------------------------Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2 2MI 9 1 Prologue 2MI 11 1 Manuscrit 97--Simplicité dans l'habillement 2MI 15 1 Manuscrit 98--Adapter les écrits d'Ellen White à l'usage général - Uriah Smith se repent - Erreurs des pionniers adventistes ne nécessitant pas d'être publiées 2MI 19 1 Manuscrit 99--L'importance, le travail et l'influence du Saint-Esprit - La proclamation du message du troisième ange - Commentaires sur la propriété d'Avondale 2MI 49 1 Manuscrit 100--L'oeuvre de Dieu et les institutions de Washington, D.C. ne doivent pas être contrôlées par Battle Creek 2MI 55 1 Manuscrit 101--1888 réexaminé 2MI 59 1 Manuscrit 102--Le message final doit être prêché partout avec puissance 2MI 61 1 Manuscrit 103--L'importance de l'ordonnance d'humilité 2MI 65 1 Manuscrit 105--Déclaration sur le colportage comme un prérequis absolu pour le pastorat 2MI 67 1 Manuscrit 106--Ressources d'Ellen G. White sur l'oeuvre effectuée dans le Sud et à la faculté de Oakwood 2MI 85 1 Manuscrit 107--Rejeter les témoignages - Le besoin de responsables sanctifiés 2MI 87 1 Manuscrit 108--Comment étudier la Bible 2MI 95 1 Manuscrit 109--Questions relatives à la dîme - Mise en garde d'Ellen White pour éviter les influences humaines 2MI 99 1 Manuscrit 110--La réforme sanitaire doit être présentée avec prudence 2MI 105 1 Manuscrit 111--La grâce de la courtoisie 2MI 109 1 Manuscrit 112--Le troisième concile européen 2MI 137 1 Manuscrit 114--L'éducation des enfants - Le site de Takoma Park - Qui sera sauvé - Le sort des enfants décédés nés de parents incroyants 2MI 143 1 Manuscrit 116--Ellen White est envoyée en Australie 2MI 145 1 Manuscrit 117--Les déclarations mal comprises et mal utilisées d'Ellen White - Elle souhaite parler selon l'Esprit 2MI 149 1 Manuscrit 118--Ressources publiées dans le matériel Missionary Volunteer (Missionnaire volontaire) 2MI 151 1 Manuscrit 119--Insomnie d'Ellen White - Dieu la soutient, l'aidant à trouver ses mots pour écrire 2MI 153 1 Manuscrit 121--Recommandations sur les actions indépendantes 2MI 157 1 Manuscrit 122--Le Christ suprême - Conseils concernant les camps meetings 2MI 165 1 Manuscrit 122a--Aménagements pour résider à Cooranbong - Questions d'intérêt personnel, dont les finances 2MI 171 1 Manuscrit 127--Soumission à la volonté divine Discipline scolaire L'élimination des insectes 2MI 175 1 Manuscrit 129--Conseils concernant les syndicats 2MI 177 1 Manuscrit 130--Les membres d'église tirent leur nourriture d'en haut 2MI 179 1 Manuscrit 131--L'Évangile et la réforme sanitaire 2MI 183 1 Manuscrit 132--La justice du Christ imputée aux enfants de Dieu 2MI 185 1 Manuscrit 136--Maintenez l'unité - Attachez-vous fermement à la vérité - Non pas tout à la prophétie - Étudiez les Testimonies [Témoignages] 2MI 193 1 Manuscrit 137--Quels rapports entretenir avec les autorités civiles, en particulier concernant le sabbat. 2MI 199 1 Manuscrit 138--L'élection du Président de la Conférence générale 2MI 201 1 Manuscrit 139--Documents sollicités par la Pacific Press pour être utilisés dans le manuscrit de M.L. Neff, pour Dieu et C.M.E. 2MI 207 1 Manuscrit 140--Les prières pour l'effusion du Saint-Esprit ne sont pas vaines 2MI 209 1 Manuscrit 141--Une vision vivante des événements futurs 2MI 215 1 Manuscrit 142--La nature et le but des écoles adventistes 2MI 221 1 Manuscrit 143--Conseils sur l'alimentation, le travail manuel et la culture de la voix dans les écoles adventistes du septième jour 2MI 229 1 Manuscrit 144--À l'approche de la fin 2MI 237 1 Manuscrit 145--Mises en scène 2MI 241 1 Manuscrit 146--Directives pour l'oeuvre missionnaire médicale et l'alimentation saine 2MI 245 1 Manuscrit 147--Sociétés littéraires et représentations théâtrales 2MI 249 1 Manuscrit 148--Prenez courage dans le Christ et soyez reconnaissants 2MI 257 1 Manuscrit 149--La visite d'un observateur céleste 2MI 259 1 Manuscrit 150--Une visite en Tasmanie 2MI 283 1 Manuscrit 151--Messages concernant l'école de Lodi 2MI 295 1 Manuscrit 153--Déclaration concernant l'esclavage 2MI 297 1 Manuscrit 154--Le but de la véritable éducation - La géologie inspiratrice d'Europe - Les martyrs seront ressuscités 2MI 305 1 Manuscrit 155--Propositions pour des publications privées et peu coûteuses des livres Éducation et Premiers Écrits. 2MI 313 1 Manuscrit 156--Sur la location d'églises adventistes - Guidée dans l'Écriture - le caractère de Daniel révélé - le sanctuaire et l'arche 2MI 317 1 Manuscrit 158--Visite d'Ellen White à Sands (Stanley), en Virginie, du 5 au 11 novembre 1890 2MI 327 1 Manuscrit 159--Unité de l'Esprit - Bâtir soigneusement sur le Roc - Le Christ, notre aide au moment de la tentation 2MI 339 1 Manuscrit 160--La présence du Christ ressentie à une cérémonie de lavement des pieds 2MI 343 1 Manuscrit 161--Les personnes saintes ne prétendent pas être sans péché ------------------------Prologue 2MI 9 1 QUAND ELLEN WHITE MOURUT, en 1915, elle confia ses manuscrits et ses lettres à un petit groupe de pasteurs et administrateurs de l'Église adventiste du septième jour qu'elle avait choisis pour devenir commissionnaires de son patrimoine littéraire. Avec les années, ces commissionnaires et leurs successeurs prirent progressivement conscience de l'utilité potentielle pour l'Église de cette mine d'or que constituait ce matériel non publié. On mit en place des procédures par lesquelles des entités de PEglise, ou même des individus, pouvaient faire la requête d'« inédits » d'extraits spécifiques des écrits d'Ellen White pour être utilisés dans des livres, des articles, des cours magistraux ou des prédications. Pour plus de détails sur ces procédures, le lecteur est invité à lire la préface des Manuscrits inédits, vol. 1. 2MI 9 2 Le tome 2 des Manuscrits inédits contient des lettres et des manuscrits d'Ellen White dont l'accès a été tout ou partie autorisé par les commissionnaires du White Estate, entre octobre 1958 et mai 1964. Cependant, un fragment de ce matériel rendu accessible à cette époque et aujourd'hui disponible ailleurs sous forme de publications n'a pas été inclus dans le présent tome. Le manuscrit n° 124 est publié par la maison d'édition Southern Publishing Association, au 67 Rosmead Avenue Kenilzorth 7700, à Cape Town, en Afirique du Sud. Le manuscrit inédit n° 115 fait partie de la thèse d'Horace Shaw. 2MI 9 3 Dans certains cas, les ressources ayant déjà reçu un numéro de publication n'ont finalment pas été publiées et leur numéro n'a pas été réattribué. 2MI 9 4 Nous sommes heureux de pouvoir rendre ce matériel ainsi accessible et avons l'assurance que les conseils, les avertissements et principes énoncés par l'auteur seront une source de bénédiction pour chaque lecteur. Les Commissionnaires Du White Estate, Washington, D.C., le 6 août 1987. ------------------------Manuscrit 97--Simplicité dans l'habillement 2MI 11 1 J'AI VU BEAUCOUP d'adventistes observant le sabbat faire preuve de mondanité dans leurs pensées, leurs conversations et leur habillement. Mon coeur est attristé. Le peuple qui déclare croire avoir le dernier message de grâce à transmettre au monde est attiré par sa mode et fait de grands efforts pour la suivre autant que sa profession de foi le lui permet. Ces vêtements mondains sont si visibles que les incroyants déclarent souvent : « On ne distingue pas leur manière de s'habiller de celle du monde ». Bien qu'il existe de nombreuses exceptions, nous savons que ceci est vrai. 2MI 11 2 Nombreux sont ceux qui se conforment aux normes du monde. Nous sommes tristes de voir leur influence, emmenant d'autres à suivre leur exemple. Quand je vois certains se réclamant du nom de Jésus suivre les habitudes vestimentaires adoptées par les gens du monde, j'en arrive au plus tristes conclusions. Leur manque de ressemblance 2MI 12 0 Document sollicité par Francis D. Nichol pour un article de la revue. Review and Herald,publié le 20 mars 1958. au Christ est visible de tous. Leur apparence extérieure révèle aux gens du monde comme aux chrétiens l'absence d'une parure intérieure : la parure d'un esprit doux et humble, qui a une grande valeur aux yeux de Dieu. 2MI 12 1 Voilà des années que cette question a attristé notre coeur. Les erreurs faites en matière d' habillement à Battle Creek, le coeur même de l'oeuvre, affectent tout le corps des croyants. En ce poste important se trouvent certaines de nos plus hautes institutions : la maison d'édition, où la vérité est imprimée et distribuée au monde, l'université pour nos jeunes et l'institution de santé qui porte maintenant le nom de sanatorium, et où l'on enseigne et pratique la réforme sanitaire. De parents de différents États envoient leurs enfants à Battle Creek. Ils ont confiance en ces institutions en raison des influences morales et religieuses qui s'y exercent. 2MI 12 2 Le jardin d'Éden fut créé par Dieu. Il en fit un lieu magnifique et saint. Mais Satan trouva l'entrée de ce jardin et y laissa sa trainée gluante de péché et de désobéissance. Battle Creek n'est pas un lieu d'où sont exclus le tentateur ou les êtres humains défaillants. Le tentateur et les personnes sujettes à la tentation ont accès à Battle Creek. Nous avons le regret de dire que l'orgueil, la vanité et l'amour de l'étalage sont évidents, témoignant devant tous que certaines personnes du moins s'intéressent davantage aux atours extérieurs qu'aux ornements célestes. 2MI 12 3 Les replis superflus, les froissements et ornements de toutes sortes devraient être évités car ils sont contraires à notre profession de foi, nous qui suivons la douceur et l'humilité de Jésus. Il arrive souvent que les ornements d'une robe coûtent plus cher que le tissu de la robe elle-même. Nous recommandons à nos soeurs chrétiennes de ne pas suivre la tendance consistant à arranger leur vêtement selon le style du monde pour attirer l'attention. La maison de Dieu est profanée par la tenue de soi-disant femmes chrétiennes actuelles. Les tenues extravagantes, des chaînes en or et les dentelles voyantes sont le signe d'un esprit faible et d'un coeur orgueilleux. 2MI 12 4 Pour pouvoir suivre la mode, beaucoup de nos jeunes font des dépenses que leur niveau de vie ne justifie pas. Les enfants de parents modestes s'efforcent de se vêtir comme les enfants plus aisés. Les parents dépensent leur argent et consacrent le temps et l'énergie que Dieu leur donne pour faire et transformer des vêtements de façon à satisfaire la vanité de leurs enfants. Si nos soeurs qui bénéficient de moyens abondants réduisaient leurs dépenses, non pas selon leurs finances, mais selon leur responsabilité devant Dieu. En bonnes gestionnaires des moyens qui leur ont été confiés, leur exemple mettrait plutôt un terme à ce mal qui existe parmi nous. 2MI 13 1 Satan se tient en arrière plan, concevant des modes qui encouragent les dépenses excessives. En pensant la mode contemporaine, il a un but bien précis. Il sait que le temps et l'argent consacrés à la suivre ne seront pas utilisés pour des objectifs plus élevés et plus saints. Un temps précieux est perdu à suivre une mode qui ne cesse de changer et ne satisfait jamais personne. À peine un style nouveau voit le jour que de nouveaux sont conçus et que, pour rester à la mode, le vêtement doit être remanié. Ainsi, des personnes professant être chrétiennes, au coeur partagé, perdent leur temps, consacrant au monde presque toute leur énergie. 2MI 13 2 Nos soeurs soulèvent et supportent sciemment ce fardeau complètement inutile. Une grande partie de leur charge vient de leur désir de suivre la mode. Pourtant, c'est avec avidité qu'elles acceptent ce joug parce la mode est le dieu de leur adoration. Elles sont vraiment enchaînées telles un véritable esclave et parlent pourtant d'indépendance ! Elles ignorent les principes de la véritable indépendance. Elles n'ont pas d'esprit critique et ne font pas preuve de bon sens. 2MI 13 3 Satan triomphe dans la corruption des esprits avec les styles ves-timentaires en perpétuel changement. Il sait que quand l'esprit des femmes est animé du désir constant de suivre la mode, leur sensibilité morale est affaiblie et elles ne sont pas en mesure de réaliser leur véritable condition spirituelle. Elles sont mondaines, sans Dieu et sans espoir. 2MI 13 4 Il ne s'agit pas de lutter contre le bon goût et le soin apporté aux habits. Il ne faut ni mépriser, ni condamner le bon goût vestimentaire. Alors qu'il faudrait délaisser volants inutiles, passementeries et ornements, nous encourageons nos soeurs à se procurer des vêtements de qualité et durables. En effet, on ne gagne rien à essayer d'économiser de l'argent en achetant des vêtements bon marché. Que chacun s'habille bien et simplement, sans extravagance, ni étalage. 2MI 13 5 Les jeunes femmes qui s'affranchissent de l'esclavage de la mode seront des ornements pour la société. Celle qui est simple et modeste dans ses vêtements et dans ses manières montre qu'elle comprend que les vraies valeurs morales caractérisent une vraie dame. Que la simplicité du vêtement est charmante, plaisante ! Elle est comparable aux fleurs des champs ! 2MI 14 1 Quand je vois des femmes chrétiennes mener des campagnes sur la tempérance, encourageant l'abstinence à toute les boissons intoxicantes, je pense qu'il serait bon qu'elles encouragent toutes femmes chrétiennes à s'abstenir de tout extravagance et ornement futile dans l'habillement car l'esclavage d'une femme à la mode est en général aussi fort que l'esclavage de l'appétit pour la liqueur enivrante. En s'habillant simplement, économisant ainsi temps et moyens, les femmes chrétiennes peuvent mieux que toute autre chose encourager et soutenir la cause de la tempérance. L'argent ainsi économisé pourra vêtir les démunis, nourrir les affamés et verrouiller de façon optimale la porte à la tentation de l'ivresse. 2MI 14 2 L'amour de la mode n'est pas un sujet anodin, mais un problème grave. Cela fait dépenser du temps, de la réflexion et de l'argent pour l'ornement du corps, alors que la culture des grâces célestes est négligée. De précieuses heures que le Seigneur nous a encouragées à consacrer à la prière et à l'étude des Écritures sont dédiées à une préparation de vains apparats pour l'apparence extérieure. Tantôt sera effectué le triste bilan du gaspillage des biens du Seigneur dans les atours inutiles. 2MI 14 3 Ceux qui pratiquent la simplicité dans leurs vêtements ont le temps de rendre visite aux affligés et sont mieux préparées à prier avec et pour eux. Tout homme chrétien et femme chrétienne a le devoir solennel de réguler et de réduire ses dépenses personnelles pour pouvoir ainsi aider les démunis, nourrir ceux qui ont faim et vêtir ceux qui sont nus. -- Manuscrit 1, 1877, p. 1-5 (" Simplicity in Dress » [Simplicité dans le vêtement], 23 octobre 1877 ; imprimé par The Review and Herald, 20 mars 1958). White Estate, Washington, D.C., le 24 octobre 1958. ------------------------Manuscrit 98--Adapter les écrits d'Ellen White à l'usage général - Uriah Smith se repent - Erreurs des pionniers adventistes ne nécessitant pas d'être publiées 2MI 15 1 Vous M'AVEZ ECRIT concernant ce qui doit être fait de l'article adressé à l'église de Battle Creek. Voici ma réponse : faites ce que vous pensez être au mieux, l'employant selon ce que vous jugerez qu'il servira au mieux la cause de Dieu. Veuillez suivre votre propre appréciation dans la disposition de tout ce que j'écrirai désormais, à moins que je ne fasse de recommandations particulières. Après avoir atteint le but pour lesquels ils ont été rédigés, vous pourrez en extraire les sujets personnels pour un usage général et 2MI 16 0 Documents sollicités par Arthur L. White pour régler un problème en Australie. les mettre à disposition de ce que vous le penserez, servira au mieux la cause de Dieu. Comme vous le dites, nous sommes éloignés et deux ou trois mois doivent s'écouler avant que ne vous parviennent les réponses, malgré l'importance de vos questions. Aussi est-il préférable de ne pas attendre mes décisions pour des questions de ce type, surtout quand votre jugement est manifestement en harmonie avec ce qu'il y a de mieux et quand il s'agit de quelque chose contre laquelle je n'aurai aucune objection. -- Letter 24,1892, p. 1 (à Uriah Smith, septembre 1892). 2MI 16 1 Mardi soir, mon âme était si tourmentée que je ne pus trouver le sommeil. Le cas du pasteur frère Smith pesait lourdement sur moi. Je travaillais avec lui, plaidant auprès de Dieu et ne pouvant m'empêcher de crier à lui. Vendredi soir, on me demanda de m'exprimer. La pièce était comble et je faisais état de la façon dont l'Esprit de Dieu avait oeuvré en moi dans les réunions auxquelles j'avais assisté. J'expliquai de mon mieux le succès de ces rencontres. 2MI 16 2 Après que j'eus parlé, nous eûmes une réunion particulièrement intéressante et nombreux furent les témoignages positifs, notamment de la part de personnes cherchant le Seigneur de tout leur coeur. Ce fut une belle rencontre. Le sabbat, je prêchai sur le texte de Matthieu 1.16-27. Je fis une application concrète de cette leçon pour ceux qui avaient une grande lumière, de précieuses occasions et de merveilleux privilèges, mais dont la croissance spirituelle et le progrès n'étaient pas conformes aux bénédictions de la lumière et de la connaissance accordées par Dieu. L'assemblée fut grandement touchée et au moins deux cents personnes étaient présentes. J'eus toute la liberté de parler. Dans l'après-midi, plusieurs réunions furent organisées et il y eut manifestement des échanges positifs. 2MI 16 3 Lundi, le pasteur Smith vint me voir et nous eûmes une conversation sérieuse et honnête. Je pus constater que son état d'esprit avait vraiment changé depuis ces derniers mois. Il n'était pas dur et insensible. Il prit en compte les paroles que je lui adressai, reconnaissant avec sincérité le chemin qu'il avait emprunté et le mal qu'il avait ainsi commis. Il me dit qu'il voulait vivre en harmonie avec les témoignages de l'Esprit de Dieu. Je lui avais envoyé un courrier de treize pages, rédigé avec des mots très simples. Mardi, il m'appela à nouveau et me demanda si j'accepterais de rencontrer quelques personnes car il avait quelque chose à dire. Je lui répondis que j'étais d'accord. 2MI 17 1 Hier, mercredi, la rencontre eut lieu dans mon bureau et le pasteur Smith lut la lettre que je lui avais envoyée. Il la lut à toutes les personnes présentes et déclara l'avoir acceptée comme venant de Dieu. Il retourna à la rencontre de Minneapolis et confessa l'esprit qui l'avait animé, me confiant de très lourds fardeaux. Le frère Rupert se confessa aussi et notre rencontre fut excellente et très bénéfique. Le frère Smith était tombé sur le Rocher et s'y était brisé. Désormais, le Seigneur Jésus oeuvrera en lui. En quittant la pièce, il prit ma main et déclara : « Si le Seigneur me pardonne pour le chagrin et les soucis que je vous ai causés, je vous assure que ce sera la dernière fois. Je tiendrai compte de vos paroles. Les témoignages de Dieu occuperont désormais cette place dans mon expérience ». Il est rare que le pasteur Smith verse une larme, mais il pleura et sa voix était entrecoupée de sanglots. Vous voyez que j'ai à présent des raisons d'être heureuse, de me réjouir et de louer le Seigneur. Le professeur Bell était présent. Le pasteur Smith lui confessa le mal qu'il lui avait causé lors du procès de l'école, en 1882. Comme je fus heureuse de voir et d'entendre que toutes ces choses qui avaient empêché l'Esprit de Dieu de venir dans nos rencontres avaient désormais disparu ! -- Letter 32, 1891 (au frère Judson S. Washbum et son épouse, 8 janvier 1891). 2MI 17 2 Tous ceux qui dénigreront le caractère des hommes à qui Jésus-Christ s'est uni et qui, par la grâce du Christ, ont trouvé le courage moral d'accepter des vérités impopulaires et de supporter les reproches au nom du Christ, ne marchent pas selon l'ordre du Christ. Ceux qui ont accepté la vérité de Dieu sont chers au coeur du Christ (voir Jean 17.17-26). 2MI 17 3 Les saints ont souffert au nom de la vérité, et certains se sont endormis en Jésus dans le cadre du message du troisième ange. Par la grâce qui leur a été accordée, avec beaucoup d'autres, ils ont été témoins de bonnes confessions. Ils ont à chaque pas fait preuve d'abnégation et d'altruisme. Ils n'ont pas chuté, ne se sont pas découragés et ont pu dire avec l'apôtre Paul : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son apparition » (2 Timothée 4-7,8). 2MI 17 4 Est-il approprié que les erreurs et les fautes de ceux qui dorment en Jésus, dont nous avons toutes les raisons de croire que les noms sont inscrits dans le livre de vie de l'Agneau, dont la vie de labeur, de souffrance et de privation a pris fin, soient exposées au monde et qu'ils soient décrits comme pécheurs ? Est-il approprié que des hommes limités, qui ont bénéficié de leur expérience pour pouvoir éviter les mêmes erreurs et les mêmes échecs, et qui ont été bénis de l'illumination divine que ces hommes élus de Dieu ont reçues pour pouvoir vaincre par le sang de l'Agneau et la parole de leur témoignage, présentent ces saints de Dieu comme s'ils étaient revêtus de vêtements sales ? Que Dieu les en préserve. Disons plutôt : « C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus » (Apocalypse 14.12). Leur foi était alors bien plus grande que beaucoup ne le saisissent aujourd'hui. Ils avaient compris, accepté et transmis la rédemption qu'ils avaient pleinement et librement reçue et dont ils avaient indiscutablement fait l'expérience en Jésus-Christ. -- Manuscrit 27, 1894, p. 2-4 (" Aux chers frères dans la foi adventiste ", 7 juin 1894). White Estate, Washington, D.C., le 30 janvier 1958. ------------------------Manuscrit 99--L'importance, le travail et l'influence du Saint-Esprit - La proclamation du message du troisième ange - Commentaires sur la propriété d'Avondale 2MI 19 1 LA GRACE DE DIEU n'est pas compatible avec l'iniquité. L'Esprit de Dieu ne peut éclairer l'entendement que de ceux qui en ont le désir. Nous lisons qu'il ouvrit les oreilles de Lydie pour qu'elle reçoive le message prêché par Paul. Voici quelle fut la part de Paul dans sa conversion : transmettre le conseil de Dieu et tout ce qu'il était essentiel que Lydie reçoive. Puis le Dieu de toutes grâces exerça sa puissance, 2MI 20 0 Documents sollicités par le frère DeWitt Osgood pour sa thèse sur le Saint-Esprit. menant cette âme sur le bon chemin. Dieu et l'agent humain coopérèrent, et cette oeuvre fut couronnée de succès. -- Letter 150, 1900, p. 9 (à George A. Irwin, 26 octobre 1900). Vous n'avez pas besoin de l'excitation que des théâtre et spectacles pour passer votre temps. Vous devez façonner votre caractère selon le modèle divin. Si vous croyez de tout votre coeur, le Saint-Esprit oeuvrera en vous. Alors vous n'aspirerez plus à participer aux loisirs bon marché de ce monde. La grâce de Dieu sera votre aide et votre force. -- Letter 171, 1899, p. 4, 5 (à Harmon Lindsay et son épouse Annie, 2 novembre 1899). 2MI 20 1 Par stricte loyauté pour la gloire de Dieu, nous sommes invités à apporter au monde toute la lumière et toutes les preuves possibles. Pour ce faire, nous devons constamment apprendre à l'école du Christ. Nous devons nous inspirer de sa modestie et de sa douceur. Ce n'est qu'ainsi que, par nos paroles et notre caractère, nous pouvons répandre l'onction du Saint-Esprit. 2MI 20 2 Si certaines différences dans la façon de présenter la vérité surgissent, que chacun s'efforce de voir toutes choses à la lumière de la gloire qui brille sur le visage de Jésus-Christ. Plus nous, les croyants, recherchons l'Esprit, plus nous serons animés et unis par son amour qui surpasse tout, et plus nous pourrons témoigner de cet Esprit tendre et compatissant qui permit à notre Maître béni de supporter avec tant de patience les incompréhensions de ceux qu'il avait choisis pour être ses collaborateurs. -- Letter 53, 1900, p 3, 4 (à Stephen N. Haskell, 5 avril 1900). 2MI 20 3 Et si nous pouvions nous débarrasser des impuretés qui remplissent notre coeur et inviter le Christ à y faire sa demeure permanente ? Alors il nous bénira richement et nous recevrons le baptême du Saint-Esprit. -- Manuscrit 15,1903, p. 6. (" How to receive God's blessing » [Comment recevoir les bénédictions de Dieu], 31 mars 1903). 2MI 20 4 Nous désirons sincèrement que désormais, le Saint-Esprit puisse révéler à tous ceux qui professent être chrétiens la plénitude et la perfection du sacrifice expiatoire du Christ. Il s'est totalement sacrifié pour les péchés du monde. Nous vivons, travaillons et respirons dans une atmosphère difficile. Parfois, nous avons un aperçu du Christ, mais plus d'égoïsme encore. Notre incapacité à nous approprier sa grâce nous laisse défaillants et sans foi, incapables de le représenter correctement. En nous accrochant à notre moi, en ne servant que nos intérêts personnels, nous déshonorons Dieu et la parole sacrée que nous répandons est mal représentée car nous la communiquons de façon inappropriée. Le moi occupe une telle place qu'on perd de vue le caractère sacré de la vérité. -- Manuscrit 148, 1897, p. 1, 2 (" The Christian Life » [La vie chrétienne], 5 décembre 1897). 2MI 21 1 Ceux qui se placent sous l'influence du Saint-Esprit peuvent accomplir la parole de Dieu. De telles volontés seront revigorées par la rosée du ciel. -- Manuscrit 62,1897, p. 4 (à un frère en Californie, 3 juin 1897). 2MI 21 2 Le Seigneur désire faire des hommes les dépositaires de l'influence divine, et la seule chose qui entrave la réalisation des desseins divins est que les hommes ferment leur coeur à la lumière de la vie. L'apostasie a causé l'éloignement du Saint-Esprit des hommes. Mais, grâce au plan de rédemption, cette bénédiction du ciel doit être restituée à ceux qui la recherchent ardemment. Le Seigneur a promis de donner de bonnes choses à ceux qui les lui demandent, et toutes ces bonnes choses sont accordées avec le don du Saint-Esprit. Plus nous prenons conscience de nos besoins réels et de notre pauvreté, plus nous aspirons à recevoir le don du Saint-Esprit. Notre âme ne se tournera pas vers l'ambition et la présomption, mais vers la supplication pour la lumière du ciel. Parce que nous ne voyons pas nos besoins et ne réalisons pas notre pauvreté, nous n'élevons pas de prières sincères, regardant à Jésus, l'Auteur de notre foi et qui la mène à la perfection pour impartir ses bénédictions. -- Manuscrit 3, 1892, p. 1 (" Relationship of Institutional Workers » [Relations de ceux qui travaillent dans les institutions]). 2MI 21 3 Dieu veut rafraîchir son peuple par le don du Saint-Esprit, le baptisant à nouveau dans son amour. Il ne faut pas que le Saint-Esprit soit absent de l'Église. Après l'ascension du Christ, il est descendu dans sa plénitude et avec puissance sur les disciples qui attendaient, priaient et croyaient. Dans le futur, la terre sera illuminée de la gloire de Dieu. Une influence divine doit être exercée dans le monde par ceux qui sont sanctifiés par la vérité. La terre sera entourée d'une atmosphère de grâce. Le Saint-Esprit doit oeuvrer dans les coeurs humains, montrant aux hommes l'importance des choses célestes. -- Manuscrit 88a, 1905, p. 5 (" An Appeal in Behalf of the Work in Nashville » [Un appel au nom de l'oeuvre à Nashville]). 2MI 21 4 Seul le Saint-Esprit peut oeuvrer avec nous, en nous et à travers nous, nous donnant un caractère que Dieu peut approuver. Le Seigneur aime son peuple. Avec la progression de la vie chrétienne viendra le désire d'une expérience plus profonde et plus parfaite. Rien ne peut répondre aux besoins des hommes pécheurs et errants, si ce n'est le sacrifice parfait du Christ. [...] 2MI 22 1 Toutes les églises ont besoin de la puissance du Saint-Esprit, le seul à pouvoir les faire parler, les faire poursuivre cette course qui apportera la paix à leur âme, à faire d'eux de fidèles témoins du Christ, montrant par leurs sages actions qu'elles ont l'esprit du Christ. [...] 2MI 22 2 Nous pouvons être sauvés rien qu'en façonnant notre caractère à l'image du Christ. Nous montrerons que le Saint-Esprit habite par le déversement de l'amour céleste. Le Seigneur Jésus a porté nos péchés. Dieu couvre le pécheur repentant de son pardon et dissimule les péchés de sa vue en le revêtant de justice parfaite. Plus nous sommes parfaitement transformés à l'image de Dieu, plus grande sera notre haine du péché et nous oeuvrerons au salut des pécheurs. [...] Si vous recherchez les bénédictions de Dieu chaque jour, vous serez bénis chaque jour. Le Seigneur accorde son Esprit Saint et pourvoit à tous nous besoin. -- Letter 20, 1899, p. 2, 7, 9 (à Philip Wessels, 3 février 1899). 2MI 22 3 Les grandes vérités de la Bible sont pour nous, personnellement. Elles doivent nous diriger, nous guider et régir notre vie. C'est en effet la seule façon par laquelle le Christ peut être correctement représenté auprès du monde : par le caractère de grâce et d'amour de tous ceux qui professent être ses disciples. Seul le service d'un coeur sera agréé de Dieu. Il demande la sanctification de l'homme dans son entier : son corps, son âme et son esprit. Le Saint-Esprit implante une nouvelle nature et façonne le caractère humain par la grâce du Christ jusqu'à ce que son image soit parfaite. Voici la véritable sainteté. -- Letter 70, 1894, p. 5 (aux frères ayant des postes à responsabilité dans les bureaux de la revue Review and Herald). 2MI 22 4 Il est mort sur la croix en sacrifice pour le monde et c'est grâce à ce sacrifice que viennent les plus grandes bénédictions que Dieu puisse nous accorder : le don du Saint-Esprit. Cette bénédiction est pour tous ceux qui reçoivent le Christ. [...] 2MI 22 5 « A tous ceux qui l'ont reçue [la lumière], elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.12). Le Christ reçut la puissance d'accorder le souffle de vie à l'humanité déchue. Ceux qui le reçoivent n'auront jamais faim, ni soif. Il n'y a de plus grande joie que celle d'être en Christ. Etudiez les paroles prononcées par le Sauveur sur la montagne des béatitudes. Voyez comme la nature divine brilla au travers de son humanité, tandis que ses lèvres prononçaient des bénédictions sur ceux qui étaient l'objet de sa miséricorde et de son amour ! Il les bénit avec une plénitude qui montrait qu'il puisait les plus précieux trésors dans une source intarissable. Les trésors de l'éternité étaient à sa disposition. Le Père lui accorda les richesses du ciel et il en disposait sans limite. Il reconnait ceux qui l'acceptent comme leur Sauveur, leur Rédempteur, le Prince de la vie comme son trésor unique devant les êtres célestes, devant les mondes qui n'ont pas chuté et devant le monde déchu. [...] 2MI 23 1 Le Christ attirait les gens à lui. Il leur dévoilait les vérités les plus importantes. La connaissance qu'il est venu transmettre était l'Evangile dans toute sa richesse et sa puissance. Il a porté nos péchés et a ressuscité sur toute l'horreur du mal qui s'appesantit sur notre âme. Il est venu en ce monde avec un message de délivrance. 2MI 23 2 Qu'est-ce que le christianisme ? C'est l'outil de Dieu pour la conversion du pécheur. Jésus appellera tous ceux qui ne se placent pas sous son contrôle, tous ceux qui, par la vie qu'ils mènent, ne témoignent pas de l'influence de la croix du Calvaire, à rendre des. comptes. Le Christ devrait être exalté par ceux qu'il a rachetés en mourant sur la croix d'une mort honteuse. Celui qui a ressenti la puissance de la grâce du Christ a une histoire à raconter. -- Manuscrit 56, 1899, p. 1, 2, 3, 6 (" Following Christ » [Suivre le Christ], 7 avril 1899). 2MI 23 3 Dieu a promis le Saint-Esprit à ceux qui luttaient pour remporter la victoire, en démonstration de sa toute-puissance, accordant à l'agent humain des capacités surnaturelles et d'enseigner à l'ignorant les mystères du royaume de Dieu. Le Saint-Esprit, en tant que notre grand soutien est une merveilleuse promesse. 2MI 23 4 À quoi nous aurait-il servi que le Fils unique de Dieu se soit humilié, qu'il ait enduré les tentations de l'ennemi mauvais, lutté avec lui durant toutes les années qu'il passa sur la terre et qu'il soit mort pour les injustes afin que l'humanité ne périsse pas si l'Esprit ne nous avait pas été accordé tel un agent constant, travaillant et régénérant dans le but de vivre pleinement ce qui avait été préparé par le Rédempteur du monde ? 2MI 23 5 L'effusion du Saint-Esprit permit aux disciples et aux apôtres de rester debout devant toutes les formes d'idolâtrie et d'exalter le Seigneur, et le Seigneur seul. 2MI 23 6 Qui d'autre que Jésus-Christ, par le Saint-Esprit et la puissance divine, guida la plume des historiens pour que soit présenté au monde le précieux recueil des paroles et oeuvres de Jésus-Christ ? 2MI 24 1 Le Saint-Esprit promis qu'il envoya après être monté auprès de son Père oeuvre sans relâche pour attirer l'attention sur le grand sacrifice à la croix du Calvaire, pour révéler au monde l'amour de Dieu pour l'humanité, pour faire découvrir aux âmes perdues les précieuses choses des Écritures et pour ouvrir les esprits obscurcis aux rayons vifs du Soleil de justice, les vérités qui font brûler leur coeur au-dedans d'eux avec l'intelligence éveillée sur les vérités de l'éternité. 2MI 24 2 Qui d'autre que le Saint-Esprit présente aux êtres humains les critères moraux de justice et les convainc du péché ? Qui suscite un chagrin divin, produisant une repentance que l'on ne regrette jamais ? Qui encourage l'exercice de la foi en celui qui, seul, peut sauver de tous péchés ? 2MI 24 3 Qui d'autre que le Saint-Esprit peut oeuvrer avec l'esprit humain pour transformer son caractère en lui retirant ses affections pour les choses temporelles et périssables ? Qui imprègne l'âmes d'un désire sincère en lui présentant l'héritage étemel, la substance étemelle de ce qui est impérissable ? Qui recrée, purifie et sanctifie les êtres humains pour qu'ils deviennent membres de la famille royale, enfants du Roi céleste ? -- Manuscrit 1, 1892, p. 1-3 (" Obedience to God » [Obéissance à Dieu], 13 novembre 1892). 2MI 24 4 Comme le don du Saint-Esprit pour le monde est abondant ! Le langage humain ne peut décrire toutes les bénédictions qu'il apporte au peuple de Dieu. S'il est accepté et apprécié, le Saint-Esprit nous sanctifiera et nous rendra semblable au Christ. Grâce à son action en nous, nous sommes unis au Christ et prenons part à sa nature divine. Recevoir pleinement le Saint-Esprit est le grand besoin de notre Église aujourd'hui. -- Letter 178,1907, p. 3 (à James E. White, 17 mai 1907). 2MI 24 5 Ces promesses sont l'assurance que, par l'influence du Saint-Esprit, nous sommes fortifiés pour un caractère semblable à celui de Dieu. En contemplant sa pureté et de sa sainteté, nous devenons participants de la nature divine et parvenons à vaincre l'égoïsme de notre coeur naturel. Il y a dans la vérité une puissance qui agira sans relâche si les êtres humains acceptent de coopérer, se laissant par la foi emmener captif à Jésus-Christ. Les vertus et l'excellence du Sauveur donneront alors leur saveur au coeur, au corps, à Pâme et à l'esprit. -- Letter 65, 1900, p. 2 (à William H. Covell, mars 1900). 2MI 24 6 Comment expliquer cette révélation de la puissance de la foi à la fin des temps ? Pourquoi doit-elle être révélée au terme de l'histoire de ce monde ? Parce que l'iniquité abonde et les agents de Satan s'opposent particulièrement au peuple de Dieu qui garde actuellement les commandements, lui infligeant des épreuves et des souffrances. En ces derniers jours du temps de grâce, jours de grande épreuve pour la foi, nous ne pouvons veiller sur nous-mêmes. Seule la puissance de Dieu veille et elle nous est révélée de façon toute particulière afin de contrer Satan qui oeuvre en utilisant les enfants de la désobéissance. [...] 2MI 25 1 Lorsque vous demandez au Seigneur de vous aider, honorez votre Sauveur en ayant l'assurance que vous recevrez ses bénédictions. L'amour mutuel entre lui et vous vous permettra de faire sa volonté, en dépit de tout élément contraire. Quand pour votre plan d'action vous dites « Ainsi parle le Seigneur », il vous soutiendra. -- Letter 24, 1895, p. 5, 7 (à la soeur Eckman, 9 mai 1895). 2MI 25 2 C'est comme si la grandeur de l'influence de la puissance du ciel avait été contenue pendant longtemps et qu'à présent, le temps était venu et que tout l'univers céleste se réjouissait de pouvoir communiquer avec l'Eglise et déverser sur elle les bienfaits des richesses de sa puissance afin qu'elle la transmette au monde. Que se passa-t-il ensuite ? Des milliers se convertirent en une journée. L'épée de l'Esprit - la Parole de Dieu - revêtit en effet une nouvelle puissance et, baignée de la lumière du ciel, elle fit son chemin dans l'incrédulité. 2MI 25 3 Les graines semées par le Christ dans le cadre de sa mission auprès de ses disciples n'avaient besoin d'autre preuve que celle des paroles qu'ils prononcèrent et qui avaient trouvé accès à leurs esprits et à leurs coeurs. Et, par l'intermédiaire de ces puissants agents, le monde allait être convaincu du péché. Gardons à l'esprit que, quand les influences célestes entrèrent dans les coeurs, toutes trouvèrent un champ prêt pour la moisson. Des champs étaient ouverts au travail. Et, partout où les disciples allaient au nom du Christ, ses représentants dans le Saint-Esprit leur ouvraient les coeurs et les portes. Ils étaient un en esprit et tous eurent conscience que leurs ressources devaient être employées de façon optimale. Leur mission consistait à prêcher le Christ et le Christ crucifié pour le monde entier. Ils n'avait qu'un objectif : se consacrer entièrement à l'oeuvre du Christ en tant que représentants devant tous car beaucoup croiraient en lui. Les disciples étaient un en coeur et en esprit et, chaque jour, ils ajoutaient de nouveaux territoires à leur champ de mission. -- Manuscrit 130, 1901, p. 14, 15 (sans titre, 27 novembre 1901). 2MI 25 4 Dieu bénira tous ceux qui se préparent à son service. Ils comprendront ce que signifie avoir l'assurance de l'Esprit parce qu'ils auront reçu le Christ par la foi. La religion du Christ va bien au-delà du pardon des péchés. Elle signifie se débarrasser de nos péchés et remplir ce vide du Saint-Esprit. Elle implique la lumière divine et la réjouissance en Dieu, un coeur vidé du moi et béni de la présence du Christ. Nous avons besoin des valeurs essentielles du christianisme. Et, une fois que nous les possédons, l'Église devient une Eglise vivante, active et appliquée à la tâche. Ses membres croîtront en grâce car les rayons vifs du Soleil de justice pénètrent les esprits. -- Manuscrit 2, 1899, p. 2, 3 (" The Need of Greater Consecration » [La nécessité d'une plus grande consécration], 24 janvier 1899). 2MI 26 1 Dieu prévoit que le plan de la rédemption parvienne aux membres de son peuple en pluie de l'arrière-saison car ils sont prompts à s'éloigne de lui. Ils font confiance aux hommes et les glorifient. Leur force est proportionnelle à celle de leur dépendance. Certains sujets ont été portés à mon attention et leur réalisation ne saurait tarder. Nous devons en apprendre plus que nous n'en savons aujourd'hui. Nous devons comprendre les choses profondes de Dieu. Certains thèmes méritent qu'on s'y attarde et pas seulement qu'on les survole. Les anges eux-mêmes ont voulu étudier les vérités révélées à ceux qui sondent la Parole de Dieu et qui, d'un coeur contrit, prient pour recevoir la sagesse et pour avoir la connaissance plus longue, plus large et plus haute que Dieu seul peut donner. -- Manuscrit 75, 1899, p. 4 (sans titre, 11 mai 1899). 2MI 26 2 Nous ne devons pas attendre la pluie de l'arrière-saison. Elle vient sur tous ceux qui reconnaissent et s'approprient la rosée et les averses de grâce qui sont déversées sur nous. Quand nous rassemblerons les fragments de lumière, quand nous saurons apprécier les bontés certaines de Dieu qui nous aime et qui désire que nous lui fassions confiance, alors toute promesse se réalisera. « En effet, comme la terre fait sortir son germe, et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur, l'Etemel, fera germer la justice et la louange, en présence de toutes les nations. » (Ésaïe 61.11) La terre entière sera remplie de la gloire de Dieu. -- Letter 151, 1897, p. 1, 2 (à « My Children » [Mes enfants], 29 août 1897). 2MI 26 3 La Parole de Dieu dans sa loi relie tous les esprits intelligents. La vérité pour notre temps - le message du troisième ange - doit être proclamée d'une voix forte, c'est-à-dire avec toujours plus de puissance, alors que nous approchons de l'épreuve finale. [...] 2MI 26 4 La vérité pour notre temps comprend le message des trois anges, le message du troisième ange qui succède au premier et au deuxième. Notre travail consiste à présenter ce message avec tout ce qu'il implique. [...] 2MI 27 1 Le message du troisième ange définit en des termes clairs l'éminent avertissement. Tout ce qu'il comprend doit être rendu intelligible par l'esprit d'aujourd'hui qui raisonne. -- Letter 121, 1900, p. 5 (au frère Stephen N. Haskell et son épouse, 13 août 1900). 2MI 27 2 Nous devrions nous efforcer de montrer aux membres de notre peuple les requis de la cause de Dieu et ouvrir leurs yeux sur la nécessité d'utiliser les moyens qu'il leur a confiés pour faire avancer l'oeuvre du Maître, à la fois chez nous et à l'étranger. Si ceux qui peuvent aider ne prennent pas conscience de leur devoir, ils ne sauront reconnaître la main de Dieu quand retentira le grand cri du troisième ange. Quand la lumière éclairera la terre, au lieu de venir en aide au Seigneur, ils voudront s'unir à son oeuvre pour servir leurs idées étroites. Permettezmoi de vous dire que le Seigneur accomplira cette dernière mission d'une façon très inattendue et qui ira à l'encontre de toute prévision humaine. -- Manuscrit 121b, 1898, p. 2 (" Danger of Restricting the Work » [Le danger de limiter la mission], 1er octobre 1898). 2MI 27 3 Dieu appelle ses gardiens à se réveiller et à être de fidèles sentinelles. Recommencez tout et associez-vous au Christ, ainsi qu'à tous ceux qui connaissent la vérité. Sortez de vos sommeils pareils à la mort et apprenez les leçons simples que renferment les fondations de la véritable piété. Que vous soyez supérieurs, inférieurs ou moyens, c'est dans votre propre coeur que doit débuter votre travail. Humiliez-vous devant Dieu. Développez une bonne relation avec lui en vous soumettant à la puissance créatrice du Saint-Esprit. Alors on verra dans l'Eglise l'unité qui est précieuse aux yeux de Dieu. Il y régnera entre les murs une douce harmonie et tous, bien ordonnés, croîtront pour former le saint temple du Seigneur. L'Église aura cette foi qui montre sa sincérité car elle oeuvre par amour et purifie l'âme. Et, main dans la main, de coeur à coeur, on fera preuve d'un intérêt pour bâtir sur les vieilles ruines. -- Manuscrit 64,1898, p. 12 ( « The Danger of Rejecting Light » [Le danger de rejeter la lumière], mai 1898). 2MI 27 4 Heureux les yeux qui ont vu les choses qui se sont produites en 1843 et 1844. Un message fut alors donné. Nous devons transmettre ce message sans délai car les signes des temps s'accomplissent. La tâche finale doit être effectuée. Une grande tâche sera accomplie en peu de temps. Un message sera bientôt annoncé sur l'ordre de Dieu et retentira dans un grand cri. Alors Daniel se lèvera et donnera son témoignage. 2MI 28 1 Nos Églises doivent être vigilantes. Nous sommes à la veille du plus grand événement de l'histoire du monde, et Satan ne doit pas prendre le pouvoir sur le peuple de Dieu et l'inciter à s'endormir. La papauté apparaîtra dans sa puissance. Tous doivent maintenant se réveiller et sonder les Écritures car Dieu annoncera à ceux qui lui sont fidèles ce qui se passera à la fin des temps. La parole du Seigneur viendra à son peuple avec puissance. 2MI 28 2 Les signes des temps s'accomplissent rapidement. Le temps des tribulations s'est maintenant approché. Nous nous trouverons dans des situations difficiles que nous n'aurons alors encore jamais connues. La période de troubles est proche et nous devons en prendre conscience. Nous devons savoir que nous foulons à présent un chemin étroit. Il nous faut vivre une expériences nouvelle afin d'avoir l'assurance que le Dieu de toutes grâces est à nos côtés dans les temps de besoin. -- Letter 54, 1906, p. 3, 4 (au frère et à la soeur Famsworth, 30 janvier 1906). 2MI 28 3 L'homme naturel doit être converti. Le coeur humain a besoin que l'Esprit de Dieu travaille en lui. Beaucoup de nos membres d'église s'affaiblissent parce qu'au lieu de dépendre de Dieu, ils font preuve de suffisance. Il m'a été demandé de dire à nos églises d'étudier les témoignages. Ils ont été écrits pour avertir et encourager ceux sur qui vient la fin du monde. Si le peuple de Dieu n'étudie pas les messages qui lui sont envoyés de temps à autre, il est coupable de rejeter la lumière. [...] 2MI 28 4 Si moins de paroles venant de la sagesse humaine et plus de paroles venant du Christ étaient prononcées, s'il y avait moins de sermons et plus de rencontres sociales, une atmosphère différente régnerait dans nos églises et nos camps meetings. Des cessions de prière devraient être menées pour l'effusion du Saint-Esprit. -- Letter 292, 1907, p. 3, 4 (à James E. White, 21 septembre 1907). 2MI 28 5 Recherchons le Seigneur de tout notre coeur afin que nous puissions le trouver. Nous avons reçu la lumière du message des trois anges et, désormais, nous devons nous avancer résolument et prendre position du côté de la vérité. [...] 2MI 28 6 Les prophéties du chapitre 18 de l'Apocalypse s'accompliront bientôt. Pendant la proclamation du message du troisième ange, « un autre ange » descendra du ciel, avec « une grande autorité », et la terre sera « illuminée de sa gloire ». C'est avec beaucoup de grâce et de façon universelle que l'Esprit de Dieu bénira les agents humains consacrés. Hommes, femmes et enfants ouvriront leurs lèvres en louanges et en témoignages, remplissant la terre de la connaissance de Dieu et de sa gloire inégalable, tout comme les eaux recouvrent la mer. 2MI 29 1 Ceux qui seront restés fidèles jusqu'à la fin seront bien éveillés pendant le temps où le message du troisième ange sera proclamé avec grande puissance. Au grand cri, l'Église, aidée de l'interposition de son Seigneur exalté, diffusera si abondamment la connaissance du salut que la lumière atteindra toutes les villes. La terre sera remplie de la connaissance du salut. L'Esprit revivifiant de Dieu aura si largement couronné de succès ces agents appliqués qu'on verra la lumière de la vérité présente briller en tous lieux. La connaissance salvatrice de Dieu accomplira son oeuvre de purification dans le coeur et l'esprit de tous les croyants. La Parole de Dieu déclare : « Je ferai sur vous l'aspersion d'une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un coeur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre chair le coeur de pierre et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes prescriptions, et que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances » (Ézéchiel 36.25-27). Voici que descend le Saint-Esprit, envoyé de Dieu pour accomplir sa mission. La maison d'Israël doit en être imprégnée et baptisée de la grâce du salut. Sa léthargie ne sera plus. Tous ceux qui n'auront pas reçu la lumière seront condamnés. Tous ceux qui se tourneront vers le Seigneur de tout leur coeur confesseront leurs péchés. [...] 2MI 29 2 La proclamation de l'Évangile est le seul moyen par lequel Dieu peut employer des êtres humains au service du salut des âmes. Quand les hommes, les femmes et les enfants proclameront l'Évangile, le Seigneur ouvrira les yeux des aveugles pour qu'ils voient ses recommandations et inscrira sa loi sur le coeur des vrais pénitents. OEuvrant par l'intermédiaire des êtres humains, l'Esprit vivifiant de Dieu emmène les croyants à être un en coeur et en âme, aimant Dieu à l'unisson et gardant ses commandements en se préparant dès à présent à son retour. -- Manuscrit 122, 1903, p. 1-4 (" The Time of the End » [La fin des temps], 9 octobre 1903). 2MI 29 3 Malgré tous ses trésors, la terre elle-même n'est pas aussi prometteuse que la Parole, le grand jardin de la vérité révélée. Mais ses riches trésors ne récompenseront que les humbles, ceux dont Pâme est contrite et qui les recherchent. Le Saint-Esprit guidera ceux qui le cherchent. Un grand champ encore inexploré doit être cultivé afin que les précieuses vérités soient révélées, enrichissant ceux qui les recevront et que ceux-ci puissent à leur tour partager ce trésor avec les autres. Le Saint-Esprit doit être présenté dans chaque conversation. Quelles déclarations magnifiques le Christ a faites concernant ses représentants dans le monde ! C'est là l'encouragement qui doit être rappelé au peuple. En comprenant la mission du Saint-Esprit, nous nous bénissons nous-mêmes. En Christ, il nous mènera à la perfection. -- Manuscrit 8,1898, p. 5,6 (" The Necessity of Studying the Word » [La nécessité d'étudier la Parole]). 2MI 30 1 Faisons oeuvre de réforme et de repentance. Que tous aspirent à l'effusion du Saint-Esprit. Comme pour les disciples, après l'ascension du Christ, plusieurs jours sont nécessaires pour rechercher Dieu et bannir le péché. 2MI 30 2 Poussés par le Saint-Esprit, les membres du peuple de Dieu manifesteront un zèle selon leur connaissance. Guidés par l'Esprit, ils ne mèneront plus les autres sur de mauvaises voies, mais refléteront la lumière que Dieu a impartie depuis des années. L'esprit de critique disparaîtra. Remplis de l'esprit d'humilité, ils ne formeront qu'un esprit, unis les uns aux autres et au Christ. -- Manuscrit 107, 1903, p. 7 Journal, « Unity With the Father » [Unité avec le Père], 15 septembre 1903). 2MI 30 3 En tant que peuple, nous devons chercher de la manière la plus studieuse la puissance vivifiante du Saint-Esprit. Nous devons naître de nouveau. « Je vous donnerai un coeur nouveau » (Ezéchiel 36.26), nous dit le Christ. Il prend les choses de Dieu et les montre à ceux qui le suivent dans un esprit de douceur et d'humilité. -- Letter 200, 1902, p. 6 (au Dr Kress et son épouse, 15 décembre 1902). 2MI 30 4 Si toutes les Eglises de la terre pouvaient être convoquées, la raison de leur cri devrait être la réception du Saint-Esprit. Quand nous agirons ainsi, le Christ, qui nous suffit, sera toujours présent. Tous nos besoins seront satisfaits. Nous aurons l'esprit du Christ. -- Manuscrit 8, 1892, p. 4 (" Christ our Sufficiency » [Le Christ nous suffit], 25 novembre 1892). 2MI 30 5 Si nous voulons obtenir la victoire, nous devons faire preuve de sincérité et supplier Dieu de nous accorder son Esprit Saint. Nous devons parler et prier par la foi pour recevoir la précieuse onction du Saint-Esprit. [...] 2MI 30 6 Nous n'exerçons pas cette foi et ne réclamons pas le Saint-Esprit avec persévérance. Je vous le déclare, nous devons être baptisés du Saint-Esprit. Il est pour nous, et nous devons l'avoir. Nous vivons à une période de l'histoire de cette terre où nous devons nous réunir pour prier afin de recevoir individuellement la bénédiction spéciale. Alors nous seront en Christ, et victorieux en Christ. Nous nous satisfaisons trop facilement de discours doctrinaux sur la .vérité telle qu'elle est en Jésus. Exposons la vérité présente comme un message important qui vient d'un autre monde. Elevons l'Homme du Calvaire. Approchons-nous des lieux toujours plus élevés avec une attitude de consécration. Prêchons la vérité avec la puissance de Dieu envoyé du ciel sur la terre. Que la vérité s'empare de la part spirituelle de notre nature. Ainsi, le flot de la puissance divine atteindra ceux à qui nous vous adressons. -- Letter 230, 1899, p. 1, 2 (à George B. Starr, 3 décembre 1899). 2MI 31 1 La seule puissance pouvant pousser le coeur à l'action est la puissance qui donnera la vie aux morts : le Saint-Esprit de Dieu. [...] Soyez fermement ancrés à votre seule espérance : le précieux privilège d'accéder à Dieu par le Christ. Confiez à votre Médiateur votre âme impuissante. En lui et par lui seul, vous pouvez aller à Dieu. Aucune expiation n'est possible en dehors de celle qui a été pourvue. Les rites et méthodes humains sont inutiles. Il n'y a rien en dehors du Christ. 2MI 31 2 Le Saint-Esprit est votre espérance. En élevant la croix du Calvaire, elle vous élève. Ce n'est qu'en portant la croix après Jésus, en suivant ses traces consacrées et désintéressées que vous trouverez le salut. La Parole du Dieu vivant est votre guide et votre conseillère. Jésus-Christ est le chemin vers le Saint des saints : le chemin sans entrave. Le pécheur est humilié. Le Sauveur est exalté comme un tout et en tous. Il est votre refuge. -- Letter 124, 1901, p.l, 2 (au frère et à la soeur Sanderson, circa 12 septembre 1901). 2MI 31 3 « Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais vers le Père » (Jean 14-12). Il allait intercéder pour eux et leur envoyer son représentant, le Saint-Esprit, qui les assisterait dans leur mission. Ce représentant n'apparaîtrait pas sous forme humaine, mais c'est par la foi que tous ceux qui croient au Christ le verraient et le reconnaitraient. -- Manuscrit 70a, 1897, p. 2 (non titré, non daté). 2MI 31 4 Beaucoup s'efforceront et seront éprouvés à gagner des âmes au Christ. Conformément à la grande mission, ils s'avanceront afin de travailler pour le Maître. Au soin des anges, des hommes ordinaires seront mus par l'Esprit pour avertir ceux qu'ils croiseront sur les routes et les chemins. Des hommes humbles, qui ne se confient pas en leurs dons, mais qui travaillent en toute simplicité et en se confiant toujours en Dieu, prendront part à la joie de leur Sauveur, tandis que leurs prières persévérantes amèneront des âmes à la croix. -- Letter 109, 1901, p. 3, 4 (à J.O. Johnston, 6 août 1901). 2MI 32 1 Le Seigneur Jésus s'est fait un devoir de ne jamais décevoir celui qui recherche sincèrement la direction du Saint-Esprit. Il présente les choses terrestres pour représenter les choses célestes. Il appelle à l'amour des parents terrestres. « Quel homme parmi vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent. » (Matthieu 7.9-11 ) -- Letter 68, 1900, p. 10 (au frère James E. White et son épouse, 4 mai 1900). 2MI 32 2 Les disciples du Christ prieront, croiront et travailleront comme a travaillé le Christ, en s'appuyant sur le Saint-Esprit, le représentant du Christ, qui leur suffira. Ils prennent conscience de n'être que des instruments. Le Saint-Esprit est la puissance qui coopère avec eux. Les disciples peuvent oeuvrer avec la plus grande puissance car c'est Dieu qui oeuvre et non les hommes. Avec son tact et sa méthode, ils travaillent et Dieu travaille avec eux en puissance convaincante pour sauver l'âme des hommes. -- Manuscrit 111,1898, p. 4 (" Prayer and Faith » [Prière et foi], 8 septembre 1898). 2MI 32 3 La raison pour laquelle le Saint-Esprit n'opère pas parmi nous [...] est l'incrédulité en Dieu et le manque de confiance les uns envers les autres. C'était là l'oeuvre des puissances des ténèbres pour nous pousser à nous méfier de nos frères et à nous démarquer en critiquant autrui. -- Letter 7,1899, p. 1, 2 (au frère Stephen N. Haskell et son épouse, 22 janvier 1899). 2MI 32 4 Je souhaite que nous soyons baptisés du Saint-Esprit et il doit en être ainsi avant que nous puissions faire preuve d'une perfection de vie et de caractère. Je souhaite que chaque membre d'église ouvre son coeur à Jésus en lui disant : « Viens, Hôte céleste, et demeure en moi. » [...] 2MI 32 5 On me pause parfois cette question : « Si nous avons la vérité, pourquoi ne sommes-nous pas témoins d'une plus grande manifestation de l'Esprit de Dieu ? » Dieu ne se révèle qu'à partir du moment où ceux qui professent être chrétiens obéissent à sa Parole dans leur vie personnelle, où elles sont un avec le Christ et où leur corps, leur âme et leur esprit sont sanctifiés. Alors ils seront un temple approprié dans lequel peut pourra demeurer le Saint-Esprit. -- Letter 139,1898, p. 2, 3,12 (à Alonzo T. Jones, 16 décembre 1898). 2MI 33 1 Combien saisissent la pleine signification de la sanctification ? L'esprit est embrumé par la malaria des sens. Les pensées doivent être purifiés. Les hommes et les femmes n'ont certainement pas compris le lien étroit entre la forme physique et la pureté de l'esprit et du coeur. Le véritable chrétien a une expérience qui apporte la sainteté. Il a bonne conscience et n'a dans son âme aucune trace de corruption. La spiritualité de la loi de Dieu et ses principes de tempérance investissent sa vie. La lumière de la vérité éclaire son entendement. Une lueur de l'amour parfait pour le Rédempteur efface l'effluve qui s'était interposée entre son âme et l'Étemel. La volonté du Père est devenue la sienne : pure, élevée, raffinée et sanctifiée. Son visage révèle la lumière des cieux. Son corps est le temple du Saint-Esprit. La sainteté pare son caractère. Le Seigneur peut communier avec lui car son âme et son corps sont en harmonie avec lui. -- Letter 139, 1898, p. 13 (à Alonzo T. Jones, 16 décembre 1898). 2MI 33 2 Tant que nous n'avons pas conscience de la pauvreté de notre âme, nous ne sommes pas prêts à travailler pour Dieu. Tant que nous n'avons pas d'amour fraternel pour ceux qui nous entourent, le Saint-Esprit ne peut oeuvrer dans notre coeur et notre esprit. -- Letter 68, 1896, p. 3. 4 (à Stephen McCullagh, 12 juillet 1896). 2MI 33 3 L'influence du Saint-Esprit est la vie du Christ dans l'âme. Nous ne voyons pour l'instant pas le Christ et ne lui parlons pas, mais son Esprit Saint est toujours à nos côtés. Il oeuvre en et à travers tous ceux qui reçoivent le Christ. Ceux en qui l'Esprit demeure portent son fruit : l'amour, la joie, la paix, la persévérance, la douceur, la bonté, la foi. -- Manuscrit 41, 1897, p. 12 (" Words of Confort » [Paroles de réconfort], non daté). 2MI 33 4 Tous n'ont pas cette foi qui oeuvre par amour et purifie l'âme de toutes les souillures de cette terre. La purification par l'Esprit doit se produire dans leur esprit et leur coeur. Tant que ce principe divin ne prend pas vie et n'est pas mis en pratique, on ne peut porter de fruits tels qu'un amour sincère et fervent les uns pour les autres. Le coeur humain est porteur d'une hérédité et d'une partialité cultivée. Ainsi, nous ne pouvons manifester un tel amour tant que nous ne laissons pas la grâce divine purifier les tendances du coeur humain. Le désire pour les choses mauvaises nous maîtriserons et la volonté propre sera glorifiée. [...] 