 2 S'ils se contentaient de salaires inférieurs, leur danger spirituel serait bien moindre. Une réforme doit survenir dans leur vie, ou bien ils ne verront jamais le Roi dans toute sa beauté. Leur expérience dans cette vie décidera de leur destinée étemelle. En des accents fervents, autoritaires et solennels, la voix du grand Maître leur a lancé des appels, mais ils ne sont toujours pas convertis. Ils n'ont pas tourné le dos aux principes erronés et dépourvus de scrupules. -- Manuscrit 94, 1899, p. 2, 3, 6 (" To Do Justly, to Love Mercy, and to Walk Humbly with Thy God » [" Pratiquer le droit, aimer la justice et marcher humblement avec ton Dieu », 18 juillet 1899). MI1 252 3 Pendant longtemps, des maux ont existé aux bureaux de Battle Creek. Les messages que Dieu a donnés n'ont pas eu suffisamment de poids pour ceux qui occupaient des postes importants pour changer le cours des choses. Il m'a été montré que Satan exultait quand l'égoïsme des hommes dérobait la trésorerie de Dieu. Certains n'ont pas de bons sentiments envers moi car ils ont été privés de ces salaires élevés. , , et d'autres se sont laissés MI1 252 4 aller à ces sentiments. Aucun de ces hommes ne sera pur devant l'Étemel, tant qu'il ne restituera pas à la cause du Seigneur ce que son esprit égoïste et cupide a dérobé à l'oeuvre. J'ai vu que le résultat de ces salaires exorbitants serait que les ouvriers vraiment consciencieux seraient opprimés. Ceux qui prenaient chaque dollar qu'ils pouvaient employer à leur propre usage arrangeraient les choses pour se faire plaisir, s'ils en avaient l'occasion. [...] MI1 252 5 Maintenant, en ce qui me concerne, je ne m'inquiète pas pour les salaires, mais pour les principes stricts et l'équité. Le bon jugement m'importe aussi. Un grand mal que le Seigneur ne peut ignorer a été commis : ceux qui avaient comploté ont pris de la trésorerie de Dieu de gros salaires qu'ils ne méritaient pas plus que d'autres employés du bureau ou engagés à développer d'autres branches dans l'oeuvre qui, bien qu'en recevant des salaires inférieurs, faisaient consciencieusement leur travail, avec intégrité et pureté. Quand ces hommes se convertiront, chaque dollar qu'ils auront reçu audelà de ce qu'ils auraient dû sera rendu à la trésorerie. Nous parlons du Christ en la personne de ses saints. Permettre que quelqu'un soit exalté et qu'un autre, plus fidèle et juste, soit mis dans une position difficile, n'est ni juste, ni équitable. Sans aucun doute, Dieu jugera tout cela. -- Lettre 57, 1894, p. 6, 7 (au frère Olsen, 10 juin 1894). MI1 253 1 Nous n'avons pas accompli l'oeuvre que Dieu voulait que nous réalisions. Une ville après l'autre est restée en friche. On a laissé les pasteurs qui travaillent dans les champs les plus démunis se débrouiller comme ils peuvent, avec des fonds insuffisants. On leur a assigné une maigre somme. Certains ont eu besoin d'argent pour obtenir de la nourriture et des vêtements, et pourtant, dans leur cupidité, d'autres hommes ont refusé de les aider. Dieu considère que les ouvriers qui s'efforcent de prêcher l'Évangile et d'effectuer un vrai travail missionnaire sont plus dignes de recevoir des moyens importants que certains autres. Et leur besoin de recevoir un salaire élevé est plus grand. Beaucoup de demandes d'aident leur parviennent. Ils se rapprochent de ceux qui traversent des moments de grand besoin et se privent eux-mêmes pour aider les démunis. MI1 253 2 Une nuit, il m'a semblé être dans une assemblée où peu de personnes étaient présentes. On prenait des décisions pour augmenter le salaire de certains. Un personnage d'autorité a avancé sa main et, prenant les livres, les a examinés d'un oeil critique, puis a dit : « Un changement aura bientôt lieu. Ceux qui se sont trouvés dans les bureaux de la Review and Herald, en tant que responsables, ont été infidèles dans leur gestion. Ils doivent être démis de leurs fonctions, à moins qu'ils ne fassent preuve d'une véritable conversion. Je ne servirai pas selon des conceptions dénuées de principes et mon Esprit ne luttera pas non plus avec eux, à moins qu'ils ne se repentent. L'oeuvre ne doit plus vous être confiée. Les moyens de la trésorerie du Seigneur, qui auraient dû être utilisés pour permettre à d'autres hommes de pénétrer dans de nouveaux champs, sont accaparés par des mains égoïstes et non sanctifiées. Ceux qui sont vraiment convertis, de corps, d'âme et d'esprit, sont remplis de l'esprit de sacrifice ». -- Manuscrit 19,1903, p. 1, 2 (" Unselfishness in Service » [Abnégation dans le service], 8 avril 1903). MI1 254 1 Je vous ai transmis les instructions que le Seigneur m'a données. Il nous a dit ce qu'il attend de nous. Où que nous allions, nous sommes zélés et fidèles pour porter les principes du royaume des deux, montrant ainsi clairement la différence entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas. MI1 254 2 Quand on rétablira la maison d'édition, une atmosphère plus pure et plus sainte que dans l'institution de Battle Creek devra y régner. Des principes qui feront honneur à la cause de Dieu devront être suivis. Ceux qui refusent de travailler si ce n'est pas pour un salaire élevé ne devraient pas être encouragés à se joindre à cette institution. Nous n'avons pas besoin de personnes qui n'ont pas l'esprit de sacrifice. MI1 254 3 L'oeuvre de Dieu doit avancer. Son succès dépend du déploiement d'efforts consacrés et de l'adoption de principes purs. Au milieu de la confusion apparente des difficultés environnantes, il se peut que nous ne sachions pas comment procéder. Assurons-nous que ceux qui s'unissent à l'oeuvre soient d'abord unis au Christ. -- Lettre 106, 1903, p. 4, 5 (" To the General Conférence Committee » [Au comité de la Conférence générale], 30 mai 1903). MI1 254 4 Les hommes contrôlés par des désirs égoïstes ne doivent pas rester liés à nos institutions, et il vaudrait mieux que leur manière d'agir soit exposée afin que toutes les églises adventistes connaissent les principes qui les gouvernent. [...] MI1 254 5 L'égoïsme et la glorification personnelle deviennent la malédiction de nos institutions et contaminent tout le camp d'Israël. Nous sommes arrivés au point où Dieu donne l'ordre de s'arrêter et, maintenant, nous devons enquêter pour connaître les motifs qui poussent à l'action afin de déterminer chez qui les paroles du Christ s'accomplissent. Jésus a dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'ils se charge de sa croix et qu'il me suive » (Matthieu 16.24). Le moi doit être caché en Christ. MI1 254 6 Nous avons besoin de nous sentir alarmés car l'égoïsme et la cupidité deviennent une puissance dominante parmi nous, et cela déplaît au Seigneur. La conscience de beaucoup est comme du caoutchouc. Les hommes peuvent être achetés et vendus au plus grand enchérisseur. Quand de tels hommes sont pesés sur la balance du sanctuaire, ils sont trouvés légers par manque d'application, d'honneur, d'intégrité et de fidélité. -- Lettre 41, 1890, p. 1-4 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 décembre 1890). MI1 254 7 Un contrat a été signé avec vous mais, plus vite on le modifiera, mieux ce sera. Le plan selon lequel vous recevez tout montant que vous pouvez percevoir pour certains travaux, en plus de votre salaire, ouvre la porte à la tentation et cela donnera des résultats funestes. Ni vous, ni ceux qui ont rédigé les clauses du contrat ne peuvent le discerner, mais ceci vous causera de grands torts et attirera des reproches sur la cause de Dieu. Dans ce plan se trouve un principe erroné qui doit être révisé. Rien ne doit être laissé au hasard. Tout doit être relié. Vous devez recevoir pour votre travail le salaire d'un montant défini et vivre avec cette somme. MI1 255 1 Quelque chose de similaire a été fait dans les négociations avec le Dr . C'est une transaction frauduleuse dont Dieu connaît les intentions et les conséquences. Il ne faut pas suivre cette méthode de rémunération dans les sanatoriums qu'on doit établir. L'institution doit vous payer une somme appropriée pour vos services. Et tous ceux qui y travaillent doivent recevoir un salaire selon leurs services. -- Lettre 99,1900, p. 5 (à un médecin d'un de nos sanatoriums, 9 juillet 1900). MI1 255 2 Ne parlez pas de salaires maigres. Ne cultivez pas le goût de vêtements ou de mobilier coûteux. Que l'oeuvre avance comme elle a commencé : avec une abnégation et foi une simples. Que l'on change l'état des choses. -- Lettre 94, 1899, p. 12, 13 (à « Mes frères qui occupent des postes à responsabilités », 16 juin 1899). MI1 255 3 Il faut maintenant autant d'abnégation que quand nous avons commencé l'oeuvre, alors que nous n'étions qu'une poignée de personnes, quand nous savions ce que renoncer à soi et se sacrifier voulaient dire, quand nous essayions de produire de simples revues, des petits tracts pour atteindre ceux qui étaient dans les ténèbres. Parmi ceux qui se trouvent maintenant dans les bureaux de la maison d'édition, il reste peu de ceux qui étaient alors avec nous. Pendant des années, nous n'avions perçu aucun salaire, ou à peine de quoi nous procurer de la nourriture et de simples vêtements. Nous étions heureux de porter des vêtements d'occasion et, parfois, nous avions à peine assez de nourriture pour soutenir nos forces. Nous placions tout le reste dans l'oeuvre. Après quelque temps, mon mari recevait six dollars par semaine, et nous vivions avec cela. Je travaillais avec lui dans la cause. D'autres travaillaient de la même manière. -- Bulletin de la Conférence générale, p. 184 (20 mars 1891). Patrimoine White, Washington D.C. ------------------------Manuscrit 64--Le régime alimentaire dans les institutions adventistes et la consommation de viande, de thé et de café Respecter les nonnes divines (1888) MI1 257 1 Les questions qui se posent sont : comment nos institutions obtiendront-elles le succès ? Comment peuvent-elles réaliser un bon travail, un travail qui passera le test du jugement ?Jour après jour, Dieu éprouve et examine son peuple. La Parole inspirée déclare clairement que c'est par nos oeuvres que nous décidons de notre destinée étemelle. MI1 257 2 Il est évident que le monde devient aussi méchant qu'il l'était avant le déluge. Le Christ a dit qu'il en serait ainsi. On perçoit l'influence de la domination du mal, même dans nos institutions de santé. Même là, l'iniquité qu'ont entretenue les coeurs humains agit à l'encontre de l'oeuvre de Dieu qui désire restaurer son image morale chez l'homme. Et, parce que l'iniquité abonde, l'amour de beaucoup (pour Dieu et sa justice) s'est refroidi. MI1 258 1 Dans nos institutions de santé, on devrait maintenir un principe ferme et décidé, et non une croyance vague. Les bénédictions que Dieu a prévues pour ceux qui seront aussi fermes que la roche dans les principes valent tous les efforts et les sacrifices que nous sommes appelés à faire. Nous devons presser le pas sur notre chemin qui monte vers le ciel, malgré toute l'influence corrompue et mondaine qui s'opposera à chaque étape de la réforme, de la restauration et de la purification que Dieu demande. Les normes du monde ne peuvent jamais être pareilles aux critères du Health Retreat [Refuge de santé]. Ceux à qui on a confié des principes sacrés et saints devraient prier beaucoup et dans la foi pour avoir la sagesse qui vient de Dieu. S'ils méditent et parlent avec lui, comme c'est leur privilège, ils seront habilités à obéir à sa Parole. Ils mangeront de ce pain de vie qui vient du ciel. Prendre une position ferme en harmonie avec le ciel MI1 258 2 Mais Pégoïsme a été cultivé. Une haute opinion de soi ne donnera pas force, mais faiblesse. Contrôlons l'appétit, agissons avec intelligence, adoptons et gardons une position ferme, en harmonie avec la lumière que Dieu a donnée. À cause de la perversité du coeur humain, beaucoup de choses qui déshonorent le Seigneur ont été pratiquées. Tous ceux qui ont un rôle à jouer en conseillant ou en éduquant devraient d'abord montrer qu'ils possèdent eux-mêmes cette véritable éducation. Une telle éducation conduira à des résultats pratiques dans le choix et la préparation des aliments pour la table. MI1 258 3 La viande deviendra-t-elle l'aliment de base parce que les responsables ont appris à aimer un régime camé ? Les médecins sont-ils libres de suivre leurs habitudes afin de satisfaire l'appétit comme ils le désirent et d'influencer ainsi les critères de l'institution ? Ceux qui ont reçu une grande lumière, qui s'efforcent d'y marcher et de la refléter verront-il leur efforts contrecarrés par à la fois le précepte et l'exemple ? Des médecins pour guider vers des sentiers sûrs MI1 258 4 Au nom du Seigneur, je témoignage que ceux qui plaident pour l'indulgence pour l'appétit dans la consommation de viande sont précisément ceux qui ont le plus besoin de se réformer et de mettre leur vie en ordre. Ils conseilleront alors moins les patients de manger la chair d'animaux morts, du fait que leur propre appétit est avide de viande. Quand les habitudes et les goûts seront en harmonie avec les justes principes, on verra que la lumière et la vérité guident ceux qui s'efforcent de diriger les âmes pauvres, faibles, complaisantes et intempérantes. MI1 259 1 Les médecins devraient éduquer les patients afin qu'ils cessent de consommer des choses nuisibles et montrer le bon chemin sur lequel leurs pieds peuvent cheminer. Si on livre l'esprit des patients à euxmêmes, beaucoup choisiront bien sûr un régime brut, à base de viande, au lieu des fruits de la terre et des arbres. Quand les médecins s'éloignent des principes de santé, ils n'honorent pas le Seigneur. Quelle que soit l'instruction religieuse, quand on agit ainsi, « les mouches mortes infectent et font fermenter l'huile du parfumeur » (voir Ecclésiaste 10.1). [...] La raison d'être de nos institutions de santé MI1 259 2 Nos institutions de santé ont été établies pour présenter les principes vivants d'une alimentation propre, pure et saine. Il faut partager nos connaissances quant à l'abnégation et la maîtrise de soi. Nous devons élever Jésus, qui a créé l'homme et l'a racheté, devant tous ceux qui viennent à nos institutions. La connaissance du chemin vers la vie, la paix, la santé doit être offerte ligne sur ligne, précepte sur précepte, pour que les hommes et les femmes voient le besoin d'une réforme. Ils doivent être amenés à renoncer aux coutumes et pratiques dégradantes qui existaient à Sodome et dans le monde antédiluvien que Dieu a détruit, à cause de leur iniquité. Jésus a dit : « Comme aux jours de Noé ainsi en sera-t-il à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vienne et les emporte tous ; il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme » (Matthieu 24.37-39). MI1 259 3 Tous ceux qui visitent nos institutions de santé doivent être instruits. Le plan de la rédemption devrait être exposé devant tous : élevés ou humbles, riches ou pauvres. Il faut donner des enseignements soigneusement préparés selon lesquels la satisfaction de l'intempérance en vogue dans le manger et le boire peut être la cause de la maladie et de la souffrance, ainsi que des mauvaises pratiques qui en découlent. MI1 259 4 Va-t-on continuer ainsi, en manquant d'informer et d'avertir les victimes ? Les jeunes suivront-ils les traces de ceux qui aiment les plaisirs, au lieu des traces de ceux qui aiment le Seigneur ? La fontaine qui purifie sera-t-elle présentée à tous ? Donnera-t-on au monde le dernier message de miséricorde ? N'y aura-t-il pas de fidèles sentinelles pour travailler avec tous les talents que Dieu leur a donnés afin de réformer ceux qui sont dégradés et restaurer chez l'homme l'image morale de Dieu ? -- Manuscrit 1, 1888, p. 1, 2 ; 5, 6 (" Our Health Institutions » [Nos institutions de santé], 1er février 1888). Dieu appelle à une réforme MI1 260 1 Le Seigneur désire que ceux qui ont reçu la lumière concernant les enseignements de sa Parole se mettent en marche et déclarent les principes de la véritable réforme. Ils devront affronter et combattre les théories triviales que les gens prennent et avancent. « Qu'a de commun la paille avec le froment ? » (Jérémie 23.28). Il faut donner la proéminence aux grandes vérités de la Parole de Dieu. La gloire du Seigneur doit demeurer visible. Son épreuve grande et salvatrice doit avancer. MI1 260 2 Le Seigneur désire que ceux qui participent à son oeuvre soient des hommes à la compréhension spirituelle, des hommes sensés qui suivent ses voies et qui font connaître sa volonté. Leur voix doit retentir au milieu du tapage et de la confusion de l'absence de consécration. Ceux de la synagogue de Satan professeront être convertis et, à moins que les serviteurs de Dieu ne possèdent une vision éclairée, ils ne discerneront pas la puissance « des oeuvres des ténèbres » (Romains 13.12). MI1 260 3 Le message pour l'église de Laodicée s'applique le plus résolument à ceux dont l'expérience religieuse est fade, à ceux qui ne témoignent pas de manière décidée en faveur de la vérité. Le Seigneur appelle à une réforme dans ses institutions car elles ont été imprégnées de l'esprit du monde. Il lance à tous un appel à rendre un témoignage ferme en faveur de la réforme sanitaire. On ne devrait pas offrir de viande aux patients de nos sanatoriums. MI1 260 4 Beaucoup ont perdu la puissance du message du troisième ange. L'ac-complissement des jugements prononcés il y a si longtemps ne devraitil pas appeler à un réveil parmi les adventistes du septième jour ? Avec calme et confiance, chaque croyant devrait occuper sa place et son héritage, ferme dans la force du Tout-Puissant. -- Lettre 98, 1901, p. 3-5 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 19 juillet 1901). Entretien sur l'élimination de la viande aux tables des sanatoriums MI1 260 5 Soeur White :On devrait mieux connaître les éléments extérieurs, éduquer et présenter les principes de santé aux gens afin qu'ils sachent ce à quoi ils doivent s'attendre avant de venir. Je désire vraiment que ceux qui viennent ici puissent voir directement la réforme et je pense que cela se fera. Je crois que, quand la clientèle est minime, c'est le meilleur moment pour effectuer un changement en ce qui concerne le service de la viande aux la table de la salle à manger et, cependant, je ne peux pas dire qu'il ne faudrait jamais servir de la viande. Je ne peux pas dire cela. Mais la viande ne devrait pas être servie dans la salle à manger. En Australie, le Dr et le Dr sont venus me demander s'il fallait servir ou non de la viande sur les tables de la salle à manger des institutions médicales. J'ai dit : « Par un seul morceau de viande ne devrait être servi sur ces tables ». Je voulais qu'ils le comprennent. Eh bien, ils ont obtenu le plus grand succès quant au rétablissement des malades, bien plus que ce que j'ai vu dans n'importe quelle institution durant ma vie. Mais aucune particule de viande n'est servie dans la salle à manger. Suppression de la viande» mais sans décisions inconsidérées MI1 261 1 Dr Sanderson : Que pensez-vous qu'il faille faire ici ? MI1 261 2 Soeur White : Je pense que la viande doit être exclue de la salle à manger. Mais je ne conseille aucune mesure imprudente ou inconsidérée. Je ne suis pas prête à indiquer exactement comment il faut réaliser la réforme sanitaire. Mais je sais que les aliments camés doivent être écartés de la table. Comment ? Les employés ont-ils de la viande à leurs tables ? MI1 261 3 Dr Sanderson: : Non. MI1 261 4 Soeur White: Bien, je crois qu'il faudrait aussi la retirer de la table des patients, aussi vite que possible, il ne faut pas non plus attendre longtemps. Des moments viendront où il y aura moins de gens ici, n'est-ce pas ? MI1 261 5 Dr Sanderson: L'hiver passé, nous avons eu plus ou moins autant de patients que pendant l'automne. MI1 261 6 Soeur White: Vraiment ? J'espère que cela continuera. Mais il faut qu'on instruise et il faudra mettre plus de force dans l'enseignement donné au sujet d'un régime alimentaire sain. Je ne crois pas que la viande soit admise sur les tables du sanatorium de Battle Creek. MI1 261 7 Dr Sanderson: Oh si, c'est permis. Il y en avait encore quand j'y étais, au printemps dernier. MI1 261 8 Soeur White: Ah, oui ? Mais on ne la consomme pas autant qu'avant. Dr Sanderson : Ici on n'en sert pas autant qu'avant. MI1 261 9 Soeur White: Je suppose que les patients en demandent. Ou bien la sert-on sur les tables ? MI1 261 10 Dr Sanderson: On la sert uniquement quand les patients eux-mêmes en demandent. Quand il s'agit d'une requête spéciale. MI1 262 1 Soeur White: Le Seigneur sera pleinement satisfait quand tous nos sanatoriums délaisseront la viande. Nous avons maintenant, plus que jamais, des raisons de ne pas y toucher car les animaux sont malades. Le sujet peut être présenté sous cet angle, et cela sera très efficace. -- Manuscrit 82, 1901, p. 42-45 (" Report of Interview of Dr. and Mrs. Arthur James Sanderson with Ellen G. White » [Compte-rendu d'un entretien entre le Dr Arthur James Sanderson et son épouse avec Ellen G. White], 25 août 1901). La loyauté aux principes et à la clientèle MI1 262 2 J'ai été expressément contrainte d'écrire quelque chose sur le sanatorium de St. Helena. Cette institution a été établie sous la direction du Seigneur et elle ne doit pas devenir inutile. Elle doit être une institution puissante à travers laquelle la lumière de la vérité peut briller dans les pays étrangers. Le Dieu qui intervient en d'autres endroits où est établie l'oeuvre médicale est le même Dieu qui est prêt à agir au sanatorium de St. Helena. Sa grande puissance doit être révélée dans cette institution qui doit grandir et atteindre toute la stature que Dieu désire pour elle. [...] MI1 262 3 N'allons-nous pas nous lever tels de fidèles sentinelles, encourageant les patients à obéir aux paroles du Saint-Esprit, à travers les paroles de l'apôtre Paul : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12.1,2) ? MI1 262 4 Le Seigneur désire que les membres de son peuple s'avancent sur le front et qu'ils travaillent avec toute leur ferveur, dans la foi et l'amour pour introduire dans leur vie la plénitude du Christ et l'efficacité accordée gratuitement à tous ceux qui remplissent les conditions établies dans la Parole de Dieu. MI1 262 5 Il faut aller de l'avant. Nous ne devons pas, dans le but d'obtenir plus de patients, engager des médecins ou des infirmières qui n'ont pas l'intention de marcher dans la lumière complète de la réforme sanitaire. Nous devons nous tenir à un niveau élevé. N'établissons pas de sanatoriums où les patients viendront afin de satisfaire leur appétit perverti. Nous devons y employer des aides qui se tiendront fermement sur la plateforme de la réforme sanitaire. -- Manuscrit 3a, 1903, p. 1-4 (" The St. Helena Sanitarium » [Le sanatorium de St. Helena], 23 janvier 1903). Un appel fervent à un médecin éminent MI1 263 1 Il y a des choses d'une grande importance que je veux vous écrire. Je dois vous dire la vérité. Je vous ai dit la vérité, mais vous ne vous êtes pas appropriées les paroles du Seigneur lui-même et ne les avez pas crues. [...] MI1 263 2 Mon frère, vous avez donné un mauvais conseil et avez prescrit selon vos propres habitudes, votre appétit et vos goûts, alors que vous auriez dû suivre la lumière que Dieu a donnée en vivant selon les justes principes de la réforme sanitaire. Par le précepte et l'exemple, vous auriez pu corriger des habitudes dans le manger et le boire qui corrompent le cerveau, les os et les muscles. Mais, par vos prescriptions, que vous avez rédigées selon vos propres idées, vous avez laissé partir les patients en confirmant leurs appétits erronés qui jettent les fondations mêmes de la maladie dont ils souffrent. Quelle excuse présenterez-vous à Dieu, lors du jugement, quand vous avez ainsi agi à l'encontre de son oeuvre de tempérance ? N'avez-vous pas reçu assez de lumière ? N'a-t-elle pas brillé sur vous, et ne l'avez-vous pas ignorée ? MI1 263 3 Le Saint-Esprit guidera vers la vérité. Si les hommes sont disposés à être façonnés par elle, ils seront dirigés par le grand Capitaine. L'être entier, l'âme, le corps et l'esprit seront sanctifiés par elle. Vous avez tous les deux besoin de l'esprit de compréhension. Ensuite, vous recevrez le Saint-Esprit et le discernerez tel qu'il est : votre Conseiller. [...] MI1 263 4 Nous n'avons rien à craindre si ce n'est de ne pas nous efforcer à entrer par la porte étroite et de ne pas recevoir l'approbation de Dieu. Vivre fidèlement pour le Christ exige bien plus que ce que vous ne supposez. On peut faire bien plus pour sauver les âmes de ceux qui viennent au sa-natorium. MI1 263 5 Les clairs rayons de la lumière doivent briller aussi dans la préparation des aliments, apprenant comment vivre à ceux qui sont attablés. Cet enseignement doit aussi être offert à ceux qui visitent le Health Retreat [Refuge de santé] afin qu'ils puissent emporter avec eux les principes de réforme. Ne pas prescrire de thé, ni de café MI1 263 6 On n'engage pas des médecins pour qu'ils prescrivent un régime camé à leurs patients puisque c'est ce genre de régime qui les a rendu malades. MI1 263 7 Frère et soeur , cherchez le Seigneur. Quand vous le trouverez, vous serez doux et humbles de coeur. Vous ne subsisterez individuellement pas sur de la chair d'animaux morts et n'en mettrez non plus aucun morceau dans la bouche de vos enfants. Vous ne prescrirez pas de viande, de thé ou de café à vos patients, mais leur présenterez des conférences au salon, en montrant le besoin d'un régime simple. Vous éliminerez de vos menus toutes les choses nuisibles. MI1 264 1 Le fait que les médecins de nos institutions, par l'exemple et le précepte, enseignent aux personnes dont ils s'occupent à manger de la viande, après des années d'instructions du Seigneur, les disqualifie pour diriger nos institutions de santé. [...] La complaisance envers soi neutralise notre influence MI1 264 2 Vous pouvez peut-être faire certaines choses sur le plan religieux, mais leur influence pour le bien sera faible puisqu'en pratiquant la complaisance envers vousmêmes et en vivant à l'encontre des principe de la réforme sanitaire, vous neutraliserez l'influence de la vérité. Chez une personne de votre position, l'indulgence sur votre propre appétit est absolument incohérente. Vous savez que les principes de la réforme sanitaire ont la plus haute autorité et une sphère plus large que celle que leur ont accordée jusque-là les nombreuses personnes qui professent la vérité présente. MI1 264 3 Cher frère, chère soeur , je regrette tant que vous n'ayez pas reçu comme quelque chose de supérieur à vos idées et à vos propres opinions la lumière que le Seigneur m'a donnée, ces dernières années ! Si vous aviez cru et agi conformément à la lumière donnée, quels changements auraient eu lieu en vous ! Mais la forte idolâtrie dont vous faites preuve par vos propres opinions, vos habitudes et pratiques a réellement fermé la porte de votre coeur à la lumière et aux avertissements et réprimandes de Dieu. Vous avez largement suivi vos propres voies, comme si vous étiez décidés à faire de ses messages quelque chose de faux. [...] Le Seigneur n'accorde pas sa lumière sur la réforme sanitaire pour qu'elle soit méprisée par ceux qui occupent des postes d'influence et d'autorité. Le Seigneur sait exactement ce qu'il dit et il faut honorer ses paroles. MI1 264 4 Il aurait fallu ne pas laisser passer une semaine au Health Retreat [Refuge de santé] sans gérant compétent pour fixer les tarifs pour les patients et les visiteurs, et pour établir les menus. Ceux qui ont toujours mangé de la viande doivent être restreints à ce sujet. Mais, si le médecin-chef et sa famille ne sont pas des réformateurs sur ce point, ils ne peuvent enseigner aux autres à renoncer à la viande. La lumière doit être présentée dans ce sens et sur tous ces sujets. C'est justement la question de l'alimentation qui exige des recherches détaillées, et les prescriptions doivent être données en accord avec les principes de santé. MI1 264 5 Durant les vingt-cinq dernières années, j'ai donné des témoignages à ce sujet. J'ai suis chagrinée de voir que vous vous accrocherez à vos habitudes et pratiques bien établie, en refusant de faire des changements. Combien de temps vous faudra-t-il pour avoir une perception claire et sensée des requis essentielles de la réforme sanitaire ? Vous n'étudiez pas assez ce sujet en profondeur, ou n'y pensez pas assez. -- Lettre 71, 1896, p. 1,7-11 (à un médecin ayant de grandes responsabilités au sanatorium de St. Helena, 12 août 1896). La viande n'est pas indispensable en cas de faiblesse MI1 265 1 J'ai reçu vos lettres et vais maintenant répondre à quelques-uns des points qu'elles contiennent. MI1 265 2 La Dr A. m'a demandé si, dans certains cas, je conseillerais qu'un patient prenne un peu de bouillon de poulet, s'il est malade et que son estomac ne tolère rien d'autre. J'ai dit : « Il y a des malades qui souffrent de phtisie et qui, s'ils le demandent, devraient en avoir. Mais je serais très prudente ». L'exemple ne devrait pas faire du tort au sanatorium, ni devenir une excuse pour que les autres pensent que leur cas exige le même régime. J'ai demandé au Dr A. s'il y avait un tel cas au sanatorium. Elle a dit : « Non, mais j'ai une soeur au sanatorium de Wahroonga qui est très faible. Elle a des épisodes de faiblesse et d'étourdissements, mais a cuisiné le poulet qu'elle peut manger ». J'ai dit : « Il vaudrait mieux qu'elle quitte le sanatorium ». Elle m'a répondu : « Son mari travaille au sanatorium comme médecin ». [...] MI1 265 3 J'ai trouvé la femme du Dr B., à Washington, dans les mêmes