2MI 34 1 C'est le Saint-Esprit qui leur rappelait toutes les leçons du Christ. Les leur répéter avec éclat était plus puissante que quand leurs sens avaient entendu ces précieuses vérités. Les paroles du grand Maître éveillèrent les énergies endormies de leur esprit et de leur âme. Ils recevaient par l'esprit et les sens les nouvelles vérités que le Christ leur avait apprises comme une nouvelle révélation, et la vérité, pure et inaltérable, fit son chemin en eux. -- Manuscrit 63, 1900, p. 2-4 (sans titre, 2 octobre 1900). 2MI 34 2 Il nous est dit que le Christ ne pouvait effectuer de puissantes oeuvres en certains lieux à cause de l'incrédulité. Jésus était la source de toute puissance, de toute lumière et de toute vie et, si l'incrédulité faisait obstacle à son chemin, que peut-on espérer d'instruments finis ? Encore et encore, le Seigneur a aspiré à impartir largement son Esprit, mais il n'y avait pas de place pour lui. Il n'était ni reconnu, ni considéré. La cécité de l'esprit et la dureté du coeur le voyaient comme quelque chose dont il fallait avoir peur. Des influences mauvaises se cachent dans le coeur afin d'entraver la manifestation de la puissance de Dieu, et son Esprit ne peut descendre. [...) 2MI 34 3 Le Christ utilisa le vent comme un symbole de l'Esprit de Dieu. « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit. » (Jean 3.8) Nous ne savons pas chez qui il se manifestera. Mais ce n'est pas mon opinion personnelle que j'exprime en disant que l'Esprit de Dieu ne s'arrêtera pas chez ceux qui ont eu leur jour d'épreuve et d'opportunité, mais qui n'ont pas distingué sa voix ou apprécié l'action de son Esprit. Ainsi, les milliers de la onzième heure verront et reconnaîtront la vérité. « Voici que les jours viennent, -- oracle de l'Étemel --, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence » (Amos 9.13). Ces conversions à la vérité se réaliseront avec une rapidité qui surprendra l'Église, et seul le nom de Dieu sera glorifié. [...] 2MI 34 4 Vous êtes la lumière du monde, dit Dieu. Il fera irradier la lumière de sa Parole de ceux qui dans l'Église sont fidèles. Son Esprit sera communiqué à tous les agents humains, en leur accordant la lumière devant laquelle fuira l'obscurité morale. -- Letter 43, 1890, p. 3, 5, 6, 7 (à Ole A. Olsen, 15 décembre 1900). 2MI 34 5 Jésus est notre Rédempteur. Il a pratiqué l'abnégation et le désin-téressement. Il nous aime en dépit de nos faiblesses et nous offre sa force. Il dit : « Je t'ai gravé sur mes mains » (Ésaïe 49.16). Il accordera son Saint-Esprit dans la plénitude de son pouvoir revigorant que rien ne saurait contenir. Seul le baptême du Saint-Esprit peut élever l'Église à sa place et préparer le peuple de Dieu en vue du conflit imminent. Pourquoi n'y a-t-il pas de croissance individuelle dans l'Église ? Pourquoi tous les membres de l'Église ne croissent-ils pas en Christ qui en est la tête ? Cette croissance ne signifie pas grandir sur la terre, mais vers le ciel ; non pas vers le bas, mais vers le haut. Nous vivons à la période de la dispensation de l'Esprit. Nous avons à portée de main la promesse de son Esprit, et les pasteurs peuvent être qualifiés pour sonner de la trompette afin de réveiller le peuple endormi et l'inciter à oeuvrer pour lui et pour ceux qui ne son pas en son sein. -- Letter 15,1889, p. 5 (au Dr Burke, 20 décembre 1889). 2MI 35 1 Les dons reçus doivent être offerts en retour. Tous devraient faire ce qu'ils peuvent pour servir Dieu, dans la joie et volontairement. Ils accroissent ainsi leur capacité à agir et avancent, toujours plus forts. Ceux-là reçoivent l'approbation de Dieu. Mais les paresseux non seulement négligent la possibilité d'accomplir la mission qui leur a été confiée mais, par négligence, ils deviennent pour autrui un véritable obstacle. [...] 2MI 35 2 Le Saint-Esprit peut mouvoir les lèvres d'un orateur. Les paroles de Dieu trouvent ainsi leur expression sous forme d'avertissements, d'appels, de reproches et de corrections pour la justice. Cette puissance ne vient pas de l'orateur, mais de Dieu qui l'a placée en lui afin de le qualifier pour atteindre ceux qui sont morts dans les offenses et le péché, et les réveiller de leur mort spirituelle pour recevoir la vie qui vient de Dieu. [...] 2MI 35 3 Les capacités et talents des hommes doivent être détenus en fiducie. Ils ne sont pas inhérents à celui qui est appelé à prêcher l'Évangile. On doit considérer que ces dons viennent de Dieu. Ils doivent être employés comme étant sa propriété exclusive, consacrés à son service. Le Seigneur accorde de plus grands dons à celui qui agit ainsi. S'il est appelé à accomplir une oeuvre qui exige de l'abnégation, l'esprit de consécration et d'altruisme l'emmène à s'oublier. 2MI 35 4 L'humilité qui porte du fruit, émouvant l'âme d'une sensation réelle de l'amour de Dieu, parlera pour elle, en ce grand jour où tous seront rétribués selon leurs oeuvres, bonnes ou mauvaises. Qu'il sera bon d'entendre ces mots d'éloges : « L'Esprit de Dieu n'a jamais touché l'âme de cet homme en vain. Chaque étape sur l'échelle du progrès l'a préparé à monter toujours plus haut. Du haut de cette échelle, les vifs rayons de la gloire de Dieu ont brillé sur lui. Il n'a jamais envisagé de s'arrêter, mais a sans cesse cherché à obtenir la sagesse et la justice du Christ, désireux de recevoir le prix de la haute vocation de Dieu en Jésus-Christ. Ses pensées ont été amenées captives au Christ. Il est un avec le Christ ». -- Letter 21,1897, p. 4, 6, 9, 10 (à mes frères dans le ministère, 19 décembre 1897). 2MI 36 1 Les paroles prononcées par le Christ à ses disciples nous viennent par leur intermédiaire. Le Consolateur est tout autant le nôtre que le leur, en tout temps et en tout lieu, en tout chagrin et en toute affliction, quand le présent semble sombre et le futur incertain, et quand notre âme se sent seule et désespérée. C'est à ce moment que le Consolateur est envoyé, en réponse à la prière élevée avec foi. Il n'est de promesse plus encourageante que celle-ci : « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14.13,14). 2MI 36 2 Les consolateurs peuvent faire de leur mieux. Ils parlent avec sincérité, mais il n'y a de réconfort aussi doux et authentique que celui du Christ. Il est ému par la conscience de nos infirmités. Son Esprit parle à notre coeur. Les circonstances peuvent séparer des amis et la mer étendue peut agiter ses flots entre eux et nous. Leurs paroles et voeux sincères peuvent perdurer. Pourtant, il leur est impossible de les prouver et de réaliser pour nous ce souhait que nous recevrions avec joie et reconnaissance. Mais, aucune distance, aucune circonstance ne peut nous séparer du « Consolateur ». Où que nous soyons, où que nous allions, elle est là, toujours présente : la Personne reliée au ciel qui nous a été donnée pour oeuvrer à la place du Christ. Elle est sans cesse à notre droite pour nous parler de façon apaisante avec des paroles douces pour nous soutenir, nous porter et nous donner de la joie. -- Letter 89b, 1897, p. 1, 2 (à Herbert Lacey et son épouse, 22 mars 1897). 2MI 36 3 « Nous sommes ouvriers avec Dieu ». Les pouvoirs spirituels que Dieu a accordés à l'homme doivent être exercés. Le péché qui règne dans notre corps mortel a poussé l'homme à travailler à l'encontre de Dieu, mais celui qui accepte le Christ a consacré ses plus hautes aptitudes au Tout-Puissant, au bénéfice de ses semblables. Le SaintEsprit a été donné pour l'appeler à mettre en action la meilleure énergie qui lui a été confiée. Et celui qui se soumet à l'influence du Saint-Esprit se saisit du Christ en s'accrochant à la prise vivante d'une foi authentique et définie, avec l'intensité d'un amour que rien ne peut éteindre. Sa vie est liée au Christ. Sa religion n'est pas faite d'égoïsme et de convoitise. Son intérêt est de savoir où on a le plus besoin d'édifier le royaume de Dieu. 2MI 37 1 En collaboration avec Dieu, le Saint Esprit assiste l'ouvrier et le qualifie pour rassembler la récolte. Ce n'est pas d'hommes instruits ou éloquents que dépend l'oeuvre dont on a maintenant besoin, mais d'hommes humbles, ayant appris à l'école du Christ, doux et humbles de coeur, et qui lanceront cette invitation au souper : « Venez, car tout est déjà prêt ». Ceux qui au milieu de la nuit aspirent à nourrir les âmes affamées réussiront. Nous devons transmettre la loi de Dieu telle que nous l'avons reçue. Toutes les églises de notre pays ont besoin de l'esprit de sacrifice et d'abnégation du Christ. Le peuple de Dieu ne doit plus demeurer dans le péché, mais se saisir des mérites du Sauveur crucifié et ressuscité. Si des individus n'ont jamais été consacrés par des mains humaines, s'ils le demandent par la foi, Dieu les habilitera pour l'oeuvre. Au nom du Seigneur, je vous en conjure, demandez et recevrez le Saint-Esprit. Appuyez-vous sur le Christ. Mais cet Esprit ne peut être reçu que par ceux qui sont consacrés, qui accepteront de renoncer à eux-mêmes, prenant leur croix et suivant le Seigneur. Qui sera du côté du Seigneur ? -- Letter 10, 1899, p. 9, 10, 14 (à John H. Kellogg, 14 janvier 1899). 2MI 37 2 Le royaume de Dieu règne-t-il dans votre coeur par la présence du Christ en vous ? Ou bien votre moi vous contrôle-t-il de l'intérieur ? A qui êtes-vous soumis ? Si un esprit égoïste vous maintient hors du service du Christ, priez ainsi : « Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.10). Priez ! Priez avec plus de ferveur : « Seigneur, place ton Esprit, ton SaintEsprit dans mon coeur afin que je puisse rester sincère dans mes voeux de baptême ». Priez pour que l'intercession du Christ en votre nom ne soit pas vaine. Priez pour que l'incrédulité ne vous pousse plus à clamer être au service de Dieu alors que dans votre vie pratique, à cause d'une volonté corrompue, vous révélez en fait ne pas porter le fruit de l'Esprit. Priez pour recevoir la puissance nécessaire pour montrer au monde que vous êtes morts au péché et que votre vie est cachée en Dieu avec le Christ. [...] 2MI 37 3 En recevant l'Esprit du Christ, chacun de ses disciples accompliront la mission divinement confiée, non pas en exerçant simplement une influence parmi d'autres, mais en exerçant une influence spéciale pour Dieu, dans tous les sens du terme. -- Manuscrit 130,1902, p. 6, 8 Journal, 27 octobre 1902). 2MI 38 1 Le mal s'était accumulé au fil des siècles, et ne pouvait lui résister et le freiner que la puissance de l'Esprit, la Troisième Personne de la divinité qui allait venir dans la plénitude inchangée de la puissance divine. Un nouvel esprit était nécessaire car l'essence du mal oeuvrait en tous les domaines, et l'homme était incroyablement soumis à la captivité de Satan. [...] 2MI 38 2 L'Esprit de Dieu révèle son oeuvre dans le coeur humain. Quand le Saint-Esprit opère sur l'esprit des êtres humains, ces derniers comprennent alors cette déclaration du Christ : « Lui me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi et vous l'annoncera » (Jean 16.14). La soumission à la Parole de Dieu implique la restauration du moi. Laissez le Christ agir par l'intermédiaire du Saint-Esprit, réveillez-vous comme si vous vous releviez des morts et associez votre esprit au sien. Laissez-le employer vos facultés. Il vous a fait don de toutes vos capacités pour mieux honorer et glorifier son nom. Consa-crez-vous à lui et tous ceux qui vous côtoient verront que vos énergies sont inspirées par Dieu, que vos plus nobles forces sont appelées à son service. Les talents autrefois utilisés pour servir le moi, défendre des principes indignes et servir des fins injustes seront rendus captifs de Jésus-Christ et deviendront un avec la volonté de Dieu. -- Letter 8, 1896, p. 1, 5 (à mes frères en Amérique, 6 février 1896). 2MI 38 3 Sans l'intervention de la puissance divine, il est impossible à l'homme de travailler à son propre salut et Dieu ne fera pas pour lui ce qu'il lui demande de faire pour lui-même par sa propre coopération sérieuse et volontaire. Dans l'oeuvre pour le salut de son âme, l'homme dépend totalement de Dieu. Il ne peut par lui-même faire un pas vers le Christ sans que l'Esprit de Dieu l'attire à lui. Cette attraction perdurera jusqu'à ce qu'il attriste l'Esprit du Seigneur par son refus persistant. [...] 2MI 38 4 L'Esprit de Dieu ne se propose pas de faire notre part, que ce soit dans le vouloir ou le faire. Il revient à l'agent humain de coopérer avec les agents divins. [...] 2MI 38 5 Dès lors que nous soumettons notre volonté à celle de Dieu, la grâce du Christ coopère avec nous. Il ne se substituera pourtant pas à notre travail, indépendamment de notre résolution et de notre détermination dans nos actions. Mais ce n'est pas l'abondance de lumière et l'accumulation de signes qui convertissent l'âme. Il en va uniquement de l'acceptation de l'agent humain de la lumière, mobilisant l'énergie de sa volonté, réalisant et reconnaissant que ce qu'il sait est justice et vérité. Ainsi, il coopère avec les êtres célestes consacrés par Dieu pour sauver les âmes. 2MI 39 1 Si le pécheur ou l'incorrigible persiste dans la désobéissance et le péché, la lumière du ciel pourrait soudain l'éblouir, comme pour Saul, sans pour autant briser la puissance envoûtante du mensonge et les charmes des ruses du monde. Si l'être humain n'accepte pas dans son coeur la volonté de Dieu et ne se met pas à son service, la lumière brillera en vain, et une quantité remarquable de lumière et de conviction n'y pourraient rien. Dieu sait qu'il nous a donné suffisamment de signes. « Ils ont Moïse et les prophètes » (Luc 16.29). Si l'homme ne croit pas en leur témoignage et ne se met pas en action, il ne croira pas non plus, quand bien même quelqu'un ressuscité des morts lui était envoyé. -- Letter 35, 1898, p. 1, 2, 3 (à George B. Starr, non daté). 2MI 39 2 Tout âme qui obéit aux quatre premiers commandements obéira aux six derniers et montrera quel est le devoir de l'homme envers ses semblables. Il fera preuve d'un amour tendre et plein de compassion envers tous ceux pour qui le Christ est mort. Il s'engagera à être un missionnaire, à travailler en collaboration avec Dieu. Tous ceux qui ont l'Esprit du Christ sont ses missionnaires. Ils puisent leur zèle et leurs forces dans le Missionnaire en chef. -- Letter 31, 1894, p. 16 (au frère Harper, 23 septembre 1894). 2MI 39 3 Le Saint-Esprit entend toutes les prières sincères. J'ai compris que dans toutes mes intercessions, il intercède pour moi et pour tous les saints dont les intercessions sont en harmonie et non contraire à la volonté de Dieu. « L'Esprit vient au secours de notre faiblesse » (Romains 8.26) et, étant Dieu, l'Esprit connaît parfaitement sa volonté. Aussi devons-nous considérer la volonté du Seigneur dans chacune de nos prières pour les malades, ou autres besoins. « Qui donc, parmi les hommes, sait ce qui concerne l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qui concerne Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. » ( 1 Corinthiens 2.11 ) Si nous apprenons du Père, nous devrions prier conformément à sa volonté révélée et nous y soumettrons, même si nous ne la connaissons pas. Nous sommes invités à des supplications selon sa volonté, à compter sur sa précieuse Parole et à croire que le Christ ne s'est pas uniquement donné pour, mais aussi à ses disciples. Il est écrit : « Il souffla sur eux et leur dit : Recevez l'Esprit Saint » (Jean 20.22). 2MI 40 1 Jésus aspire à souffler sur tous ses disciples et à leur accorder l'inspiration de son Esprit Saint qui sanctifie afin de diffuser en son peuple son influence vitale. Il souhaite leur faire comprendre qu'ils ne peuvent désormais plus servir deux maîtres. Leur vie ne peut être partagée. Le Christ doit vivre en eux et oeuvrer au travers de leurs facultés et agir au moyen de leurs capacités. Il faut que leur volonté soit soumise à la sienne et qu'ils agissent avec son Esprit. Ainsi, ce n'est plus eux qui vivent, mais le Christ qui vit en eux. Jésus cherche à leur faire comprendre qu'en leur accordant son Esprit Saint, il leur transmet la gloire que le Père lui avait donnée afin que lui et son peuple puissent être un en Dieu. Nous devons soumettre nos voies et notre volonté à la volonté divine, sachant qu'il est saint, juste et bon. [...] 2MI 40 2 Tandis que Jésus, notre Intercesseur, plaide pour nous dans les cieux, le Saint-Esprit oeuvre en nous afin que nous éprouvions le vouloir et le faire pour son bon plaisir. Le ciel tout entier s'intéresse au salut des âmes. Ainsi, quelle raison avons-nous de penser que le Seigneur ne voudrait pas nous aider et qu'il ne nous aiderait pas ? Nous qui enseignons avons nous-mêmes un lien vital avec Dieu. En esprit et en actes, nous devrions être pour autrui une source vivante car le Christ en nous est un puits dont jaillit la vie étemelle. La maladie et la souffrance peuvent mettre notre patience et notre foi à l'épreuve, mais l'éclat du Roi de l'univers est avec nous et nous devons cacher notre moi en Jésus. [...] 2MI 40 3 Bien que l'esprit puisse s'égarer quand vous priez, ne vous découragez pas. Retournez au trône et ne quittez pas le propitiatoire avant d'avoir remporté la victoire. Pensez-vous que votre victoire sera accompagnée d'une forte émotion ? Non car « voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi » (1 Jean 5.4). Le Seigneur connaît votre désire. Par la foi, restez proches de lui et attendez-vous à recevoir le Saint-Esprit dont la mission consiste à dominer sur toutes nos démarches spirituelles. Le Père nous a donné son Fils afin que, par lui, le Saint-Esprit puisse venir à nous et nous conduire au Père. Grâce à son action divine, l'esprit d'intercession nous accompagne où que nous plaidions avec Dieu, comme un homme plaide avec son ami. -- Letter 11b, 1892, p. 3-6 (à Stephen N. Haskell, 17 juillet 1892). 2MI 40 4 Il nous faut demeurer de façon plus constante et fervente dans la grâce du Saint-Esprit. Nous ne pouvons discerner cela avec nos yeux naturels mais, par la foi, nous voyons son oeuvre et ne pouvons rendre à Dieu un amour et un honneur suprêmes si nous ne reconnaissons pas le Saint-Esprit que le Seigneur nous envoie. Le Saint-Esprit représente Jésus-Christ. Il est le refuge vers lequel nous pouvons accourir et trouver un abri. [...] 2MI 41 1 Quand la vérité prend possession du coeur, le chrétien se trouve alors face à des conflits et a besoin de toute l'armure de Dieu puisqu'il doit combattre le bon combat de la foi. Il peut trouver de l'opposition au sein même de son foyer, voire même dans son coeur, et seul l'Esprit gratuit de Dieu peut lui assurer la victoire. -- Manuscrit 59, 1900, p. 12, 16 (" Jots and Tittles Il » [Iotas et lettres II], 16 août 1900). 2MI 41 2 Nous travaillons en collaboration avec Dieu. Nous ne sommes que de fragiles instruments mais, grâce à l'opération du Saint-Esprit, nous pouvons accomplir beaucoup. Sans l'action en profondeur de l'Esprit de Dieu, tous les efforts humains combinés ne sont que faiblesse. C'est Dieu qui agit. Sans son aide, les enseignements profonds et l'énergie inépuisable de Paul, ainsi que l'éloquence et le talent d'Apollos auraient cruellement manqué de conviction et n'auraient amené aucune âme à la repentance. Mais l'homme n'a de valeur que si son corps, son âme et son esprit sont préparés pour coopérer avec la puissance divine. Alors que l'homme ne peut rien faire sans Dieu, le Seigneur ne veut rien faire sans l'homme, canal par lequel il communique à l'humanité sa vérité. -- Letter 85, 1898, p. 4 (à Charles H. Jones, 7 octobre 1898). 2MI 41 3 L'âme qui cède son coeur à l'oeuvre du Saint-Esprit sera un canal vivant de lumière pour inculquer les préceptes et la vérité de la Parole de Dieu, gagnant autrui à l'obéissance aux commandements de Dieu. Ceux qui nous observent doivent reconnaître avec révérence que la loi de Dieu est pure et qu'elle se lie à chaque âme vivant sur la surface de la terre. Mais tous ne répondront pas à l'appel du Saint-Esprit. 2MI 41 4 Ceux qui nous voient doivent marcher dans cette lumière, vivre en harmonie avec les commandements de Dieu qui sont l'expression son caractère, caractère qu'ils doivent accepter s'ils veulent devenir membres de la famille royale, enfants du Roi céleste. La vérité, la lumière et la justice du Christ doivent émaner d'eux de façon distincte. Le Père n'acceptera rien pour remplacer cela. S'écarter de la conviction pour éviter la croix revient non seulement à nuire à l'effort de l'Esprit de Dieu dans sa puissance sur l'esprit et la volonté, mais à l'éteindre. -- Manuscrit 166, 1897, p. 2,3 (" Hopeful Words for Stanmore » [Des paroles d'espérance pour Stanmore], décembre 1897). 2MI 42 1 Voulons-nous payer le prix de la vie étemelle ? Sommes-nous prêts à nous asseoir et à évaluer si le ciel vaut vraiment la peine d'un sacrifice tel que mourir à soi, plier et conformer parfaitement notre volonté à celle de Dieu ? Tant que cela ne sera pas clair, nous ne ferons pas l'expérience de la transformation de la grâce de Dieu. Dès que nous présenterons notre nature vidée devant le Seigneur Jésus et sa cause, il nous remplira de son Saint-Esprit. Nous pourrons alors avoir l'assurance qu'il nous comblera de sa plénitude. Il ne veut pas que nous périssions. Et nous ne voulons de Dieu rien de plus urgent que ce que lui désire : que tout ce qu'il y a en nous soit consacré à son service. -- Letter 27, 1892, p. 5 (au frère James E. White et son épouse, 29 mai 1892). 2MI 42 2 Nous ne pouvons nous permettre de consulter des esprits faillibles ou de dépendre des jugements humains, bien souvent impurs et corrompus. C'est la raison pour laquelle l'âme des véritables disciples du Christ aspire tant à recevoir le Saint-Esprit : celui-ci agit par l'intermédiaire des agents humains pour que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au ciel. [...] 2MI 42 3 Tous ceux qui sont imprégnés de l'Esprit Saint éprouveront un amour intense envers tous ceux pour qui le Christ est mort et travailleront avec ardeur pour rapporter dans les greniers célestes les âmes récoltées. Remplis de son Esprit, hommes et femmes seront animés du même désir de sauver les pécheurs que celui du Christ, lors de sa mission, alors qu'il était envoyé de Dieu. -- Manuscrit 130, 1902, p. 4, 11 Journal, « Christ Our Example in Every Line of Work [Le Christ, notre exemple dans toutes nos actions], 27 octobre 1902). 2MI 42 4 Quand on laisse le Saint-Esprit agir sur les coeurs humains, le moi est crucifié et le Christ accorde le don de sa grâce, ainsi qu'une compréhension parfaite de leurs grands besoins. 2MI 42 5 Dieu peut utiliser l'agent humain dans la mesure où celui-ci accepte de laisser le Saint-Esprit oeuvrer en lui. A ceux qui acceptent des postes à responsabilités comme ceux de président, de pasteur, de médecin ou d'ouvrier de toutes sortes, je me sens poussée à dire que Dieu testera tous ceux qui entrent à son service. Il ne mesure pas nos capacités selon les critères de ce monde. Il ne se demande pas s'ils ont suffisamment de connaissances et d'éloquence, s'ils sont capables de diriger, de contrôler et de gérer, mais se demande s'ils représenteront son caractère, s'ils marcheront avec humilité pour qu'il puisse leur enseigner ses voies. Le temple de l'âme ne doit être corrompu par aucune pratique impure ou négligente que ce soit. Ceux qu'il reconnaitra dans les cours du ciel doivent être exemptes de toute impureté et de toute tache. 2MI 43 1 Le Seigneur utilisera des hommes humbles pour accomplir des oeuvres grandes et bonnes. Par eux, il présentera au monde les caractéristiques indestructibles de la nature divine. -- Letter 270, 1907, p. 2 (à James E. White, 30 août 1907). 2MI 43 2 Voici le message que Dieu adresse à chacun d'entre nous : « Mons fils, donne-moi ton coeur. Ton coeur est à moi. J'ai donné ma vie pour toi ». Ouvrez votre coeur à l'influence de l'Esprit divin et vous apprécierez la valeur de l'âme humaine. 2MI 43 3 Il y a dans le coeur une aspiration à la paix et au bonheur. Regardez, oui regardez à Jésus, le Soleil de justice ! Puisse l'Esprit de vie toucher vos coeurs ! Nous voulons des coeurs qui répondent au toucher de Dieu. Si sa vie est en nous, nous verrons toujours de la lumière dans sa lumière. [...] 2MI 43 4 Comme beaucoup sont aveugles aux forces qui sont à l'oeuvre dans ce monde ! La puissance du Saint-Esprit attire à Dieu tous ceux qui acceptent de l'être. Il convainc les hommes que les commandements de Dieu sont une question de vie ou de mort pour eux. -- Manuscrit 44, 1900, p. 1-3 (" Jots and Tittles » [Iotas et lettres], 24 juillet 1900). 2MI 43 5 Que firent les disciples sous l'influence de l'action du Saint-Esprit ? Ils ne considérèrent rien de ce qu'ils avaient comme leur propriété. Ils utilisèrent tous leurs biens terrestres pour le soutien des croyants démunis. C'est là l'influence que le Saint-Esprit exerce sur le coeur de ceux qui croient aujourd'hui. Ils ne dilapideront pas les biens qui leur sont confiés, mais se rappelleront qu'ils ne leur appartiennent pas et emploieront les biens du Seigneur pour l'avancement de son oeuvre. Ils proclameront la bonne nouvelle de l'Evangile. Ils travailleront pour soulager les nécessiteux et aider les désespérés. C'est pour ce genre de personnes que le Christ éprouva la plus grande pitié, la plus tendre compassion. -- Letter 80,1898, p. 2 (à Ellet J. Waggoner, 24 septembre 1898). 2MI 43 6 La promesse de l'effusion de l'Esprit de Dieu qui donne la vie a été et reste la grande espérance du peuple de Dieu. C'est l'espérance et la gloire de Sion. En ces temps de déclin spirituel, la mission du Seigneur doit être digne, efficace et puissante. On voit la méchanceté et l'opposition de toute part. L'Etemel ne désire pas mener sa mission quand les gérants qu'il a choisis s'allient à des hommes qui ne font preuve d'aucune obéissance, qui marchent et oeuvrent d'une façon qui déshonore Dieu. [...] 2MI 44 1 « Celui à qui j'accorde des talents est mon serviteur tant qu'il se met à mon service et coopère avec moi pour aider mon peuple. Quand il considère que les dons du Seigneur sont les siens, quand il s'attribue les capacités et la sagesse que je lui ai accordées, il pratique le vol vis-à-vis de Dieu et dispose ses semblables à dépendre d'un homme limité qui a reçu les dons de Dieu pour le bénéfice des autres. >" [...] 2MI 44 2 Tous ceux qui prennent part à la nature divine réaliseront que le Saint-Esprit oeuvre en eux, empruntant la vérité à la Parole sainte où le Christ l'a placée et la grave dans l'âme. Pourtant, nous courons le grand danger de maintenir la vérité à distance, négligeant de l'apporter dans le sanctuaire de l'âme. Avec sincérité et solennité, nous devons nous préparer à la purification du temple de notre âme, nous rappelant que le monde, les anges et les hommes nous regardent. Bien effectué, ce travail purifiera notre coeur de toute division, de tout conflit et de tout désir de suprématie. -- Manuscrit 14, 1901, p. 1, 2, 21 Journal, « Health Foods and Sanitarium Chaplains » [Aliments sains et aumôniers d'institutions médicales], 21 février 1901). 2MI 44 3 Nous n'avons qu'une petite portion de l'Esprit de Dieu. Nous sommes trop inertes. Commençons maintenant à rechercher le Seigneur avec ferveur, déterminés à le trouver. Présentons à Dieu nos demandes et nous pouvons être sûrs qu'il aidera chacun d'entre nous à révéler la vérité dans nos vies. Il nous supplie d'être des témoignages vivants de lui, [et de] l'honorer en honorant l'institution qui est son instrument pour l'accomplissement de son oeuvre. -- Manuscrit 57, 1909, p. 7 (" Words of Counsel to Workers in Madison Sanitarium » [Conseils donnés aux employés de l'institution médi-cale de Madison], 5 septembre 1909). 2MI 44 4 Avant de nous accorder le baptême du Saint-Esprit, notre Père céleste nous éprouvera pour voir si nous pouvons vivre sans le déshonorer. Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous. Ne pensez pas [...] avoir reçu tout le soutien spirituel dont vous avez besoin. Et ne pensez pas pouvoir obtenir de grandes bénédictions spirituelles sans vous soumettre aux conditions que Dieu lui-même a établies. Jacques et Jean pensaient qu'en demandant, ils recevraient la première place dans le royaume de Dieu. Comme ils étaient loin de comprendre la situation ! Ils ne réalisaient pas qu'avant de pouvoir partager la gloire du Christ, ils devaient porter son joug et s'inspirer chaque jour de sa douceur et de son humilité. -- Letter 22,1902, p. 9, 10 (au frère James E. White et son épouse, 1er février 1902). 2MI 45 1 Le temps est venu de nous attendre à ce que le Seigneur fasse de grandes choses pour nous. Nos efforts ne doivent ni ralentir, ni faiblir. Nous devons croître en grâce et en connaissance du Seigneur. Avant que ne s'achèvent la mission et le scellement du peuple de Dieu, nous bénéficierons de l'effusion de l'Esprit de Dieu. Les anges du ciel seront parmi nous. Je souhaite que vous et votre famille ayez part à cette oeuvre finale. Il est temps de se préparer pour le ciel et de marcher dans la pleine obéissance aux commandements de Dieu. [...] 2MI 45 2 Notre caractère tout entier peut être transformé par l'étude de la Parole. « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17) Le fruit de l'Esprit se manifestera dans le raffinement et la véritable piété. L'égoïsme disparaîtra de notre vie qui manifestera l'amour, la joie, la paix, la persévérance et la douceur. -- Letter 30, 1907, p. 2-4 (à Nathaniel D. Faulkhead, 5 février 1907). 2MI 45 3 Dans le cadre de son oeuvre sur la terre, le Christ lève le voile sur le monde invisible à nos yeux et révèle la puissance qu'il met constamment en oeuvre pour notre bien. Le ministère qu'il mena sur la terre devait se poursuivre après son ascension au ciel. Par l'intermédiaire de son représentant, le Saint-Esprit, Dieu agit toujours en Christ auprès des enfants de Dieu. 2MI 45 4 Avant de monter au ciel, le Christ fit cette promesse à ses disciples : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure près de vous et qu'il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous » (Jean 14.16,17). 2MI 45 5 Pour ceux qui se réclamèrent de cette promesse par la foi, elle s'accomplit rapidement. Après l'ascension du Christ, les disciples étaient réunis d'un même accord, en un même lieu. Ils passèrent dix jours à sonder leur coeur et à s'introspecter, chacun considérant son propre cas puisque cela devait être un travail individuel. En faisant monter vers Dieu d'humbles supplications, les différences entre eux disparurent. Ils devinrent un en esprit. Ainsi, la voie était ouverte au Saint-Esprit pour qu'il entre dans le temple purifié et consacré de leur âme. Chaque coeur fut rempli du Saint-Esprit dont l'influence entra avec abondance et puissance, comme s'il en avait été réfréné pendant très longtemps. [...] 2MI 46 1 Si tous étaient prêts à le recevoir, nous serions remplis de l'Esprit. Quand le peuple de Dieu croira, quand il se tournera vers ce qui est vrai, vivant et réel, un fort courant céleste du Saint-Esprit sera déversé sur l'Église. -- Manuscrit 21, 1900, p. 7, 8, 9 (" God's Love Manifested » [L'amour de Dieu manifesté], 16 février 1901). 2MI 46 2 Que les chrétiens se débarrassent de leurs différends et se donnent à Dieu pour le salut des perdus. Qu'ils réclament avec foi les bénédictions et elles leur seront accordées. À l'époque des apôtres, l'effusion de l'Esprit était « la pluie de la première saison », et le résultat fut glorieux. Mais la pluie de l'arrière-saison sera plus abondante encore. 2MI 46 3 L'oeuvre accomplie de l'Esprit avait clairement été définie par le Christ. « Ses paroles ne viendront pas de lui-même », dit-il. « Lui me glorifiera » (Jean 16.13,14). De même que le Christ vint glorifier le Père en révélant son amour infini, l'Esprit vint glorifier le Christ. 2MI 46 4 « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) La mesure de l'amour de Dieu est à la mesure de sa puissance. -- Letter 213, 1903, p. 5 (à « My Dear Friends at Berrien Springs » [Mes chers amis de Berrien Springs], 9 octobre 1903). 2MI 46 5 Dans le système économique ancien, offrir un sacrifice sur le mauvais autel ou permettre que de l'encens brûle à partir d'un feu étranger était un péché. Nous courons le danger de mélanger ce qui est sacré et ce qui est profane. Le feu sacré de Dieu doit être utilisé avec nos offrandes. Le Christ est le véritable autel, et le Saint-Esprit est le véritable feu. Le Saint-Esprit doit inspirer, enseigner, diriger, guider et faire des hommes de sages conseillers. Si nous nous détournons des élus de Dieu, nous courons le danger de nous rapprocher de faux dieux et d'offrir des sacrifices un autel étranger. [...] 2MI 46 6 Les sermons les plus marquantes de la Parole ne serviront à rien si le Saint-Esprit n'enseigne ni n'éclaire ceux qui entendent. À moins qu'il n'opère avec et par l'intermédiaire des êtres humains, des âmes ne seront pas sauvées, ou des caractères ne seront pas transformés par la lecture des Écritures. La planification et la conception liées à la mission ne devraient pas être de nature à attirer l'attention sur le moi. La Parole est une puissance, une épée entre les mains des êtres humains. Mais le Saint-Esprit est son efficacité, sa force vitale pour toucher les esprits. « Ils seront tous enseignés de Dieu ». C'est Dieu qui fait briller la lumière dans le coeur des hommes. Mes frères ouvriers se souviendront-ils qu'il est essentiel de reconnaître Dieu à la source de notre force, et que l'Esprit est le Consolateur ? La raison principale pour laquelle le Seigneur ne peut faire que si peu pour nous est que nous oublions que la vertu vivante vient de notre coopération avec le Saint-Esprit. -- Manuscrit 1, 1895, p. 18, 22 (non titré, non daté). 2MI 47 1 L'Esprit dévoile sans cesse à notre âme des aperçus des choses de Dieu. Une présence divine semble planer près de nous et, si l'esprit répond et que la porte de notre coeur est ouverte, Jésus demeure auprès de l'agent humain. La force de l'Esprit travaille dans le coeur, livrant les inclinations de la volonté à Jésus en vivant par la foi et en totale dépendance pour le vouloir et le faire selon son bon plaisir. L'Esprit saisit les choses de Dieu aussi rapidement que l'âme décide et agit en harmonie avec la lumière révélée. -- Letter 135, 1898, p. 2, 3 (à George B. Starr, non daté). 2MI 47 2 Un bon dîner nous attendait et tous semblèrent savourer la nourriture. Après le repas, nous nous rendîmes au bord du fleuve, et les frères Starr, MacKensey et Collins prirent place à bord d'un bateau. Les frères Daniells, McCullagh et Reekie embarquèrent dans un bateau plus grand, puis Willie White, Emily Campbell et moimême prîmes encore un autre bateau. Nous parcourûmes plusieurs kilomètres sur l'eau. Bien qu'il porte le nom de Dora Creek, ce ruisseau ressemble à une rivière car il s'agit d'un cours d'eau large et profond. L'eau est quelque peu salée, mais perd sa salinité alors qu'elle aborde le lieu que nous étudions. Il faut deux rameurs pour propulser l'embarcation à contre-courant. Je considère qu'il ne s'agit pas d'un ruisseau, mais plutôt d'une rivière étroite et profonde, et l'eau est magnifique. [...] Cette sortie en bateau fut très agréable, même si les rameurs durent changer de main pour se reposer. Sur notre trajet, nous passâmes devant plusieurs demeures : des fermes sur environ quarante acres de terrain. [...] Je ne puis pour l'heure retirer de mon 2MI 48 0 Matériel sollicité pour la rédaction d'un article sur la Journée de l'Esprit de prophétie publié dans la Review and Herald, 10 avril 1958. esprit l'idée que cette terre qui produit de si grands arbres puisse être de mauvaise qualité. [...] Si les gens de ce pays déployaient les mêmes efforts qu'aux États-Unis pour cultiver la terre, ils pourraient faire pousser des fruits, des céréales et des légumes aussi excellent que ceux qui poussent là-bas. [...] 2MI 48 1 Alors assise sur une bûche, je pensais à ce qui pouvait être fait. [...] Je ne voyais aucun inconvénient à ce que nous prospections pour prendre cette terre, mais notre groupe revint et interrompit les plans que j'échafaudais par la foi. [...] 2MI 48 2 Avec réticence, nous rangeâmes couvertures et oreillers et nous dirigeâmes vers le bateau où les autres membres du groupe de prospection nous avaient rejoints. Ils revinrent de leur visite avec une impression bien plus favorable que celle qu'ils avaient eue jusqu'alors. Ils avaient trouvé une terre excellente, la meilleure qu'ils aient vue, et pensaient que ce serait le lieu idéal pour implanter l'école. Ils avaient trouvé un ruisseau d'eau fraîche et agréable, la meilleure qu'ils avaient jamais goûtée. Dans l'ensemble, cette journée de prospection les avait rendus bien plus favorables vis-à-vis de ce lieu qu'ils ne Pavaient été jusque-là. -- Letter 82, 1894, p. 2-5 (au frère James E. White et son épouse, 1er mai 1894). 2MI 48 3 De faux témoignages ont été portés concernant cette terre. Dieu peut fournir une table dans le désert. -- Letter 350, 1907, p. 3 (au frère James E. White et son épouse, 22 octobre 1907). 2MI 48 4 C'est un vrai bonheur que d'avoir toutes les oranges que l'on veut. Je consomme librement du jus de citron. C'est excellent contre les rhumatismes, pour la tête et en cas de malaria. -- Letter 19, 1896, p. 3 (aux « Enfants ", 31 juillet 1896). White Estate, Washington, D.C., 1958. ------------------------Manuscrit 100--L'oeuvre de Dieu et les institutions de Washington, D.C. ne doivent pas être contrôlées par Battle Creek 2MI 49 1 DANS LES VISIONS que j'ai eues cette nuit, je me trouvais dans une réunion où on discutait de sujets relatifs à l'oeuvre médicale du District de Columbia. Certaines personnes présentes jugeaient bon qu'une fois que les bâtiments du sanatorium de Takoma Park seraient terminés et équipés, il faudrait fermer le sanatorium de la ville. Puis une personne dotée de la sagesse divine et d'entendement parla de l'importance de maintenir dans la ville tous les moyens 2MI 50 0 Documents sollicités par le pasteur R. Ruhling de la pan de la direction du sanatorium de Washington. possibles pour mettre en avant les principes de la vérité biblique. Les graines de la vérité devaient être semées parmi les personnes influentes dans la capitale du pays. 2MI 50 1 Le sanatorium est un moyen important dans la diffusion de la lumière qui devrait émaner des hommes sur qui repose la responsabilité de faire les lois de la nation. Des médecins et des aides médicales pouvant présenter la vérité telle qu'elle se doit devraient s'associer au sanatorium de Washington. 2MI 50 2 Un sanatorium à Washington permettra de faire connaître nos institutions de Takoma Park pour lequel de grands efforts devraient être déployés pour s'assurer les meilleurs talents possibles. Dieu désire que la lumière de la vérité brille sur les conseillers et les sénateurs afin que tombent les préjugés aveugles. Une grave blessure serait causée à la cause de Dieu si le sanatorium de Washington devait être fermé maintenant. 2MI 50 3 J'espère voir suffisamment de moyens financiers de la part de notre peuple pour permettre la prestation des différentes branches de notre mission dans l'importante ville de Washington. 2MI 50 4 J'ai rapidement écrit cette lettre pour qu'elle puisse partir par courrier cet après-midi, mais j'espère vous écrire plus tard. -- Letter 114, 1907, p. 1, 2 (aux frères Kress et Irwin Daniells 2 avril 1907). 2MI 50 5 Ici, à Washington, nous ne voulons pas dépenser beaucoup d'argent dans l'acheter d'un terrain et la construction de bâtiments coûteux. Nous ne sommes pas venus pour ça. J'ai reçu l'instruction de faire en sorte que notre sanatorium et les bâtiments de notre école soient de taille modérée. -- Letter 273, 1904, p. 1 (à Edward A. Sutherland et Percy T. Magan, 28 juillet 1904). 2MI 50 6 Hier soir, j'ai été réveillée avant 23 heures pour écouter les paroles qui doivent être adressées à nos églises. J'ai rédigé de nombreuses pages et, à 4 heures, je me suis allongée un moment. [...] 2MI 50 7 Ici, [à Washington] le travail progresse de façon évidente. Il était important que nous soyons présents pour conseiller les ouvriers. Aucune somme consacrée à la construction des bâtiments ne sera dépensée pour le prestige. Ceux-ci devront être simples et modestes. Il ne s'agira pas de bâtir un sanatorium gigantesque car ce ne sera pas une Jérusalem moderne. Nous l'avons dit clairement aux ouvriers. Nous ne pouvons consacrer tous nos fonds à un même projet. Nous devons faire des plans prudents et économiques. -- Letter 267,1904, p. 1, 2 (au frère Hayward, 24 juillet 1904). 2MI 51 1 Un travail zélé et sérieux doit être accompli dans la ville de Washington. Dans chaque quartier de la ville, des hommes choisis devront se mettre au travail pour proclamer le message d'avertissement. 2MI 51 2 Faisons tous les efforts possibles pour la conversion de nos amis et voisins incroyants. Parlons-leur de la vérité présente et prions pour eux. 2MI 51 3 « Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n'entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jourlà : Seigneur, Seigneur ! N'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? Alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus » (Matthieu 7.21-23). 2MI 51 4 J'encourage vivement nos pasteurs de Washington à travailler sur le terrain autant que possible, là où ils peuvent transmettre le message à ceux qui ne connaissent pas les Ecritures. » [...] 2MI 51 5 Une partie du temps consacré à discuter des affaires aurait plutôt due être consacrée à une recherche fervente du Seigneur afin qu'il puisse dispenser la puissance et les conseils nécessaires pour la purification des âmes du péché et leur conversion. Il m'a été montré qu'il avait de riches bénédictions pour son peuple à Washington. Dans l'oeuvre des publications, au sanatorium, les responsables auraient pu vivre une expérience spirituelle riche, mais cela n'a pas été le cas pour avoir consacré beaucoup de temps à la gestion de problèmes difficiles qui auraient dû être abordés avec humilité de coeur et dans la prière pour la puissance transformatrice de Dieu. Le Saint-Esprit attendait qu'ils se confessent, mais nombreux étaient aveugles concernant leur véritable situation spirituelle. Ils auraient dû se confesser avec l'humilité qui ne résulte que de l'aversion d'un individu pour son âme convertie. -- Letter 162,1909, p. 1,2 (à « Our Responsible Men in Washington » [Nos frères ayant des responsabilités à Washington], 1er décembre 1909). 2MI 51 6 Il y a plusieurs années, le Seigneur m'a indiqué que nous devions bâtir un sanatorium à Washington et qu'il devait être séparé et indépendant de celui qui se trouve à Battle Creek. 2MI 51 7 Depuis mon retour d'Australie, j'ai clairement reçu la lumière selon laquelle ceux qui sont fermement ancrés dans la foi devaient résolument se placer du côté du Seigneur et qu'ils devaient oeuvrer avec toutes les capacités que Dieu leur avaient accordées pour contrecarrer les influences centralisatrices qui se sont développées autour de l'oeuvre médicale de Battle Creek. 2MI 52 1 Le Seigneur m'a clairement indiqué que nous ne devons pas permettre au personnel médical de Battle Creek d'influencer le travail à Washington car, à moins qu'ils aient beaucoup changé, ils exerceraient une grande influence qui s'opposerait au plan de Dieu en ce centre important. Alors que ces hommes continuent à suivre les principes que Dieu a condamnés, comment le Seigneur pourrait-il être honoré si on impose à toutes nos institutions médicales le modèle de Battle Creek ? Ceux qui définissent notre oeuvre médicale à Washington devraient être fermement ancrés dans la foi et comprendre clairement les principes de la vérité qui, en termes positifs, nous ont été donnés en tant que peule. 2MI 52 2 Le Seigneur m'a parfois révélé beaucoup de choses concernant le danger que représentent nos médecins qui se sont associés à Battle Creek. Le Dr Kellogg m'a plusieurs fois été montré marchant sur de mauvaises voies, aspirant à l'honneur d'être le premier dans l'oeuvre missionnaire médicale. Par ses remarques, il donne quelquefois l'impression d'en être l'auteur. Or, cet honneur n'appartient à aucun homme. C'est le Seigneur et non l'homme qui est le Maître et le Dirigeant de son peuple. Dieu a touché les coeurs de personnes en différents lieux pour qu'elles s'engagent dans cette oeuvre. Il leur a donné la sagesse pour planifier et concevoir, et elles ont accompli le travail qu'il leur a été confié. Il désire que le Dr Kellogg soit bien attentif au travail qui lui revient et qu'il laisse ses frères libres d'accomplir la tâche que le Seigneur leur assignera. -- Letter 256, 1903, p. 1-3 (aux responsables de Int. M. M. and B. Association, 25 octobre 1903). 2MI 52 3 Nous avons vu les bâtiments de l'école. Ils constituent une leçon dans la façon dont notre travail doit être effectué. Nous devons à présent franchir une étape supplémentaire en édifiant le bâtiment principal du sanatorium. Cette institution sera nécessaire quant à l'école pour l'éducation des élèves. Garder le sanatorium pour la fin serait une grande erreur. Rassemblons nos forces et mettonsnous au travail pour le construire ! Faisons les meilleurs plans et mettons à profit les fonds alloués à ces travaux. Il serait dans son intérêt de construire plus tard des petites maisons. Elles seront une grande bénédiction en de nombreux aspects. Y viendront les patients qui auront besoin de plus de calme qu'il n'y en a dans le bâtiment principal. Ceux qui seront trop malades pour monter et descendre les étages, même en ascenseur, ou trop faibles pour ouvrir et fermer les portes seront richement bénis par le calme de ces petites maisons. 2MI 53 1 L'école et le sanatorium devraient travailler en étroite collaboration. Le but recherché de ces deux institutions doit être le salut des âmes. Qu'est-ce que la vérité, la vérité biblique ? Que comprend-elle ? Ces questions doivent trouver réponse dans nos institutions. « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » (Matthieu 16.24). Voici la véritable et haute éducation. Les élèves doivent apprendre à se soucier des âmes pour lesquelles le Christ a donné sa vie. Les enseignants de l'université devraient être préparés à donner aux étudiants des conférences sur la santé. -- Manuscrit 86, 1905, p. 2, 3 (aux « Responsables de la Conférence générale et comité directeur du sanatorium de Washington et de l'école professionnelle, 4 juillet 1905). 2MI 53 2 Il ne devrait y avoir aucune entrave au travail effectué au sanatorium de Takoma Park. Il m'a été montré que la capitale du pays doit bénéficier de tous les avantages. Les personnes qui y travaillent doivent proclamer la vérité à la classe dirigeante, et les moyens doivent être dédiés à ce champ pour que le travail qui y est accompli puisse faire bonne impression auprès de ceux qui sont habitués au raffinement et à l'abondance. Aucune impression médiocrité ne doit être donnée à ces hommes d'État pour qui le sanatorium sera peut-être le seul moyen par lequel ils recevront la connaissance de ce peuple et du message du troisième ange. Il sera donc essentiel que les ressources consacrées à la mission effectuée à Washington soient gérées avec parcimonie. [...] 2MI 53 3 Voici les paroles qui furent prononcées concernant le travail effectué à Washington : « Le travail au coeur de la nation ne doit pas être entravé. Le sanatorium doit jouer son rôle et convaincre les hommes influents d'Amérique de l'importance du message du troisième ange. Et nos livres doivent également être gérés de façon être le plus largement distribués ». 2MI 53 4 Que la simplicité et le bon goût prédominent dans la réalisation du sanatorium de Washington. Cette institution est appelée à accomplir une oeuvre importante dans cette ville. Grâce à son influence, des questions concernant notre foi seront posées, et l'information sera transmise de façon à graver les esprits. Celui qui soutient la cause de la vérité présente à Washington sera très utile dans tous les cas d'urgence. Accrochez-vous fermement aux principes de la vérité. Veillez bien sur votre âme afin de ne pas être surpris à lutter contre l'Esprit de Dieu. Revêtez l'armure de la justice du Christ. Soyez forts, oui soyez forts. -- Manuscnpt 55, 1907, p. 2, 4, 5 (" The Work in Washington, D.C. » [Le travail à Washington D.C.], 30 mai 1907). White Estate, Washington, D.C., 1958. ------------------------Manuscrit 101--1888 réexaminé 2MI 55 1 IL M'A ETE MONTRE qu'alors qu'il [Uriah Smith] occupe désormais cette position, Satan a préparé ses tentation pour en finir avec son âme. Si personne ne vient à son secours, la bannière de la vérité ne flottera plus sur lui. [...] 2MI 55 2 Le frère Loughborough a fermement pris position pour les témoignages. [...] L'influence du frère Loughborough est précieuse dans nos églises. C'est d'hommes comme lui dont nous avons besoin : qui prennent inébranlablement position pour la lumière que Dieu a donnée à son peuple, alors que bien d'autres ont changé d'attitude envers son oeuvre. -- Letter 20,1890, p. 2-4 (à Ole A. Olsen, 7 octobre 1890). 2MI 55 3 Le professeur Prescott fit une confession concernant Minneapolis, et cela fit forte impression. Il pleura beaucoup. -- Lettre 32, 1891, p. 1 (au pasteur Judson S. Washbum et son épouse, 8 janvier 1891). 2MI 56 0 Documents sollicités pour une étude de la session de 1888 de la Conférence générale. 2MI 56 1 Le professeur Prescott lut le document [l'article intitulé « Be Zealous and Repent » [" Faites preuve de zèle et repentez-vous » publié dans la revue Review and Herald Extra, le 23 décembre 1890] et marqua plusieurs temps de pause, profondément affecté et en pleurs. Il confessa alors que lors de la rencontre à Minneapolis, et depuis ce temps, il n'avait pas eu de bons sentiments. Il demanda le pardon de tous, et notamment aux frères Waggoner et Jones. Je crois que le frère Jones n'était pas présent. Il prit ensuite le bras du frère Smith et tous deux s retirèrent. -- Manuscrit 3, 1891, p. 2 (Biographie, 9 janvier 1891). 2MI 56 2 Votre [à William W. Prescott] lien avec l'école était conforme à la volonté de Dieu. -- Letter 46, 1893, p. 3 (à William W. Prescott, 5 septembre 1893). 2MI 56 3 J'ai entendu une confession plus complète et intense de LeRoy Nicola. Je savais que cela se produirait s'il marchait dans la lumière. [...] 2MI 56 4 J'ai appris que les frères Morrison, Madison Miller et d'autres viennent à la lumière où ils seront une bénédiction pour d'autres âmes. -- Letter 79, 1893, p. 1 (à Harmon Lindsay, 24 avril 1893). 2MI 56 5 Le pasteur Butler est le président de l'Union des Fédérations du Sud, et je crois que c'est une bonne chose. -- Manuscrit 124, 1902, p. 4 (" The Work in Nashville » [La mission à Nashville], mai 1902). 2MI 56 6 Le Seigneur a nommé le pasteur Butler, ainsi que le pasteur Haskell et sa femme pour oeuvrer dans le Sud. -- Letter 121, 1904, p. 3 (au pasteur James E. White et son épouse, 29 mars 1904). 2MI 56 7 Je n'ai pas perdu confiance en vous, pasteur Butler. Je désire ardemment que les anciens soldats, expérimentés dans le service du Maître, puissent continuer à aller droit au but dans leur témoignage afin que les plus jeunes dans la foi puissent comprendre que les messages que le Seigneur nous a donnés dans le passé sont très importants, à ce stade de l'histoire de la terre. -- Letter 130, 1910, p. 1, 2 (à George I. Butler, 23 novembre 1910). 2MI 56 8 Nous nous tenions sur le champ de bataille depuis presque trois ans, mais des changements ont alors été décidé au sein de notre peuple et, par la grâce de Dieu, nous avons remporté des victoires décisives. -- Letter 40,1893, p. 5 (au frère McCullagh et son épouse, 7 septembre 1893). 2MI 57 0 Document sollicité par A. V. Oison pour sa conférence sur la justification par la foi à la Conférence générale. 2MI 57 1 Les péchés commis à Minneapolis sont inscrits dans les livres du ciel, enregistrés à côté du nom de ceux qui ont refusé la lumière, et ils demeureront ainsi jusqu'à ce que les transgresseurs le confessent entièrement et fassent preuve d'une pleine humilité devant Dieu. -- Letter 19d, 1892, p. 15 (à Ole A. Olsen, 1er septembre 1892). 2MI 57 2 Le Seigneur fera en sorte que les rebelles soient séparés de ceux qui sont authentiques et loyaux. Ceux qui, comme Corneille, craignent Dieu et le glorifient auront leur place. Leurs rangs ne seront pas réduits. Ceux qui sont fermes et authentiques occuperont les sièges vides de ceux qui se seront offensés et apostasiés. -- Manuscript 97, 1898, p. 6 (" The Necessity of a Close Walk With God » [La nécessité de marcher aux côtés de Dieu], 11 août 1898). White Estate, Washington, D.C., 4 juin 1858. ------------------------Manuscrit 102--Le message final doit être prêché partout avec puissance 2MI 59 1 MON GUIDE A DECLARE : « Une plus grande lumière encore émanera de la loi de Dieu et de l'Évangile de justice. Bien compris, sous son véritable caractère, et proclamé par l'Esprit, ce message éclairera la terre de sa gloire. La question décisive sera posée à toutes les nations, à toutes les langues et à tous les peuples. La mission finale du message du troisième ange sera accomplie avec une puissance qui enverra les rayons du Soleil de justice sur les routes et chemins de la vie, et des décisions seront prises pour Dieu. » -- Manuscrit 15, 1888, p. 5 (aux « Chers frères assemblés à la Conférence générale ", 1er novembre 1888). White Estate, Washington, D.C., juillet 1958. ------------------------Manuscrit 103--L'importance de l'ordonnance d'humilité * 2MI 61 1 L'ORDONNANCE du lavement des pieds est un service d'humilité. C'est la leçon que le Seigneur désire que nous apprenions et mettions tous en pratique. Quand cette ordonnance est correctement observée, les enfants de Dieu ont une relation sainte les uns avec les autres, pour s'entraider et se bénir mutuellement. 2MI 61 2 Le Christ lui-même nous a donné un exemple d'humilité afin que son peuple ne soit pas induit en erreur par Pégoïsme qui habite dans le coeur naturel et que l'intérêt propre renforce. Il n'a pas voulu laisser ce sujet à la charge des hommes. Cela était si important pour lui que lui qui était un avec Dieu a lavé les pieds de ses disciples (Jean 13.13-17). 2MI 61 3 Cette cérémonie signifie beaucoup pour nous. Dieu veut que nous considérions la scène dans son ensemble, et pas seulement le seul acte de la purification extérieure. Cette 2MI 62 0 Document sollicité pour le livre de T.H. Jemison sur les doctrines bibliques. leçon ne fait pas simplement référence à l'acte. Acte dont le but est de révéler la grande vérité selon laquelle le Christ est un exemple de ce que nous devrions être, par sa grâce, dans nos relations les uns avec les autres. Cet acte montre que notre vie entière doit à la fois être empreinte d'humilité et constituer un ministère fidèle. 2MI 62 1 Par sa vie et ses enseignements, le Christ nous a donné un parfait exemple d'un ministère désintéressé qui trouve son origine en Dieu. L'Étemel ne vit pas pour lui-même. En créant le monde et en soutenant toutes choses, il sert constamment les autres. Mais Satan donne au monde une fausse image de Dieu, comme il le fit avec Adam et Eve. Il est à l'origine de l'égoïsme et, dans la même mesure où on y cède, nous chérissons ses attributs. Mais Satan a accusé Dieu de ses propres attributs, et la croyance en ses principes s'est chaque fois plus répandue. 2MI 62 2 Le Fils de Dieu démontrera que ces principes sont faux et que le caractère de Dieu est amour. Le Père doit être représenté en lui. Dieu a révélé son idéal en son Fils. Il envoya le Christ dans le monde, investi de sa divinité tout en revêtant l'humanité. 2MI 62 3 Et c'est avec clarté et puissance que le Christ a révélé les attributs de Dieu. Il est « le rayonnement de sa gloire et l'expression de son être ", et même « l'image du Dieu invisible ». Pourtant, il s'est humilité, prenant la condition d'un serviteur. Notre Rédempteur est la révélation parfaite de la divinité. Il est important que nous, ses disciples, nous comprenions que c'est par lui que Dieu entre en contact avec nous. Il est le grand Maître du monde. Et ce que nous savons de Dieu à travers lui est à la mesure de notre connaissance pratique de la vérité, telle qu'elle est en Jésus. -- Manuscrit 43, 1897, p. 2 (Ministry, non daté). 2MI 62 4 Dieu ordonne l'établissement d'une école en Australie. On me demande d'expliquer les avantages des écoles en Amérique comparées à celles d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Je puis vous dire qu'étant donnée la lumière que je reçois, ce n'est pas une tâche agréable. Je ne peux que revenir à la fondation de l'école et expliquer pourquoi le Seigneur a décidé qu'elle soit établie sous la direction de ceux qui croient en la vérité révélée dans sa Parole, puis dire que votre lien avec l'école était conforme à sa volonté. Ensuite, je 2MI 63 0 Document sollicité par Arthur L. White pour son cours sur les prophéties. leur parle des résultats de sa puissance transformatrice, ainsi que des divers éléments que je savais être des signes de son approbation. -- Letter 46, 1893, p. 3, 4 (à William W. Prescott, 5 septembre 1893). 2MI 63 1 Pourquoi la mission n'est pas terminée. On nous a demandé pourquoi la puissance des églises était si faible et pourquoi nos enseignants étaient si peu efficaces. La réponse est que le péché connu sous différentes formes est chéri parmi ceux qui professent suivre le Christ et que la conscience est endurcie par une longue transgression. La réponse est que les hommes ne marchent pas avec Dieu, mais se séparent de la compagnie de Jésus, et le résultat est que nous voyons se manifester dans l'église l'égoïsme, la convoitise, l'orgueil, les luttes, les conflits, la dureté du coeur, le désordre et les mauvaises pratiques. On trouve même cet état parmi ceux qui prêchent la Parole sacrée de Dieu, et il serait préférable que de tels hommes quittent le pastorat et choisissent une autre occupation où leurs pensées non régénérées ne feraient pas s'abattre le désastre sur le peuple de Dieu. -- Letter 19b, 1892, p. 13-14 (à Ole A. Olsen, 19 juin 1892). 2MI 63 2 C'est le fait de s'éloigner des voies du Seigneur qui attire la corruption qui ne sera ni humilié, ni corrigée. Beaucoup, quand ils sont repris, endurcissent leur coeur et continuent à suivre des principes erronés. Se cramponnant à leur propre vision de la sagesse, ils suivent sur un ton maussade leur propre chemin. C'est la raison pour laquelle le Saint-Esprit ne se manifeste pas dans nos églises avec une plus grande puissance. Si les personnes que l'Esprit de Dieu a corrigées s'humiliaient et se réformaient avec joie, le Christ leur accorderait de merveilleux dons, répondrait à leurs prières contrites, les aidant à se comprendre. -- Manuscrit 135, 1902. White Estate, Washington, D.C., 16 octobre 1958. ------------------------Manuscrit 105--Déclaration sur le colportage comme un prérequis absolu pour le pastorat 2MI 65 1 Référence aux mesures prises, lors de la session de 1888 de la Conférence générale. Une autre décision fut adoptée et aurait pu être exposée, i.e. Il s'agissait de former tous les diplômés au travail de colportage avant de les autoriser à entrer dans le pastorat. Cela était supposé être une règle absolue et, malgré toutes mes objections, elle entra en vigueur. Cette règle n'était pas une bonne chose pour la conférence car non conforme à la volonté de Dieu, et elle ne tiendra pas. Je ne la soutiendrai pas car je ne veux pas oeuvrer contre Dieu. Ce n'est pas ainsi qu'il travaille, et je ne peux faire semblant de la soutenir -- Lettre 22, 1889, p. 10,11 (à Rufus A. Underwood, 18 janvier 1889). 2MI 66 1 Rapport rétrospectif de 1894. Réfléchissons à la proposition soumise à la rencontre de Minneapolis. Certains, qui n'ont pas été conseillés par Dieu, préparèrent et appliquèrent une mesure selon laquelle personne n'entrerait dans le ministère sans avoir au préalable fait du colportage avec succès. Cette résolution n'avait pas L'Esprit de Dieu pour origine, mais était née de l'esprit de personnes ayant une vision étroite de la vigne du Seigneur et de ses ouvriers. Il ne revient à aucun homme de prescrire à un autre homme un travail qui soit contraire à ses propres convictions du devoir. Ce dernier doit être conseillé et guidé, mais doit trouver ses directives en Dieu en qui il demeure et qu'il sert. Si quelqu'un s'engage dans le colportage sans pouvoir subvenir à ses besoins, ainsi qu'à ceux de sa famille, ses frères ont le devoir, dans la mesure de leurs possibilités, de l'aider à sortir de ses difficultés et de lui ouvrir avec un esprit de désintéressement la voie sur toutes les opportunités qui seraient en accord avec les compétences de ce frère et qui lui permettraient de gagner honnêtement de quoi subvenir aux besoins de sa famille. -- Manuscrit 34, 1890, p. 2 (Témoignage 4, 3 août 1894). White Estate, Washington, D.C., janvier 1959. ------------------------Manuscrit 106--Ressources d'Ellen G. White sur l'oeuvre effectuée dans le Sud et à la faculté de Oakwood 2MI 67 1 CETTE NUIT, je fus emmenée dans le Sud, de lieu en lieu et de ville en ville. Je vis tout le travail qu'il y avait à accomplir : le travail qui aurait dû être fait il y a des années. Nous semblions chercher de nombreux endroits. Notre attention était tournée vers là où l'oeuvre avait déjà été établie et là où la voie avait été ouverte pour tout lancement. Je vis les endroits dans le Sud où des institutions avaient été établies pour l'avancement de l'oeuvre du Seigneur. L'un d'eux était Graysville, et un autre [était] Huntsville. Le Seigneur guidait la création de ces écoles. Ce travail doit être encouragé et soutenu, et non freiné. Chacun de ces 2MI 68 0 Document sollicité par O.B. Edward pour la rédaction de l'histoire de la faculté de Oakwood, 1856 - 1956. deux endroits ont leurs avantages. On a mis du temps à y faire avancer le travail. N'attendons plus d'avantage. Dans ces écoles, les élèves doivent recevoir une éducation qui, avec bénédiction de Dieu, les préparera à gagner des âmes au Christ. S'ils s'associent au Sauveur, ils grandiront spirituelle et seront préparés à présenter la vérité à autrui. 2MI 68 1 Nous devons considérablement faciliter l'éducation et la formation de la jeunesse, à la fois blanche et de couleur. Il nous faut établir des écoles loin des villes, là où les jeunes pourront apprendre à cultiver la terre et ainsi devenir autonomes, et les écoles indépendantes. Rassemblons les fonds nécessaires à la création de telles écoles. Un travail doit y être effectué dans les domaines de la mécanique et de l'agriculture. Il faut saisir toutes les possibilités de formation que fournissent les lieux où ces écoles sont implantées. 2MI 68 2 La menuiserie, le travail de forgeron, l'agriculture, la meilleure façon de tirer profit de ce que la terre produit. Toutes ces choses font partie de l'éducation à dispenser à la jeunesse. -- Lettre 25, 1902, p. 8, 9 (à ceux qui ont des responsabilités dans le Sud, 5 février 1902). 2MI 68 3 La lumière qui m'a été donnée est que les écoles de Graysville et de Huntsville apportent un intérêt particulier aux villes dans lesquelles elles sont implantées. Il y a en ces deux lieux d'excellentes occasions de donner aux jeunes une formation manuelle. Je les mentionne en particulier car le Seigneur m'a montré que nous devrions persévérer dans nos efforts pour édifier et renforcer l'oeuvre. Il y a làbas beaucoup à faire et les employés doivent mobiliser spécialement leurs efforts jusqu'au bout pour que cette oeuvre constitue un modèle de ce qui doit être fait. [...] 2MI 68 4 Qu'aucune ressource dont nous disposons ne soit dépensée en beaucoup d'endroits pour qu'au final, rien de satisfaisant ne soit accompli nulle part. Il est possible que les ouvriers fournissent des efforts sur autant de territoires et que rien ne soit fait correctement là où, selon les instructions mêmes du Seigneur, le travail devrait être renforcé et perfectionné. 2MI 68 5 Certaines personnes ne verront aucune utilité à parfaire les équipements de nos écoles de Graysville et Huntsville car, d'un point de vue extérieure, ces endroits pourraient paraître de qualité inférieure à d'autres. Mais ne négligeons pas l'oeuvre accomplie à Graysville, Huntsville ou Nashville au profit de lieux comme Chattanooga pour débuter un travail qui nécessitera de grands moyens et qui distraira l'attention des ouvriers. -- Lettre 87, 1902, p. 3 (au frère Kilgore, 11 juin 1902). 2MI 69 1 Dieu m'a montré que, bien gérées, les écoles de Huntsville et de Graysville pourraient être autonomes. Mais il m'a aussi été montré que les difficultés que nous rencontrons à l'école de Huntsville seraient bien plus grandes que celles en d'autres écoles. On ne peut comparer, ni gérer un établissement pour des élèves de couleur de la même façon qu'une école pour des élèves blancs. Nous n'avons pas fait tout ce que nous aurions dû faire à de Huntsville, et ceux qui ont la responsabilité de diriger cette école traverseront à l'avenir des temps difficiles. Mais Dieu sera avec eux s'ils acceptent de dépendre de lui. Cette école possède des terres, et on doit y cultiver des fruits. Mais l'école ne peut le faire sans aide. 2MI 69 2 Après avoir écrit ce qui précède, je suis descendue prendre mon petit-déjeuner. J'ajouterai à présent quelques mots à cette lettre. Je veux que vous réclamiez toute l'aide possible pour cette mission. Je sais que vous êtes troublés de constater les lacunes de ceux qui connaissent la vérité, mais qui ne sont pas sanctifiés par elle. Faisons de notre mieux et ayons confiance en ce que le Seigneur fera ce qui nous est impossible de faire. Notre travail doit être placé sur un plan plus élevé. Nous devons avoir une foi qui ne faiblira pas, ni ne se décourage. 2MI 69 3 Je ne crois pas qu'il faille accomplir un travail important en faveur de ceux qui connaissent déjà la vérité. Rien ne fera vibrer le Sud comme s'emparer de l'oeuvre en de nouveaux lieux. Il nous faut entrer dans les villes. Mais je dois dire qu'essayer d'amener ceux qui connaissent la vérité là où ils devraient être, mais qui cependant ne donnent pas le meilleur d'eux-mêmes, est pratiquement peine perdue et entrave tout travail radical. Que les ouvriers se rendent dans les villes où règne encore l'ignorance. Qu'hommes et femmes se forment pour diriger des écoles et des sanatoriums pour les blancs. Que les ouvriers de couleur soient instruits de façon à travailler pour leur propre peuple. Et que tous les ouvriers se souviennent qu'aucune attaque ne doit être mené à l'encontre de l'esclavage ou des contremaîtres cruels. -- Lettre 200, 1903, p. 4, 5 (à George I. Butler, 10 septembre 1903). 2MI 69 4 Tôt le lundi matin [20 juin 1904], nous prîmes le train pour Huntsville. Nous arrivâmes à l'école à 13 heures. L'après-midi, on nous emmena sur une parcelle des terres de l'école. Nous constatâmes qu'il y avait presque quatre cents acres de terre et qu'une grande partie était cultivée. Il y a plusieurs années, le frère S.M. Jacobs avait été le gérant de cette ferme et, grâce à lui, de nombreuses améliorations avaient été apportées. Il avait planté des pêchers, des pruniers, ainsi que d'autres arbres fruitiers. Le frère Huntsville et son épouse avaient quitté Huntsville il y a environ trois ans et, depuis, la ferme ne fut plus aussi bien gérée. Nous voyons sur ces terres la promesse d'un rendement plus important si on donne à ses dirigeants l'aide dont ils ont besoin. 2MI 70 1 Le frère Jacobs mit du zèle à la tâche, ainsi que des efforts désintéressés, mais n'obtint pas l'aide qu'il avait demandée avec insistance. Son épouse aussi travailla très dur. Aussi, quand sa santé commença à décliner, ils décidèrent de quitter Huntsville pour un endroit où le travail ne serait pas aussi pénible. Si on leur avait apporté une aide efficace et les moyens pour effectuer les améliorations nécessaires, tout ceci les aurait encouragés. Mais les moyens destinés à Huntsville ne leur parvinrent pas, et nous en voyons maintenant les résultats. 2MI 70 2 Certains ont récemment suggéré que l'école de Huntsville était trop grande et qu'il serait peut-être préférable de vendre la propriété et d'établir l'école ailleurs. Mais, dans la nuit, il m'a été révélé qu'il ne fallait pas vendre ce terrain. L'argent du Seigneur a été investi dans l'école et la ferme de Huntsville pour permettre aux enfants de couleur de recevoir une éducation. La Conférence générale a donné cette terre à la mission du Sud et le Seigneur m'a montré ce que deviendraient cette école et ces élèves si ses plans étaient respectés. 2MI 70 3 La faculté de Huntsville a besoin de quelques changements. Il lui faut de l'argent, ainsi que des gestionnaires compétents et intelligents pour un bon entretien, et pour que l'école constitue une preuve que les adventistes sont décidés à réussir ce qu'ils entreprennent. 2MI 70 4 Cultiver la terre requière des projets sérieux. Les élèves doivent recevoir une instruction dans le domaine de l'agriculture. Cette formation aura une valeur inestimable pour leur vie professionnelle future. Il faut un travail minutieux pour cultiver la terre et, grâce à cela, les élèves apprendront l'importance de la rigueur dans la culture du jardin du coeur. 2MI 70 5 Il faut équiper correctement l'école pour le succès de sa mission. Les aménagements actuels sont insuffisants. Il n'y a pas de sanitaires dans les locaux. Il faudrait construire un petit bâtiment dans lequel les élèves pourront apprendre à prendre soin les uns des autres en cas de maladie. L'école compte une infirmière qui s'occupe d'eux quand ils sont malades, mais aucun matériel n'a été pourvu. Ceci rendu son travail très décourageant. 2MI 71 1 Les étudiants doivent recevoir une formation pour devenir de bons ouvriers pour le Christ. Ils doivent apprendre à se séparer des habitudes et méthodes du monde, comment présenter la vérité présente et comment travailler avec leurs mains et leur tête pour gagner leur pain quotidien, et ainsi enseigner aux gens de leur propre peuple. Gagner sa vie est la partie la plus importante de leur travail. On doit aussi leur apprendre à apprécier l'école comme étant l'endroit où ils ont l'opportunité d'apprendre à servir. 2MI 71 2 Les enseignants devraient sans cesse rechercher la sagesse d'enhaut pour leur éviter de faire des erreurs. Ils devraient considérer consciencieusement leur travail de façon à ce que l'élève soit préparé pour le métier qui lui conviendra le mieux. Tous doivent être prêts à servir fidèlement et selon leurs capacités. 2MI 71 3 Aucun laxisme ne doit être toléré. L'homme qui prendra la direction de l'école de Huntsville devra savoir se contrôler et gérer les autres. Le professeur de Bible doit être capable d'enseigner aux élèves à présenter les vérités de la Parole de Dieu en public et à faire du porte-à-porte. Les affaires de la ferme doivent être gérées avec sagesse et prudence. 2MI 71 4 Chaque élève doit se prendre en main et, avec l'aide de Dieu, surmonter les défauts de son caractère. -- Lettre 215, p. 3-6 (à Mary A. Davis, 30 juin 1904). 2MI 71 5 Le frère a été choisi comme gestionnaire et directeur de l'école de Huntsville. Il travaille depuis des années dans le domaine scolaire pour les personnes de couleur dans le Mississippi, sous la direction de la Société missionnaire du Sud. C'est un enseignant expérimenté et un gestionnaire compétent. Il sera entouré d'une équipe capable de gérer toutes les matières enseignées à la fois dans le domaine scolaire et la formation professionnelle. Cette année, l'efficacité de l'école devrait être considérablement améliorée. -- Lettre 21, 1904, p. 1, 2 (à Franck Foote, 6 juillet 1904). 2MI 71 6 J'ai un message pour vous. Tous ceux qui sont dispersés en toutes les régions d'Amérique ont le devoir de considérer particulière les hommes qui s'investissent corps et âme, coeur et esprit, dans la mission du Sud. Ce champ missionnaire est une responsabilité qui ne doit pas seulement reposer sur les hommes et les femmes qui y sont engagés. Personne ne doit sentir qu'il n'est pas concerné par ce champ. Les erreurs du passé ne doivent pas être répétées. Aucune parole décourageante ne devrait être prononcée à qui que ce soit d'engagé dans cette oeuvre. Ce champ missionnaire doit être labouré. Toutes les bonnes volontés sont utiles. 2MI 72 1 L'envoi des tirelires est un geste qui est agréable à Dieu. Leur emploi a doublé les bienfaits : les dons sont pour l'avancement de l'oeuvre, et les familles qui en bénéficient reçoivent une éducation dans l'abnégation. [...] 2MI 72 2 L'oeuvre en faveur des personnes de couleur a besoin d'offrandes généreuses et, les parents comme les enfants peuvent accomplir beaucoup en faisant preuve d'altruisme et de sacrifice pour contribuer à cette mission. 2MI 72 3 Parents, ces tirelires constituent un rappel précieux dans votre foyer. Faites donc vous-mêmes preuve d'un esprit de sacrifice afin de pouvoir y mettre de l'argent, tant qu'il y aura des besoins. [...] 2MI 72 4 Une école primaire pour les enfants de couleur devrait être établie à Huntsville. Il faut aussi prendre des dispositions pour ceux qui peuvent être préparés à servir leur propre race. On aura donc besoin d'enseignants sages, ainsi que de fonds. Ne pensez pas que les petits dons ne seront pas appréciés. Des sommes plus importantes seront aussi utiles. Le sacrifice de soi est requis pour chaque étape. Préparer des jeunes de couleur à enseigner au sein de leur propre race est une mission importante. -- Lettre 304, 1904, p. 1-3 (à mes frères en Amérique, 11 novembre 1904). 2MI 72 5 Il y a quelques années, il m'a été révélé que le monde païen devait être appelé à faire des dons pour notre mission dans le Sud. Que des hommes discrets et craignant Dieu aillent voir des hommes du monde qui ont les moyen et leur présentent le plan de ce qu'ils désirent faire pour les personnes de couleur. Qu'ils leur parlent de l'école de Huntsville, de l'orphelinat que nous désirons y construire et des écoles missionnaires pour les enfants de couleur dont on a besoin dans tous les Etats du Sud. Que les besoins de cette oeuvre soient exposés par des hommes qui sachent toucher le coeur des personnes riches. Si l'approche est bonne, beaucoup donneront pour la mission. -- Lettre 295, 1905, p. 4, 5 (à J.H. Baldwin, 18 octobre 1905). 2MI 72 6 J'ai ressenti une grande tristesse en apprenant que l'un des bâtiments de l'école de Huntsville avait été consumé par le feu. Je suis désolée de savoir qu'une personne y a laissé la vie. Désormais, nous devons faire de notre mieux pour effectuer les travaux nécessaires dans l'école. Je suis réticente en vous entendant dire qu'il serait préférable de construire des petits bâtiments. Nous ne devons pas baisser les bras quant à l'oeuvre à Huntsville, ni revoir nos plans à la baisse. Nous avons besoin de bâtiments, de bâtiments plus grands, sans toutefois qu'il soient surdimensionnés car il faut aussi prendre en considération les autres projets dans le Sud. -- Lettre 348, 1906, p. 3 (à George 1. Butler, 30 octobre 1906). 2MI 73 1 Je viens de recevoir et de lire votre lettre dans laquelle vous évoquez les visites que vous avez effectuées dans les facultés de Nashville. Je suis si heureuse de constater que vous commencez à comprendre pourquoi notre mission doit s'implanter à Nashville. Nous devons nous intéresser de près aux personnes de couleur. [...] 2MI 73 2 Ne perdez pas de vue l'oeuvre auprès des personnes de couleur. Ne prenez de répit que quand le travail médical pour eux, tant à l'école de Huntsville qu'à Nashville sera terminé. Dans le passé, de grands efforts ont été fournis pour ce peuple en des circonstances très éprouvantes. N'ignorez pas le travail effectué, mais ayez de la sympathie et considérez le travail de ceux qui vous ont précédés et préparé la voie. Que Dieu vous aide et vous donne la sagesse pour savoir comment traiter vos collègues. Le christianisme en action est une chose merveilleuse. Le placer dans l'économie divine est le considérer à sa juste valeur. Les ouvriers apprécieront plus qu'ils ne le font actuellement ce qui a été effectué dans la champ missionnaire du Sud. 2MI 73 3 Quand je me suis rendue dans le Sud pour la première fois, j'ai appris beaucoup de choses au sujet du travail qui y avait été accompli et, quand je le pourrai, je ferai publier un récit de ce travail. Ceux qui n'y ont pas pris part ne peuvent pleinement imaginer le sacrifice et l'abnégation que cela a représentés. -- Letter 154, 1907, p. 1-3 (à Judson S. Washbum, 17 avril 1907). 2MI 73 4 J'avais eu pendant quelques temps très envie d'aller à Washington, mais je ne puis quitter mon travail ici ; il y a trop à faire, et trop d'intérêts sont en jeu. 2MI 73 5 Des instructions très claires m'ont été données concernant le travail à effectuer à Huntsville et la nécessité d'y placer l'école sur un terrain avantageux. Ne tardons plus à accomplir le travail qui a été si longtemps négligé dans le Sud. Bientôt, il sera encore plus difficile de former les personnes de couleur pour qu'elles deviennent des ouvriers pour la cause de Dieu. 2MI 73 6 Le Seigneur m'a montré les occasions manquées de bien faire en nous familiarisant avec le travail qui effectué dans les grandes institutions pour l'éducation des personnes de couleur. Il y a bien longtemps déjà, nous aurions dû faire une étude approfondie sur la meilleure façon d'instruire les personnes pour qu'elles oeuvrent auprès d'autres personnes de couleur. Nous devrions saisir toutes les occasions de travailler avec sagesse pour les enseignants et les élèves dans ces grandes institutions. Ne n'avons pas à nous précipiter pour évangéliser les employés, mais pouvons chercher à les aider par tous les moyens et leur dire que nous apprécions leur travail. [...] 2MI 74 1 Une puissante influence doit maintenant être exercée pour susciter de sérieux efforts en faveur des personnes de couleur. Les frictions et désagréments qui ont existé parmi les ouvriers des États du Sud, les rétentions, ainsi que les obstacles n'ont pas fait la volonté du Seigneur et ces choses ont freiné l'oeuvre que Dieu désire nous voir accomplir dans ce champ de mission. Si les employés avaient été formés pour agir en harmonie avec l'Esprit de Dieu et sous sa direction, la situation serait bien différente aujourd'hui. Désormais, un travail sérieux doit être fait en faveur des enseignants de Nashville, et de sages efforts sont requis pour les élèves de couleur. [...] 2MI 74 2 Dieu multipliera nos effectifs et nos moyens humains et, au travers des convertis, il accomplira le travail qu'il a prévu. Tous ce dont ont besoin ces ouvrier est du baptême du Saint-Esprit. Quand ce manque sera comblé, nous servirons le Seigneur avec bien plus de sérieux que nous ne le faisons actuellement. -- Letter 228,1907, p. 1 -3 (aux responsables de la Conférence générale, 14 juin 1907). 2MI 74 3 J'ai écris un article sur les besoins dans le Sud. C'est pour moi un sujet important. J'espère que nos frères et soeurs ne perdront pas de temps à remettre en question tout ce qui ne correspond pas exactement à leurs idées avant de nous accorder l'aide dont nous avons tant besoin. J'ai essayé de présenter à nos frères et soeurs les besoins de l'école de Huntsville. Cette école devrait bénéficier d'avantages spéciaux et notre peuple devrait comprendre que les dons volontaires faits à cette entreprise seront de l'argent bien investi. 2MI 74 4 A l'école de Huntsville, un travail important doit être effectué dans la formation des hommes à la culture du sol, des fruits et des légumes. Que personne ne méprise ce travail. L'agriculture est le b.a.ba de l'éducation. Que la construction des bâtiments de l'école et du sanatorium soit une occasion de former les élèves. Aidons les enseignants à comprendre qu'ils doivent avoir une vision claire des choses et que leurs actions doivent être en harmonie avec la vérité car, en effet, ce n'est qu'en gardant une bonne relation avec Dieu qu'ils pourront accomplir ses plans à la fois pour eux-mêmes et pour les âmes avec lesquelles ils sont mis en contact en tant qu'enseignants. 2MI 75 1 Encourageons tous les adventistes du septième jour à s'intéresser au travail fourni à Huntsville pour la formation d'hommes et de femmes qui seront ensuite appelés à travailler parmi les personnes de couleur. Les préparatifs pour le sanatorium de Huntsville devraient avancer sans délai. Si nous avançons par la foi en Dieu, il tiendra parole. Nous n'avons pas de temps à perdre car la méchanceté des villes atteint son apogée. La nuit approche, et bientôt plus personne ne pourra travailler. Ne reprochons aux pas aux personnes de couleur un sanatorium bien équipé en lien avec l'école de Huntsville. Il ne faut pas diminuer la taille du bâtiment, mais il doit être suffisamment spacieux pour le confort de ce qui y viendront. [...] 2MI 75 2 L'Evangile du Christ est pour le monde entier. Le Christ a racheté la race humaine à un prix infini. La rançon qu'il paya est valable pour toute nationalité et toute couleur de peau. Nous devrions nous remémorer cela quand nous pensons aux personnes de couleur de notre pays qui ont réellement besoin de notre aide. Ces hommes et ces femmes ne devraient pas avoir le sentiment qu'en raison de la couleur de leur peau, ils sont exclus des bénédictions de l'Evangile. Les blancs sont redevables vis-à-vis de Dieu en raison des nombreuses faveurs qu'ils ont reçues : ils doivent s'intéresser à ceux qui n'ont pas été aussi privilégiés. [...] 2MI 75 3 Nos frères et soeurs de tout le pays ont fait librement des dons pour implanter à Nashville un sanatorium pour les blancs. Qu'ils fassent maintenant preuve de générosité dans leurs offrandes pour qu'un sanatorium puisse être construit à Huntsville pour les personnes de couleur. Si la générosité en faveur des personnes de couleur était aussi importante qu'elle l'a été pour les blancs, nous pourrions compter sur leur reconnaissance et leur amour. 2MI 75 4 Mes frères, je vous prie de ne pas négliger la mission pour les personnes de couleur plus longtemps. Des chapelles simples mais pratiques devraient être construites pour elles afin qu'elles puissent se retrouver pour étudier la Parole de Dieu. 2MI 75 5 Le champ missionnaire du Sud a besoin d'ouvriers humbles et craignant Dieu. Il requière des fonds. Qui ralliera notre peuple actuel, l'encourageant à donner autant que possible pour cette mission ? Dieu prendra plaisir à ce que non seulement notre propre peuple, mais tous ceux qui le veulent, fasse des offrandes généreuses. Qui enseignera à nos frères à mesurer leurs dons selon l'esprit de bienfaisance qui poussa le Père à livrer son Fils unique pour que nous puissions recevoir des bénédictions étemelles ? Quand nous laissons l'Esprit du Christ nous guider dans nos dons, les bénédictions de Dieu les accompagnent et la sagesse est accordée à ceux qui ont la responsabilité de distribuer ces fonds pour leur emploi optimal. 2MI 76 1 Le peuple du Sud a besoin d'aide. Pas seulement en quelques endroits, mais partout où de l'aide est nécessaire. Mes frères, soyons de véritables missionnaires. Ouvrons nos coeurs aux besoins des personnes de couleur. Prenons conscience de la responsabilité qui repose sur nous de partager les bénédictions dont nous sommes l'objet. Au jour du jugement dernier, celui qui nous a confié ses biens nous demandera des comptes. -- Letter 189, 1907, p. 1-3, 6 (à George I. Butler et ses collaborateurs dans la vigne du Maître), 10 septembre 1907). 2MI 76 2 Cette nuit, dans mon sommeil, il m'a semblé que je m'adressais aux employés de Takoma Park, à Washington. Je leur parlais des bâtiments qu'il faudrait envisager d'y construire. Il faut considérer le début des travaux de chaque édifice comme étant l'occasion de rechercher les directives spéciales du Saint-Esprit. Avant de commencer le travail, demandez à l'Esprit de Dieu de vous faire comprendre clairement ce qui doit être fait et comment l'accomplir en dépensant le moins d'argent possible. Notre peuple a largement été sollicité pour l'oeuvre à Washington. Chaque dollar doit être employé à poursuivre le travail d'une façon conforme à la foi que nous professons. 2MI 76 3 J'ai reçu la lumière selon laquelle les croyants devraient désormais s'efforcer de faire avancer notre mission dans les États du Sud. En raison de nos négligences passées, la situation a pratiquement stagné dans ce champ missionnaire et nous n'aurons aucune excuse à avancer le jour où Dieu appellera nos actions en jugement. 2MI 76 4 Il nous faut maintenant rassembler les fonds des différentes églises pour aider les personnes de couleur dans le Sud. C'est un travail qui aurait dû être accompli il y a des années. Faisons à présent tout ce qui est en notre pouvoir pour racheter la négligence du passé. La construction de salles de classe et de chapelles où les personnes de couleur pourront se retrouver pour louer Dieu s'avère nécessaire. Il est normal de récolter des fonds et de construire des bâtiments dont la taille et les équipements sont proportionnels aux besoins spécifiques à l'endroit où ils sont implantés. 2MI 77 1 Le livre Les paraboles de Jésus aurait pu être largement distribué dans le Sud, au bénéfice des écoles. Mais, au lieu d'aller de l'avant avec énergie, on s'est disputé les droits territoriaux et le travail n'a pas été fait. Il est vrai que l'organisation et les méthodes doivent être maintenus en plusieurs aspects pour notre oeuvre, mais parce qu'une importance inappropriée a été accordée aux exigences territoriales, beaucoup ont été privés des instructions que contient cet ouvrage précieux. Mes frères, que la distribution de ces livres soit la plus étendue possible. « La foi sans les oeuvres est morte » (Jacques 2.26). Qui s'engagera à présent dans cette oeuvre avec un véritable esprit missionnaire ? Qui étudiera pour proposer d'ingénieuses méthodes pour distribuer ce livre parmi toutes les classes ? 2MI 77 2 Lors de nos grands rassemblements, des hommes sages et expérimentés devraient être choisis pour présenter les livres Les paraboles de Jésus et Le ministère de la guérison, et pour encourager ceux qui prendront par à leur diffusion. Si cela avait été scrupuleusement fait dans le passé, nous aurions eu des humbles lieux de prière et des écoles en de nombreux endroits où les personnes de couleur auraient été instruites dans les principes de la vérité présente. Ces écoles et chapelles sont les moyens que Dieu s'est choisis pour la promulgation de sa vérité dans le sud et pour préparer un peuple au retour du Christ. Avec à leur tête un bon chef de projets, les personnes de couleur peuvent elles-mêmes faire beaucoup pour la construction de ces bâtiments. 2MI 77 3 La propriété de Huntsville était un don de nos frères pour l'oeuvre auprès des personnes de couleur. Un travail bien plus important y aurait été accompli si nous avions avancé par la foi et dans un esprit d'abnégation. Dieu avait prévu qu'il y ait à Huntsville une école accommodante et un sanatorium pour les personnes de couleur. Ce dernier est devenu une nécessité. Certains frères se sont sentis poussés à donner leurs conseils concernant cette institution, affirmant qu'il devrait s'agir d'un « petit sanatorium ». Le conseil que j'avais à donner a été que nous devions bâtir un sanatorium modeste, mais spacieux où les personnes malades pourraient être reçues et traitées. Les personnes de couleur devraient bénéficier d'une telle institution tout autant que les blancs. Dans ce sanatorium, des infirmières de couleur doivent être formées pour y servir en tant que missionnaires médicales évangéliques. 2MI 78 1 Le Seigneur fait appel à des travailleurs convertis qui serviront en pasteurs et enseignants fidèles auprès des personnes de couleur. Nous n'avons pas tant besoin d'entreprises commerciales que d'églises et de missionnaires. Faisons preuve de parcimonie dans l'emploi de nos biens afin que notre argent ne soit pas trop dépensé en de petits endroits, alors que la mission doit pénétrer tant d'autres lieux avec le dernier message d'avertissement. -- Letter 322, 1907, p. 1-3 (aux responsables de la Conférence générale, 2 octobre 1907). 2MI 78 2 Mes frères et soeurs dans le Sud, ne ferez-vous pas votre part dans la bonne oeuvre qui consiste à aider l'école de Huntsville ? N'avezvous pas de temps à lui consacrer, du temps pour la vente de Les paraboles de Jésus ? En vous chargeant de ce travail, vous agirez en tant que missionnaires pour le Seigneur Jésus. Son approbation reposera sur vous, alors que vous vous efforcerez d'assister les fidèles employés de l'école de Huntsville. En distribuant Les paraboles de Jésus, non seulement vous aiderez l'école de Huntsville, mais vous placerez aussi entre les mains d'hommes et de femmes un livre contenant les plus précieuses instructions spirituelles. 2MI 78 3 L'école de Huntsville a besoin d'aide. Que nos frères et soeurs prennent à coeur la tâche consistant à distribuer Les paraboles de Jésus. Si vous faites fidèlement votre part, l'école pourra bénéficier de l'équipement dont elle a tant besoin. Le Christ dit à ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5.14). « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos oeuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5.16) -- Manuscrit 103, 1907, p. 4, 5 (" The sale of Object Lessons » [La vente de Les paraboles de Jésus], 3 octobre 1907). 2MI 78 4 Il m'a été demandé de dire à nous ouvriers de couleur : Soyez bons au sein de votre famille. N'introduisez dans votre foyer aucun esprit ou coutume de l'esclavage. Qu'aucune parole dure ne soit prononcée dans vos maisons. Surmontez vos habitudes désordonnées. Ne tolérez aucune manière rustre et autoritaire. Ne traitez jamais votre femme comme une esclave. Souvenez-vous que vous êtes membres de la famille du Seigneur et que, dans ce monde, vous devez donner un exemple de ce que le Seigneur attend des futurs membres de sa famille. Vos lèvres doivent être sanctifiées au service du Seigneur. Soyez comme le Christ en actes et en paroles. Vous avez peut-être été témoins d'une grande cruauté de la part de ceux qui considéraient les noirs comme leurs propriétés pour les traiter comme il leur plaisait. À cause de cela, ne devenez pas des tyrans à votre tour dans votre foyer. C'est à Dieu qu'appartiennent tous les êtres humains. 2MI 79 1 Ceux qui se sentent autorisés à torturer les personnes sur lesquelles ils ont autorité seront traités de la même façon par le Créateur. [...] 2MI 79 2 Il y a des années, la vérité aurait dû être proclamée de ville en ville, là où se trouvent beaucoup de personnes de couleur. Des écoles et des sanatoriums doivent y être établis, et dans des lieux adaptés. Ces institutions ne doivent pas être privées des équipements indispensables comme ce fut le cas pendant des années à l'école de Huntsville. Noirs ou blancs, ceux qui connaissaient l'état des choses en cette école auraient dû aider à lever des fonds pour la placer là où elle aurait pu être plus efficace. Nous devons maintenant mobiliser nos efforts pour elle de façon à ce qu'elle devienne autonome. 2MI 79 3 Nous ne devons pas laisser le coeur des personnes de couleur sans espoir, ni courages. Ceux qui ont appris à croire qu'elles apprécient les efforts en leur faveur et qu'elles sont prêtes à collaborer avec le Christ, notre grand Maître, doivent les remplir d'espérance. 2MI 79 4 Pour accomplir notre mission, à savoir aider, un peu ici, un peu là, en leur apprenant à vivre - non pas comme s'il n'y avait aucun espoir de changement positif dans leur condition, mais comme s'il y avait quelque chose de mieux pour eux - il faut de la patience et des efforts judicieux, sérieux et persévérants. Mais ces efforts seront richement récompensés. 2MI 79 5 Pour ce travail, nous devons former beaucoup d'hommes et de femmes de couleur pour être des missionnaires auprès de leur propre peuple. Ils doivent comprendre qu'ils ne sont pas appelés à travailler parmi les blancs. Instruisons-les et formons-les pour devenir missionnaires dans leur propre environnement. 2MI 79 6 Persévérance. Pour beaucoup de personnes de couleur, les difficultés auxquelles elles devront faire face semblent insurmontables. Mais il est de ceux qui ne baisseront pas les bras. Encourageons tous ceux qui, consciencieusement et dans la crainte de Dieu, s'efforcent de s'instruire. Beaucoup ont du talent et il se développera, parfois de façon inattendue. Tous les avantages possibles doivent être accordés aux jeunes noirs capables de devenir d'utiles collaborateurs dans la vigne du Seigneur. 2MI 80 1 Il est de ceux qui, avec une formation solide, pourront diriger les sanatoriums pour les personnes de couleur. Dans tous les cas, ils auront besoin du soutien des blancs, mais leur talent contribuera largement au succès de la mission. 2MI 80 2 Nous devons fonder des écoles pour les enfants et les jeunes de couleur en de nombreux lieux. Les enseignants doivent exercer sur elles une influence douce et apaisante. Ils doivent se vêtir et agir de façon correcte et soignée. Ils comprendront que les élèves ont besoin de cet exemple et qu'ils seront prompts à les imiter. Quand jeunes et moins jeunes font preuve de raffinement dans la manière et le goût vestimentaire, on ne doit jamais les décourager -- Manuscrit 105, 1908, p. 1, 365 (" Words of Counsel to Our Colored People » [Conseils donnés à nos frères et soeurs de couleur], 19 octobre 1908). 2MI 80 3 Je ne peux rester tranquille en raisons des nombreuses révélations qui m'ont été faites. J'ai vu que notre peuple court le risque de perdre de précieuses occasions d'oeuvrer avec sérieux et sagesse à la proclamation du message du troisième ange. Entouré de tous ses anges, Satan travaille à empêcher le peuple de Dieu de consacrer ses forces à son service. Mais, en tant que peuple, nous devons être actifs, déterminés et accroître notre utilité dans le domaine religieux. Voici ce qu'on attend de nous : « Ayez de l'empressement et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur » (Romains 12.11). Possédant la vraie piété et la connaissance de la Parole de Dieu, chaque membre d'église peut devenir un collaborateur du Christ et travailler avec dignité et confiance, mais avec une humble dépendance, en se rappelant les paroles que le Christ adressa à ses premiers disciples : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10.16). Nous devons faire preuve de sagesse dans toutes nos voies si nous voulons oeuvrer au nom et dans la crainte de Dieu. Il nous faut une foi sincère car la foi est « l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas » (Hébreux 11.1). 2MI 80 4 J'ai visité l'école de Huntsville et je crois qu'elle présente de nombreux avantages pour mener à bien l'oeuvre d'une éducation complète. Ceux qui y travaillent ont le privilège d'en faire un lieu béni pour préparer à l'oeuvre de Dieu. 2MI 80 5 Je prie pour que chacun d'entre vous accomplisse la mission que le Seigneur lui a confiée. Il travaillera pour chacun selon la mesure de sa foi. Un dessin représente un boeuf se tenant entre une charrue et un autel. Il porte l'inscription suivante : « Prêt pour l'un ou l'autre ». Ainsi, nous devons nous préparer au dur labeur du sillon, ou à saigner sur l'autel des sacrifices. La vie de chaque enfant de Dieu doit exprimer un objectif unique et le sens du devoir. C'était la position qu'occupait le Sauveur quand il était sur la terre et celle que tous ses disciples sont invités à occuper. Le salut accordé à la race humaine par le sacrifice du Christ concerne également toutes les races et toutes les nationalités. Certaines désirent ne jamais être considérées sur un même pied d'égalité que leurs semblables. Elles veulent être une puissance qui dirige. À moins qu'elles ne reconnaissent et n'apprécient la puissance de l'Étemel et que les croyants ne travaillent avec intelligence pour accomplir la mission de Dieu pour toute l'humanité, il les abandonnera à leurs propres voies et emploiera d'autres instruments par lesquels il accomplira ses plans. Et ceux qui refusent d'accomplir la tâche qui leur est proposée se retrouveront finalement du côté de l'ennemi et lutteront contre l'ordre et la discipline. -- Letter 244, 1908, p. 1, 2 (à ceux qui sont récemment allés à l'école de Oakwood, à Huntsville, dans l'Alabama, 23 août 1908). 2MI 81 1 Je suis heureuse d'avoir l'occasion de parler à ce groupe d'élèves. Je m'attends à ce qu'un jour, cette pièce, et d'autres, soit remplie. Nous nous attendons à voir s'accomplir ici un travail dont les hommes seront fiers. Nous sommes en effet heureux de tous vous voir ici présents. 2MI 81 2 Ce matin, je lirai d'abord quelques mots d'Ésaïe 58 : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix dans un cor et annonce son crime à mon peuple, à la maison de Jacob ses péchés ! Tous les jours ils me cherchent, ils veulent connaître mes voies ; comme une nation qui aurait pratiqué la justice et n'aurait pas abandonné le droit établi par son Dieu, ils me demandent des arrêts justes, ils désirent l'approche de Dieu. 2MI 81 3 Que nous sert de jeûner ? Tu ne le vois pas ! De nous humilier ? Tu n'y as pas égard ! C'est que le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants et vous traitez durement tous vos ouvriers. Vous jeûnez pour vous disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing ; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut. Est-ce là le jeûne que je préconise, un jour où l'homme s'humilie ? S'agit-il de courber la tête comme un jonc, de se coucher sur le sac et la cendre, est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, un jour agréable à l'Étemel ? » (Ésaïe 58.1-5) 2MI 82 1 Le Seigneur indique le jeûne il préconise : « Détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens du joug, renvoie libres ceux qu'on écrase, et que l'on rompe toute espèce de joug ; partage ton pain avec celui qui a faim et ramène à la maison les pauvres sans abri ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de celui qui est ta propre chair » (versets 6 et 7). 2MI 82 2 C'est l'oeuvre que nous voulons accomplir et l'oeuvre que nous présentons au peuple de Dieu afin qu'il s'y engage. Oui, Seigneur, nous pouvons dire que nous, ton peuple qui garde les commandements, nous nous efforçons d'effectuer ce travail aussi rapidement que possible. 2MI 82 3 Nous essayons de faire en sorte d'amener les personnes de couleur là où elles pourraient être indépendantes. Le temps viendra où vous pourrez échapper aux nombreux maux qui surviendront sur le monde parce que vous aurez appris à planter, à construire et à mener à bien divers projets. C'est la raison pour laquelle nous voulons que cette terre soit occupée, cultivée et que nous voulons y construire. Les élèves doivent apprendre à planter, à construire et à semer. En apprenant ceci, ils verront devant eux un ouvrage auquel ils seront très heureux de participer. Des occasions se présenteront où ils pourront être une bénédiction pour ceux qui les entourent. 2MI 82 4 « Partage ton pain avec celui qui a faim et ramène à la maison les pauvres sans abri ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de celui qui est ta propre chair. » (Ésaïe 58.7) C'est le privilège de tout élève et ouvrier de cette école de savoir ce que signifie être mu par l'impulsion de l'Esprit de Dieu. 2MI 82 5 « Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement ». Pourquoi cette assurance concernant la santé ? Il est question de santé parce que nous apprenons à nous servir de nos muscles, ainsi que de notre cerveau. Il est essentiel que nous prenions autant soin de notre santé physique que de notre santé mentale. « Ta justice marchera devant toi, et la gloire de l'Étemel sera ton arrière-garde » (verset 8). Comment notre justice marchera-t-elle devant nous ? Elle se révèlera dans nos paroles justes, dans nos actions justes et dans notre utilité. Cette tâche est attribuée aussi bien aux personnes de couleur qu'aux blancs. Selon les opportunités qui s'offrent à eux, ils doivent régler fidèlement les problèmes que Dieu leur présente. Quand nous accomplissions la tâche qu'il nous confie, il nous bénit comme il l'a promis. 2MI 83 1 Si nous pratiquons la justice et exaltons la vérité, le Seigneur lui-même sera notre Gardien et notre Protecteur, nous qualifiant pour faire sa volonté. Dieu prend soin de ceux qui sont méprisés par leurs semblables. C'est parce qu'il s'intéresse aux besoins de ceux qui sont méprisés et rejetés que nous possédons cette école agricole où il est possible de se former pour bien travailler ici, dans le Sud. Il désire que ceux qui y reçoivent une formation puissent s'engager à travailler, à soulager les opprimés, à fortifier les plus faibles afin que, grâce à leurs efforts, des hommes et des femmes puissent apprendre à honorer et à glorifier Dieu. Voici ce que signifie l'enseignement du chapitre 58 d'Ésaïe. 2MI 83 2 Je suis heureuse d'avoir l'occasion de vous dire ces quelques mots. Que tout ce que vous fassiez soit accompli par la foi. Croyez en ce que le Seigneur tiendra ses promesses. Il veut que nous trouvions réconfort dans sa Parole, que nous soyons affermis par ses promesses. Il aspire à ce que sa justice nous précède et que sa gloire soit notre récompense. Je vois de grandes possibilités s'ouvrir aux élèves de cette école. Il y a ici de grands avantages. Vous êtes éloignés du monde, des beuveries, des distractions et de la confusion. Vous n'avez pas besoin de ces choses-là, mais d'être là où vous êtes libres de servir le Seigneur. Il ne vous rejette pas en raison de la couleur de votre peau, mais désire que les blancs vous aident. S'ils les encouragent et leur ouvrent des voies, les bénédictions du Seigneur reposeront sur eux comme sur tous ceux qu'ils essaient d'aider. Cela sera un accomplissement du plan de Dieu. 2MI 83 3 Tous les élèves qui sont ici ont le privilège d'apprendre que le Très-Haut s'intéresse à eux. Il veillera sur vous et oeuvrera pour votre bien, et non pour le mal. Si vous continuez à découvrir le Seigneur, vous apprendrez que son plan s'accomplit de façon aussi certaine que le jour se lève. Vous croîtrez continuellement en lumière et en connaissance. Je veux voir la bonté et la miséricorde de Dieu révélées en ces lieux. Nous prierons pour vous et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous aider. Nous vous enverrons des publications que vous pourrez lire et étudier. Je veux voir chacun de vous dans le royaume de Dieu. Menons les luttes du Seigneur avec bravoure et justice afin que nous puissions revoir dans la cité de Dieu les visages que nous voyons ici aujourd'hui. Éduquons et formons les plus jeunes membres de la famille de Dieu. Ils doivent tenir fermes au sein du peuple de Dieu.- 2MI 84 1 Je n'ai rien de plus à ajouter ce matin. Je suis très heureuse d'avoir visité votre école. Je fais depuis des années tout ce que je peux pour aider les personnes de couleur et nul par ailleurs je n'ai vu d'oeuvre qui commence aussi bien qu'ici même. En toutes circonstances, rappelez-vous que les anges de Dieu sont à vos côtés. Ils savent ce que vous faites et sont là pour veiller sur vous. Ne faites rien qui les déçoive. Je sais que vous essaierez d'aider ceux qui essaient de vous aider. En poursuivant ce travail tous ensemble, cette école deviendra un lieu consacré. Je veux entendre parler de vos victoires. Le ciel entier s'intéresse aux démarches que vous entreprenez. Faisons de notre mieux pour nous entraider les uns les autres et remporter la victoire. Vivons de façon à ce que la lumière du ciel puisse briller dans nos coeurs et nos esprits, et nous permette de saisir des trésors célestes. Que le Seigneur vous aide, c'est ma prière. -- Manuscrit 27, 1909, p. 1-5 (" Words of encouragement » [Paroles d'encouragement]. Paroles prononcées à l'école de Oakwood, à Huntsville, dans PAlabama, 29 avril 1909). White Estate, Washington, D.C., 20 janvier 1959. ------------------------Manuscrit 107--Rejeter les témoignages - Le besoin de responsables sanctifiés 2MI 85 1 DANS MON EXPERIENCE, j'ai souvent été confrontée à l'attitude de certaines personnes qui reconnaissaient que les témoignages provenaient de Dieu, mais qui considéraient que tel ou tel sujet relevait de l'opinion et du jugement de soeur White. Ceci convient bien à ceux qui n'apprécient pas les reproches et les réprimandes et qui, si leurs idées sont contrariées, en profitent pour expliquer la différence entre ce qui est humain et ce qui est divin. 2MI 85 2 Si les opinions préconçues ou idées particulières de certains sont contrariées par le reproche des témoignages, ils ont le devoir d'expliquer en quoi les témoignages, définissant 2MI 86 0 Documents sollicités par Arthur L. White pour Notes and Papers [Notes et articles] et pour l'enseignement. ce qui relève du jugement humain de soeur White, se distinguent de ce qui relève de la Parole de Dieu. Tout ce qui va dans le sens de leurs idées est divin et les témoignages qui corrigent leurs erreurs sont humains ou reflètent l'opinion de soeur White. Leurs traditions ne tiennent pas compte des conseils de Dieu. -- Manuscrit 16,1889, p. 1 (" The Discemment of Truth » [Discerner la vérité], autour de janvier 1889, Selected Messages [Messages choisis], vol. 3, p. 68). 2MI 86 1 Vous et lui avez exprimé votre propre jugement : qu'il est plus fiable que celui de soeur White. Ne pensez-vous pas que soeur White ait déjà été confrontée à de tels cas au cours de sa vie de service pour le Maître ? Des cas similaires au vôtre et encore d'autres différents qui lui ont permis de discerner ce qui est juste et ce qui ne l'est pas ? Un jugement sous la direction de Dieu pendant plus de cinquante ans ne compte-t-il pas plus que le jugement de ceux qui n'ont pas eu cette discipline et cette formation ? Veuillez réfléchir à ces choses. -- Lettre 115, 1895, p. 4 (à Fannie Bolton, 26 novembre 1895 ; Selected Messages, chap. 7, vol. 3, p. 60). 2MI 86 2 Actuellement, la cause de Dieu a spécialement besoin d'hommes et de femmes qui possèdent les qualifications du Christ pour le service, des capacités pour diriger et une grande endurance dans le travail, qui ont un coeur bon, chaleureux et compatissant, qui sont pleins de bon sens et qui ont un jugement impartial. Des hommes et de femmes qui évaluent soigneusement les questions à traiter avant d'approuver ou de condamner, et qui n'ont pas peur de dire « non » ou « oui » et « amen ». Des hommes et des femmes qui, parce qu'ils sont sanctifiés par l'Esprit de Dieu, mettent en pratique les paroles : « Nous sommes tous frères ", s'efforçant sans cesse d'élever et de restaurer l'humanité déchue. -- Manuscript 156a, 1901, p. 9 (" Unheeded Warnings » [Avertissements passés inaperçus], 27 novembre 1901). White Estate, Washington, D.C., 20 janvier 1959. ------------------------Manuscrit 108--Comment étudier la Bible 2MI 87 1 QUE CELUI QUI RECHERCHE la vérité et qui reconnait la Bible comme la Parole inspirée de Dieu mette de côté toute idée ancienne et accepte cette Parole dans toute sa simplicité. Il doit renoncer à toute pratique pécheresse et entrer dans le saint des saints avec un coeur adouci et soumis, prêt à écouter ce que dit le Seigneur. 2MI 87 2 N'appliquez pas vos croyances à la Bible et ne la lisez pas à la lumière de ces principes. Si vous constatez que vos opinions vont à l'encontre d'un clair « Ainsi parle le Seigneur ", d'un de ses ordres ou interdictions, prêtez attention à la Parole de Dieu plutôt qu'à ce que disent les hommes. Que tout débat ou conflit se termine par un « Il est écrit ». 2MI 87 3 L'erreur commise par l'Église catholique romaine est qu'elle lit la Bible à la lumière des déclarations des prêtres et des dirigeants de l'Eglise, des premiers pères ou autres 2MI 88 0 Documents sollicités par T.H. Jemison pour ses cours universitaires sur les principes d'interprétation prophétique. responsables catholiques. Laissant de côté toutes les croyances ou crédos prescrits par une Eglise, nous sommes invités à lire la Bible comme la Parole que Dieu nous adresse. La lumière du monde nous qualifiera pour distinguer la vérité des erreurs antagoniques. 2MI 88 1 Avant de lire la Bible, que l'esprit de prière adoucisse et soumette le coeur. La vérité triomphera quand l'Esprit de vérité coopérera avec l'humble étudiant de la Bible. Qu'il est bon de savoir que l'Auteur de la vérité est vivant et qu'il règne encore ! Demandez-lui de graver la vérité dans votre esprit. Votre étude de la Bible vous sera alors profitable. Le Christ est le grand Maître de ses disciples, et il ne vous laissera pas marcher dans les ténèbres. 2MI 88 2 La Bible est son propre interprète. Avec une merveilleuse simplicité, une partie se lie à la vérité d'une autre partie jusqu'à ce que la Bible entière forme un tout harmonieux. La lumière d'un passage en éclaire d'autres de la Parole pouvant sembler plus obscurs. 2MI 88 3 Ceux qui, le coeur humble, sondent les Ecritures, animés du désire sincère de connaître la vérité et de lui obéir, ne seront pas laissés dans l'obscurité. Jésus dit qu'il est le chemin, la vérité et la vie. La Bible entière est une révélation du Christ. Pourtant, vous pourrez lire la Bible du matin au soir, si vous ne soumettez pas votre volonté à celle de Dieu, vous ne pourrez recevoir de connaissance salvatrice de l'Évangile. Alors que vous voyez la vérité simplement énoncée, mettez de côté toute position erronée, aussi chère puisse-t-elle être au coeur égoïste. Certains prendront un texte, le dépouilleront de sa véritable portée et le forceront à soutenir quelque opinion préconçue. En reliant divers passages isolés des Ecritures, ils peuvent tromper. Mais ce qui pour eux constitue une preuve biblique de leur position n'en est pas une pour autant car ces passages ne sont pas employés dans leur véritable contexte. C'est de cette façon que l'erreur est souvent magnifiée et la vérité appauvrie. Ceux qui déforment ainsi les Écritures pour justifier l'erreur déshonorent vraiment Dieu et, au jour du jugement, ils seront tenus responsables de la désobéissance de ceux qui, par leurs sophismes, ont été amenés à ne pas tenir compte de la loi divine. 2MI 88 4 Ceux qui désirent connaître la vérité concernant le sabbat du Seigneur ne seront pas laissés sous la direction de suppositions infondées. Qu'ils ne dépendent pas des enseignements des pères ou de tout autre être humain, mais des paroles prononcées par le Créateur de la terre et des cieux. La Bible est la Parole inspirée de Dieu. C'est en elle que se trouvent les lois du ciel. Et ce n'est aussi que dans la Bible que nous pouvons apprendre la vérité concernant le sabbat. La Parole de Dieu est claire. Le quatrième commandement est précis et explicite, et révèle l'origine divine du sabbat. De plus, le Seigneur déclara à Moïse : 2MI 89 1 « Toi, parle aux Israélites et dis-leur : Vous observerez absolument mes sabbats, car ce sera un signe entre vous et moi, dans toutes vos générations, grâce auquel on reconnaîtra que je suis l'Étemel qui vous sanctifie. Vous observerez le sabbat, car il sera saint pour vous. Celui qui le profanera sera puni de mort ; toute personne qui fera quelque ouvrage ce jour-là sera retranchée du milieu de son peuple. On travaillera six jours ; mais le septième jour ce sera le sabbat, le jour férié, consacré à l'Etemel. Quiconque fera quelque ouvrage le jour du sabbat sera puni de mort. Les Israélites observeront le sabbat ; ils célébreront le sabbat dans toutes leurs générations, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les Israélites un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l'Etemel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son oeuvre et il s'est reposé » (Exode 31.13-17). 2MI 89 2 Que le Seigneur nous aide à le rechercher de tout notre coeur, afin que nous le trouvions. Il ne prendra pas cela à la légère. Ceux qui, bien qu'ils aient l'opportunité de trouver la voie, s'en écartent avec présomption, découvriront leur erreur quand il sera trop tard. La vie étemelle n'est que pour ceux qui continuent à obéir à Dieu. C'est pour eux que le Christ a acheté le salut. « À tous ceux qui Pont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.12). 2MI 89 3 « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » (Jean 5.39) 2MI 89 4 Quand Jésus recommanda à ses disciples de sonder les Écritures, il faisait référence à l'Ancien Testament car le Nouveau Testament n'était alors pas encore écrit. La Bible est composée de nombreuses parties : d'histoire, de biographies, de cantiques, de prières et de prophéties. Mais « toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice » (2 Timothée 3.16). Le terme « Écriture » implique l'intégralité du trésor de la révélation et de la connaissance, quelle que soit la forme qui lui est donnée. 2MI 90 1 Que personne ne cherche à limiter la diffusion des Écritures. Dieu parle par différents moyens, et les vérités sacrées doivent être recherchées comme un mineur recherche de l'or. Dieu a promis de guider tous ceux qui désirent être enseignés dans toute la vérité. 2MI 90 2 La Bible est le plus grand ouvrage pédagogique du monde et il devrait être utilisé dans toutes les écoles. Aussi grandes soit leur éducation ou leurs idées, pour de nombreuses intelligences, la simple lecture de la Parole de Dieu apporte conviction et, même si, en beaucoup de cas, la Parole peut être mal appliquée et mal interprétée, année après année pourtant, beaucoup, grâce à ce qu'ils peuvent se rappeler des enseignements, pourrait être capables de distinguer la vérité de l'erreur. Ne faisons pas partie de ceux qui cherchent à limiter la diffusion des Écritures. -- Manuscrit 142, non daté. 2MI 90 3 Si vous lisez la Bible attentivement, vous verrez les changements que vous devrez opérer en vous pour être de fidèles bergers du troupeau du Christ. Comparez entre eux les différents passages de la Bible, puis ouvrez votre coeur. Saisissez-vous de lumière et, par une connaissance pratique, vous pourrez montrer au peuple de Dieu en quoi consiste le caractère chrétien. La puissance du Saint-Esprit accompagnera vos paroles si votre propre vie représente la vérité qui sanctifie le caractère puisque vous serez alors une lettre vivante connue et lue de tous. [...] 2MI 90 4 L'homme naturel reste toujours le même. Il est ce que ses tendances héréditaires, sa nationalité, son éducation et les circonstances ont fait de lui. Mais, quand l'homme naturel est transformé par la grâce du Christ, alors on constate le changement en l'homme nouveau, le coeur nouveau, les objectifs nouveaux et les nouveaux élans. Il reçoit la parole du Christ qui est Esprit et vie. Ensuite, nous mangeons le corps et buvons le sang du Fils de Dieu et notre coeur, nos lèvres portent du fruit. Certaines en produisent trente, d'autres soixante et d'autres cent. -- Lettre i 3,1888, p. 1, 2,4 (à E.P Daniels, 3 juillet 1888). 2MI 90 5 Tous ceux qui s'engagent à collaborer avec le Christ doivent non seulement vouloir prêcher la vérité, mais aussi la mettre en pratique. Au sujet des personnes soi-disant pieuses et instruites de son temps, le Christ déclara : « Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu » (Matthieu 22.29). « Vous enseignez des doctrines qui ne sont que préceptes humains » (Matthieu 15.9). Il désirait imprégner la nation entière de l'esprit de sa mission d'amour afin que tous puissent s'unir à lui dans l'oeuvre de sauver le monde. Le Saint-Esprit aurait maintenant été accordé à tous nos ouvriers s'ils le recherchaient sincèrement. Aucun changement ne sera apporté au plan du salut pour effectuer des changements notoires dans le monde religieux. Les hommes et les femmes doivent prendre conscience de d'urgence de la situation. Ils doivent recevoir l'huile dorée et les bénédictions divines. Cela leur permettra de se lever et de briller car leur lumière s'est levée et la gloire du Seigneur a brillé sur eux. 2MI 91 1 Ceux qui affirment croire en la Parole de Dieu, mais chérissent leur hérédité et cultivent les traits de leur caractère sont les plus grandes pierres d'achoppement que nous puissions rencontrer, alors que nous présentons les grandes et saintes vérités pour notre temps. Ceux qui croient en la vérité présente doivent mettre cette vérité en pratique et la vivre. Ils doivent étudier la Parole et s'en nourrir, ce qui signifie se nourrir de la chair et boire le sang du Fils de Dieu. Ils sont appelés à intégrer cette Parole, qui est esprit et vie, à leur vie quotidienne et pratique. C'est le pain des cieux, et il donnera la vie au monde. Toute homme et toute femme qui en mangera sera fortifié. Oh, ne pouvons-nous pas saisir cela ? Ne pouvons-nous pas le comprendre ? Pourquoi avons-nous si peu d'imagination ? « Voici la volonté de celui qui m'a envoyé, dit le Christ : que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie étemelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6.39,40). Ainsi, si la vie du Christ est en nous, que n'accomplirions-nous pas en son nom ? « À tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.12). 