conditions que la soeur du Dr. A. On disait qu'elle ne pouvait rien manger, sauf de la viande, et que son sang devenait de l'eau. Mais la lumière que j'ai reçue indique que son impression de devoir se nourrir à base de viande était incorrecte. Il m'a été indiqué qu'elle se plaçait mentalement dans une disposition où elle ne devait pas être. Si elle abandonnait la consommation de viande pendant un an, les conditions dans lesquelles elle se trouve maintenant changeraient et son organisme aurait alors l'occasion d'agir à son sain rétablissement. Si elle surmontait le désir de manger de la viande, elle pourrait être en bien meilleure forme et vivre pour glorifier le Seigneur. [...] MI1 265 4 Selon la lumière qui m'a été donnée, si la soeur mentionnée se reprenait et éduquait son palais à une alimentation saine, tous ses épisodes de vertiges disparaîtraient. MI1 265 5 Elle a cultivé son imagination. L'ennemi a tiré parti de sa faiblesse physique, et son esprit n'est pas prêt à supporter les difficultés de la vie quotidienne. Elle a besoin d'une thérapie bonne et sanctifiée de l'esprit, d'une augmentation de sa foi et d'un service actif pour le Christ. Elle a aussi besoin d'exercer ses muscles en effectuant des travaux pratiques à l'extérieur. L'exercice physique sera pour elle un des meilleurs bienfaits de sa vie. Ce n'est pas d'être invalide dont elle a besoin, mais d'être une femme saine de corps et d'esprit, prête à jouer son rôle d'une manière noble et bonne. MI1 266 1 Tout traitement qu'on pourra administrer à cette soeur aura peu d'effet si elle ne fait pas sa part. Elle a besoin de fortifier ses muscles et ses nerfs au moyen d'une activité physique. Elle ne doit pas être invalide, mais peut faire beaucoup et bien. -- Lettre 231, 1905, p. 1-3 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 11 juillet 1905). On ne servira aux patients ni thé, ni café, ni viande MI1 266 2 Concernant votre déclaration selon laquelle le Dr viendrait aider au sanatorium de Wahroonga, sous certaines conditions, et le privilège de servir n'importe quel aliment qu'il pourrait désirer servir à table, je dirais qu'il vaudrait mieux ne pas accepter les services de ceux qui ne viendraient qu'à condition que ces termes soient accordés car de telles conditions pour leur engagement sont la preuve que vous ne voulez pas d'eux. Ils deviendront pour vous un sujet de perplexité plus qu'une aide. Toute personne faisant de telles propositions vous causera, je le crains, plus de soucis et de problèmes que vous ne pouvez vous le permettre. [...] MI1 266 3 Ne permettez jamais au Dr de s'unir à l'institution en croyant que du thé, du café ou de la viande seront servis à ses patients. [...] MI1 266 4 Au sujet de la viande, je sais que si des hommes comme le Dr se joignaient à l'institution, vous ne pourriez pas aborder cette question sans beaucoup de soucis et de perplexités. [...] MI1 266 5 Nous vivons à une époque importante et solennelle. L'effort pour construire le sanatorium a été immense et nous ne pouvons nous permettre de nous lier à ceux qui deviendraient une entrave à son travail et un préjudice pour sa réputation. MI1 266 6 Quant à la viande, n'en n'apportez pas au sanatorium [de Wahroonga]. Le thé et le café non plus ne devraient pas être servis. Au lieu de ces boissons nuisibles à la santé, on peut servir des boissons de céréales torréfiées, préparées de manière aussi appétissante que possible. Quant au troisième repas, n'obligez pas les gens à ne prendre que deux repas par jour. La santé de certains est meilleure en prenant trois repas légers et, quand on les limite à deux, le changement se fait sentir trop sévèrement. MI1 267 1 Il se peut que vous n'ayez pas au sanatorium un grand nombre de patients pour commencer, mais ne vous découragez pas. -- Lettre 200,1902, p. 1,2,9 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 15 décembre 1902). Gardez-vous de créer préjugés MI1 267 2 Les ouvriers doivent faire très attention d'éviter tout ce qui pourrait faire que la vérité soit mal comprise ou mal représentée. Autrement, ceci provoquera des préjugés contre elle. MI1 267 3 Quand nous le pouvons, faisons des concessions. Puissions-nous ne jamais dévier d'un cheveu des principes que Dieu a établis pour nous guider. Cependant, nous devons nous garder de les soumettre à des critères humains. Quand il est évident que certaines méthodes ne sont pas favorables à l'oeuvre du sanatorium, nous ne devons pas continuer à suivre ces méthodes, surtout si la Parole de Dieu ne l'exige pas. Nous devons être prudents même dans le maniement de la vérité. Autrement, elle pourrait avoir un goût trop fort. [...] Le thé, le café et la viande servis uniquement dans les chambres MI1 267 4 Ne fixons pas de règles dans l'idée qu'elles ne seront jamais changées ou mo-difiées. Dans nos sanatoriums, il faut observer le saint sabbat du septième jour. Il ne faut servir ni thé, ni café, ni viande, sauf dans le cas particulier où le patient en fait spécialement la requête. Ces aliments lui seront alors servis dans sa chambre. N'imposons rien que la Bible n'exige pas. On fera tous les efforts réalisables pour gagner la confiance des patients, pour que leur coeur soit touché par la vérité. Les ouvriers doivent se rapprocher d'eux le plus possible, en les invitant sous le soleil de l'amour du Christ. MI1 267 5 « La sagesse d'en haut est d'abord pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits » (Jacques 3.17). -- Lettre 213, 1902, p. 6, 8, 9 (" To Those in Positions of Responsibility in the St. Helena Sanitarium » [A ceux qui occupent des postes à responsabilités, au sanatorium de St. Helena], 3 novembre 1902). Satan cherche à paralyser notre oeuvre MI1 267 6 Nous devons tous faire attention à ne pas adopter de points de vue extrémistes sur la réforme sanitaire. Le Seigneur désire tous nous diriger avec douceur et cohérence. C'est l'ennemi qui cherche à nous pousser à des extrêmes et il serait heureux de voir que les défenseurs consciencieux de la réforme sanitaire exigent ce que Dieu n'a pas demandé. Il serait heureux de mettre sur leur propre table et sur celles du sanatorium des aliments qui ne soient pas acceptables. Que ceux qui viennent au sanatorium ne puissent voir que les adventistes du septième ont perdu leur bon sens. MI1 268 1 Nos institutions doivent renoncer à la viande. C'est un grand pas pour les mondains. Il faut donner à nos patients et visiteurs des aliments simples, appétissants et sains qui garderont l'organisme en bonne santé et élimineront toute excuse pour consommer de la viande. Si des arguments sensés sont employés, de nombreux changements auront lieu. Mais, si on retire le lait et les oeufs, quel genre d'alimentation sera présenté ? MI1 268 2 Que personne ne considère cette question amoindrisse le besoin de la réforme sanitaire. Il ne s'agit pas moins que de tisser des fils de manière à ce que la réforme sanitaire soit représentée à juste titre. En tant qu'adventistes du septième jour, nous n'avons maintenant pas le droit d'imposer de règles strictes aux gens. Quand ce que nous mettons sur notre table pourrait devenir nocif à la santé et à la vie, Dieu nous le révélera. Ne pas éclipser le message du troisième ange MI1 268 3 Le moment est arrivé où la réforme sanitaire doit être appréciée à sa juste valeur par beaucoup, parmi les classes les plus aisées comme les plus modestes. Mais que rien n'éclipse le message que nous devons proclamer : le message du troisième ange, relié au message du premier et du deuxième ange. Ne permettons pas à des choses secondaires de nous enfermer dans un cercle réduit qui nous empêchera d'accéder au public en général. MI1 268 4 L'Eglise et le monde ont besoin de toute l'influence, de tous les talents que Dieu nous a donnés. Tout ce que nous avons devrait être affecté à son utilisation. En présentant l'Evangile, laissons de côté toutes nos opinions personnelles. Notre message est de portée mondiale, et le Seigneur veut que ses serviteurs gardent de manière sacrée la confiance qui leur a donnée. Il a confié à chacun une mission. Ne présentons donc aucun faux message. Que la grande lumière de la réforme sanitaire ne soit pas déformée au point de devenir quelque chose d'incohérent. Les incohérences d'un seul touchent tout le corps des croyants. Par conséquent, quand quelqu'un adopte des extrêmes, cela fait beaucoup de tort à la cause de Dieu. -- Lettre 39, 1901, p. 1-3 (au frère Famsworth et à son épouse, 29 mai 1901). L'alimentation et les patients MI1 268 5 Ceux qui viennent à nos sanatoriums pour être soignés devraient recevoir une provision généreuse de nourriture bien cuisinée. Il sera nécessaire que les aliments placés devant eux soient plus variés que ce qu'on servirait à une famille, dans un foyer. Que le régime soit de nature à donner aux visiteurs une bonne impression. C'est là une question de grande importance. Les patients seront plus nombreux au sanatorium si on leur sert un menu abondant, varié et appétissant. MI1 269 1 A plusieurs reprises, je me suis levée de la table de notre sanatorium sans être satisfaite, ni rassasiée. J'ai parlé aux responsables de l'institution et leur ai dit que le menu devait être plus généreux et la nourriture plus appétissante. Je leur ai demandé de mettre leur ingéniosité à l'oeuvre pour apporter les changements nécessaires de la meilleure manière possible. Je leur ai dit de se rappeler que ce qui peut-être irait au goût des réformateurs de santé ne satisferait pas du tout ceux qui ont toujours mangé ce qu'on considère comme des mets exquis. On pourrait apprendre beaucoup des repas préparés et servis dans un restaurant d'aliments sains à succès. MI1 269 2 Frère et Soeur , si vous ne prêtez pas attention à cette question, le nombre de patients diminuera au lieu d'augmenter. Le danger existe d'aller aux extrêmes dans la réforme d'un régime alimentaire. [...] MI1 269 3 Les patients payent un bon prix pour leur nourriture, et ils devraient en recevoir une bonne quantité. Il se peut que certains viennent au sanatorium dans des conditions qui exigent de renoncer strictement à leurs appétits et de manger de la manière la plus simple mais, à mesure que leur santé s'améliore, on devrait leur servir des plats généreux et nourrissants. MI1 269 4 Il se peut que vous soyez surpris que j'écrive ceci, mais la nuit dernière, il m'a été indiqué qu'un changement dans le menu ferait une grande différence dans le nombre de patients. Il faut servir une nourriture plus abondante. -- Lettre 37, 1904, p. 1, 2 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 18 janvier 1904). Offrir des cours de cuisine MI1 269 5 Le Seigneur s'attend à ce que nos sanatoriums éduquent sur la manière de cuisiner et de manger sainement. Préparer une grande quantité de nourriture pour un repas est une erreur. Quelques ingrédients, préparés avec soin et servis de manière appétissante sont tout ce qu'il faut. Les produits camés ne sont pas nécessaires car ils ne sont pas ce qu'il y a de meilleur pour l'estomac humain. Souvent les animaux vendus au marché sont malades. [...] MI1 269 6 Je vous dirai comment nous avons abordé la question de la consom-mation de viande en Australie : Sara McEnterfer, qui avait été mon infirmière jusqu'au moment de mon départ d'Amérique pour l'Australie, ne nous a pas accompagnés car elle était tombée malade. Après s'être plus ou moins rétablie, elle a servi au sanatorium et a acquis plus d'expérience dans les soins aux malades. Quand, plus tard, elle nous a rejoint en Australie, à Cooranbong, où nous nous sommes installés, elle a eu tout le loisir de mettre sa connaissance en pratique pour soigner les malades et les blessés. -- Lettre 363, 1907, p. 2, 3 (au Dr Daniel H. Kress, 5 novembre 1907). Proposer un régime qui donne plus de force MI1 270 1 Vous ne vous préoccupez pas assez et considérez à la légère la question d'offrir un repas régulier et suffisante à vos employés. Ils sont ceux qui justement ont besoin d'un repas abondant, frais et sain. Ils fournissent des efforts soutenus et leur vitalité doit être préservée. Il faut éduquer leurs principes. Parmi tous ceux qui sont au sanatorium, c'est eux qui devraient recevoir la nourriture la meilleure, mais aussi fortifiante, et en abondance. MI1 270 2 La table de vos assistants doit être pourvue non pas de viande, mais d'une provision abondante de bons fruits, de céréales et de légumes préparés de manière appétissante et saine. Votre négligence dans ce domaine a augmenté vos recettes, mais au grand détriment de leurs forces et de leur âme. Ceci déplaît au Seigneur. L'influence de tout le régime ne recommande pas vos principes à ceux qui s'asseyent à leur table. Si vos assistants sont dignes d'appartenir à votre famille, ils sont dignes de la meilleure alimentation, celle qui donne des forces, et cette semence ne sera pas plantée dans leur poitrine pour germer et produire une moisson qui déshonore le Seigneur. Mais c'est pourtant ce qui a été fait, et il faut s'en occuper. En plus de leur parler d'égalité, il faut la pratiquer. -- Lettre 54,1896, p. 3 (à John Harvey Kellogg, 10 juillet 1896). Les principes du début restent importants aujourd'hui MI1 270 3 À nouveau, il m'a été montré que tous ceux qui s'occupent des malades, dans nos sanatoriums, doivent se souvenir que ces institutions ont été établies pour une oeuvre particulière, et qu'elles doivent être gérées d'une manière qui honorera Dieu. -- Manuscrit 73, 1908, p. 1 (" Counsels Repeated » [Conseils répétés], 19 juin 1908). Patrjmoine White, Washington, D. C., Septembre 1954. ------------------------Manuscrit 65--Matériel pour un usage général MI1 271 1 TOUTE LA SOCIETE EST EN TRAIN DE SE PARTAGER en deux grands groupes : ceux qui obéissent et ceux qui désobéissent. Dans quel groupe nous trouverons-nous ? MI1 271 2 Ceux qui gardent les commandements de Dieu, ceux qui ne vivent pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu composent l'Église du Dieu vivant. MI1 271 3 Ceux qui choisissent de suivre l'antichrist sont sujets au grand apostat. Enrôlés sous la bannière de Satan, ils violent la loi de Dieu et poussent d'autres à faire de même. Ils s'efforcent d'élaborer les lois des nations de manière à ce que les hommes montrent leur loyauté aux gouvernements terrestres en piétinant les lois du royaume de Dieu. MI1 271 4 Satan divertit les esprits avec des questions sans importance pour qu'on ne puisse voir avec une vision claire et distincte les questions qui importent vraiment. L'ennemi projette de faire tomber le monde dans ses pièges. MI1 272 0 Document sollicité par W.E. Read pour les ajouter aux commentaires d'Ellen White sur Apocalypse 17. MI1 272 1 Le soi-disant monde chrétien sera le théâtre de grandes actions décisives. Des hommes au pouvoir promulgueront des lois qui contrôleront les consciences, à l'exemple de la papauté. Babylone fera boire à toutes les nations « du vin de la fureur de son impudicité » (Apocalypse 18.3, NBS). Chaque nation sera impliquée. Sur cette époque, Jean le révélateur déclare : MI1 272 2 « Les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j'entendis du ciel une autre voix : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés et de ne pas recevoir votre part de ses plaies. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses injustices. Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double de ses oeuvres ! Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. Autant qu'elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil ! Parce qu'elle dit en son coeur : Je suis assise en reine, je ne suis pas veuve et je ne verrai point de deuil » (Apocalypse 18.3-7). MI1 272 3 « Ils ont un même dessein et donnent leur puissance et leur pouvoir à la bête. Ils combattront l'Agneau, et l'Agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois. 11 les a appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui » (Apocalypse 17.13,14). MI1 272 4 « Us ont un même dessein ». Il y aura un lien d'union universelle, une grande harmonie, une confédération des forces sataniques et ils donneront « leur puissance et leur pouvoir à la bête ». C'est ainsi que le même pouvoir arbitraire et oppressif contre la liberté religieuse, la liberté d'adorer Dieu selon les préceptes de la conscience, se manifestera. Comme s'est manifesté dans le passé la Papauté, quand elle persécutait ceux qui osaient refuser de se conformer aux rites et cérémonies religieuses du Romanisme. MI1 272 5 Dans la guerre qui éclatera dans les derniers jours, en opposition au peuple de Dieu, tous ces pouvoirs corrompus qui se seront apostasiés de leur allégeance à la loi de l'Étemel s'uniront. Dans ce combat, le sabbat du quatrième commandement sera le grand point de divergence car c'est dans le commandement même du sabbat que le grand Législateur s'identifie comme le Créateur du ciel et de la terre. -- Manuscrit 24, 1891, p. 4-6 (" Circulation of Great Controversy , volume 4 » [Diffusion du volume 4 de la collection La tragédie des siècles ], 1er janvier 1891 ). MI1 272 6 Le Seigneur ne vous a pas donné [dirigé à une personne qui encourageait la diffusion de railleries sur le Loud Cry (Le grand cri)] de message vous permettant d'appeler l'Église adventiste du septième jour « Babylone », ni d'appeler le peuple de Dieu à sortir d'elle. Toutes les raisons que vous présentez à ce sujet n'ont pour moi aucune valeur car le Seigneur m'a donné une lumière catégorique qui s'oppose à un tel message. MI1 273 1 Je ne mets pas en doute votre sincérité, ni votre honnêteté. En plusieurs occasions, j'ai écrit de longues lettres à ceux qui accusaient les adventistes du septième jour d'être Babylone, en disant qu'ils ne présentaient pas la vérité. Vous croyez que certaines personnes m'ont poussée à avoir des préjugés. Si c'était le cas, je ne serais pas habilitée à ce qu'on me confie l'oeuvre de Dieu. Mais, comme cette question m'a été présentée, dans d'autres cas, là où on a prétendu avoir de tels messages pour l'Eglise adventiste du septième jour, j'ai reçu ces mots : « Ne les crois pas ». « Je n'ai pas envoyé ces prophètes, et ils ont couru » (Jérémie 23.21). MI1 273 2 La chambre du pasteur A., un homme mourant, était remplie de gens intéressés, alors qu'il se trouvait à l'hôpital de Battle Creek. Beaucoup furent trompés. Cet homme semblait inspiré, mais la lumière qui m'a été donnée était la suivante : « Cette oeuvre ne vient pas de Dieu, ne crois pas en ce message ». MI1 273 3 Quelques années plus tard, un homme appelé B., de Red Bluff (en Californie), est vint voir pour me présenter son message. Il dit qu'il était le grand cri du troisième ange qui devait illuminer la terre de sa gloire. Il croyait que Dieu avait ignoré tous les dirigeants et qu'il lui avait donné ce message. J'essayai de lui démontrer qu'il était dans l'erreur. Il disait que les adventistes du septième jour étaient Babylone et, quand nous lui exprimâmes nos raisons et lui démontrâmes qu'il était dans l'erreur, une grande puissance descendit sur lui et il poussa alors un grand cri. Je demandai à ce qu'on vienne chercher le frère B. et mon fils Willie entra. Monsieur B. se leva avec une grande force pour proclamer le grand cri du message du troisième ange, de plus en plus fort. Nous avons eûmes beaucoup de soucis avec lui. Son esprit se déséquilibra et il fallut le placer dans un asile d'aliénés. MI1 273 4 Monsieur C. défendait et publiait un message sur le grand cri du troi-sième ange. Il accusait l'Eglise de la même manière que vous le faites maintenant. Il disait que ses dirigeants tomberaient tous sous l'exaltation de leur propre personne et qu'une autre catégorie d'hommes humbles s'avancerait pour faire des choses prodigieuses. Cet homme avait des filles qui disaient avoir des visions. MI1 273 5 Cette idée délirante me fut été exposée. Monsieur C. est un homme intelligent, avec une élocution correcte. Il fiait preuve d'abnégation, est plein de zèle et de ferveur et a une apparence de consécration et de dévotion. Mais Dieu m'a adressé ces paroles : « Ne les crois pas, je ne les ai pas envoyés ». MI1 274 1 Il disait croire au Témoignages. Il disait qu'ils étaient vrais et qu'il les utilisait de la même manière que vous le faites pour donner du poids et une apparence de vérité à ses revendications. Je lui dis que ce message n'était pas de Dieu, mais qu'il trompait les imprudents. On ne pouvait le convaincre. Je lui dis que les visions de sa fille étaient fallacieuses, mais il prétendait qu'elles étaient comme celles de Soeur White, témoignant des mêmes choses. [...] MI1 274 2 Si j'ai vu un homme inspiré, c'est bien celui-là. Mais, je lui dit clairement que son inspiration venait de Satan et non de Dieu. Son message ne portait pas le sceau divin. MI1 274 3 Afin de proclamer ce message au monde, il avait poussé un jeune homme honnête et consciencieux à croire que son devoir était de voler la liste de la Review and Herald. Ceci est un délit puni de prison, et le jeune homme s'était enfui de Battle Creek. Il n'avait pas osé y revenir pendant un certain temps. Le temps de probation était arrivé à son terme et, comme aucune des prédictions ne s'était accomplie, le jeune homme comprit qu'il avait été trompé. Il confessa son péché et il est maintenant un membre honorable de l'église de Battle Creek. MI1 274 4 Seulement deux ans plus tard, un homme appelé D., du Connecticut, présenta un message qu'il appelait une nouvelle lumière concernant le message du troisième ange. Par cette illusion, cette famille intelligente se sépara de l'Église adventiste du septième jour. À cause d'un témoignage défini que j'avais prononcé contre cette (soi-disant) nouvelle lumière, à , dans le Connecticut où il vivait, il s'opposa à mon oeuvre et aux Témoignages. MI1 274 5 Le père des enfants D. avait assisté au congrès et aux cours bibliques pour les pasteurs qui avaient eu lieu à Battle Creek, mais il s'était tenu à part et n'était pas en harmonie avec l'esprit de la rencontre. Il rentra chez lui et commença à corrompre la petite église de . Si je n'avais pas travaillé à cet endroit, ils auraient brisé toute l'église avec leur rejet de la vérité et de la position des adventistes du septième jour, ainsi que de Mme White en particulier. MI1 274 6 A cette époque, une certaine Mme E. arriva de Washington D.C. Elle affirmait être entièrement sanctifiée et avoir le pouvoir de guérison. Cet esprit poussa beaucoup de gens à la perplexité. Le même esprit d'accusation qui prétendait que l'Église se fourvoyait et que Dieu appelait un peuple à sortir d'elle pour opérer des miracles était parmi eux. Un groupe important de nos frères à l'église de Battle Creek se divisait. Pendant les heures de la nuit, je fus poussée par l'Esprit de Dieu à écrire à notre peuple à Battle Creek. MI1 275 1 Dieu guide son peuple. Il a choisi un peuple, une Église sur la terre dont il a fait des membres les dépositaires de sa loi. Il leur a confié un héritage sacré et une vérité étemelle qu'il faut présenter au monde. Il veut les reprendre et les corriger. Le message aux Laodicéens s'applique aux adventistes du septième jour qui ont reçu une grande lumière, mais qui n'ont pas marché en elle. A moins qu'ils ne se repentent, c'est justement ceux qui ont fait une grande profession de foi, mais qui ne se sont pas alignés avec leur Guide qui seront vomis de sa bouche. Le message selon lequel l'Église est Babylone et qui appelle le peuple à en sortir ne provient d'aucun messager du ciel, ni d'aucun agent humain inspiré par l'Esprit de Dieu. MI1 275 2 Le Témoin fidèle déclare : « Je te conseille d'acheter chez moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je corrige tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle et repenstoi ! Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3.18-21). MI1 275 3 Jésus entre pour donner à chaque membre de l'Église les plus riches bénédictions, s'ils veulent lui ouvrir la porte. Pas une seule fois, il les appelle Babylone, ni leur demande d'en sortir. Mais il déclare : « Je reprends et je corrige tous ceux que j'aime » (avec des messages de réprimande et d'avertissement). Je n'ignore pas ces réprimandes. J'ai donné des aver-tissements parce que l'Esprit du Seigneur m'a contrainte à le faire et ai prononcé des reproches parce que le Seigneur m'a donné des paroles de reproches. Je n'ai pas refusé de présenter tout le conseil que Dieu m'a donné pour l'Église. MI1 275 4 Dans l'amour et la crainte du Seigneur, je dirais que je sais que Dieu a des pensées d'amour et de miséricorde pour guérir et restaurer ceux qui sont dans la rébellion. Il a une oeuvre à confier à l'Église. Il ne faut pas l'appeler Babylone, mais le sel de la terre et la lumière du monde. Ses membres doivent être des messagers vivants qui proclament un message vivant, en ces derniers jours. MI1 276 1 « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange qui avait un grand pouvoir ; la terre fut illuminée de sa gloire. Il cria : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur et un repaire de tout oiseau impur, un repaire de tout animal impur et détesté, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution ; parce que les rois de la terre se sont prostitués avec elle, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. J'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne soyez pas associés à ses péchés et que vous ne receviez pas une part de ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses forfaits. Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double de ses oeuvres ! Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. Autant elle s'est complu dans la gloire et le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil ! Parce qu'elle se dit : Je suis assise en reine, je ne suis pas veuve, jamais je ne verrai le deuil, à cause de cela, en un seul jour ses fléaux viendront, mort, deuil et famine, et elle sera jetée au feu. Car il est fort, le Seigneur Dieu qui l'a jugée. » (Apocalypse 18.1-8, NBS) MI1 276 2 Tout le chapitre démontre que la Babylone qui est tombée est constituée des églises qui n'auront pas reçu le message d'avertissement que le Seigneur a envoyé par les messages du premier, du deuxième et du troisième ange. Elles auront rejeté la vérité et accepté un mensonge. Elles auront refusé les messages de vérité (Voir 2 Thessaloniciens 2.1-12). Le message du chapitre 18 de l'Apocalypse est clair et bien défini : « Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution ; parce que les rois de la terre se sont prostitués avec elle, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » (verset 3). Quiconque lit ce chapitre ne doit pas être trompé. MI1 276 3 Comme le diable exulterait si on répandait que le seul peuple que Dieu ait fait dépositaire de sa loi était justement celui à qui s'applique ce message ! Le vin de Babylone est l'exaltation du (aux sabbat, au-dessus du sabbat que le Seigneur, l'Étemel, a béni et sanctifié pour l'usage de l'homme. De même pour l'immortalité de l'âme. Ces hérésies apparentées et le rejet de la vérité transforment l'Église en Babylone. Les rois, les commerçants, les gouvernants et les maîtres religieux se retrouvent tous en une harmonie corrompue. MI1 276 4 Je le répète : le Seigneur n'a parlé à aucun messager pour dire que la seule Église qui garde les commandements de Dieu est Babylone. Il est vrai qu'il y a de l'ivraie parmi le blé, mais Jésus a promis d'envoyer ses anges pour d'abord ramasser l'ivraie, la lier en gerbes pour la brûler, puis ensuite, assembler le blé dans le grenier. Je sais que le Seigneur aime son Eglise. Elle ne doit être ni désorganisée, ni dispersée en atomes indépendants. Il n'y a pas la moindre cohérence en cela. Il n'y a pas la moindre preuve que cela arrivera. Ceux qui tiendront compte de ce faux message et qui essayeront de contaminer les autres seront trompés, prêts à recevoir encore plus de mensonges, et les fruits de leurs efforts se réduiront à néant. MI1 277 1 Il y a chez quelques membres de l'Église de l'orgueil, de la suffisance, une incrédulité obstinée et un refus d'abandonner leurs idées, bien que s'accumulent les preuves montrant que ce message s'applique à l'Église de Laodicée. Mais cela n'effacera pas l'Église au point de ne plus exister. Que l'ivraie et le blé poussent ensemble jusqu'à la moisson. Ce sera en suite aux anges de réaliser le travail de séparation. MI1 277 2 J'appelle l'Eglise adventiste du septième jour à la prudence quant à la réception de toute nouvelle notion et de toute personne prétendant avoir une grande lumière. Leur travail semble consister à accuser et détruire. [...] MI1 277 3 Les paroles du Christ n'ont-elles pas de poids ? « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous comme des brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. » (Matthieu 7.15) De plus en plus, on dira : « "Le Christ est ici !" ou : "Il est là !" " (Matthieu 24.23, NBS). Que les croyants écoutent la voix de l'ange qui dit à l'Église : « Rassemblez-vous ». L'union est votre force. Aimez-vous comme des frères, soyez compatissants, soyez courtois. Dieu a une Église, et Jésus a déclaré : « Les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16.18). Les messagers que le Seigneur envoie doivent avoir les lettres de créance divines. -- Lettre 16, 1893, p. 1-7 (à Walter E Caldwell, 11 juin 1893). Patrimoine White, Washington D.C., 6 octobre 1954. ------------------------Manuscrit 67--Matériel pour le programme de l'École du sabbat préparé par le Département de la Santé MI1 279 1 Il N'Y A RIEN D'AUSSI EFFICACE que l'oeuvre missionnaire médicale pour convertir. Elle redresse le chemin devant nous et porte l'empreinte divine. Jésus se trouve dans cette oeuvre et il ne peut être caché. -- Lettre 76, 1899, p. 5 (aux « Ghers frères des Etats-Unis ", 26 avril 1899). MI1 279 2 Patrimoine White, Washington D.C., 5 janvier 1955. ------------------------Manuscrit 69--Matériel pour le manuel de T. Housel Jemison, A Prophet Among You (Un prophète parmi vous) MI1 281 1 JE VOIS, COMME JE NE M'ETAIS JAMAIS ATTENDUE à voir que la bonne main du Seigneur est avec moi. Ah ! Elle a été si évidente quand il m'a procuré cette belle maison, en un endroit retiré ! L'ange du Seigneur m'a visité sur le bateau, et j'ai reçu des instructions dont je n'ose parler pour le moment. Je ferai un jour le récit complet de mon expérience sur le bateau. C'est une question si solennelle et sacrée que je ne suis pas disposée à en parler maintenant. Mais je sais une chose : Dieu désirait que je vienne aux Etats-Unis à ce moment précis. C'était contraire à mes désirs car je voulais rester en Australie. J'aimais les gens et mon travail là-bas. Je n'ai pas perdu mon amour pour l'Australie, ni mon intérêt pour les ouvriers australiens. -- Lettre 158,1900, p. 7 (à la soeur Wilson, 12 novembre 1900). MI1 281 2 Document sollicité par T. Housel Jemison pour le manuel scolaire sur l'Esprit de prophétie. MI1 282 1 On m'a montré les fautes et les erreurs d'individus qui ont exprimé leur totale confiance dans les visions, mais qui trouvaient des fautes chez l'instrument. Les sentiments naturels de leur coeur se sont révélés comme étant en rébellion contre les visions qui avaient exposé leurs erreurs et leur impiété. Au lieu de reconnaître humblement qu'ils s'étaient trompés, ils ont trouvé des fautes sur la manière dont la vision avait été présentée. Ils ont adopté la position selon laquelle une partie était juste, qu'une autre était erronée, qu'on m'avait raconté des circonstances que je pensais être révélées par le Seigneur en vision. MI1 282 2 Dieu a-t-il réalisé son travail de façon si insouciante au point que l'homme puisse le manipuler selon ses propres inclinations et au point de recevoir ce qui lui est agréable et d'en rejeter une partie ? Dieu accorderait-il des visions pour corriger les erreurs de son peuple pour ensuite se confier au jugement de celui qui erre sur ce qui est de recevoir ou rejeter une partie qui ne lui plaît pas ? A quoi serviraient les visions dans l'Eglise si on les considérait ainsi, ou si on laissait des personnes perdues dans leurs ténèbres les appliquer comme bon leur semble ? Ce n'est pas ainsi que le Seigneur agit. Si Dieu redresse son peuple à travers un individu, il ne laisse ni celui qui est corrigé deviner les choses, ni le message se corrompre en atteignant celui à qui la correction est destinée. Dieu donne le message, puis prend bien soin qu'il ne soit pas altéré. MI1 282 3 Les visions sont de Dieu ou du diable. Il n'y a pas de demi-mesure sur laquelle se fonder. Le Seigneur ne collabore pas avec Satan. Ceux qui adoptent cette position ne peuvent le faire pendant longtemps. Ils font un pas de plus et considèrent que l'instrument que Dieu a employé est une supercherie et une Jézabel. Si, après avoir fait le premier pas, on leur disait quelle position ils occuperaient bientôt concernant les visions, ce serait pour eux quelque chose d'impossible. Mais Satan les conduits, à l'aveuglette, dans une supercherie parfaite concernant la véritable condition de leurs sentiments, jusqu'à les faire tomber dans ses pièges. -- Lettre 8, 1860, p. 16, 17 (au frère John Andrews, 11 juin 1860). MI1 282 4 La nuit dernière, devant la fenêtre de ma chambre, je pouvais voir la forêt en feu. Les hommes ont travaillé toute la nuit pour lutter contre le feu qu'ils n'ont pas pu maîtriser avant l'aurore. Aujourd'hui, une bonne pluie tombe, la première de la saison. Nous sommes très reconnaissants pour ces averses. MI1 282 5 Nous devons maintenant rechercher Dieu avec la plus grande ferveur. Le Seigneur m'a montré que des calamités de toutes sortes s'abattront sur la terre. La fin de toutes choses est proche, et tout ce que j'ai vu se réalisera. Satan a le pouvoir d'exécuter ses plans. Certains se réveillent sur l'accomplissement de ce qui va arriver dans l'avenir. -- Lettre 98,1910, p. 1 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 10 octobre 1910). MI1 283 1 Je viens de lire à nouveau ce que vous m'avez écrit au sujet de votre expérience, au camp meeting de Battle Creek. Je vous suis très reconnaissante pour ce rapport. Je suis impressionnée que de telles rencontres soient organisées en des endroits importants tels que Battle Creek. On m'a souvent assurée que ces réunions feraient une impression favorable sur les esprits de beaucoup qui ne partagent pas notre foi. [...] MI1 283 2 Pendant la nuit, j'ai reçu des instructions sur le fait que beaucoup aient été confondus par l'expérience de quelques uns qui se sont écartés de la foi et qui ont donné à la trompette un son incertain. Pour le bienfait de ceux qui ont ainsi été confondus, le message doit maintenant avancer avec une grande force. Il faut réitérer les preuves de la vérité afin que l'on constate que nous sommes bien fermes et sûrs, en donnant à la trompette un son certain. MI1 283 3 On m'a dit ces mots : « Dis à mon peuple que le temps est cours. Il faut maintenant déployer un effort maximum pour exalter la vérité ». -- Lettre 88, 1910, p. 1, 2 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 30 septembre 1910). MI1 283 4 Voilà plusieurs mois que le Seigneur m'indique qu'il faut opérer un changement décisif à partir de maintenant pour faire avancer notre oeuvre. MI1 283 5 J'ai reçu un message après l'autre de la part du Seigneur concernant les dangers qui vous entourent, vous et le pasteur Prescott. -- Lettre 70, 1910, p. 1 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 11 août 1910). MI1 283 6 J'ai un message pour vous. Ceux qui servent dans la cause de Dieu doivent être des hommes de prière, des hommes qui écouteront les instructions que le Seigneur donne concernant la poursuite de son oeuvre. [...] MI1 283 7 On m'a chargée d'un message pour vous deux : il vous faut humilier votre coeur devant Dieu. [...] Je dois vous dire qu'aucun de vous deux n'est prêt à discerner clairement ce qu'il faut faire maintenant. -- Lettre 58, 1910, p. 1, 2 (aux pasteurs Arthur Grosvenor Daniells et William Warren Prescott, 15 juin 1910). MI1 283 8 Je souhaite vous exprimer quelques pensées qui devraient être présentées aux ouvriers du sanatorium : ils deviendront une puissance pour le bien s'ils reconnaissent que le grand Missionnaire médical les a choisis pour cette tâche, qu'il est leur Instructeur par excellence et qu'il est toujours de leur devoir de le reconnaître comme leur Maître. [...] MI1 284 1 Pendant la nuit du 26 avril, beaucoup de choses m'ont été révélées. Il m'a été montré qu'à présent, en tant que peuple, nous devons être guidés de manière toute spéciale par l'instruction divine. -- Lettre 61, 1910, p. 1 (au pasteur John Allen Burden, 27 avril 1910). MI1 284 2 Je me retrouve souvent moi-même placée là où je n'ose ni affirmer, ni infirmer des propositions qui me sont soumises car le danger existe que toute parole que je prononce soit prises comme quelque chose que le Seigneur m'a indiquée. Il n'est pas toujours prudent que j'exprime mon avis personnel car, parfois, quand quelqu'un désirera mettre à exécution ses propres objectifs, il considérera n'importe quel mot favorable que je puisse dire comme une lumière spéciale venant du Seigneur. -- Lettre 162, 1907, p. 2 (au pasteur William Clarence White, 8 mai 1907). MI1 284 3 Le grand Dieu a érigé ses puissantes structures sur les rochers de granite, dans les montagnes imposantes, dans les grottes, dans les fissures, dans les gorges, dans les amas de roches et dans les cavernes de la terre. Et, avec tout cela - oeuvre de la puissance divine - combien le coeur qui a besoin d'images humaines est ingrat ! Les païens qui adorent la nature, l'ouvrage de la main de Dieu sont idolâtres. Mais le culte qu'on lui rend ne frappet-il pas davantage les sens que l'adoration d'images qui portent la forme et l'impression de l'homme limité ? Tout ce qui nous concerne nous enseigne, jour après jour, des leçons de l'amour et de la puissance de notre Père, de ses lois qui gouvernent la nature et qui forment le fondement de tout gou-vernement sur la terre et dans le ciel. Si ces riches preuves de la puissance inégalée de Dieu n'évoquent pas à l'esprit le Créateur des deux et de la ten-e, si elles ne produisent pas la reconnaissance de ces coeurs sourds et ingrats, les images et les sanctuaires érigés à des hommes morts le ferontils ? Contemplons la nature. Voyons les champs revêtus de tapis d'un vert vif. Voyons la variété des oeuvres du Seigneur. Dans tous les recoins de ce foyer que Dieu a construit pour l'humanité, aussi variés soient-ils les uns des autres, nous trouvons des preuves irréfutables de l'oeuvre du grand Architecte. Il y a de la beauté dans les vallées, une grandeur imposante dans les amas de rochers fissurés, une majesté grandiose dans les montagnes si hautes qu'elles semblent toucher le ciel. Et ce grand arbre avec ses feuilles délicates, les brins d'herbe, les boutons qui s'ouvrent et les fleurs épanouies, les arbres de la forêt : tout évoque à l'esprit le Dieu grand vivant. -- Manuscrit 62,1886, p. 28, 29 (" Second Visit to Italy » [Deuxième visite en Italie], 15-29 avril 1886). Patrimoine White, Washington D.C., 26 janvier 1955. ------------------------Manuscrit 70--Matériel pour prêcher lors de séminaires MI1 285 1 « AINSI PARLE L'ÉTERNEL : Observez le droit et pratiquez la justice ; car mon salut est sur le point d'arriver et ma justice de se révéler. Heureux l'homme qui fait cela, et le fils d'Adam qui y demeure ferme, gardant le sabbat, pour ne pas le profaner, et gardant sa main de toute oeuvre mauvaise ! MI1 285 2 Que l'étranger qui s'attache à l'Étemel ne dise pas : L'Éternel me séparera sûrement de son peuple ! Et que l'eunuque ne dise pas Je ne suis qu'un arbre sec ! Car ainsi parle l'Etemel aux eunuques qui garderont mes sabbats, qui choisiront ce qui m'est agréable et qui demeureront fermes dans mon alliance, je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un renom préférables à des fils et à des filles ; je leur donnerai un nom étemel qui ne sera jamais retranché. Et les étrangers qui s'attacheront à l'Étemel pour le servir, pour aimer le nom de l'Étemel, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garderont le sabbat, pour ne pas le profaner, et qui demeureront fermes dans mon alliance, je les amènerai sur ma montagne sainte et je les réjouirai dans ma Maison de MI1 286 0 Document sollicité pour être utilisé à des séminaires. prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma Maison sera appelée une Maison de prière pour tous les peuples. Oracle du Seigneur, l'Étemel, lui qui rassemble les bannis d'Israël j'en rassemblerai d'autres avec les siens déjà rassemblés. » (Ésaïe 56.1-8) MI1 286 1 « Demeureront fermes dans mon alliance ». Ces mots contiennent bien plus que ce que beaucoup comprennent en une première lecture. Quand le Seigneur donna sa loi aux enfants d'Israël qui campaient au pied du Mont Sinaï, le peuple promit d'un commun accord : « Nous exécuterons tout ce que l'Étemel a dit et nous obéirons » (Exode 24.7)En retour de leur loyauté, le Seigneur promit de les conduire en sécurité jusqu'à la terre promise et de les faire prospérer plus que toutes les autres nations. Il déclara : « Moi, j'envoie un ange devant toi, pour te garder en chemin et te faire arriver au lieu que j'ai préparé. [...] Si tu lui obéis, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis et l'adversaire de tes adversaires. [...] Vous servirez l'Étemel, votre Dieu ; il vous bénira votre pain et votre eau, et j'écarterai la maladie du milieu de toi » (Exode 23.20-25). MI1 286 2 Durant les quarante années de pèlerinage dans le désert, le Seigneur fut fidèle au pacte qu'il avait passé avec son peuple. Ceux qui lui obéirent reçurent les bénédictions promises. Et cette alliance est toujours en vigueur. À travers l'obéissance, nous pouvons recevoir les plus riches bénédictions du ciel. MI1 286 3 Ceux qui se disent disciples du Christ s'engagent à obéir, au moment de leur baptême. Quand ils descendent dans l'eau, en présence du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ils promettent dès lors d'être morts au monde et à ses tentations, et de ressortir du tombeau liquide pour marcher en nouveauté de vie, et même en une vie d'obéissance aux impératifs divins. L'apôtre Paul, dans sa lettre aux Colossiens, leur rappela leur voeu baptismal et écrivit : « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d'en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Colossiens 3.1 -3). Qu'il est bien mieux de rechercher les choses d'en haut que celles de ce monde et que de former notre caractère à sa similitude ! MI1 286 4 Je pense très souvent aux riches promesses qui nous sont données dans la Parole concernant le pouvoir de Dieu de nous protéger. Nous sommes préservés par sa puissance. Qu'il est donc raisonnable de s'assurer que nous marchons sur les traces de Jésus ! Il dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8.12). A ceux qui marchent dans cette lumière, il déclare : « C'est vous qui êtes la lumière du monde. [...] Que votre lumière brille ainsi devant les hommes [...], afin qu'ils [les hommes] glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5.14,16). MI1 287 1 Quand nous nous mélangeons au monde et cédons à l'attraction de ses plaisirs et de ses amusements, nous pensons beaucoup moins à Dieu que nous ne le ferions si nous suivions Jésus, sur le chemin de l'abnégation qu'il a tracé pour nous. Gardons nos pensées en juste rapport avec les promesses du Seigneur. Il nous protégera alors et nous verrons son salut. -- Manuscrit 80, 1903, p. 1-3 (" Whoso Offereth Praise Glorifieth God » [Celui qui offre des actions de grâce glorifie Dieu], 1er août 1903). Lumière sur l'opposition, après 1888 MI1 287 2 Les premières difficultés avec le frère surgirent à cause de la confusion qui s'introduit à Battle Creek, suite à la conférence de Minneapolis [de 1888]. Il y eut deux années d'opposition et, durant deux conférences générales, un esprit qui ne provenait pas de Dieu se manifesta parmi certains de nos dirigeants. -- Lettre 183, 1899, p. 1 (au frère Hyatt, 9 novembre 1899). Patrimoine White, Washington D.C., 26 janvier 1955. ------------------------Manuscrit 73--Compilation pour notre travail auprès des Juifs MI1 289 1 UN GRAND TRAVAIL DOIT SE REALISER dans notre monde. Le Seigneur a déclaré que les non croyants seront attirés, et non seulement les non croyants, mais aussi les Juifs. Parmi les Juifs, beaucoup se convertiront et nous verrons comment le salut de Dieu avance comme une lampe qui brûle. MI1 289 2 Il y a des Juifs partout, et la lumière de la vérité présente doit leur être présentée afin qu'ils aient une opportunité de l'accepter. Parmi les Juifs, beaucoup de personnes viendront à la lumière et proclameront l'immutabilité de la loi de Dieu avec une grande puissance. Le Seigneur Dieu agira. Il fera des choses merveilleuses en justice. [...] MI1 289 3 Que ceux qui ne se sont pas été engagés dans le travail d'évangélisation personnelle ne pensent pas que tout le monde devrait considérer les choses comme ils le font. Laissez Dieu agir selon ses propres critères et ne touchez pas à ceux qu'il emploie dans les villes. Il a des hommes qui possèdent des talents et des dons spéciaux qu'il utilisera pour proclamer la vérité dans les villes. MI1 289 4 Des milliers de personnes devraient être occupées dans les villes, travaillant avec intelligence. Ce n'est pas tous ces ouvriers qui devraient demander un soutien à la fédération. Ils MI1 290 0 Document sollicité par W.E. Read pour une compilation sur l'oeuvre parmi les Juifs. devraient faire en sorte que leur travail se soutienne par lui-même. Beaucoup peuvent réaliser du travail de soutien propre, mais d'autres ne le peuvent pas. MI1 290 1 Nous devons nous éloigner de notre petitesse et tracer des plans plus ambitieux. Il faut qu'il y ait un déploiement plus large. Nous devons travailler pour ceux qui sont près comme pour ceux qui sont loin. -- Manuscrit 74,1905, p. 1,3 (" Our Duty toward the Jews » [Notre devoir envers les Juifs], 29 mai 1905). MI1 290 2 Il faut réaliser un travail missionnaire vrai et sincère parmi les Juifs. Quelque chose se fait, mais ce n'est rien comparé à ce qui devrait être fait. Nous avons manqué de faire notre travail. Que le peuple du Seigneur médite et prie sur cette question. « Car ainsi parle l'Étemel des armées : Comme j'ai résolu de vous faire du mal, lorsque vos pères provoquaient mon indignation, dit l'Étemel des armées, et que je ne l'ai pas regretté, ainsi je suis revenu et j'ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. Soyez sans crainte ! » (Zacharie 8.14,15). MI1 290 3 Souvenons-nous que le temps est court. Dites aux gens qu'on néglige des opportunités en or de servir. Toutes les nations doivent être averties et instruites pour chercher le Seigneur sans plus tarder. Cet ange puissant qui a trompé tant de membres de l'armée angélique travaille inlassablement pour mettre en oeuvre les ruses séductrices avec lesquelles il a trompé des millions, et à travers lesquelles il veut tromper le monde entier. L'oeuvre que le prophète Zacharie décrit est une méthode de rétablissement spirituel qui doit être réalisé sur le peuple d'Israël, avant la fin des temps. Il déclara : « Ainsi parle l'Éemel des armées : Fortifiez vos mains, vous qui entendez en ces jours ces paroles de la bouche des prophètes [...]. Maintenant je ne suis pas pour le reste de ce peuple comme j'étais dans le temps passé [...]. Car voici la semence de la paix : la vigne donnera son fruit, la terre donnera ses produits, et le ciel donnera sa rosée ; je ferai hériter de tous ces biens le reste de ce peuple. MI1 290 4 De même que vous avez été malédiction parmi les nations, maison de Juda et maison d'Israël, de même je vous sauverai, et vous serez bénédiction. Soyez sans crainte, et que vos mains se fortifient ! » (Zacharie 8.9-13). « Ainsi parle l'Étemel des armées : Voici que je sauve mon peuple du pays de l'orient et du pays du soleil couchant. Je les ramènerai, et ils demeureront au milieu de Jérusalem ; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu dans la vérité et la justice. » (Zacharie 8.7,8) -- Lettre 42, 1912, p. 1, 2 (à « Mes chers frères ", 6 novembre 1911). Patrimoine White, Washington D.C., 22 février 1955. ------------------------Manuscrit 76--Emplacement et mission de la faculté de la Pacific Union MI1 291 1 CONSIDERANT QU'IL SERAIT MAINTENANT RISQUE de confier nos jeunes à des infidèles ou à des enseignants irréligieux, y compris des enseignants qui empoisonnent leur esprit avec des erreurs doctrinales, nous avons construit notre propre résidence confortable et la faculté à Healdsburg. Nous avons vu le besoin d'inclure la formation religieuse à l'enseignement, ainsi que quelques métiers et professions commerciales. Afin de développer chez les étudiants un caractère équilibré, ils ont besoin non seulement d'une bonne éducation intellectuelle, mais aussi d'un entraînement des facultés physiques. Leurs aptitudes mentales se développeront alors en proportion. Il est triste de voir dans notre monde combien de caractères manquent d'équilibre. Ils sont à moitié développés. Nos églises aujourd'hui montrent que ces défauts se sont introduits dans la vie religieuse, au grand détriment de MI1 292 0 Document sollicité par le Département d'histoire du Pacific Union College pour référence. l'Église. Il y a un grand travail à faire pour nos jeunes. Notre institut ne doit pas faire un travail aléatoire. Les goûts de ceux qui y viennent doivent être raffinés, leur imagination doit être pure et juste, et toutes leurs aspirations anoblies et purifiées par le modèle qui leur sera constamment présenté : Jésus-Christ. S'ils apprennent à se soumettre à son influence et sont mus par des motifs purs et élevés, ils seront alors prêts pour tout poste à responsabilités ou de confiance. MI1 292 1 Les jeunes gens ont une oeuvre à accomplir en cette vie. Une oeuvre qu'ils seront incapables de réaliser à moins de construire de bonnes habitudes. Toute âme qui a été rachetée par le sang de Jésus a un destin à accomplir. Personne ne vit pour soi. Nous exerçons tous une influence pour le bien ou pour le mal. L'injonction de l'apôtre est que nous soyons des collaborateurs du Christ et des participants à son abnégation, de son sacrifice, de sa patience et de sa bienveillante miséricorde. MI1 292 2 L'apôtre Jean dit : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Malin » ( 1 Jean 2.14). Vous êtes les agents de Dieu pour édifier et faire avancer sa cause. Par conséquent, vous devriez abandonner toute légèreté, raillerie et plaisanterie qui ne conviennent pas. Laissez de côté vos habitudes dépensières et apprenez à être économes. Ne recherchez pas les amusements, ne vivez pas pour votre propre plaisir égoïste et soyez sobres d'esprit. Avec la force de l'âge que Dieu vous a donné, surmontez toute habitude et pratique asservissantes et dégradantes, et cultivez une grande appréciation pour votre haute vocation. Réfléchissez bien aux chemins sur lesquels vos pieds vous mènent. Sondez attentivement votre Bible et dans la prière. Etudiez les bornes et assurez-vous, avec diligence, de savoir si vos pas vous conduisent sur le chemin qui vous mène vers le ciel, ou si ce chemin vous entraîne à la perdition. MI1 292 3 Il faut que vous en appreniez davantage sur le Seigneur et le ciel. Comme il est important que vous commenciez bien, que vous démariez bien votre vie active ! Une petite déviation au départ du sentier de la justice vous conduira de plus en plus loin du chemin de la sécurité et du bonheur. Un seul pas imprudent vous conduira sur le terrain de l'ennemi et opprimera et engourdira votre énergie morale et intellectuelle. Nous vivons à une époque d'infidélité et de déloyauté envers Dieu. Les mauvaises dispositions, les tendances héréditaires s'opposent à l'Évangile du Christ. Tous les mauvais traits de caractère, toute la dépravation et la débauche débordante dominent notre monde à cause du fait qu'on ne fasse pas de la loi divine la norme du caractère. Satan travaille avec des fables fascinantes sur l'esprit de ceux qui se disent chrétiens pour annuler l'effet de la loi divine qui est révélatrice du péché. Dieu veut des hommes fidèles qui demeurent fermes face aux ruses de Satan et qui exhortent la vérité contre les erreurs et les illusions destructrices. MI1 293 1 La portée des principes de notre faculté est grande. Son grand objectif est d'éduquer et de former nos jeunes gens et jeunes filles à être utiles en cette vie et au service de Dieu. Si ces jeunes gardent les yeux fixés sur la gloire de Dieu, ils s'efforceront de se qualifier pour son servir spécial. L'influence de l'amour du Christ gouvernant leur vie quotidienne. Cet objectif donne une énergie plus qu'illimitée et habilite pour des réussites d'ordre divin. Leurs oeuvres montreront dans une certaine mesure l'intensité de leurs motifs. Le salut des hommes pour qui le Christ a payé un prix infini sera leur but suprême. Toute autre considération comme le foyer, la famille, la réussite sociale sera secondaire. MI1 293 2 L'ouvrier de Dieu doit chercher les âmes là où elles se trouvent, perdues dans les ténèbres, enfoncées dans le vice et souillées par la corruption. C'est ainsi que le Christ montra son amour pour l'homme déchu. Il abandonna le bonheur du ciel où il était apprécié, aimé et honoré pour rencontrer l'homme dans sa condition déchue. Son oeuvre consistait à réformer les hommes, à les préparer pour un ciel pur et saint. Il ne recula devant aucun sacrifice et n'hésita pas à faire preuve d'abnégation. Pour nous, il se fit pauvre pour que, par sa pauvreté, nous soyons riches. Jésus dut faire un dur labeur parmi des classes rustres, incultes et dépravées. Il atteignait les gens, là où ils se trouvaient et adaptait sa méthode de travail au matériau qu'il devait travailler. Les ouvriers de Dieu doivent suivre l'exemple du Christ. Ils doivent saisir et comprendre les conditions des êtres pour qui ils travaillent afin d'obtenir la victoire. Celui qui veut être un collaborateur efficace du Seigneur, dans la vigne de Dieu, ne doit pas s'attendre à un meilleur sort, ni à un meilleur traitement que celui que reçut le Rédempteur du monde. Il doit espérer présenter son ministère à la compréhension des gens auprès de qui il travaille. MI1 293 3 Certains viendront à notre école sans avoir de principes fermes, ni but concret. Ils ne sont pas conscients de ce que le Seigneur attend d'eux. A moins qu'on ne leur insuffle du courage, des objectifs nobles et un désir brûlant de développer leurs talents pour augmenter leur connaissance et leur utilité, il vaudrait mieux qu'ils labourent la terre de chez eux. Ceux qui ont l'intention de travailler au salut des âmes ne doivent pas être moralement lâches, mais avoir des motifs purs et nobles. Les heures de ces derniers seront bénies et leurs opportunités appréciées. Ils s'abreuveront de connaissance. Ils seront un exemple d'assiduité, de sobriété et de ponctualité. Ils encourageront toujours l'ordre et la discipline. Ils seront soigneux. Il n'y aura chez eux ni imprécision, ni négligence, mais ils prendront des décisions fermes et persévérantes et posséderont une sincérité fidèle. MI1 294 1 Le Seigneur désire que ses ouvriers aspirent à la perfection et s'efforcent avec ferveur de l'atteindre. Quand ils sortiront, ils trouveront des hommes mondains. Certains seront rudes et grossiers, d'autres seront intelligents et posséderont le raffinement du monde. Tous doivent être modelés selon le caractère du Christ. Ils ont le droit de s'attendre à ce que celui qui se présente comme un maître des vérités bibliques ait des manières raffinées. Ils jugeront sévèrement celui qui affirme être un maître, mais qui n'est pas raffiné et courtois. Il devrait pouvoir gagner le respect de tous. Les jeunes gens devraient sortir bien qualifiés de la faculté pour ce travail, après des études sérieuses et une formation solide. Toute mauvaise voie et toute vulgarité doit être évitée et une vigilance stricte sur les pensées et les manières doit être maintenue. Autrement, ils tomberont dans des façons erronées de parler et d'agir. MI1 294 2 Les maîtres de nos écoles doivent travailler énergiquement pour que leur propres voix et manières soient aussi correctes que possible. On obtient bien peu en consacrant tout le temps à l'étude des livres si on néglige les manières et la voix. Nos enseignants devraient transmettre aux étudiants sous leur responsabilité l'importance de se cultiver. Ainsi, l'étudiant mettra par lui-même en pratique les leçons enseignées afin de gagner la victoire sur les mauvaises habitudes dans son expression. Si ces mauvaises habitudes persistent pendant la formation universitaire, elles s'implanteront et seront très difficiles à éradiquer. Souvent, des jeunes gens intelligents entravent eux-mêmes leur propre succès parce qu'ils ont conservé des défauts surmontables qu'au prix d'efforts soutenus et laborieux. S'ils se prenaient résolument en main, ils arriveraient à changer leurs habitudes et leurs manières, une fois pour toutes. MI1 294 3 La voix humaine possède beaucoup de finesse et de musicalité, et celui qui apprend fait des efforts décidés, il acquerra des habitudes de diction et de chant qui consisteront pour lui une force pour gagner des âmes au Christ. Les maîtres de nos écoles ne doivent pas tolérer chez les étudiants des attitudes vulgaires et des gestes grossiers, une intonation inappropriée dans la lecture, ni des accents incorrects. Il faut inculquer à tous les étudiants la perfection du langage et de l'élocution. Souvent, à cause de négligence et d'une mauvaise formation, on contracte des habitudes qui deviennent de grands obstacles dans le travail d'un pasteur qui, pourtant, possède un talent bien cultivé. L'étudiant doit être impressionné de ce qu'il ait cela en son pouvoir, en combinant la grâce divine à l'effort, pour faire de lui même un homme. Les aptitudes mentales et physiques dont Dieu l'a doté peuvent devenir, en les cultivant et avec des efforts assidus, une force pouvant bénéficier à ses semblables. MI1 295 1 Tous ceux qui sont en contact avec notre faculté, en tant que professeurs ou ouvriers, devraient être des hommes et des femmes qui craignent l'Étemel, qui détestent le péché, qui méprisent toute tentation les conduisant à l'impureté. Ils devraient rester fermes comme le roc face au devoir, conscients du travail responsable dont ils devront rendre comptes devant Dieu. Chaque enseignant de notre école devrait avoir un intérêt profond en ce que les jeunes reçoivent une éducation et une discipline telles qu'ils quitteraient le collège avec des motifs plus élevés et plus saints, et des principes plus fermes que quand ils y sont entrés. Non seulement ils devraient être bons en sciences, mais leur intelligence devrait être étendue, fortifiée et développée, et ils devraient croître en grâce et en connaissance de la vérité. En cultivant l'esprit, ils cultiveront la droiture de coeur, cette solide intégrité que possédait Joseph. Alors, ils mépriseront la tentation qui souille leur pureté. Comme Daniel, ils décideront d'être fidèles aux principes et de faire le meilleur usage de l'in-telligence dont Dieu les a dotés. La religion pure et sincère ne paralyse jamais