2MI 91 2 La culture chrétienne suivra les travaux de toute âme qui mettra consciencieusement la vérité en pratique, en toutes circonstances. Mais trop nombreux sont ceux qui agissent de façon superficielle. Il existe une mine de métal précieux jusqu'alors en possession que d'un très petit nombre. Si nous fouillons minutieusement et en profondeur, nous posséderons des ressources insoupçonnées, représentées par l'huile dorée récoltée des deux oliviers, qui circule dans des canaux en or afin d'être déversée dans les récipients en or et ainsi enrichir les autres. 2MI 91 3 Nous avons un grand besoin d'hommes au grand coeur et équilibrés qui soient de véritables chrétiens et qui montrent qu'ils se nourrissent de la Parole de Dieu, chez eux et à l'étranger. Ceux qui partagent notre foi comme ceux qui ne la partagent pas connaîtrons que ces hommes ont été avec Jésus et qu'ils ont appris de lui. Ils constateront qu'ils sont attelés avec le Christ et qu'ils collaborent avec lui, qu'il sont des hommes instruits qui apprennent de lui son humilité de coeur et sa douceur. Ils ne se plaignent pas de son joug et ne murmurent pas en portant ses fardeaux. Avec joie, ils vont de l'avant, en chantant dans leur coeur des mélodies à Dieu. Le joug du Christ est doux et son fardeau est léger. 2MI 92 1 Oh, quelle différence font ceux qui étudient les Écritures dans ce qu'ils comprennent de la Parole et comment ils la comprennent, qu'il s'en nourrissent ou pas ! Quand on la mange, la Parole de Dieu donne de nouveaux tendons et muscles spirituels. Ceux qui mangent et assimilent la Parole la mettent en pratique. Oints du collyre céleste, leurs yeux voient dans la Sainte Parole des enseignements autres que ceux que voient les lecteurs dont le coeur n'est ni purifié, ni raffiné, ni élevé. Sous l'influence du Saint-Esprit, la conscience reconnaît une norme pure et noble qui écarte les idées bon marché du lecteur superficiel dont l'esprit est corrompu par le péché. Ils voient que ceux qui mettent la Parole en pratique sont justifiés devant Dieu. Ceux qui entendent, mais qui n'agissent pas ne sont en rien de meilleurs auditeurs sur le plan moral et spirituel. Ceux qui renoncent à eux-mêmes et qui font tous les sacrifices au nom du Christ pourront enseigner parce que leurs préceptes et leur exemple sont en harmonie. -- Lettre 34, 1896, p. 3-5 (au frère Hare et son épouse, 19 décembre 1896). 2MI 92 2 Les bienfaits que peut nous apporter la vérité ne dépend pas tant de la connaissance que nous acquerrons en étudiant que de la pureté de nos objectifs et de la sincérité de notre foi. Lire simplement les recommandations faites dans la Parole de Dieu ne suffit pas. Nous sommes invités à la lire dans un esprit de méditation et de prière, remplis du désir sincère d'être aidés et bénis. Et la vérité que nous apprenons doit être mise en pratique dans la vie de tous les jours. Ceux qui on réellement conscience de l'emploie subtile que fait Satan des ruses en ces temps de la fin marcheront avec crainte et tremblement, dans une profonde humilité, à chaque étape de leur recherche des divines directives. Les anges de Dieu les instruiront. Le Saint-Esprit donne aux coeurs humbles et contrits l'accès aux riches trésors de la vérité. A été donnée à Juda et Jérusalem une fontaine dans laquelle nous devons nous purifier. Celui qui purifie son âme en obéissant à la vérité verra et appréciera l'amour et la miséricorde que Dieu a disséminés sur le chemin de ses enfants. Il comprendra que les voies humaines ne mènent qu'à la ruine éternelle. -- Lettre 69, 1901, p. 6, 7 (aux responsables de l'oeuvre missionnaire médical, 10 avril 1901). 2MI 93 1 Le Christ connaissait les Écritures car il a fait face à toutes les tentations du diable avec un « Il est écrit ». Argumenter et raisonner ne lui aurait servi à rien. Mais « Il est écrit » montra que les fondations du Christ, qui était alors tenté, étaient ancrées dans le solide et immuable roc. Nous devons apprendre ces leçons de la Parole, les mémoriser et ainsi nous préparer à affronter Satan avec la seule arme qui le rebute : « Il est écrit ». Tout ce qui est écrit dans la loi et les prophètes est vrai, et ces écrits se prouvent par eux-mêmes. On ne gagne rien à s'efforcer à démontrer par divers arguments l'origine divine de la Bible. Elle est son propre interprète. Elle détient ses propres clés. Les Écritures déverrouillent les Écritures. Si dans la Bible nous ne discernons pas la vérité, c'est parce que nous n'avons pas mis de côté, sur le seuil de notre recherche, nos opinions et nos préjugés. « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, afin qu'ils ne voient pas resplendir le glorieux Evangile du Christ, qui est l'image de Dieu. » (2 Corinthiens 4.3,4) « Car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance de Dieu. » (1 Corinthiens 1.18) -- Manuscrit 40,1895, p. 2 (Éducation, non daté). 2MI 93 2 J'ai des avertissements à donner à nos frères et soeurs. Nous devons apporter à notre présentation des Écritures plus de vie et de caractère spirituels. Il devrait y avoir dans chaque église des cessions solennelles de prière fervente pour que le ciel nous fasse des révélations spéciales de la grâce de Dieu. Que chaque enseignant humilie son propre coeur et assujettisse son tempérament nerveux. La vérité sera révélée de façon plus directe. Celui qui expose correctement la vérité des prophéties expliquera les Écritures par les Écritures. Il fera de la Bible sa propre commentatrice. -- Manuscrit 27,1901, p. 1 (" Truth do Be Maintained » [Il faut préserver la vérité], 5 mai 1908). 2MI 93 3 Gardons à l'esprit que la plus haute qualification de l'esprit ne peut, ni ne supplantera l'authentique simplicité et la véritable piété. On pourrait étudier la Bible comme n'importe quelle discipline des sciences humaines, mais sa beauté, la preuve de sa puissance pour sauver l'âme qui croit constituent une leçon qu'on n'apprend jamais de cette façon. Si la Parole n'est pas mise en pratique dans le quotidien, c'est parce que l'épée de l'Ésprit n'a pas blessé le coeur naturel. On n'a fait que l'enfermer dans des fantaisies poétiques. Le sentimentalisme l'a tellement enveloppé que le coeur n'a pas suffisamment ressenti le tranchant de sa lame, perçant et renversant les sanctuaires où le moi est adoré. « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu'aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du coeur. » (Hébreux 4.12) -- Manuscrit 64, 1895, p. 3 (" Sanctified Huminity » [Humilité sanctifiée], non daté). 2MI 94 1 Ceux qui sondent les Ecritures et cherchent sincèrement à les comprendre révéleront la sanctification de l'Esprit à travers leur croyance en la vérité car ils la gardent au fond de leur coeur et ont cette foi qui oeuvre par amour et purifie l'âme. Tous leur tendons et muscles spirituels sont nourris du Pain de vie qu'ils mangent. -- Letter 88, 1900, p. 17 (" To the Managers and Teachers in the Avondale School » [Aux directeurs et enseignants de l'École de Avondale], 13 avril 1900). 2MI 94 2 Les serviteurs de Dieu prêchent un « Ainsi parle le Seigneur ». Qu'ils se familiarisent avec ses instructions, lisant et étudiant chaque phrase, chaque mot, d'un coeur attendri et soumis, se rapprochant de Dieu pour que le Consolateur les instruisent. Les enseignements du Christ sont nos leçons pour aujourd'hui, nos leçons pour demain. Plus nous les étudierons fréquemment, mieux nous les comprendrons. -- Manuscrit 22, 1890, p. 15, 16 Journal, 10 janvier 1890). 2MI 94 3 Jésus nous a envoyé du ciel, une lettre qui nous donne un aperçu de l'amour qu'il a répandu sur nous. Etudiée attentivement, cette lettre apportera réconfort au désespéré et espérance au perdu. -- Letter 98b, 1896, p. 5 (à « My Very Dear Sister » [Ma très chère soeur], 21 mai 1896). 2MI 94 4 Le Rédempteur du monde a donné sa vie en sacrifice perpétuel pour sauver l'homme. Il a renoncé au royaume des cieux et s'est consacré au service des afflictions de l'humanité souffrante. [...] 2MI 94 5 Le caractère est une influence. Comme l'esprit régit les choses, le caractère régit l'esprit et attire d'autres esprits vers la sympathie. Un nouvel élan voit le jour et le goût pour la morale est créé. -- Manuscrpit 11, 1892, p. 6, 10 (" Stewards of God's Gifts » [Gérant des dons de Dieu], non daté). White Estate, Washington, D.C., 13 août 1959. ------------------------Manuscrit 109--Questions relatives à la dîme - Mise en garde d'Ellen White pour éviter les influences humaines 2MI 95 1 Mon FRERE, j'ai à coeur dé vous recommander de faire attention dans vos agissements. Vous ne faites pas preuve de sagesse. Moins vous parlerez des dîmes qui ont été attribuées aux plus démunis et aux champs les plus difficiles de ce monde, plus raisonnable vous serez. 2MI 96 0 À la demande du Comité de défense de la littérature (Defense Literature Committee), le secrétaire du conseil des commissionnaires prépara une déclaration sur « Mrs. Ellen G. White and the Tithe » [Mme Ellen G. White et la dîme] destinée à être utilisée si nécessaire pour les informations erronées maintenant assez largement diffusées par C.A. Anderson, le Bâton du berger et d'autres. Un communiqué écrit par Mme White en 1905 à G.F. Watson, le président de la Fédération du Colorado, est actuellement utilisé. Il semble judicieux, concernant cette question, d'intégrer toute la lettre de G.F. Watson à des déclarations de la plume d'Ellen White qui y sont liées. Alors que la lettre destinée au frère Watson a été imprimée par six ou huit personnes différentes et est assez largement diffusée, depuis sa rédaction en 1905, c'est la première fois quelle est reproduite par le White Estate pour tout usage. -- Arthur L. White. 2MI 96 1 Voilà des années qu'il m'est révélé que je dois consacrer ma dîme pour le soutien des pasteurs blancs et de couleur qui ont été négligés et qui n'ont pas reçu suffisamment pour subvenir aux besoins de leurs familles. Quand mon attention a été attirée sur la situation de pasteurs âgés, blancs ou noirs, j'ai eu le devoir spécial de sonder leurs besoins et d'y répondre. C'était là la mission qui me revenait spécialement, et je l'ai accomplie en de nombreux cas. Personne ne devrait faire publiquement connaître que, dans certains cas particuliers, la dîme est ainsi employée. 2MI 96 2 Concernant l'oeuvre en faveur des personnes de couleur dans le Sud, on a volé - et on continue à voler - ce champ les moyens qui devraient revenir aux ouvriers qui y travaillent. S'il est arrivé à nos soeurs de donner leur dîme pour soutenir le travail des pasteurs travaillant pour les personnes de couleur dans le Sud, que chacun, s'il est sage, sache se taire. 2MI 96 3 J'ai moi-même donné ma dîme aux cas le plus miséreux qui m'ait été présentée. J'ai été chargée de le faire et, comme cet argent n'est pas ôté du trésor du Seigneur, ce n'est pas un sujet qui doit être commenté car cela m'obligerait à porter cette question à connaissance, ce que je ne souhaite pas car ce n'est pas l'idéal. 2MI 96 4 Cela fait des années que certains cas me sont présentés et j'ai subvenu à leurs besoins grâce à ma dîme, comme le Seigneur me l'a demandé. Et si quelqu'un me demandait : « Soeur White, placeriez-vous ma dîme là où vous savez qu'on en a le plus besoin ? ", je répondrais que oui. Oui, je le ferai. Et je l'ai déjà fait. Je félicite les soeurs d'avoir placé leur dîme là où on en avait le plus besoin pour aider à accomplir le travail qui a été négligé. Mais si cela venait à se savoir, cela deviendrait une information qu'il aurait mieux valu laisser telle quelle. Je n'ai pas à coeur de publier cette tâche que le Seigneur m'a demandée à moi et à d'autres d'accomplir. 2MI 96 5 Je vous soumets cette question afin que vous ne commettiez pas d'erreur. Les circonstances changent les cas. Je ne conseillerais à personne de rassembler cet argent. Mais voilà des années que des personnes perdent confiance en l'emploi judicieux des dîmes. En plaçant leur dîme dans mes mains, certains m'ont dit que, si je ne la prenais pas, ils en auraient eux-mêmes fait don aux familles des pasteurs les plus démunis. J'ai accepté cet argent, leur ait remis un reçu et ils m'ont dit comment bien l'utiliser. 2MI 97 1 Je vous écris ceci afin que vous soyez apaisés, que vous ne vous agitiez pas et que vous ne fassiez pas de publicité sur ce sujet, de peur que d'autres encore suivent leur exemple. -- Letter 267, 1905, p. 1, 2 (au pasteur Watson, 22 janvier 1905). 2MI 97 2 J'ai reçu la dîme d'un montant de 75 dollars du frère , et nous avons pensé qu'il serait bon de l'envoyer dans le champ missionnaire du Sud pour aider les pasteurs de couleur. [...] Je veux que cet argent oeuvre spécialement en faveur des pasteurs de couleur afin de compléter leur salaire. -- Letter 262,1902, p. 1 (au pasteur James E. White et sa femme, 23 octobre 1902 ; Bibliography [Biographie] vol. 5, p. 396). 2MI 97 3 Vous me demandez si je suis prête à accepter votre dîme afin de l'utiliser pour la cause de Dieu, là où elle sera le plus utile. Je vous dirai que je ne saurais refuser mais, en même temps, je vous dirai qu'on peut mieux faire. Il est préférable de faire confiance aux pasteurs de la Fédération où vous vivez et aux responsables de l'église où vous adorez. Rapprochez-vous de vos frères. Aimez-les d'un coeur dévoué et encouragez-les à assumer fidèlement leurs responsabilités, dans la crainte de Dieu. « Sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » ( 1 Timothée 4.12). -- Letter 96, 1911 (Publié dans The Early Elmshaven Years, p. 397). 2MI 97 4 Le Seigneur m'a chargé de ne pas débattre avec quiconque, quand un message me vient, me demanderait : « Qu'a dit soeur White ?" -- Manuscrit 165, 1901, p. 2 Journal, 27 novembre 1901). 2MI 97 5 Pour préserver mon esprit de l'influence des idées et opinions d'autrui et pour éviter que diverses théories ne viennent interférer avec ce que j'écris, je n'ai pas l'habitude de lire des articles doctrinaux dans le journal. -- Letter 37, 1887, p. 1 (à Ellet J. Waggoner et Alonzo T. Jones, 18 février 1887) ; Selected. Messages [Messages choisis], vol. 3, p. 63). 2MI 97 6 Sara me dit qu'elle a une lettre pour moi de votre part, mais je lui ai demandé de ne pas encore me la donner car je dois vous écrire quelque chose avant de lire votre lettre. Vous comprendrez pourquoi. -- Letter 172, 1902, p. 1 (au pasteur Stephen N. Haskell et son épouse, 9 novembre 1902). White Estate, Washington, D.C., 1958. ------------------------Manuscrit 110--La réforme sanitaire doit être présentée avec prudence 2MI 99 1 JE CROIS SINCEREMENT que la fin de toutes choses approche et que toutes les aptitudes que Dieu nous a données doivent être utilisés pour le servir avec la plus grande sagesse et la plus profonde consécration. Le Seigneur s'est choisi un peuple dans le monde pour non seulement l'habiliter pour un ciel pur et saint, mais aussi pour le qualifier à travers la sagesse pour devenir ses collaborateurs afin de préparer les gens à se tenir debout, au jour de Dieu. 2MI 99 2 Une grande lumière a été jetée sur la réforme sanitaire, mais il est essentiel que nous l'abordions tous avec simplicité et la recommandions avec sagesse. Nous avons déjà constaté que beaucoup n'ont pas présenté la réforme sanitaire de façon à donner la meilleure impression à ceux qu'ils souhaitaient toucher. La Bible regorge de conseils sages, et la nourriture et la boisson font même l'objet d'une attention particulière. Le plus grand privilège des êtres 2MI 100 0 Document sollicité par Arthur L. White pour traiter les questions sur la réforme sanitaire. Publié dans la Review and Herald, le 25 juin 1959. humains est de prendre part à la nature divine, et la foi qui nous unit dans une relation étroite avec Dieu façonnera ainsi l'esprit et la conduite afin que nous soyons un avec le Christ. Personne ne doit par son appétit immodéré tolérer ses inclinations de façon à affaiblir ses belles oeuvres humaines et donc affecter son corps et son esprit. Les êtres humains ont été rachetés par le Seigneur. 2MI 100 1 Si nous participons à la nature divine, nous vivons en communion avec notre Créateur et apprécions toutes ses oeuvres qui poussèrent David à s'exclamer : « Je te célèbre ; car je suis une créature merveilleuse » (Psaume 139.14). Nous ne devons pas considérer les organes de notre corps comme notre propriété, comme si nous les avions créés. Sachons apprécier toutes les facultés que Dieu a accordées aux êtres humains. « Vous n'êtes pas à vous-mêmes [...] car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6.19,20). 2MI 100 2 Nous devons soigner avec sagesse les facultés de notre esprit, de notre âme et de notre corps. Nous ne pouvons faire d'excès avec aucun des organes délicats de notre corps sans en payer les conséquences, du fait de notre transgressons des lois de la nature. Mise en pratique dans la vie quotidienne, la religion biblique garantit le développement optimal de l'intellect. 2MI 100 3 La Parole de Dieu insiste sur l'importance de la tempérance. En obéissant à la Parole, nous pouvons nous élever toujours plus haut. Les dangers de l'intempérance y sont précisés et les bienfaits de la tempérance nous sont énoncés tout au long des Ecritures. La voix de Dieu nous adresse ceci : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5.48) 2MI 100 4 L'exemple de Daniel nous est donné afin que nous puissions étudier sérieusement et retenir les leçons que Dieu veut que nous apprenions par cet exemple de l'histoire sainte. 2MI 100 5 Nous souhaitons présenter la tempérance et la réforme sanitaire d'un point de vue biblique et veiller scrupuleusement à ne pas tomber dans des extrêmes en les évoquant de manière abrupte. Prenons garde à ne pas intégrer à la réforme sanitaire des sujets erronés en fonction de nos propres idées alambiquées et à ne pas les enchevêtrer dans nos principaux traits de caractère, les faisant passer pour la voix de Dieu et exprimant un jugement sur tous ceux qui ne voient pas les choses comme nous. Se débarrasser de mauvaises habitudes prend du temps. 2MI 101 1 Des frères et soeurs se posent des questions concernant la réforme sanitaire. Il semblerait que certains considèrent la réforme sanitaire à la lumière des témoignages et en font une référence. Ils sélectionnent des déclarations faites au sujet d'aspects du régime alimentaire présentés comme discutables : des déclarations écrites pour avertir et informer des individus qui s'engageaient ou qui s'étaient engagés sur une mauvaise voie. Ils réfléchissent à ces sujets et leur accordent la plus grande importance possible, les mêlant à leurs propres et contestables traits de caractère, et les défendant avec force, faisant d'eux des critères, et les placent là où ils ne peuvent que faire du mal. 2MI 101 2 Il nous est demandé de faire preuve de la douceur et de l'humilité du Christ. Nous devons vraiment être modérés et prudents, mais certaines n'ont pas ces traits de caractère requis. Elles ont besoin de se laisser façonner par Dieu. Ces personnes peuvent effectuer des réformes sanitaires et avec, faire beaucoup de mal et ainsi porter préjudice à ceux qui les écoutent et de qui les oreilles se fermeront à la vérité. 2MI 101 3 La réforme sanitaire, traitée à bon escient, se révélera un fer de lance ouvrant la voie par où la vérité peut suivre avec un succès remarquable. Mais si l'on présente de manière irréfléchie la réforme sanitaire, en en faisant le coeur et le poids du message, cela ne servira qu'à créer des préjugés chez les non croyants, et à barrer la route à la vérité, laissant l'impression que nous sommes des extrémistes. Maintenant, le Seigneur veut qu'avec sagesse nous comprenions mieux quelle est sa volonté. Ne donnons à personne l'occasion de nous considérer comme des extrémistes. Cela placerait dans une position très désavantageuse, et nous et Dieu et la vérité qu'il nous a demandé de présenter au monde. Associé à un moi non consacré, ce que nous devons toujours présenter comme une bénédiction devient une pierre d'achoppement. 2MI 101 4 Nous voyons ceux qui choisissent dans les témoignages les expressions les plus catégoriques et qui, sans prendre en compte les circonstances ou évoquer le contexte dans lequel les déclarations et avertissements ont été donnés, les font entrer en vigueur en toute situation. Ils donnent alors à ceux qui écoutent une impression malsaine. Il en est toujours qui sont prêts à s'emparer d'un trait de caractère qu'ils peuvent employer pour en faire un critère rigide et intransigeant auquel soumettre les gens. Ils utilisent des éléments de leur propre caractère pour parler de réforme. Cela soulève d'amblée l'inimitié de ceux qui auraient justement pu être aidées si les choses avaient été abordées correctement, apportant une influence positive qui aurait attiré les gens à eux. Ils se mettent au travail comme effectuant une véritable invasion. En sélectionnant quelques passages des témoignages et rebutent au lieu de gagner des âmes. Ils divisent au lieu d'apporter la paix. 2MI 102 1 Le danger que courraient des familles souffrant d'un tempérament excitable, notamment en raison de leur régime camé, m'a été montré. Leurs enfants ne devraient pas consommer d'oeufs car ce type d'alimentation - oeufs et chair animale - nourrit et enflamme les passions animales. Cette pratique coupable et presque universellement pratiquée de l'abus de soi rend pour eux la tentation difficile à surmonter. Elle affaiblit les aptitudes physiques, mentales et morales et fait obstacle à la vie étemelle. 2MI 102 2 Il m'a été révélé que certaines familles sont dans une condition déplorable. En raison de ce péché avilissant, leur coeur et leur esprit sont hors de la portée de la vérité de Dieu. Cette pratique mène à la tromperie, au mensonge, aux pratiques immorales, à la corruption et la pollution de l'esprit, même chez les très jeunes enfants. Une fois cette habitude bien enracinée, elle est plus difficile à surmonter que le goût pour l'alcool ou le tabac. 2MI 102 3 Ces maux sont si courants qu'ils m'ont poussée à faire certaines déclarations. Ces reproches particuliers ont été donnés en guise d'aver-tissement. Cependant, ils sont présentés à des familles qui ne sont justement pas concernées. Mais laissons les témoignages parler d'euxmêmes. Que personne ne rassemble les plus fortes déclarations données à certaines familles et à certains individus, et ne manient ces choses pour vouloir simplement tenir le fouet et diriger quelque chose. Que ces personnes au tempérament actif et déterminé étudient la Parole de Dieu et les témoignages qui présentent la nécessité de faire preuve de persévérance, d'amour et d'unité parfait, et qu'elles travaillent avec courage et zèle. Le coeur alors adouci et apaisé par la grâce du Christ, l'esprit humilié et rempli de bonté humain, elles ne créeront aucun préjudice, ni ne causeront de dissensions et elles n'affaibliront pas les églises. 2MI 102 4 La question de la consommation de beurre, de viande ou de fromage ne doit pas être présentée comme un critère essentiel. Nous devons plutôt instruire et montrer les inconvénients de certaines choses répréhensibles. Ceux qui s'emparent de ces choses et les imposent aux autres ne savent pas ce qu'ils font. La Parole de Dieu a donné à son peuple des principes. Et l'observation de la sainte loi de Dieu - le sabbat - en est un. C'est un signe entre Dieu et son peuple, depuis des générations et à jamais. Car pour toujours, le coeur du message du troisième ange sera les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ. 2MI 103 1 Le thé, le café, le tabac et l'alcool doivent être considérés comme des plaisirs coupables. La viande, les oeufs, le beurre, le fromage et autres denrées similaires ne doivent pas être placés au même plan. Ils ne doivent pas être mis en avant comme s'ils étaient le coeur de notre travail. Le thé, le café, le tabac, la bière, le vin et tous les spiritueux doivent ne pas être consommés avec modération, mais être totalement exclus. Il ne faut pas considérer les narcotiques toxiques de la même façon que les oeufs, le beurre et le fromage. Au commencement, il n'était pas prévu que les produits d'origine animale fassent parti du régime alimentaire des êtres humains. Nous avons la preuve que la chair d'animaux morts est dangereuse. En effet, les maladies se propagent rapidement à cause de la malédiction qui repose plus lourdement, suite aux habitudes et crimes des hommes. Nous devons proclamer la vérité. Veillons à faire preuve de bon sens et à choisir les aliments qui produiront du sang de bonne qualité et qui le préserveront de toute carence. -- Manuscrit 5,1881 (" Proper Use of the Testimonies on Health Reform » [Savoir utiliser les témoignages sur la réforme sanitaire], 23 mars 1881). ------------------------Manuscrit 111--La grâce de la courtoisie 2MI 105 1 CEUX QUI OEUVRENT pour le Christ doivent être purs, droits et dignes de confiance. Ils doivent aussi avoir un coeur tendre, compatissant et courtois. Les échanges avec les personnes réellement courtoises sont pleins de charme. Des paroles douces, une apparence agréable, un comportement poli ont une valeur inestimable. En négligent leurs semblables, les chrétiens impolis montrent qu'ils ne sont pas unis au Christ. Il est impossible d'être uni à lui tout en manquant de courtoisie. 2MI 105 2 Tout chrétien devrait se comporter comme le Christ quand il était sur la terre. Il est notre exemple, non seulement par sa pureté irréprochable, mais aussi par sa patience, sa douceur et ses dispositions attachantes. Il était aussi ferme que le roc quand il s'agissait de la vérité et du 2MI 106 0 Document sollicité en vue d'être publié dans la revue Review and Herald. devoir, mais restait toujours bon et poli. Sa vie était l'exemple même de la courtoisie. Il avait toujours pour les démunis et les opprimés un regard bienveillant et une parole de réconfort. 2MI 106 1 Sa présence purifiait l'atmosphère dans les foyers et sa vie était un véritable levain à l'oeuvre au sein de la société. Inoffensif et intègre, il marchait au milieu de gens inconsidérés, grossiers, impolis ; au milieu de publicains injustes, de Samaritains impies, de soldats païens, de rustres paysans et d'une multitude hétéroclite. En voyant des hommes fatigués et contraints porter de lourds fardeaux, il exprimait une parole de compassion de-ci, de-là. Il partageait leurs charges et leur répétait les leçons d'amour, de bonté et de la bienveillance de Dieu qu'il avait apprises de la nature. 2MI 106 2 Il s'efforçait d'inspirer l'espoir aux personnes les plus rustres et peu prometteuses, leur donnant l'assurance qu'elles pouvaient devenir irréprochables et innocentes. Des traits de caractères qu'ils manifesteront en tant qu'enfants de Dieu. 2MI 106 3 Bien que juif, Jésus se mêlait aux Samaritains, réduisant ainsi à néant les coutumes pharisiennes de sa nation. Sous les yeux de leurs préjugés, il acceptait l'hospitalité de ces personnes méprisées. Il dormait sous leur toit, mangeait à leur table, prenant part aux repas préparés et servis de leurs mains, enseignait dans leurs rues et les traitait avec la plus grande bonté et la plus grande courtoisie. À la table des publicains, Jésus était un invité d'honneur. Sa compassion et sa bienveillance montraient qu'il reconnaissait la dignité de tous les êtres humains et on aspirait à devenir dignes de sa confiance. Ses paroles se déversaient sur ces âmes assoiffées avec une puissance bienfaisante et vivifiante. De nouveaux élans étaient suscités et la possibilité d'une nouvelle vie s'ouvrait à ces personnes rejetées de la société. 2MI 106 4 L'amour du Christ adoucit le coeur et aplanit toutes les aspérités. Apprenons de lui comment combiner un sens plus élevé de la pureté et de l'intégrité à un tempérament ensoleillé. Un chrétien bon et courtois est l'argument le plus puissant en faveur de l'Évangile. 2MI 106 5 Le comportement de certains qui se disent chrétiens manquent parfois de tellement de bonté qu'on dit du mal de leur bonté. On pourrait ne pas douter de leur sincérité, ni remettre en question leur intégrité, la sincérité et l'intégrité ne sauront racheter le manque de bonté et de courtoisie. De telles personnes doivent comprendre que le plan de la rédemption est un plan de grâce mis en oeuvre pour adoucir tout ce qui est dur et rugueux dans la nature humaine. Elles doivent cultiver en elle cette rare courtoisie chrétienne qui rend les êtres humains bienveillants et prévenants aux yeux de tous. Le chrétien doit être aussi sympathique que sincère, compatissants et polis, ainsi que droit et honnête. 2MI 107 1 Les hommes du monde s'éduquent pour être courtois afin se rendent aussi agréables que possible. Ils apprennent comment leurs compétences et moeurs peuvent avoir la plus grande influence sur ceux qu'ils côtoient. Ils utilisent leurs connaissances et aptitudes aussi adroitement que possible pour atteindre ce but. « Les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière » (Luc 16.8). 2MI 107 2 Dans la vie, vous rencontrerez des gens pour qui le quotidien est loin d'être facile. Le labeur et les privations, sans l'espoir d'un meilleur avenir alourdissent considérablement leur fardeau. Et, quand la maladie et la souffrance viennent s'ajouter à cela, ce fardeau devient presque insupportable. Rongés par les soucis et oppressés, ils ne savent vers qui se tourner pour trouver du soulagement. Quand vous rencontrez ces personnes, aidez-les de tout votre coeur. Dieu ne désire pas que ses enfants se replient sur eux-mêmes. Rappelez-vous que le Christ est mort aussi bien pour vous que pour eux. Soyez compatissants et polis. Cela vous ouvrira la voie pour les aider, gagner leur confiance et leur inspirer espoir et courage. 2MI 107 3 L'apôtre nous exhorte ainsi : « De même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi devenez saints dans toute votre conduite » (1 Pierre 1.15). La grâce du Christ transforme l'être dans son entier, en raffinant les plus grossiers, en polissant les plus rugueux, en rendant généreux les plus égoïstes. Elle contrôle le caractère et la voix. Et tout cela se manifeste dans la politesse et dans les tendres attentions les uns envers les autres, dans des paroles d'encouragement et les actes désintéressés. Une présence angélique demeure dans le foyer. La vie répand un doux parfum qui, en saint encens, monte vers Dieu. L'amour se manifeste dans la bonté, la douceur, la persévérance et la patience. L'expression du visage est changée. La paix du ciel est révélée. On voit une douceur constante et un amour plus qu'humain. L'humanité devient une part de la divinité. Le Christ est honoré par la perfection du caractère. Quand ces changements s'opèrent, les anges éclatent en chant enthousiaste et Dieu se réjouit des âmes transformées à son image. 2MI 108 1 Nous devrions prendre l'habitude de parler de façon agréable, d'employer un langage pur et correct, et de prononcer des paroles aimables et courtoises. Les paroles aimables sont comme la rosée, de douces ondées pour l'âme. Les Ecritures disent du Christ que ses lèvres déversaient la grâce afin qu'il puisse « soutenir par la parole celui qui est fatigué » (Ésaïe 50.4). Et le Seigneur nous invite : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, [...] afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun » (Colossiens 4 6). 2MI 108 2 Certaines des personnes avec qui vous êtes en contact seront dures et impolies, mais ne soyez pas moins courtois pour autant. Celui qui aspire à préserver sa dignité doit veiller à ne pas nuire inutilement à la dignité d'autrui. Cette règle devrait scrupuleusement être observée vis-à-vis des plus ennuyeux et des plus maladroits. Vous ignorez de quelle façon Dieu veut agir avec ces personnes apparemment peu prometteuses. Dans le passé, il accepta des individus pas plus prometteurs ou plus attirants pour effectuer une grande oeuvre pour lui. En opérant dans les coeurs, son Esprit éleva toutes les facultés pour des actions vigoureuses. Le Seigneur vit dans ces pierres brutes et non taillées de précieuses matériaux qui pourraient résister à la tempête, à la chaleur et à la pression. Dieu ne voit pas comme les hommes voient. Il ne juge pas selon les apparences, mais sonde les coeurs et juge avec droiture. 2MI 108 3 Sachons nous oublier nous-mêmes quand il s'agit d'encourager les autres, d'alléger leurs fardeaux par des actes de tendre bonté et d'amour désintéressé. Cette courtoise réfléchie commence à la maison et doit s'étendre bien au-delà du cercle du foyer afin de rendre la vie plus belle. Négliger d'agir ainsi ajoute aux misères de la vie. -- Manuscript 69, 1902 (manuscrit entier, « The grace of Courtesy » [La grâce de la courtoisie], copié le 26 mai, p. 190 ; Selected Messages [Messages choisis], vol. 3, p. 237-240 ; The Review and Herald, 20 août 1959). White Estate, Washington, D.C., août 1959. ------------------------Manuscrit 112--Le troisième concile européen Extraits du journal d'Ellen G. White 2MI 109 1 Bâle, le 25 septembre 1885. Je me suis rendue à la rencontre du matin. Plusieurs prières ont été élevées en français et en anglais. Mon coeur s'est tourné vers Dieu en prière fervente pour que le Seigneur nous aide, nous fortifie, nous bénisse et nous fasse prendre conscience de la sainteté et de l'importance de sa mission. 2MI 109 2 J'étais chargée de dire certaines choses simples au début de cette rencontre. J'ai présenté les grandes et solennelles vérités que Dieu nous avait données afin que nous les proclamions au monde. Nous échouerions certainement si nous ne marchions pas dans la lumière. Notre succès et notre prospérité dans l'accomplissement de cette mission solennelle et bonne dépend de ce que nous recherchions les conseils et l'aide quotidiens de Dieu. Par son concours 2MI 110 0 Documents sollicités par Arthur L. White pour son enseignement en Europe. divin, ses serviteurs peuvent faire ce qui doit être fait et ne jamais échouer. Quelle que soit la force des puissances des ténèbres qui peuvent s'abattre sur nous, un peu en chasser mille et deux peuvent faire en faire fuir dix mille. 2MI 110 1 L'Esprit de Dieu m'a poussée à leur dire qu'en tant que peuple et ambassadeurs de Dieu, nous sommes loin de saisir nos opportunités et de profiter de nos privilèges. En raison de nos fautes, nous sommes condamnés par la Parole et surtout par la loi de Dieu. Dieu sonde notre coeur. Personne n'a été favorisé dans la mesure de la grâce accordée à nous qui vivons en ces derniers temps. Si on ne développe pas cette si grande lumière et ces privilèges supérieurs, la condamnation sera proportionnelle à la non-amélioration des talents qui nous ont été donnés. De nombreux témoignages ont clairement montré que certains étaient déterminés à se consacrer entièrement à Dieu. 2MI 110 2 Au cours de la matinée, nous avons eu une conversation avec le frère Daniel Bourdeau. Le pasteur Whitney, le pasteur Lane, William C. White et la femme du frère Bourdeau étaient présents. J'ai été obligée de faire un témoignage de reproche qui n'avait rien d'agréable car très triste. Que le Seigneur touche par ce témoignage. Je crois que Satan a été repoussé et que le Seigneur accordera la victoire au frère Bourdeau : la conviction par le Saint-Esprit de ses erreurs. Nous avons recherché le Seigneur dans une prière fervente. Nous avons présenté toutes nos difficultés à celui qui ne peut se tromper. Il connaît toutes nos incertitudes et nous savons qu'il nous a entendus et qu'il prendra en main ce cas de douloureuses difficultés. 2MI 110 3 Nous constatons que certains de nos frères viennent à la lumière. Nous nous réjouissons de trouver le pasteur Matteson en d'excellentes dispositions. Ses témoignages le montrent. Il semble être en parfaite harmonie avec cette rencontre et nous soutient autant que possibles dans les efforts que nous avons fournis. Gloire au Seigneur. 2MI 110 4 On avait organisé une rencontre uniquement pour les pasteurs, au cours de la soirée. Elle a eu lieu et environ 17 personnes étaient présentes : les pasteurs et leurs épouses. Le frère Bourdeau était là aussi. L'Esprit de Dieu reposait sur moi, alors que je priais pour recevoir la lumière et la grâce du ciel. Je me suis saisie des promesses de Dieu par la foi. Son Esprit a été répandu sur cette rencontre dans une large mesure. Des coeurs se sont brisés et contrits devant lui. Le frère Bourdeau s'est libéré des chaînes de Satan. Il soumettait sa volonté à Dieu. Le diable avait pensé remporter la victoire sur notre frère que nous aimions dans le Seigneur, mais a été manifestement vaincu. Tous sauf un ont prié avec la plus grande ferveur et beaucoup de larmes ont été versées. La prière du frère Albert Vuilleumier était en français, mais nous en avons compris l'esprit. Les anges de Dieu étaient parmi nous. Dieu nous a envoyé lumière et puissance. La prière du frère Matteson était inspirée par le Seigneur et a été particulièrement fervente, offerte avec une grande humilité. J'ai ressenti la paix de Jésus. J'avais porté un lourd fardeau et l'avait à présent confié à celui qui porte nos fardeaux. Je ne pouvais rien faire. Jésus pouvait faire toutes choses et j'ai ressenti sa paix dans mon coeur. Que pouvons-nous faire sans lui ! Nos vies ne seraient qu'obscurité et solitude ! Il est notre seul soutien. 2MI 111 1 On avait consacré le jour du sabbat au jeûne et à la prière. Une solennité appropriée reposait sur tous ceux qui étaient assemblés. Nous avions l'assurance de la victoire. « Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira. » (Matthieu 7.7) 2MI 111 2 Bâle, le 26 septembre 1885. Matinée pluvieuse. La rencontre du matin était fixée à 6 heures. J'avais été tellement préoccupée que j'avais passé du temps en prière. Je n'avais pu dormi beaucoup et m'était sentie incapable d'assister à la rencontre du matin pour les pasteurs. Mais j'ai su que je passerais à côté d'une bénédiction si j'en restais à l'écart. 23 personnes étaient rassemblées dans une petite pièce. J'ai ouvert la rencontre avec une prière et le Seigneur s'est effectivement approché de moi, ainsi que de toutes les personnes présentes. Le frère Bourdeau a alors prié et confessé sa faiblesse de céder aux tentations du diable. Il s'est consacré à nouveau à Dieu, est venu à sa la lumière et la lumière est entrée dans son coeur. Les prières offertes ont été ferventes et prononcées d'un coeur brisé, dans les larmes. Les bénédictions du Seigneur étaient au milieu de nous. 2MI 111 3 L'Esprit du Seigneur m'a aidée et fortifiée pour m'adresser à mes frères avec beaucoup de larmes. Le caractère pur et saint de notre mission, ainsi que la nécessité de mettre à profit tous les talents que Dieu nous a donnés étaient devant eux. La nuit précédente, un livre contenant le récit du travail effectué l'année d'avant, tel que Dieu le voyait, avait été ouvert devant moi. En le parcourant, j'avais pris conscience de toutes les failles. Certains avaient occupé les heures consacrées aux visites et à la discussion à des sujets sans importance, les rendant ainsi vaines : du temps qui aurait dû être consacré à un travail intense et passionné pour la mission divine. Comme ce recueil était différent du compte-rendu de certains ouvriers ! Comme cela avait été insatisfaisant pour eux-mêmes ! Des opportunités leur avaient été données, à chaque instant passé avec leurs semblables. S'ils les avaient vues, ils auraient pu attirer les âmes au Sauveur et semer les graines de la vérité. Mais les opportunités se sont présentées, s'en sont allées, et ils ne les ont ni vues, ni saisies. Des paroles inconséquentes ont été prononcées et ils ont ainsi montré qu'ils n'avaient pas à l'esprit la priorité du message d'avertissement. Ils n'avaient pas à coeur de laisser de leurs lèvres se déverser le reflet de la lumière que Dieu leur avait donnée pour bénir. C'est là l'éducation profitable et véritable pour tous les pasteurs en paroles et en doctrines. 2MI 112 1 Ce recueil répertoriait les tâches non accomplies : des journées de travail passées sans prière. Les nuits arrivaient, mais le bilan était vide. De grandes dépenses avaient été faites, mais avec peu de résultats. D'autres comptes-rendus montraient qu'avec moins de dépenses, des ouvriers avaient fait leur travail avec de meilleurs résultats. 2MI 112 2 Celui dont les mains tenait le livre et dont le regard parcourait chaque ligne du recueil m'a fait des recommandations. Voici ce qu'il m'a dit : « Vous ne pouvez vous fier à vos propres capacités humaines ou à votre sagesse. Vous devez unir vos efforts, unifier votre foi et vous consulter. Aucun d'entre vous n'a les capacités pour diriger. Dieu oeuvrera pour son peuple s'il le laisse faire. Remettez-lui vos coeurs et vos esprits ». 2MI 112 3 D'une certaine façon, vous n'oeuvrez pas pour les hommes pour recevoir un salaire. Mais peut-on appeler cela votre salaire ? Non ! La récompense étemelle sera accordée aux ouvriers fidèles. C'est Jésus qui vous donnera votre salaire. Nous devons cultiver toutes nos facultés en vue de l'éternité, travaillant toujours à chaque fois mieux. -- Manuscrit 24, 1885, p. 1-4, Diary [Journal), n° 1, « Labors in Switzerland » [L'oeuvre en Suisse), 25 septembre - 5 octobre 1885 ; Manuscript n° 378). 2MI 113 4 Aux environs de midi [le 20 octobre), nous sommes arrivés à Christiania et avons été accueillis à la gare par le frère A.B. Oyen. Rapidement, on nous a emmenés au logement agréable du frère A.B. Oyen, de son épouse et de leur famille. Une fois de plus, nous nous sommes retrouvés entre amis anglophones et, bien que nous ayons été reçus et traités avec une grande attention par nos frères et soeurs danois et suédois, nous nous sommes sentis handicapés pour ne pouvoir converser. Nous nous sommes donc trouvés dans l'impossibilité de leur faire tout le bien que nous aurions vraiment voulu. Mais nous sommes encore une fois en Amérique, pour ainsi dire! 2MI 113 1 Christiania, Norvège, le 1er novembre 1885. Nous avons passé un agréable sabbat. Je parlé aux personnes du texte de 1 Pierre 1.13-17, dans la salle où la congrégation s'est réunie pour le culte. J'ai eu la liberté de leur présenter l'importance de la véritable piété. Tous ont écouté avec une grande attention. La salle était pleine. Dans l'aprèsmidi, les espèces ont été partagées et nous avons fait l'ablution des pieds. Le soir, le pasteur Matteson a fait un discours. 2MI 113 2 Christiania, le 2 novembre 1885. Dans la matinée du dimanche, dans une salle, je me suis adressée à une grande assemblée. Environ 1 400 personnes étaient présentes. J'ai parlé du texte de 1 Jean 3.13. Le Seigneur m'a permis de faire preuve de clarté en présentant l'amour infini de Dieu qui a envoyé son Fils mourir pour le monde. Les allées étaient combles, tous les sièges étaient occupés, des personnes se tenaient même debout, mais beaucoup durent partir parce qu'il n'était plus possible d'entrer. La foule a été parfaitement attentive jusqu'à la fin. Nous espérons que cet effort ne sera pas vain et qu'avec l'aide du Christ, les résultats seront très bons. 2MI 113 3 Le [mardi] 3 novembre 1885. Nous avons parcouru une trentaine de kilomètres en train pour nous rendre à un rendez-vous à Drammen. Le brouillard était si épais qu'il était impossible d'avoir un aperçu du pays que nous traversions. Après deux heures de train, nous avons trouvé une salle remplie de personnes rassemblées à l'heure prévue. Le lieu ne pouvait contenir que 700 personnes. L'allée était bondée. Là où on pouvait se tenir debout, il y avait foule et une attention respectueuse était accordée au texte de Jean 3.16. 2MI 113 4 Le 4 novembre 1885. Nous avons quitté Drammen à 8 heures pour nous rendre à Christiania. Il pleuvait, mais le brouillard s'était dissipé et nous pouvions voir la région que le train parcourait. Le paysage était beau. Ce pays est accidenté. Il y a de hautes falaises et des montagnes rocheuses, des lacs et des îles. Cela doit être un lieu agréable à vivre en été. Mercredi soir, j'ai pris la parole devant une salle comble. J'ai parlé du texte de Luc 10.25-29. 2MI 114 1 Christiania, le 5 novembre 1885. Le temps est pluvieux et désagréable. Nous avons beaucoup écrit aujourd'hui. Nous sommes allés chez le frère Hansen. La visite a été très plaisante et profitable. Grâce à la présence d'un interprète, j'ai pu parler de certains incidents de nos expériences passées. Nous avons évoqué l'habitude de certaines personnes qui mangent si souvent. [...] J'ai évoqué mon expérience dans le domaine de la réforme sanitaire, ainsi que ma façon de me nourrir depuis que j'ai été éclairée par le ciel. Je leur ai également raconté ce que nous avions vécu dans les premiers instants de notre mission. 2MI 114 2 Christiania, le [vendredi] 6 novembre 1885. Le temps est pluvieux et désagréable. J'ai pris la parole dans un lieu qui a été loué et ai attiré l'attention d'une grande assemblée sur le texte de 2 Pierre 1.1-13. Tous ont écouté avec une attention respectueuse. 2MI 114 3 Christiania, le 7 novembre 1885. C'est une journée brumeuse et pluvieuse. J'aspire à retrouver le soleil, mais nous nous efforcerons de le faire briller avec des conversations joyeuses et agréables, et en ouvrant nos coeurs pour laisser entrer le Soleil de justice de façon à ce que, au milieux des nuages et d'un environnement défavorable, nous puissions rayonner de joie sur les autres parce que le Christ habite dans notre coeur par une foi vivante. 2MI 114 4 Colossiens 1.24-29. Le Seigneur m'a donné la liberté et la force de m'adresser à l'assemblée. Il y a ici en effet un grand travail à accomplir et, si le Seigneur peut faire de moi un instrument pour faire prendre conscience à chacun de son état d'impiété, je me réjouirai en son saint nom. Je leur ai présenté la grande nécessité qu'ont ceux qui prêchent et qui enseignent en paroles et en doctrines de veiller sur leur façon d'agir et de, par la parole et l'exemple, élever les âmes vers des points de vue et des pratiques corrects par leurs habitudes et coutumes, et de s'assurer de ne jamais sous-estimer les commandements de Dieu, notamment le quatrième commandement qui préconise l'observation du sabbat. 2MI 114 5 Il y a dans le sabbat du quatrième commandement un test. C'est le test de Dieu et non celui des hommes. Il est la ligne de démarcation qui distingue celui qui est fidèle, vrai et qui sert Dieu de celui qui ne le sert pas. Certains de ceux qui disent observer tous ses commandements envoyaient leurs enfants à l'école le sabbat. Ils n'y étaient pas obligés mais, les écoles refusant d'inscrire leurs enfants s'ils n'étaient pas présents six jours sur sept, ils les y envoyaient pour étudier et apprendre un métier. Si, malgré des moyens sages et judicieux, un accord avec les autorités de l'école réservant le privilège d'observer le sabbat du quatrième commandement n'est pas envisageable, il n'y a qu'une seule solution : observer strictement le sabbat du quatrième commandement. 2MI 115 1 Mobilisons spécialement nos efforts pour fonder nos propres écoles. Le pasteur Matteson n'a pas donné à notre peuple un bon exemple. Il a envoyé ses enfants à l'école le sabbat et, pour justifier sa position, il a cité les paroles du Christ : « Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat » (Matthieu 12.12). Il pourrait invoquer ce même argument pour défendre la raison pour laquelle des hommes travaillent le sabbat : ils doivent gagner leur vie pour nourrir leurs enfants. Il n'y a pas de ligne déterminant ce qui peut être fait ou non le jour du sabbat. En observant le quatrième commandement de façon aussi licencieuse, ces responsables, par leur exemple, ont encouragé les faux tests définis par les hommes. La question de la tenue vestimentaire était aussi sujette à tester le caractère. 2MI 115 2 Ainsi, leurs traditions ont peu fait cas des commandements de Dieu, mais leurs propres idées et notions liaient des fardeaux lourds et difficiles à porter. Ils s'éloignaient du peuple pour que leur influence ne les atteigne pas. Tous ensemble, ils donnaient une fausse perception de la vérité. Ils ne faisaient que donner une impression qui plaisait à Satan : que les adventistes observant le sabbat n'étaient que des fanatiques et des extrémistes. La précieuse cause du Seigneur n'est pas exaltée, et les incroyants ont le sentiment que c'est la doctrine qui rend leur caractère abrupt, impoli et dénué de charité chrétienne. 2MI 115 3 Le Seigneur désire que les sujets de son royaume représentent le caractère de leur Souverain. Ses commandements ne sont pas destinés à être raccourcis pour s'adapter aux idées ou à la convenance des hommes. Dieu a défini des standards moraux dans ses dix préceptes, fondement de la foi des prophètes et des apôtres. Le sabbat est un grand test et le Seigneur a fait de précieuses promesses à ceux qui préservent son sabbat de la corruption. Sa sagesse infinie, sa puissance et son amour sont engagés en notre faveur. Les êtres célestes notent nos noms parmi ceux des fidèles et véritables. Etre du côté du Seigneur et, par la foi, placer nos intérêts temporels et étemels entre les mains de celui qui règne sur la terre et dans le ciel est sûr. 2MI 116 1 Le comportement de ceux qui vivent ici déplait à Dieu pour faire peu cas de ses saintes recommandations, luttant pour soumettre sa loi au lieu de se soumettre à sa loi. L'esprit de discorde, de critique et la volonté de faire de sujets secondaires un critère d'appartenance au Christ prévalent alors qu'eux-mêmes font preuve de laxisme et de permission dans l'observation du sabbat. 2MI 116 2 Après avoir parlé avec une grande clarté, j'ai invité ceux qui avaient le sentiment d'être pécheurs, de ne pas être en accord avec Dieu et d'avoir besoin de se puissance transformatrice à s'avancer. Une cinquantaine de personnes se sont approchées. Nous nous sommes alors agenouillés devant la chaire avec l'assemblée et j'ai prié tandis que le pasteur Matteson traduisait mes paroles. L'Esprit de Dieu a attendri le coeur de certaines personnes parmi nous, mais d'autres sont restées dures et insensibles. Leur coeur est rebelle. Ils ont eu l'opportunité de témoigner et quelques uns ont confessé avoir abandonné la vérité et s'être séparés de Dieu. Ils souhaitaient à présent se repentir et revenir au sein du peuple de Dieu. Nous avons essayé de conclure cette rencontre, mais cela semblait impossible. Trois personnes en même temps se sont mises debout et notre rencontre a duré environ trois heures. Notre oeuvre doit encore s'approfondir. 2MI 116 3 Christiania" le 8 novembre 1885. Le temps est toujours aussi couvert et brumeux. Je vais écrire un grand nombre de pages aujourd'hui. 2MI 116 4 Comme prévu, à 17 heures, j'ai pris la parole dans le grand gymnase militaire. Environ 1 700 personnes s'étaient réunies pour entendre parler la femme venue d'Amérique. Le secrétaire de l'association de la tempérance m'a présentée à l'assemblée. Tel une canopée au-dessus de la chaire, il y avait les étoiles et rayures [du drapeau américain, N.D.E.] que j'ai beaucoup appréciés car pour moi, être née en Amérique, le pays du courage et de la liberté, est un honneur. 2MI 116 5 J'ai parlé pendant environ une heure et vingt minutes. Le frère A.B. Oyen était mon traducteur. L'auditoire a écouté avec grand intérêt. Je leur ai montré que la Bible regorgeait d'histoires sur la tempérance. Je leur ai aussi dévoilé la part qu'y a prise le Christ. C'était grâce à lui que l'humanité a eu droit à un deuxième procès, depuis la chute d'Adam. Il a racheté sa terrible faute en résistant à toutes les tentations du malin. J'ai parlé du Christ du début à la fin lors de cette conférence sur la tempérance. 2MI 117 1 L'évêque de l'Église d'État était présent, ainsi qu'un certain nombre des membres du clergé. Les auditeurs étaient issus des classes sociales supérieures. Après avoir terminé mon intervention, j'ai quitté le pupitre et le Dr Nysson a pris ma place, approuvant chacun de mes propos que le frère A.B. Oyen avait traduits pour moi. Il m'a vivement remerciée pour mon discours, puis m'a présenté quelques responsables de la tempérance. Beaucoup de personnes sont venues me saluer et me dire : « Je suis si reconnaissant de vous avoir entendue ce soir. Je n'avais encore jamais entendu un tel discours sur la tempérance ». En effet, tandis que j'avais parlé, l'assemblée avait été aussi solennelle que si elle assistait à des funérailles. Je n'ai vu aucun sourire et n'ai entendu aucun bruit de pas car c'était un sujet trop solennel pour qu'on rie ou exprime sa joie. Le Dr Nysson a exprimé le souhait pressant que je prenne à nouveau la parole, mais j'ai eu le sentiment que notre peuple ici a besoin de mon aide, et je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour l'aider. -- Manuscript 27, 1885, p. 1-6 (" Journal, First Visit to Norway » [Première visite en Norvège], 31 octobre - 19 novembre 1885). 2MI 117 2 Mardi soir [26 mai 1887], nous sommes partis pour la Prusse afin de tenir des réunions avec le pasteur Conradi, à Vohwinkel. Je n'ai ni réussi à manger, ni à m'asseoir très longtemps. William C. White n'a pas pu nous accompagner. La soeur Ings et moi sommes parties seules, accompagnées d'un jeune homme qui quittait Bâle pour retourner chez lui pour rendre visite à ses parents. 2MI 117 3 Nous avons pris le train à 9 heures 30, le 26 mai, avons eu le compartiment pour nous tout seuls. J'ai bien dormi cette nuit-là. Nous avons changé deux fois de train. Nous avons retrouvé le frère Conradi à Maintz. Il nous a accompagnés pour la suite du voyage. Nous avons changé de train à Cologne où nous avons dû rester plusieurs heures. Mais j'étais trop affaiblie pour visiter quoi que ce soit, en dehors de la cathédrale. Nous y sommes entrés. C'est un édifice coûteux et riche qui n'est surpassé que par un seul autre. Il est en construction depuis 600 ans et quelqu'un y travaille constamment. Les travaux ont débuté au XIIIe siècle et elle n'est pas encore terminée. Des ouvriers étaient à l'oeuvre à l'intérieur. 2MI 117 4 C'est la ville où l'eau de Cologne est fabriquée. Ici, la gare ressemble à une grande salle à manger. Ce n'est pas pratique pour les voyageurs. Devant chaque table se trouve un sofa. Ils se voient donc obligés de fréquenter ce restaurant. 2MI 118 1 Le [vendredi] 27 mai. Nous sommes arrivés à Vohwinkel aux environs de 15 heures. Nous avons été accueillis par un frère, le pasteur de l'église. Nous avons déjeuné, puis avons parcouru environ trois kilomètres dans la campagne. Nous avons constaté que nos frères vivaient dans un lieu agréable. Ayant subi des pressions de la part des propriétaires, ils se sont préparés aussi sagement que possible pour avoir leurs propres petits foyers. Dans des petites maisons vivent pas moins de trois familles. Un frère possède le bâtiment et le loue à ceux qui observent le sabbat. Le frère Conradi a pris la parole le vendredi soir. J'ai parlé le sabbat matin [28 mai], à 10 heures, en m'appuyant sur la prière du Christ pour que les disciples soient un comme il était un avec le Père. Ensuite, le frère Conradi m'a dit qu'ils n'avaient jamais organisé de réunion de partage. Ils s'étaient rencontrés pour prier, mais pas pour témoigner. Nous avons pensé que le moment était venu et la réunion s'est bien passée. Pour un début, elle a duré trois heures. 2MI 118 2 On a insisté pour que je prenne à nouveau la parole le soir, à 20 heures, ce que j'ai fait. J'ai évoqué la nécessité de faire des efforts spéciaux pour l'harmonie, ainsi que l'importance pour l'Église de se concentrer sur la vérité, le Sauveur et la vie future. En vivant et marchant dans la vérité, ils ne s'emploieront pas à parler des erreurs et des fautes des uns et des autres. Quand j'ai terminé de parler, le frère Conradi a poursuivi la rencontre jusqu'à minuit. 2MI 118 3 Vision à Vohwinkel, le [sabbat] 28 mai 1887. La nuit dernière [27 mai], j'ai rêvé qu'un petit groupe de personnes s'était rassemblé pour une rencontre spirituelle. Quelqu'un était entré et s'était assis dans un coin sombre où il n'attirerait pas l'attention. L'atmosphère était oppressante. L'Esprit du Seigneur était lié. Le pasteur de l'église faisait quelques remarques. Il semblait essayer de blesser quelqu'un. J'ai constaté de la tristesse sur le visage de l'étranger. Il devenait manifeste que l'amour de Jésus ne demeurait pas dans le coeur de ceux qui affirmaient croire en la vérité. L'Esprit du Christ était par conséquent absent et il régnait un grand besoin, tant dans les pensées et les sentiments, de l'amour de Dieu et de l'amour les uns pour les autres. Cette réunion n'a été un rafraîchissement pour personne. 2MI 118 4 Alors que la rencontre était sur le point de prendre fin, l'étranger s'était levé et, la voix remplie de tristesse et de larmes, il avait déclaré qu'ils avaient grand besoin dans leur âme et dans leur vécu de cet amour de Jésus qui était largement présent dans chaque coeur que le Christ a choisi pour demeure. Tout coeur renouvelé par l'Esprit de Dieu n'aimera pas seulement Dieu, mais aussi ses semblables. Et, si ce frère faisait des erreurs, s'il s'égarait, on devrait l'aborder selon l'Evangile. Il faut suivre chaque étape selon les directives données dans la Parole de Dieu. 2MI 119 1 « "Vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté", déclara-t-il (Galates 6.1). Ne vous souvenez-vous pas de la prière du Christ, juste avant de quitter ses disciples pour sa lutte longue et déchirante de Gethsémané, avant d'être trahi, jugé et crucifié ? (voir Jean 17.15-23) 2MI 119 2 Avez-vous oublié les souffrances de votre Seigneur ? Avez-vous oublié la valeur qu'il a attribuée à l'homme qu'il a racheté de son propre sang ? Vous semblez vouloir vous blesser et vous contusionner les uns les autres. Est-ce là l'exemple que Jésus vous a donné ? Où est son attitude ? Etes-vous satisfaits de si peu d'amour, de persévérance et de patience vis-à-vis de vos frères ? Avez-vous oublié les paroles du Christ : "Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres" (voir Jean 13.34,35) [cité de Jean 14-21]. 