l'intellect, mais suscite les pensées les plus élevées et les plus nobles, et fortifie l'intelligence pour exercer au maximum ses facultés. MI1 295 2 Il est impossible à l'enseignant ou à l'étudiant d'être en communion avec le Dieu de la sagesse sans que son intelligence ne se développe et ne se fortifie par la grâce du Christ. Il peut alors devenir un homme puissant pour conduire les autres âmes à la vérité divine. La plus grande tâche du maître est de conduire ceux qui sont à sa charge à être des chrétiens intelligents. Alors les facultés mentales et morales se développeront harmonieusement et les jeunes seront aptes à occuper n'importe quel poste de confiance. La grâce divine donnera clarté et de force à l'entendement. À la foi sera ajouté un caractère vertueux, et ils deviendront une lumière brillante pour le monde. Ils présentent le pouvoir du christianisme en vivant une vie ordonnée et en ayant une conversation pieuse. Ils mépriseront les plaisanteries grossières et les railleries stupides. Ils donneront du charme à la doctrine du Christ. Les principes de la vérité sont entremêlés dans leur vie et, par leurs bonnes oeuvres, les rayons de lumière émaneront d'eux pour briller sur le monde. Leur justice les précède comme dans le cas de Daniel, et la gloire du Seigneur est leur arrièregarde. Le Seigneur a dit : « J'honorerai celui qui m'honore » ( 1 Samuel 2.30). La Parole de Dieu s'accomplira. Pas un trait, ni un seul iota ne disparaîtra. Beaucoup de ceux qui se tiendront devant le trône de Dieu, vêtus de lin blanc, qui est la justice des saints, seront les gerbes que l'exemple fidèle et l'effort sincère ont recueillies pour le Maître. -- Manuscrit 22, 1886, p. 1-6 (" The Healdsburg College » [La faculté de Healdsburg], 1886). MI1 296 1 Assurez-vous, mon frère, que les témoignages de réprimande que le Seigneur a donnés à Battle Creek soient bien pris en compte. Evitez tout ce qui dans le passé a nécessité ces reproches. La faculté de Healdsburg n'aurait pas eu maintenant besoin de s'endetter si les dépenses avaient été soigneusement considérées et si elles avaient été proportionnelles aux recettes. Contracter des dettes, dès le premier trimestre (à Avondale) n'est pas la solution. On a averti Battle Creek, mais personne n'a écouté. On a accumulé des dettes qu'on n'aurait jamais dû contracter. Trimestre après trimestre, on a commis la même erreur et, pourtant, on continue les arrangements précédents. Ceci n'est pas une administration sage. Ici (à Avondale), il faut être beaucoup plus prudent qu'à Healdsburg ou Battle Creek. Il est facile de fixer les frais de scolarité à un bas niveau, mais difficile de faire en sorte que les dépenses soient à la mesure des recettes. Dans cette école, on ne peut pas faire un travail à l'aveuglette. Nous ne disposons pas d'autant de fonds que les écoles des États-Unis, et il faut économiser au maximum. Au lieu de s'accorder un repas dans un hôtel coûteux, ceux qui voyagent devraient acheter du pain et des fruits, et ainsi économiser quelques shillings. -- Lettre 89, 1897, p. 8, 9 (au frère Lacey et à son épouse, 30 juin 1897). MI1 296 2 Le Seigneur désire qu'on fasse plus attention aux besoins spirituels des enfants et des jeunes de l'école de Healdsburg, et dans toutes nos écoles. Quand les administrateurs de nos écoles se décideront à suivre les principes que Dieu leur présente depuis des années, ils seront bien mieux préparés pour s'occuper des besoins spirituels des étudiants. MI1 296 3 Si, dans le passé, les responsables de l'école de Healdsbur avaient eu une vision spirituelle, ils auraient acheté le terrain près l'école qui, maintenant, est occupé par des maisons. Le fait qu'on ne donne pas aux étudiants l'occasion de travailler à l'air libre, en cultivant la terre, rend leurs progrès spirituels très lents et imparfaits. Le résultat de cette négligence devrait encourager les enseignants à être sages pour le salut. C'est une erreur d'avoir laissé tant de logements s'entasser autour de l'établissement. Ceci est très désavantageux pour les étudiants. On a fait preuve d'un manque de sagesse en n'achetant pas le terrain autour de l'école. Ceci rendra le maintient de l'ordre et de la discipline plus difficile qu'il ne l'aurait été. Mais l'ordre doit être préservé à tout prix et les employés doivent planifier cela pour réussir au mieux. -- Manuscrit 11, 1901, p. 6, 7 ( « Words of Instruction to the Church at Healdsburg » [Des indications pour l'église de Healdsburg], 5 février 1901). MI1 297 1 Le frère Cady est arrivé hier à St. Helena, par le train du matin, et j'ai discuté un peu avec lui, avant le diner. Il m'a dit que je lui avais dit de garder les yeux ouverts quand il voyage d'un endroit à l'autre afin de trouver un site favorable où établir l'école. Il a trouvé un terrain qui semble approprié et il se trouve à six à sept miles (dix à onze kilomètres) de Sebastopol, et il y a cent cinquante acres (soixante hectares) d'excellente terre. MI1 297 2 La propriété appartient à une femme qui l'avait achetée pour ouvrir un centre de santé. Elle pouvait y recevoir jusqu'à cent cinquante personnes à la fois. La maison sur ce terrain est un bâtiment cher, mais toutes les chambres sont spacieuses. MI1 297 3 Il y a trente acres (douze hectares) d'arbres fruitiers, et ils produisent. Il y a quarante acres (seize hectares) de forêt couverte de chênes, de pins et d'autres sortes d'arbres. MI1 297 4 La propriétaire voudrait vendre une partie du terrain pour payer une hypothèque sur la propriété. Le frère Cady lui a demandé si elle voulait vendre toute la propriété, mais elle aurait bien fermement répondu que non. Plus tard, il a reçu d'elle une lettre indiquant qu'elle vendrait la propriété pour quinze mille dollars. Il lui a écrit et lui a demandé si c'était le prix le plus bas qu'elle offrait, mais il n'a pas encore reçu de réponse. Le frère Cady a une impression très favorable sur cet endroit. Il y aurait assez de terrain pour que les étudiants travaillent dans les champs. Il y a une abondante provision d'eau et il n'y gèle pas. Il pense qu'on pourrait y faire pousser des orangers. MI1 297 5 Quand tu rentreras à la maison, tu devrais t'y rendre pour aller voir. -- Lettre 87,1904, p. 1, 2 (à William Clarence White, 15 février 1904). MI1 297 6 On pense vouloir déménager l'école de Healdsburg à une zone rurale où les étudiants auront plus l'occasion de se consacrer à l'agriculture, à la menuiserie et à d'autres sortes de travaux manuels, et le frère Cady est à la recherche d'un endroit approprié. -- Lettre 141,1904, p. 2 (à Edson White et son épouse Emma, 27 avril 1904). MI1 297 7 Nous nous trouvons maintenant à Lodi où nous assistons à un camp meeting. Le congrès arrive à son terme, et nous espérons partir dimanche matin. Nous quitterons le camp un peu avant la fin des réunions, en espérant rencontrer certains des frères qui cherchent un endroit pour l'école de Healdsburg. Le terrain que les frères ont à l'esprit se trouve près de Sebastopol. Le professeur Reed désire vivement que Willie et moi puissions voir la propriété et donner nos conseils si nous devrions y transférer l'école. -- Lettre 146, 1908, p. 1, 2 (à Mme Harold G. Bree, 9 mai 1908). MI1 298 1 Ce matin, je ne vous écrirai que quelques lignes. Je ne me sens pas bien, depuis que je suis rentrée de Lodi. J'ai pris froid et suis assez malade. MI1 298 2 On m'a dit qu'on avait annoncé que je devrai parler à l'école de Healdsburg, sabbat prochain. Je mettrai ma confiance en Dieu. Il est ma force et ma sagesse. MI1 298 3 J'aimerais que vous me disiez lequel des deux endroits que les frères ont en vue est le plus avantageux pour l'emplacement de l'école. William Clarence White a une préférence pour le terrain de Santa Rosa, et il coûte beaucoup moins. Dites-moi s'il vous plaît ce que vous en pensez. On s'attend à ce que je visite celui qui nous conviendrait le mieux, vendredi prochain. Je pense être sur les lieux vers midi, ce jour-là. MI1 298 4 Je serai heureuse de recevoir votre réponse immédiatement pour que je sache lequel des deux sites vous pensez être le plus approprié. -- Lettre 154, 1908, p. 1 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 19 mai 1908). MI1 298 5 Voilà longtemps que nous voulons transférer de Healdsburg notre école de la fédération, et nous continuons à demander au Seigneur : « Que devons-nous faire ? » MI1 298 6 Différents propriétaires nous ont fait des offres intéressantes de terrains appropriés pour un campus. On nous a proposé d'excellentes terres agricoles dans les environs de Lodi, et en d'autres endroits. Mais accepter ces offres ne nous a pas semblé être la meilleure chose. Nous croyons que l'école devrait se trouver en un endroit plus retiré que ceux que nous avons vus jusque là. MI1 298 7 Il y a quelques mois, alors que les frères cherchaient encore une propriété favorable, on leur a parlé d'une bonne propriété à vendre, près de la ville de Sonoma. MI1 298 8 Le matin du 2 septembre, en compagnie de plusieurs membres du comité chargé de chercher un emplacement pour l'école, nous avons été voir ce terrain. Deux messieurs nous attendaient à la gare. Ils avaient loué des calèches dans lesquelles nous sommes montés pour aller voir le terrain en question. MI1 298 9 Avant d'arriver à la propriété Buena Vista, on nous a montré une autre propriété : une belle maison, entourée de vergers magnifiques. Mais cela ne ressemblait à aucun des terrains que nous espérions trouver. MI1 299 1 On nous a ensuite conduits jusqu'à la propriété de Buena Vista que certains de nos frères avaient considérée comme un emplacement potentiel pour l'école. Nous avons trouvé, à environ deux miles (trois kilomètres) de la ville de Sonoma, et loin de toute habitation, un grand terrain sur lequel il y avait une demeure belle et grande appelée The Castle [Le château], ainsi que plusieurs dépendances plus petites. Nous avons découvert que Le château avait trois étages avec, à chacun d'eux, douze chambres spacieuses, ainsi qu'une cave et une grande coupole audessus du troisième étage qu'on pourrait changer en de belles chambres. MI1 299 2 J'ai monté les escaliers jusqu'au deuxième étage et ai vu en partie les chambres des deux premiers étages. Je n'ai pu m'aventurer que jusquelà, mais les frères qui avaient déjà visité la propriété auparavant ont indiqué qu'ils avaient examiné les chambres à l'étage suivant, et qu'elles étaient aussi bien meublées et aménagées que celles que j'avais vues. Chaque étage était doté d'excellentes installations sanitaires. MI1 299 3 En redescendant au rez-de-chaussée, je n'avais pas grand-chose à dire. Pour moi, nous étions sur une propriété qui correspondait aux descriptions qu'on m'en avait faites. MI1 299 4 Nous avons visité la propriété en calèche, mais ne l'avons pas examinée à fond. Nous nous trouvions au milieu d'un paysage montagneux et, sur les grands terrains autour de la maison, il y avait beaucoup de beaux arbres. A quelques distances du château, il y avait une grande cave à vin en pierres alors utilisée comme étable pour le bétail. Il y avait quelques arbres fruitiers et, près du bâtiment principal, une source thermale alimentait une piscine artificielle. Il y avait de l'eau pure et douce en abondance acheminée au moyen de tuyaux vers les différents bâtiments. MI1 299 5 Après avoir jeté un coup d'oeil rapide aux terrains - car notre temps était limité - nous sommes partis pour remonter dans les calèches jusqu'à Oakland. Mais j'étais convaincue que c'était justement l'emplacement que nous cherchions pour notre école. Voilà donc une propriété loin des villes où nous pourrions disposer d'eau potable et de bois en abondance, ainsi que d'un climat sain. En cet endroit retiré, nous pourrions préserver nos étudiants de nombreuses tentations qui, en un endroit moins favorable, se seraient présentées à eux de diverses manières. MI1 299 6 Nous étions perplexes. Où pourrions-nous obtenir les moyens d'acheter cette propriété si bien pourvue de toutes les installations dont nous avions besoin ? Nous avions peur que le prix demandé par le propriétaire soit plus que ce que nous pouvions nous permettre et avons senti qu'il nous fallait prendre le temps de réfléchir à cette proposition. MI1 300 1 Ce soir-là, dans mes rêves, je me vit élaborant des plans concernant cette propriété. Quelqu'un me parla et dit : « Quelle est ton impression sur cet emplacement ? » Je répondis : « Favorable. Mais je ne vois pas comment nous pouvons l'acheter. Nous n'en avons pas les moyens. Nous pourrions faire baisser le prix en vendant la cave à vin ». MI1 300 2 « Vous ne pouvez pas faire cela, dit notre conseiller, car si vous le faites, des gens qui n'observent pas le septième jour travailleront dans les champs, le sabbat. Votre seule option est d'acheter toute la propriété et de garder tout l'ensemble sous votre contrôle. Pas une seule parcelle de ce terrain ne devrait être sous le contrôle de ceux qui y travailleraient le jour du sabbat ». MI1 300 3 Le lendemain matin, nous avons parlé avec le frère Covell. Il avait une carte de toute la zone et nous l'a montrée pour que nous l'étudiions. Il a montré plusieurs choses que nous pourrions faire pour diminuer le prix d'achat de la propriété. Mais il était clair que le plan le plus prudent était de ne laisser aucune partie qui ne soit pas achetée. Nous devions avoir tout le terrain sous notre contrôle absolu. J'ai dit : « En ayant le terrain à cultiver, les étudiants auront la grande opportunité de faire travailler tant leur cerveau que leurs muscles. Là, ils peuvent construire des logements, comme beaucoup ont appris à le faire à l'école, près de Madison, dans le Tennessee, et ils ont acquis une connaissance pratique dans beaucoup de branches qui feront d'eux des membres utiles de la société. Et cette formation les qualifiera pour aller en d'autres endroits comme éducateurs ». MI1 300 4 Il serait bon que les étudiants de toutes nos écoles puissent apprendre à exploiter au maximum le cerveau, les os et les muscles. Quand ils partiront labourer d'autres pays étrangers, de tels étudiants découvriront que leurs connaissances pratiques sont de la plus grande valeur. Non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour ceux pour qui ils travailleront. Ceux qui apprennent à travailler aussi simplement que l'a fait le Christ accompliront beaucoup dans l'accomplissement de son commandement de prêcher l'Evangile « à toute nation, tribu, langue et peuple » (Apocalypse 14.6). S'il est un moment où il est essentiel que nous comprenions, suivions les bonnes méthodes d'enseignement et adoptions l'exemple du Christ, c'est bien maintenant. MI1 300 5 Je demande maintenant aux membres de nos églises de la Fédération de la Californie de nous aider à recueillir l'argent pour l'achat de cette propriété si désirable et pour fournir l'école de bons meubles, mais simples. N'essaierions-nous pas de faire de cette école une institution selon l'ordre du Seigneur ? Nous vous demandons de ne pas laisser passer l'occasion de faire de cette école ce que le Seigneur désire qu'elle soit. Nous avons besoin de votre aide pour pouvoir en faire l'acquisition et la doter d'enseignants sages et bien équilibrés. Nous croyons que nos frères aideront à ce moment. Nous ne pouvons nous permettre de retarder cette démarche. Il faut la régler en une fois, si nous voulons l'acheter. Je vous envoie cette invitation à contribuer dans cette urgence. Si les frères et soeurs font leur part dans cette oeuvre, le Seigneur les bénira. MI1 301 1 Je demande à nos églises de la Californie de considérer maintenant ce qu'ils peuvent faire pour aider le Seigneur en cette occasion. Ceux qui n'ont pas d'argent à envoyer immédiatement peuvent faire un engagement. Pour faire foi, de l'argent pourra être emprunté. Les frères Cottrell et Knox se démènent pour que cette affaire aboutisse. Faisons tout ce que nous pouvons afin qu'il n'y ait aucun échec. Humilions notre coeur devant Dieu et prions avec foi. Le Seigneur fera des merveilles à travers l'abnégation d'un peuple et lui accordera une riche mesure de grâce pour oeuvrer au salut des âmes. L'exemple du Christ est devant nous. En tant que disciples de Jésus, suivons son exemple. MI1 301 2 Les jugements de Dieu sont sur la terre et Jésus revient bientôt. Les incendies, les inondations et les tremblements de terre nous avertissent que la fin de toute chose est proche. Il faut que les croyants assument leurs privilèges et leurs responsabilités. Notre compréhension doit être stimulée chaque jour par le Saint-Esprit. Tenons-nous devant Dieu le coeur contrit et humble. Ce n'est pas le moment d'élever notre âme avec orgueil, ni de manifester de l'insouciance ou de l'indifférence. Nous devons nous lever et donner à nos jeunes la preuve que nous croyons en ce dernier message d'avertissement. Mettons sur l'autel du Seigneur nos offrandes volontaires. En faisant cela, nous ne lui donnons que ce qui lui appartient déjà car le Christ a payé le prix de notre rédemption. Il déclare : « Vous n'êtes pas à vous-mêmes [...] car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu » ( 1 Corinthiens 6.19,20). -- Lettre 322,1908, p. 1-5 (" To the Members of Our Churches in the California Conférence » [Aux membres de nos églises de la Fédération de la Californie], 1er novembre 1908). MI1 301 3 J'ai hâte que la question concernant l'achat de l'école de notre fédération soit réglée. Il m'a été demandé d'écrire la lumière qui m'a été accordée sur son emplacement ; ce que j'ai fait. Je t'enverrai une copie de la lettre que j'ai écrite. MI1 301 4 On nous a fait le don d'un terrain de cent acres (quarante hectares), près de Modesto, si nous voulions y établir notre école. Mais je n'ai rien vu qui nous inviterait à ces routes plates et à ces grands terrains presque dépourvus d'arbres. Quand la question a été soulevée : « Devons-nous accepter cette offre ? » J'ai dit : « Non, nous ne pouvons l'accepter. Cette propriété n'offre pas les avantages que nos enseignants et nos étudiants devraient avoir ». Une autre offre de quarante hectares nous a été présentée, mais il ne nous a pas été montré qu'il fallait l'accepter. MI1 302 1 Ensuite, nous avons été encouragés à visiter la propriété de Buena Vista, près de Sonoma. Le fait que cet endroit était retiré, qu'il ait des terres boisées, une abondance d'eau et une maison ayant toutes les commodités, j'ai vu que ceci correspondait aux représentations révélées. MI1 302 2 Le frère Cowell a examiné le verger en profondeur et dit que les fruits sont excellents. C'est un avantage très appréciable. MI1 302 3 Après mon retour à Oakland, il m'a été indiqué dans la nuit que la seule manière sûre de procéder dans l'achat de cette propriété était de prendre le terrain tout entier. Il m'a été montré qu'il ne fallait permettre à aucune partie de reste sous le contrôle de personnes qui y travailleraient durant le sabbat. Nous avons donc prévu de tout acheter. La proposition est d'acheter la propriété pour quarante-cinq mille dollars et d'offrir à la propriétaire l'intemat de l'école de Healdsburg pour couvrir une partie de la somme. Ceci nous aidera beaucoup. Les frères Cottrell et Knox, et ceux qui s'intéressent à cette question sont favorables pour l'acheter. Nous avons soixante jours pour conclure cette négociation. Les pasteurs Cottrell et Knox participent à l'entreprise. Nous serons très reconnaissants quand l'opération sera enfin conclue. MI1 302 4 Voilà des semaines que je n'ai pu dormir que quelques heures par nuit. Je désire avec ferveur que cette question de l'emplacement de l'école soit réglée avec succès. Nous devons avoir le meilleur endroit possible, les meilleurs talents pédagogiques, le meilleur précepteur que l'on puisse trouver. Tandis que les arrangements pour l'achat de la propriété à Buena Vista sont en cours, je me suis sentie très préoccupée, craignant que nous n'arrivions pas à obtenir l'endroit exact dont nous avons besoin. -- Lettre 324,1908, p. 1-3 (à James Edson White, 3 novembre 1908). MI1 302 5 Saisissons-nous de tous les moyens possibles que nous recevons en dons directs. Si aujourd'hui les gens donnaient plus d'offrandes à la trésorerie du Seigneur, le sacrifice produirait une riche moisson. À Cooranbong, nous avons été très reconnaissants d'avoir obtenu de l'argent et d'avoir payé très peux d'intérêts pour cet emprunt. Mais nous dirions à tous : « Que vos offrandes soient les plus généreuses possible car l'emprunt de grandes sommes pourrait conduire à une situation embarrassante pour celui qui utilise l'argent ». Qu'on fiasse preuve de prudence dans ce transfert de l'école de Healdsburg vers un autre endroit. MI1 303 1 Pendant plusieurs années, Healdsburg a été un centre éducatif. Mais le moment est maintenant arrivé de déménager l'école vers un emplacement qui dispose de meilleurs avantages. Que tous ceux qui le peuvent remettent leur argent à cette entreprise, sous forme d'offrandes. Quand nous pensons à ce que le Christ a fait pour nous, cela n'est pas un grand sacrifice. Il a confié son mandat à ses disciples, comme des ouvriers qui doivent poser les fondements de son Eglise en différents champs. Établir des centres éducatifs fait partie de ce travail. -- Lettre 330, 1908, p. 2 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 11 novembre 1908). MI1 303 2 J'ai lu votre lettre et vous remercie pour votre intérêt. Je désirais vraiment assister à la réunion de Nashville, mais j'ai su que je ne pourrais y assister et aller également à Washington. MI1 303 3 J'ai dû emprunter mille cinq cents dollars à la banque afin de soulager le pasteur Haskell qui se trouvait dans une situation qui s'est imposée à lui. Il s'agissait d'une transaction financière se rapportant à la propriété de Buena Vista. Il y avait près de là un terrain de plus de dix-sept acres (sept hectares) qu'un de nos ouvriers pensait acheter pour y établir une résidence pour invalides, mais il n'avait pas l'intention de le payer plus de mille cinq cents dollars. On n'a pu acheter le terrain pour moins de deux mille. Une fois l'achat fait, le frère Vaughan s'est aperçu qu'il ne pouvait pas payer plus de mille cinq cents dollars. La propriété s'est donc retrouvée entre les mains du pasteur Haskell. Nous avons pensé que cette parcelle de terre ne pouvait retourner entre les mains de non-croyants, et le frère Haskell m'a demandé si je ne voulais pas l'acheter. J'ai accepté et la propriété est maintenant à mon nom. Pour ce faire, j'ai dû emprunter mille cinq cents dollars à la banque avec un intérêt de 8 %. À présent, le pasteur Haskell peut être tranquille et n'a plus besoin de s'inquiéter. Nous ne savons pas ce que nous ferons de ce bout de terrain. Ce pourrait être un endroit magnifique pour une église, mais déciderons de cela plus tard. MI1 303 4 Je comprends que vous n'ayez pas encore vu cette propriété à Sonoma. Il s'agit d'une très grande terre sur laquelle se dresse une belle et grande résidence appelée « Le château ». Le bâtiment a trois étages et une cave, avec douze chambres spacieuses à chaque étage. La propriété se trouve entre un et deux miles (entre deux et trois kilomètres) de Sonoma, et assez loin de toute habitation. Je suis allée la visiter une fois, mais n'ai pu monter plus haut que le deuxième étage. J'espère m'y rendre à nouveau, aussitôt que les frères recevront le titre leur en donnant le droit de possession. J'espère ensuite me rendre de St Helena à Buena Vista et d'y passer quelque temps. [...] MI1 304 1 Au nom de l'école de Sonoma, nous vous remercions beaucoup pour votre offre. Nous avons justement besoin d'aide en ce moment. -- Lettre 2, 1909, p. 1, 2 (à Mme Josephine Gotzian, 1er janvier 1909). MI1 304 2 Cela fait un moment que nous sommes à la recherche d'un endroit pour notre école où nous pourrions précisément trouver ce dont nous avons besoin pour que notre projet d'éducation puisse avancer dans le bon sens. MI1 304 3 J'ai vu avec quelques-uns frères plusieurs emplacements. Il y avait à un endroit une parcelle de baies grande et abondante, mais il y avait peu de terre cultivable. Ce n'était pas le lieu approprié pour notre école. Notre institution devrait être située là où les étudiants peuvent recevoir une éducation qui dépasse la simple étude des livres. Ils doivent recevoir une formation qui les rendra aptes à un service acceptable, s'ils sont appelés à faire un travail de pionniers dans des champs missionnaires, soit en Amérique ou à l'étranger. Le terrain doit être suffisamment grand pour leur donner une expérience de la culture du sol et pour contribuer largement à ce que l'institution soit financièrement indépendante. MI1 304 4 Au printemps dernier, certains d'entre nous se sont rendus dans le comté de Lake. J'ai regardé attentivement tout au long du chemin, mais n'ai rien vu d'intéressant pour notre faculté. MI1 304 5 En revenant de la Californie du Sud, en septembre dernier, certains de nos frères nous ont demandé d'aller voir quelques endroits, près de Sonoma. De la gare, nous avons été conduits vers un site où il y avait deux grandes maisons, au milieu d'un très vaste verger. J'ai dit aux frères que ce n'était pas l'emplacement que je cherchais et que nous n'aurions pas les moyens d'occuper ces deux maisons pour une école, même si on nous les donnait. MI1 304 6 De là, nous sommes vite partis pour la propriété de Buena Vista, et on nous a montré la belle maison. Nous avons regardé les grandes chambres du premier et du deuxième étages et on nous a informé que les chambres du troisième étaient exactement semblables. MI1 304 7 En quittant la maison, on nous a rapidement conduits à travers quelques parcelles de la propriété. En considérant ce que j'ai vu et la description des autres parties de la propriété, il était évident qu'elle avait de nombreux et précieux avantages. Elle se trouvait loin des fortes tentations de la ville. Il y avait là une abondance de champs cultivables et la provision en eau était de grande valeur. Il y avait parmi les montagnes des petites vallées où les familles pourraient s'installer et avoir quelques hectares pour un jardin ou un verger. Les nombreuses canalisations installées sur les terres permettaient d'utiliser librement l'eau, aussi bien pour les bâtiments que pour les cultures. MI1 305 1 Pour moi, les bâtiments constituaient un argument très convaincant en faveur de cette propriété. Etant déjà construits, nous pourrions donc commencer les cours sans plus attendre, et les étudiants pourraient recevoir une formation de qualité en construisant les autres bâtiments qui pourraient être nécessaires. En plus du bâtiment principal et des granges, il y avait deux grandes caves à vin en pierres que nous pourrions utiliser à bon escient. MI1 305 2 Dans la nuit qui a suivi la visite, il m'a semblé voir le terrain tandis qu'un Messager me signalait ses nombreux avantages. Le matin suivant, j'ai demandé à voir le frère Covell puisqu'on m'avait dit qu'il avait examiné la propriété. Le frère Covell a apporté avec lui une carte montrant l'emplacement de la propriété et ses limites. On avait suggéré d'acheter le site et de vendre une grande partie des terres, en ne gardant que ce qui entourait les bâtiments. MI1 305 3 Alors je me suis souvenue des mots qui m'avaient été dits, la nuit précédente. Le dessein de Dieu est que, si nous voulons acheter n'importe quelle partie de cette propriété, nous devrions acheter sa totalité. Il faut que nous contrôlions tout le terrain. Il ne doit être partagé avec des personnes qui travailleraient le sabbat car, de ce cas, nous pourrions nous trouver dans une situation très défavorable. Il ne faut donner aux incroyants aucune occasion de s'installer près des bâtiments de l'école, ni de garder un endroit où on vendrait des boissons intoxicantes et personne sur ce lieu qui pourrait revendiquer le droit de poursuivre son commerce comme bon lui semble. Tout le terrain doit être sous notre propre supervision. MI1 305 4 Il m'a semblé que, si nous pouvions obtenir tout le terrain, ce serait un endroit idéal. Ici, les étudiants trouveraient une abondance d'emplois à l'air libre et ainsi, on pourrait combiner la formation mentale et physique. Quand j'ai appris qu'on pouvait acheter toute la propriété, j'ai eu envie de louer le Seigneur. Je sais que, si il veut que nous l'acquérions entièrement, il en sera ainsi de manière à ce que nous n'ayons pas à nous unir à ceux qui n'observent pas le sabbat du Seigneur. Ce sera là un endroit pour notre école, où les jeunes obtiendront précisément l'éducation qui est essentielle. Dans cette école qui sera établie, nous voulons démontrer ce qu'est l'éducation supérieure. La formation physique devra être combinée à renseignement mental. Notre corps devra faire de l'exercice. Beaucoup de gens sont morts pour ne pas avoir fait assez d'exercices pour entretenir leur santé. MI1 306 1 Pas besoin de s'étendre sur la propriété de Buena Vista. Sans aucun doute, d'autres la décriront mieux que moi. Mais je dirai qu'elle correspond aux représentations qui m'ont été faites d'un emplacement idéal pour notre école, bien plus que tout autre endroit que j'ai vu. Ses avantages vont au-delà des attentes. J'ai attendu patiemment que le Seigneur place ces lieux en notre possession. MI1 306 2 Dieu met maintenant les membres de son peuple à l'épreuve concernant ce sujet. Cette épreuve consiste en ce qu'ils donneront ou non le meilleur d'eux-mêmes pour acquérir la propriété de Buena Vista. J'ai foi en ce que Dieu ait dirigé cette affaire et, même si j'y ai investi peu d'argent, j'ai emprunté mille cinq cents dollars à la banque et ai investi deux mille dollars pour une parcelle du terrain