2MI 119 3 Vous ne cultivez ni l'amour pour Dieu, ni l'amour pour vos frères. Faites attention à la façon dont vous abordez le sang du Christ. Il est important de dénoncer de façon claire et fidèle les mauvaises oeuvres, mais que celui qui se charge de cette tâche sache qu'il n'est pas éloigné du Christ en raison de ses mauvaises oeuvres. Il doit être spirituel et restaurer l'unité de l'esprit d'humilité. S'il n'est pas animé de cet esprit, il n'a pas le devoir de reprendre ou de corriger ses frères car il créerait un problème supplémentaire au lieu d'en régler un. 2MI 119 4 Le Christ a accepté de recouvrir sa divinité d'humanité et est venu en notre monde sous l'apparence d'un homme. Il est la source vivante de la vie, la manifestation vivante de la religion pure dans notre monde. Le Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il n'y a qu'un Chemin, qu'une Vérité et qu'une Vie, et ceux qui croient en lui reçoivent la puissance de devenir enfants de Dieu. Ils ne sont plus dans le monde, mais sont choisis hors du monde. Le monde ne les connaît pas parce qu'il n'a pas connu le Christ. 2MI 120 1 L'esprit et le caractère du Christ se manifestent chez les élus de Dieu par leurs conversations célestes, leur douceur et leur conduite irréprochable. De même que beaucoup sont conduits par l'Esprit de Dieu, ils sont enfants de Dieu. Ils sont unis au Christ comme les sarments sont unis à la vigne vivante. Ils ne marchent pas selon la chair, mais selon l'Esprit. Ils sont des exemples vivants du véritable christianisme en ce monde. Ils sont appelés chrétiens car ils sont semblables au Christ et parce que le Christ est en eux. En vérité, ils sont la lumière du monde et le sel de la terre. Le concours de l'Esprit et les paroles de vie étemelle sont leur sagesse et leur force. Ils sont conduits dans toute la vérité parce qu'ils sont bien disposés et obéissants. 2MI 120 2 Ce qui distingue le caractère et le comportement des chrétiens est le principe de l'amour saint du Christ dont l'influence purifiante oeuvre dans les coeurs. Le véritable chrétien accomplira les oeuvres du Christ en exprimant en actions son amour pour les autres. Avec ce principe de vie vivant, durable et actif et ce caractère, personne ne peut ressembler au monde. Si vous connaissez le caractère et les oeuvres du Christ, vous connaîtrez les dispositions et la conduite des chrétiens. Le Christ détestait le mal et le péché au point que ses lèvres et son exemple n'avaient de cesse de les dénoncer. Alors qu'il détestait le mal, il aimait le pécheur. 2MI 120 3 Notre Seigneur et Sauveur aime toutes les créatures. Il a mis de côté sa domination, ses richesses et sa gloire pour venir à notre recherche, nous qui sommes pécheurs, égarés et malheureux afin qu'il puisse nous rendre semblables à lui. Il s'est humilié et a pris sur lui notre nature afin de pouvoir nous enseigner à être purs, libérés de toute impureté due au péché, et à avoir un bon caractère pour que nous puissions le suivre dans le ciel. Il a souffert bien plus que quiconque parmi nous ne sera jamais amené à souffrir. Il a tout donné pour nous. Qu'avez-vous donné à Jésus pour ce grand amour ? Avezvous fait de même envers vos frères ? Avez-vous imité son exemple de patience et d'altruisme ? Vous ne pouvez égaler votre modèle, mais vous pouvez lui ressembler. 2MI 120 4 Vous avez reçu la connaissance sacrée de la vérité, non pour que cela soit un sujet de discorde et pour que vous deveniez des étrangers les uns pour les autres, mais pour que vous puissiez être pour le monde des porteurs de lumière. Quand il reviendra, le Maître vous évaluera selon vos capacités. Qu'avez-vous fait pour convaincre les hommes d'accepter la précieuse vérité ? Tout autour de vous se trouvent des gens pour qui le Christ est mort afin qu'ils puissent être rendus purs, saints et sans péché. Votre travail de chrétien a-t-il porté du fruit et fait du bien ? Avez-vous, avec douceur et foi, essayé de semer dans les coeurs la semence de la vérité pour que des fruits de justice soient produits ? Vous auriez été tellement plus forts en tant que fils et filles de Dieu si vous aviez aimé Dieu par dessus tout et aimé vos voisins comme vous même ! Vous auriez été tellement plus élevés si vous aviez cherché à découvrir toujours plus la vérité et reçu toujours plus de lumière pour briller en oeuvres bonnes sur tous ceux qui vous entourent ! 2MI 121 1 Vos oeuvres ne plaisent pas à Dieu, mais à l'ennemi. Vous avez des leçons à apprendre à l'école du Christ avant d'être prêts pour le ciel. Votre moi, vos voies et vos acerbes traits de caractère vous rendent incapables de composer avec les esprits et les coeurs. Vous oppressez quand vous devriez être aimables. Vos paroles et vos actions sont des canaux par lesquels les principes purs de la vérité et de la sainteté doivent être communiqués au monde. Ainsi, si vous ne cultivez pas votre piété personnelle, vous ne pouvez être la lumière du monde. Si vous vous autorisez à être despotiques, accusateurs, juges de vos frères et cherchez à corriger ce qu'ils font de mal avec un coeur qui n'est pas sanctifié et un caractère impur, vous faites un travail inapproprié et éloignez les âmes du Christ. À moins qu'ils ne demeurent en christ, les croyants seront une source de faiblesse les uns pour les autres, au lieu d'être une source de force et de courage. Aucune édification saine n'est possible, tous principes liés, que si la grâce transformatrice du Christ ne se ressent dans vos coeurs et vos caractères. 2MI 121 2 Tous ceux qui ont une connaissance de Jésus-Christ - et notamment les pasteurs d'église - ne doivent pas négligemment permettre aux membres un comportement répréhensible et donc laisser le mal et le péché se renforcer dans l'église, pensant que c'est ainsi qu'on fait preuve d'amour. Dieu désire que nous veillions avec fidélité. D'une main, saisissez la main de Dieu et, de l'autre, avec amour, saisissez les égarés et les pécheurs, et attirez-les à Jésus. Priez avec eux, pleurez avec eux, ayez compassion pour leur âme, aimez-les et ne les abandonnez jamais. C'est l'amour que Jésus vous a exprimé. Vous devez toujours vous efforcer pour l'unité, la patience et l'amour. Ne vous éloignez jamais, mais soyez solidaires, liant les coeurs les uns aux autres, et faites monter des supplications dans l'Esprit. Alors la puissance de Dieu oeuvrera parmi vous et de nombreuses âmes découvriront la vérité grâce à votre influence ». 2MI 122 1 L'étranger se rassit et le soleil, jusqu'alors dissimulé aux regards, rayonna et brilla sur lui. Quelle révélation ! En un instant, tous comprirent qui leur avait parlé et se dirent les uns aux autres : « C'est Jésus ! C'est Jésus ! » Puis ils confessèrent leurs péchés et se confessèrent les uns aux autres. Les coeurs semblant brisés, il y avait des larmes, puis de la joie et la pièce fut remplie de la douce lumière du ciel. La voix mélodieuse de Jésus dit : « Que la paix soit avec vous » (Jean 20.21). Et sa paix fut. 2MI 122 2 Dimanche 29 mai. Le matin, le frère Conradi a pris la parole sur le travail missionnaire. À 15 heures, je me suis adressée aux personnes présentes à propos de 1 Jean 3.1-3. Je me sentais libre, malgré ma faiblesse due au manque de nourriture. Mon estomac ne supportait en effet aucun aliment. Le frère Conradi a oeuvré auprès d'elles avec fidélité, et je crois avec grand succès. Beaucoup ont trouvé un apaisement dans leurs difficultés, excepté un frère qui a quitté la rencontre. Le frère Conradi l'a suivi et lui a parlé jusqu'à 2 heures du matin, avec une bonne perspective des difficultés guéries. 2MI 122 3 Nous avons eu l'occasion de voir dans quel travail nos frères et soeurs étaient engagés pour gagner leur vie. Le frère a une femme et quatre enfants. Il tisse un magnifique tissu qu'il vend 8,80 dollars le mètre. Ainsi, il gagne environ sept ou huit francs pour son travail et ne peut tisser que trois-quarts de mètre par jour. Les soeurs tissent des mouchoirs de soie. 2MI 122 4 Le [lundi] 30 mai. Nous avons quitté Vohwinkel à 7 heures du matin pour Gladbach. Nous avions rendez-vous pour prendre la parole lundi soir. Nous sommes arrivés à Gladbach vers 10 heures. Des amis nous attendaient à la gare. Nous nous sommes rendus chez la soeur Doemer, qui possède le bâtiment où ils vivent. Sa fille vit avec elle. On nous a montré une jolie chambre que nous occuperions pendant notre séjour. Le petit-déjeuner était prêt, mais j'ai à peine pu y goûter car j'avais encore mal à l'estomac. Il était essentiellement composé de cake, de pain et de café. 2MI 122 5 Nous avons été invités à dîner chez le fils de la soeur Doemer. Une soeur du frère Doemer nous y a emmenés. Nous n'avions parcouru qu'une courte distance quand la voiture a vacillé d'un côté et heurté la courbure du trottoir. Les courroies s'étaient décrochées avec le cheval. Nous sommes rapidement sortis. En fait, quelqu'un avait oublié de mettre les esses qui accrochaient les courroies à la voiture. Aucun dégât n'a été constaté et nous avons repris notre route sans plus d'encombre. La femme du frère Doemer nous attendait à la porte. C'est une jolie jeune femme avec trois petits enfants. Elle est la fille du frère Linderman, un homme qui observe le sabbat depuis 25 ou 30 ans. Il est toujours en vie. Il a 83 ans et est le deuxième de sa fratrie. C'est par son influence que la famille Doemer a accepté le sabbat. Les trois frères Doemer croient en la vérité. Ils travaillent pour une grande entreprise qui fabrique des vêtements et des produits en coton. C'est un grand établissement et une affaire importante. Le frère vit dans cet établissement que nous avons visité. Il a un grand terrain avec des arbres et des fleurs. Il est très bien situé. Il a été le dernier à accepter le sabbat. Un autre frère, l'aîné des trois, est dans un état critique en raison d'un cancer de la gorge. C'est une grande souffrance pour sa famille dont aucun membre n'observe le sabbat. 2MI 123 1 Le 30 mai était un jour férié, le deuxième jour de la Pentecôte, si bien que l'usine était fermée. Des drapeaux colorés flottaient sur les bâtiments et les foules se rendaient aux différents services religieux. Nous nous sommes rendus chez la soeur Doemer à 17 heures. La pièce, qui n'était pas grande, était remplie. J'ai parlé au sujet du texte de Jean 15.1-3. Le frère Conradi a traduit mes paroles. Je me suis sentie très à l'aise. J'ai reçu le concours spécial du Seigneur, sans qui je n'aurais pas pu tenir sur mes pieds. J'ai rendu un témoignage très simple. Les personnes rassemblées étaient intelligentes. Le frère Conradi a mentionné la requête d'un frère affligé qui voulait que les enfants de Dieu prient pour lui. Nous avons prié pour ce frère malade et sur le point de mourir. Le frère Conradi s'est adressé quelques instants à l'assemblée. 2MI 123 2 Le 31 mai. Je me suis bien reposée pendant la nuit, mais je ne parviens toujours pas à manger. Nous sommes partis vers 11 heures en direction de Hambourg. Nous avons changé de voitures à Düsseldorf. Nous avons été obligés de patienter pendant deux heures à la gare, ce qui a été l'occasion pour nous d'étudier la nature humaine et d'être les témoins de la vanité de ceux qui allaient et venaient. Cela a suscité en moi de douloureuses pensées. Deux jeunes femmes sont entrées dans les toilettes, se sont regardées dans le miroir et ont cherché à améliorer autant que possible leur apparence, s'exhibant devant le miroir, tournaient sur elles-mêmes, puis appliquant de la poudre sur leur visage. Oh, ai-je pensé, si elles avaient la moitié de cette volonté pour mettre en avant la beauté de caractère selon le grand critère 2MI 124 1 de la loi de Dieu, son miroir, son détecteur de défauts de caractère, elles feraient preuve de bien moins de vanité envers leur apparence extérieure et s intéresseraient bien plus aux ornements intérieurs, la perfection du caractère et la possession de l'humilité du Christ. 2MI 124 2 À 14 heures, nous nous sommes à nouveau installés dans le compartiment réservé aux femmes, avec tout le confort. Nous étions heureuses d'être seules et avons pu nous reposer. J'étais malade et fatiguée, toujours incapable de manger. Nous n'avons pas eu d'autre changement avant d'atteindre Altona, à environ trente minutes de Hambourg. Nous avons assisté à une scène particulière : un bateau sur l'eau ou un entrepôt au bord de l'eau était en feu. Certains ont pensé que du pétrole avait dû exploser. Les flammes étaient très hautes et la lumière intense avec une portée importante. Nous avons effectué un dernier changement à Altona, sans autre incident après cela. -- Manuscript 32, 1887, p. 1-9, Manuscrit entier (" Journal, « Visit to Germany » [Visite en Allemagne], 26-31 mai 1887). 2MI 124 3 Une rencontre parquée par le progrès ; Derniers conciles européens auxquels a assisté Ellen White, à Moss, en Norvège, en 1887. [Extraits du journal d'Ellen G. White] 2MI 124 4 Vers midi [le jeudi 9 juin 1887] nous avons atteint notre destination [Moss, en Norvège], un endroit magnifique. Les tentes étaient plantées dans une pinède. Une maison avait été louée pour les personnes venues de loin et ne pouvant dormir sur le sol. Elle comportait plusieurs chambres confortables. Nous nous trouvons dans une maison construite sur un terrain surélevé donnant sur l'eau. Le paysage est agréable. Tout est confortable et nous nous attendons à beaucoup apprécier notre séjour ici. [...] 2MI 124 5 C'est le premier camp meeting encore jamais organisé en Europe et l'endroit a suscité un grand émoi. Nous espérons que cette rencontre produira une telle impression sur les esprits et que nous pourrons organiser d'autres camps meetings après celui-ci, non seulement en Norvège, mais aussi en Suède et au Danemark. Cela permettra aux personnes que nous n'avons pu atteindre auparavant de façon ordinaire de découvrir plus directement la vérité. 2MI 125 1 Moss, Norvège, le [vendredi] 10 juin 1887. Je me suis levée à 4 heures du matin. Après avoir longuement prié, j'ai commencé à écrire. C'est une belle journée, bien qu'il y ait quelques nuages et qu'il ne fasse pas très chaud. Je me suis reposée de 22 heures à 3 heures du matin. Je n'ai pu dormir davantage. Le soleil brille depuis une demi-heure. Nous avons retrouvé nos amis d'Amérique et sommes heureux de les revoir. De nombreuses personnes vont assister à la rencontre. [...] 2MI 125 2 Moss» Norvège, le [sabbat] 11 juin 1887. J'ai passé une nuit sans sommeil. Je me sens très faible. On m'a demandé de prendre la parole lors de l'École du sabbat, traduite par le frère Olsen. 11 est agréable de voir tant de personnes à l'École du sabbat. Tous les enfants semblent vifs et intéressés. Le frère Matteson a prêché dans la matinée devant une grande assemblée. 2MI 125 3 Ma réunion était fixée à 14 heures 30. J'ai essayé d'aller droit au but et ai invité ceux qui désiraient se donner entièrement au Seigneur, ceux qui étaient retombés dans le péché et ceux qui désiraient se confier au Seigneur pour la première fois à s'approcher. La grande tente était pleine, et il était difficile de libérer des places assises pour les nombreuses personnes qui s'avançaient. Elles ont eu l'occasion d'exprimer leurs sentiments et de témoigner, parfois dans les pleurs. Un temps de prière a suivi. Puis il y a eu des rencontres dans les tentes, ainsi que des réunions pour les enfants, ce qui a été une très bonne chose. 2MI 125 4 Moss, Norvège, le [dimanche] 12 juin 1887. C'est une autre belle journée. Beaucoup de personnes de l'extérieur sont venues aujourd'hui. Il y avait foule à l'intérieur et à l'extérieur de la tente. Le pasteur Waggoner a parlé de la loi et de l'Évangile, et ses paroles ont suscité un grand intérêt. Le pasteur Matteson a traduit ses propos. 2MI 125 5 Dans l'après-midi, à 14 heures 30, je me suis adressée aux foules sous la tente, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dehors. J'ai abordé l'ascension et le retour du Christ. J'ai été profondément émue en parlant. Bien qu'un grand nombre de personnes étaient debout, faute de sièges, il n'y avait ni bruit, ni confusion. Tout le monde écoutait avec respect les paroles prononcées. Dans tous nos camps meetings en Amérique, je n'avais jamais vu d'assemblée aussi intelligente. 2MI 126 1 Le Seigneur m'a donné la force de parler dans la puissance et la démonstration de l'Esprit. Le pasteur Matteson m'a dit qu'il n'avait jamais été autant béni qu'en traduisant mes paroles cet après-midi. Beaucoup d'incroyants dans l'assemblée ont été touchés aux larmes. 2MI 126 2 Le frère Matteson a pris la parole à 17 heures et l'assemblée était nombreuse, plus que dans la journée. Le prêtre de Moss avait publié un article dans le journal en y faisant des déclarations concernant notre foi et ridiculisant nos doctrines. Il a voulu faire de fausses déclarations sur nous. Le frère Matteson a évoqué ces articles de façon pertinente. L'un de nos frères américains a pris la parole au cours de la soirée, concluant ainsi la journée la plus importante de notre camp meeting. 2MI 126 3 Moss, Norvège, le [lundi] 13 juin 1887. Nous sommes bénis d'une autre belle journée. Il fait plus chaud aujourd'hui. Nous avons appris que la rencontre de dimanche a suscité un grand intérêt. On atteste que les bénédictions du Seigneur ont reposé sur le camp tôt le matin jusqu'au soir. Il est merveilleux de constater que les personnes qui assistent à cette rencontre soient si disciplinées. Et les personnes extérieures sont stupéfaites du fait que nos réunions soient exemptes de démonstrations bruyantes et de toute excitation extrême qui caractérisent tant de campagnes de réveil. 2MI 126 4 Nous devons reconnaître que ce camp meeting a été un succès. La nouvelle va se rependre partout dans ces royaumes : en Suède, en Norvège et au Danemark. Cela ouvrira la voie à d'autres camps meetings ailleurs. Beaucoup étaient venus à celui-ci avec crainte et tremblements, pensant courir un risque en vivant sous des tentes. Mais en voyant les agencements - des poêles sous les tentes en cas de temps froid ou pluvieux - leur peur avait disparu. Conquis par la beauté et le parfum de la pinède, ainsi que par la propreté et le confort des tentes, ils ont affirmé que, s'ils avaient su, ils se seraient eux-mêmes préparés à occuper une tente. La peur et l'inquiétude qu'avait suscitées ce camp meeting ayant disparu, la voie était ouverte à d'autres camps meetings en cette région. 2MI 126 5 La journée a été essentiellement consacrée aux réunions administratives. Le pasteur Haskell a prêché dans l'après-midi. Les choses ont beaucoup avancé par rapport aux précédentes réunions en ces royaumes. Nos frères de Norvège n'avaient jusqu'alors pas encore totalement accepté le système de la dîme. Certains se sont opposés à cette particularité dans notre travail, affirmant que cela n'était pas exigé d'eux. Mais, quand il leur a été montré que c'était prévu dans la Bible, ordonné par Dieu depuis le début, qu'il avait déjà une Eglise aux temps de Noé et d'Abraham et qu'il incombait aux croyants de tous âges du monde entier de faire avancer sa cause sur la terre, de faire comprendre aux hommes que Dieu était l'auteur de toute bénédiction, qu'il souhaitait qu'on lui restitue en dîmes et offrandes une partie des dons accordés, ils ont vu cette question sous une nouvelle lumière. La résolution de ne pas être négligents en cela, l'ordre de Dieu, a été votée à l'unanimité. Il a été précisé que nul ne pouvait forcer qui que ce soit à payer la dîme. Dieu n'y contraint pas plus l'homme qu'il ne l'oblige à observer le sabbat. C'était le sabbat de Dieu, son temps sain et qui devait être considéré comme tel par l'homme. Mais celui-ci doit obéir volontairement et à la fois observer le sabbat et ne pas voler Dieu en s'appropriant ce temps sacré ou en dépensant une partie des dîmes et des offrandes que le Seigneur a demandées que nous lui rendions. 2MI 127 1 Moss, Norvège, le [mardi] 14 juin 1887. Une autre journée magnifique. Il est 15 heures et le soleil s'invite sans réserve par la fenêtre de ma chambre. Aujourd'hui, la soeur Ings se rend, en compagnie d'autres personnes, à Christiania. Le retour est prévu ce soir. Depuis maintenant quatre semaines, je me sens mieux. Je loue le Seigneur pour ces attentions qui me viennent de Dieu. Les participants du camp meeting rentrent maintenant chez eux et le comité administratif, ainsi que le concile commencent aujourd'hui. Le frère Sands Lane est arrivé hier matin. 2MI 127 2 Ce matin, à 9 heures, je me suis rendue au concile [le Cinquième concile européen qui s'est tenu du 14 au 21 juin] et ai écouté les témoignages concernant le colportage et le porte à porte. Le pasteur Matteson a relaté une merveilleuse expérience dans son école, l'hiver dernier, lors de la formation des colporteurs à la lecture biblique. Les frères Conradi, Hendrickson, Olsen et Lane ont évoqué quelques anecdotes de cette oeuvre. J'ai été la dernière à témoigner et le Seigneur s'est posé sur moi, alors que je tentais de présenter ses bontés envers moi, ainsi que la grâce et la puissance qu'il avait déversées en me donnant la force de témoigner sur les lieux que nous avions visité depuis notre départ de Bâle. Mon coeur s'est brisé devant le Seigneur à la vue de sa force et de sa présence qu'il m'avait accordées. Dans l'après-midi, j'ai à nouveau parlé de notre mission, de son ampleur et des raisons pour lesquelles nous devions croire que le Seigneur nous précéderait et nous accorderait son Esprit et sa puissance dans une large mesure, si nous marchions humblement devant lui, dépendions entièrement de lui et donnions gloire à son saint nom pour tout ce qui était accompli. 2MI 128 1 Moss, Norvège, le [mercredi] 15 juin 1887. Dieu nous accorde à nouveau une matinée belle et claire. Les oiseaux font retentir leurs chants de louange à leur Créateur, et nos coeurs sont remplis de louange et d'amour pour sa grande bonté et sa bienveillant à l'égard des fils des hommes. Hier, la soeur Ings a passé la journée à Christiania. J'ai attendu son retour et le bateau n'est pas arrivé avant 22 heures 30. Je ne me suis endormie qu'à minuit. 2MI 128 2 Je me suis rendue au concile et ai été vivement intéressée. J'ai pu évoquer la possibilité d'accomplir un travail bien plus important que ce que nous avons fait jusqu'au présent et ai essayé de faire comprendre à nos frères que nous aurions pu faire bien plus s'ils s'étaient donnés plus de peine, même au prix de grandes dépenses, pour former les étudiants avant de les envoyer travailler sur le champ de travail. Ils ont été envoyés et ont éprouvé leurs dons sans avoir pu passer du temps avec des travailleurs expérimentés qui auraient pu les aider et les instruire. Au lieu de cela, ils sont allés seuls et n'ont pu acquérir des habitudes sérieuses. Ils n'ont pas grandi et n'ont pas développé toutes les capacités qui leur auraient permis de devenir des hommes selon les Écritures. Ils avaient des connaissances et pouvaient prêcher sur certains sujets mais, quand on leur demandait de parler de questions relatives aux prophéties ils répondaient qu'ils ne pouvaient s'exprimer pour ne pas avoir étudié le sujet. 2MI 128 3 À présent, de tels prédicateurs ne peuvent pleinement exercer leur ministère. Ils sont déficients. Si on ne leur avait pas permis de travailler sur le terrain avant d'avoir acquis les aptitudes requises pour ce travail, ils se seraient trouvés là où ils auraient pu croître et être encouragées. Mais ils n'avaient aucune expérience des meilleures méthodes de travail et ont amené très peu d'âmes à la vérité. La Fédération s'est lassée de lever des fonds car on voyait peut de résultats, et cette réduction des salaires a découragé certains qui, avec une charge de travail appropriée, auraient pourtant pu devenir de bons ouvriers. Démoralisés, ils ont quitté la mission pour faire autre chose. Ces rencontres ont un intérêt particulier et béniront tous ceux qui y assistent. Des sujets importants sont amenés et étudiés, et nous croyons que tout cela est positif. 2MI 129 1 Moss, Norvège, le [jeudi] 16 juin 1887. Je me suis levée ce matin à 4 heures. Je me suis bien reposée pendant la nuit. Les oiseaux chantent. Le temps semble être à la pluie, mais il est doux, et je suis remplie de reconnaissance car Dieu préserve mes forces. J'aspire à vivre près de Jésus et désire faire de lui mon conseiller, mon soutien et mon tout en tout. 2MI 129 2 Nous avons eu un sujet important à traiter au concile d'aujourd'hui : la formation des hommes au ministère, avant de leur attribuer le diplôme. Un travail important les attend et, pour garantir leur départ, on leur permettait d'éprouver leurs dons sans être correctement préparés, que ce soit à l'école académique ou dans la connaissance de la Bible. Il est d'abord nécessaire d'évaluer les connaissances qu'a chaque étudiant des Écritures avant d'être envoyé sur le terrain pour enseigner d'autres personnes. Ceci n'a pas été fait jusqu'à présent. Beaucoup ont donc effectué un travail très infructueux et n'ont pu faire un rapport de réussite. Ils se sont découragés et ont découragé la Fédération qui a jugé que ce temps et ce travail ne méritaient pas d'être autant rémunéré. Et cela les a encore plus démoralisé et a dissuadé beaucoup de personnes de s'engager dans ce travail, alors qu'avec une formation et un enseignement adéquats, ils auraient fait de bons ouvriers et des pasteurs compétents. J'ai également parlé de vigilance quant à la tenue vestimentaire de ceux qui viennent d'Amérique et qui retournent en Amérique. [...] 2MI 129 3 Moss, Norvège, le [vendredi] 17 juin 1887. Je me suis levée à 3 heures. Le soleil resplendit par mes fenêtres aujourd'hui. Nous quittons nos frères de la Mission britannique et ceux qui sont en route pour l'Afrique pour devenir des missionnaires en ce champ lointain. J'ai assisté à la rencontre du matin. J'ai pris la parole un court moment sur la pertinence de la venue du frère Starr en Europe. J'ai rendu visite au propriétaire des lieux, M. Erikson et sa famille. Je n'ai pas pu rester très longtemps, mais c'était un entretien agréable. Il m'a gentiment et généreusement proposé de laisser la gouvernante de ses enfants, qu'il avait adoptée, prendre son attelage afin de nous conduire à travers l'île pour voir les lieux les plus intéressants. Nous sommes ensuite rentrés et avons pris congé de nos frères missionnaires, pensant peut-être ne plus jamais revoir en ce monde ceux qui se rendent au champ missionnaire si éloigné d'Afrique. Que Dieu les accompagne, c'est notre fervente prière. [...] 2MI 130 1 Sabbat matin 18 juin 1887. Le pasteur Matteson a prêché ce matinlà. L'après-midi, j'ai pris la parole sur Galates 6.7,8. Nous avons eu une rencontre solennelle. Je les ai appelés à s'avancer pour prier et, avec solennité et ferveur, nous avons recherché le Seigneur. Ensuite, plusieurs ont fait des témoignages excellents et profonds. 2MI 130 2 Après la réunion, j'ai rencontré le frère Ottosen. Les frères Matteson et Olsen étaient avec moi. Avant la fin de notre discussion, la soeur Olsen m'a dit que la propriétaire de la maison souhaitait me parler. Elle était venue de la ville où elle tient un hôtel et pensait que j'allais prendre la parole à 17 heures. Elle était très déçue, mais nous avons passé un bon moment. Je lui ai donné Life of Christ [La vie du Christ] en danois. Elle m'a demandé de prier pour elle pour voir la lumière, ainsi que toute la vérité. [...] 2MI 130 3 Moss, Norvège, le [dimanche] 19 juin 1887. Je me suis levée à 4 heures et il était évident que j'avais respiré un air malsain toute la nuit. [...] Après le petit-déjeuner, la soeur Ings et moi sommes allées marcher hors du campement. Nous avons trouvé un coin tranquille et avons étendu notre fourrure et rédigé une lettre importante de dix pages destinée aux missionnaires se rendant en Afrique. 2MI 130 4 Le pasteur Haskell a pris la parole le matin. L'après-midi, j'ai abordé le sujet de la tempérance devant une assemblée intéressée. [...] 2MI 130 5 Christiana, Norvège, le [lundi] 20 juin 1887. Nous avons quitté Moss hier matin. On nous a emmenés en voiture jusqu'au train et nous avons mis trois heures pour arriver jusqu'ici. Je me suis allongée et ai dormi un peu, mais je me sens très lasse. Nous sommes allés en voiture chez le frère Ole A. Olsen et avons eu l'opportunité belle et appropriée de nous reposer. J'ai pu m'assoir mais, pour quelques instants. Il semblait que j'étais au bord de l'épuisement total. Je n'ai pas d'appétit. 2MI 130 6 Nous avons quitté Willie, le pasteur Conradi, le pasteur Whitney, le pasteur Haskell et le pasteur Waggoner aux alentours de 9 heures. Ils ont pris le train pour des destinations différentes. Le frère Haskell se rend en Angleterre. Le reste du groupe s'en va à Stuttgart, en Allemagne, et visiter d'autres villes allemandes. Le frère Ole A. Olsen, le frère Ings, sa femme et moi allons à Stockholm, en Suède. -- Manuscript 34, 1887, p. 1-9 (" Journal, « Third Visit to Norway » [Troisième visite en Norvège], 19-22 juin 1887). 2MI 131 1 Mardi 29 juin 1887. Nous avons pris le bateau à vapeur Princess Elizabeth à 10 heures pour traverser la Manche, en direction de 1'Angleterre. C'est un grand bateau. [...] 2MI 131 2 La traversée a été agréable. Nous n'avons même pas eu le mal de mer. Vers 6 heures, nous avons quitté le bateau pour prendre le train, puis avons mangé notre casse-croute. Nous sommes arrivés à Londres vers 8 heures. Nous avons effectué neuf kilomètres en voiture à travers la ville et avons dû attendre une heure. Aux alentours de 9 heures, nous avons pris place à bord de la troisième classe du train pour nous rendre à Kettering où nous sommes arrivés à 11 heures 30. Le frère Dorland nous attendait et il nous a emmenés chez lui où nous avons été accueillis par la soeur Dorland. 2MI 131 3 Kettering, Angleterre, le 30 juin 1887. Nous avons peu dormi la nuit dernière. Nous avons souffert de la chaleur. Le temps est agréable en Angleterre, à cette période de l'année. Je me suis levée à 4 heures, mais étais éveillée depuis 3 heures. J'ai commencé à écrire. J'ai corrigé plusieurs discours matinaux faits à Baie. Nous avons appris que ceux qui avaient quitté Christiana - le pasteur frère Waggoner, William C. White, le frère Whitney, le pasteur Haskell - étaient tous malades. La traversée de la mer Baltique avait été très difficile. [...] Nous sommes sortis faire des courses sur la grande place du marché. Je me suis acheté des chaussures. [...] 2MI 131 4 Kettering, Angleterre, le 2 juillet 1887. Sabbat matin. Il fait très chaud. Je n'étais plus parvenue à dormir depuis 3 heures 30. J'ai commencé à écrire. Je ressens profondément le besoin du soutien particulier du Seigneur pour gagner des âmes à Jésus-Christ. « Sans moi vous ne pouvez rien faire ", dit le Christ (Jean 15.5). Que nous sommes faibles, par nos propres forces finies ! Nous voulons travailler pour le Maître. Je veux plaire à Jésus qui m'a aimée et qui est mort pour moi. Mon âme soupire désespérément après la paix douce et constante qui vient de lui. Je veux que Jésus soit sans cesse dans mes pensées. 2MI 131 5 À 10 heures, la voiture est venue nous chercher pour nous emmener sur le lieu de la rencontre. C'est une salle de bonne taille. Ses murs sont en métal et le soleil qui tape a fait de la pièce un véritable four. Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées. Je leur ai parlé du texte de Hébreux 12.1-4. Malgré la grosse chaleur, le Seigneur m'a permis de parler avec aisance. À midi, la voiture était à la porte et nous sommes rentrés avec au coeur un désir profond et sincère pour les personnes à qui nous nous sommes adressés. Nous savions que beaucoup devaient passer par une véritable conversion à Dieu car autrement, elles ne pourraient garder la vérité, ni résister à la tentation. 2MI 132 1 À 15 heures, nous avons de nouveau parlé à l'église de Kettering sur Matthieu 22.11-14. C'est un sujet des plus solennels et le Seigneur a mis sur mon coeur la terrible situation de ceux que Jésus trouvera sans vêtement de noces, le jour où il viendra voir ses invités. Je pense que beaucoup ont été touchés. Après cette présentation, il y a eu une rencontre d'échanges et de nombreux témoignages ont été rendus, mais j'ai senti que des âmes étaient en danger. Certaines étaient indécises et j'ai supplié tous ceux qui n'étaient pas vraiment du côté du Seigneur de prendre en ce jour une décision : celle de briser les chaînes des puissances de Satan et d'appartenir totalement au Seigneur. Je leur ai donné la possibilité de s'avancer. 2MI 132 2 Un petit nombre de personnes se sont approchées. Parmi elles se trouvaient deux cas intéressants : un homme et sa femme, assez jeunes. Lui était contremaître et dirigeait des équipes dans le bâtiment. Il faisait preuve d'une grande intempérance : il était souvent ivre plusieurs jours de suite. Il avait une apparence physique noble et agréable, mais c'était sa grande faiblesse. Il avait pris l'habitude de l'intempérance et laissait le démon de l'appétit le contrôler. Ses forces morales semblaient trop insuffisantes pour surmonter cet appétit. Sa femme était fière et aimait le monde. Tous deux étaient convaincus de l'importance de la vérité, mais n'avaient jamais fait l'expérience de la véritable religion. 2MI 132 3 Je sais que ces âmes avaient besoin de Jésus, qu'elles avaient alors besoin de son aide. Autrement, elles n'auront jamais la force de vaincre le monde et les appétits corrompus, et d'emprunter le chemin de l'humble obéissance. Nous avons prié pour ces âmes, puis les avons invitées à prendre librement la parole, ce qui les fortifierait. Nous savons que le Seigneur les a réprimandés pour les attirer à lui. Récemment, deux petits enfants sont tombés malades et sont décédés. Cela a été pour eux une terrible épreuve, mais elle a adouci leur coeur et réveillé en eux le désir de changer. Tous les deux ont témoigné et, avec une grande simplicité et le sentiment profond de leur détermination, nous devons les remettre entre les mains de Dieu pour qu'il les dirige et les guide. Il le fera s'ils acceptent de se soumettre à lui, le fidèle Créateur. Quelle terrible plaie que l'intempérance ! 2MI 132 4 Kettering, Angleterre, le 3 juillet 1887. Je me suis levée à 4 heures 45 et constate qu'une autre chaude journée s'annonce. Willie est parti à Londres à 9 heures. 2MI 133 1 J'ai parlé à l'église et aux visiteurs dimanche après-midi, à 17 heures. La salle avait une belle surface, mais n'était pas correctement ventilée, ce qui était très désagréable et trop chaud. J'ai pu parler avec aisance. Un certain nombre de non croyants étaient présents.[...] 2MI 133 2 Londres, le 4 juillet 1887. Nous avons quitté Kettering vers 9 heures du matin. Nous avons mis deux heures pour arriver à Londres. Nous avons à nouveau rencontré nos frères et soeurs qui devaient bientôt partir pour l'Afrique du Sud. Nous avons pris le train pour Holloway. C'est un joli village dans la banlieue de Londres. [...] Nous nous sommes arrêtés dans une maison occupée par deux soeurs qui donnaient des études bibliques et s'efforçaient d'atteindre les classes supérieures. Elles étaient bien situées et faisaient ce qu'elles pouvaient pour accomplir leur mission. Nous sommes passés voir la soeur Marsh, qui observe le sabbat depuis plusieurs années. Son mari est gardien de prison. Ils vivent près de la prison. La vue de tous ces détenus faisant une demi-heure d'exercice entre ces murs, surveillés de près par des officiers, était bien triste. Nous avons passé un peu de temps avec nos amis en partance pour l'Afrique du Sud et avons parlé de la façon dont la mission devait débuter et être menée à bien dans leur nouveau champ. Nous avons prié et l'Esprit de Dieu est venu parmi nous. Nous savions que c'était notre dernière rencontre. 2MI 133 3 Londres, le 5 juillet 1887. Nous sommes allés en ville pour faire des courses. Puis nous avons pris une voiture et sommes allés au port pour dire au revoir à nos frères et soeurs en route pour l'Afrique. Nous n'avons pas pu retenir nos larmes en les quittant. [...] 2MI 133 4 Londres" le 7 juillet 1887. A l'hôtel, j'ai continué à écrire sur des sujets importants et ai fait quelques courses. J'ai eu une longue discussion avec le frère Haskell sur de nombreux aspects importants de notre travail. 2MI 133 5 Le 8 juillet 1887. Nous avons quitté Londres en compagnie du frère et de la soeur Ings pour nous rendre à Southampton en train. Je me suis allongée pendant la plupart du trajet et ai dormi un peu. Nous allions mettre environ deux heures et demi pour atteindre Southampton. Nous avons retrouvé la soeur Phipson et avons dîné avec elle. Elle vit dans un grand appartement qu'elle loue, et sa mère vit avec elle. [...] Le pasteur Haskell est arrivé par un autre train, plus tard. Vendredi soir, il a pris la parole dans la salle louée pour les rencontres. 2MI 134 1 Southampton, Angleterre, le 9 juillet 1887. J'ai parlé à la petite congrégation, le sabbat après-midi. Il faisait très chaud. J'ai parlé avec aise. Nous avons eu une réunion de partage. 2MI 134 2 Southampton, Angleterre, le 10 juillet 1887. Le pasteur Haskell a parlé le matin. Peu de visiteurs de l'extérieur étaient présents. Dans l'après-midi, il y en a eu davantage. J'ai pris la parole à 17 heures. « Que votre coeur ne se trouble pas » (Jean 14.1). Le Seigneur m'a aidée à parler. Autrement, je n'y serais pas parvenue. [...] L'assistance a écouté avec attention. Une femme est venue me voir et m'a demandé une interview pour laquelle nous avons fixé un rendez-vous. -- Manuscript 36, 1887, p. 1,2, 4-6. (" Journal, « Third Visit to England » [Troisième visite en Angleterre], 20 juin-10 juillet 1887). 2MI 134 3 [L'ensemble des conseils diététiques se trouve dans Conseils sur la nutrition et les aliments. Les ressources qui ont été sollicitée définissent le contexte européen. -- Arthur L. White]. Faire face aux questions relatives à l'alimentation dans le bâtiment du siège central, 1887 2MI 134 4 J'ai oeuvré pour mettre les choses en ordre dans ce bâtiment. Il y a une semaine, sabbat soir dernier [2 avril], nous avons eu une rencontre avec les familles de la maison pour évoquer certains sujets en lien avec la nourriture qui doit être préparée pour les internes et l'influence qui devrait être exercée au sein des familles qui logent les pensionnaires. L'Esprit du Seigneur est descendu sur moi et j'ai rendu un témoignage simple et déterminé. 2MI 134 5 Je m'étais attardée sur les principes généraux, mais cela n'avait pas suffi. Leur esprit était tellement rivé sur l'idée selon laquelle leur façon de faire était parfaite que ceux qui auraient eu besoin de réformes n'en voyaient pas du tout l'intérêt. Comme le prophète Nathan l'avait fait avec David, j'ai dû leur dire fermement : « Tu es cet homme-là ! » (2 Samuel 12.7) Je puis vous assurer de la vivacité de l'émoi provoqué dans le camp. Je leur ai fait savoir que leur façon de préparer la nourriture n'était pas bonne et que vivre essentiellement de soupes, de café et de pain n'était pas la réforme sanitaire. Il n'était pas sain de faire entrer autant de liquides dans l'estomac, et que tous ceux qui se soumettaient à ce type de régime mettaient leurs reins en danger. Autant de substances aqueuses affaiblissait l'estomac. 2MI 135 1 J'étais tout à fait convaincue que beaucoup dans cette institution souffraient d'indigestion à cause de ce genre de nourriture. Leurs organes digestifs étaient affaiblis et leur sang appauvri. Leur petitdéjeuner se composait de café, de pain avec de la sauce aux prunes. Ceci n'est pas sain. Après le repos et le sommeil, l'estomac est plus apte à se charger d'un repas consistant qu'après s'être fatigué à la tâche. Ensuite, le déjeuner se composait généralement de soupe et parfois de viande. L'estomac est petit mais, insatisfait, l'appétit prend largement de la nourriture liquide et est chargé. 2MI 135 2 Les salades sont assaisonnées d'huile et de vinaigre. Cela fermente dans l'estomac et la nourriture n'est pas digérée, mais elle se décompose ou se putréfie. Le sang par conséquent n'est pas nourri, mais se remplit d'impureté et des problèmes de foie et de reins apparaissent. Ce type d'alimentation entraîne des troubles cardiaques, des inflammations et beaucoup d'autres maux. Non seulement le corps, mais aussi la morale et la vie spirituelle sont affectés. 2MI 135 3 Je leur ai dit que s'ils ne changeaient pas de régime, s'en suivraient certainement des déchéances physiques, mentales et morales. Nous devons nourrir notre corps d'aliments simples, bons et consistants pour éviter les carences dans le sang. 2MI 135 4 Je me suis ensuite attardée sur l'influence autour de l'âme et sur l'importance de conversations nobles à table, ainsi qu'en toutes interactions les uns avec les autres. J'ai donc parlé de beaucoup de choses et attends maintenant qu'ils se remettent de leurs émotions avant de parler d'autre chose. Ce sont des sujets qui m'ont vraiment tenu à coeur. -- Letter 9, 1887, p. 1-3 (à John H. Kellogg, 15 avril 1887). White Estate, Washington, D.C., 1958 ------------------------Manuscrit 114--L'éducation des enfants - Le site de Takoma Park - Qui sera sauvé - Le sort des enfants décédés nés de parents incroyants 2MI 137 1 VOTRE PREMIERE TACHE MINISTERIELLE est de protéger et d'enseigner vos enfants, en prenant soin du petit jardin que Dieu vous a confié et, alors que vous éduquez et instruisez ces petits enfants, vous faites un travail que Dieu bénira. -- Manuscript 13,1886,p.4 («The Christian Brotherhood » [La fraternité chrétienne], 22 septembre 1886). 2MI 137 2 Nous sommes très bien situés à Takoma Parle. À quinze minutes à pied vivent les frères Daniells, Prescott, Washbum, Spicer, Curtiss, Bristol, Rogers, Needham, Cady et d'autres qui travaillent avec nous. 2MI 138 0 Ressources sollicitées par A.O. Dart pour la rédaction d'articles dans la revue Ministry. Ressources sollicitées par Leslie Hardinge du Washington Missionary College. 2MI 138 1 Notre travail commence bien et j'en suis très reconnaissante. Quand je réfléchis à la situation et aux perspectives ici, je suis remplie d'espoir et de courage. Nous nous efforcerons de répondre aux provisions favorables qui nous sont accordées en faisant avancer notre travail aussi vite que possible. 2MI 138 2 Le lieu qui a été trouvé pour notre école et notre sanatorium est tout ce que nous avons pu espérer. La propriété ressemble à ce que le Seigneur m'a montrée. Elle est tout à fait adaptée à l'utilisation que nous voulons en faire. Il y a largement la place pour une école et un sanatorium, sans encombrement outre, ni autre institution. L'atmosphère et l'eau y sont pures. Un joli ruisseau traverse la propriété du nord au sud. Ce ruisseau est un trésor plus précieux que l'or ou l'argent. Les sites prévus pour la construction sont un peu surélevés, avec un excellent drainage. 2MI 138 3 Un jour, nous avons parcouru en voiture différents quartiers de Takoma Park. La commune est en grande partie constituée de forêts naturelles. Les maisons ne sont ni petites, ni rapprochées les unes des autres, mais spacieuses et confortables. Elles sont entourées de pins modestes et de seconde pousse, de chênes, d'érables et autres arbres magnifiques. 2MI 138 4 Les propriétaires de ces maisons sont essentiellement des hommes d'affaire. Bon nombre d'entre eux sont des employés des institutions gouvernementales de Washington. Ils se rendent tous les jours en ville et rentrent le soir dans leur agréable maison. 2MI 138 5 Nous avons choisi un bon emplacement pour l'imprimerie, pas trop loin du bureau poste. Nous avons aussi trouvé un lieu pour le temple. C'est comme si Takoma Park était fait pour nous et qu'il n'attendait que d'être occupé par nos institutions et leurs employés. 2MI 138 6 J'ai de grands espoirs pour cet endroit. D'ici, notre champ de travail s'étendra sur des kilomètres autour de Washington. Je suis si reconnaissante que nous puissions nous établir ici. Si le Christ était là, il aurait dirait : « Levez les yeux et regardez les champs qui sont blancs pour la moisson » (Jean 4.35) -- Letter 153, 1904, p. 1, 2 (" Dear Fellow Workers » [À nos « Chers compagnons de travail »], 10 mai 1904). 2MI 138 7 J'ai discuté un peu avec le pasteur Matteson au sujet du salut des enfants de parents incroyants. Je lui ai fait part de la question d'une soeur très angoissée à ce sujet : on lui aurait dit que les petits enfants 2MI 139 0 Ressources sollicitées par Arthur L. White en vue d'êcre publiées pour répondre à des questions fréquemment posées au White Estate. de parents incroyants ne seraient pas sauvés. C'est une question pour laquelle il ne nous est pas permis d'exprimer d'opinion ou d'avis pour la simple raison que Dieu ne nous a pas donné de réponse claire dans sa Parole. S'il pensait qu'il était essentiel pour nous de le savoir, il nous l'aurait fait connaître. 2MI 139 1 Les choses qu'il a révélées sont pour nous et nos enfants. Il est des choses que nous ne comprenons pas pour l'instant. Nous ignorons bien des choses qui nous sont clairement révélées. Quand ces sujets étroitement liés à la question de notre bonheur étemelle seront épuisés, nous aurons alors largement le temps de méditer sur ces points dont certains rendent inutilement nos esprits perplexes. 2MI 139 2 Les enfants de parents croyants. Je sais que certaines personnes ont demandé si même les petits enfants de parents croyants seront sauvés, étant donné que leur caractère n'aura pas été mis à l'épreuve, alors que tous doivent être testés et que le caractère doit être sondé. Voici la question : « Comment des petits enfants peuvent-ils ainsi être éprouvés ?" Je réponds que la foi des parents couvre leurs enfants, comme lorsque Dieu envoya son jugement sur les premiers-nés des Egyptiens. 2MI 139 3 Dieu adressa sa parole aux Israélites qui étaient en esclavage pour leur dire de faire rentrer leurs enfants dans leurs maisons et de marquer du sang d'un agneau sacrifié le linteau de leurs portes. Ceci préfigurait le sacrifice du Fils de Dieu et l'efficacité de son sang qui fut versé pour le salut des pécheurs. C'était un signe que ces foyers acceptaient le Christ comme le Rédempteur promis. Ainsi, ils seraient épargnés de la puissance de l'ange destructeur. Les parents prouvèrent leur foi en obéissant implicitement aux instructions données, et leur foi les protégea et protégea leurs enfants. Ils démontrèrent leur foi en Jésus, le grand Sacrifice dont le sang était préfiguré par l'agneau mis à mort. L'ange destructeur passa près de toutes les maisons qui portaient cette marque. C'est un symbole qui montre que la foi des parents s'étend à leurs enfants et les protège de l'ange destructeur. 2MI 139 4 Dieu envoya une parole de réconfort aux mères endeuillées de Bethlehem selon laquelle les Rachel éplorées verraient leurs enfants revenir du territoire de l'ennemi. Le Christ prit des petits enfants dans ses bras, les bénit et reprit les disciples qui voulaient renvoyer les mères en disant : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des deux est pour leurs pareils » (Matthieu 19.14). Le Christ bénit les enfants que lui amenaient des mères fidèles. Il fera de même aujourd'hui si les mères accomplissent leur devoir vis-à-vis de leurs enfants, les instruisent et les enseignent dans l'obéissance et la soumission. Alors ceux-ci réussiront le test et obéiront à la volonté de Dieu car les parents représentent Dieu devant leurs enfants. 2MI 140 1 Certains parents laissent Satan contrôler leurs enfants. Ils ne les reprennent jamais, mais permettent à un caractère impulsif, passionné, égoïste et désobéissant de se développer en eux. S'ils mouraient, ces enfants n'iraient pas au ciel. L'attitude des parents détermine leur bien-être. S'ils les laissent être désobéissants et passionnés, ils les confient à Satan et lui permettent d'oeuvrer au travers d'eux comme bon lui semble. Ces enfants n'apprendront donc jamais à obéir, ne développeront jamais de bons traits de caractère et n'iront pas au ciel puisqu'ils feront preuve de ce même tempérament et de ces mêmes dispositions. 2MI 140 2 J'ai dit au frère Matteson que nous ne pouvions savoir si tous les enfants de parents incroyants seraient ou non sauvés puisque Dieu ne nous a pas révélé ses plans à ce sujet. Il est donc préférable que nous lui laissions cela et que nous méditions sur les sujets clairement présentés dans sa Parole. 2MI 140 3 C'est un sujet des plus délicats. Beaucoup de parents incroyants éduquent leurs enflants avec plus de sagesse que bon nombre de ceux qui affirment être enfants de Dieu. Ils se donnent beaucoup de mal pour faire de leurs enfants des personnes bonnes, courtoises, altruistes, et leur apprennent à obéir. En cela, l'incroyant fait preuve d'une plus grande sagesse que ces parents qui ont reçu la lumière de la vérité, mais dont les oeuvres ne correspondent pas à leur foi. 2MI 140 4 Nous avons discuté d'une autre question : l'élection divine. Le Seigneur choisirait un certain nombre de personnes et, une fois ce nombre atteint, le temps de grâce prendrait fin. Ce sont des sujets que ni vous, ni moi n'avons le droit d'aborder. Le Seigneur Jésus recevra tous ceux qui viennent à lui. Il est mort pour les impies et tous ceux qui veulent venir à lui le peuvent. L'être humain doit remplir certaines conditions et, s'il s'y refuse, il ne peut être élu par Dieu. S'il les remplit, il devient son enfant et le Christ affirme que s'il reste fidèle, constant et immuable dans son obéissance, il n'effacera pas son nom du livre de vie, mais le confessera devant son Père et devant les anges. Dieu veut que nous méditions sur ces vérités clairement révélées, que nous en parlions et les présentions à nos semblables et nous n'avons rien à faire des sujets de spéculation puisqu'ils ne font pas spécialement référence au salut des âmes. -- Manuscript 26, 1885, p. 10-13 (" First Visit to Sweden » [Première visite en Suède], Journal, 15-30 octobre 1885. White Estate, Washington, D.C., 26 octobre 1959. ------------------------Manuscrit 116--Ellen White est envoyée en Australie 2MI 143 1 QUAND LA MISSION nouvellement entamée en Australie a eu besoin de soutien, nos frères en Amérique ont voulu que je visite ce champ missionnaire. Ils considéraient qu'ayant été spécialement instruite par le Seigneur, je pouvais apporter une aide là où d'autres n'y parviendraient pas. Je n'avais pas envie de m'y rendre et le Seigneur ne m'avait pas fait comprendre que c'était mon devoir. Je redoutais ce voyage. Je désirais rester à la maison et terminer mon travail sur la vie du Christ et sur d'autres sujets. Mais, quand cette question a été évoquée et que les responsables de la Conférence générale ont exprimé leur conviction de la nécessité que je visite ce champ avec d'autres personnes, j'ai décidé d'agir selon leur lumière. [...] 2MI 144 0 Ressources non publiées sollicitées pour les cours par correspondance «Prophétie Guidance in the Advent Movement » [Recommandations prophétiques dans le mouvement adventiste], préparés par le White Estate pour la Conférence générale. 2MI 144 1 J'ai fait ce long voyage et ai assisté à la conférence qui se tentait à Melbourne. J'ai rendu un témoignage déterminé. Le Seigneur m'a donné les paroles pour corriger, encourager et présenter les principes de la plus haute importance au peuple et à la mission. -- Manuscript," Experiences in Australia » [Expériences en Australie], p. 19, document n° 28b du White Estate. White Estate, Washington, D.C., 26 octobre 1959. ------------------------Manuscrit 117--Les déclarations mal comprises et mal utilisées d'Ellen White - Elle souhaite parler selon l'Esprit 2MI 145 1 Il M'ARRIVE SOUVENT de ne pas oser exprimer mon approbation ou ma désapprobation pour les déclarations qui me sont soumises car il y a le danger selon lequel on pourrait croire que chacune des paroles que je rapporte soit révélée par le Seigneur. Il n'est pas toujours raisonnable que je donne mon opinion car, quand quelqu'un désire parfois atteindre son propre objectif, il peut estimer que toute parole favorable de ma part est une lumière particulière venant du Seigneur. Je dois donc faire attention à mes propos. -- Letter 162, 1907, p. 2 (à William C. White, 8 Mai 1907). 2MI 145 2 Vos frères, ou beaucoup d'entre eux, ne savent pas ce que vous et le Seigneur savez. (...) J'ai décidé de ne pas 2MI 146 0 Différents manuscrits sollicités par Arthur L. White en vue de la rédaction de différents articles, notamment une série d'articles pour la revue Review and Herald sur le travail des administrateurs du White Estate, le soin et l'usage des écrits d'Ellen G. White. confesser les péchés de ceux qui affirment croire en la vérité, mais de les laisser le faire. -- Letter 13,1893, p. 1 (à Nathaniel D. Faulkhead, 2 janvier 1893). 2MI 146 1 Je n'ai pas reçu le message de faire venir le frère en Australie. Non. Ainsi, je ne dis pas que là est votre place. Mais j'ai le privilège d'exprimer mes souhaits, même si je dis qu'on ne m'a pas demandé de le faire. Mais je ne veux pas que vous veniez parce que je vous en persuadé. Je veux que vous recherchiez le Seigneur avec plus de ferveur et que vous alliez là où il vous demande d'aller. Je veux que vous veniez quand le Seigneur vous le demande, et pas avant. J'ai néanmoins le privilège de vous présenter les besoins de la mission de Dieu en Australie. L'Australie n'est pas mon pays, mais celui du Seigneur. Il s'agit de son peuple. Un travail doit être accompli ici et, si vous n'êtes pas celui qui doit le faire, je suis tout à fait prête à entendre que vous vous êtes rendu en un autre lieu. -- Letter 129, 1897, p. 2 (à M. John Wessels et son épouse, 18 mai 1897). 2MI 146 2 Pourquoi les hommes refusent-ils de voir la vérité et de la vivre ? Beaucoup étudient les Ecritures dans le but de justifier leurs propres idées. Ils changent le sens de la Parole de Dieu pour qu'elle soit conforme à leurs opinions. Ils agissent ainsi aussi avec les témoignages qu'il envoie. Ils citent la moitié d'une phrase et mettent de côté l'autre moitié qui, si elle était également citée, prouverait que leur raisonnement est erroné. Dieu désapprouve ceux qui tordent les Ecritures pour les faire correspondre à leurs idées préconçues. -- Manuscript 22, 1890, p. 5, 6 (Journal, 10 janvier 1890). 2MI 146 3 Il me semble impossible d'être comprise de ceux qui ont reçu la lumière, mais qui ne marchent pas en elle. Ce que je pourrais dire lors de conversations privées serait répété de façon à ce que mes paroles signifient exactement le contraire de ce que je voulais dire si mes interlocuteurs avaient eu l'esprit sanctifié. J'hésite même à parler à mes amis, de peur d'entendre ensuite : « La soeur White a dit, ceci ou cela ». Mes paroles sont tellement déformées et mal interprétées que j'en suis venue à la conclusion que le Seigneur désire que je me tienne éloignée des grandes assemblées et refuse les entretiens privés. Ce que je dis est rapporté sous une lumière pervertie qui m'est inconnue et étrangère. Mes mots sont associés à ceux d'autres personnes pour soutenir leurs propres théories. -- Letter 139, 1900, p. 5 (aux responsables de la Conférence générale, 24 octobre 1900). [Ressources destinées à être utilisées pour les cours par correspondance sur l'Esprit de prophétie.) 2MI 147 1 Le frère Matteson suggère que les auditeurs apprécieraient que je parle moins de devoir et davantage de l'amour de Jésus. Mais je souhaite parler de ce que m'inspire l'Esprit du Seigneur. Il sait le mieux ce dont son peuple a besoin. Ce matin [sabbat 17 octobre 1885], j'ai parlé du texte d'Ésaïe 58. Je n'ai nullement arrondi les angles. [...] Mon travail consiste à élever les standards de piété et de véritable vie chrétienne, à encourager les gens à mettre le péché de côté et à être sanctifiés au travers de la vérité. -- Manuscript 26, 1885 (Journal, 15-30 octobre 1885). White Estate, Washington, D.C., 7 janvier 1960. ------------------------Manuscrit 118--Ressources publiées dans le matériel Missionary Volunteer (Missionnaire volontaire) 2MI 149 1 LES VOISINS sont arrivés en grand nombre. Mon mari a parlé et j'ai pris la suite. Nous avons eu une rencontre intéressante faite de chants, d'échanges et de prières. Nous nous sommes retirés pour nous reposer, mais j'étais trop fatiguée pour m'endormir avant minuit. Nous nous sommes levés à 3 heures 30 et sommes partis à 4 heures. [...] À 6 heures 30, nous avons fait une pause dans la prairie et avons allumé un grand feu pour passer un temps en prière. Nous avons ensuite mangé un repas léger et sommes bientôt repartis. À 13 heures, nous étions au camp, faibles et fatigués. Un dîner chaud nous a fait du bien. Notre tente a été montée dans l'après-midi et nous avons fait nos lits. Notre lit en paille était confortable et nous avons dormi profondément la première nuit. -- Letter 9, 1870, p. 2 (à Emma McDearmon, 8 juin 1870). 2MI 150 0 Documents sollicités par Bessie Mount pour un programme M.V. [Missionary Volunteer] destiné à être publié dans le matériel M.V. 2MI 150 1 Je suis déterminée à faire de ma maison un refuge pour ceux qui ont besoin d'un foyer. -- Letter 11, 1868, p. 1 (à Edson White, 30 mars 1868). 2MI 150 2 Chacun des dollars que je possède appartient au Seigneur pour être employé pour sa gloire. [...] Je désire que tous mes achats soient pour la gloire de Dieu. [...] Je dois utiliser les moyens qui me sont confiés par mon Père céleste pour aider les démunis, pour contribuer à la construction de lieux de rencontre, pour envoyer nos jeunes à l'université et pour apaiser et soulager les opprimés. -- Manuscript 76, 1894, p. 4" 5 (Journal, juin 1894). 2MI 150 3 Je demande au Saint-Esprit de contrôler mes pensées tout au long de la journée. J'implore Dieu pour la sagesse dans mes jugements, un esprit clair et la capacité de comprendre afin que je puisse discerner les trésors de la Parole de Dieu et présenter les précieuses vérités dans le langage le plus simple. -- Manuscript 174, 1897, p. 9 (Journal, juillet 1897). 2MI 150 4 Je ne compte pas sur moi-même. Je dois confier mon âme impuissante à Jésus-Christ. Je ressens ma faiblesse. Je sais qu'en moi même et par moi-même, je ne peux rien faire mais que, par le Christ qui me fortifie, je peux tout. Comme mon âme soupire après Dieu ! -- Manuscript 63, 1893, p. 3, 4 (Journal, janvier 1893). White Estate, Washington, D.C., 7 janvier 1960. ------------------------Manuscrit 119--Insomnie d'Ellen White - Dieu la soutient, l'aidant à trouver ses mots pour écrire 2MI 151 1 JE ME SUIS LEVEE à 1 heure du matin pour vous écrire. [...] Je suis inquiète pour notre peuple. Je crains que Pamour pour le monde ne lui dérobe la piété. -- Letter 146, p. 1, 3 (au frère Belde à son épouse, 22 septembre 1902). 2MI 151 2 Nuit après nuit, pendant quatre semaines, je n'ai pas pu m'endormir avant minuit. -- Letter 78, 1903, p. 1 (au frère John A. Burden et son épouse, mars 1903). 