qui sera inclue dans l'achat de la propriété. Cette parcelle avait été vendue avant que nous n'achetions la propriété, mais elle devra aussi être sous notre contrôle. MI1 306 3 Nous voulons que notre école se trouve en un endroit retiré. Mais un travail doit être effectué dans la localité où nous nous installerons peut-être. Il y a tout autour des villes et des villages où les enseignants et les étudiants peuvent travailler. Et nous espérons cet été organiser un camp meeting sur la propriété même et susciter un intérêt parmi la population de Sonoma pour en entendre plus sur la vérité présente. MI1 306 4 Cette propriété aura un coût. Mais, si tout le monde fait son devoir dans la crainte de l'Étemel, nous pourrons établir une école qui plaira au Seigneur. Nous y chanterons ses louanges, enseignerons sa vérité et magnifierons son nom. MI1 306 5 J'aurais aimé que nous puissions prendre rapidement possession de la propriété. Mais le retard a eu ses avantages car, à présent, nous avons plus de temps pour réunir l'argent nécessaire au paiement de cet emplacement. Que notre peuple retrousse maintenant ses manches de manière désintéressée et obtienne les moyens pour que, quand on nous dira : « Vous disposez maintenant du droit de propriété ", nous puissions prendre l'acte officiel et dire : « Voici l'argent pour votre terre ». MI1 306 6 Le Seigneur souhaite que nous exercions notre foi à chaque pas. Il veut que nous manifestions notre confiance en son intervention. Faisons-lui confiance et cherchons à agir en harmonie avec sa providence. Je sais qu'il est intervenu pour nous et que, si nous dirigeons notre école dans la crainte de l'Étemel, jamais plus de dette ne s'ajoutera à celle que nous avons maintenant. Nous sommes déterminés à ce que l'expérience passée ne se reproduise plus. MI1 307 1 Nos écoles constituent un élément très important de notre oeuvre. Nous voulons instruire nos jeunes pour qu'ils travaillent en harmonie avec la pensée et la volonté de Dieu. Nous désirons les aider à préparer leurs coeurs à agir en harmonie avec Jésus-Christ, le grand Maître qui, pour appuyer ses enseignements, pouvait dire : « Il est écrit ». Il portait la lumière de la vérité partout où il allait. De même, une fois que nos étudiants auront reçu leur formation, ils seront prêts à quitter l'école pour les champs missionnaires, partout dans le monde. Ces champs s'ouvrent et, des appels au secours viennent de toute part, plus que ce auxquels nous pouvons répondre. Que tous s'intéressent à cette question et que tous ceux qui le peuvent donnent des offrandes volontaires pour contribuer à l'achat de cette propriété. MI1 307 2 Le Seigneur pourrait fournir des moyens en abondance pour l'avan-cement de son oeuvre, et sans demander à son peuple de faire des sacrifices. L'or et l'argent lui appartiennent. Tout ce que nous possédons, jusqu'à notre propre âme et notre propre corps, lui appartient. Mais le Seigneur n'a jamais agi ainsi. Souvenez-vous de l'époque où il fallait construire le sanctuaire dans le désert. Il fit appel à tout son peuple d'apporter des offrandes volontaires et tous voulurent une partie des bénédictions. Ils donnèrent jusqu'à ce que les dirigeants puissent dire : « C'est assez. N'apportez plus d'offrandes ». MI1 307 3 De même, nous désirons voir chaque âme de notre peuple prendre part à la bénédiction qui découle du fait de rendre au Seigneur ce qui lui appartient. Il y a là une bénédiction pour tous ceux qui font leur part. Quand nous arriverons au moment de conclure l'accord et qu'on nous dira : « Voici l'acte de la propriété ", nous voulons pouvoir dire : « Et voici l'argent ». MI1 307 4 Nous voulons voir à cet endroit une institution où beaucoup de jeunes seront instruits pour aller travailler comme missionnaires pour le Seigneur. Nous espérons voir une manifestation marquée du salut de Dieu. Et nous la verrons si nous ouvrons nos coeurs et nos porte-monnaie pour collaborer à ce projet. -- Manuscrit 9, 1909, p. 1-6 (" The Buena Vista School Property » [La propriété de l'école de Buena Vista], 6 février 1909). MI1 307 5 Concernant la propriété de Buena Vista, je dirais : « S'il faut augmenter un peu le prix, avancez quelque chose ». Il vaut mieux cela que de renoncer à tous les avantages que nous obtiendrons en achetant cette propriété. Nous devons travailler avec une perception sanctifiée. Il n'y a rien d'étrange à ce que l'ennemi agisse au moyen de ces hommes. Je suis certaine qu'il serait bon d'avancer plus d'argent pour obtenir un titre de propriété. J'écris ceci car je ne voudrais pas que notre oeuvre perde la propriété. J'espère que vous tiendrez compte de ce que j'ai écrit et raisonniez des causes et des effets. MI1 308 1 Je peux présenter cette question aux frères Knox et Cottrell. Il se peut que cela soit pour vous une proposition étrange, mais je vous conseillerais de mener les négociations à leur conclusion, aussi vite que possible. -- Lettre 74, 1909, p. 3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 27 avril 1909). MI1 308 2 Enfin à la maison [de retour de la Conférence générale de 1909, à Washington D.C.] ! Quand nous sommes arrivés à la maison, un camp meeting venait juste de commercer à Fruitvale. Mais je n'ai pas pu assister aux premiers jours de la rencontre. En traversant les montagnes du Sierra Nevada, le dernier soir de notre voyage, j'ai souffert d'une grande faiblesse du coeur. Sara et Willie craignaient que je ne puisse arriver vivante à la maison. Mais bientôt, nous avons quitté la haute altitude et je me suis sentie mieux. Mais je suis arrivée à St Helena très affaiblie. MI1 308 3 Le soir de notre arrivée à la maison, nous avons reçu un message nous demandant d'aller voir le lendemain la propriété qu'on avait acheté pour le faculté du Pacifique. Les frères pensaient qu'elle avaient beaucoup plus d'avantages que Buena Vista et qu'étant donné que le propriétaire de Buena Vista ne pouvait nous fournir de droit de propriété, il était conseillé d'acheter ce terrain. Nous sommes partis tôt, le matin du 10 septembre, dans ma calèche la plus confortable. Il fallait gravir une colline, sur une côte de cinq miles (huit kilomètres). Puis, à environ une mile (deux kilomètres) de la propriété, le terrain est devenu plus plat. MI1 308 4 Le pasteur Irwin nous a reçus et nous a montré une partie des terrains et des bâtiments. Alors que nous parcourions les lieux, j'ai remarqué les avantages sur la propriété de Buena Vista. Il est vrai qu'il n'y avait pas ici le bâtiment coûteux de la propriété de Sonoma, mais plusieurs bâtiments étaient en bon état, de telle sorte qu'on pourrait facilement les adapter aux besoins de l'école. Le plus grand des logements était une maison de 32 pièces et, en plus, il y avait quatre dépendances. Toutes les pièces étaient bien conçues et considérablement meublées, mais sans excès. Tous les logements et les terrains étaient bien propres et salubres. MI1 308 5 Il y a plus de 1 600 acres (647 hectares) de terrain dont 105 (42 hectares) sont cultivables et 20 (8 hectares) sont des vergers. Nous étions heureux de voir les fruits. Au moment de notre visite, il y avait dans les champs beaucoup de travailleurs qui s'occupaient des prunes. Certaines les cueillaient et d'autres les préparaient pour être séchées. MI1 309 1 Une grande grange de maïs était remplie jusqu'au plafond de la meilleure récolte des champs. Dans les remises, nous avons vu huit calèches et charrettes. Vingt vaches laitières, treize chevaux et six poulains étaient aussi inclus dans la transaction. MI1 309 2 La propriété a de nombreuses avantages au niveau des sanitaires : une grande maison pour les bain avec une bonne piscine et de nombreux vestiaires, ainsi que quatre salles de bain avec de bonnes baignoires en porcelaine. L'eau qui les alimente vient de sources qui se trouvent là. Elle s'écoule constamment dans et par des canalisations, près de la clôture. MI1 309 3 J'ai maintenant essayé de te décrire cet endroit, bien que je n'aie pas tout vu comme les autres. J'étais bien malade, le jour où j'ai visité cette propriété et n'ai pu monter plus qu'un étage de l'escalier dans le bâtiment principal. Je n'ai pas osé fatiguer mon coeur par un effort excessif. Mais il m'a été indiqué qu'il faudrait que je visite l'emplacement le plus vite possible et que je donne mon avis s'il s'agit bien d'un site pour notre école. L'endroit me plaît beaucoup car il a de nombreux avantages pour une école. Nous sommes reconnaissants pour la bonne provision en eau pure issue de nombreuses sources et réceptionnée dans de grands réservoirs, grâce à trois béliers hydrauliques. Nous sommes aussi reconnaissants pour les bons bâtiments, pour la bonne terre agricole, ainsi que pour les centaines d'hectares de forêt qui contiennent des milliers de pieds de bois de sciage. Nous sommes aussi reconnaissants pour les machines qui sont toutes en bonne condition, pour le mobilier qui, bien qu'il ne soit pas joli, est de bonne qualité et fonctionnel. Et nous sommes reconnaissants pour les fruits en conserve ou séchés et qui seront très appréciés des enseignants et des étudiants pour cette première année scolaire. MI1 309 4 Quand nous avons su que nous ne pourrions pas acheter la propriété de Sonoma, j'ai reçu l'assurance qu'un meilleur endroit était prévu pour nous et qu'il comporterait bien plus d'avantages que notre premier choix. En considérant cette propriété, je l'ai déclarée supérieure en de nombreux aspects. L'école ne pouvait être située en un meilleur endroit : à huit miles (treize kilomètres) de St. Helena, et elle est protégée de toutes les tentations de la ville. Le prix total est de soixante mille dollars. Quarante mille ont déjà été recueillis et nous espérons bientôt pouvoir combler le reste. Notre peuple constate que cette propriété est bien meilleure que celle que nous avions espéré acquérir. Elle ne se trouve qu'à six miles (dix kilomètres) du sanatorium où le Dr Rand est le médecin-chef. Les ouvriers dirigeant de ces deux institutions peuvent coopérer pour faire progresser l'oeuvre du sanatorium et de l'institut. MI1 310 1 Nous avons chez le professeur Charles Walter Irwin et son épouse d'excellents ouvriers. Le professeur Irwin sera le directeur de l'école. Ils n'ont pas d'enfants. MI1 310 2 Avec le temps, il faudra construire plus de dépendances pour les étu-diants, et ces mêmes étudiants pourront les construire, sous les instructions d'un enseignant habilité. On pourra préparer le bois de construction sur le lieu de travail même, et on pourra apprendre aux élèves à construire de manière acceptable. MI1 310 3 Nous n'avons pas à craindre de boire de l'eau non potable car elle nous vient gratuitement de la trésorerie du Seigneur. Je ne le remercierai jamais assez pour tous ces avantages, mais je me sens poussée à mettre toute ma confiance en Dieu, et aussi longtemps qu'il épargnera ma vie pour glorifier mon Rédempteur. De tout mon coeur, de toute mon âme et de toute ma voix, je le loue, lui qui a fait de si merveilleuses provisions pour nous. MI1 310 4 Le lundi après ma visite à Angwin, je suis allée à Oakland, mais n'y ai pu parler que deux fois. La chaleur était intense et je n'ai pas pu la supporter. Je pense que je vais devoir faire très attention pendant un certain temps. MI1 310 5 Je dois maintenant conclure cette lettre car je suis très fatiguée. Mais j'ai senti que je ne pourrais pas me reposer avant que tu n'aies reçu des informations sur cette propriété. Je serais très heureuse de vous voir tous les deux. Si Emma vient, elle y trouverait un endroit magnifique pour se reposer. Je pense à comment elle profiterait des installations de la propriété d'Angwin. Et, quand vous aurez envie de vous installer dans une bonne atmosphère, venez et nous vous trouverons un bon endroit. MI1 310 6 Il commence à faire noir et je n'y vois plus pour en écrire davantage. -- Lettre 110,1909, p. 1-4 (à James Edson White, 17 septembre 1909). MI1 310 7 Le moment approche où Dieu fera comprendre qu'il préfère son peuple aux transgresseurs et qu'il faut que nous nous levions, là où on pourra voir que notre dépendance est en Dieu. Alors le Seigneur ouvrira devant nous des chemins que nous ne discernons pas pour le moment : des chemins par lesquels il nous exaltera et nous honorera. MI1 310 8 Je crois que nous avons vu cela dans le cas de l'emplacement de notre école. Nous pensions que la propriété de Buena Vista, à Sonoma, nous garantirait de merveilleux avantages. Nous étions très contents à ce sujet et croyions qu'elle correspondrait à nos projets, bien que nous savions qu'il y aurait à peu près tout, sauf pour une maison grande et coûteuse. Mais le temps passait et l'affaire ne se concluait pas, même si le propriétaire avait une partie de l'argent en mains. Nous avons eu l'impression que, pour une raison, cet endroit n'était pas pour nous. J'ai donc donné ce conseil aux frères : « Dites-lui de nous remettre la propriété, ou de nous rendre l'argent ». J'ai ensuite entendu qu'on nous avait rendu notre argent. MI1 311 1 Les frères ont ensuite repris la cherche d'un autre endroit et, en peu de temps, j'ai appris qu'on pouvait acheter la propriété d'Angwin. Plus tard, quand j'ai visité les lieux et constaté ses nombreux avantages, je me suis demandée comment nous aurions pu trouver un site qui répondrait mieux à nos besoins que celui-ci. MI1 311 2 Pendant la période d'attente je ne me suis pas sentie découragée. Je savais que le Seigneur connaissait toutes nos perplexités et tous nos besoins. Quand je m'agenouillais devant lui, je priais : « Seigneur, tu connais tout. Tu sais que nous avons fait tout ce que nous pouvions pour avoir un terrain pour l'école. Tu sais que nos plans ont échoués. Nous avons attendu longtemps. Maintenant Seigneur, donne-nous l'emplacement que nous devons avoir ». Et, quand j'ai entendu dire que l'endroit a été trouvé, j'ai dit : « Le Seigneur a préparé le chemin pour nous ». MI1 311 3 Nous sommes très reconnaissants envers le Seigneur des armées pour cette propriété car nous avons ici exactement ce que nous avions espéré obtenir à Buena Vista : un endroit où nous pouvons étudier les oeuvres de la nature et, dans les forêts et les montagnes qui nous entourent, apprendre à mieux connaître le Seigneur à travers ses elle. Et ici, en étudiant son ouvrage, nous pouvons apprendre à présenter Dieu aux autres. Je le remercie de tout mon coeur, de toute mon âme et de toute ma voix pour les avantages abondants que nous avons. Nous réalisons que le Seigneur savait ce dont nous avions besoin et que c'est sa providence qui nous a conduits jusqu'ici. Notre déception au sujet du domaine de Buena Vista a été grande, et il nous a été difficile d'accepter que nous devions abandonner toutes nos attentes le concernant. Mais nous remercions le Seigneur de ce que tout ait concouru à la gloire de Dieu. Soyons reconnaissants et exprimons notre gratitude. MI1 311 4 Dieu voulait que nous soyons ici et c'est ici qu'il nous a placés. J'en ai eu la certitude en arrivant sur les lieux. Les avantages que je vois dans les terres cultivées dépassent de loin mes attentes. Et je suis reconnaissante de ce que beaucoup puissent maintenant voir ces choses de leurs propres yeux. Je crois que, quand vous parcourrez ces tenes, vous arriverez à la même conclusion : le Seigneur a conçu cet endroit pour nous et c'est grâce à l'action de sa providence que nous avons pu l'acquérir. MI1 312 1 Maintenant que nous n'avons plus à attendre plus longtemps, notre école peut s'établir et le travail commencer tout de suite. Et, en ces premières heures, prenons la décision de marcher humblement avec Dieu. Faisons en sorte de nous conduire selon les paroles que je vous ai lues aujourd'hui. Si nous faisons cela - si nous marchons dans ses voies et si nous gardons son commandement (voir Zacharie 3.7) - la lumière du ciel brillera assurément sur nous. Si nous décidons de donner le meilleur de nous-mêmes à l'institution, en exerçant tant nos muscles que nos facultés intellectuelles, si nous travaillons au développement harmonieux de toutes les forces de l'être, la bénédiction du Seigneur reposera sur nous, dans une grande mesure. MI1 312 2 Il y a un sanatorium à quelques kilomètres d'ici. Les deux institutions peuvent travailler ensemble, en harmonie. Le professeur Irwin et ses collègues, ainsi que le Dr Rand et ses associés peuvent mettre leurs efforts à contribution. -- Manuscrit 65, 1909, p. 2-4 (" If Thou Wilt Walk in My Ways and if Thou Wilt Keep My Charge » [" Si tu marches dans mes voies et si tu gardes mon commandement » (Zacharie 3.7)], 3 octobre 1909). Patrimoine White, Washington D.C., septembre 1955. ------------------------Manuscrit 79--Extraits d'une lettre d'EIlen White pour un article de Junior Guide MI1 313 1 MA CHÈRE PETITE-FILLE : j'ai un profond intérêt pour toi. Je veux que tu obtiennes une expérience qui sera pour ton bien présent et pour l'éternité. Garde ton coeur toujours ferme en Dieu. [...] MI1 313 2 La culture du coeur est profitable en tout temps et en toute circonstance : « Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu » (1 Corinthiens 3.9). Nous pouvons tirer une leçon du travail de l'agriculteur qui cultive la terre. Il doit collaborer avec Dieu. Son travail consiste à préparer la terre et à planter la semence, au bon moment et de la bonne manière. Et Dieu donne la vie à la semence. Il envoie la lumière du soleil et les averses, et la semence germe « premièrement l'herbe, puis l'épi, enfin le blé bien formé dans l'épi » (Marc 4.28). Si le fermier ne fait pas MI1 314 0 Document sollicité pour un article publié dans un article de la revue Junior Guide [Le Guide des Juniors] pour les enfants sur le sabbat de l'Esprit de prophétie, le 14 avril 1956. son travail, si l'instrument humain ne coopère pas avec les agents divins, le soleil peut briller, la rosée et les pluies peuvent tomber sur le sol, il n'y aura pas de récolte. Et, même si le travail de planter a été réalisé, si Dieu n'envoie pas la lumière du soleil, la rosée et la pluie, jamais la graine ne germera, ni ne poussera. MI1 314 1 Il en est de même pour le développement du caractère : tu dois coopérer avec Dieu. Sa Parole nous dit : « Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement [...] car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2.12,13, LSG). Tu dois faire ta part et, en faisant cela, Dieu coopérera sans aucun doute avec toi. -- Lettre 130, 1903, p. 1, 2 (à Ella White, 5 juillet 1903). MI1 314 2 Comme le Seigneur est heureux de vous voir - son petit troupeau - fidèles, droits et honnêtes en toutes choses ! Comme il plaît au Père dans le ciel d'écouter la prière fervente qui s'élève de chaque coeur : « Seigneur que veux-tu que je fasse ? "! Y a-t-il dans ta Parole un précepte que je néglige, un commandement auquel je désobéis ? Suis-je enclin à mentir dans les petites choses ? Est-ce que je cherche à former de bonnes habitudes ? L'esprit que je cultive est-il en accord avec l'esprit et la volonté de mon modèle, Jésus-Christ ? Ai-je une excuse secrète pour avoir négligé un devoir, pour ma désobéissance ?[...] MI1 314 3 Le Seigneur demande à chacun de vous, Willie, Ella et Mabel, Edith et Nettie, de lui donner votre coeur. Donnez-lui, en échange de son grand amour, une reconnaissance joyeuse de votre obligation envers Dieu. Observez ses commandements et suivez ses pas. Que votre prière soit : « Prends mon pauvre coeur, et qu'il soit à toi, entièrement et complètement à toi, maintenant et pour toujours ». MI1 314 4 Jésus vous aime, mes chers petits. Vous êtes son petit troupeau. Il désire que chacun d'entre vous ait un beau caractère. Des tentations viendront toujours à vous individuellement pour vous pousser à nourrir et fortifier par complaisance les faiblesses et les manquements de votre caractère. Il se peut que vous n'ayez jamais plus la précieuse occasion d'être unis comme vous l'êtes maintenant. Soyez donc très gentils les uns envers les autres, faites attention à vos paroles et à vos actions pour ne pas semer dans les coeurs des semences qui deviendraient de l'ivraie, des chardons et autres plantes nuisibles. Non seulement ces paroles blesseront les coeurs, mais elles affligeront le coeur de Jésus-Christ. Que l'ennemi ne sème pas en vous les semences de l'envie, des frictions, des plaintes, ou des mauvaises pensées des uns envers les autres. La graine de la jalousie est toujours prête à germer à n'importe quel moment et cherchera à vous contrôler. MI1 315 1 Maintenant, petit troupeau, souvenez-vous que vous êtes les enfants du Christ. Vous avez été achetés à un prix. Que l'amour de Jésus-Christ vous presse. Cherchez à vous aider les uns les autres. Vous avez maintenant une parfaite occasion d'apprendre les choses mêmes que vous avez besoin d'apprendre pour être utiles. -- Lettre 101, 1895, p. 3, 4 (à « Chers enfants », 2 novembre 1895). MI1 315 2 Ne demanderiez-vous pas à vos enfants de mettre dans cette tirelire l'argent qu'autrement ils dépenseraient en friandises et autres choses inutiles ? Quand des visiteurs viendront chez vous, ils verront la tirelire et vous demanderont de quoi il s'agit. Laissez les enfants raconter l'histoire de leurs efforts par abnégation pour aider un champ missionnaire dans le besoin. [...] MI1 315 3 Je demande aux enfants de montrer un intérêt sans égoïsme pour l'oeuvre dans le sud. Ne donneraient-ils pas leurs « petites pièces » (Marc 12.42 ; Luc 21.2) pour aider dans cette oeuvre ? Il y a pour cela de nombreuses manières de gagner de l'argent. [...] Les enfants ne peuvent-ils pas fabriquer des articles domestiques simples et utiles, et les vendre en expliquant à ceux qui les achètent l'oeuvre que servira l'argent ainsi recueilli ?[...] MI1 315 4 Le Seigneur les bénira, alors qu'ils travailleront pour lui. Ils peuvent lui prêter main forte. Alors qu'ils réalisent fidèlement leur travail à la maison, ils coopèrent avec le Christ pour former un caractère qui ressemble au sien. Ils contribuent à réaliser les tâches ménagères et la maman n'est pas obligée d'être une esclave pour la famille. MI1 315 5 Les enfants peuvent être de bons missionnaires à la maison et à l'église. Le Seigneur veut qu'on leur enseigne qu'ils sont dans ce monde pour un service utile, et pas seulement pour jouer. Ils peuvent être formés pour réaliser un travail missionnaire qui les préparera à être utiles en des sphères plus étendues. -- Manuscrit 138,1903, p. 1, 2, 4 (à « Mes chers frères et soeurs de partout ", « Comment nous pouvons aider l'oeuvre des Etats du Sud ", 17 novembre 1903). Patrimoine White, Washington D.C. ------------------------Manuscrit 81--Le reproche de Dieu à Laodicée MI1 317 1 Ceux QUI ONT PUBLIE LA BROCHURE Loud Cry [Le grand cri] ne m'ont pas consultée. Ils ont beaucoup cité mes écrits et les ont interprétés à leur manière. Ils prétendent avoir un message spécial de Dieu pour déclarer que l'Eglise adventiste du sep-tième jour est Babylone, pour proclamer sa chute, pour appeler son peuple à en sortir, et ils essayent de tourner les Témoignages de manière à ce qu'ils justifient leur théorie. Ces imprimés induisent en erreur, amplifient les préjugés déjà existants et tendent à compliquer l'accès à mes écrits pour présenter le mes-sage d'avertissement que Dieu a donné au monde et dont le caractère est complètement différent des idées présentées dans ces brochures. MI1 317 2 Je me suis réveillée à deux heures et demie du matin. Je ne pouvais plus dormir car j'étais abattue par ce souci. L'histoire des enfants d'Israël m'est venue à l'esprit et différentes situa-tions m'ont été montrées avec une clarté telle que je ne pouvais garder le silence. J'ai écrit vingt-trois pages entre trois heures et midi et demi. Mon esprit a été agité en moi. J'ai eu le coeur lourd pour le peuple de Dieu. Non seulement à cause de cette MI1 318 0 Document sollicité pour être publié dans la Review and Herald. publication, mais à cause de toutes ces choses qui parviendront au peuple comme des messages venant de Dieu. « C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7.20). MI1 318 1 Plusieurs de ces brochures sont arrivées au bureau de poste avec insmictions au receveur de la poste de les remettre aux adventistes. Les habitants de Wellington sont remplis de préjugés. La diffusion des mensonges de Dudley M. Canright a créé des préjugés qui font qu'il est presque impossible de les approcher car, ce faisant, nous éveillons des soupçons selon lesquels nous travaillons clandestinement. Ces brochures et les télégraphes distribués par le frère C. sont de caractère à confirmer ces soupçons. Toutes ces choses font que les gens nous ferment leur porte et le chemin en est couvert. MI1 318 2 Ces hommes qui pensent rendre un service à Dieu travaillent du côté de l'ennemi, et non du côté de Dieu. Hier, j'ai envoyé vingt-trois pages ma-nuscrites à Melbourne afin qu'on les conditionne pour être diffusées parmi notre peuple. Avant cela, j'avais envoyé plusieurs pages traitant du même sujet. Elles ne seront pas prêtes pour être envoyées dans le courrier de ce mois-ci. MI1 318 3 Sous l'inspiration des instruments de Satan, un peu de levain de fausses doctrines peut faire beaucoup de mal à ceux qui ne sont pas enracinés et ancrés dans la vérité présente. Personne n'est maintenant en sécurité, à moins d'être accroché au Rocher étemel. Nous avons toutes les raisons de nous confier en Dieu et de lui être reconnaissants. Le Seigneur Jésus les connaît comme les siens. II est mort pour sauver un monde perdu, et il rassemble en son sein une armée qui servira sous sa bannière. Et il fera paraître devant lui une « Eglise glorieuse, sans tâche ni ride, ni rien de semblable » (Éphésiens 5.27). Jésus parle à Laodicée MI1 318 4 J'ai compris que ces hommes, S. et C., se trouvaient au congrès de la Conférence générale*. N'ont-il pas pu y discerner les révélations du Saint-Esprit ? Ne pouvaient-ils pas voir que Dieu ouvrait les écluses du ciel et déversait une bénédiction ? Pourquoi en a-t-il été ainsi ? Des témoignages ont été faits, corrigeant et conseillant l'Eglise, et beaucoup avaient mis le message à l'église de Laodicée en pratique, confessaient leurs péchés et se repentaient, l'âme contrite. Ils entendaient la voix de Jésus, le grand Marchand du ciel : « Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3.20). MI1 319 1 Ces frères qui affirmaient avoir cette merveilleuse lumière devraient faire exactement le même travail de repentance et de confession afin de balayer les déchets de la porte de leur propre coeur et ouvrir cette porte pour recevoir l'Invité céleste. S'ils s'étaient placés sur le sentier de la lumière, ils auraient reçu les plus précieuses bénédictions du ciel. Ils auraient vu qu'en se manifestant à son peuple, le Seigneur a été vraiment miséricordieux et que le Soleil de justice s'est levé sur eux. Il s'agit d'un précieux commerce activement mené. L'église de Laodicée obéissait au conseil du Seigneur, et tous ceux qui avaient conscience de leur pauvreté achetaient de l'or (la foi et l'amour), des vêtements blancs (la justice du Christ) et du collyre (le véritable discernement spirituel). MI1 319 2 Pourquoi ces frères ne se sont-ils pas conformés et ne ses sont-ils pas placés sur le sentier de la lumière ? Ils étaient frappés de pauvreté et ne le savaient pas. Ils n'oeuvraient pas selon les voies du Christ, ils n'étaient ni adoucis, ni tempérés par son Saint-Esprit. Ils étaient tellement aveugles qu'ils ne pouvaient discerner les intenses rayons de lumière qui provenaient du trône de Dieu sur son peuple. Ils n'ont pas entendu la voix du Bon Berger, mais écoutaient celle d'un étranger. MI1 319 3 Quand je considère les infirmités de ces frères égarés, j'éprouve un cha-grin profond car ils n'ont pas supplié le Seigneur : « Bénis-moi, O Dieu bénis-moi ! Je vois maintenant mon erreur. Tu as accordé à ton peuple les plus riches vérités qui n'aient jamais été confiées à des mortels. Ce peuple n'est pas Babylone puisque tu lui as donné la justice, la paix et ta joie afin que sa joie soit complète ». Mais pourquoi n'ont-ils pas ouvert la porte de leur coeur à Jésus ? Pourquoi ne se sont-ils pas débarrassés sur le champ de tout ce qui faisait éclipse aux brillants rayons du Soleil de justice pour qu'ils brillent sur le monde ? Alors que les bienfaits de Dieu pénétraient partout, tandis que sa présence consacrait et sanctifiait des âmes pour luimême, pourquoi n'ont-ils pas placé la leur sur le sentier de la lumière ? C'était parce que Satan avait jeté son ombre diabolique en travers de leur chemin pour entraver tout rayon de lumière. L'oeuvre de Satan MI1 319 4 Comment ont-ils pu revenir de ce congrès où la puissance de Dieu avait été révélée de manière aussi remarquable, et proclamer que le grand cri était que le peuple qui observait les commandements était Babylone ? Satan disait cette même chose au Christ, quand Josué se tenait debout devant l'ange. Satan déclarait que ses péchés étaient tellement grands qu'on ne devait pas l'empêcher de se détruire. Les paroles du Christ sont applicables à ces frères, ainsi qu'à tous ceux qui avancent des opinions similaires : « Que l'Étemel te réprime Satan ! Que l'Étemel te réprime, lui qui a fait porter son choix sur Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? Or Josué était couvert de vêtements sales et se tenait debout devant l'Ange » (Zacharie 3.2,3)Qui l'avait recouvert de vêtements sales ? « Celui-ci, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Otez-lui les vêtements sales ! Puis il lui dit : Vois, je t'enlève ta faute pour te revêtir d'habits précieux. Je dis : Qu'on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent le turban pur sur sa tête et ils lui mirent des vêtements. L'Ange de l'Étemel se tenait là. L'Ange de l'Étemel apporta ce témoignage à Josué : Ainsi parle l'ÉEtemel des armées : Si tu marches dans mes voies et si tu gardes mon commandement, c'est toi qui gouverneras ma Maison, tu garderas aussi mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui se tiennent ici » (Zacharie 3.4-7). L'oeuvre de Satan est de recouvrir de vêtements souillés le peuple de Dieu qui se repent, qui croit et qui garde ses commandements. Jésus-Christ ordonne qu'on les recouvre de sa justice et de vêtements tissés sur le métier à tisser du ciel. Distingués par des méthodes déshonorantes MI1 320 1 Que font nos frères S. et C. ? Si Dieu les avait chargés de faire cela, ils n'auraient pas eu besoin de s'ap-proprier les écrits de soeur White, sans l'avoir consultée, ni lui avoir parlé. S'ils ont autant confiance en l'oeuvre à laquelle le Seigneur les a appelés, pourquoi ne l'ont-ils par conseillée pour voir si ce merveilleux message était en accord avec les instructions qu'elle avait reçues du Seigneur ? Pourquoi n'ont-ils pas eu la sagesse de travailler avec droiture ? MI1 320 2 Mais leur message est fallacieux, d'un caractère semblable à ceux d'autres hommes qui ont eux aussi prétendu les avoir reçus du Seigneur. Il ne s'agit pas là du brillant éclat d'une lampe allumée depuis l'autel divin. Quand le Seigneur accorde à son peuple sa lumière, c'est de la lumière. Elle n'est pas ténèbres et erreur, l'éloignant directement de la véritable lumière que le Seigneur a envoyée pour le fortifier, le bénir et lui donner de l'espoir. Ces hommes n'avaient pas le droit de s'approprier les biens que le Seigneur a confiés à cette humble servante pour en tirer profit et les améliorer en les exploitant et en les plaçant dans le cadre de leurs eneurs en faisant croire qu'il s'agissait de la voix de Dieu qui, du ciel, poussait « le grand cri » selon lequel l'Eglise, son peuple choisi, qui garde ses commandements, est Babylone, et que le peuple devrait sortir du milieu d'elle. Mon oeuvre pour sauver les âmes MI1 320 3 Je n'ai aucun message de ce genre à transmettre, mais un message à caractère totalement différent. Mon oeuvre est de chercher à sauver des âmes perdues et qui périssent, et de leur enseigner, comme l'a fait Paul qui a dit : « Sans rien dissimuler, je vous annonçais et vous enseignais publiquement et dans les maisons, tout ce qui vous était utile, en proclamant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus. [...] C'est pourquoi je l'atteste aujourd'hui : je suis pur du sang de vous tous, car sans rien dissimuler je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu. Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour faire paître l'Eglise de Dieu qu'il s'est acquise par son propre sang. Je sais que parmi vous, après mon départ, s'introduiront des loups redoutables qui n'épargneront pas le troupeau » (Actes 20.20-21,26-29). MI1 321 0 Ils prononcent des paroles perverses MI1 321 1 À présent, Paul leur présente une autre classe d'individus : « Du milieu de vous se lèveront des hommes qui prononceront des paroles perverses, pour entraîner les disciples après eux Veillez donc, en vous souvenant que, pendant trois ans, je n'ai cessé nuit et jour d'avertir avec larmes chacun de vous » (Actes 20.30-31). MI1 321 2 À toutes les époques de l'histoire, des hommes ont cru avoir une oeuvre à réaliser pour le Seigneur, mais n'ont montré aucun respect pour ceux que le Seigneur utilisait déjà. Ils n'appliquent pas correctement les Écritures. Ils les déforment pour soutenir leurs propres idées. Quelles que soient les revendications de ceux qui s'éloignent du corps du Christ pour proclamer des théories de leur propre invention, ils sont au service de Satan pour ériger de nouveaux conseils afin de faire dévier les âmes de la vérité présente. MI1 321 3 La lumière du monde MI1 321 4 Prenez garde à ceux qui se présentent avec le grand souci de dénoncer l'Eglise Les élus qui se tiennent debout, qui bravent la tempête de l'opposition du monde et qui soutiennent bien haut les com-mandements divins piétinés pour les exalter comme honorables et saints sont en effet la lumière du monde. MI1 321 5 Comment un être humain mortel ose-t-il les juger et appeler l'Eglise une prostituée, Babylone, un repère de voleurs, un cage de tout oiseau impur et détestable, un repaire du diable qui enivre les nations du vin de sa fornication, s'alliant avec les rois et les grands de la terre, s'enrichissant par la puissance de son luxe, proclamant que ses péchés sont arrivés jusqu'au ciel et que Dieu s'est souvenu de ses iniquités ? (voir Apocalypse 17.15,14 8-10,18.2-4). Est-ce là le message à transmettre aux adventistes du septième jour ? Je vous le dis : non ! Dieu n'a donné ce message à aucun homme. Que ces hommes humilient leur coeur devant Dieu et qu'avec une véritable contrition, ils se repentent de s'être tenus, même pour un temps, du côté de « l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit » (Apocalypse 12.10). [...] MI1 322 1 Il semble presque impossible que quelqu'un qui ait fiait une véritable expérience dans la foi puisse suggérer que de telles interprétations erronées des Écritures s'appliquent au peuple qui observe les commandements de Dieu. À supposer que ce faux message soit celui que tous doivent écouter en ce moment : « Sortez du milieu d'elle, mon peuple » (Apocalypse 18.4). Où irions-nous donc ? Où pourrions-nous trouver la pureté, la bonté et la sainteté où nous serons en sécurité ? Où se trouve la bergerie où aucun loup ne peut entrer ? MI1 322 2 Je vous le dis, mes frères : le Seigneur a un corps organisé par lequel il agira. Il peut contenir une vingtaine de Judas, un Pierre impétueux qui, en des circonstances éprouvantes, reniera son Seigneur ; il peut contenir des individus comme Jean, que Jésus aimait, mais dont le zèle détruirait des vies en faisant descendre du feu du ciel pour se venger d'une insulte faite au Christ et à la vérité. Mais le grand Maître cherche à donner des leçons utiles pour corriger ces maux existants. Et il fait de même aujourd'hui avec son Eglise. Il montre les dangers qu'elle court. Il lui présente le message à l'église de Laodicée. MI1 322 3 Il lui montre que tout égoïsme, tout orgueil, toute exaltation propre, toute incrédulité et tout préjugé sont dangereux et qu'à moins de s'en repentir, ceux qui alimentent ces choses seront laissés dans les ténèbres, comme l'a été la nation juive. Que chaque âme s'efforce maintenant de répondre à la prière du Christ. Que chaque âme fiasse écho à cette prière en esprit, en supplications et en exhortations afin que tous soient un, comme Jésus était un avec le Père, et qu'elle travaille en ce sens. Au lieu d'employer les armes de guerre parmi nos propres rangs, utilisons-les contre les ennemis de Dieu et de la vérité. De tout notre coeur, faisons l'écho de la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom, ce nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous. [...] Je ne prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin » (Jean 17.11,15). Et faisons l'écho de cette prière qu'il offre pour indiquer le processus par lequel ses disciples sont sanctifiés : « Sanctifie-les par la vérité : ta parole est la vérité » (Jean 17.17). L'Église unie MI1 322 4 La porte du coeur doit être ouverte au Saint-Esprit car c'est lui qui sanctifie, et la vérité en est le moyen. La vérité doit être acceptée telle qu'elle se trouve en Jésus. C'est la seule véritable sanctification : « Ta parole est la vérité ». Lisons la prière de Jésus pour l'unité : « Garde-les en ton nom, ce nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous " (Jean 17.11 ). La prière du Christ n'était pas seulement pour ceux qui étaient alors ses disciples, mais pour tous ceux qui croiraient en lui, grâce aux paroles de ses disciples, jusqu'à la fin du monde. Jésus était justement sur le point de donner sa vie pour apporter la vie et l'immortalité à la lumière. Au milieu de ses souffrances et du rejet quotidien par les hommes, il regardait à travers les deux mille années de son Église qui existerait dans les derniers jours, avant la fin de l'histoire de la terre. MI1 323 1 Depuis, le Seigneur a toujours eu une Eglise : des scènes changeantes de l'histoire jusqu'à présent, en 1893. La Bible nous présente une Eglise modèle. Ses membres doivent être unis les uns aux autres et à Dieu. Quand les croyants sont unis au Christ, la vigne vivante, le résultat est qu'ils sont un avec lui, remplis de compassion, de tendresse et d'amour. Quand quelqu'un s'éloigne du corps organisé du peuple qui garde les commandements de Dieu, qu'il commence à peser l'Église sur sa balance humaine et se met à prononcer des jugements contre ce peuple, alors vous savez que Dieu ne le dirige pas. Il est sur la mauvaise voie. MI1 323 2 Des hommes et des femmes qui deviennent agités et mal à l'aise se lèvent constamment. Ils désirent mettre en marche de nouveaux artifices pour réaliser quelque chose de prodigieux. Satan attend l'occasion de leur donner quelque chose à faire dans son oeuvre. Dieu a confié une tâche à chacun. Il y a dans l'Élise des occasions et des privilèges d'aider ceux qui sont au bord de la mort et pour inspirer à l'Église du zèle, mais pas pour la réduire en morceaux. Il existe dans l'Eglise moult opportunités de suivre les traces de Jésus. Si le coeur est rempli de zèle pour courir vers une sanctification et une sainteté plus profondes, ils travailleront alors, humbles et dévoués. L'Église a besoin du courage et de l'inspiration de ceux qui respirent la véritable atmosphère du ciel pour revitaliser l'Église, malgré l'ivraie qui pousse parmi les blés. Des collaborateurs de Dieu MI1 323 3 Si des hommes bons et humbles font leur devoir justement là où on en a besoin, pour aider ceux qui sont sur le point de mourir, ils seront une grande bénédiction pour l'Église. Il y a dans l'Eglise des personnes non converties et, si ceux qui désirent montrer leur zèle pour le Seigneur cherchent ces pauvres âmes et travaillent avec patience et persévérance pour les gagner à Jésus, Dieu agira par leur intermédiaire. « Car nous sommes ouvriers avec Dieu » (1 Corinthiens 3.9), non pas pour démolir et détruire, mais pour restaurer. « Que vos pieds suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt soit guéri. » (Hébreux 12.13) Une abondance de travail doit être réalisée dans nos missions locales et dans l'exercice des talents que Dieu nous a donnés pour une sage amélioration. Par la pratique, nous devien-drons aussi habiles que le commerçant dans ses affaires. En apprenant à sauver des âmes, nous voulons devenir performants pour les bénir. Ceci exige de la prière, un effort fervent et persévérant, et le désir d'agir d'une manière humble. MI1 324 1 Si l'argent inutilement dépensé dans l'exécution de travaux que Dieu n'a pas demandé aux hommes de réaliser avait été employé avec parcimonie, de manière simple et sûre pour le progrès et l'édification du royaume du Christ en ce monde - au lieu d'aider Satan à attirer le reproche sur le royaume du Seigneur, à revêtir son Eglise de vêtements sales et à pousser ses membres à adopter des positions erronées en usant des reproches et des corrections que Dieu leur avait données pour leur montrer leur péché - quelle grande oeuvre aurait pu être bâtie sur la pierre de l'angle ! MI1 324 2 « Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'oeuvre de chacun sera ma-nifestée ; car le Jour la fera connaître, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera de quelle nature est l'oeuvre de chacun. » ( 1 Corinthiens 3.12). J'avertirais tous les croyants qu'ils doivent apprendre à garder un saint zèle pour eux-mêmes. Autrement, Satan pourrait dérober à Dieu leur coeur et ils glisseraient inconsciemment dans les rangs et l'oeuvre du diable, sans s'apercevoir qu'ils auront changé de chefs pour se trouver sous la puissance perfide d'un tyran. MI1 324 3 Nous sommes une Eglise qui doit être bien réveillée et qui doit travailler en collaboration avec Dieu, parmi ceux qui errent parmi nous. Nous sommes dotés d'armes spirituelles, puissantes pour renverser la forteresse de l'ennemi. Nous ne devons pas lancer nos foudres contre l'Eglise militante du Christ car Satan fait tout son possible dans ce sens et vous, qui dites être le reste du peuple de Dieu, feriez bien de ne pas être trouvés en train de l'aider l'ennemi en dénonçant, accusant et condamnant. Essayez de restaurer et non de démolir, de décourager et de détruire. -- Manuscrit 21, 1893, p. 1-10 (Manuscrit sans titre, 12 juin 1893). Quelques conseils au peuple de Dieu qui garde les commandements MI1 324 4 J'ai reçu votre lettre au début du sabbat. [...] Je devrais vous conseiller de vous inscrire à l'école et non de quitter ce pays, tant que la vérité ne sera pas claire dans votre esprit. J'espère sincèrement que vous assisterez aux cours pendant cette période et que vous apprendrez tout ce que vous pouvez au sujet de ce message de vérité qui doit être prêché au monde. MI1 324 5 Le Seigneur ne vous a pas donné le message selon lequel il faut appeler l'Église adventiste du septième jour Babylone et selon lequel il faut appeler le peuple de Dieu à en sortir. Toutes les raisons que vous pourriez évoquer n'ont pour moi aucun poids car le Seigneur m'a donné une lumière bien claire qui s'oppose à un tel message. MI1 325 1 Je ne doute pas votre sincérité, ni de votre honnêteté. J'ai écrit de longues lettres, en plusieurs occasions, à ceux qui accusent les adventistes du septième jour d'être Babylone et de ne pas présenter la vérité. Vous croyez que certaines personnes ont influencé mon esprit. Si c'était le cas, je ne serais pas en mesure qu'on me confie l'oeuvre de Dieu. Mais cette question m'a été présentée dans d'autres cas où les personnes ont prétendu avoir des messages semblables pour l'Église adventiste du septième jour, et j'ai reçu ces paroles : « Ne les crois pas ». « Je n'ai pas envoyé ces prophètes, et ils ont couru » (Jérémie 12.6 ; 23.21). Quelques exemples MI1 325 2 La chambre du pasteur A., qui était sur son lit de mort, à l'hôpital de Battle Creek, était remplie de gens intéressés. Beaucoup furent trompés. Cet homme paraissait être inspiré. Mais la lumière qui me fut donnée fut : « Cette oeuvre n'est pas de Dieu. Ne crois pas ce message »*. MI1 325 3 Quelques années plus tard, un homme appelé B., de Red Bluff, en Ca-lifornie, vint me voir pour me présenter son message. Il dit que c'était le grand cri du troisième ange qui devait éclairer le monde de sa gloire. Il croyait que Dieu avait ignoré tous les ouvriers dirigeants et qu'il lui avait confié le message. Je tentai de lui montrer qu'il se trompait, mais il disait que les adventistes du septième jour étaient Babylone et, quand nous lui avons fait part de nos raisons et lui avons exposé les choses - qu'il était dans l'erreur - une puissance forte descendit sur lui et lui fit justement pousser un grand cri. [...] Nous avons eu beaucoup de problèmes avec lui. Son esprit devint déséquilibré et il fallut le faire interner dans un asile de malades mentaux. MI1 325 4 Monsieur C. défendait et publiait un message concernant le grand cri du troisième ange : il accusait l'Eglise de la même manière que vous le faites maintenant. Il disait que les dirigeants de l'Eglise tomberaient tous à cause de l'exaltation de soi, qu'une autre classe d'hommes humbles s'installerait et qu'ils feraient des choses merveilleuses. [...] MI1 326 1 Monsieur C. est un homme intelligent, avec une élocution acceptable. Il fiait preuve d'abnégation, d'une ferveur et d'un zèle entiers et a une apparence de consécration et de dévotion. Mais j'ai reçu de Dieu cette parole : « Ne les crois pas, je ne les ai pas envoyés ! » MI1 326 2 Il disait croire aux Témoignages. Il affirmait qu'ils étaient véridiques et les employait de la manière que vous les avez employés pour donner force et apparence de vérité à ses prétentions. Je lui ai dit que ce message n'était pas de Dieu, mais qu'il trompait les imprudents. Il n'y avait pas moyen de le convaincre. [...] MI1 326 3 Si j'ai déjà vu un homme inspiré, c'est bien lui. Mais je lui ai clairement dit que son inspiration venait de Satan, et non de Dieu. Son message ne portait pas les références du ciel. MI1 326 4 Afin de proclamer ce message au le monde, il poussa un jeune homme honnête et sincère à croire qu'il était de son devoir de voler la liste de ta Review and Herald. Ceci est un délit passible de prison et le jeune homme s'enfuit de Battle Creek. Il n'osa pas y retourner avant un certain temps. Ce maître fanatique avait fixé une date pour la fin du temps de probation et, alors que toutes ses prédictions échouèrent, le jeune homme vit qu'il avait été leurré. Il confessa son péché et est maintenant un membre honorable de l'église de Battle Creek. MI1 326 5 Seulement deux ans plus tard, un autre homme, du nom de D., du Connecticut, vint avec un message qu'il appelait une nouvelle lumière concernant le message du troisième ange. A cause de ses duperies, cette famille intelligente se sépara de l'Église adventiste du septième jour. Parce que j'avais prononcé un ferme témoignage contre cette soi-disant nouvelle lumière, à , dans le Connecticut, où il vivait, il s'opposa à mon oeuvre et aux Témoignages. MI1 326 6 Le père des enfants D. assista aux congrès et au cours bibliques pour les pasteurs qui eurent lieu à Battle Creek, mais il se maintint en marge et n'entra pas en harmonie avec l'esprit des réunions. Il retourna chez lui et commença à contaminer la petite église de . Si je n'étais pas intervenue personnellement à cet endroit, en rejetant ainsi la vérité et la position des adventistes du septième jour, et de Mme White en particulier, ils auraient peut-être détruit toute l'église. MI1 326 7 A cette même époque, la soeur E. arriva de Washington D.C., affirmant être entièrement sanctifiée et avoir le don de guérison. Cet esprit rendit beaucoup de gens perplexes. Le même esprit d'accusation était en eux : c'est-à-dire que l'Église était complètement dans l'erreur et que Dieu appelait les gens à en sortir pour faire des miracles. Un grand nombre de nos membres, à Battle Creek, partirent. Dans la nuit, l'Esprit de Dieu me poussa à écrire à notre peuple de Battle Creek. Le message aux laodicéens MI1 327 1 Dieu dirige un peuple. Il a élu des personnes, une Eglise sur la terre dont il a fait des membres les dépositaires de sa loi. Il leur a confié un héritage sacré et une vérité étemelle à transmettre au monde. Il désire les reprendre et les corriger. Le message aux laodicéens est valable pour les adventistes du septième jour qui ont reçu une grande lumière, mais qui n'ont pas marché dans la lumière. Il s'agit de ceux qui ont fait une grande profession de foi, mais qui n'ont pas suivi le même rythme que leur Guide. A moins qu'ils ne se repentent, ceux-là seront vomis de sa bouche. Le message qui déclare que l'Eglise adventiste du septième jour est Babylone et qui demande au peuple de Dieu de sortir du milieu d'elle ne vient d'aucun messager céleste, ni d'aucun agent humain inspiré par l'Esprit de Dieu. MI1 327 2 Le Témoin fidèle dit : « Je te conseille d'acheter chez moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je corrige tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle et repens-toi ! Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3.18-21 ). « Je reprends et je corrige » MI1 327 3 Jésus vient pour donner aux membres individuels de l'Eglise les plus riches bénédictions, s'ils veulent lui ouvrir la porte. Pas une seule fois, il les appelle Babylone, ni leur demande de sortir d'elle. Mais il dit : « Je reprends et je corrige tous ceux que j'aime » (Apocalypse 3.19) (par des messages de réprimande et d'avertissement). Je n'ignore pas ces reproches. J'ai donné des avertissements parce que l'Esprit du Seigneur m'a poussée à le faire et j'ai exprimé des réprimandes parce que le Seigneur m'a donné des paroles de reproche. Je n'ai pas refusé de transmettre tous les conseils que Dieu m'a donnés pour l'Église. MI1 327 4 Dans la crainte et l'amour de Dieu, je dirai que je sais que le Seigneur a des pensées d'amour et de miséricorde pour les rétablir et les guérir de toute leur rébellion. Il a une oeuvre à confier à son Église. Il ne faut pas dire d'elle qu'elle est Babylone, mais qu'elle est comme le sel de la terre, la lumière du monde. Ses membres doivent être les messagers vivants pour proclamer un message vivant, en ces derniers jours. MI1 328 1 « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu'elle dit en son coeur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée. » (Apocalypse 18.1-8, LSG) MI1 328 2 Tout le chapitre démontre que la Babylone qui est tombée est constituée des églises qui ne recevront pas le message d'avertissement que le Seigneur a donné dans les messages du premier, du deuxième et du troisième ange. Ils auront refusé la vérité et accepté un mensonge. Ils auront rejeté les messages de vérité (voir 2 Thessaloniciens 2.1-12). Le message du chapitre 18 d'Apocalypse est clair et concret : « Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » (Apocalypse 18.3, LSG). Celui qui lit ce chapitre n'a pas à être trompé. MI1 328 3 Comme Satan exulterait s'il pouvait publier un message selon lequel l'unique peuple que Dieu s'est choisi pour en faire le dépositaire de sa loi est celui à qui s'applique ce message ! Le vin de Babylone est l'exaltation du faux et fallacieux sabbat au-dessus du sabbat que le Seigneur Étemel a béni et sanctifié pour l'homme, ainsi que l'immortalité de l'âme. Ces hérésies apparentées et le rejet de la vérité transformeront l'Eglise en Babylone. Les rois, les marchands, les gouverneurs et les maîtres religieux sont tous dans une harmonie corrompue. L'Église ne doit pas se désagréger MI1 329 1 Je le répète : le Seigneur n'a parlé au moyen d'aucun messager qui appelle Babylone l'Église qui garde les com-mandements de Dieu. Il est vrai qu'on trouve de l'ivraie parmi les blés. Mais le Christ a dit qu'il enverrait ses anges pour récolter d'abord l'ivraie et en faire des gerbes qui iront au feu, mais qu'il rassemblera le blé dans la grange. Je sais que le Seigneur aime son Église. Elle ne doit pas se désorganiser, ni se désagréger comme des atomes indépendants. Il n'y a en cela pas le moindre sens. On ne trouve pas la moindre preuve que ceci arrivera. Ceux qui obéiront à ce faux message et qui s'efforceront de contaminer les autres seront trompés et prêts à recevoir des supercheries encore plus grandes, et ils seront réduits à néant. MI1 329 2 On trouve chez certains membres de l'église de l'orgueil, de la suffisance, de l'incrédulité enracinée et un refus d'abandonner leurs idées, même si s'accumulent les évidences montrant que le message à Laodicée s'applique à l'Église. Mais ceci n'effacera pas l'Église au point de disparaître. Que l'ivraie et le blé continuent à pousser ensemble jusqu'à la moisson. Ce seront alors les anges qui accompliront le travail de séparation. MI1 329 3 J'avertis l'Église adventiste du septième jour de faire attention à la ma-nière dont elle reçoit toute nouvelle notion et ceux qui déclarent posséder une grande lumière. Le caractère de leurs oeuvres semble être d'accuser et de détruire. MI1 329 4 Mon frère, je vous dirais : Prenez garde. Ne faites pas un pas de plus là où vous vous êtes engagé. Marchez dans la lumière « pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent pas » (Jean 12.35). MI1 329 5 Vous vous plaignez qu'on vous ait traité froidement à Battle Creek. Êtes-vous allé à ceux qui sont spirituels avec un esprit humble en disant : « Pourriez-vous sonder les Écritures avec moi ? Pourrions-nous prier à ce sujet ? Je n'ai pas de lumière et la désire car l'erreur ne sanctifie jamais l'âme » ? Devriez-vous être surpris de ce qu'ils ne vous aient pas accordé toute la confiance que vous pensiez recevoir, après l'expérience qu'ils ont vécue ? Les paroles de Jésus ne devraient-elles pas avoir de poids ? « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous comme des brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs » (Matthieu 7.15). De plus en plus, on entendra : « Le Christ est ici, ou : il est là » (Matthieu 24 23 ; Marc 13.21 ). Que les croyants écoutent la voix de l'ange qui a dit à l'Église : « Regroupez-vous étroitement ». L'union fait votre force. Aimez-vous comme des frères, soyez compatissant et courtois. Dieu a une Église, et le Christ a déclaré : « Les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle ». (Matthieu 16.18). Les messagers que le Seigneur portent le sceau du ciel. J'ai de l'affection pour vous, mais venez à la lumière, je vous en supplie. -- Lettre 16, 1893, p. 1-7 (à un frère d'Australie, 11 juin 1893). Le Saint-Esprit agira avec puissance MI1 330 1 Nous avons la certitude qu'en cette époque du monde, l'Esprit Saint agira avec une immense puissance, à moins que par notre incrédulité nous limitions nos bénédictions et qu'ainsi, nous perdions les bienfaits que nous pourrions obtenir. [...] MI1 330 2 Dans le passé, les saints hommes ont parlé, alors qu'ils étaient inspirés par le Saint-Esprit. Dans les temps anciens, les prophètes ont cherché à comprendre ce que l'Esprit de Dieu qui était en eux voulait dire. L'Esprit n'avait alors pas été donné en puissance parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. C'est à partir du jour de la Pentecôte que le Saint-Esprit devait être déversé sur les fils et les filles, sur les serviteurs et les servantes. Sur chaque colline, dans chaque pays, chaque pleine et chaque vallée, d'humbles serviteurs du Seigneur doivent être appelés. L'influence divine et sacrée du Saint-Esprit agissant dans notre monde doit être comme des signes et des prodiges car le peuple de Dieu est un peuple particulier, une nation sainte qui brille au milieu de la décadence morale comme des pierres vivantes de l'édifice de Dieu. Les plus faibles et les plus fragiles, s'ils exercent leur foi en Dieu et améliorent les talents qui leur ont été confiés, seront élevés, raffinés et rendus parfaits dans leur caractère, sous l'action du Saint-Esprit. Humble et contrits, ils se soumettront au modelage et au façonnage de l'Esprit et ils sauront en quoi consiste son étemelle plénitude. Le besoin d'une foi plus grande MI1 330 3 Nous devons avoir plus de foi. Le Seigneur désire que sa volonté soit faite dans le coeur de tous ceux qui croient en lui. Mais beaucoup de ceux qui pourraient oeuvrer avec Dieu ne le feront jamais car ils s'accrochent aux imperfections de leur caractère. L'un caresse une faute. Un autre profite de l'hérédité, cultive ses défauts et travaille toute sa vie à s'élever et se glorifier jusqu'à finalement se sentir rempli, non pas de l'Esprit Saint, mais de lui-même. MI1 330 4 Le grand jour du Seigneur est sur nous et Dieu fait appel à des messagers que le Saint-Esprit contrôlera, mais qui ne voudront pas contrôler l'Esprit. De tels messagers seront guidés par lui, modelés, raffinés et embellis dans la justice car ils seront disposés à être façonnés. Mais ceux qui se satisfont d'amener avec eux tout leur égoïsme, leur tendance à la critique, à la sus-picion, à la méfiance et à la dispute seront tellement trompés qu'ils ne seront pas conscients de leur petitesse. Ils sont remplis de leurs propres oeuvres. Ils n'ont pas la moindre idée de ce que veut dire être crucifiés avec le Christ. S'humilier est pour eux quelque chose d'étrange. Avant de pouvoir servir Dieu de manière acceptable, leur moi doit mourir. Les paroles du Christ : « Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3.7) ; « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3.3) doivent demeurer en eux. MI1 331 1 Nicodème, à qui ces paroles furent adressées, était un maître d'Israël, un membre du Sanhédrin et un conseiller instruit. Pourtant, quand le Christ lui parla de la nouvelle naissance, il dit : « Comment cela peut-il se faire ? » (Jean 3.9) Jésus lui répondit : « Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas cela ! » (verset 10) MI1 331 2 « En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie étemelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.11-16) MI1 331 3 Pourquoi n'avons-nous pas plus de la foi qui agit par amour et purifie l'âme ? Une oeuvre doit être réalisée dans chacune de nos institutions. Une véritable conversion est nécessaire, une conversion du coeur, de l'esprit, de l'âme et du corps. Le moi devrait mourir chaque jour. Le grand apôtre a dit : « Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas chamelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élèvent contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance au Christ » (2 Corinthiens 10.3-5). Dans ce travail, chacun doit s'impliquer de tout son être. Une expérience religieuse personnelle est nécessaire dans chaque église. Pourquoi ? Parce que ceux qui ne sont pas sous l'action du Saint-Esprit ne pourront se tenir debout, au milieu des dangers des derniers jours. Le besoin d'être convertis MI1 331 4 Il nous faut une conversion authentique. [...] La Parole de Dieu déclare : « Que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c'est celui que le Seigneur recommande » (2 Corinthiens 10.17,18). Le succès du ministère d'Élie n'était pas dû à quelques qualités qu'il aurait héritées, mais à sa soumission à l'Esprit Saint qui lui fut donné comme il sera accordé à tous ceux qui pratiquent une foi vivante en Dieu. Dans son imperfection, l'homme a le privilège de se lier à Dieu, par l'intermédiaire de Jésus-Christ. MI1 332 1 Demandons-nous franchement et sérieusement : Nous sommes-nous humiliés devant Dieu pour que le Saint-Esprit agisse à travers nous avec une puissance transformatrice ? En tant qu'enfants de Dieu, nous avons le privilège que son Esprit oeuvre en nous. Quand le moi est crucifié, le Saint-Esprit prend ceux qui ont le coeur brisé et fait deux des vases d'honneur. Entre ses mains, ils sont comme l'argile entre les mains du potier. Jésus-Christ fera que de tels hommes et de telles femmes soient supérieurs mentalement, physiquement et moralement. Les grâces de l'Esprit donneront de la solidité au caractère. Ils exerceront une influence pour le bien car Jésus demeure dans leur âme. MI1 332 2 Tant que cette puissance qui convertie n'entrera pas dans nos églises, tant que ne se produira pas le réveil de l'Esprit de Dieu, toute profession de foi des membres d'église ne fera jamais d'eux des chrétiens. Il y a à Sion des pécheurs qui ont besoin de se repentir de péchés qu'ils chérissent en eux comme un précieux trésors. Tant que ces péchés ne sont pas reconnus et chassés de l'âme, tant que chaque défaut, chaque trait de caractère déplaisant n'est pas transformé par l'influence de l'Esprit, Dieu ne peut se manifester en puissance. Il y a plus d'espoir pour le pécheur avéré que pour celui qui prétend être juste, mais qui n'est pas pur, saint et immaculé. Recevoir pleinement le Saint-Esprit MI1 332 3 On m'a indiqué de porter un message à ceux qui servent en présentant ouvertement la Parole de Dieu aux autres. Vous devez vous convertir. C'est sans aucun doute ce qu'il vous faut. L'onction spirituelle du Seigneur ne descendra jamais sur des hommes et des femmes suffisants. Beaucoup de ceux qui sont au service de Dieu et qui proclament la vérité par écrit et de vive voix ne sont pas mus par le Saint-Esprit. Le moi a chez eux atteint des proportions importantes. Tant que l'âme n'est pas vidée du moi et que l'Esprit Saint n'a pas pris possession d'elle, vous ne serez pas prêts pour le retour de Jésus. Vous serez infailliblement pesés sur les balances d'or du sanctuaire céleste et vous serez trouvés légers. MI1 332 4 La promesse de Dieu est pour nous, pour nos enfants et pour ceux qui sont au loin, pour tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera. Nous pouvons réclamer cette promesse pour nous-mêmes et recevoir pleinement le Saint-Esprit. Ne serons-nous pas, nous qui prêchons la Parole, revêtus de la puissance divine ? Ne serons-nous pas vraiment ses messagers ?