2MI 151 3 Le fardeau qui repose sur moi est si lourd que voilà des semaines que je ne parviens pas à m'endormir avant l ou 2 heures du matin. -- Letter 239, 1903, p. 1 (à John H. Kellogg, 28 octobre 1903). 2MI 151 4 J'ai fidèlement noté tous les avertissements que Dieu m'a transmis. Ils ont été imprimés dans des livres et, pourtant, je ne peux me retenir. Je dois écrire ces mêmes choses 2MI 152 0 Documents sollicités par Margaret R. White pour la rédaction d'un article : «The Burden of the Lord » [Le fardeau du Seigneur] destiné à être publié dans la revue Ministry. encore et encore. Je demande à ne pas en être soulagée. Tant que le Seigneur me prête vie, je dois continuer à transmettre ces messages si importants. -- Manuscript 21, 1901, p. 3 (" A Call to Labor in the Great Cities » [Appel à travailler dans les grandes villes], 22 juin 1910). 2MI 152 1 Je place toute ma foi en Dieu. [...] Il se tient à ma droite et à ma gauche. Quand j'écris sur un sujet important, il est à mes côtés et m'aide. Il prépare devant moi mon travail et, quand je suis perplexe devant les mots que je dois employer pour exprimer mes pensées, il les apporte clairement et distinctement à mon esprit. À chaque fois que je le sollicite, alors même que je parle encore, il me répond : « Je suis là ». -- Letter 127, 1902, p. 3 (au frère George A. Irwin et son épouse, 18 juillet 1902). 2MI 152 2 Quand je vois mes frères marcher et travailler comme des hommes dans un rêve, j'ai le sentiment de devoir faire quelque chose pour les réveiller. Que le Seigneur m'aide à accomplir mon devoir car le temps presse. Nous approchons du grand conflit. -- Letter 201,1902, p. 9 (au frère John A. Burden et son épouse, 15 décembre 1902). White Estate, Washington, D.C., 2 mars 1960. ------------------------Manuscrit 121--Recommandations sur les actions indépendantes 2MI 153 1 DIEU ENSEIGNE, dirige et guide son peuple afin qu'il puisse enseigner, diriger et guider les autres. Comme au sein du peuple de l'Israël antique, parmi le peuple du reste de ces derniers jours, certains désireront faire preuve d'indépendance. Ils ne voudront pas se soumettront aux enseignements de l'Esprit de Dieu et n'écouteront pas ses conseils et ses recommandations. Que ces personnes se souviennent toujours que Dieu a une Eglise sur la terre à qui il a délégué sa puissance. Les hommes voudront suivre leur propre jugement, écartant les conseils et les reproches mais, en agissant ainsi, ils s'éloigneront de la foi et s'en suivront le désastre et la ruine des âmes. Tous ceux qui se mobilisent pour soutenir et édifier les vérités de Dieu se placent du même côté, se tenant debout d'un même coeur, d'un même esprit et d'une même voix pour défendre la vérité. [...] 2MI 154 0 Documents manuscrits utilisés en 1954 pour donner des conseils à un groupe engagé dans un ministère indépendant. 2MI 154 1 Sentir qu'on peut s'éloigner des pouvoirs que Dieu a impartis, travailler de façon indépendante, selon sa propre sagesse et pourtant réussir est une ruse de l'ennemi. Même si on se flatte de faire Pceuvre de Dieu, à la fin, on ne prospérera pas. Nous formons un seul corps, et chaque membre doit être uni au corps, chaque personne oeuvrant selon ses capacités. -- Letter 104, 1894, p. 4-6 (aux « Dear Brother Church » [chers frères de l'Église], sans date). 2MI 154 2 Le Seigneur désire que tous ceux qui participent à son oeuvre témoignent par leur vie du caractère saint de la vérité. La fin est proche et le temps est venu pour Satan de faire tous les efforts possibles pour détourner notre intérêt des sujets pleinement importants qui devraient nous occuper à des actions concentrées. Une armée ne pourrait rien réussir si ceux qui la composent ne travaillaient pas ensemble. Si les soldats agissaient sans se concerter, l'armée serait totalement désorganisée. Au lieu d'unir leurs forces pour une action concentrée, tout serait vain et décousu. Le Christ a prié pour que ses disciples soient un avec lui, comme il était un avec le Père. [...] 2MI 154 3 Quelles que soient les qualités qu'un homme puisse avoir, il ne peut être un bon soldat s'il agit de façon indépendante. Il pourra occasionnellement bien faire, mais les résultats produits seront généralement plus insensés que bons. Ceux qui agissent de façon indépendante font semblant de faire quelque chose, attirent l'attention, font des coups d'éclat, puis disparaissent. Tout le monde doit aller dans la même direction pour servir efficacement la cause de Dieu. [...] 2MI 154 4 Dieu désire que ses soldats agissent de façon concertée et, pour que cela soit possible dans l'Eglise, chacun est essentiel. Le contrôle doit être exercé. -- Letter 1 la, 1886, p. 3-5 (au frère E.P Daniels et son épouse, 6 août 1886). 2MI 154 5 Partout où des efforts sont produits et où la vérité est annoncée, l'union d'esprits différents, de dons différents, de plans et de méthodes de travail différents sont requis. Chacun doit s'efforcer de se consulter et tous doivent prier ensemble. Le Christ déclare : « Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 18.19). Un ouvrier seul n'a pas toute la sagesse nécessaire pour agir. Il est important de comparer les plans et de se concerter. Personne ne devrait penser être capable de mener une entreprise nulle part sans l'aide d'autrui. 2MI 155 1 Un homme peut avoir du doigté sur un point, mais peut échouer en d'autres domaines essentiels. Ceci rend son travail imparfait. Il a besoin de l'éclairage et du don d'un autre homme pour les associer à ses efforts. Tous doivent travailler en parfaite harmonie. Si on ne travaille qu'avec ceux qui partagent les mêmes opinions et les mêmes façons de faire, cela échouera. Le travail sera défectueux parce qu'aucun de ces ouvriers n'aura appris les leçons de l'école du Christ qui qualifie pour présenter aux hommes la perfection en Jésus. Tous doivent progresser, saisir chaque occasion et tirer profit de tous les privilèges jusqu'à être plus habilités pour la mission grande et solennelle. 2MI 155 2 Mais Dieu a accordé différents dons à l'Église. Tous sont précieux et tous doivent contribuer au perfectionnement des saints (voir Éphésiens 4-11-16). 2MI 155 3 C'est l'ordre de Dieu, et les hommes doivent agir selon ses règles et ses recommandations s'ils veulent réussir. Dieu acceptera ces efforts délibérés et fournis d'un coeur humble, dépourvu de sentiments personnels et d'égoïsme. -- Letter 66, 1886, p. 1, 2 (à « My Brother Laborers at Lausanne » [Mes frères qui oeuvrent à Lausanne, sans date). 2MI 155 4 Que les hommes ne veuillent pas s'unir à leurs frères, mais préfèrent agir seuls, et quand ils les rejettent parce qu'ils n'agissent pas exactement comme ils le veulent n'est pas bon signe. Si les hommes veulent porter le joug de Christ, ils ne peuvent s'éloigner les uns des autres. S'ils veulent porter le joug du Christ, ils doivent s'approcher du Christ. -- Manuscript 56,1898, p. 6 (" The Need of Harmonious Action » [La nécessité d'agir en harmonie], 27 avril 1898). White Estate, Washington, D.C., 1960. ------------------------Manuscrit 122--Le Christ suprême - Conseils concernant les camps meetings 2MI 157 1 Nous AVONS REÇU votre lettre et vous en remercions. Willie vient d'entrer dans ma chambre et de m'annoncer qu'un bateau part demain pour l'Afrique du Sud. Il est maintenant 16 heures et je crois qu'il ne faut pas laisser passer une telle occasion et ne pas en profiter. Nous avons jusqu'à présent été tellement éloignés que, quand nous pouvons nous joindre et communiquer par courrier, nous devons le faire. 2MI 157 2 Je m'intéresse sincèrement à ce que vous accomplissez en Afrique et, d'après la lumière que le Seigneur a bien voulu me donner concernant ce pays, pour lui, de nombreuses âmes doivent entendent le message de miséricorde et d'avertissement donné au monde. Si les ouvriers se cachent en Jésus et le laissent apparaître, s'ils marchent humblement avec Dieu et mettent en pratique les leçons que Jésus-Christ nous a données dans sa Parole, alors les intelligences célestes uniront leurs efforts aux leurs et ils ne s'attribueront pas la 2MI 158 0 Documents non publiées pour une exposition permanente à « Sunnyside ", la maison de Mme White à Cooranbong, en Australie. moindre gloire, mais la rendront intégralement à Dieu. Vous verrez le salut de Dieu si vous regardez à Jésus et lui faites entièrement confiance car il vous revêtira alors de sa robe de justice. Le grand danger viendra de ceux qui cherchent à être les premiers. Le Seigneur Jésus n'a aucune sympathie pour cet esprit et mettra de côté toute âme qui voudra se mettre en avant. 2MI 158 1 Nous avons besoin de l'Esprit Saint de Dieu, et nous pouvons le recevoir si nous n'exaltons pas notre moi fini et pauvre. Notre travail consiste à ouvrir la porte de notre coeur et à laisser Jésus y entrer. Il frappe et demande à entrer. De pauvres âmes demandent comment faire pour le trouver. Chers amis, Jésus vous cherche, il se tient à votre porte et dit : « Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20) Vous qui doutez, âmes incrédules, ouvrirez-vous la porte ? Jésus se tient au seuil de votre coeur. Laissez entrer l'Invité céleste. 2MI 158 2 Nous sommes en Nouvelle-Zélande depuis un peu plus de trois mois. J'ai pris la parole à 42 reprises et ai écrit 400 pages de courrier. J'ai visité Auckland, Kaeo et Napier. Notre camp meeting s'est très bien passé grâce à l'opération manifeste du Saint-Esprit dans les coeurs, dans la conversion les âmes, la récupération des récidivistes et dans la connaissance que beaucoup ont reçue. Les reproches faits n'ont pas été rejetés, mais ont amené des âmes à la repentance, à la confession et au renoncement de leurs mauvaises voies. Beaucoup de choses avaient besoin d'être réglées. L'égoïsme et l'infidélité de certaines personnes engagées dans différents projets ont été discernés et déplorés. Dans ce pays, tant de personnes veulent suivre leur propre voie ! Elles ne voient pas à quel point il est important de préserver l'unité dans l'action, de travailler et d'agir comme Jésus-Christ, notre grand modèle, le veut. 2MI 158 3 En Afrique, ici et dans tous les autres pays, chaque âmes doit comprendre que, pour pouvoir travailler selon la volonté en parole, en plan et en action de Jésus, il est important de garder en mémoire cette prière du Christ : « Afin que tous soient un ; comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un -- moi en eux, et toi en moi - afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés, comme tu m'as aimé. » (Jean 17.21-23) [...] 2MI 159 1 Révélez le Christ tel qu'il est : « toute sa personne est désirable » (Cantique des Cantiques 5.16), « il se signale entre dix mille » (verset 10). Sa gloire est si souvent pâlie par ceux qui professent être ses disciples, alors qu'ils sont préoccupés par les choses de cette terre, désobéissants, ingrats et impurs ! La manière dont ils tiennent Jésus à distance est honteuse. Comme sa bienveillance, sa patience, sa persévérance, son incomparable amour et son honneur sont voilés et son amour obscurcis par la perversion de ces soi-disant disciples ! 2MI 159 2 Combien de temps est-ce que cela doit durer ? Ne recevons-nous pas à plein temps à l'école du Christ un enseignement totalement différent ? Si vous voyez son image avec des yeux spirituellement oins, vous direz : « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » « Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce. » (Jean 1.14,16) 2MI 159 3 Que ceux qui prononcent le nom du Christ s'éloignent de toute iniquité. Exaltez Jésus. Parlez de son amour, racontez sa puissance et que votre moi disparaisse derrière la gloire de sa personne et la puissance absolue de la croix du Calvaire. Oui, sondez et éprouvez votre coeur devant Dieu. Si son Evangile est prêché, par quel prédicateur que ce soit, vous vous réjouirez. Si vous aimez Jésus, chacun d'entre vous collaborera avec Dieu et vous réussirez à attirer des âmes à Jésus. À leur tour, par leur influence, celles-ci attireront d'autres âmes à l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. 2MI 159 4 Il est temps que nous revêtions la puissance d'en haut. Satan et toutes ses forces mauvaises oeuvrent sans relâche pour s'opposer au bien. Jamais une telle coalition ne s'est formée pour neutraliser les leçons et les enseignements du Christ, pour semer les graines de l'infidélité concernant l'inspiration des Ecritures et pour ébranler leurs fondements mêmes. Je vous pose alors cette question : Où sont la lumière et la puissance qui résisteront à cette obscurité grandissante qui recouvre le monde d'un voile mortuaire ? 2MI 159 5 Satan agit dans l'ombre pour encourager les hommes à établir des alliances et des ententes mauvaises contre la lumière et contre la Parole de Dieu. L'infidélité, la papauté et la semi-papauté s'allient puissamment et étroitement avec le soi-disant christianisme. Le mépris de l'inspiration et l'exaltation d'idées humaines provenant d'homme considérés comme sages placent les talents humains au-dessus de la sagesse divine, et les soi-disant formes et sciences au-dessus de la puissance de la piété vitale. 2MI 160 1 Ce sont là les signes des temps de la fin. Que tous ceux qui croient à Jésus-Christ cessent de prononcer des paroles sombres et lugubres et utilisent le talent de leur voix pour exalter Jésus et porter des témoignages qui magnifient, honorent et exaltent la Parole de Dieu, illustrent sa valeur et prônent sa préciosité. L'Evangile se fait connaître en puissance quand il est manifesté par la vie cohérent, sainte et pure de ceux qui croient en la Parole, l'écoutent et la mettent en pratique. L'unité et l'amour parmi les croyants montrent au monde que la Parole de Dieu est véritable. La pureté, la hardiesse, la fidélité et l'intégrité prouvent la validité et la nature divine de la Parole de Dieu. 2MI 160 2 « C'est vous qui êtes mes témoins » (Esaïe 43.10), dit Jésus. « C'était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. » (Jean 1.9) Levez-vous et brillez, vous qui croyez à la vérité car « la gloire de l'Étemel se lève sur [vous] » (Ésaïe 60.1). Que chaque âme s'humilie devant Dieu, le recherche avec douceur et simplicité. Alors le Seigneur vous exaltera en vous accordant généreusement son Esprit saint. L'amour et la bienveillance de Dieu apparaîtront glorieusement triomphants. -- Letter 110, 1893, p. 1,2, 6-8 (à Asa T. Robinson, 24 avril 1893). 2MI 160 3 Au cours des cinq dernières semaines, j'ai eu le privilège d'être témoin de choses qui m'ont procuré une grande joie : un peuple qui désire, qui a faim et qui est avide d'entendre la Parole de Dieu présentée sous une lumière claire et nouvelle. Elle a été révélée dans la démonstration de l'Esprit et avec puissance. Le Seigneur a envoyé le professeur Prescott non pas pour être un vase vide, mais pour être un vase rempli des trésors célestes pouvant donner à chacun sa part de viande au bon moment. Voici ce à quoi aspire partout le peuple de Dieu. 2MI 160 4 Nous ne pouvons douter un instant que le Seigneur ait vu à quel point son peuple a justement besoin de cette précieuse nourriture qu'il reçoit. Il est si difficile de détourner l'attention des gens de leurs affaires suffisamment longtemps pour qu'ils entendent leçon après leçon jusqu'à vouloir en savoir davantage. Il est encore plus difficile pour ceux qui aiment les plaisirs et qui vivent selon le monde d'entendre les messagers de Dieu prononcer les paroles de Jean : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29). La foule est entrée dans la tente pour écouter. Beaucoup ont entendu et en ont bénéficié. Beaucoup sont profondément intéressés et reviennent à chaque fois. 2MI 161 1 Le coeur de notre message est la croix du Calvaire. C'est notre avertissement et notre invitation. C'est notre encouragement pour les affligés, le riche festin que nous étendons devant les croyants. Sous l'influence profonde de l'Esprit de Dieu, nous attirons l'attention de ceux qui ne sont pas éclairés concernant la vérité pour notre temps. Avides, ils fixeront le regard sur la croix du Calvaire. Nous serons nous-mêmes si profondément touchés par cette vision extraordinaire que nous étudierons avec toujours plus de sérieux et laisserons l'amour merveilleux de Dieu se déverser de nos lèvres sanctifiées. Nous serons attirés au Christ. 2MI 161 2 Le Saint-Esprit opère dans le coeur de celui qui enseigne et de celui qui apprend. Tous deux apprennent de Dieu. Nous le savons car nous l'avons constaté dans des caractères vivants, lors de cette rencontre. Le Seigneur travaille par ses ouvriers et par ceux qui écoutent. Ils témoignent et je n'ai encore jamais entendu d'explication aussi claire de la Bible. Certains disent que la Bible ressemble à un trésor repli de choses précieuses. Après les rencontres, de nombreux témoignages expriment le grand bienfait de cet événement. En voyant Maggie Hare sténographier les précieuses vérités, ils sont tel un troupeau affamé et lui demandent un exemplaire. Ils veulent lire et étudier chaque sujet présenté. Dieu enseigne les âmes. 2MI 161 3 Le frère Prescott a présenté la vérité dans un style claire et simple, mais riche. Le pasteur Corliss a donné plusieurs conférences et lectures de la Bible hautement appréciées. Les frères Daniells et Colcord ont tenu un discours sur la Parole de façon positive et claire. Le Seigneur utilise ces pasteurs à la gloire de son nom. Des recommandations ont été données pour préparer des hommes et des femmes à collaborer avec Dieu. Il y a une semaine, 19 personnes ont été baptisées. 2MI 161 4 Nous devons présenter la vérité en de nouveaux endroits. D'après ce que Dieu m'a révélé, nous faisons erreur en organisant nos camps meetings en un seul lieu. Il n'est pas sage d'organiser systématiquement ce camp sur le même site. Nous devons organiser ces rencontres dans d'autres localités, dans ou près des villes, là où les citoyens auront l'occasion d'entendre parler des raisons de notre foi. Il peut sembler sage de faire en sorte d'économiser de l'argent, mais qu'est-ce que cela comparé à l'opportunité d'offrir aux gens d'entendre le message d'avertissement et de leur donner la possibilité d'être éclairés ! Réduisons les dépenses dans d'autres domaines, mais ne privons pas les villes de ce grand bien et de la connaissance croissante qu'ils pourraient gagner des vérités bibliques. 2MI 162 1 Beaucoup viendront à nos camps meetings annuels par curiosité. Mais ceux-là peuvent être convaincus et se convertir à la vérité. Ils ont entendu parler des adventistes du septième jour, mais ne se sont pas sentis concernés. Nous avons appris qu'en différentes villes où se sont déroulés nos camps meetings, beaucoup ont exprimé leur surprise d'apprendre que nous croyons à Jésus-Christ et que nous croyons en sa divinité. Ils disent : « On m'a dit que ces gens ne prêchaient pas le Christ, mais je n'ai jamais assisté à des rencontres où on parlait autant du Christ et avec tant d'enthousiasme que dans ces sermons et dans chaque champs d'action de ces rencontres ». 2MI 162 2 Comment les adventistes du septième jour peuvent-ils prêcher une autre doctrine ? En Dieu se trouve notre espérance de la vie éternelle. On ne peut que l'élever, l'homme du Calvaire. Tous les pasteurs devraient présenter la seule espérance pour ce monde. Ce sont ceux qui ne sont pas venus écouter qui acceptent les « Ils disent » et qui font des déclarations totalement erronées. Comment montrer les mensonges sous leur vrai jour, à savoir inspirés par Satan pour neutraliser la vérité de Dieu ? 2MI 162 3 Que ceux qui ont des responsabilités se préoccupent moins d'économiser les moyens, d'alléger la charge de travail dans nos camps meetings, d'estimer les avantages de les organiser au même endroit chaque année, et considèrent les bienfaits à offrir à ceux qui vivent ailleurs et qui ne connaissent pas la vérité. La grande importance des messages que Dieu a confiés à ses pasteurs est un sujet qui mérite d'être médité avec une grande sagesse dans l'élaboration des projets. -- Letter 113, 1895, p. 1-3 (au frère John H. Kellogg et son épouse, le 17 novembre 1895, lettre entière). 2MI 162 4 Sunnyside, Cooranbong, lundi 1er janvier 1900 . L'année 1899 est entrée dans l'éternité avec son lot d'événements. Elle est scellée et ne sera ouverte que quand les juges s'assiéront et que les livres seront ouverts. « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. Devant sa face s'enfuirent la terre et le ciel, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts, et un autre livre fut ouvert, qui est le livre de vie. Les morts furent jugés d'après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs oeuvres. » (Apocalypse 20.11,12). 2MI 163 1 Aujourd'hui, je veux me consacrer à nouveau totalement à Dieu. Nous avons le privilège, ainsi que le devoir de collaborer avec Jésus-Christ. Nous devons travailler à notre salut avec crainte et tremblement. C'est Dieu qui opère en nous le vouloir et le faire selon son bon plaisir (voir Philippiens 2.13). Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, mais avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui lui appartiennent. Pourquoi faiblissons-nous ? Pourquoi défaillons-nous ? Pourquoi nous décourageons-nous ? Voici ce que, de ses lèvres, notre gracieux Rédempteur dit : « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (Philippiens 2.5) ; « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » (Matthieu 16.24) ; « Quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14.33) Voici les termes de notre discipulat dans la vie chrétienne. Le Christ qui s'est donné lui-même a précisé quel était le rôle du disciple. Nous le devenons quand nous remplissons ces critères. Voici le modèle de notre devoir, à la lumière claire d'un exemple parfait qui fait autorité. Jésus-Christ est notre seule espérance. Croyez en lui. Que cette pensée qui était en lui soit aussi en vous. Le Christ nous a explicitement demandé de le suivre. Nous ne marcherons donc pas dans les ténèbres. Remerciez le Seigneur Jésus. 2MI 163 2 Sunnyside, Cooranbong, mardi 2 janvier 1900. Je suis vraiment reconnaissante pour le repos de la nuit dernière. Le Seigneur est bon et digne de louange. William C. White a reçu un télégramme lui demandant de venir à Sydney pour rencontrer le frère Salisbury. A Melbourne, une maison d'édition est à vendre à un bon prix. Si nous en avons les moyens, nous pourrions en faire l'acquisition pour Cooranbong et pour les publications de Melbourne. Notre prière est que le Seigneur nous guide à chaque pas. Nous devons en tout point avancer avec prudence. 2MI 163 3 J'ai un problème avec mon oeil gauche, mais j'ai demandé au Seigneur de me guérir et cette difficulté pourrait disparaître. Il peut accomplir toutes choses. Satan est celui qui détruit et le Christ, celui qui restaure. Il nous a donné sa parole et je crois qu'il m'accorde ce que je lui demande. Il n'a jamais dit de rechercher sa face en vain. Cette douleur à mon oeil gauche est une véritable épreuve pour moi. J'utilise mon oeil droit pour en supporter la charge, afin qu'il voie pour les deux yeux. J'écris avec mon oeil gauche fermé. Pourtant, je ne peux faire autrement que d'écrire. Je prie ainsi : « Seigneur, augmente ma foi pour une confiance parfaite ». Il y a dans chaque épreuve que nous envoie le Seigneur une bénédiction pour nous, si nous savons la discerner. 2MI 164 1 Le courrier pour l'Amérique part demain et j'ai beaucoup à écrire. J'ai rédigé 17 pages depuis 3 heures du matin et ai fait en sorte que le courrier parte de Cooranbong à 9 heures. Dès que je prends mon stylo en main, je n'ai plus aucun doute sur ce que je dois écrire. Les mots me viennent comme une voix claire qui me parle : « Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre » (Psaume 32.8) « Reconnais-le dans toutes tes voies, et c'est lui qui aplanira tes sentiers. » (Proverbes 3.6) Nous devons faire confiance au Seigneur de tout notre coeur. Nous avons rendu témoignage du Seigneur. Nous avons la parole sûre sur laquelle nous pouvons compter. Le Christ nous assure : « Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8.12) « Ton oeil est la lampe du corps. Lorsque ton oeil est en bon état, tout ton corps aussi est illuminé » (Luc 11.34). Gloire à Dieu, j'ai pu constater que les promesses de Dieu sont véritables. Je crois en ses promesses depuis l'âge de onze ans. Je veux confier mon âme impuissante en Celui qui m'a rachetée avec le prix de son propre sang. -- Manuscript 89, 1900, p. 1, 2 (journal, janvier 1900). White Estate, Washington, D.C., 1er novembre 1960. ------------------------Manuscrit 122a--Aménagements pour résider à Cooranbong - Questions d'intérêt personnel, dont les finances 2MI 165 1 VOILA MAINTENANT QUELQUE TEMPS que je vous ai écrit et je suis impatiente d'avoir de vos nouvelles. Nous venons d'emménager dans notre chalet à Sunnyside, à Avondale. Cela a été un processus long, fastidieux et également coûteux. 2MI 165 2 Notre maison a été construite par l'un des meilleurs charpentiers d'Australie comme maître d'oeuvre. Nous lui avons prêté main-forte. Les fondations ont été posées en août, et tout n'est pas encore terminé parce que Willie doit avoir son logement à lui. Notre famille comprenait seize membres. La cuisinière, Mme Byron Belden, ne pouvait 2MI 166 0 Documents inédits sollicités pour une exposition permanente en Aus-tralie, dans la maison de Mme White, « Sunnyside ", à Cooranbong. pas vraiment faire la cuisine. Nous avons dû scinder la famille. Willie et ma famille avons vécu ensemble depuis notre arrivée dans ces colonies. Mais nous avons jugé préférable de composer deux familles. 2MI 166 1 Le premier bâtiment érigé sur les lieux comprenait des toilettes, une buanderie et un hangar à bois combiné à un abri fonctionnel pour permettre aux charpentiers de travailler. Nous avons décidé d'un commun accord qu'il serait transformé en logement pour Willie et sa famille. Leur chambre fait un peu plus de 9 m2. Un plancher a été posé dans le hangar à bois, les poutres ont été blanchies à la chaux, un garde-manger a été cloisonné et leur cuisine mesure 9 m2 également. Des étagères ont été fixées dans le garde-manger et un espace a été emménagé pour le poêle. Une plate-forme de 2,5 mètres de large a été construite et recouverte d'un toit métallique, laissant ainsi un em-placement spacieux avec des sacs déchirés [et] cloués en guise de façade. Une petite allée part de cette plate-forme jusqu'à l'entrée de ma tente familiale qui mesure 4,5 mètres sur 9. Un rideau fait office de cloison entre la chambre des enfants, d'une part, et l'espace restant pour le salon et la salle à manger, d'autre part. Ce plutôt pas mal. C'est assez confortable. 2MI 166 2 À mon avis, la construction d'une maison coûte pratiquement deux fois plus qu'en Amérique où on dispose de bien plus de bois de charpente que dans ces pays. Il n'y a guère de bois ici pour faire des calèches, des carrosses, des roues, des essieux pour des chariots. Tous doivent venir d'Amérique. Les gommiers australiens ne sont d'aucune utilité, même comme bois de chauffage. Ils absorbent l'eau et l'humidité du sol et ne conviennent pas, même secs, comme bois de chauffage. Il y a bien le bois d'acajou à partir duquel on pourrait faire des meubles, mais le travail de ce bois est un processus laborieux. 2MI 166 3 Nous évitons autant que possible d'utiliser le bois local. Le bois de chêne nous sert comme bois de chauffage pour le poêle. N'importe quel bois nous servira pour nos cheminées. Les racines des arbres sont le meilleur bois à brûler. Nous avons quatre cheminées dans notre maison et nous n'auront pas à acheter du bois si le séjour devait s'avérer long. Mais nous ne sommes pas encore en mesure de le dire. 2MI 166 4 Tout ce que nous avons dit de ce lieu a été validé par les meilleurs résultats. « Travaillée convenablement, la terre vous livrera ses trésors ", me répétait mon guide, encore et encore. Et c'est ce qu'elle a fait. Encore une année et nous pourrons profiter des fruits du verger. Nous espérons que les pêchers produiront quelque fruit. 2MI 167 1 J'aurais tant aimé que vous puissiez voir Ella May White et Mabel White. Elles s'épanouissent mieux dans le climat de Granville. Depuis leur arrivée ici, elles ont pris des rondeurs et ont grandi, si bien que le peu de vêtements qu'elles avaient sont devenus bien trop petits pour elles. Leur teint est sain et si clair. Ces deux enfants sont de véritables petites ouvrières. Leur mère pense en elles posséder un trésor, et c'est bien vrai. Elles sont si sages. Elles sont ses compagnes. Ella et Mabel sont d'excellentes filles. Le Seigneur les aime et elles aiment le Seigneur. Elles me sont toutes deux très dévouées, et je les aime beaucoup. Mais je n'en dirai pas plus pour le moment. 2MI 167 2 Je reprends ma plume. May Lacey White est une mère douce et affectueuse, exactement ce dont les enfants ont besoin. Elles l'aiment beaucoup. 2MI 167 3 Nous élaguons maintenant les arbres près de la maison. Presque tous atteignent 25 à 30 mètres de haut, la plupart sans la moindre branche. Puis il y a une ramification tout en haut, ce qui rend la tête des arbres assez lourde. Quand le vent souffle, ils sont souvent déracinés. Nous ne voulions pas avoir à couper tous ces arbres en même temps. Le frère Connell met alors une corde autour de sa taille et, après avoir solidement fixé une longue échelle contre l'arbre, il la monte, puis grimpe le long du tronc lisse et droit jusqu'à atteindre une branche. Ensuite, il attache fermement la corde à l'arbre, au-dessus de cette première branche, puis redescend sur le haut de l'échelle, et commence à ébrécher l'arbre avec une hache accrochée à la corde autour de sa taille. Quand il estime que l'arbre a été suffisamment coupé, il redescend et attache la corde solidement autour de la base d'un arbre vigoureux. Ensuite, plusieurs se saisissent de la corde et font tomber la tête de l'arbre, laissant un poteau - le tronc - d'environ 10 mètres de haut. De ce tronc pousseront bientôt de nouvelles branches, plus basses, qui apporteront de l'ombre sans le danger de la tête trop haute et trop lourde. Sept arbres ont été coupés hier, plusieurs mardi et mercredi derniers, de manière à sécuriser tout autour de la maison et des tentes. Le gommier orange est un arbre à l'aspect bien étrange : très noueux et d'une forme très biscornue. Ces arbres sont creusés par les fourmis, et par une chaude journée, de grandes branches tombent, parfois la moitié de l'arbre. La chaleur ou le vent cassent les branches et c'est dangereux, alors je suppose qu'il faut s'en débarrasser, mais leur feuillage est très joli. 2MI 168 1 Nous avons avec nous un des meilleurs hommes au monde pour s'occuper des alentours. Il sait pratiquement tout faire. Il semble avoir de l'intuition et est un gardien à la perception aiguë. Je suis très soulagée car, entre ses mains, tout sera parfaitement en sûreté. S'il entend quoi que ce soit dans la nuit, la première chose qu'on voit est sa lanterne, puis lui à sa suite, examinant partout autour de notre maison pour voir si quelque voleur n'y rôderait. Il a fréquenté l'école à Melbourne et a été un colporteur efficace. Il n'est pas du genre à prendre des vacances ou à ne travailler que les huit heures journalières. Il travaille tôt et tard pour une livre par semaine et son logement. Je lui suis si reconnaissante pour l'aide qu'il nous apporte. C'est un homme fidèle en toutes choses. Il y en a si peu comme lui dans ce pays. Tous ceux qui le connaissent disent qu'il est exactement celui dont j'ai besoin, et je le confirme. 2MI 168 2 Nous devons veiller et prier. Depuis mon arrivée en cet endroit, j'ai reçu une aide toute spéciale. J'écris beaucoup, non pas sur la vie du Christ, mais sur des sujets à publier dès qu'Eliza Bumham en aura terminé avec ce qu'elle est en train d'écrire. J'apprécie beaucoup Eliza. Nous nous sommes efforcés de la faire venir depuis notre arrivée en Australie. C'est une ouvrière efficace. 2MI 168 3 J'ai maintenant 68 ans. Je croyais en avoir seulement 67, mais les nôtres m'ont fait voir mon erreur. Il y a beaucoup de sujets sur lesquels j'ai hâte d'écrire et, si le Seigneur préserve mes facultés mentales, c'est ce que je ferai, m'appuyant entièrement sur sa puissance et sa grâce abondante. Mais mon écriture ne diminue pas avec l'âge et je ne vois aucune faille dans ma mémoire. 2MI 168 4 Je n'ai aucune information sur la façon dont les choses évoluent au bureau des publications. J'ai été plus que surprise de voir les coupures proposées censées aller dans le livre Sermon on the Mount [Le sermon sur la Montagne]. Il était pour moi inconcevable que de tels chiffres soient présentés. Il falsifient et amoindrissent la vérité. Mais j'essaye de ne pas laisser tout ce qui pourrait survenir troubler ma tranquillité d'esprit. Je sais que le meilleur moyen est de simplement faire confiance au Seigneur et nous attendre patiemment à lui car il est notre Maître, notre Aide, notre Tour forte. J'espère que votre femme et vous en faites l'expérience. Nous devons maintenant croître en sagesse et en connaissance de Dieu, et nous approcher de lui afin qu'il puisse s'approcher de nous. 2MI 169 1 Je suis très impatiente d'accomplir tout mon devoir envers les précieuses âmes. Nous n'avons que peu de temps pour travailler. Je vois beaucoup à faire ici, dans l'intérêt de l'école. Nous avons tant besoin d'une chapelle où nous pourrions nous réunir pour adorer Dieu, mais nous n'en n'avons pas les moyens. Nous ne nous réunissons actuellement que sous un toit au-dessus de nos têtes et des sacs de jute éparpillés sur le sol. Il ne devrait pas en être ainsi. 2MI 169 2 Voudriez-vous me dire, en réponse à ce courrier, où j'en suis en ce qui concerne les dettes dans le Michigan ? Pourriez-vous vous en enquérir pour que je sache si je peux me permettre de faire un don pour la construction d'un lieu de culte pas cher et souhaitable ? J'ai dépensé de l'argent emprunté en diverses entreprises : un homme m'a prêté 1 600 dollars sans même que je l'en sollicite ; j'ai emprunté au frère Walter Harper 1 000 dollars que nous avons utilisés pour notre bâtiment ici ; un frère en Afrique du Sud m'a prêté 500 dollars pour l'école. J'ai hâte de connaître ma situation avant d'engager plus de fonds à partir des droits d'auteurs sur les livres étrangers vendus en Amérique. 2MI 169 3 Si j'avance de l'argent qui m'endette, cela devient pour moi une grande préoccupation et, quand de telles pensées me viennent à l'esprit à toute heure de la nuit, le sommeil me fuit. Il est nécessaire pour moi de comprendre mes passifs. On a fait appel à moi, comme si je constituais les seules ressources en ce pays. 2MI 169 4 Willie a prêté une de mes machines à écrire au Frère Semmens, secrétaire de la Fédération de Sydney. J'ai fait savoir que j'ai maintenant besoin de ma machine. Les pasteur Israël et McCullagh m'ont regardée surpris. « Que ferons-nous si nous ne pouvons plus utiliser cette machine ?" Et je n'en disconviens pas, mais je pense que ce n'est pas à moi de payer près d'une centaine de dollars pour une machine pour qu'elle soit utilisée par la Fédération de Nouvelle-Galles du Sud et d'en acheter une nouvelle ensuite. De telles situations arrivent constamment. Il semble qu'on s'attende à ce que je pallie à tous les manques. Je veux savoir si vous pouvez vérifier ma véritable position afin que je sache jusqu'où je peux aller sans risquer de m'enfoncer trop profondément. 2MI 169 5 Ici, l'oeuvre dépend de l'avancement de la construction de bâtiments sur le terrain de l'école. Il est vrai que les édifices d'aujourd'hui n'ont pas à coûter aussi cher que les nôtres car nous n'avions ni scierie et ni four à briques en état de fonctionner. Tous les bâtiments, sauf les principaux, seront construits avec des [matériaux] de meilleure qualité que ceux obtenus à Sydney, et à bien moindre prix. Eh bien, nous n'avons pas d'autre choix que d'aller aussi loin et aussi vite que possible, puis de nous tenir tranquilles et regarder la délivrance de Dieu. Je voudrais une réponse à cela, aussitôt que possible. 2MI 170 1 Voudriez-vous, je vous prie, m'envoyer trois des meilleures plumes pour écrire, ainsi que des porteplumes ? Je n'aime pas trop les très grandes plumes, mais préfère celle de taille ordinaire. Je ne peux en effet tenir les grandes en main puisque voilà maintenant si longtemps que je souffre de rhumatismes. Je ne voudrais pas de ces plumes qu'on peut dévisser par le milieu car elles se vident trop rapidement. Pour certaines raisons, je veux des plumes de bonnes qualité et durables, et facturez-les moi. Je n'en n'ai qu'une seule sur laquelle compter. J'ai essayé de faire réparer les anciennes, mais cela n'a pas été possible dans ce pays. Voulez-vous, s'il vous plaît, m'envoyer des plumes ? Non pas de grosses plumes, mais celles dont l'encre coule facilement ? 2MI 170 2 Je ne parviens pas à finir d'écrire cette dernière série de courrier. Et ma plume écrit mal. S'il vous plaît, envoyez-moi ces commandes que je vous ai faites et mettez-les à mon compte. 2MI 170 3 Dans la prochaine boîte de livres expédiée, joignez au moins cinquante Gospel Primers [Introduction à l'Évangile] et au moins cinquante exemplaires du dernier livre par Edson. Il est des familles sur l'île de Norfolk et l'île Howe, ici même, autour de nous, que je souhaite fournir. Elles ont besoin de quelque chose de simple. Pourriez-vous, s'il vous plaît, vous renseigner sur la demande faite concernant la publication du dernier livre sorti ? Je voudrais le publier ici à Melbourne. Si vous vous occupiez de cela pour moi, vous me rendriez un grand service. Vous pouvez consulter le frère Tait. Je veux une réponse immédiate. Il nous faut placer ces livres dans au sein des familles. 2MI 170 4 Veuillez, je vous prie, transmettre cette lettre à la soeur Austin pour qu'elle la lise. En réponse, faites-moi savoir si vous avez des difficultés à lire les lettres rédigées de ma propre main. Beaucoup d'amour à toute la famille. 2MI 170 5 Écrit dans la marge. Ceci est une lettre un peu désordonnée. J'ai écrit plusieurs lettres, ces derniers mois. N'ayant pu les faire calligraphier, vous ne les avez pas reçues. J'ai pensé vous envoyer celle-ci au cas où car, autrement, vous ne recevriez rien. -- Letter 136, 1896, p. 1 à 6 (à Henry Kellogg, 27 février 1896). White Estate, Washington, D.C., 1er novembre 1960. ------------------------Manuscrit 127--Soumission à la volonté divine Discipline scolaire L'élimination des insectes 2MI 171 1 L'OEUVRE DE L'HOMME, comme mis en évidence dans le texte, n'est pas une oeuvre indépendante qu'il exécute sans Dieu. Il dépend entièrement de la puissance et de la grâce du divin Maître d'oeuvre. Beaucoup se trompent sur ce point et prétendent que l'homme doit oeuvrer par sa propre personne, libre de la puissance divine. Ceci n'est pas en accord avec le texte. Un autre affirme que l'homme est dispensé de toute obligation parce Dieu fait tout, tant le 2MI 172 0 Documents sollicités pour un livre de méditation pour remplacer les éléments de la page du 26 mars, renvoyés aux Administrateurs par le Comité de l'Esprit de Prophétie. vouloir que le faire. Mais, selon le texte, le salut de l'âme humaine exige la force de volonté de se soumettre à la volonté divine... Le conflit est le plus dur et le plus intense à l'heure où l'être humain prend la grande résolution et décision de soumettre sa volonté et ses voies à la volonté de Dieu et de suivre ses voies. -- Letter 135, 1898, p. 1,4. 2MI 172 1 J'ai dit aux étudiants que s'ils ne faisaient pas attention à euxmêmes et n'employaient pas leur temps de façon optimale, en servant le Seigneur avec leur esprit, leur coeur, leur âme et leur force, l'école ne leur serait d'aucun profit et ceux qui auront payé leurs frais seraient déçus. Je leur ai dit qu'aucune frivolité ne serait tolérée et que s'ils étaient décidés de ne suivre que leur propre volonté et leurs propres voies, il serait préférable pour eux de rentrer chez eux pour qu'ils retournent sous la tutelle de leurs parents... Nous n'avons pas l'intention de permettre à quelques esprits dominants de démoraliser les autres étudiants. -- Letter 145, 1897, p. 4, 5 (à W.C. White, 15 août 1897). 2MI 172 2 Article concernant le fait de tuer des insectes et de pulvériser des arbres fruitiers. Il y en a de ceux qui disent que rien, pas même des insectes, ne devrait être tué. Dieu n'a pas confié un tel message à son peuple. Il est possible d'appliquer le commandement, « Tu ne tueras point », à n'importe quoi, mais en arriver là n'est pas conforme au bon sens. Ceux qui le font n'ont pas appris à l'école du Christ. 2MI 172 3 Cette terre a été maudite à cause du péché et, en ces derniers jours, de la vermine de toutes sortes se multipliera. Ces parasites doivent être éliminés. Autrement, ils nous nuiront, nous tourmenteront, nous tuerons même, détruiront l'oeuvre de nos mains, ainsi que le fruit de notre terre. En certains lieux, des fourmis détruisent entièrement les boiseries des maisons. Ne devraient-elles pas être éliminées ? Les arbres fruitiers doivent être pulvérisés afin que les 2MI 173 0 Document sollicité par le Département de l'Éducation pour être utilisé dans un article du journal of True Education. Document sollicité pour de la correspondance et une partie d'un article de la Review and Herald. insectes qui ravagent les fruits soient tués. Dieu nous a confié une tâche, et nous devons l'accomplir fidèlement. Ensuite, nous pouvons laisser le reste au Seigneur. 2MI 173 1 Dieu n'a donné à aucun homme le message : « Ne tuez point fourmi, puce ou teigne ». Nous devons nous prémunir contre les insectes dangereux et les reptiles nuisibles, et les détruire pour nous protéger, nous et nos biens, de tout préjudice. Et, quand bien même nous faisions de notre mieux pour exterminer ces parasites, ils se multiplieraient toujours. -- Manuscript 70, 1901, p. 9, 10. White Estate, Washington, D.C., 1961. ------------------------Manuscrit 129--Conseils concernant les syndicats 2MI 175 1 CES SYNDICATS sont un des signes des derniers jours. Les hommes se lient en gerbes prêtes à être brûlées. Même membres d'église, s'ils appartiennent à ces partis, il leur est impossible d'observer les commandements de Dieu. Intégrer ces unions signifie mépriser tout le décalogue en entier. 2MI 175 2 « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10.27). Ces mots résument tout le devoir de l'homme. Ils impliquent la consécration de l'être tout entier - corps, âme et esprit - au service de Dieu. Comment peut-on obéir à ces paroles tout en s'engageant à soutenir ce qui ôte toute liberté d'action à son prochain ? Comment peut-on obéir à ces paroles et en même temps former des associations qui privent les classes les plus pauvres des avantages auxquels elles ont droit, les empêchant d'acheter ou de vendre, sauf à certaines conditions ? La parole de Dieu a prédit cet état de choses en termes on ne peut plus clairs. Jean écrit : « Puis je vis monter de la terre une autre bête. Elle avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et elle parlait comme un dragon. [...] Elle fait que tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres et les esclaves, reçoivent une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom » (Apocalypse 13.11-17). -- Letter 26,1903, p. 2,3 (au frère John A. Burden et son épouse, 10 décembre 1902). White Estate, Washington, D.C., 23 janvier 1960. ------------------------Manuscrit 130--Les membres d'église tirent leur nourriture d'en haut 2MI 177 1 DE TOUS LES ARBRES, les chrétiens peuvent tirer les meilleures leçons du pin sylvestre. [...] 2MI 177 2 Les membres d'église qui se tiennent sur leur parcelle et leur lieu de vie sont des « térébinthes de la justice », et une « plantation de l'Étemel » (Ésaïe 61.3). Les circonstances peuvent être adverses, tels le pin avec peu de terre à ses racines, ils restent tournés vers le ciel, tirant leur nourriture d'en haut. Comme les branches odorantes du pin sylvestre, ils répandent la grâce pour toute grâce reçue. La nourriture cachée qui vient de Dieu lui est rendue par le plus pur des services. -- Manuscrit 145, 1902, p. 5, 6 (journal, 2 septembre 1902). White Estate, Washington, D.C., 1961. ------------------------Manuscrit 131--L'Évangile et la réforme sanitaire 2MI 179 1 Si NOUS AVIONS TRAITE convenablement notre organisme, il n'y aurait pas eu aujourd'hui un millième de la souffrance en ce monde. Nous sommes les enfants de Dieu et devons être des étudiants qualifiés dans l'étude de la philosophie sanitaire. Si nous sommes déjà en bonne santé, nous devrions apprendre à le rester en étudiant à dessein les principes de la réforme sanitaire. Les adventistes du septième jour ne devraient pas imiter les coutumes du monde qui détruisent la santé, sous prétexte que ces habitudes relèvent de la mode. -- Manuscrit 4, 1905, p. 2 (" The Prévention of Consumption » [La prévention de la consommation], 27 décembre 1904). 2MI 179 2 Une grande lumière a brillé sur l'oeuvre médicale mis-sionnaire. Si notre peuple avait accepté cette lumière quand elle a jailli la première fois, nous aurions été témoins d'un grand changement dans les rangs des observateurs du 2MI 180 0 Documents sollicités par R.F. Waddell pour être employés dans sa dissertation universitaire sur la médecine préventive. sabbat. Si nous ne prêtons pas attention à cette lumière, notre chandelier sera certainement ôté de sa place (voir Apocalypse 2.5). Le Seigneur a commencé à se retirer de certains qui ont reçu une grande lumière, mais qui n'ont pas marché en conformité avec elle. 2MI 180 1 L'uvre missionnaire médicale doit être à la cause du Seigneur ce que le bras est au corps. [L'Évangile et l'oeuvre missionnaire médicale doivent avancer ensemble.] L'Évangile doit être lié aux principes de la véritable réforme sanitaire. Le christianisme doit être intégré à la vie pratique. Une oeuvre de réforme sincère et approfondie doit être accomplie. La vraie religion de la Bible est une effusion de l'amour de Dieu pour l'homme déchu. Son peuple doit aller de l'avant de manière simple et directe pour toucher les coeurs de ceux qui recherchent la vérité, qui désirent jouer leur rôle avec droiture, en cette époque d'une intense gravité. Nous devons présenter à la société les principes de la réforme sanitaire, en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour conduire les hommes et les femmes à voir la nécessité de ces principes et de les mettre en pratique. -- Manuscrit 78, 1900, p. 9,10 (" I Know Thy Works » [Je connais tes oeuvres], 19 décembre 1900). 2MI 180 2 En tant que réformateurs de la santé, nous avons le rôle de faire connaître au monde les principes de la réforme sanitaire. La question de l'alimentation revêt beaucoup d'importance pour tout le monde. Je suis chargée d'instruire nos ouvriers de démontrer la valeur des principes de la réforme sanitaire car une telle démonstration leur donnera une influence plus vaste. Dans nos églises, on devrait enseigner les principes d'une vie saine. Nous avons besoin d'une foi efficace. -- Lettre 172, 1909, p. 3 (au pasteur James E. White et son épouse, 22 décembre 1909). 2MI 180 3 Ne prononcez pas de paroles qui pourraient irriter ou offenser. Le Seigneur désire protéger chaque trait de votre caractère. Vous pouvez être une bénédiction en communiquant aux autres votre connaissance de la vérité et de la réforme sanitaire, mais n'entrez pas dans une explication détaillée des fonctions corporelles, comme vous l'avez souvent fait dans le passé. Insistez sur ce qu'il faut connaître pour préserver la 2MI 181 0 Un message d'exhortation concernant la présentation du message sanitaire adressé à un médecin adventiste du septième jour, ancien combattant, dirigeant l'établissement d'une institution médicale en Australie. santé, en utilisant un langage que des enfants pourraient comprendre. Mais les subtilités qu'un médecin doit connaître dans l'exercice de sa profession n'intéressent pas ceux qui sont profondément ignorants. 2MI 181 1 Le Seigneur vous aime et désire que vous accomplissiez avec puissance l'oeuvre qu'il vous a confiée. Quand vous parlez aux gens, ne cherchez pas à présenter quelque chose d'original et de nouveau. Faites des discours concis, sur des sujets pratiques et qui vont droit au but. Vous nourrirez ainsi les âmes affamées. 2MI 181 2 Je désire vivement que dans notre vieillesse, nous qui avons connu la vérité depuis si longtemps, devenions bienveillants dans notre esprit et nos méthodes de travail, que nous comprenions les vérités simples, mais importantes et claires du message du troisième ange et que nous recevions ces vérités dans l'amour de Dieu afin de les transmettre aux autres. 2MI 181 3 Mon frère, vous ne devez pas penser que vous êtes trop âgé pour tra-vailler votre voix. Vous parlez trop bas. Ouvrez votre bouche et utilisez vos muscles abdominaux pour projeter le son. Vous êtes maintenant en situation parfaite pour apprendre à parler clairement et distinctement. Quand vous vous adressez aux ouvriers, inspirez profondément et que le timbre de votre voix soit plein et rond. Votre santé progressera. Votre discours s'améliorera et vos efforts pour aider les gens seront couronnés de succès. [...] 2MI 181 4 Le Seigneur ne vous a pas abandonné. Il désire que vous croissiez en grâce pour décupler votre capacité à aider. Mais, si vous les intéressez, vous devez aller à l'essentiel et vous arrêter quand vous pensez n'en être qu'à la moitié. 2MI 181 5 Je ne puis supporter l'idée que nos croyants âgés perdent en influence et en efficacité. Le Seigneur veut que vous coopériez avec lui en faisant tout votre possible. Si vous vous unissez volontiers à lui dans cette oeuvre, vos derniers jours seront les meilleurs et les plus brillants. Prêtez attention aux conseils que je vous ai donnés. Restez attaché aux principes clairs de la vérité et ne permettez pas à votre voix de sombrer si bas que les auditeurs en captent à peine le son. Votre santé en tirera de grands bienfaits si vous faites des efforts déterminés pour faire entendre votre voix. Améliorer son discours est un devoir confié par Dieu, et vous pouvez y parvenir si vous essayez avec détermination. -- Lettre 11,1901, p. 1-3 (à Merritt G. Kellogg, 21 janvier 1901). White Estate, Washington, D.C., 1961. ------------------------Manuscrit 132--La justice du Christ imputée aux enfants de Dieu 2MI 183 1 JESUS AIME SES ENFANTS, même s'ils s'égarent. Ils lui appartiennent et nous devons les traiter comme ayant été rachetés par le sang de Jésus-Christ. Toute action déraisonnable faite à leur encontre est inscrite dans les livres comme étant faite contre Jésus-Christ. Il maintient son regard posé sur eux et, quand ils font de leur mieux, faisant appel à Dieu pour son aide, soyez assuré que le service sera accepté, bien qu'imparfait. Jésus est parfait. La justice du Christ leur est imputée et il dira : « Ôtez-lui les vêtements sales, et revêtez-le d'habits de fête ! » (voir Zacharie 3.4) Jésus supplée à nos inévitables lacunes. Quand les chrétiens sont fidèles les uns aux autres, vrais et fidèles envers le Capitaine de l'armée du Seigneur, ne trahissant pas sa confiance en cédant à la main de l'ennemi, leur caractère 2MI 184 1 Document sollicité par Norval F. Pease pour son livre sur la jus-tification par la foi publié par la Pacific Press. [Le livre a été publié pour la première fois en 1962 sous le titre By Faith Alone [Par la foi seule]. sera transformé à l'image de celui du Christ. Jésus demeurera dans leurs coeurs par la foi. -- Lettre 17a, 1891, p. 8 (au frère Ings et son épouse, et au pasteur Fui ton, 18 novembre 1891). White Estate, Washington, D.C., 19 septembre 1961. ------------------------Manuscrit 136--Maintenez l'unité - Attachez-vous fermement à la vérité - Non pas tout à la prophétie - Étudiez les Testimonies [Témoignages] 2MI 185 1 LA PAROLE DE DIEU n'adresse ni conseil, ni autorisation à ceux qui croient au message du troisième ange afin de les amener à penser qu'ils peuvent se retirer. Soyez-en convaincus une bonne fois pour toutes. Seules les inventions d'esprits non sanctifiés encouragent un état de désunion. Les sophismes des hommes peuvent sembler véridiques à leurs propres yeux, mais ils n'en sont pas pour autant vérité et justice. « Mais maintenant, en Christ-Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches 2MI 186 0 Documents sollicités par Arthur L. White pour de la correspondance et de renseignement. par le sang de Christ. Car c'est lui notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, en détruisant le mur de séparation, l'inimitié. [...] pour les réconcilier avec Dieu tous deux en un seul corps par sa croix » (Éphésiens 2.13-16). 2MI 186 1 Le Christ est le maillon de la chaîne d'or qui lie les croyants à Dieu. Il ne doit y avoir aucune séparation en ce temps de grande épreuve. Les membres du peuple de Dieu sont « concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu [...] édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l'angle. En lui, tout l'édifice bien coordonné s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur » (versets 19,20). Les enfants de Dieu constituent un ensemble uni en Christ qui présente sa croix comme le centre d'attraction. Tous ceux qui croient sont un en lui. Les sentiments humains conduisent les hommes à s'approprier l'oeuvre et l'édifice devient ainsi disproportionné. Le Seigneur emploie donc une variété de dons pour rendre le bâtiment symétrique. Aucun aspect de la vérité ne doit être cachée ou rendue insignifiante. Dieu n'est glorifié que si l'édifice, « bien coordonné s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur » (verset 21). Il y a ici un sujet important à comprendre, et ceux qui saisissent la vérité présente doivent être attentifs à ce qu'ils entendent, à leur façon de bâtir et d'éduquer les autres pour la mettre en pratique. -- Manuscrit 109 1899, p. 9,10 (" The Need of Equalizing the Work » [La nécessité d'équilibrer l'oeuvre], 3 août 1899). 2MI 186 2 La parole du Seigneur a guidé nos pas depuis 1844. Nous avons sondé les Ecritures, construit solidement et n'avons pas eu à démolir nos fondations pour mettre du bois neuf. On est toujours en sûreté quand on présente un « Ainsi parle l'Étemel ». Nous devons placer notre confiance en un « Ainsi parle l'Éternel » (2 Samuel 24.12 ; 2 Rois 19.6,20,32 ; Ésaïe 37.33, etc.), pour être bien enracinés dans la foi. -- Lettre 24,1907, p. 3 (à Arthur G. Daniells, 4 février 1907). 2MI 186 3 Depuis que je suis allée à la réunion de Berrien Springs [1904], mon travail a été continuel et épuisant. Là-bas, j'ai vu ce à quoi nous aurons à faire face dans l'avenir. La seule façon selon dont nous pouvons avancer dans notre oeuvre est au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Le Livre qui contient la volonté de Dieu à notre égard est entre nos mains. Ceux qui sont réellement ses enfants jouiront d'une unité bénie. Ils ne conduiront personne, par leurs paroles et leurs actes, à douter ni de sa personnalité distincte, ni du sanctuaire, ni de son ministère. 2MI 187 1 Nous avons tous besoin de garder le sujet du sanctuaire à l'esprit. À Dieu ne plaise que des mots cinglants n'émanent de lèvres humaines, diminuant la croyance de notre peuple en la vérité selon laquelle il y a un sanctuaire dans le ciel et qu'un modèle de ce sanctuaire fut un jour construit sur cette terre. Dieu désire que son peuple se familiarise avec ce modèle, en gardant toujours à l'esprit le sanctuaire céleste où Dieu est tout et en tous. Nous devons garder nos esprits ceints par la prière et l'étude de la Parole de Dieu, afin de pouvoir nous saisir de ces vérités. -- Lettre 233, 1904, p. 3, 4 (pour Edwin R. Palmer, le 8 juillet 1904). 2MI 187 2 Ne laissez pas votre esprit s'égarer loin des principaux points de la vérité pour ce temps, pour s'arrêter sur des théories et des soucis sans importance. Si quiconque vous présente des problèmes non essentiels à résoudre, dites-lui que Dieu vous a confié une oeuvre à accomplir. Dites-lui que vous accomplissez une grande oeuvre et ne pouvez descendre pour tenter de résoudre une question de cet ordre. Vous avez le message pour ce temps - le message du troisième ange - à transmettre au peuple. Tel est votre travail. Maintenez votre confiance ferme du début jusqu'à la fin. La vérité doit être répétée, ligne après ligne, précepte après précepte. -- Lettre 11,1901, p. 6, 7 (à Merritt G. Kellogg, 21 janvier 1901). 2MI 187 3 Nous n'avons ni viande, ni beurre sur notre table, et ne prenons que deux repas par jour. Si l'un de mes ouvriers désire un repas simple le soir, je n'ai rien à y redire. -- Lettre 363, 1907, p. 5 (à Daniel H. Kress, 5 novembre 1907). 2MI 187 4 De temps en temps, des rapports concernant des déclarations de la soeur White me parviennent, mais qui sont toutes nouvelles pour moi et ne manqueraient pas d'induire le peuple en erreur quant à mes opinions réelles et mon enseignement. Dans une lettre à ses amis, une soeur parle avec beaucoup d'enthousiasme d'une déclaration du frère Jones selon laquelle la soeur White aurait vu que le temps était venu où, si nous gardions une bonne relation avec Dieu, tous pourraient avoir le don de prophétie dans la même mesure que ceux qui ont maintenant des visions. De quelle autorité découle cette déclaration ? Je dois croire que la soeur n'a pas compris le frère Jones car je ne puis croire qu'il ait fait une telle déclaration. L'auteur poursuit : « Le frère Jones a déclaré hier soir qu'en réalité, Dieu ne parlera pas à tous pour le bénéfice de tous, mais à chacun pour son propre bénéfice, et que ceci accomplira la prophétie de Joël ». Il a déclaré que cela se déroule déjà en de nombreux cas. Il a parlé comme s'il pensait que personne n'occuperait de position de leader telle que celle qu'a occupée et qu'occupe encore la soeur White. Il a fait référence à Moïse comme d'un parallèle. Il était un leader, mais beaucoup d'autres sont mentionnés comme prophétisant, bien que leurs prophéties n'aient été publiées. Il (le frère Jones) n'autorisera pas la diffusion publique de la question qui a été lue ici comme venant d'une soeur. [...] 