[. . .] MI1 333 1 Qui est prêt à se prendre en main ? Qui est prêt à mettre le doigt sur ses idoles de péché chéries et permettra à Jésus de purifier le temple en chassant les acheteurs et les vendeurs ? Qui est prêt à permettre à Jésus d'entrer dans son âme et de la purifier de tout ce qui ternit et corrompt ? La norme est : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5.48). Dieu appelle les hommes et les femmes à vider leur coeur du moi. Alors l'Esprit pourra y trouver une entrée dégagée. Cessez d'essayer de faire cette oeuvre vous-mêmes. Demandez à Dieu d'oeuvrer en vous et par vous, jusqu'à ce que les paroles de l'apôtre deviennent vôtres : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ, qui vit en moi » (Galates 2.20). MI1 333 2 L'être tout entier doit avoir faim et soif de justice. Le désir de l'âme doit être de se rapprocher de Dieu, d'être pétri jusqu'à la parfaite conformité à * sa volonté. Alors, le coeur dur et froid sera attendri par la grâce et l'amour de Dieu qui se manifestent avec puissance. Dieu sera glorifié par les instruments humains. Le moi est le grand obstacle à ce travail. [...] MI1 333 3 « D'où viennent les luttes, et d'où viennent les querelles parmi vous, sinon de vos passions, qui guerroient dans vos membres ? Vous convoitez et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, sans rien pouvoir obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de tout dépenser pour vos passions. Adultères ! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l'Écriture dise en vain : Dieu aime jusqu'à la jalousie l'Esprit qu'il a fait habiter en vous ? Mais il donne une grâce supérieure, puisqu'elle dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Purifiez vos mains, pécheurs, et nettoyez vos coeurs, âmes partagées. Reconnaissez votre misère, menez deuil, pleurez ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » (Jacques 4-1 -10) « Mais si vous avez dans votre coeur une jalousie amère et de la rivalité, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n'est pas celle qui vient d'en haut ; mais elle est terrestre, chamelle, démoniaque. Car là où il y a jalousie et rivalité, il y a du désordre et toute espèce de pratiques mauvaises. La sagesse d'en haut est d'abord pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par les artisans de paix. » (Jacques 3.14-18) MI1 334 1 Chaque membre d'église devrait apprendre ces leçons. 11 y a le besoin réel d'un examen de conscience minutieux à la lumière de la Parole de Dieu pour que nous réalisions le travail essentiel qui doit être accompli. MI1 334 2 Après avoir mis votre foi en la Parole de Dieu, ne dépendez pas de vos sentiments pour avoir la preuve que Dieu vous accepte. « Or la foi, c'est l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas. » (Hébreux 11.1 ) Si vous avez rempli les conditions, croyez en Dieu, que vous sentiez ou non une différence. Jésus a déclaré : « J'agis comme le Père me l'a commandé. [...] Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j'ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour » (Jean 14.31 ; 15.10). Que tous ceux qui comprennent les revendications immuables de la loi de Dieu fassent preuve d'une obéissance implicite à chaque exigence donnée dans la Parole. Les convictions du Saint-Esprit sont des avertissements qu'il est dangereux de négliger. Les deux maisons MI1 334 3 Le Christ a déclaré que ceux qui écoutent ses paroles sont comme un homrne qui a construit sa maison sur le roc. Ni la tempête, ni les inondations n'ont pu l'emporter. Ceux qui ne mettent pas les paroles du Christ en pratique sont comme l'homme qui a construit sa maison sur le sable. L'orage et la tempête se sont abattus sur elle. Elle s'est écroulée et sa destruction a été totale. On voit en la maison en ruine le résultat du fait de professer observer la loi divine et, malgré tout, cheminer à contre-courant des principes de cette loi. Ceux qui font profession d'obéissance, alors qu'ils refusent d'obéir ne peuvent supporter la tempête de la tentation. Un acte de désobéissance affaiblit le pouvoir de voir le caractère pécheur de l'acte suivant. Une petite indifférence à un « Ainsi par le PEtemel » suffit à retenir la bénédiction promise du Saint-Esprit. A cause de la désobéissance, la lumière qui alors avait été si précieuse devient obscure. Satan prend possession de l'esprit et de Pâme, et Dieu est très déshonoré. MI1 334 4 « Si vous décidez pour l'obéissance, vous mangerez les meilleures pro-ductions du pays ; mais si vous refusez, si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par l'épée » (Esaïe 1.19,20). Ces paroles sont véridiques. Une obéis-sance à la lettre est requise, et ceux qui disent qu'il est impossible de vivre une vie parfaite imputent à Dieu l'injustice et l'erreur. MI1 334 5 « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie étemelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » (Jean 5.39) La négligence de satisfaire la faim de Pâme la laisse faible et dépourvue de forces, incapable de faire la volonté de Dieu. La vie d'une telle personne est comme celle du figuier stérile : dépourvue de fruits. Ne dépendez d'aucun être humain pour recevoir des paroles de réconfort. Cherchez le Seigneur avec plus de ferveur, tout en lisant ses riches promesses et en les appliquant. Alors, vous ne serez plus consommateurs, mais pourvoyeurs. MI1 335 1 Le Sauveur qui demeure en nous se révèle toujours dans nos paroles. Le Saint-Esprit n'habite pas dans le coeur de celui qui est contrarié si les autres n'adhèrent pas à ses idées et à ses plans qui, pour lui, sont la somme et la substance de tout ce qui est désirable. Des lèvres d'un tel homme sortent des remarques cinglantes qui attristent et éloignent le Saint-Esprit et qui produisent des attributs plutôt sataniques que divins. Le Seigneur voudrait que ceux qui sont en lien avec son oeuvre parlent à tout moment avec la mansuétude du Christ. Si vous faites l'objet de provocations, ne vous impatientez pas. Manifestez la douceur dont le Christ a donné l'exemple dans sa vie. Jésus a pris notre nature pour nous donner un exemple, montrant à ceux qui le reçoivent les fruits qu'ils doivent produire. MI1 335 2 Le Seigneur exige que ceux qui sont à son service démontrent par leurs paroles et leurs actes qu'ils sont des enfants de Dieu. Montrer de par notre vie quotidienne que nous sommes des membres de la famille royale, des enfants du Roi céleste, a plus de valeur à ses yeux que toute éducation, toute sagesse, ou tout grand exploit. Toute autre manière d'agir est malhonnête envers sa famille et séparera indubitablement d'elle. MI1 335 3 Quand un homme est rempli du Saint-Esprit, plus il est éprouvé et exa-miné, plus clairement il prouvera qu'il est un véritable représentant du Christ en paroles, en esprit et en action. Jésus a déclaré : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais vers le Père » (Jean 14.12). Quelle est la promesse faite à chaque vrai croyant ? « Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous » (Actes 1.8). Ne vaudrait-il pas mieux, mes frères et soeurs, que nous nous en prenions à nous-mêmes pour notre manque de ressemblance au Christ ? Il dit : « C'est vous qui êtes mes témoins » (Ésaïe 43.10). Quel genre de témoins de la vérité et de la justice sommes-nous ? Luttons-nous avec toutes les facultés que Dieu nous a données pour atteindre la mesure de la stature d'hommes et de femmes en Christ ? Recherchons-nous sa plénitude, nous efforçant de toujours aller plus haut, essayant d'atteindre la perfection de son caractère ? MI1 335 4 Quand les serviteurs de Dieu arriveront à ce point, ils seront scellés sur leur front. L'ange qui tient les registres déclarera : « C'en est fait ». Ceux qui lui appartiennent par création et par rédemption auront en lui la plénitude. Il n'y a pas de vie sans croissance MI1 336 1 Dans le monde naturel, il n'y a pas de la vie qui ne grandisse, ni ne produise du fruit. Et, dans le monde spirituel, il n'y a pas de vie sans croissance en grâce. L'élan spirituel n'est pas la croissance. L'élan est un sentiment, et dépendre des sentiments est être aussi changeant que les circonstances. Le soi-disant chrétien qui ne tire pas sa vie de celle du Christ n'est pas un chrétien qui met la Parole en pratique. C'est un membre paralysé, relié au corps uniquement de nom. En des temps capricieux, on verra des mouvements convulsifs, mais sans activité permanente. Que personne ne pense que la grâce de Jésus inspire ces activités ponctuelles et impulsives. MI1 336 2 Beaucoup sont sujets à des impressions qui ne sont pas fiables. Beaucoup ont ce qu'ils pensent être de bonnes impressions, une merveilleuse exaltation des sentiments, mais leur vie ne représente pas un Christ permanent. Ils ne puisent pas la vie à la Source de toute vie. Ils ne boivent pas l'Eau vive qui jaillit pour la vie étemelle. La grâce de Dieu est l'eau vive que nous devons boire. Elle presse tout l'être vers la vie spirituelle, la vie du Fils de Dieu. MI1 336 3 La religion personnelle signifie une parfaite conformité à la vie du Christ. Quand nous possédons cette religion, nous devons faire preuve d'une croissance spirituelle retentissante parce que nous prenons part à la nature divine, ayant fui la corruption qui se trouve dans la vigne du Seigneur. Nous devons collaborer avec Dieu, sinon notre lutte pour la victoire sera vouée à l'échec et notre influence irréligieuse causera la perte d'autres âmes. Aucune âme ne se perd sans en entraîner d'autres avec elle. Que celui qui prononce le nom du Christ se détourne de toute iniquité afin que Jésus puisse ne pas avoir honte de lui. MI1 336 4 Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, j'appelle les membres d'église à se réveiller et à faire leur autocritique. Prenez conscience que l'importance de ce travail est telle que personne ne peut se permettre de critiquer les autres. Révélez un Christ qui demeure en vous. Vous comprendrez alors ce que signifie être un véritable missionnaire. Vous apporterez dans votre travail une intensité semblable à celle de Jésus-Christ et de nombreuses âmes seront sauvées grâce à vos ferventes prières et à vos efforts attentionnés. -- Manuscrit 148,1899, p. 2-14 (" The Need of Self-Surrender » [Le besoin de s'abandonner], 8 octobre 1899). Patrimoine White, Washington D.C. ------------------------Manuscrit 81a--Les églises de l'Apocalypse MI1 337 1 LES MESSAGES DONNES AUX EGLISES D'ASIE décrivent l'état des choses qui existent dans les églises du monde religieux actuel. Les noms des églises sont symboliques de l'Église chrétienne à travers les différentes périodes de l'ère chrétienne ; le nombre des églises - sept - indique la plénitude et est symbolique du fait que les messages s'étendent jusqu'à la fin des temps, et ils sont encore en vigueur aujourd'hui. Les images utilisées sont symboliques de la condition du peuple déclaré de Dieu : là où le blé pousse, il y a aussi de l'ivraie et la vérité se tient sur ses propres fondations éternelles, en opposition à l'erreur. -- Manuscrit 81,1900, p. 17, 18 (" Solomon's Reign » [Le règne de Salomon], 1900). MI1 337 2 Je souhaite souligner le fait que les églises à qui il fut dit à Jean d'envoyer les instructions qu'il avait reçues représentent toutes les églises de notre monde. Et cette révélation qu'il reçut doit être étudiée, crue et prêchée par l'Église adventiste du septième jour d'aujourd'hui. Le Christ MI1 338 0 Document sollicité par H. Muderspach, de la Fédération de l'Ouest du Danemark. vint personnellement à lui pour lui dire « ce qui est et ce qui va se produire ensuite » (Apocalypse 1.19). Et il lui dit : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Eglises : à Éphèse, à Smyme, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée » (Apocalypse 1.11 ). La lumière ne devait pas être cachée sous un boisseau. MI1 338 1 Dans la révélation que Jésus donna, les messages importants d'avertissement qui doivent parvenir au monde avant le retour du Christ sont reliés entre eux par une chaîne de vérité. Le dernier message de miséricorde doit être proclamé là où cela n'a pas encore été fait. Les ouvriers doivent travailler avec une abnégation, un sacrifice de soi tels que le message soit apporté à ceux qui ne Pont pas encore entendu. -- Lettre 110, 1902, p. 4 (au Dr David Paulson, 7 juillet 1902). Patrimoine White, Washington, D. C., 9 avril 1956. ------------------------Manuscrit 88--Matériel pour un article du Youth's Instructor MI1 339 1 J'AI BIEN MAL AU COEUR en voyant votre manière d'agir. Si je vous jugeais d'après les fruits que vous portez, je supposerais que vous n'étiez pas un arbre dans le jardin du Seigneur, mais un buisson de ronces. J'ai supposé que, quand vous travailliez avec Homer, vous seriez une bénédiction pour lui, en tant que soldat du Christ, en le dirigeant vers Jésus, tandis qu'on entendait la douce invitation de miséricorde. J'ai pensé que vous-même écouteriez sa voix et que vous attireriez Homer aux charmes attrayants de JésusChrist. Nous vous voyons oeuvrer complètement à l'opposée. Si ça n'avait été à cause de l'influence que vous avez exercée sur lui, je n'ai aucun doute qu'il aurait recherché le Seigneur avec la plus grande ferveur et qu'il se serait repenti de ses péchés. Vous m'avez profondément déçue. MI1 339 2 Lundi soir, juste avant la fin de l'année, j'ai demandé si Homer assisterait à la réunion pour les jeunes, et la MI1 340 0 Document sollicité pour être publié dans la revue Youth's Instructor [Instructeur de la jeunesse]. soeur McDarmon m'a dit qu'elle craignait qu'il ne vienne pas. Puis elle m'a dit que son coeur était très affligé pour Horner ; qu'en votre compagnie, il faisait des choses qu'elle ne lui avait jamais permises de faire : aller à des fêtes le soir et ne revenir à la maison que tard dans la nuit. Elle était très inquiète et angoissée pour lui. Elle avait peur que s'il ne cherchait pas le Seigneur pendant les rencontres spéciales, il continuerait à faire ce qu'il avait toujours fait, négligeant avec insouciance son âme. MI1 340 1 Je lui ai demandé si elle avait parlé à Homer. Elle m'a dit que oui, mais qu'elle - qu'il devrait écouter et à qui il devrait obéir - a maintenant peu d'influence sur lui puisque la vôtre est beaucoup plus forte. Je lui ai demandé : « Avez-vous parlé avec John ? » Elle m'a dit qu'elle l'a fait, mais que vous vous étiez insurgé avec audace, que vous aviez affirmé qu'il n'y avait rien de mal à fréquenter la bonne société et que les paroles d'avertissement et les supplications n'avaient eu aucun effet. MI1 340 2 Hier soir, on m'a demandé d'aller à la réunion pour la jeunesse, au tabernacle. Bien que j'avais fait appel au médecin parce que plusieurs d'entre nous étaient malades, et que moi-même je l'étais, mon intérêt pour ce jeune était si grand que je m'y suis rendue. Je vous ai cherché, vous et Homer, mais vous n'y étiez pas. [...] La réunion a vraiment été splendide. Cinquante personnes se sont avancées pour qu'on prie pour elles et beaucoup parmi eux recherchaient le Seigneur pour la première fois. J'ai regretté que vous et Homer ne fussiez pas présents. Cela aurait pu être le moment où le Seigneur aurait touché son coeur et où il aurait pu entendre la voix du Sauveur l'invitant à ouvrir la porte de son coeur pour y laisser entrer Jésus. J'ai observé chaque personne qui arrivait, mais vous n'étiez pas parmi eux. [...] MI1 340 3 Alors que je me réjouis de voir autant de jeunes gens et de jeunes filles, joyeux et heureux, j'ai beaucoup de peine en les voyant emprunter le même sentier que celui que vous parcourez parce que votre influence et votre exemple conduisent d'autres loin de Jésus. Vous cultivez chez vous et chez les autres des goûts et des appétits pour des choses qui ne donnent pas de solidité à votre caractère et qui ne représentent pas la vie chrétienne. Homer a dit à sa grand-mère : « John est un chrétien, il appartient à l'Eglise ; il ne fera rien de mal ». Mais sa grand-mère, qui prend soin de lui depuis son enfance, est très angoissée par la tournure des choses. [...] MI1 340 4 Je veux que vous vous regardiez dans le miroir de la Parole de Dieu et que vous voyiez par vous-même si vous avez influencé Homer de façon à ce qu'il mette la Parole en pratique. Lui avez-vous appris à obéir à tous les commandements de Dieu, surtout au cinquième qui est le premier qui contienne une promesse ? J'ai été très surprise de constater la qualité de votre expérience dans les choses religieuses car elle est certainement dépourvue des éléments essentiels pour passer l'examen de la preuve de Dieu. Tout ce qui peut être secoué le sera, et ce qui ne peut être ébranlé subsistera. Où serez-vous, au moment de l'épreuve ? MI1 341 1 Mon frère, grandissez-vous vers le ciel ? Étes-vous en train de croître jusqu'à la pleine stature d'un homme en Jésus-Christ, votre Chef vivant ? Vous fixez-vous, vous enracinez-vous et vous fondez-vous dans la vérité, telle qu'elle se trouve en Jésus qui est la source de votre joie, de votre paix et de votre bonheur ? Est-il le couronnement de votre réjouissance ? Si c'est le cas, c'est ce que vous révélerez. MI1 341 2 « Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et [...] qui porte du fruit, il l'émonde afin qu'il porte encore plus de fruit. (...) Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure sur le cep, de même vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. [...] Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15.1-8). Pouvez-vous, mon frère, revendiquer le droit d'être un disciple ? Vos fruits sont-ils produits dans la sainteté ? MI1 341 3 « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j'ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. Je vous ai parlé ainsi, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pour personne de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. » (Jean 15.10-14) MI1 341 4 Allez-vous, non pas simplement lire, mais étudier ces paroles, dans la réflexion et la prière ? Elles signifient beaucoup, oui, tout pour vous, pour moi et pour Homer. Chaque parole prononcée par le Christ devrait être gravée sur les tablettes de l'âme. Ces paroles viennent des lèvres de Jésus : « Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15.8). Voici la preuve de votre condition de disciple : « C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7.20). MI1 341 5 Considérerez-vous la qualité des fruits que vous produisez ? Etes-vous une branche féconde du tronc principal de la vigne, ou produisez-vous des fruits qui n'ont aucune ressemblance à la vigne principale ? Je vous le demande sérieusement et solennellement : Quel est le caractère du fruit que vous produisez ? Est-il bon pour les âmes ? Est-ce le fruit de l'abnégation, du sacrifice, le fruit de la douceur, de la patience, de la tolérance, de l'amour, de la joie, de la paix, de l'endurance, de la gentillesse, de la bonté et de l'amour ? Ce fruit donne-t-il des bourgeons et fleurit-il pour Dieu et sa gloire, en agissant comme le Christ agissait pour sauver les âmes en danger ? Souvenez-vous que « si vous portez beaucoup de fruits, vous serez mes disciples ». Sans cette preuve, vous n'appartenez pas au Christ, et Jésus n'est pas non plus en vous. Vous n'avez pas le droit de vous appeler chrétien. [...] MI1 342 1 « Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15.12). Quelle est la qualité de cet amour ? Un amour semblable à celui que Jésus a révélé dans sa vie ? « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Un amour pour l'âme qui renoncerait aux satisfactions égoïstes et qui pratiquerait une abnégation stricte afin d'élever, d'anoblir et de sanctifier ceux que nous fréquentons. MI1 342 2 « Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés dans la vérité. » (Jean 17.19) Aimez-vous suffisamment ceux que vous fréquentez pour renoncer à votre désir de vous divertir et de satisfaire vos envies afin de ne pas conduire ces âmes sur le sentier de la tentation, de ne pas les inviter à la poursuite d'amusements et de batifolages qui conduit à l'extinction de toute pensée sérieuse concernant le salut de leur âme ? MI1 342 3 Cultivez-vous la piété personnelle et les principes vivants, clairement enseignés par le Christ afin que vos jeunes amis puissent vous suivre là où vous les guidez, toujours plus haut et toujours plus en avant, vers l'obéissance à Dieu ? MI1 342 4 Il ne fait aucun doute que vous faites plaisir à ceux qui ne sont pas consacrés, ni convertis. Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'ils apprécient votre compagnie puisque votre manière d'agir n'affecte pas leur conscience, là où l'amour, la louange et l'honneur envers Jésus ne sont exprimés ni en paroles, ni en actions. Mais quelle est la qualité de votre amour ? Est-il à caractère à encourager ceux que vous fréquentez à ressembler davantage au Christ ? Aura-t-il tendance à poser de solides charpentes dans l'édification de leur caractère ? MI1 342 5 Quel genre de caractère aimeriez-vous montrer au monde entier ? Aimeriez-vous avoir le respect et l'estime de ceux qui sont bons et qui craignent Dieu ? Alors, agissez de manière à gagner leur respect. Vous avez sûrement des comptes à rendre à Dieu pour les fruits visibles dans vos fréquentations avec Homer et les jeunes en général. [...] Vous êtes un mauvais panneau de signalisation, indiquant le mauvais chemin, induisant en erreur les âmes qui sont plus aveugles que vous et qui n'ont jamais su ce qu'être sous le contrôle de l'Esprit de JésusChrist veut dire. MI1 343 1 11 se peut que ceux que vous pensez être vos amis apprécient beaucoup le manque d'enthousiasme, de consécration et de christianisme dont vous faites preuve. Il se peut que leur amitié vous encourage à penser qu'afin d'être heureux, vous deviez participer à des plaisirs soi-disant innocents, mais masqués par Satan pour détruire votre spiritualité et la leur. Ils ne peuvent payer la rançon pour votre âme, et vous ne pouvez non plus payer la leur. Toute personne sauvée doit être sauvée par sa foi en Jésus-Christ. [...] MI1 343 2 Est-il possible que vous ayez déjà goûté aux bénédictions qui découlent du véritable service à Jésus-Christ ? Est-il vrai que vous êtes enrôlé sous la bannière de Jésus-Christ ? Serons-nous amenés à vous considérer comme un déserteur passé aux rangs de l'ennemi ? C'est comme ça que je le vois. Vous n'êtes aujourd'hui certainement pas sous la bannière de Jésus-Christ. [...] Le Seigneur n'a-t-il pas honte du soldat que vous avez été pendant au moins la plus grande partie de l'année qui s'est déroulée vers l'étemité, avec ses actes enregistrés ? Comment votre complaisance sera-t-elle présentée à la vue de Dieu et des saints anges ? [...] Qu'avez-vous fait pour Jésus ? Quel est l'état de votre registre, dans le livre des comptes du ciel ?[...] MI1 343 3 Parlons de ce jeune homme, Homer. [...] Ses grands-parents l'aiment, ont travaillé pour lui et prié pour son salut afin qu'il retrouve sa mère dans le royaume de Dieu et qu'ils puissent dire : « Voici ton garçon que nous avons élevé, éduqué et pour qui nous avons prié et travaillé. Il est blanchi dans le sang de l'Agneau ». MI1 343 4 Mais voici ce jeune homme que vous fréquentez, et le coeur de ceux qui l'aiment et qui veulent qu'ils soient sauvé voit que vous - vous qui devriez collaborer avec Dieu pour le rapprocher et l'attirer à lui - l'éloignez de Dieu. [...] Comment est-ce que le ciel vous considère ? Au moment même où chaque brin de votre influence concernant cette situation devrait être du côté du Christ, votre nom est enregistré comme appartenant à quelqu'un de frivole, de vénal, de suffisant, de sûr de lui et qui laisse au hasard la formation de son caractère. [...] MI1 343 5 Comment savez-vous qu'une autre occasion aussi favorable pour que Homer et vos autres compagnons répondent aux invitations de la miséricorde se présentera ? Pourquoi ne réfléchissez-vous pas au genre de semence que vous semez, alors que vous vous livrez, en un moment aussi critique que celui-ci, à l'indifférence, à la paresse spirituelle et à l'amour des plaisirs ? Qui servez-vous, Dieu ou le diable ? Si vous refusez d'écouter les paroles de conseils, suivez vos propres humeurs et penchants, et profitez des amusements ; si vous vous laissez négligemment flotter vers le bas, au gré du courant de la marée de la vie, prêt à recevoir n'importe quelle impression, ou à aller là où le courant des plaisirs vous mène, quelle sorte de récolte vous attendez-vous à amasser ? Vous devez rechercher Dieu maintenant, tant qu'on peut le trouver, car je sais qu'il n'est pas content de vous. [...] MI1 344 1 Vous préparez Homer à recevoir des idées qui le conduiront à des perceptions superficielles de ce qui constitue le caractère chrétien. Vous ne vous rapprochez pas de la moindre mesure des standards biblique, et votre influence conduit les autres à se satisfaire de pauvres accomplissements. Alors que nous avons sérieusement travaillé à la conversion des jeunes, vous et d'autres jeunes, vous les avez poussés à se satisfaire d'espoirs et d'objectifs qui les rendront inaptes à se tenir debout, au milieu des dangers des derniers jours. Vous avez reçu beaucoup de lumière. Vous avez été placé là où vous avez eu des occasions et des privilèges de connaître les impératifs de Dieu et vous êtes vif pour discerner les évidences présentées de ce qu'est la vérité. Vous serez sans excuses au grand jour, quand chaque âme sera jugée. Non pas selon ses propres idées de la norme de justice, mais selon la norme morale de sainteté de Dieu luimême. En fonction d'elle, vous vous tiendrez debout ou vous tomberez. MI1 344 2 J'aime votre âme. Et vous suscitez chez moi un profond intérêt. Je veux que vous soyez en règle avec Dieu. Je souhaite vraiment que vous soyez véritablement et sans équivoque converti à lui et que vous soyez sanctifié par la vérité. La vie étemelle est tout ou rien pour nous. La vérité produit de la beauté dans l'âme. Une simple profession de foi ne vous sauvera jamais car c'est un métal qui résonne ou une cymbale qui retentit. N'en plaise à Dieu que vous continuiez plus longtemps dans l'erreur, que la source d'où l'eau douce jaillit ne s'empoisonne et que la vigne qui devrait produire des grappes sucrées ne produise que des baies sauvages. MI1 344 3 Que le Seigneur vous aide à voir la valeur de l'âme pour laquelle le Christ a payé le prix du rachat de son sang précieux. Accrochez-vous de manière juste afin de travailler au salut des âmes. C'est ce que Dieu vous demande. Je laisse ces lignes à votre considération. Je déplore profondément que la crainte et l'amour de Dieu ne se manifestent pas davantage dans la famille parmi laquelle vous vivez. Nous nous trouvons au milieu des dangers des derniers jours et, maintenant, si un homme doit être uni au Seigneur, il doit se cramponner fort à la seule puissance qui puisse lui accorder la victoire. Et cette puissance est Jésus-Christ. MI1 345 1 John, j'espérais que vous feriez honneur à votre Rédempteur. Vous avez grand besoin d'un examen profond de votre pensée et d'effectuer un grand travail dans votre coeur. En général, quand on fait un appel aux jeunes, ils ont tendance à dire : « Je suis aussi bon que ce jeune-là. Il aime les plaisirs et le sport, et il ne pratique pas plus l'abnégation et le sacrifice de soi que moi. Il appartient à l'Église, il est chrétien. Je ne suis pas chrétien et crains ne pas faire mieux que ce jeune homme ». MI1 345 2 À cause de tant de chrétiens déclarés qui manquent d'enthousiasme, beaucoup de jeunes tendent à penser qu'une religion qui a besoin d'amu-sements et de batifolage, de railleries et de plaisanteries ne leur serait d'aucune utilité, et la question de la religion est présentée sous un jour défavorable. Il ne faudrait pas que la religion paraisse sombre et peu at-trayante, comme quelque chose destiné à nuire à leur bonheur, rendant la vie fade et désagréable. Ceux qui bénéficient vraiment de l'amour de Dieu ont la joie et la paix. La religion n'a jamais été conçue pour enlever la joie à quelqu'un. Qu'est-ce qui pourrait produire plus de bonheur que d'apprécier la paix du Christ, le soleil brillant de sa présence ? Les ténèbres et le mécontentement peuvent-ils entourer votre âme ? Le sombre désespoir planera-il sur vous ? Jamais, tant que votre foi est en JésusChrist. MI1 345 3 John, vous avez cultivé vos penchants pour l'amour des amusements et des frivolités. Avez-vous grandi en grâce ? Avez-vous ressenti la grande importance d'une instruction quotidienne de votre coeur et de votre esprit afin de cultivet vos facultés les plus nobles et les plus élevées ? Vous devez avoir une meilleure perception de la religion. Vous êtes impulsif, émotif, saccadé dans votre service religieux. Faites très attention, autrement vous commettrez de grandes erreurs. Vous n'allez pas jusqu'au fond des choses. Ne suivez pas les penchants de votre propre esprit. Vous avez des tendances héréditaires qui ne sont pas les plus favorables pour la perfection du caractère chrétien, et vous pourriez perdre votre âme, à moins de considérer la grande question des intérêts étemels sous un jour différent. [...] MI1 345 4 J'espère que vous ferez cas de ce que je vous ai écrit et que vous permettrez à ceci de se graver dans votre coeur. Vous ne pouvez être protégé que par la puissance de Dieu uniquement alors, chargez-vous du joug avec le Christ. Visez haut et creusez plus profondément que ce que vous ne faites maintenant. Posez vos fondements sur le roc. MI1 346 1 Suivrez-vous Dieu ou Baal ? « Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir » (Josué 24.15). Je sais que vous ne servez pas Dieu avec toute votre affection. Ne restez pas sur le chemin des pécheurs, ce que vous faites assurément maintenant. Choisissez des sentiers droits pour vos pieds et que le boiteux ne sorte pas de la voie. J'espère que vous abandonnerez vos trivialités et que vous veillerez dans la prière. Soyez sobre, soyez sérieux et, cependant, soyez un chrétien joyeux et ensoleillé. [...] Que le Seigneur vous aide à être un chrétien accompli, entier, sans carences. -- Lettre 10, 1890, p. 1-14 (à John Fulton, 2 janvier 1890). Patrimoine White, Washington, D.C., 14 novembre 1956. ------------------------Manuscrit 89--L'évangélisation* Le travail de la mère* Les aveugles** La pluie de l'arrière-saison*** L'évangélisation à Washington D.C. MI1 347 1 Le courrier qui a fait que votre lettre me parvienne a aussi amené une lettre du frère Washbum qui travaille à Washington, D.C. Le Seigneur m'a intensément révélé qu'il faut flaire dans cette ville un effort des plus déterminés pour proclamer la vérité sur le sabbat du sep-tième jour. Il y a plusieurs années, des instructions m'ont été données à ce sujet. -- Lettre 115, 1903, p. 1, 2 (à John Wessels, 20 juin 1903). MI1 347 2 J'aimerais beaucoup vous voir et vous parler. Le message qui vous est parvenu par témoignage disait que vous ne devriez pas vous limiter entièrement au travail éditorial car le Seigneur a un message que vous devez proclamer dans nos grandes villes. Washington est un endroit où, en accord avec les pasteurs Arthur Grosvenor Daniells, le pasteur Alonzo Trevier Jones et le pasteur Judson Sylvanus Washbum, vous pouvez réaliser un travail important dans le ministère de la Parole. Un effort d'évangélisation devra être fait dans la capitale de notre nation. Ceci m'a été montré, avant que les bureaux de la Review and Herald ne soient brûlés. MI1 348 1 Je me réjouis de ce que vous ayez entrepris ce travail d'évangélisation à Washington et qu'un intérêt aussi profond se soit déjà manifesté. Les rapports reçus concernant le travail en cet endroit correspondent au mieux à ce qui m'a été montré. J'en suis sûre car la question m'a été présentée, et ce travail ne doit pas être affiaibli du fait que les ouvriers qu'il nous faut soient appelés ailleurs. Il n'est plus nécessaire que le pasteur Daniells et le pasteur Washbum restent dans le Sud [des Etats-Unis]. Le pasteur Butler est là, et d'autres hommes qui peuvent l'y aider. MI1 348 2 Une oeuvre d'évangélisation doit être menée à Washington, et elle ne doit pas être compromise par des appels pour d'autres endroits. Le Seigneur s'attend à ce que son oeuvre aille sur les voies rapides et droites. -- Lettre 53, 1904, p. 1, 2 (à William Warren Prescott, 26 janvier 1904). MI1 348 3 Le travail à Washington ne doit passer après aucun autre. Il ma été très clairement révélé que nous devons mettre en oeuvre, dans cette ville, le meilleur des meilleurs talents que nous puissions obtenir. Un bon travail a déjà été entamé avec les réunions qui s'y sont déroulées et, à cette étape, il me semble qu'il serait peux judicieux d'appeler ailleurs les frères Daniells, Prescott, Washbum et d'autres, et de distribuer ce talent parmi les différentes États, laissant des hommes moins formés pour poursuivre l'oeuvre importante à Washington. Je ne puis voir l'intérêt suscité dans cette ville laissée dépourvue, sans exprimer mes protestations. Envoyez des hommes d'expérience à Washington où il faut réaliser une oeuvre majeure. -- Lettre 55,1904, p. 1, 2 (à William Clarence White, 29 janvier 1904). Déclarations sur le travail d'une mère MI1 348 4 Elever les enfants dans l'instruction et l'exhortation du Seigneur est la plus grande oeuvre missionnaire que les parents puissent réaliser. Un travail plus important que celui d'un roi sur son trône est confié à la mère. Elle a un devoir à accomplir que personne d'autre ne peut faire auprès de ses enfants. Si elle apprend chaque jour à l'école du Christ, elle réalisera sa tâche dans la crainte de PEtemel et prendra soin de ses petits comme le beau troupeau du Seigneur. -- Manuscrit 38,1895, p. 15 (à « l'église de Hobart [Tasmanie] », mai 1895). Déclarations concernant les aveugles MI1 349 1 Si vous lisez les écrits de l'Ancien Testament, vous verrez que le Seigneur accorde un soin particulier aux aveugles. Il a un amour qui dépasse celui d'une mère pour ses enfants affligés et il a donné des instructions spéciales concernant la manière de les traiter. Ceux qui, depuis plusieurs années dans le passé, n'ont pas fait la différence entre ceux qui sont aveugles et ceux qui peuvent voir n'ont pas obéi à la voix du Seigneur. -- Manuscrit 30,1890, p. 4,5 (" Article Read in the Auditorium of the Battle Creek Tabernacle to a Large Assembly, at the General Conference of 1890 » [Article lu dans l'auditorium du Tabernacle de Battle Creek devant une grande assemblée, lors du congrès de la Conférence générale de 1890] [1891 ?]). MI1 349 2 Après cela, nous avons rendu visite à la soeur [Gumer] qui est veuve. Certains croyaient qu'elle était une femme agitée, qui se plaignait et qui murmurait. Mais, quand j'ai appris que cela faisait vingt-huit ans qu'elle n'avait pas pu lire, j'ai pensé qu'au lieu de la critiquer, les soeurs de la foi qui ont la bénédiction de voir devraient lui rendre visite et lui faire la lecture, aussi souvent que possible. Job a dit : « J'étais des yeux pour l'aveugle, et des pieds pour le boiteux » (Job 29.15). Ceux qui voient ont le devoir de servir les aveugles pour que ces affligés ressentent cette perte le moins possible. Nous avons prié avec cette soeur et le tendre Esprit Saint du Seigneur a reposé sur nous. -- Manuscrit 21, 1892, p. 16, 17 (" Diary Written at Preston, Victoria, Australia » [Journal écrit à Preston, à Victoria, en Australie], 28 septembre 1892). La pluie de l'arrière'saison MI1 349 3 Quand le Christ demeurera dans l'âme des ouvriers, quand tout égoïsme sera mort, quand il n'y aura plus de rivalité, plus de lutte pour la suprématie, quand l'union existera, quand chacun se sanctifiera afin que l'amour des uns pour les autres se voie et se sente, alors les pluies de la grâce du Saint-Esprit descendront sur eux aussi certainement que les promesses divines ne feront jamais défaut, ni d'un iota, ni d'un trait. Mais, quand les ouvriers sous-estiment le travail des autres afin de pouvoir montrer leur propre supériorité, ils démontrent que leur propre travail ne porte pas le sceau qu'il devrait. Dieu ne peut les bénir. -- Manuscrit 24,1896, p. 4 (" Unselfishness among Brethren » [Altruisme parmi les frères], 9 septembre 1896). Patrimoine White, Washington,D.C., 14 janvier 1957. ------------------------Manuscrit 90--La chirurgie* et les médicaments Ouvrir les fenêtres** de l'âme L'usage des médicaments MI1 351 1 Le Sauveur est présent dans la chambre du malade, dans la salle d'opération, et sa puissance pour la gloire de son nom accomplit de grandes choses. -- Manuscrit 159, 1899, p. 5 (" The Privilèges and Duties of a Christian Physician » [Les privilèges et les devoirs d'un médecin chrétien], 13 décembre 1899). MI1 351 2 Nous avons le privilège d'utiliser tous les moyens en accord avec notre foi que Dieu a désignés et de lui faire confiance, après avoir réclamé la promesse. Si une intervention chirurgicale est nécessaire et que le médecin est disposé à s'occuper du cas, faire l'opération n'est pas un manque de foi. Dès que le patient a recommandé sa volonté à celle de Dieu, qu'il lui fasse confiance et qu'il s'approche du grand Médecin, le puissant Guérisseur et qu'il s'en remette à lui en toute confiance. Le Seigneur honorera sa foi dans la mesure même où ceci est à la gloire de son nom. « À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi. Confiezvous en l'Étemel pour toujours, car l'Etemel, PEtemel est le rocher des siècles » (Ésaïe 26.3,4). -- Manuscrit 67,1899, p. 6, 7 (Manuscrit sans titre, 25 avril 1899). MI1 352 1 Le Christ est le plus grand médecin missionnaire qui ait jamais existé. Il n'a jamais perdu un seul cas. Il sait comment donner de la force et comment guider les médecins de cette institution. Il se tient à côté d'eux tandis qu'ils effectuent leurs délicates opérations chirurgicales. Nous savons que c'est ainsi. Il a sauvé des vies qui auraient été perdues si le bistouri avait dévié d'un cheveu. Les anges de Dieu servent constamment ceux pour qui Jésus a donné sa vie. MI1 352 2 Dieu donne aux médecins de cette institution la compétence et l'efficacité parce qu'ils le servent. Ils savent que leur compétence ne leur appartient pas, mais qu'elle vient d'en haut. Ils comprennent qu'à côté d'eux, un divin Veilleur donne la sagesse à ces médecins et leur permet d'agir intelligemment dans leur travail. -- Manuscrit 28, 1901, p. 9 [" Talk Given by Mrs. E.G. White at the Battle Creek Sanitarium » [Allocution de Madame E.G White au sanatorium de Battle Creek], 27 mars 1901). Ouvrir les fenêtres de l'âme sur le ciel MI1 352 3 Jean attire notre attention sur l'amour que Dieu nous a accordé : « Voyez, quel amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu ! » ( 1 Jean 3.1 ). Pouvons-nous comprendre cet amour ? Même si nous étirions l'esprit jusqu'à sa dernière limite, pourrions-nous saisir la mesure du don de l'amour ou lui accorder l'appréciation qu'il mérite ? MI1 352 4 Bien que le péché se soit accumulé depuis des siècles, bien que Satan, au moyen de ses mensonges et de ses artifices, aie jeté l'ombre noire de son interprétation sur la Parole de Dieu, la miséricorde et l'amour du Père n'ont jamais cessé de couler vers la terre en torrents abondants. Si les êtres humains ouvraient les fenêtres de Pâme sur le ciel, en appréciant les dons divins, un flot de vertus bienfaisantes se déverserait, les poussant à s'exclamer : « Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et qu'il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 4.10). MI1 352 5 « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle " (jean 3.16). [...] C'est pour nous qu'il a donné son Fils unique pour qu'il subisse une vie d'abus, d'insultes, de moqueries et de rejet. Jamais nous ne pourrons supporter ce que le Christ a enduré, jamais nous ne pourrons souffrir ce qu'il a souffert. [...] MI1 353 1 Dans ses instructions à Timothée, peu avant de mourir, Paul a dit : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie étemelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as prononcé cette belle confession en présence d'un grand nombre de témoins. Je te le recommande, devant Dieu qui donne la vie à tous les êtres, et devant le Christ-Jésus qui a rendu témoignage par sa belle confession devant Ponce-Pilate : garde le commandement sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu, ni ne peut voir : à lui, honneur et puissance étemelle » ( 1 Timothée 6.12-16). -- Lettre 79,1900, p. 10-13 (à William Kerr, 10 mai 1900). Patrimoine White, Washington, D.C., 24 avril 1957. ------------------------Manuscrit 94--Matériel pour affronter la vie Où passer l'été MI1 355 1 Après être rentrés de Paris, dans le Maine, nous avons pensé qu'il était temps de déterminer l'endroit où nous passerions l'été. Nous étions très perplexes et avions du mal à nous décider. Nous espérions que Dieu nous donnerait quelque indication pour que nous ne nous trompions pas de devoir, mais nous fûmes déçus et, alors qu'aucune lumière ne nous fut donnée, nous décidâmes d'aller à New York. James leur écrivit pour leur indiquer quand ils pourraient venir nous chercher à Utica et, après qu'il eut signé, je signai en bas de la lettre. MI1 355 2 Bientôt, je commençai à me sentir bouleversée et accablée. Il me semblait que j'étais poussée à la folie. Je trouvai du soulagement en pleurant. Quand, dans mon affliction, James commença à craindre que je meure, il jeta la lettre dans le poêle - comme il me le confia plus tard - puis s'agenouilla près de mon lit et demanda à Dieu de faire disparaître le fardeau. MI1 356 0 Document sollicité par T.H. Jemison pour un texte scolaire Facing Life [Faire face à la vie]. Et je fus soulagée. Le matin suivant, je me réveillai parfaitement libre et lucide. Toute mon angoisse avait disparu et j'eus l'assurance que Dieu ou-vrirait la voie devant nous. MI1 356 1 James se rendit au bureau et rapporta une lettre de Frère Belden, de Rocky Hill, dans le Connecticut, nous invitant avec insistance à nous y rendre et de rester avec eux. Il disait que ce serait pour eux un privilège de s'occuper de nos besoins. Ils nous envoyaient l'argent pour nous y rendre. -- Lettre 5, 1849, p. 2 (au frère Hastings et à son épouse, 24-30 mars 1849). Les prestations musicales MI1 356 2 Bien menés, les concerts de musique ne feront aucun mal. Mais ils sont souvent une source de mal. Dans l'état actuel de la société, la moralité douteuse n'est propre non seulement aux jeunes, mais aussi aux personnes adultes et expérimentées. Il existe un grand danger de devenir insouciant et d'accorder une attention spéciale aux favoris, créant ainsi de l'envie, de la jalousie et de mauvais soupçons. Les talents musicaux favorisent souvent l'orgueil et l'ambition de faire étalage, et les chanteurs pensent bien peu à l'adoration de Dieu. Au lieu de diriger les pensées vers la personne du Seigneur, cette musique fiait souvent que les gens l'oublient. -- Lettre 6a, 1890, p. 11, 12 (aux « administrateurs de l'institution médicale de Crystal Springs, St. Helena, Californie », avril 1890). Les sports MI1 356 3 Il ne faut pas écarter les amusements qui servent d'exercices et de récréation. Cependant, il faut les maintenir strictement dans des limites. Autrement, ils pourraient conduire à l'amour des amusements in-dividualistes et nourrir le désir de la gratification égoïste. [...] MI1 356 4 L'entraînement et la discipline à laquelle vous vous soumettez pour gagner à vos jeux ne vous préparent pas à devenir de fidèles soldats de Jésus-Christ et à mener ses batailles pour remporter les victoires spirituelles. L'argent dépensé en vêtements pour donner un spectacle agréable lors des matchs est de l'argent qui aurait pu être employé au progrès de la cause de Dieu en de nouveaux endroits, en apportant la parole de vérité à des âmes qui se trouvent dans les ténèbres de l'erreur. Puisse le Seigneur vous accorder à tous la conscience de ce signifie être chrétien ! C'est être semblable au Christ. Il ne vécut pas pour se faire plaisir à lui-même. -- Lettre 47,1893, p. 7 (au professeur William Warren Prescott, 25 octobre 1893). Maîtriser ses émotions MI1 356 5 La Parole doit illuminer les pensées concernant le véritable caractère des émotions car elles sont souvent changeantes et très peu fiables. Tant que les sentiments ne prennent pas le contrôle, ni n'interfèrent dans la vie saine de l'agent humain, dans son expérience spirituelle, il n'y a aucun danger. Les émotions ne sont pas toujours trompeuses. Mais, dès qu'elles prennent le contrôle de l'âme, du corps et de l'esprit, il faut les analyser soigneusement et les réfréner. Les sentiments ne sont pas un guide. Il faut toujours les maintenir sous le contrôle de principes fermes et intelligents, en conformité avec la volonté divine. L'équilibre mental doit être préservé. -- Lettre 38, 1894, p. 2,3 (nom du destinataire effacé ; sujet : « Avoid Self-Exaltation » [Éviter l'exaltation de soi], 14 avril 1849). Équilibre dans le choix des cours MI1 357 1 Toutes les disciplines doivent entrer dans la formation des étudiants. À l'école d'Avondale (en Australie), les étudiants prennent même trop de matières. Il ne faut pas laisser les jeunes s'inscrire à toutes les cours qu'ils choisissent parce qu'ils auront tendance à en prendre plus qu'ils ne peuvent en suivre. Et, en faisant cela, ils ne pourront pas quitter l'école avec une connaissance profonde de chaque matière. Il devrait y avoir moins d'études de livres et un effort plus rigoureux pour obtenir cette connaissance qui est essentielle à la vie pratique. Les jeunes doivent apprendre à travailler avec intérêt et intelligence pour que, où qu'ils aillent, ils puissent être respectés parce qu'ils possèdent une connaissance des disciplines qui sont essentielles à la vie pratique. Au lieu d'être des travailleurs journaliers sous un contremaître, ils doivent s'efforcer de maîtriser leur profession afin de se trouver là où ils recevront de bons salaires en tant que charpentiers, imprimeurs, ou contremaîtres dans l'agriculture. -- Manuscrit 105, 1898, p. 2, 3 (" The Education Our School Should Give » [La formation que notre école devrait offrir], 26 août 1898). MI1 357 2 Toutes nos facultés doivent être utilisées. Il ne faut pas les gaspiller, mais les éduquer pour la gloire de Dieu. Nous devons le servir. À chaque culte d'adoration, nous devons cultiver la voix en surmontant toute dureté et toute intonation étrange. Nous conseillons à tous nos étudiants qui ont une bonne oreille musicale de profiter de cette occasion pour apprendre à améliorer leur voix. Le Seigneur s'attend à ce que tous donnent le meilleur d'eux-mêmes. -- Manuscrit 68 1899, p. 3 (" Diary » [Journal], 25 avril 1899). La conscience comme guide MI1 357 3 Il ne suffit pas de penser qu'en suivant sa conscience, on est en sécurité. [...] La question est de savoir si la conscience est en harmonie avec la Parole de Dieu. Si ce n'est pas le cas, on ne peut la suivre en toute sécurité car elle pourrait nous tromper. Elle doit être éclairée par Dieu. Il faut consacrer du temps à l'étude des Écritures et à la prière. L'esprit sera stabilisé, consolidé et établi. -- Lettre 21, 1901, p. 16 (au pasteur E.E. Franke, 5 octobre 1900). MI1 358 1 Travaillez humblement dans la crainte de l'Étemel. Etudiez les instruc-tions qu'il a données dans sa Parole et ses conseils dans les Témoignages. Permettez au jugement de votre mari de vous aider et faites de votre mieux. -- Lettre 72, 1911, p. 2 (à Mme Mabel Workman, 18 septembre 1911). La fabrique d'aliments, une oeuvre missionnaire essentielle MI1 358 2 Mon cher jeune frère, j'ai quelque chose à vous dire. Le Seigneur a pourvu une place pour vous, à la fabrique d'aliments. Il vous a béni et vous a donné du tact et la compréhension du travail. Tant que vous n'avez pas de preuve évidente que vous devez changer de poste, restez là où vous êtes. Vous êtes béni au-dessus de beaucoup d'autres jeunes : vous avez l'entreprise de votre mère, alors que beaucoup sont obligés de se séparer de l'influence du foyer. MI1 358 3 Le Seigneur m'a pressée de vous dire, mon jeune frère, que quelqu'un doit réaliser le travail que vous faites. Dans la position où vous vous trouvez, vous avez obtenu la meilleure expérience qu'un jeune homme puisse avoir. Le Seigneur désire avoir, dans cette institution, des hommes et des femmes qui l'aiment et le craignent. Ceux qui sont engagés dans le travail de préparer des aliments sains sont tout aussi bien au service de Dieu que s'ils se trouvaient dans un cabinet de dentiste ou s'ils faisaient un travail missionnaire médical. En aidant à préparer des aliments sains, vous exécutez le service de Dieu. [...] MI1 358 4 Une fois que vous aurez dominé votre actuel métier, vous serez en mesure de rendre un bon service en apprenant aux gens comment préparer des repas sains. Ce travail est aussi essentiel que tout autre travail que vous pourriez faire. C'est une des formations les plus importantes pour les jeunes gens et les jeunes filles car, dans l'avenir, ce genre de travail sera acceptable, quand d'autres sortes d'occupation ne le seront pas. MI1 358 5 Je vous dirais qu'on a besoin de vous, là où vous êtes. Ne vous agitez pas et ne soyez pas déconcerté. Améliorez constamment tout ce que vous entreprenez. Faites le travail que quelqu'un doit réaliser, et la bénédiction de Dieu reposera sur vous. [...] Améliorez vos opportunités. Apprenez tout ce que vous pouvez, au poste que vous occupez. Le Seigneur sait ce dont son peuple a besoin et, à travers ses agents choisis, il manifeste sa bienveillance envers les hommes car il agit toujours pour le bonheur de ceux qui l'aiment et le servent. [...] Dieu désire que nous trouvions comment nous poumons lui être vraiment utiles. Continuons de regarder à Jésus, l'auteur de notre foi et celui qui la mène à la perfection. La loi qu'il nous a donnée est la meilleure expression de son amour. Ses commandements, si nous y obéissons parfaitement, permettront aux familles, ici, sur la terre, d'être des symboles de la famille dans le royaume des deux. [...] MI1 359 1 Que le Seigneur vous aide à comprendre sa volonté et, ensuite, à l'accomplir avec joie. 11 vous donnera paix et contentement si vous êtes fidèle, là vous vous trouvez. -- Lettre 151,1900, p. 1,3,4 (à H. Larson, 20 novembre 1900). Dépenses superflues et ostentatoires MI1 359 2 Pensez à l'économie dans l'agencement du sanatorium. J'ai reçu votre lettre concernant l'acquisition d'une automobile pour transporter les patients à la gare et les y chercher. Mon frère, ne faites pas un tel achat. Si vous deviez acheter une automobile, les autres seraient tentés de faire de même. Mettez de côté le penchant de dépenser de l'argent inutilement. -- Lettre 158,1902, p. 5 (au frère Burden et à son épouse, 8 octobre 1902). MI1 359 3 Nous sommes arrivés de Los Angeles, lundi soir dernier. Une automobile nous attendait pour nous emmener de la gare au sanatorium. Frère Johnson, propriétaire de ce véhicule, attend tous les trains et emmène tous les passagers au sanatorium. Un jour, il nous a emmenés à San Diego, et nous avons traversé la baie dans le ferry jusqu'à Coronado. Hier, je suis de nouveau montée dans sa voiture pour rendre visite à sa soeur, D. Johnson. J'aime beaucoup me promener en automobile. J'avais prévu de parcourir quarante miles (soixante-quatre kilomètres), la semaine prochaine, pour assister à des réunions à Escondido, mais Willie me prie de rentrer à la maison, et nous pensons rentrer mardi prochain. -- Lettre 263,1905, p. 4 (à James Edson White, 15 septembre 1905). Les salaires des ouvriers MI1 359 4 Mon mari et moi nous sommes consacrés à Dieu pour être guidés par son Saint-Esprit concernant le bureau. Il m'a assuré que, si nous perdions notre premier amour, Jésus ne nous bénirait pas de ses conseils, et il ne pourrait pas le faire. Si, nous prenions sur nous des res-ponsabilités, avec nos propres forces, et si nous exercions notre propre ju-gement, nous serions abandonnés à notre propre sagesse, ce qui est insensé. Nous devions travailler en Dieu pour maintenir nos facultés spirituelles vives, pour rester sous les rayons stables et fortifiants du Soleil de justice car Jésus a dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). MI1 359 5 Et Dieu a été avec nous. À mesure que la prospérité accompagnait notre oeuvre des publications, les salaires étaient augmentés, comme cela se doit. Alors que je me trouvais en Suisse, je reçus des nouvelles de Battle Creek me disant qu'on avait établi un plan selon lequel personne qui travaille dans les bureaux ne devrait recevoir plus de douze dollars par se-maine. Je dis : « Cela ne marchera pas. Certains ont besoin de recevoir un salaire plus élevé que cela ». Mais doubler cette somme ne devrait être accordé à personne dans nos bureaux car, si certains retirent autant d'argent de la trésorerie, on ne pourrait faire justice à tous. Accorder des salaires élevés à certains, tandis que ceux qui ont les mêmes mérites reçoivent beaucoup moins est agir selon le plan du monde. Ce n'est pas juste. MI1 360 1 Le Seigneur aura des hommes fidèles qui l'aiment et le craignent dans chaque école, chaque imprimerie, chaque institution de santé et maison d'édition. Leurs salaires ne devraient pas être définis selon les normes du monde. Il faut, autant que possible, avoir un bon jugement pour maintenir non pas une aristocratie, mais l'égalité, ce qui est la loi du ciel : « Vous êtes tous frères » (Matthieu 23.8). Quelques-uns ne devraient pas exiger de gros salaires, et de tels salaires ne devraient pas être proposés comme un encouragement pour s'assurer de leur capacité et de leurs talents. Ceci place les choses selon les principes du monde. L'augmentation des salaires amène avec elle une augmentation égale de l'égoïsme, de l'orgueil, de l'ostentation, de la gratification de soi et d'une extravagance inutile que n'ont pas les gens qui font tout leur possible pour donner leurs dîmes et présenter leurs offrandes à Dieu. On constate la pauvreté tout autour d'eux. Le Seigneur aime autant les uns que les autres, sauf que les âmes humbles et contrites qui se sacrifient, qui aiment Dieu et qui s'efforcent de le servir sont toujours plus proches du grand coeur de l'amour infini que n'est l'homme qui se sent libre de posséder toutes les bonnes choses de cette vie. -- Manuscrit 25a, 1891, p. 5, 6 (manuscrit sans titre, 3 juin 1896). Patrimoine White, Washington, D.C., 24 octobre 1957. ------------------------Manuscrit 96--L'esclavage MI1 361 2 Il SERA IMPOSSIBLE D'AJUSTER tout ce qui concerne la question de la couleur, en accord avec les ordres du Seigneur, tant que ceux qui croient en la vérité ne sont pas unis au Christ au point de ne faire qu'un avec lui. Nos membres d'église, blancs comme de couleur, doivent se convertir. Il y a dans les deux groupes des personnes qui ne sont pas raisonnables et qui, quand la question de la couleur est soulevée, manifestent des traits de caractère qui ne sont ni sanctifiés, ni convertis. Les éléments querelleurs se réveillent facilement chez ceux qui, n'ayant jamais appris à porter le joug du Christ, sont obstinés et têtus. Chez eux, le moi réclame la suprématie avec une détermination non sanctifiée. -- Lettre 105, 1904, p. 2 (à James Edson White, 1er mars 1904). MI1 362 0 Document sollicité pour être utilisé dans une déclaration pouvant ré-pondre à des questions concernant un retour possible à l'esclavage. MI1 362 1 On m'a confié de dire à notre peuple, dans toutes les villes du Sud, de tout faire sous la direction du Seigneur. L'oeuvre arrive à son terme. Nous sommes plus près de la fin que quand nous avons commencé à croire. Satan fait tout son possible pour empêcher la progression du message. Il déploie des efforts pour la promulgation d'une loi du dimanche qui provoquera l'esclavage dans les territoires du Sud et fermera la porte à l'observation du véritable sabbat que le Seigneur a commandé aux hommes de sanctifier. -- Lettre 6,1909, p. 2 (à William Clarence White, 1er janvier 1909). MI1 362 2 Si on instruisait les personnes de couleur selon la vérité, ils devront travailler le dimanche, ce qui provoquerait les préjudices les plus dérai-sonnables et les plus injustes. S'ils en avaient l'occasion, les juges et les jurés, les avocats et les citoyens adopteraient des décisions qui leur imposeraient des rites qui causeraient beaucoup de souffrances, non seulement aux personnes qu'ils jugeront coupables de violer les lois de leur État, mais aussi à toutes les personnes de couleur de partout qui seraient soumises à plus de contrôle et traitées avec cruauté par les personnes blanches, et cela ne serait pas moins que de l'esclavage. -- Lettre 73, 1895, p. 2 (au pasteur Asa Oscar Tait, 20 novembre 1895). Patrimoine White, Washington, D.C., 29 octobre 1957.