2MI 188 1 Je n'ai aucune hésitation pour dire qu'il aurait été préférable de n'avoir jamais exprimé ces idées sur le fait de prophétiser. De telles déclarations préparent la voie à un état de choses dont Satan profitera sûrement pour introduire des exercices fallacieux. Il y a non seulement le danger que des esprits déséquilibrés soient poussés au fanatisme, mais aussi que des personnes astucieuses profitent de cet engouement pour propager leurs propres desseins égoïstes. Jésus a élevé sa voix en avertissement : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7.15,16) ; « Ainsi parle l'Étemel des armées : N'écoutez pas les paroles des prophètes qui vous prophétisent ! Ils vous illusionnent ; ils racontent les visions de leur propre coeur, et non ce qui vient de la bouche de l'Étemel » (Jérémie 23.16) ; « Si quelqu'un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils opéreront des signes et des prodiges pour égarer si possible les élus. Soyez sur vos gardes, je vous ai tout prédit » (Marc 13.21-23). -- Lettre 6a, 1894, p. 3, 4 (To « Dear Brethren and Sisters » [Aux chers frères et soeurs], 16 mars 1894). 2MI 188 2 En tant que missionnaires médicaux de Dieu, notre travail consiste à conduire tous les êtres humains sur le chemin de l'espoir, du courage et de la serviabilité. Nos paroles et actions doivent donc être semblables à celles du Christ. Nous devons être motivés par des mobiles altruistes qui conduiront nos pieds sur « des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas » (Hébreux 12.13). 2MI 188 3 Le Saint-Esprit est l'auteur des Écritures et de l'Esprit de prophétie, et ils ne doivent être ni dénaturés, ni détournés pour exprimer ce que l'homme voudrait qu'ils disent pour véhiculer ses propres idées et sentiments, et exécuter ses plans hasardeux. « Beaucoup les suivront dans leurs dérèglements et, à cause d'eux, la voie de la vérité sera calomniée » (2 Pierre 2.2). Nous devons être des soldats vigilants, luttant contre l'introduction ne serait-ce que d'un seul faux principe. -- Lettre 92, 1900, p. 3 (à John H. Kellogg, 2 juillet 1900). 2MI 189 1 Le grand apôtre a reçu de nombreuses visions. Le Seigneur lui a montré beaucoup de choses qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer. Pourquoi ne pouvait-il pas dire aux croyants ce qu'il avait vu ? Parce qu'ils auraient fait une mauvaise application des grandes vérités présentées. Ils n'auraient pas été en mesure de les comprendre. Et pourtant, tout ce qui a été montré à Paul a façonné les messages que Dieu lui a donnés à transmettre aux églises. -- Lettre 161, 1903, p. 2 (à Arthur G. Daniells et William W. Prescott, 30 juillet 1903). 2MI 189 2 J'écris ceci car je n'ose le retenir. Vous êtes loin de faire la volonté de Dieu, loin de Jésus, loin du ciel. Je ne suis pas surprise que le Seigneur n'ait pas béni vos efforts. Vous pouvez dire qu'il n'a pas donné à la soeur White de vision dans mon cas. Pourquoi, alors, écrit-elle de la sorte ? J'ai vu les cas d'autres personnes qui, comme vous, négligeaient leurs devoirs. J'ai vu beaucoup de choses concernant votre cas, dans votre expérience passée. Et, lorsque je visite une famille et perçois une voie suivie, mais que Dieu n'a pas réprouvée et a condamnée, je suis dans la douleur et la détresse, que les péchés particuliers m'aient été montrés ou que ce soient les péchés d'un autre qui a négligé des devoirs similaires. Je sais de quoi je parle. Je suis profondément affectée par le problème. Je dis donc que, par amour pour le Christ, hâtez-vous de revenir sur le bon chemin, et attelez-vous pour la bataille. -- Letter 52,1886, p. 10 (à Augustin C. Bourdeau, 20 novembre, 1886). 2MI 189 3 Vous pouvez me blâmer de ne pas avoir lu votre paquet d'écrits. Je ne les ai en effet pas lus et n'ai pas non plus lu les lettres que le Dr Kellogg m'a envoyées. J'ai adressé un message de reproche sévère à la maison d'édition et savais que, si j'avais lu les correspondances qui m'avaient été envoyées, plus tard, quand le témoignage serait émis, le Dr Kellogg et vous seriez tentés de dire : « Je lui ai donné cette inspiration. » -- Lettre 301, 1905, p. 3 (à Frank Belden, 20 octobre 1905). 2MI 189 4 Dans une vision, la nuit dernière, je vous ai vu écrire. Quelqu'un a regardé par-dessus votre épaule et a dit : « Vous, mon ami, vous êtes en danger ». [...] 2MI 189 5 Permettez-moi de vous raconter une scène que j'ai vue pendant que j'étais à Oakland. Des anges, vêtus de magnifiques vêtements, tels des anges de lumière, escortaient le Dr Kellogg de lieu en lieu, l'inspirant à prononcer des paroles de vantardise pompeuse qui offensaient Dieu. [...] 2MI 190 1 Peu après la Conférence d'Oakland, durant la nuit, le Seigneur m'a présenté une scène dans laquelle Satan, revêtu d'un déguisement des plus attrayants, se tenait à côté du Dr Kellogg, le pressant vivement. J'en ai beaucoup vu et entendu. Nuit après nuit, je me prosternais, l'âme à l'agonie de voir ce personnage parler avec notre frère. [...] 2MI 190 2 À Oakland, un long document d'avocat encadré rempli de détails techniques a été ouvert devant moi. Il s'agissait d'une copie des conditions sous lesquelles le Sanatorium émettait des obligations. Les provisions de ces obligations étaient telles que l'argent rassemblé de toutes les régions du pays était lié à l'institution médicale à Battle Creek pour une longue période. -- Lettre 220, 1903, p. 1, 4, 7,11 (à David Paulson, 14 octobre 1903). 2MI 190 3 Je suis chargée de dire à nos églises : « Etudiez les Testimonies [Témoignages]. Ils sont écrits pour exhorter et encourager, nous sur qui la fin du monde vient. Si le peuple de Dieu n'étudie pas ces messages qui lui sont envoyés de temps en temps, il se rend coupable de rejeter la lumière. Ligne après ligne, précepte après précepte, un peu ici et un peu là, Dieu envoie ses instructions à son peuple. Prenez garde aux instructions ; suivez la lumière. Le Seigneur est en conflit avec son peuple parce que, dans le passé, celui-ci n'a pas été attentif à ses instructions et n'a pas suivi ses conseils ». 2MI 190 4 J'ai lu le volume six des Testimonies et trouve en ce petit livre des instructions qui nous aideront à répondre à de nombreuses questions troublantes. Combien ont lu l'article « Evangelistic Work » [L'oeuvre évangélique] dans ce volume ? Je conseille que ces instructions, aver-tissements et exhortations soient lues à nos membres à un moment où ils sont réunis. Bien trop peu de nos membres possèdent ces livres. -- Lettre 292,1907, p. 3,4 (à James E. White, 21 septembre 1907). Nous recevons de nombreuses lettres de nos frères et soeurs sollicitant des conseils sur une grande variété de sujets. S'ils étudiaient pour eux-mêmes les Testimonies publiés, ils y trouveraient l'illumination dont ils ont besoin. Pressons notre peuple à étudier ces livres et à les diffuser. Que leurs enseignements renforcent notre foi. 2MI 191 1 Etudions plus diligemment la Parole de Dieu. La Bible est si simple et si claire que tous ceux qui le veulent peuvent la comprendre. Remercions le Seigneur pour sa précieuse Parole et pour les messages de son Esprit qui donnent tant de lumière. Il m'a été indiqué que, plus nous étudierons l'Ancien et le Nouveau Testament, plus notre esprit sera impressionné par le fait que le premier est étroitement lié au second et plus nous recevrons des preuves de leur inspiration divine. Nous verrons clairement qu'ils n'ont qu'un seul auteur. L'étude de ces précieux volumes nous enseignera comment former des caractères qui révéleront les attributs du Christ. -- Manuscrit 81, 1908, p. 7. (" Words of Explanation and Warning » [Paroles d'explication et d'avertissement], 26 juin 1908). White Estate, Washington, D.C., 16 février 1962. ------------------------Manuscrit 137--Quels rapports entretenir avec les autorités civiles, en particulier concernant le sabbat. 2MI 193 1 « SOYEZ SOUMIS, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien » ( 1 Pierre 2.13,14). Nous devons considérer cela comme légitime et juste d'agir ainsi. Nous devrions prendre garde à ne pas laisser, sur les esprits humains, une impression qui nous empêcherait d'exercer une influence sur eux, et nous limiterait dans notre action. Nous pouvons nous lier les mains et entraver notre oeuvre en ayant, par un mot ou une action mal avisés de notre part, suscité des préjugés. 2MI 194 0 Article sollicitéparM.E. Loewerx pour la revue Review and Herald. Il présente des conseils sur l'attitude à avoir en cas de promulgation de la loi du dimanche. « Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu » (versets 15,16). 2MI 194 1 Il ne doit y avoir aucune riposte cinglante entre frères, ou contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, ou Jésus-Christ qu'il a envoyé. Ces hommes sont dans l'obscurité et l'erreur. Et ce que nous, en tant que peuple, nous abstenons de faire, afin de laisser une impression honorable sur leur esprit, fera plus pour transmettre une bonne connaissance de l'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés que tous nos efforts pour conserver la liberté qui nous a été donnée par Dieu. Mais lorsqu'une exigence quelconque nous est imposée, nous obligeant à transgresser le sabbat du septième jour, nous devons refuser de nous y conformer. Ce sont nos intérêts étemels qui sont en jeu, et nous devons savoir de quel côté nous tenir. 2MI 194 2 Ceux qui composent nos églises ont des traits de caractère qui les pousseront, s'ils ne sont pas très prudents, à éprouver de l'indignation. En effet, en raison de déclarations erronées, leur liberté de travailler le dimanche leur est enlevée. Ne réagissez pas avec impétuosité sur cette question, mais soumettez tout cela à Dieu dans la prière. Lui seul peut limiter le pouvoir des gouvernants. N'agissez pas imprudemment. Que personne ne se vante inconsidérément de sa liberté, l'utilisant comme un manteau pour couvrir sa méchanceté, mais qu'il agisse en serviteur de Dieu. « Honorez tout le monde ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2.17). 2MI 194 3 Ce conseil est d'une grande valeur pour tous ceux qui se trouvent dans des situations délicates. Ne manifestez rien qui dénote de la défiance, ou qui pourrait être interprété comme de la méchanceté. « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile. Car c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu. Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » ( 1 Pierre 2.18-24). 2MI 195 1 Cette exhortation s'adresse à nous tous. Les pasteurs doivent y prendre garde, et par la plume et la voix, faire écho aux paroles de Dieu. Quand nous serons tentés de transgresser la loi de Dieu, il nous sera donné la sagesse d'en haut pour répondre comme l'a fait le Christ : « Il est écrit » (voir Matthieu 4.10 ; Luc 4.8). Ne prononcez que peu de mots de votre propre chef, mais ayez le coeur plein des flèches acérées de la réserve de Dieu. Si Dieu, le grand Maître d'oeuvre, est avec nous, nous passerons au travers des épreuves oppressantes qui nous menacent, demeurant inébranlablement fidèles au principe, obéissant à Dieu plutôt qu'aux hommes. Cette attitude nous appor-tera des victoires là où notre manque de foi nous pousse à penser que c'est impossible et sans espoir. Ces exhortations précises ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. 2MI 195 2 Ce dont nous avons le plus besoin est un coeur pur et immaculé, ainsi qu'un esprit compréhensif. Toutes sortes de mensonges malveillants ont été répandus contre le Christ, et ces mensonges seront aussi proférés contre ceux qui gardent les commandements de Dieu. Comment parviendrons-nous à prouver leur fausseté ? Sera-ce en construisant un mur entre le monde et nous ? La prière du Christ répond sur ce point : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du Malin » (Jean 17.15). Même si notre oeuvre est combattive, elle doit être menée selon les principes bibliques. Toutes nos actions doivent être accomplies avec simplicité, patience, constance et amour pour Dieu et pour le Christ, à l'instar de ce dernier. Notre travail est de convaincre, pas de condamner. Les êtres qui nous entourent ont des infirmités semblables aux nôtres. Les prêtres leur ont enseigné que le dimanche était le sabbat, et cette erreur a été si longtemps répétée qu'elle est devenue la norme. Mais cela n'en fait pas une vérité pour autant. 2MI 195 3 Nous devons nous tenir sur la plate-forme de la vérité étemelle. En tant que collaborateurs de Dieu, nous ne devons pas lancer la pierre à ceux qui sont dans l'erreur, mais exalter le Christ devant eux, et les prier de contempler l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Nous ne devons pas remplir leurs oreilles de préjugés, car ce n'est pas ainsi que l'on brise les préjugés. Paul, le témoin fidèle du Christ, alors qu'il était mourant, a fait la recommandation suivante à Timothée : « Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'oeuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère. Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4.1-8). Lisez aussi 1 Timothée 3.10-17 et 2.1-12. 2MI 196 1 En traitant avec les hommes déraisonnables et méchants, ceux qui croient en la vérité doivent veiller à ne pas se rabaisser au niveau de leurs ennemis en utilisant les mêmes armes sataniques qu'eux. En donnant libre cours à leurs sentiments personnels, ils susciteront contre eux-mêmes et l'oeuvre que leur a confiée le Seigneur de l'animosité et une farouche opposition. Exaltez constamment Jésus. Nous sommes des collaborateurs de Dieu. Nous sommes dotés d'armes spirituelles puissantes capables de renverser les forteresses de l'ennemi. Nous ne devons en aucun cas dénaturer notre foi en introduisant dans l'oeuvre des attributs contraires au caractère du Christ. Nous devons exalter la loi de Dieu ; elle nous lie à Jésus-Christ et à tous ceux qui l'aiment et gardent ses commandements. Nous devons également révéler notre amour envers les âmes pour lesquelles le Christ est mort. Notre foi doit se manifester comme une puissance dont le Christ est l'auteur. Et la Bible, sa Parole, nous rendra sages à salut. -- Manuscrit 46, 1898, p. 7-11 (" The Word Before God's People » [La Parole devant le peuple de Dieu], date inconnue). 2MI 196 2 Même s'il nous faut demeurer fermes comme le roc sur les principes, nous devons nous montrer courtois et semblables au Christ dans nos rapports avec tous les hommes. Nous devons dire clairement qu'il nous est impossible d'accepter le sabbat papal, parce qu'il est une marque de mépris envers Dieu, que nous aimons et adorons. Mais tandis que nous observons le sabbat du Seigneur avec révérence, il n'est pas de notre devoir de contraindre les autres à l'observer. Dieu ne contraint jamais ; c'est l'oeuvre de Satan. Dieu étant l'auteur du sabbat, celui-ci doit être présenté aux hommes en contraste avec le faux sabbat, afin que tous puissent faire un choix entre les deux. C'est Satan qui tente d'exercer une contrainte sur les consciences pour que l'erreur soit acceptée et honorée. 2MI 197 1 C'est maintenant [faisant allusion à l'agitation qu'a suscitée la loi du dimanche en 1890], alors qu'un tel effort est déployé pour imposer l'observation du dimanche, que se présente la véritable occasion d'exposer au monde le vrai sabbat, en contraste avec le faux. Le Seigneur, dans sa providence, est bien en avance sur nous. Il a permis que cette question du dimanche soit placée sur le devant de la scène afin que le sabbat du quatrième commandement soit présenté devant les assemblées législatives. Ainsi, l'attention des dirigeants de la nation sera attirée sur le témoignage de la Parole de Dieu en faveur du vrai sabbat. Si ce témoignage ne les convertit pas, il les condamnera. La question du sabbat est le grand test pour ce temps. -- Manuscrit 16,1890, p. 21. 2MI 197 2 « Quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc » (Matthieu 7.24). Le caractère du chrétien sera positif et stable ; il sera un monument à la mémoire des grandes vérités de la Bible, afin que d'autres puissent tirer parti de la marque d'obéissance qu'il porte. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements » (Jean 14-15). Le sabbat du quatrième commandement « ce sera un signe entre vous et moi, dans toutes vos générations, grâce auquel on reconnaîtra que je suis l'Étemel qui vous sanctifie » (Exode 31.13). -- Manuscrit 24, 1891, p. 20 (" Our Constant Need of Divine Enlightenment » [Notre besoin constant de la lumière divine]). White Estate, Washington, D.C., 30 mars 1962. ------------------------Manuscrit 138--L'élection du Président de la Conférence générale 2MI 199 1 JE CRAINS que nos frères n'aient pas conscience des nombreux fardeaux que les dirigeants de la Conférence générale doivent assumer. De très nombreuses lettres leur parviennent de toutes les régions du champ, sollicitant leur aide et leurs conseils. Les frères de toutes les régions du champ pensent qu'ils devraient recevoir l'aide de la Conférence générale. Des ouvriers, qui sont depuis longtemps dans la vérité, se reposent de tout leur poids sur le pré-sident de la Conférence générale, envoyant des demandes urgentes de moyens, ou sollicitant des efforts personnels de sa part pour les aider à collecter des fonds. -- Manuscrit 68,1904, p. 1 (" General Conférence Men Unduly Burdened » [Les hommes de la Conférence générale indûment surchargés], 30 juin 1904). 2MI 199 2 J'ai appris que le pasteur Daniells a été choisi comme président de la Conférence générale et le pasteur Irwin comme vice-président. Cette disposition semble convenir à tous. (Dans les paragraphes supprimés, Mme White parle du travail d'évangélisation dans les grandes villes.) [...] Le pasteur Daniells a occupé un poste difficile et éprouvant pendant de nombreux mois ; par ailleurs, il est inutile de faire reposer les fardeaux de la présidence sur un seul homme. La lumière qui m'a été donnée m'a montré qu'au moins trois hommes devraient réaliser ce travail ensemble. Un seul homme ne devrait pas prendre en charge toute la tâche. -- Lettre 137,1905, p. 1, 2 (à Mme Nettie Irwin, 18 mai 1905). 2MI 200 1 J'ai reçu vos lettres concernant le comité qui s'est réuni à New York, et les efforts menés en faveur des habitants des grandes villes. J'ai aussi lu vos lettres du 4 et 5 août adressées à William C. White. J'avais l'intention d'y répondre immédiatement, mais je portais un fardeau si lourd que j'ai préféré attendre d'être en mesure de vous écrire clairement. 2MI 200 2 Le poste que vous avez accepté est approuvé par le Seigneur. Et maintenant, je vous encourage par ces paroles : Avancez dans ce que vous avez entrepris, et employez votre position d'influence en tant que président de la Conférence générale pour l'avancement de l'oeuvre que nous sommes appelés à accomplir. Ainsi, vous porterez un coup à l'ennemi. Vous aurez besoin de toute l'influence que le Seigneur vous donne comme dirigeant sage pour encourager vos collaborateurs à prendre en main l'oeuvre dans la ville et à la faire progresser de manière sensée. 2MI 200 3 Je suis heureuse d'avoir reçu cette lettre nous faisant part de votre travail. La lumière que j'ai reçue du Seigneur me montre que cette expérience sera nécessaire à d'autres. Vous serez maintenant en mesure, non seulement d'entreprendre vous-même le travail, mais également d'exercer votre influence en tant que président de la Conférence générale pour diriger l'oeuvre que le Seigneur nous a assignée. -- Lettre 68, 1910, p. 1 (à Arthur G. Daniells, 11 août 1910). White Estate, Washington, D.C., 19 avril 1962. ------------------------Manuscrit 139--Documents sollicités par la Pacific Press pour être utilisés dans le manuscrit de M.L. Neff, pour Dieu et C.M.E. 2MI 201 1 IL [EWARD A. SUTHERLAND] A REÇU les conseils de Mme White, car celle-ci a déclaré : « Si un tiers du temps maintenant occupé à étudier des livres sollicitant l'esprit était occupé à apprendre comment utiliser convenablement ses forces physiques, cela serait bien plus conforme à l'ordre du Seigneur. Et la question de l'oeuvre s'en trouverait élevée à un niveau où l'oisiveté serait considérée comme un abandon de la Parole et des plans de Dieu. [...] 2MI 201 2 Il y a une science dans l'utilisation de la main. Dans la culture du sol, dans la construction, dans l'étude et la planification de diverses méthodes de travail, le cerveau doit être exercé ; et les étudiants seront bien plus efficacies 2MI 202 0 Les affaires citées sont présentées dans le cadre du manuscrit de Neff. Les citations d'Ellen White sont placées entre guillemets. dans leur travail s'ils consacrent une partie de leur temps à se dépenser physiquement et à fatiguer leurs muscles. » -- Lettre 103, 1897, p. 1, 3 (à Edward A. Sutherland, 23 juillet 1897) [Manuscrit de Neff, p. 74]. 2MI 202 1 Ellen White a reconnu l'impétuosité de la jeunesse, car elle a dit plus tard du président Sutherland : « Il est jeune, mais cela joue en sa faveur. » -- Lettre 102, 1902, p. 1 (à William W. Prescott, 30 juin 1902) [Manuscrit de Neff, p. 74]. 2MI 202 2 Dans une lettre adressée aux deux hommes [Edward A. Sutherland et Percy T. Magan] en 1900, Mme White a dit : « Rien ne devrait être entrepris concernant la disposition des biens de l'école [...] pour l'instant. [...] Tout, de cause à effet, doit être soigneusement étudié et examiné dans la prière. [...] Lorsque les intérêts de votre école devront être transférés, ce sera à un moment synonyme non pas de défaite, mais de victoire. » -- Lettre 165,1900, p. 1, 2 (à Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, septembre 1900) [Manuscrit de Neff, p. 80]. 2MI 202 3 En ce qui concerne le site de l'école, Mme White a déclaré : « Je suis très satisfaite de la description de ce lieu. [...] Dans un endroit tel que Berrien Springs, l'école peut devenir une leçon de choses, et j'espère que personne ne s'interposera pour empêcher l'avancement de cette oeuvre. » -- Lettre 80, 1901, p. 5 (" To Managers of the Review and Herald Office » [Aux administrateurs du bureau de la Review and Herald], 12 juillet 1901) [Manuscrit de Neff, p. 93]. 2MI 202 4 Mme White a écrit aux administrateurs en insistant sur le programme de vocation : « Que personne ne supprime le matériel qui vous est nécessaire ", a-t-elle conseillé. « Avez-vous une presse à imprimer ? Si vous n'en avez pas, vous devez vous en procurer une ; car vous aurez à réaliser une grande partie de vos propres impressions, et à faire paraître les livres et autres publications dont vous avez besoin dans votre travail. Vous avez besoin du meilleur formateur pour enseigner la mise en page et l'imprimerie aux étudiants, et les former au mieux à ce type de travail. 2MI 202 5 « Vous avez également besoin d'un bon comptable. Choisissez le meilleur et le plus expérimenté. Faites de la comptabilité l'une des principales matières à enseigner. Faites-en une spécialité. » -- Lettre 161, 1901, p. 2, 3 (à Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, 5 novembre 1901) [Manuscrit de Neff, p. 96]. 2MI 202 6 Le contenu du cycle de formation devait également être unique. En effet, Mme White a déclaré que les professeurs devaient introduire « dans leur école modèle, uniquement les livres et méthodes d'enseignement qu'ils jugeaient efficaces pour aider les élèves à se forger des caractères équilibrés et à devenir des ouvriers utiles pour l'oeuvre. » Dans cet effort pionnier, ils devaient faire des « progrès importants » dans « la bonne direction ». -- Manuscrit 123,1903, p. 1, 2 (" The Battle Creek College Debt » [Le Debt College de Battle Creek], 8 octobre 1903) [Manuscrit de Neff, p. 96, 97]. 2MI 203 1 Ellen White a également soutenu le travail de Sutherland et Magan en disant : « Il en est qui, prenant la Bible pour norme, ont travaillé dans la crainte de Dieu pour mettre en pratique les principes de la véritable éducation. Ils ne sont pas très vieux mais sont, néanmoins, les hommes que le Seigneur désire placer en position privilégiée. [...] Mais, alors qu'ils essayaient de faire avancer le travail, leurs efforts ont été critiqués, et la question a été soulevée de savoir si des enseignants plus âgés ne devaient pas être appelés à leur place. [...] Le Seigneur a encouragé ces frères en leur accordant des victoires ; elles leur ont enseigné de précieuses leçons et ont renforcé leur confiance. Il n'est pas conforme à son plan qu'un autre ouvrier se charge de ce travail, en supposant qu'il puisse faire mieux. Ce n'est pas une bonne chose. » -- Manuscrit 98, 1902, p. 5, 6 (" Considération to be Shown to Those Who in Their Work have Wrestled With Difficulties » [De la considération doit être montrée à ceux qui, dans leur travail, ont lutté contre les difficultés], 10 juillet 1902) [Manuscrit de Neff, p. 103]. 2MI 203 2 La lutte contre la fièvre typhoïde a également été une épreuve pour sa femme, puisqu'elle a soigné son mari durant des semaines. Ellen White a rendu un hommage particulier au dévouement d'Ida Magan en disant : « La soeur Magan a travaillé avec son mari, en luttant avec lui et en priant pour qu'il obtienne du soutien. [...] Inlassablement, elle s'est efforcée de tenir sa maison, d'instruire et d'éduquer ses enfants dans la crainte de Dieu. Par deux fois, elle a dû soigner son mari en proie à des accès de fièvre. " 2MI 203 3 Le 23 mai, Mme White, s'adressant à l'église de l'école, a salué la fidélité d'Ida Magan et réprimandé ceux qui n'avaient cessé de critiquer le programme éducatif. Le dirigeant de l'église a déclaré : « La soeur Magan a été profondément affectée et peinée [...]. Cette opposition et ce mécontentement constants [concernant l'école] [...] ont coûté la vie à une femme et mère. » -- Manuscrit 54, 1904, p. 2,3 (remarques d'Ellen White à Berrien Springs, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 120,121]. 2MI 204 1 En réponse, le dirigeant de l'église, compatissant, a écrit ceci à Percy : « Mon frère, je suis profondément désolé pour vous et votre famille. [...] Ne vous inquiétez pas pour ce qui est de votre salaire. Dieu ne manquera pas de vous apporter aide et réconfort, ainsi qu'à votre femme et à vos enfants. » -- Lettre 184, 1901, p. 6 (à Percy T. Magan, 7 décembre 1901) [Manuscrit de Neff, p. 112]. 2MI 204 2 Magan et Sutherland avaient commis des erreurs en mettant en place l'éducation chrétienne. Mme White avait dit au doyen qu'il craignait parfois d'inviter de nouveaux membres à se joindre au personnel enseignant « de peur qu'ils ne contrecarrent [leur] travail » ; et elle avait vivement insisté pour que « des dons variés » soient ajoutés au personnel de l'école, et pour qu'il « accorde à d'autres hommes l'opportunité » de s'investir dans cette tâche. -- Lettre 111, 1903 (à Percy T. Magan, 16 juin 1903) [Manuscrit de Neff, p. 121]. 2MI 204 3 Sutherland et Magan ne sont pas partis « comme des hommes qui auraient échoué, mais comme des hommes qui ont réussi », a déclaré Ellen White. Ils « ont agi conformément à la lumière donnée par Dieu. Ils ont travaillé durement, en étant aux prises avec de grandes difficultés. Ils n'ont pas ménagé leur peine et leur énergie et ont fait de grands sacrifices pour engager l'éducation dans la bonne direction. Et Dieu a été avec eux. Il a approuvé leurs efforts. » Dans un second hommage, elle a dit : « Leur enseignement était tiré de la Bible, selon la lumière donnée par les Testimonies [Témoignages]. Ceux qui ont étudié avec eux n'ont pas à rougir de l'éducation qu'ils ont reçue. » -- Manuscrit 54, 1904, p. 1-3 (remarques d'Ellen White à Berrien Springs, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 122]. 2MI 204 4 Il n'est donc pas surprenant qu'Ellen White ait rappelé les premiers souhaits des éducateurs quand ils ont rompu leurs liens avec l'école missionnaire Emmanuel. « À plusieurs reprises, dit-elle, avant même de prendre en charge l'oeuvre à Berrien Springs, les frères Magan et Sutherland m'avaient exprimé leur profonde préoccupation pour l'oeuvre dans le Sud. Leurs coeurs y sont attachés. [...] Ils sont persuadés de pouvoir mieux glorifier Dieu en allant travailler là où les besoins sont plus grands. » -- Manuscrit 54, 1904, p. 6 (remarques d'Ellen White, Berrien Springs, Michigan, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 128]. 2MI 204 5 La relation de la dénomination avec les écoles autonomes du Sud avait été un sujet de discorde parmi les dirigeants de l'Eglise dès la création du programme. « Nous désirons vivement voir l'oeuvre prospérer dans le Sud », a écrit Mme White. Et concernant l'école de Madison, elle a déclaré : « Je suis convaincue qu'il était de notre devoir d'acheter ce terrain. Ne nous inquiétons pas. Nous obtiendrons les moyens nécessaires. » À Sutherland et Magan, elle a écrit ceci : « Nous savons que vous êtes installés au bon endroit. » -- Letter 273, 1904, p. 2, 3 (À Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, 28 juillet 1904) [Manuscrit de Neff, p. 162]. White Estate, Washington, D.C., 18 mai 1962. ------------------------Manuscrit 140--Les prières pour l'effusion du Saint-Esprit ne sont pas vaines 2MI 207 1 LORSQUE LE MESSAGE DU TROISIEME ANGE sera proclamé d'une voix forte, et que toute la terre sera éclairée de sa gloire, le Saint-Esprit sera répandu sur le peuple de Dieu. La récompense de gloire s'est accumulée pour l'oeuvre finale du message du troisième ange. De toutes les prières qui se sont élevées pour solliciter l'accomplissement de la promesse - l'effusion du Saint-Esprit - pas une seule n'a été perdue. Ces prières se sont accumulées l'une après l'autre ; elles sont prêtes à déborder et à déverser le flot bienfaisant de l'influence céleste et de la lumière accumulée sur le monde entier. -- Lettre 96a, 1899, p. 2 (à la soeur Henry, 19 juillet 1899). White Estate, Washington, D.C., 8 mai 1962. 2MI 208 1 Document sollicité par R.A. Andersen pour son discours à la Conférence générale. ------------------------Manuscrit 141--Une vision vivante des événements futurs 2MI 209 1 LA PRESENTATION FAITE PAR MME WHITE des visions qu'elle a reçues sur le conflit séculaire entre le Christ et ses anges, d'une part, et Satan et ses anges, d'autre part, est un travail qu'elle a entamé très jeune et poursuivi de temps à autre jusqu'à la fin de son ministère. A de multiples reprises, certaines des scènes lui furent présentées dans des tableaux frappants. Elle y fait allusion en 1911 : « En écrivant le manuscrit de La tragédie des siècles, j'étais souvent consciente de la présence des anges de Dieu et à de nombreuses reprises, les scènes que je décrivais me furent à nouveau présentées dans des visions nocturnes, ainsi, elles demeuraient fraîches et vivantes dans mon esprit. » -- Lettre 56, 1900 (Notes and Papers [Notes et documents], p. 134). 2MI 209 2 Une de ces scènes, qui lui avaient été présentées à plusieurs occasions, est celle de la délivrance des saints, juste avant la seconde venue du Christ. On en trouve une 2MI 210 0 Article sollicité pour être publié dans la revue Review and Herald. première description dans Premiers écrits, « La délivrance des saints » et « La récompense des saints », p. 285-289, et une deuxième dans La tragédie des siècles, chap. 40, intitulé « La délivrance ». 2MI 210 1 En 1911, le pasteur William C. White raconte : « Alors que Mère écrivait ce livre [La tragédie des siècles], de nombreuses scènes lui étaient présentées encore et encore dans des visions nocturnes. La délivrance du peuple de Dieu, telle qu'elle est décrite dans le chapitre 40, a été répétée trois fois, et en deux occasions, l'une à son domicile de Healdsburg, et l'autre au Sanatorium St. Helena. Des membres de sa famille qui dormaient dans des chambres voisines ont été réveillés par un cri clair et musical : « Les voici ! Les voici ! » (voir La tragédie des siècles, éditions IADPA, 2012, chap. 40, p. 558). 2MI 210 2 Le dimanche 20 janvier 1884, alors qu'elle passait quelques jours au sanatorium St. Helena, Mme White écrivit une lettre à deux des principaux pasteurs de l'église, George I. Butler, président de la Conférence générale, et Stephen N. Haskell, un ouvrier de grande expérience, dans laquelle elle décrivait l'une de ces scènes, reçue dans la nuit du vendredi 18 janvier. Ce qui suit est une description vivante de cette expérience. -- Arthur L. White. 2MI 210 3 Vendredi soir, plusieurs personnes m'ont entendue m'écrier : « Regarde, regarde ! » Je ne saurais dire si je rêvais ou si j'étais en vision. Je dormais seule. Le temps de trouble avait commencé. Je voyais notre peuple dans une grande détresse, pleurant et priant, réclamant instamment les fidèles promesses de Dieu, tandis que les impies se pressaient autour de nous, nous raillant et menaçant de nous détruire. Se moquant de notre faiblesse, ils tournaient en dérision notre nombre insignifiant et nous narguaient en nous lançant des paroles blessantes. Ils nous accusaient d'adopter une position différente du reste du monde. Ils nous avaient privés de toutes nos ressources, de sorte que nous ne pouvions ni acheter ni vendre, et ils insistaient sur notre abjecte pauvreté et notre état pitoyable. Ils étaient incapables de comprendre comment nous pouvions vivre séparés du monde. Nous étions dépendants du monde, par conséquent nous devions en accepter les coutumes, les pratiques et les lois, ou sinon, le quitter. Si nous étions vraiment le seul peuple élu dans ce monde à jouir des faveurs de Dieu, les apparences étaient contre nous. 2MI 210 4 Les impies déclaraient détenir la vérité. Ils affirmaient que des miracles s'accomplissaient parmi eux, que les anges du ciel leur parlaient et les accompagnaient, qu'une grande puissance, des signes et des prodiges se manifestaient parmi eux, et que le millénium temporel tant attendu avait enfin commencé. Le monde entier s'était converti et respectait la loi dominicale, et ce minuscule et faible groupe continuait à défier les lois civiles et divines en prétendant être les seuls détenteurs de la vérité sur terre. 2MI 211 1 « Les anges du ciel nous ont parlé ", déclaraient-ils en se référant à des personnes décédées que Satan avait personnifiées, et dont on prétendait qu'elles étaient au ciel. « Vous porterez le témoignage des messagers célestes. » Ils ricanaient, se moquaient, ils ridiculisaient et maltraitaient les affligés. Ils en faisaient beaucoup plus, mais je n'ai pas le temps de l'écrire. 2MI 211 2 Mais tandis que l'angoisse oppressait les enfants de Dieu qui, fidèles et loyaux, refusaient d'adorer la bête ou son image et d'observer un faux sabbat, quelqu'un a dit : « Regardez en haut ! Regardez en haut ! » Tous les regards se sont levés vers le ciel, qui semblait s'ouvrir comme un rouleau qu'on déroule. Et tout comme Etienne, nous avons pu voir dans le ciel. Les moqueurs nous narguaient et nous injuriaient, et annonçaient ce qu'ils comptaient nous faire si nous nous attachions obstinément à notre foi. Mais maintenant, nous étions sourds à leurs invectives ; nous contemplions une scène qui éclipsait tout le reste. 2MI 211 3 Voici, le trône de Dieu apparut ; « des myriades de myriades et des milliers de milliers » d'anges et de créatures l'entouraient (voir Apocalypse 5.11) et tout près du trône se tenaient les martyrs. Parmi eux, j'ai vu ceux-là mêmes qui récemment se trouvaient dans la misère la plus abjecte, que le monde ignorait, que le monde haïssait et méprisait. Une voix a dit : « Jésus, qui est assis sur le trône, a tant aimé l'homme qu'il a donné sa vie en sacrifice pour le racheter de la puissance de Satan, et l'exalter jusqu'à son trône. Lui qui est au-dessus de toutes les puissances, qui détient toute autorité dans le ciel et sur la terre, à qui toute âme est redevable pour toutes les faveurs qu'elle a reçues de lui, a été, sur terre, doux et humble de coeur, saint, innocent et pur. Il est resté fidèle à tous les commandements de son Père. La méchanceté a rempli toute la terre ; celle-ci a été souillée par ses habitants. Les "hauts-lieux" (Lévitique 26.30) des puissances de la terre ont été pollués par la corruption et l'idolâtrie ; mais le temps est venu où la justice doit recevoir la palme du triomphe et de la victoire. Ceux qui étaient considérés par le monde comme faibles et indignes, ceux qui étaient sans défense face à la cruauté des hommes, seront couronnés vainqueurs et plus que vainqueurs » (voir Apocalypse 7.9-17). 2MI 212 1 Ils sont devant le trône, jouissant des splendeurs du jour étemel sans soleil, non pas comme un groupe faible et dispersé, victime des passions sataniques d'un monde rebelle qui exprime les sentiments, les doctrines et les conseils des démons. Forts et terribles étaient devenus les maîtres de l'iniquité dans le monde dominé par Satan, mais puissant est le Seigneur Dieu qui juge Babylone. Les justes n'ont plus rien à craindre de la force ou des machinations tant qu'ils sont loyaux et fidèles. Un être plus puissant qu'un homme fort et armé est déterminé à les défendre. Toute la puissance, la grandeur et l'excellence du caractère seront données à ceux qui ont cru en la vérité et l'ont défendue, en résistant et en défendant résolument les lois de Dieu. 2MI 212 2 Un autre être céleste s'exclama d'une voix ferme et musicale : « Ils sont venus de la grande tribulation. Ils ont marché dans la fournaise ardente du monde, chauffée intensément par les passions et les caprices des hommes qui voulaient leur imposer le culte de la bête et de son image, et les obliger à trahir le Dieu du ciel. Ils sont venus des montagnes, des rochers, des cavernes et des antres de la terre, des donjons, des prisons, des conseils secrets, de la chambre de torture, des masures, des mansardes. Ils sont passés par l'affliction la plus douloureuse, le plus profond sacrifice de soi, et la plus grande déception. Ils n'ont plus à être la proie et le ridicule des hommes impies. Ils n'ont plus à être malheureux et misérables aux yeux de ceux qui les méprisent. Retirez-leur les vêtements sales, dont les méchants ont été ravis de les affubler. Donnez-leur des vêtements neufs, oui, les robes blanches de la justice, et coiffez-les d'une tiare pure. » 2MI 212 3 Ils sont revêtus de robes plus riches qu'aucun humain ait jamais portées ; ils sont couronnés de diadèmes d'une gloire jamais contemplée auparavant. Les jours de souffrance, de reproche, de disette, de famine, ne sont plus ; les pleurs sont passés. Puis, ils éclatent en chants d'allégresse, clairs, puissants et mélodieux ; ils agitent les palmes de la victoire et s'écrient : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'Agneau ! " 2MI 212 4 Oh, puisse Dieu nous accorder son esprit et nous rendre forts par sa force ! En ce grand jour de triomphe suprême et final, on verra que les justes étaient forts, et que la méchanceté sous toutes ses formes, et avec toute son arrogance, s'est soldée par un échec misérable et une défaite totale. Nous resterons accrochés à Jésus, nous lui ferons confiance, nous rechercherons sa grâce et son grand salut. Nous devons nous cacher en Jésus, car il est un refuge dans la tempête, un secours en temps de détresse. -- Lettre 6, 1884, p. 1-4 (à George I. Butler et Stephen N. Haskell, 20 janvier 1884). White Estate, Washington, D.C., 29 août 1962. ------------------------Manuscrit 142--La nature et le but des écoles adventistes 2MI 215 1 CES INSTITUTIONS, établies ici parmi nous, sont une incitation et un appel constant à demeurer dans l'amour de Dieu adressé aux églises. Voici un endroit où les jeunes peuvent s'inscrire pour recevoir une formation en sciences. Mais est-ce tout ? Si oui, alors ils pourraient tout aussi bien s'inscrire dans les autres écoles du pays. Mais nous n'avons pas fini d'en parler. -- Manuscrit 2, 1885, p. 2 (sermon dans le Tabernacle de Battle Creek, 25 juillet 1885). 2MI 215 2 L'Auteur de la nature est l'Auteur de la Bible. La création et le christianisme ont un seul Dieu. Tous ceux qui souhaitent acquérir des connaissances devraient viser le plus haut niveau. Qu'ils avancent aussi vite et aussi loin que possible ; que leur champ d'études soit aussi large que ce que leurs facultés leur permettent d'étudier ; qu'ils tirent de Dieu leur sagesse, se cramponnant à Celui dont la connaissance est infinie, à l'Être capable de révéler les secrets 2MI 216 0 Document sollicité par E.C. Walter, secrétaire à Pacific Union College, pour être utilisé dans sa thèse de doctorat sur l éducation adventiste du septième jour. cachés depuis des siècles, et résoudre les problèmes les plus difficiles pour les esprits qui croient en lui. Lui « seul possède l'immortalité » et « habite une lumière inaccessible » (1 Timothée 6.16). -- Lettre 67, 1894, p. 6 (à William W. Prescott, 18 janvier 1894). 2MI 216 1 Les capacités physiques, mentales et morales doivent être cornbinées à une éducation appropriée. -- Lettre 60, 1896, p. 5 (à Herbert Lacey, « Instruction to Schools » [Instructions aux écoles], 20 décembre 1896). 2MI 216 2 L'enseignant qui possède une connaissance intelligente des bonnes méthodes et est capable non seulement d'enseigner la théorie, mais de montrer par l'exemple comment les choses doivent être faites, ne sera jamais un simple expédient. -- Manuscrit 61, 1897, p. 6 (" Our School Work » [Notre oeuvre pour l'école], 8 juin 1897). 2MI 216 3 Cette question a été posée : « Si la fin de toutes choses est proche, pourquoi faites-vous d'aussi grands projets pour les écoles ? » C'est précisément parce que la fin de toutes choses est proche que nous investissons dans des écoles. Nous voulons attirer les jeunes loin des villes où Satan a courbé l'esprit des hommes sous sa domination et son pouvoir, et les a convaincus de travailler contre tout ce qui a trait à la réforme. -- Manuscrit 10a, 1898, p. 1 (" The Necessity of Establishing Schools » [La nécessité de fonder des écoles], 1erfévrier 1898). 2MI 216 4 D'après la lumière qui m'a été donnée, nos jeunes doivent avoir la possibilité, tout en fréquentant l'école, d'apprendre à utiliser des outils. Les bâtiments devraient être construits sur les terrains de l'école par les élèves eux-mêmes. Sous la direction d'ouvriers expérimentés, de charpentiers patients et bienveillants aptes à enseigner, les jeunes doivent apprendre à construire de façon économique. Ensuite, il est essentiel que nos publications soient imprimées là où notre école principale est établie. Nous devrions avoir une presse et des polices en vue de former une autre classe d'étudiants aux différentes tâches liées à la mise en page et à l'impression. 2MI 216 5 Encore une fois, il faudrait enseigner à nos jeunes, garçons et filles, comment cuisiner de façon économique et sans aliment camé. -- Manuscrit 105, 1898, p. 1-4 (" The Education Our Schools Should Give » [L'éducation que nos écoles devraient donner], 26 août 1898). 2MI 216 6 Dans votre travail scolaire, ne passez pas votre temps à apprendre ce qui ne vous sera pas utile dans votre vie d'adulte. Au lieu d'essayer d'acquérir une connaissance des langues étrangères, efforcez-vous premièrement d'apprendre à vous exprimer correctement dans votre langue maternelle. Apprenez à tenir vos comptes. Acquérez une connaissance des domaines qui se révéleront utiles partout où vous irez. -- Manuscrit 125, 1902, p. 5 (" Words to Students » [Quelques mots aux étudiants], discours d'ouverture de l'école de San Fernando, 1er octobre 1902 ; Manuscrit inédit n° 900). 2MI 217 1 La culture vocale est une discipline qui devrait avoir sa place dans chaque institution dédiée à l'éducation de la jeunesse. -- Lettre 367, 1904, p. 2, 3 (à William W. Simpson, 18 septembre 1904). 2MI 217 2 Le directeur d'une école ne peut pas faire correctement son travail si ses préoccupations sont partagées. Le frère Cady ne peut pas servir correctement cette école tout en sortant aussi souvent dans le champ, comme cela s'est produit dans le passé. L'école a besoin de sa présence. Elle ne devrait pas être laissée à l'abandon et dans l'incertitude comme c'est le cas quand son responsable est absent. Celui qui occupe le poste de directeur devrait consacrer la plus grande partie, sinon la totalité, de son temps et de son énergie à l'école. Il devrait mener des études et dresser des plans pour la réussite de ce projet, et sans ménager ses efforts mettre tout en oeuvre pour son avancement. 2MI 217 3 C'est une erreur de permettre aux étudiants de choisir leurs études. Cette erreur a été commise dans le passé à l'école de Healdsburg. Des étudiants qui n'avaient pas maîtrisé les matières communes ont tenté d'accéder à des niveaux pour lesquels ils n'étaient pas prêts. Certains de ceux qui ne parlaient pas correctement l'anglais ont souhaité entreprendre l'étude de langues étrangères. Savoir parler et écrire notre propre langue correctement est plus important pour nous que de connaître une langue étrangère. 2MI 217 4 L'importance de cultiver la voix. La culture vocale m'a été présentée comme une discipline très importante. Les étudiants doivent recevoir une formation les préparant à transmettre les connaissances qu'ils acquièrent. À moins d'apprendre à lire et à parler lentement et distinctement, bien haut et avec clarté, en mettant l'accent où il faut, comment pourront-ils enseigner de façon efficace ? Ils ne devraient pas parler trop rapidement, cela les empêcherait d'être clairement compris. Chaque mot, chaque syllabe, doit être prononcé distinctement. 2MI 218 1 Les élèves doivent apprendre à ne pas parler de la gorge, mais à mettre les muscles abdominaux en action. La gorge n'est que le canal par lequel la voix passe. Si les orateurs voulaient apprendre à utiliser correctement leur voix, ils n'auraient pas autant de problèmes de gorge. 2MI 218 2 Ceux qui se rendent dans le champ en tant qu'enseignants et pasteurs devraient être entraînés à parler de manière à susciter l'intérêt pour les précieuses vérités qu'ils présentent. Un homme peut ne pas avoir de grandes connaissances, mais il accomplira beaucoup si, grâce à une voix bien entraînée, il peut transmettre clairement ce qu'il sait. Mais si un homme, bien que rempli de connaissances, est incapable de présenter ce qu'il sait de façon claire, quel avantage tirera-t-on de son enseignement ? 2MI 218 3 Prof. Cady : Devrions-nous recruter un instructeur spécial pour assurer la formation vocale des élèves, ou devrions-nous confier cet enseignement à chaque professeur ? 2MI 218 4 M me White : Le plus sage est de faire des essais. Vous aurez beaucoup d'essais à faire avant de pouvoir discerner les méthodes les plus appropriées. Si vous connaissez quelqu'un de particulièrement compétent pour enseigner la culture de la voix, il serait préférable de faire appel à ses services. Je sais que la voix peut et doit être formée. Le Seigneur veut que les enseignants de nos écoles donnent le meilleur d'eux-mêmes, et enseignent aux étudiants à faire de même. 2MI 218 5 La valeur des matières communes. Il est important d'enseigner aux étudiants à articuler correctement et à écrire clairement. Ils devraient être bien entraînés à cela. Certains hommes occupant des postes à responsabilité - des médecins, des avocats, et même des éditeurs - écrivent très mal. Une grande erreur a été commise dans leur éducation. Dans l'éducation, la progression doit commencer au plus bas de l'échelle. Nombreux sont ceux qui estiment avoir terminé leurs études, alors qu'ils ont des lacunes en orthographe et en écriture, et ne peuvent ni parler ni lire correctement. Ceux-ci doivent revenir en arrière et commencer à grimper à partir du premier échelon de l'échelle. 2MI 218 6 Quand la culture de la voix, la lecture, l'écriture et l'orthographe occuperont leur juste place dans nos écoles, un grand changement s'opérera. Ces matières ont été négligées parce que nos enseignants n'ont pas pris conscience de leur importance. Mais elles sont plus importantes que le latin ou le grec. Je ne dis pas qu'étudier le latin ou le grec soit mauvais, je dis que c'est un tort de négliger les matières constituant la base de l'éducation pour surcharger l'esprit par l'étude du latin et du grec. 2MI 219 1 La question des notes. Le système des notes est un obstacle aux progrès de l'élève. Certains élèves sont lents au début, et l'enseignant doit faire preuve de beaucoup de patience. Mais ces élèves peuvent, après un court laps de temps, l'étonner en se mettant à apprendre très rapidement. D'autres peuvent sembler très brillants, mais le temps montrera qu'ils ont fleuri trop promptement. Le fait d'évaluer les enfants de manière rigide en les notant n'est pas judicieux. 2MI 219 2 Alonzo T. Jones : Plus vite on abandonnera le système de notes, mieux ce sera car cela permettra un rapprochement entre l'enseignant et les enfants. 2MI 219 3 Mme White : Je sais qu'un meilleur système pourra être trouvé dès que nos professeurs connaîtront les vrais principes de l'éducation. [...) 2MI 219 4 Vous avez commencé de la bonne manière. Les élèves doivent faire des activités en plein air afin que leurs muscles soient maintenus en bonne santé, et que leur esprit puisse rester clair. La santé du cerveau dépend de la santé des autres organes du corps humain. Ne soyez pas découragé parce qu'il y a eu une perte dans les départements techniques. Cette expérience peut vous éviter une perte plus importante dans le futur. Le travail technique est une grande aide et une bénédiction pour les élèves. [...] 2MI 219 5 La bonne influence exercée sur les étudiants par le travail manuel compense largement la perte financière, et ce serait toujours le cas si cette perte avait été dix fois supérieure à ce qu'elle est actuellement. Combien d'âmes cette oeuvre a-t-elle contribué à sauver ? Vous ne le saurez qu'au jour du jugement. Satan trouve toujours quelque méfait à confier aux mains oisives. Mais lorsque les étudiants sont occupés à un labeur utile, le Seigneur a la possibilité de travailler avec eux. -- Manuscrit 69, 1903, p. 1-4, 7-9 (discours prononcé par Mme White devant le conseil d'administration de Healdsburg College, en Californie, « Instruction Regarding School Work » [Instructions concernant le travail dans les écoles], 7 juillet 1903). White Estate, Washington, D.C., 29 août 1962. ------------------------Manuscrit 143--Conseils sur l'alimentation, le travail manuel et la culture de la voix dans les écoles adventistes du septième jour 2MI 221 1 J'IGNORE qui est la cuisinière de l'internat, mais je vous en conjure, n'employez comme responsable de la cuisson des aliments aucune personne qui n'ait une connaissance approfondie de la bonne façon de cuisiner. Les étudiants emporteront ainsi avec eux l'exemple d'une cuisine saine. La nourriture très liquide, les pâtisseries, les desserts, préparés à la mode hôtelière européenne, ne constituent pas la nourriture appropriée pour des étudiants affamés, dont les appétits sont avides de dévorer de la nourriture substantielle. Employez la cuisinière la plus compétente et la plus 2MI 222 0 Conseils destinés aux éducateurs sollicités par E.C. Walter, secrétaire à Pacific Union College, pour les utiliser en tant qu administrateur de l'école. expérimentée. Si je parlais à votre propre famille, je dirais la même chose. Mais il ne s'agit pas simplement de votre famille, c'est au nom des enfants héritiers de Dieu que je parle. Personne ne doit imposer ses idées, ses goûts, ses coutumes ou ses habitudes à la table de l'internat. Mais recherchez la meilleure cuisinière, et foumissez-lui des aides qu'elle pourra superviser. Les étudiants paient pour leur pension, donnez-leur une nourriture appétissante, substantielle et nourrissante. -- Lettre 46, 1893, p. 5 (à William W. Prescott, 5 septembre 1893). 2MI 222 1 La ligne d'action qui a été poursuivie est tout à fait contraire à la lumière que Dieu m'a donnée. Il m'a été dit dans un langage positif et clair que Dieu n'approuvait pas la centralisation de tant d'intérêts importants à Battle Creek. Il ne faudra pas longtemps avant qu'on en comprenne la raison ; ce ne sera plus une question de foi, mais d'expérience. Au lieu de tout centraliser à Battle Creek, il serait plus conforme à l'ordre de Dieu de répartir l'oeuvre sur une plus grande portion de territoire. Battle Creek ne doit pas être une Jérusalem où le monde entier doit se rendre pour adorer. Une trop grande part de notre force y est déjà centralisée. D'autres localités ont besoin d'installations et de moyens pour faire avancer l'oeuvre. Il peut y avoir des avantages apparents à agrandir les bâtiments scolaires, mais ce n'est pas ce que Dieu veut. [...] 2MI 222 2 Les jeunes ne sont pas convaincus que s'oublier soi-même et porter sa croix, pour l'amour du Christ, doive faire partie de leur expérience religieuse. Ils estiment normal d'être soutenus financièrement et instruits, et de dépenser de l'argent pour satisfaire leurs désirs égoïstes. [...] 2MI 222 3 Il y a un grand danger que les parents et les tuteurs, à la fois par leurs paroles et actions, encouragent l'orgueil et la suffisance chez les jeunes. Ils entretiennent un sentimentalisme, satisfaisant à tous leurs caprices et favorisant l'auto-gratification, de sorte que le caractère de ces jeunes est façonné d'une manière qui les disqualifie pour les tâches courantes de la vie pratique. Lorsque ces étudiants viennent dans nos écoles, ils ne sont pas conscients de leurs privilèges ; ils ne considèrent pas que le but de l'éducation est de les qualifier pour être utiles dans cette vie et pour hériter de la vie future dans le royaume de Dieu. Ils agissent comme si l'école était un lieu où ils viendraient se perfectionner dans le sport, comme si cela était une branche importante de leur éducation, et ils viennent armés et équipés pour ce genre de formation. Cela est totalement erroné, du début à la fin. Ce n'est pas du tout approprié pour notre époque ; nos jeunes n'acquièrent pas ainsi les capacités pour aller de l'avant en tant que missionnaires, pour supporter les épreuves et les privations, et utiliser leurs facultés à la gloire de Dieu. 2MI 223 1 L'amusement qui sert d'exercice et de loisir ne doit pas être rejeté ; néanmoins, il doit être strictement limité, sinon il conduit à l'amour de l'amusement comme une fin en soi, et nourrit le désir de plaisir égoïste. [...] 2MI 223 2 Que tous apprennent à épargner, à faire des économies. Chaque pièce gaspillée en choses frivoles, ou donnée à des amis pour satisfaire l'orgueil et l'égoïsme, est dérobée au trésor de Dieu. 2MI 223 3 L'entraînement et la discipline auxquelles vous vous astreignez pour réussir dans vos jeux ne vous sont pas utiles pour devenir de fidèles soldats de Jésus-Christ, pour participer à ses batailles et remporter des victoires spirituelles. L'argent dépensé dans l'achat de vêtements pour donner un spectacle agréable lors de ces jeux est autant d'argent qui aurait pu être utilisé pour faire avancer la cause de Dieu dans de nouveaux secteurs, apportant la parole de vérité aux âmes qui sont dans les ténèbres de l'erreur. Oh, que Dieu puisse nous faire comprendre ce que signifie véritablement être chrétien ! C'est être comme le Christ. Il ne vivait pas pour se satisfaire lui-même. 2MI 223 4 Le Seigneur m'a montré beaucoup de choses et m'a bien fait comprendre les dangers auxquels nos jeunes hommes sont exposés au travers d'idées erronées. Ils ne doivent pas être pris en charge et portés comme des bébés, caressés, dorlotés, et soutenus financièrement comme s'il y avait de l'argent en abondance. Ne leur donnez pas l'impression qu'il y a une banque où ils peuvent puiser pour satisfaire tous leurs besoins imaginaires. L'argent doit être considéré comme un don que Dieu nous a confié pour accomplir son oeuvre, pour bâtir son royaume. Les jeunes ne doivent pas avoir le sentiment qu'ils peuvent en disposer librement pour satisfaire leurs désirs. Ils devraient apprendre à restreindre leurs désirs. 2MI 223 5 Il ne faut pas que les tuteurs, ou quiconque à qui Dieu a confié des moyens, agissent capricieusement et fassent du tort à nos jeunes en leur faisant croire qu'ils doivent être assistés à chaque étape de leur vie scolaire. Ils ne devraient pas être soulagés de toutes les charges et responsabilités. Ils devraient apprendre à être autonomes et à se prendre en charge. Qu'ils trouvent un emploi utile, aussi humble soit-il, qui leur permettra d'exercer leurs facultés physiques. Les parents et les tuteurs doivent mettre les jeunes sur la voie, puis leur faire comprendre qu'ils doivent faire le meilleur usage possible de leurs capacités, employer leur temps de la meilleure façon possible en vue de progresser ; cela sera la plus précieuse éducation qu'ils puissent recevoir. Il leur sera bénéfique de trouver un travail manuel utile pour couvrir leurs dépenses autant que possible. Leurs caractères acquerront une bien plus grande valeur s'ils apprennent l'abnégation à l'école de la pauvreté, comme l'ont fait les présidents Lincoln et Garfield. Les meilleurs et les plus grands hommes, ceux qui ont défendu courageusement le droit, se sont faits eux-mêmes. Ils n'avaient pas de temps à consacrer à des loisirs vains, ni d'argent à dépenser pour des équipements de combat. Les leçons les plus profitables que les jeunes puissent apprendre sont celles qui leur enseignent la valeur de l'argent, et leur permettent de former des habitudes de travail et d'économie. -- Lettre 47, 1893, p. 1, 6-8 (à William W. Prescott, 25 octobre 1893). 2MI 224 1 Il y a de grandes lacunes dans nos écoles en matière de composition, d'écriture et de comptabilité. Celles-ci sont aussi essentielles à la vie pratique que la science de la grammaire. La comptabilité devrait être considérée comme l'une des branches les plus importantes de l'éducation. Il n'y a pas une personne sur vingt qui sache comment tenir correctement des comptes. Une attention particulière devrait également être accordée à la lecture, car c'est une branche fort négligée. Il faut un bon entraînement pour être en mesure de lire correctement. À cause de l'absence de formation en la matière, le reste de l'enseignement perdra la moitié de son efficacité. Les enseignants qui ne sont pas compétents pour transmettre les instructions dans ce domaine, pour enseigner à prononcer correctement et à mettre le ton devraient devenir des apprenants jusqu'à ce qu'ils puissent lire en mettant le bon ton et en parlant d'une voix claire et distinctement. [...] 2MI 224 2 Les instructeurs peuvent faire un plus grand travail que celui qu'ils ont prévu. Les esprits doivent être façonnés et les caractères forgés par une expérience intéressée qui, avec l'aide du Christ, se révélera pleinement efficace. Que votre travail soit accompagné de prière et de foi afin que Dieu honore vos efforts. Dans la crainte de Dieu, encouragez et renforcez tous les efforts faits pour développer les plus hautes facultés, même s'ils sont teintés de grandes imperfections. 2MI 224 3 De nombreux jeunes sont remplis de talents qui ne sont pas mis à contribution parce qu'ils n'ont pas eu l'occasion de les développer, et parce que les enseignants n'ont pas ressenti le besoin de demander à Dieu la sagesse pour discerner les possibilités et les talents de la jeunesse. Leurs aptitudes physiques ont été renforcées par l'exercice, mais les facultés intellectuelles restent cachées parce que le discernement et le tact donnés par Dieu à l'éducateur n'ont pas été exercés pour les solliciter. De l'aide doit être apportée aux jeunes pour leur développement personnel ; ils doivent être éduqués, stimulés, encouragés, et poussés à l'action, et ce, dans l'objectif grandiose de glorifier Dieu. [...] 2MI 225 1 Dans notre école, notre ambition ne devrait pas être tant de produire des géants intellectuels que de réussir l'oeuvre sacrée consistant à éduquer des hommes et des femmes à suivre des principes fermes, et à vivre pour atteindre la vie étemelle. -- Manuscrit 30, 1896, p. 1, 3, 4, 8 (" True Aim and Purpose of Christian Collèges » [Le véritable but et la raison d'être des écoles chrétiennes], 3 octobre 1896). 2MI 225 2 Tout en étudiant les auteurs et leurs livres de cours une partie du temps, les élèves devraient étudier l'organisme humain avec la même assiduité, et en même temps, démontrer le fait en employant leurs membres et muscles à faire un travail manuel. Ils répondront ainsi au dessein de leur Créateur et se feront eux-mêmes. 2MI 225 3 Si les enseignants avaient appris les leçons que le Seigneur voulait qu'ils apprennent, il n'existerait pas une catégorie d'étudiants dont les factures doivent être réglées par un tiers sinon ils quittent l'école avec une lourde dette à rembourser. Les éducateurs n'accomplissent pas la moitié de leur travail quand ils savent qu'un jeune consacre des années à étudier sans chercher à gagner les moyens de subvenir à ses besoins, et qu'ils ne font rien pour cela. Chaque cas doit être examiné ; il faut s'enquérir avec bonté et intérêt auprès de chaque jeune de sa situation financière. L'une des plus précieuses leçons à proposer devrait être d'apprendre à exercer la raison que Dieu a donnée en harmonie avec toutes les facultés physiques : la tête, le corps, les mains et les pieds. La bonne utilisation de sa personne est la leçon la plus précieuse qui puisse être apprise. Nous ne devons pas faire fonctionner notre cerveau et nous contenter de cela, ou faire de l'exercice physique et nous en satisfaire. Nous devons faire le meilleur usage des différentes parties qui composent notre organisme : le cerveau, les os et les muscles, le corps, la tête et le coeur. Celui qui ne comprend pas comment faire cela n'est pas apte au ministère. 2MI 225 4 L'étude du latin et du grec est de bien moindre importance pour nous, pour le monde, et pour Dieu, que l'étude approfondie et l'utilisation de tout l'organisme humain. C'est un péché d'étudier les livres en négligeant de se familiariser avec les différents domaines utiles à la vie pratique. Chez certains, l'assiduité à l'étude des livres est excessive. L'organisme n'étant pas rudement sollicité, cela conduit à une plus grande activité du cerveau. Celui-ci devient l'atelier du diable. Jamais la personne qui ignore tout de la maison dans laquelle nous vivons ne pourra devenir une personne accomplie. -- Lettre 103, 1897, p. 2, 3 (à Edward A. Sutherland, 23 juillet 1897). 2MI 226 1 Il y en a, parmi les étudiants, qui sont tout à fait capables d'assumer un certain rôle dans le travail d'enseignement. En acceptant cette aide, les enseignants s'épargneront beaucoup de soucis et d'efforts. Certains étudiants peuvent être appelés à consacrer une partie de leur temps à enseigner. Les étudiants ne doivent pas être comme certains décrits dans la Parole de Dieu comme des personnes qui « apprennent toujours sans pouvoir jamais arriver à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3.7). Ils doivent recevoir pour transmettre. 2MI 226 2 L'étudiant ne doit pas croire qu'en étant sollicité pour diriger une classe de lecture ou d'orthographe, ou quelque autre cours, il est privé du temps qu'il aurait souhaité consacrer à ses études. Il ne devrait pas penser qu'il est en train de perdre du temps, car ce n'est pas le cas. En transmettant aux autres ce qu'il a reçu, il prépare son esprit à recevoir plus. Qu'il garde à l'esprit, tout en s'efforçant de faire de son mieux, que les anges envoyés pour servir ceux qui doivent hériter du salut comprennent la situation et guideront son esprit. Ils galvaniseront sa compréhension, lui inspirant des pensées qui feront la lumière sur le sujet à l'étude en le rendant simple et clair. 2MI 226 3 Le jeune enseignant qui craint Dieu sera instruit tout en instruisant. Et tandis que des pensées de grande valeur jaillissent dans son esprit, qu'il offre à Dieu des actions de grâces, le louant comme étant celui dont découlent toutes les bénédictions, le reconnaissant comme étant la source de toute pensée noble et authentique. -- Lettre 142, 1901, p. 4, 5 (à Edward A. Sutherland, 16 octobre 1901). 2MI 226 4 Il y a beaucoup à faire. Vous devez maintenant éduquer, éduquer, éduquer. Que personne ne vous supprime le matériel dont vous avez besoin. Avez-vous une presse à imprimer ? Si vous n'en avez pas, vous devez vous en procurer une ; car vous aurez à réaliser une grande partie de vos propres impressions, et à faire paraître les livres et autres publications dont vous avez besoin dans votre travail. Vous avez besoin du meilleur formateur pour enseigner la mise en page et l'impression aux étudiants, et leur transmettre la formation nécessaire à ce travail. 2MI 227 1 Vous avez également besoin d'un comptable compétent et expérimenté. Faites de la comptabilité l'une des principales matières que vous enseignez. Faites-en une spécialité. 2MI 227 2 La culture vocale devrait être enseignée dans votre école. Ne traitez pas cette question à la légère, car si la façon de s'exprimer n'est pas bonne, toutes les connaissances acquises ne seront que de très peu d'utilité. La culture de la voix est de la plus grande importance si nous voulons que la grâce et la dignité soient introduites dans la proclamation de la vérité. 2MI 227 3 En apprenant à utiliser correctement leur voix, beaucoup de personnes fragiles de poitrine pourront prolonger leur vie. Apprenez aux étudiants à se tenir bien droits en rejetant leurs épaules en arrière. Les dames ont particulièrement besoin de cultiver leur voix. 2MI 227 4 Dans chaque exercice de lecture, exigez des élèves qu'ils prononcent distinctement les mots, en articulant clairement jusqu'à la dernière syllabe. Enseignez aux élèves à ne pas laisser leur voix s'évanouir à la fin de la phrase. Exigez que leur timbre de voix reste clair et audible jusqu'à la fin, y compris la dernière syllabe. 2MI 227 5 Beaucoup de ceux qui utilisent leurs organes vocaux le font d'une manière si peu appropriée qu'on ne peut guère les qualifier d'organes vocaux. Si on les laissait continuer à parler ainsi, ces organes se consumeraient. Faute d'exercice, les poumons perdent leur action salutaire. Lors de la respiration, l'inhalation n'est pas complète et l'air pur et vital qui apporte l'oxygène aux poumons n'y parvient qu'en petites quantités et ceux-ci en pâtissent. 2MI 227 6 Que tous apprennent à parler lentement. Ne permettez pas aux élèves de lire ou de parler trop rapidement. Enseignez-leur à respirer l'air vital fourni par Dieu, puis en l'exhalant, à prononcer les mots clairement. Ainsi, les propriétés vitales de l'air seront utilisées. -- Lettre 161, 1901, p. 2-4 (à Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, 5 novembre 1901). White Estate, Washington, D.C., 29 août 1962. ------------------------Manuscrit 144--À l'approche de la fin 2MI 229 1 TOUT CE QUE JESUS A FAIT sur la terre visait un seul objectif : la gloire de son Père. Il dit : « J'agis selon Tordre que le Père m'a donné » (Jean 14-31). « Tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père » (Jean 10.18). Dans tout ce qu'il faisait, il accomplissait la volonté de son Père, de sorte que sa vie sur terre a été une manifestation de la perfection divine. En Christ, l'union de la divinité et de l'humanité devait nous révéler le dessein de Dieu, à savoir amener l'homme à avoir une relation plus étroite avec lui. Il nous est impossible d'être heureux sans lui. 2MI 229 2 L'apostasie originelle a commencé dans l'incrédulité et le déni de la vérité. Nous devons fixer résolument le regard de la foi sur Jésus. Lorsque les jours viendront où la loi de Dieu sera déclarée caduque, le zèle des chrétiens authentiques et loyaux devra augmenter avec l'urgence et gagner en ardeur et en détermination ; et leur témoignage devra 2MI 230 0 Parmi les messages écrits par Ellen White, il en est quelques-uns qui, à l'approche de la fin, prennent une importance particulière. Lun d'eux, adressé aux dirigeants de l'Église en novembre 1890, est maintenant exposé aux lecteurs de la Review and Herald. -- Arthur L. White. être indéfectible et positif. Mais nous ne devrons rien faire dans un esprit de défi, ce qui ne se produira pas si nos coeurs sont entièrement soumis à Dieu. 2MI 230 1 Il est maintenant temps pour le peuple de Dieu d'accomplir les devoirs qui se présentent à lui. Soyez fidèles dans les petites choses ; car de leur fidèle accomplissement dépendent de grands résultats. Ne négligez pas le travail qui doit être fait, sous prétexte qu'il vous paraît petit et insignifiant. Investissez tous les terrains en friche, réparez les brèches dès qu'elles se produisent. Qu'aucune divergence ou dissension n'apparaisse dans l'Église. Que tous se mettent au travail et aident celui qui en a besoin. 2MI 230 2 Il y a une cause à la grande faiblesse de nos églises, et cette cause est difficile à éradiquer. C'est le moi. Les hommes n'ont pas trop de volonté, mais ils doivent la consacrer entièrement à Dieu. Ils ont besoin de tomber sur le Rocher et s'y briser. Le moi doit être crucifié si l'on veut franchir les portes de la cité de Dieu. La violence qui jaillit dans le coeur de certains dans l'église lorsque quelque chose ne leur plaît pas est l'esprit de Satan, et non pas l'esprit du Christ. N'estil pas grand temps pour nous de revenir à notre premier amour, et d'être en paix les uns avec les autres ? Nous devons montrer que nous sommes non seulement des lecteurs de la Bible, mais des croyants en la Bible. Si nous sommes unis au Christ, nous serons unis les uns aux autres (voir Jean 13.34 ; Romains 15.1-5). 2MI 230 3 L'augmentation de notre nombre et l'agrandissement de nos installations signifient qu'il y a du travail ; cela réclame une entière consécration et un dévouement total. Dieu n'a pas de place dans son oeuvre pour des hommes et des femmes sans conviction, qui ne sont ni froids ni chauds. Le Christ a dit : « Je vais te vomir de ma bouche » (Apocalypse 3.16). Dieu fait appel à des hommes qui lui sont entièrement consacrés. [...] 2MI 230 4 En ces temps particuliers, l'Eglise ne devrait pas être détournée de son centre d'intérêt vital pour des choses qui n'apportent ni santé, ni courage, ni foi, ni puissance. Les croyants doivent voir, et par leurs actions témoigner que l'Évangile est pugnace. Mais la lumière, qui est donnée pour que son éclat aille croissant jusqu'au milieu du jour, luit faiblement. L'Église n'envoie plus les rayons clairs et lumineux de lumière au sein des ténèbres morales qui enveloppent le monde comme un drap mortuaire. La lumière d'un grand nombre ne brille plus. Ce sont des icebergs moraux. 2MI 231 1 Les sentinelles sur les murs de Sion doivent être vigilantes et ne pas s'assoupir ni le jour, ni la nuit. Mais si elles n'ont pas reçu le message des lèvres du Christ, leurs trompettes donneront un son incertain. Frères, pasteurs et laïcs, Dieu vous appelle à écouter sa voix qui vous parle dans sa Parole. Recevez sa vérité dans votre coeur, afin que vous soyez rendus spirituels par sa puissance vivifiante et sanctifiante. Puis, que le clair message pour notre temps se transmette de sentinelle en sentinelle sur les murs de Sion. 2MI 231 2 Nous vivons à une époque où tous s'éloignent de la vérité et de la justice. Nous devons maintenant rebâtir les anciennes ruines, et dans un effort intéressé, travailler à relever les fondations de nombreuses générations. « On t'appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l'Étemel en le glorifiant, et si tu l'honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l'Étemel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l'Étemel a parlé » (Ésaïe 58.12-14 ; voir aussi Ésaïe 51.7-16 ; 62.1-4 ) 2MI 231 3 Alors que vous élevez résolument la bannière de la vérité, proclamant la loi de Dieu, que chaque âme se rappelle que la foi de Jésus est attachée aux commandements de Dieu. Le troisième ange est représenté comme volant par le milieu du ciel, symbolisant l'oeuvre de ceux qui proclament les messages du premier, du deuxième, et du troisième ange ; ils sont tous reliés entre eux. Les preuves de la vérité étemelle de ces grands messages qui signifient tant pour nous, et ont suscité une si intense opposition de la part du monde religieux, ne sont pas éteintes. Satan cherche constamment à jeter son ombre infernale sur ces messages, de manière à ce que le peuple du reste de Dieu ne puisse en discerner clairement l'importance, l'actualité et la portée ; mais ils sont vivaces, et doivent exercer leur pouvoir sur notre expérience religieuse tant que durera le temps. 2MI 231 4 L'influence de ces messages s'est intensifiée et étendue, mettant en mouvement les ressorts de l'action dans des milliers de coeurs, créant des écoles, des maisons d'édition, et des établissements de santé ; tous sont les instruments de Dieu qui doivent coopérer dans la grande oeuvre représentée par les premier, deuxième et troisième anges volant par le milieu du ciel pour avertir les habitants du monde que le Christ revient avec puissance et une grande gloire. 2MI 232 1 Le Révélateur dit : « Je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! » (Apocalypse 18.1,2). Le même message a été donné par le deuxième ange, Babylone est tombée, « parce qu'elle a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité » (Apocalypse 14 8). Quel est ce vin ? Ses fausses doctrines. Elle a donné au monde un faux sabbat en lieu et place du sabbat du quatrième com-mandement, et a répété le mensonge que Satan a proféré le premier à Eve en Éden : l'immortalité naturelle de l'âme. Elle a répandu de nombreuses erreurs du même acabit, « enseignant des doctrines qui ne sont que préceptes humains » (Matthieu 15.9). 2MI 232 2 Lorsque Jésus a entamé son ministère public, il a purifié le temple de sa profanation. Le dernier acte, quasiment, de son ministère a été de purifier à nouveau le temple. Ainsi, dans le dernier avertissement adressé au monde, deux appels distincts sont lancés aux églises : Le message du deuxième ange, et la voix entendue dans le ciel : « Sortez du milieu d'elle, mon peuple. [...] Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités » (Apocalypse 18.4,5). 2MI 232 3 Comme Dieu a appelé les enfants d'Israël hors d'Egypte, afin qu'ils puissent garder son sabbat, de même, il appelle son peuple à sortir de Babylone, afin qu'ils n'adorent ni la bête ni son image. « L'homme impie » qui a espéré « changer les temps et la loi » (2 Thessaloniciens 2.3 ; Daniel 7.25), s'est exalté lui-même au-dessus de Dieu en présentant ce faux sabbat au monde ; le monde chrétien a accepté cet enfant de la papauté, et l'a bercé et nourri, défiant ainsi Dieu en ôtant son mémorial et en le remplaçant par un sabbat rival. 2MI 232 4 Après que la vérité a été proclamée pour « servir de témoignage à toutes les nations » (Matthieu 24-14), à un moment où toutes les puissances du mal sont mises en action, quand les esprits sont dans la confusion à cause des nombreuses voix qui crient : « Voici, le Christ est ici ", « Voici, il est là ", « Ceci est la vérité ", « J'ai le message de Dieu », « Il m'a envoyé avec une grande lumière ", quand les points de repère ont été enlevés, et qu'on a tenté d'abattre les piliers de notre foi, alors un effort encore plus déterminé est déployé pour exalter le faux sabbat, et pour jeter le discrédit sur Dieu lui-même en évinçant le jour qu'il a béni et sanctifié. 2MI 232 5 Ce faux sabbat doit être imposé par une loi contraignante. Satan et ses anges sont bien éveillés et intensément actifs, travaillant avec énergie et persévérance par le biais d'agents humains pour mener à bien leur objectif d'effacer la connaissance de Dieu. Alors que Satan travaille maintenant avec ses prodiges mensongers, le temps prédit dans l'Apocalypse est venu où l'ange puissant qui doit éclairer la terre de sa gloire proclamera la chute de Babylone et appellera le peuple de Dieu à sortir du milieu d'elle (voir Apocalypse 18.1-8). 2MI 233 1 Le Seigneur m'a montré que ceux qui ont été, dans une certaine mesure, aveuglés par l'ennemi, et ne se sont pas entièrement dégagés des pièges de Satan, seront en péril parce qu'ils ne peuvent pas discerner la lumière du ciel, et seront enclins à accepter un mensonge. Cela affectera toutes leurs pensées, leurs décisions, leurs propositions, leurs conseils. Les preuves données par Dieu n'en sont absolument pas pour eux, parce qu'ils se sont aveuglés eux-mêmes en choisissant les ténèbres plutôt que la lumière. Alors ils produiront une chose qu'ils appelleront lumière, mais que le Seigneur qualifie de « flèches ardentes que vous avez enflammées » (Ésaïe 50.11 ) qui dirigera leurs pas. Le Seigneur déclare : « Quiconque parmi vous craint l'Étemel, qu'il écoute la voix de son serviteur ! Quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière, qu'il se confie dans le nom de l'Étemel, et qu'il s'appuie sur son Dieu ! Voici, vous tous qui allumez un feu, et qui êtes armés de torches, allez au milieu de votre feu et de vos torches enflammées ! C'est par ma main que ces choses vous arriveront ; vous vous coucherez dans la douleur » (Ésaïe 50.10,11 ). Jésus a dit : « Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles » ; « Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » ; « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour » (Jean 9.39 ; 12.46,48). 2MI 233 2 Les messages du Seigneur seront rejetés par beaucoup, et les paroles de l'homme seront reçues comme la lumière et la vérité. La sagesse humaine éloignera les coeurs de l'abnégation, de la consécration, et elle concevra beaucoup de choses qui rendront les messages de Dieu inopérants. Nous ne pouvons pas compter sereinement sur des hommes qui n'ont pas une relation étroite avec Dieu. Ils acceptent les opinions des hommes, mais ne discernent pas la voix du vrai Berger, et par leur influence, ils égareront beaucoup de gens en dépit d'une accumulation des preuves témoignant de la vérité que le peuple de Dieu devrait avoir pour ce temps. La vérité est conçue pour amener les hommes au Christ, pour raviver leur énergie, pour subjuguer et adoucir leurs coeurs, et leur inspirer zèle, dévotion et amour pour Dieu. La vérité du sabbat ne doit en aucun cas être étouffée. Nous devons la laisser apparaître en parfait contraste avec l'erreur. 2MI 234 1 À l'approche de la fin, les témoignages des serviteurs de Dieu deviendront plus déterminés et plus puissants, apportant la lumière de la vérité sur les systèmes d'erreur et d'oppression qui ont si longtemps eu la suprématie. Le Seigneur nous a envoyé des messages pour ce temps afin d'établir le christianisme sur un fondement éternel, et tous ceux qui croient en la vérité présente doivent se confier, non pas dans leur propre sagesse, mais en Dieu, et renforcer les fondements de nombreuses générations. Ceux-là seront enregistrés dans les livres du ciel comme des réparateurs de brèches, des restaurateurs des chemins et du pays pour le rendre habitable. Nous devons maintenir la vérité parce que c'est la vérité, en dépit de la plus farouche opposition. Dieu est à l'oeuvre dans l'esprit humain ; l'homme n'est pas seul à travailler. La grande puissance illuminatrice vient du Christ ; l'éclat de son exemple doit continuer à briller devant tous à travers tous nos discours. 2MI 234 2 L'arc-en-ciel au-dessus du trône, l'arc de la promesse, témoigne devant le monde entier que jamais Dieu n'oubliera son peuple dans sa lutte. Que Jésus soit notre thème. Présentons avec nos plumes et nos voix, non seulement les commandements de Dieu, mais la foi de Jésus. Il n'y a rien qui puisse mieux encourager la piété réelle du coeur. Alors que nous présentons le fait que les hommes sont les sujets d'un gouvernement moral divin, leur raison leur enseigne que c'est la vérité, qu'ils doivent allégeance à l'Éternel. Cette vie est notre temps de probation. Nous sommes placés sous la discipline et le gouvernement de Dieu pour nous forger un caractère et acquérir des habitudes en vue de la vie étemelle. [...] Des tentations surviendront. L'iniquité abonde ; quand vous vous y attendrez le moins, de sombres et terribles chapitres s'ouvriront et ils pèseront sur l'âme ; mais nous ne devons ni échouer, ni nous décourager puisque nous savons que l'arc de la promesse est au-dessus du trône de Dieu. Nous serons soumis à de lourdes épreuves, à l'opposition, au deuil et à l'affliction ; mais nous savons que Jésus a enduré tout cela. Ces expériences nous sont précieuses. Leurs bienfaits ne sont en aucune manière limités à cette courte vie ; ils se perpétuent jusque dans les siècles sans fin. Par la patience, la foi et l'espérance, dans toutes les circonstances de la vie, nous nous forgeons des caractères pour la vie étemelle. Tout concourra au bien de ceux qui aiment Dieu (voir Romains 8.28). 2MI 235 1 Toutes les scènes de la vie dans laquelle nous devons jouer un rôle doivent être soigneusement étudiées, car elles font partie de notre éducation. Nous devons ajouter de solides poutres à la construction de notre caractère, car nous travaillons à la fois pour cette vie et pour la vie étemelle. Et comme nous approchons de la fin de l'histoire de cette terre, soit nous avançons de plus en plus rapidement dans la croissance chrétienne, soit nous reculons tout aussi résolument. 2MI 235 2 « J'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre. [...] Et je me souviendrai de mon alliance, [...] et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair » (Genèse 9.13-15). L'arc-en-ciel au-dessus du trône constitue un témoignage étemel de ce que « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie étemelle » (Jean 3.16). Chaque fois que la loi est présentée au peuple, que l'enseignant de la vérité montre le trône surmonté de l'arc de la promesse, la justice du Christ. Le Christ est la gloire de la loi. Il est venu « rendre la loi grande et magnifique » (Ésaïe 42.21). Faites ressortir clairement qu'en Christ, « la bienveillance et la vérité se rencontrent, la justice et la paix s'embrassent » (Psaume 85.11). C'est en contemplant son trône, en offrant votre repentance, votre louange et vos actions de grâce à Dieu que vous perfectionnerez votre caractère chrétien et représenterez le Christ aux yeux du monde. Vous demeurez en Christ et Christ demeure en vous ; vous avez cette « paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence » (Philippiens 4.7). Nous devons constamment méditer sur le Christ et sur son charme plein d'attraits. Nous devons diriger les esprits vers Jésus, les fixer sur lui. Dans tous vos discours, insistez sur les attributs divins. 2MI 235 3 Comme l'arc-en-ciel est formé par l'union de la lumière du soleil et de la pluie, de même, l'arc entourant le trône représente la puissance combinée de la miséricorde et de la justice. Il n'y a pas que la justice qui doive être maintenue, car cela éclipserait la gloire de l'arc de la promesse au-dessus du trône ; l'homme ne verrait que la rétribution de la loi. S'il n'y avait pas de justice, pas de peine, il n'y aurait pas de stabilité dans le gouvernement de Dieu. 2MI 235 4 C'est le mélange de jugement et de miséricorde qui rend la rédemption parfaite. C'est l'association des deux qui nous pousse à nous écrier, en considérant le Rédempteur du monde et la loi de l'Étemel : « Je deviens grand par ta bonté ! » Nous savons que l'Evangile est un système parfait et complet, révélant l'immutabilité de la loi de Dieu. Il inspire au coeur espérance et amour pour Dieu. La miséricorde nous invite à entrer par les portes dans la cité de Dieu, et la justice est satisfaite d'accorder à toute âme obéissante les pleins privilèges en tant que membre de la famille royale et enfant du roi céleste. 2MI 236 1 Si nos caractères étaient défectueux, nous ne pourrions pas passer les portes que la miséricorde a ouvertes à l'obéissance, car la justice se tient à l'entrée, exigeant la sainteté [et] la pureté de tous ceux qui voudraient voir Dieu. Si la justice n'était plus, et s'il était possible pour la miséricorde divine d'ouvrir les portes à la race humaine tout entière, indépendamment du caractère, alors il régnerait dans le ciel une pire condition de mécontentement et de rébellion qu'avant l'expulsion de Satan. La paix, le bonheur et l'harmonie du ciel seraient brisés. Le passage de la terre au ciel ne changera pas le caractère des hommes ; le bonheur des rachetés dans le ciel sera le résultat de caractères transformés, dans cette vie, à l'image du Christ. Les saints dans le ciel auront d'abord été saints sur la terre. 2MI 236 2 Le seul salut qui ait de la valeur, c'est celui pour lequel le Christ a fait un tel sacrifice pour le rendre accessible à l'homme ; c'est celui qui sauve du péché, la cause de toute la misère et de tout le malheur dans notre monde. La miséricorde offerte au pécheur l'attire constamment à Jésus. S'il y répond, s'approchant dans la repentance et la confession, se saisissant par la foi de l'espérance qui lui est proposée dans l'Évangile, Dieu ne méprisera pas le coeur brisé et contrit. Ainsi, la loi de Dieu n'est pas affaiblie, mais la puissance du péché est brisée et le sceptre de la miséricorde est tendu vers le pécheur repentant. -- Lettre If, 1890, p. 2-12 (" As the End Draws Near » [À l'approche de la fin], novembre 1890). White Estate, Washington, D.C., 15 octobre 1962. ------------------------Manuscrit 145--Mises en scène 2MI 237 1 Je ME SUIS LEVEE à trois heures ce matin pour vous écrire ces quelques lignes. (Ce courrier a été rédigé mercredi 26 décembre 1888, et a trait à un programme de Noël avec du théâtre organisé par l'École du sabbat de Battle Creek. Les enfants portaient des costumes. Ella M. White, la petitefille de six ans de Mme White, jouait dans la pièce le rôle d'un ange.) J'ai eu plaisir à voir le phare et la pièce qui avait exigé tant d'efforts minutieux ; elle aurait pu être rendue encore plus passionnante, mais n'a pas été aussi percutante et marquante qu'elle aurait pu l'être compte 2MI 238 0 Document sollicité par Arthur L. White pour être utilisé dans une cor-respondance concernant les pièces de théâtre jouées dans les églises et les écoles advendstes. Son importance réside dans le fait que Mme White ri a pas condamné un programme dans lequel il y avait du théâtre, mais elle a fait des commentaires sur la façon dont il aurait pu être rendu plus efficace et a également émis quelques mises en garde -- Arthur L. White. tenu du temps et des efforts investis dans sa préparation. Les enfants ont bien joué leur rôle. La lecture était appropriée. Mais s'il y avait eu, en cette occasion, un message substantiel s'adressant aux enfants et aux enseignants de l'École du sabbat et les exhortant à oeuvrer avec ferveur pour le salut des âmes des enfants qui vous sont confiés, à présenter l'offrande la plus acceptable à Jésus, à faire don de leurs propres coeurs, tout cela avec des remarques percutantes, concises et allant droit au but, sur la façon dont ils pourraient s'y prendre, cela n'aurait'il pas été en accord avec l'oeuvre que nous essayons d'accomplir dans l'église ? 2MI 238 1 Chaque action doit maintenant être en harmonie avec le seul grand dessein de préparer les coeurs, afin qu'individuellement, les élèves et les enseignants soient comme une lumière placée sur un chandelier illuminant tous ceux qui sont dans la maison, ce qui transmettrait de manière saisissante l'idée d'un phare guidant les âmes afin que leur foi ne fasse pas naufrage. Pouvez-vous me dire quelle impression les deux poèmes dits par les deux dames aurait-elle pu faire dans cette oeuvre ? 2MI 238 2 Le chant était conforme à ce à quoi on pourrait s'attendre dans une pièce de théâtre, mais on n'en distinguait pas une seule parole. Certes, le navire balloté par la tempête ferait naufrage sur les rochers s'il n'y avait pas plus de lumière venant du phare qu'on en voyait durant les répétitions. Je dois dire que j'ai été peinée en constatant ces choses, car elles étaient si discordantes avec l'oeuvre même de réforme que nous essayons de réaliser dans l'Église et dans nos institutions, que je me serais sentie mieux si je n'avais pas été présente. Non seulement cette opportunité aurait dû être magistralement relevée pour les enfants de l'École du sabbat, mais des paroles auraient dû être prononcées pour graver l'impression de la nécessité de rechercher la faveur de ce Sauveur qui les a aimés et s'est lui-même donné pour eux. Si [seulement] ces précieux cantiques avaient été chantés : « Rocher des siècles, brisé pour moi, que je trouve un refuge en toi » et « Jésus, bien-aimé de mon âme, que je me repose en ton sein, tandis que les flots près de moi se déchaînent, tandis que la tempête fait encore rage ». Y a-t-il eu des âmes inspirées d'un zèle nouveau et résolu pour le Maître en écoutant ces chants dont la vertu résidait dans les diverses qualités vocales des chanteurs ? 2MI 238 3 Pendant que ces efforts assidus étaient déployés pour obtenir de meilleures performances, des réunions d'un grand intérêt avaient lieu ; elles auraient dû retenir l'attention, et exigeaient la présence de chaque âme, de peur qu'elle ne perde quelque chose du message que le Maître leur avait envoyé. Maintenant, ce Noël est passé dans l'éternité avec son lot de souvenirs, et nous sommes impatients d'en voir le résultat. Fera-t-il de ceux qui ont joué leur rôle des personnes plus spirituelles ? Augmentera-t-il leur sens des responsabilités envers notre Père céleste qui a envoyé son Fils dans le monde au prix d'un sacrifice infini pour sauver l'homme déchu de la ruine la plus totale ? L'esprit a-til été incité à saisir Dieu à cause du grand amour dont il nous a aimés ? 2MI 239 1 Nous espérons, maintenant que Noël est passé, que ceux qui ont déployé tant d'efforts laborieux vont maintenant manifester un zèle déterminé et sérieux, un effort désintéressé pour le salut des enseignants de l'Ecole du sabbat, afin qu'à leur tour, ils travaillent au salut des âmes qui fréquentent leurs classes, pour leur enseigner ce qu'ils doivent faire pour être sauvés. Nous espérons qu'ils trouveront le temps de travailler simplement et sincèrement pour les âmes de ceux qui leur sont confiés, et qu'ils prieront avec elles et pour elles, afin qu'elles donnent à Jésus l'offrande précieuse de leurs propres âmes, qu'elles réalisent véritablement le symbole du phare par les faisceaux de lumière provenant de leurs efforts déterminés au nom de Jésus, rayons émis dans l'amour puisqu'ils saisissent ces rayons de lumière pour les diffuser aux autres, afin que l'oeuvre ne se fasse pas en surface. Manifestez autant d'habileté et d'aptitude à gagner des âmes à Jésus que vous avez déployé d'efforts laborieux en cette toute récente occasion. Dirigez-les par vos efforts, gagnez-les, coeurs et âmes, à l'Etoile, la Lumière du monde, qui brille dans notre ciel moralement si sombre en ce moment. Que votre lumière brille, afin que les âmes ballottées par la tempête puissent y fixer leurs regards et échapper aux rochers qui se cachent sous la surface de l'eau. Les tentations menacent de les tromper ; les âmes sont angoissées par la culpabilité, prêtes à sombrer dans le désespoir. Travaillez à les sauver ; dirigez-les vers Jésus qui les a tant aimées qu'il a donné sa vie pour elles. [...] 2MI 239 2 La Lumière du monde brille sur nous afin que nous puissions absorber les rayons divins et laisser cette lumière briller sur les autres par nos bonnes oeuvres et que beaucoup d'âmes soient amenées à glorifier notre Père qui est dans les cieux. « Il use de patience envers [nous], il ne veut pas qu'aucun périsse, mais il veut que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9), et le coeur de Jésus est profondément affligé que tant de personnes refusent l'offre de sa miséricorde et de son amour incomparable. 2MI 240 1 Tous ceux qui ont joué un rôle dans le programme d'hier travailleront-ils avec autant de zèle et d'intérêt pour le Maître, afin d'être des ouvriers « qui [n'ont] pas à rougir et qui [dispensent] avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2.15) ? Oh, que les enseignants de l'Ecole du sabbat soient profondément imprégnés de l'esprit du message pour ce temps, portant ce message dans tout ce qu'ils font. Il y a des âmes à sauver, et tandis que dans l'oeuvre de l'École du sabbat, on a mis beaucoup de forme et investi un temps précieux à la lecture de rapports et de dossiers, on n'a accordé que peu de temps pour véritablement laisser resplendir la lumière en des rayons clairs et constants dans l'instruction nécessaire au salut des âmes des enfants et des jeunes. Faites des discours moins élaborés, des remarques moins longues ; présentez la vérité de façon claire et précise ; que pas un seul mot ne soit prononcé pour faire étalage d'une grande connaissance, pas une seule parole en discours, car la preuve la plus manifeste d'une réelle connaissance est la simplicité. Tous ceux qui ont tiré leur connaissance de Jésus-Christ l'imiteront dans leur manière d'enseigner. -- Lettre 5, 1888, p. 1-4 (au frère Morse, 26 décembre 1888). White Estate, Washington, D.C., novembre 1962. ------------------------Manuscrit 146--Directives pour l'oeuvre missionnaire médicale et l'alimentation saine 2MI 241 1 IL Y A DANGER à permettre à une branche de l'oeuvre d'absorber toutes les énergies et tous les moyens. Il y a danger à surcharger tout le monde par ce type de travail, en raison de l'intensité avec laquelle il est mené. Cette oeuvre n'a aucune limite ; on ne peut jamais en arriver à bout, et elle doit être traitée intelligemment, comme faisant partie du grand tout. On ne doit pas la laisser consumer les moyens qui devraient soutenir le ministère de la parole. -- Lettre 3, 1899, p. 12 (à John H. Kellogg, 5 janvier 1899). 2MI 241 2 Jamais, au grand jamais, un sanatorium devrait être établi en qualité d'institution indépendante de l'église. L'oeuvre missionnaire médicale authentique ne devrait en aucun cas être séparée du ministère de l'Evangile. -- Lettre 204, 1899, p. 7 (à John H. Kellogg, 12 décembre 1899). 2MI 242 0 Document sollicité par R.W. Schwartz, de l'Université Andrews, pour sa thèse doctorale sur John Harvey Kellohg. L! accès aux papiers de Kellogg a été accordé par les Dépositaires du Patrimoine White, et ce qui suit a été tiré des lettres d'Ellen White pour la thèse. -- Arthur L. White. 2MI 242 1 Je peux voir dans la providence divine que l'oeuvre missionnaire médicale doit devenir la grande brèche par laquelle on peut avoir accès à l'âme malade. Je pense, Dr Kellogg, qu'il ne faudrait pas maintenant commettre l'erreur de consacrer toute notre énergie à la classe la plus basse. Il y a une oeuvre à accomplir pour les classes plus élevées, afin qu'elles puissent exercer une influence et collaborer avec Dieu dans cette oeuvre. [...] 2MI 242 2 Dans sa grande bonté et son amour incomparable, le Seigneur a mis dans le coeur de ses instruments humains que l'éducation des missionnaires n'est pas parachevée tant qu'ils n'auront pas acquis la connaissance sur la façon de soigner les malades et ceux qui souffrent. [...] 2MI 242 3 La vérité exprimée par des actes authentiques et désintéressés est le plus puissant argument en faveur du christianisme. Soulager les malades et aider les personnes en détresse est conforme à l'exemple du Christ, et représente l'oeuvre et la mission du Christ sur terre au travers de l'expression vivante des plus puissantes vérités de l'Evangile. La connaissance de l'art de soulager l'humanité souffrante ouvre des portes innombrables par lesquelles la vérité peut accéder au coeur et les âmes, être sauvées et recevoir la vie étemelle. -- Lettre 36, 1893, p. 5, 7, 9 (à John H. Kellogg, 2 octobre 1893). 2MI 242 4 Que vous le voyiez ou pas, il y a chez vous un désir de suprématie ; et si vous ne l'aviez pas caressé, vous auriez eu à vos côtés des hommes en formation pour devenir des médecins utiles, des hommes qui seraient en pleine croissance et sur lesquels vous pourriez compter. Mais vous ne leur avez pas accordé tous les avantages que vous auriez vous-même réclamés, eussiez-vous été à leur place. -- Lettre 7, 1886, p. 2 (à John H. Kellogg, 26 avril 1886). 2MI 242 5 J'éprouve de la compassion à votre égard. Vous devez changer votre manière de procéder. Vous vivez deux années en une seule, et je vous en exprime ma désapprobation. Vous comprenez cet épuisement. L'organisme ne peut continuer à subir une telle pression sans en pâtir ; et après, oh, mon frère, et après quoi ? La mort, ce qui serait bien pire [que] de vivre sans avoir la force de tout accomplir. -- Lettre 10, 1887, p. 3, 4 (à John H. Kellogg, 23 février 1887). 2MI 242 6 Nous honorerions bien plus Dieu en parlant moins de microbes et en communiquant plus sur son amour incomparable et sa puissance. -- Lettre 18, 1892, p. 9 (à John H. Kellogg, 15 avril 1892). 2MI 242 7 L'ensemble du vignoble du Seigneur a été volé pour poursuivre une oeuvre qui n'a jamais de fin. Elle a englouti des moyens qui auraient répondu aux besoins des champs étrangers. Les moyens dépensés à Chicago auraient permis à de nouveaux champs d'accomplir l'oeuvre que Dieu nous a confiée. Regardez la misère qui existe dans certaines parties du champ dans les pays étrangers, et voyez, en contraste, l'investissement réalisé dans une seule grande ville. Il est évident qu'il y a eu un détournement des moyens qui ne vous appartiennent pas pour les utiliser à votre guise. [...] 2MI 243 1 Négliger le travail même que Dieu vous a confié, pour en entreprendre un autre dont il ne vous a pas chargé n'est pas selon son plan, mais selon votre propre plan. Vous ne pouvez pas à la fois poursuivre le travail que vous avez entrepris à Chicago, et accomplir de façon acceptable l'oeuvre que le Seigneur vous a confiée. Dieu ne requiert de quiconque croit que nous proclamons le dernier message de miséricorde au monde d'aller sur le terrain où vous vous êtes engagé. -- Lettre 33, 1900, p. 2, 8 (à John H. Kellogg, 27 février 1900). 2MI 243 2 Si les institutions établies doivent être dirigées, comme il est dit, sur le plan laïque, alors quelle part les adventistes du septième jour ont-ils à prendre dans cette oeuvre ? Les adventistes du septième jour ont un travail particulier à accomplir en construisant des sanatoriums dans notre monde là où le besoin s'en fait sentir. [...] 2MI 243 3 Vous ignorez pratiquement le message du troisième ange. Vous avez dénigré l'oeuvre du ministère évangélique, tout en accordant une importance disproportionnée à l'oeuvre missionnaire médicale. Vous avez affaibli le secteur que vous auriez dû renforcer. Vous ne tolérez aucune restriction. Vous étiez déterminé, si vous le pouviez, à mettre en oeuvre le travail que vous aviez planifié, mais Dieu ne vous a jamais confié un tel travail. -- Lettre 41, 1900, p. 2, 3, 4 (à John H. Kellogg, 10 mars 1900). 2MI 243 4 Le Seigneur vous a attribué votre position en tant que chef de la fraternité médicale, mais vous devez avoir une influence auprès des plus grands médecins. Vous pouvez être un conseiller ; vous devriez être écouté comme un sage conseiller ; mais en aucune manière vous ne devriez penser détenir le pouvoir de mettre en place et de renverser. Vous ne devez pas estimer que dans l'exercice de votre pouvoir, vous pouvez élever qui vous voulez et en abattre comme bon vous semble. Les serviteurs de Dieu n'ont pas reçu ce pouvoir. [...] 2MI 243 5 Et maintenant, mon frère, concernant cet accord que vous avez conçu avec des avocats, et auquel vous demandez à des hommes de joindre leurs noms, acceptant ainsi certaines restrictions, je dois vous dire que Dieu l'interdit. [...] 2MI 244 1 Le Seigneur ne doit être entravé dans son action par aucun monopole. Le Seigneur, qui a donné la sagesse pour concevoir des aliments sains, ne l'a pas donnée à un seul homme, ni à deux, ni à vingt hommes. Quand le Seigneur travaille, c'est dans l'intérêt de son peuple, comme il l'a démontré dans le don de la manne. Les aliments sains sont le résultat de l'expérimentation de nombreux esprits. Il n'y a pas qu'un seul esprit à avoir été touché par le Seigneur Dieu ne cautionne pas la manière dont cette question est traitée. -- Lettre 180,1901, p. 4-6 (à John H. Kellogg, 28 juillet 1901). 2MI 244 2 Le pouvoir trompeur de l'ennemi vous a conduit à laisser la bannière de Dieu traîner dans la poussière tandis que le Dr. Kellogg s'est engagé à travailler « laïquement » dans une oeuvre dont les moyens financiers proviennent d'un peuple qui est décidément confessionnel. -- Lettre 45, 1900, p. 3 (à John H. Kellogg, 13 mars 1900). 2MI 244 3 On ne doit pas dépendre de vos enseignements religieux ou les accepter comme un « Ainsi parle l'Étemel ». Il a été imprudent pour les gens de compter sur vous comme ils l'ont fait, car vous n'êtes pas un guide sûr en matière spirituelle. -- Lettre 55, 1903, p. 5 (à John H. Kellogg, 15 avril 1903). 2MI 244 4 Il m'a été révélé que la production des aliments sains est conforme au plan du Seigneur, et ne doit pas être considérée comme la propriété particulière d'un seul homme. Mais personne ne devrait prendre ce que je dis comme donnant la liberté de violer les brevets du Dr Kellogg ou de quiconque. -- Lettre 27,1902, p. 5 (à George I. Butler, 26 février 1902). 2MI 244 5 Il [le panthéisme] est à la racine de théories qui, portées à leur conclusion logique, pourraient détruire la foi dans la question du sanctuaire et dans l'expiation. Je ne pense pas que le Dr. Kellogg l'ait clairement discerné. Je ne pense pas qu'il se soit rendu compte qu'en posant son nouveau fondement de foi, il dirigeait ses pas vers l'infidélité. -- Lettre 33, 1904, p. 2 (aux frères Faulkhead et Salisbury, 17 janvier 1904). White Estate, Washington, D.C., février 1963. ------------------------Manuscrit 147--Sociétés littéraires et représentations théâtrales 2MI 245 1 LE BUT et l'objet pour lesquels les sociétés littéraires sont établies peuvent être bons, mais à moins que tous réclament la sagesse d'en haut et dépendent continuellement de Dieu, elles ne parviendront résolument pas à exercer une influence salutaire. 2MI 245 2 Quand ceux qui font profession de suivre Dieu s'unissent volontairement au monde ou donnent à des hommes de faible expérience religieuse la prééminence dans ces sociétés littéraires, ils ne tiennent pas en haute estime les choses étemelles. Ils franchissent la ligne dès leur premier pas. Il peut y avoir des limites, des règles établies et des règlements institués, mais malgré tout cela, l'élément mondain prendra le dessus. Des hommes sur le terrain de l'ennemi, dirigés et contrôlés par sa puissance, auront une influence déterminante à moins qu'une puissance infinie ne travaille contre eux. Satan utilise des hommes comme agents pour suggérer, 2MI 246 0 Auves documents sollicités par Arthur L. White pour une correspon-dance sur les représentations théâtrales dans les églises et les écoles adventistes. orienter, proposer différentes actions, et une variété de choses divertissantes qui n'apportent aucune force morale ni n'élèvent l'esprit, mais sont entièrement mondaines. Bientôt, l'élément religieux est exclu, et les éléments irréligieux prennent le contrôle. 2MI 246 1 Les hommes et les femmes qui ne se laisseront pas piéger, qui iront de l'avant dans la voie de l'intégrité, loyaux et fidèles au Dieu du ciel qu'ils craignent, aiment et honorent, pourront avoir une influence puissante pour tenir le peuple de Dieu. Une telle influence commandera le respect. Mais ce vacillement entre le devoir et le monde donne au monde tout l'avantage et lui permet certainement de laisser son empreinte, de sorte que la religion, Dieu, et le ciel n'entreront guère dans les pensées. 2MI 246 2 Si les jeunes, et les hommes et les femmes d'âge mûr, devaient organiser une société où la lecture de la Bible et l'étude biblique constituaient l'occupation principale, s'arrêtant sur les prophéties et étudiant également les leçons du Christ, il y aurait de la force dans cette société. Il n'est pas de livre dont la lecture élève, fortifie et élargit l'esprit plus que la Bible. Et il n'existe rien de mieux, pour doter d'une nouvelle vigueur toutes nos facultés, que de les mettre en contact avec les vérités prodigieuses de la Parole de Dieu, et d'appliquer l'esprit à saisir et à évaluer ces vérités. 2MI 246 3 Si l'esprit humain a un faible niveau, c'est généralement parce qu'on le nourrit de faits futiles et qu'il n'est pas sollicité et exercé à saisir des vérités nobles et élevées, qui durent l'éternité. Ces sociétés littéraires exercent presque universellement une influence tout à fait contraire à celle qu'elles prétendent exercer, et sont une blessure faite à la jeunesse. Cela ne devrait pas être le cas, mais parce que des éléments non sanctifiés en prennent la tête, parce que des mondains veulent se faire plaisir, leurs coeurs ne sont pas en harmonie avec Jésus-Christ ; ils sont dans les rangs des ennemis du Seigneur, et ils ne se satisferont pas du genre de divertissement qui renforcerait les membres de la société dans leur spiritualité. Des sujets méprisables et médiocres sont introduits ; ils ne sont ni exaltants ni instructifs, ils ne font qu'amuser. 2MI 246 4 La façon dont ces sociétés ont été menées conduit l'esprit loin de la réflexion sérieuse, loin de Dieu, loin du ciel. En leur accordant de l'intérêt, les pensées et les services religieux sont devenus de mauvais goût. Il y a moins de désir pour la prière fervente, pour la religion pure et sans tache. Les pensées et les conversations ne portent pas sur des thèmes qui élèvent, mais s'arrêtent sur les sujets évoqués lors de ces rassemblements. Qu'est-ce que la paille en comparaison du blé ? L'intelligence se mettra progressivement aux dimensions des sujets avec lesquels elle est fami' lière, jusqu'à ce que les facultés de l'esprit se rétractent, montrant de quoi il a été nourri. 2MI 247 1 L'esprit qui rejette toute cette médiocrité, et est sollicité pour demeurer uniquement sur des vérités élevées, solennelles, profondes et vastes, cet esprit-là se fortifiera. La connaissance de la Bible dépasse de loin toutes les autres connaissances dans le renforcement de l'intellect. Si vos groupements et sociétés littéraires se transformaient en opportunité d'étudier la Bible, ils se révéleraient bien plus une société intellectuelle que jamais ils ne pourraient devenir en tournant leur attention vers des représentations théâtrales. Quelles hautes et nobles vérités l'esprit peut-il contempler et explorer dans la Parole de Dieu ! L'esprit peut aller encore plus loin et plus profondément dans ses recherches, devenant plus fort à chaque effort pour comprendre la vérité, et pourtant, il en restera encore une infinité au-delà. 2MI 247 2 Ceux qui composent ces sociétés, qui professent aimer et honorer les choses sacrées, et qui pourtant permettent à l'esprit de s'abaisser au superficiel, à l'irréel, à la comédie simple, médiocre et fictive, font le travail du diable tout aussi sûrement qu'ils contemplent et s'unissent dans ces scènes. Si leurs yeux pouvaient s'ouvrir, ils verraient que Satan était leur chef, l'instigateur, à travers des agents présents qui se donnent une importance exagérée. Mais Dieu déclare leur vie et leur caractère plus légers que la vanité. Si ces sociétés se consacraient à l'étude du Seigneur et de sa grandeur, de sa miséricorde, de ses oeuvres dans la nature, de sa majesté et de sa puissance révélées dans sa parole inspirée, elles sortiraient bénies et fortifiées. -- Manuscrit 41, 1900, p. 10-12 (" Commandement Keeping » [L'observation des commandements], 23 juillet 1900). 2MI 247 3 Si nous considérons les bienfaits qui nous sont accordés comme nous appartenant, pour être utilisés selon notre plaisir, en faire l'étalage et pour faire sensation, alors les caractères de ceux qui professent être les disciples du Seigneur Jésus, notre Rédempteur, jettent l'opprobre sur celui-ci. 2MI 247 4 Dieu vous a-t-il donné de l'intelligence ? Est-ce pour que vous l'utilisiez selon vos inclinations ? Pouvez-vous glorifier Dieu en étant instruit pour représenter des personnages dans des pièces, et pour amuser un public avec des fables ? Le Seigneur ne vous a-t-il pas doté d'un intellect à utiliser pour la gloire de son nom dans la proclamation de l'Évangile du Christ ? Si vous désirez une carrière publique, il y a un travail que vous pouvez faire. Aidez la classe que vous représentez dans vos scènes. Agissez dans la réalité. Accordez votre sympathie quand elle est nécessaire, en relevant effectivement ceux qui sont abattus. La passion dominante de Satan est de pervertir l'intelligence et de pousser les hommes à désirer des spectacles et des représentations théâtrales. L'expérience et le caractère de tous ceux qui se livrent à cette oeuvre seront conformes à la nourriture donnée à l'esprit. 2MI 248 1 Le Seigneur a donné des preuves de son amour pour le monde. Il n'y avait pas de fausseté, pas de comédie, dans ce qu'il faisait. Il a fait un don vivant, capable d'endurer l'humiliation, le rejet, la honte et l'opprobre. Voilà ce que le Christ a fait pour sauver les perdus. -- Manuscrit 42, 1898, p. 13 (" To Every Man His Work » [A chaque homme son travail]). White Estate, Washington, D.C., février 1963. ------------------------Manuscrit 148--Prenez courage dans le Christ et soyez reconnaissants 2MI 249 1 Nous N'EMETTRONS PAS le moindre murmure parce que nous avons des épreuves. Les chers enfants de Dieu en ont toujours eu, et chaque épreuve endurée ici-bas ne fera que nous rendre riches dans la gloire. [...] 2MI 249 2 James est très occupé à corriger le document. La soeur Annie Smith lui apporte son aide, et cela me laisse un peu de temps pour écrire. C'est ce soir après le sabbat que j'ai écrit, à la lueur des chandelles, avec les yeux endoloris, vous devrez donc excuser ma mauvaise écriture. Ayez bon courage. Ne vous laissez pas abattre ni décourager par quoi que ce soit. Rappelez-vous, nous sommes presque à la maison. -- Lettre 9, 1851, p. 1, 3 (au frère Dodge et son épouse, 21 décembre 1851). 2MI 250 0 Ces articles inédits ont été sollicités par Mme Alta Robinson, une em-ployée du White Estate, pour être intégrés, avec d'autres déclarations d'Ellen White provenant de sources publiées, dans un programme de Remerciements en novembre 1963. Laccent est mis sur des choses pour lesquelles Mme White a été reconnaissante. -- Arthur L. White. 2MI 250 1 S'il est quelqu'un qui jouit du vrai bonheur, même dans cette vie, c'est bien le chrétien fidèle. Nous nous réjouirons en Jésus-Christ. Nous vivrons à la clarté de sa face. --Lettre 18, 1859, p. 3 (au Dr N., 14 avril 1859). 2MI 250 2 Mon cher époux, je trouve que ma main tremble ce matin, mais je ferai de mon mieux pour écrire. Je reprends lentement des forces. [...] 2MI 250 3 J'ai maintenant commencé à prier en famille moi-même et suis reconnaissante pour le privilège de me mettre à genoux une fois de plus avec ma famille. [...] 2MI 250 4 C'est parfois solitaire ici. Si tu pouvais être ici pour me lever et me faire entrer et sortir du wagon, je voyagerais et me rétablirais plus rapidement. Je ne parviens à faire que quelques pas à la fois, mais je constate que je commence à me remettre un peu. 2MI 250 5 Nous essayerons de vivre pour la gloire de Dieu. Ne t'inquiète pas pour nous. Nous n'oublions pas de prier pour toi. [...] Je suis reconnaissante à Dieu d'avoir épargné ma vie afin que je puisse reprendre ma place dans la famille, mais ta place à la table de la salle à manger est vide. -- Lettre 12a, 1860, p. 1,2 (à James White, octobre 1860). 2MI 250 6 J'ai pensé que cela ne pouvait pas faire de mal aux garçons de faire une petite excursion à la campagne. Je pourrais me promener un peu et faire passer le temps en ton absence. Willie s'est bien amusé. Il était désolé quand il fut temps de rentrer à la maison. Les garçons ont joué avec Éli, travaillé et chassé un peu. Ce fut un grand plaisir pour eux. [...] 2MI 250 7 Mon cher mari, le temps de ton absence est bientôt terminé. Encore une semaine et tu seras à la maison. Nous nous réjouissons tous de te voir à nouveau parmi nous. Tout va bien, comme d'habitude à Battle Creek, pour autant que je sache. 2MI 250 8 Je suis très reconnaissante au Seigneur de t'avoir accordé une si bonne santé, et je suis presque rétablie, mais pas très forte. [...] 2MI 250 9 Les garçons sont tous au lit, le quatrième dans son berceau. [...] Je dois conclure. Nous n'oublions pas de prier pour toi. -- Lettre 14, 1860, p. 2, 3 (à James White, 19 novembre 1860). 2MI 250 10 Il s'est simplement endormi ; sans douleur, sans souffrance, aussi tranquille qu'un enfant, il a rendu son dernier soupir. Oh, combien j'ai été reconnaissante de ne pas avoir été obligée de le voir agoniser dans la douleur et d'avoir cette image pénible devant moi jour et nuit. [...] 2MI 251 1 À première vue, il avait l'air de s'être allongé pour dormir comme un guerrier fatigué. [...] 2MI 251 2 Je ne vais pas m'abandonner à la douleur. [...] Je ne vais pas me plaindre ou murmurer contre la providence de Dieu. Jésus est mon Sauveur. Il vit. Jamais il ne me délaissera, ni ne m'abandonnera. [...] 2MI 251 3 Je suis reconnaissante envers Dieu de ne pas avoir été contrainte de rechercher ma consolation dans les amitiés du monde. M'appuyer sur la sympathie humaine ! Non, non. [...] Même la vallée de l'ombre de la mort a été éclairée par la présence de mon Sauveur. -- Lettre 9, 1881, p. 1-5 (à mes « Chers frère et soeur ", 20 octobre 1881). 2MI 251 4 Je suis si reconnaissante envers mon Père céleste de nous avoir donné des preuves si précieuses de sa volonté de nous bénir et de nous communiquer la sagesse. -- Lettre 14, 1881, p. 2 (à Uriah Smith, c. 1881). 2MI 251 5 Je suis si reconnaissante que la petite Ella [sa première petitefille, âgée d'un an] soit en aussi bonne santé. Chère petite. Que le Seigneur la bénisse et la garde en bonne santé. -- Lettre 5,1882, p. 2 (à mes « Chers enfants, » 3 avril 1882). 2MI 251 6 Nous allons bien, comme on pourrait s'y attendre. J'ai bien dormi la nuit dernière et je me sens mieux ce matin. Ma toux est assez dure, mais je suis reconnaissante de ne pas être dans un pire état. -- Lettre 14, 1882, p. 1 (au pasteur William C. White et son épouse, 22 mai 1882). 2MI 251 7 Nous sommes arrivés ici [dans le Massachusetts] à 20 heures 30, mercredi soir. Cette partie du voyage a été plus pénible et éprouvante pour nous que le long voyage depuis la Californie. Il y avait beaucoup de poussière, les voitures étaient bondées et il faisait très chaud. Mais j'avais bon courage. [...] J'ai été reconnaissante pour la tranquillité d'esprit et la communion avec mon Sauveur tout au long du voyage. Sous sa protection, je me savais en sécurité et je n'avais aucune raison de me plaindre. -- Lettre 24,1883, p. 1 (au pasteur William C. White et son épouse, 23 août 1883). 2MI 251 8 Je suis reconnaissante pour la santé et la force que le Seigneur m'a données. [...] J'ai parlé seize fois. [...] Priez pour moi. Je me cramponne au Seigneur à tout instant. -- Lettre 27, 1883, p. 2 (au pasteur William C. White et son épouse, 4 septembre 1883). 2MI 251 9 Le Seigneur est très bon envers nous. Jusqu'à présent, nous avons été comblés par notre récolte de fruits dans notre verger. [...] Les pruniers sont chargés, et nous avons dû acheter beaucoup de cordes pour attacher les branches afin qu'elles ne cassent pas sous leur poids. [...] 2MI 252 1 Je suis très reconnaissante envers mon Père céleste pour sa bonté et sa grâce abondante. [...] 2MI 252 2 J'étais assise dans ma chambre, sabbat matin, réfléchissant sur l'oeuvre et ses difficultés, me demandant : « Que dois-je faire ? » quand un petit oiseau a sauté sur le rebord de la fenêtre et a tant gazouillé que mon coeur s'est senti soulagé pour un temps. Je crois que cet oiseau était un messager envoyé par Dieu. Je suis déterminée à placer ma confiance dans le Seigneur. Je le remercie de m'avoir si merveilleusement soutenue. Je veux travailler beaucoup plus pour lui avant de déposer les armes. -- Lettre 108, 1902, p. 1, 2, 11 (à Nathaniel D. Faulkhead et son épouse, 14 juillet 1902). 2MI 252 3 Je suis tellement reconnaissante au Seigneur de me redonner ma voix. J'ai été capable de parler librement lors de la réunion du camp. [...] Je suis si reconnaissante de la paix, du réconfort et de l'amour que je trouve chaque jour dans le Seigneur. -- Lettre 145, 1902, p. 6 (au pasteur John A. Burden et son épouse, 21 septembre 1902). 2MI 252 4 Le Seigneur m'a merveilleusement soutenue. Sabbat dernier, avant d'aller à la réunion, j'ai été saisie d'une faiblesse et je me suis sentie craintive. Mais dès l'instant où je me suis tenue sur mes pieds devant l'assemblée, j'ai senti que les bras étemels me portaient. [...] Tout le monde dans la tente m'a entendue, bien que je n'aie fait aucun effort pour me faire entendre. 2MI 252 5 Pendant un certain temps, après ma dernière maladie grave, j'ai craint de ne plus jamais pouvoir utiliser ma voix. J'ai essayé de prier au culte de famille, mais après avoir prononcé un mot ou deux, plus aucun son n'est sorti. Ma voix était partie. Pendant longtemps, j'ai dû garder le silence ; mais le Seigneur m'a rendu ma voix, et je ne lui serai jamais assez reconnaissante pour ce bienfait. Je suis si reconnaissante. Je sais que j'ai un témoignage à partager, et je remercie Dieu de pouvoir encore être son témoin. -- Lettre 150, 1902, p. 1, 2 (à Charles W. Irwin, 22 septembre 1902). 2MI 252 6 J'avais complètement oublié qu'hier c'était mon anniversaire, jusqu'à ce que je sois revenue de ma tournée juste avant le dîner. Ensuite, j'ai découvert que la soeur King [...] avait invité à dîner May White et ses enfants, ainsi qu'Ella May et Dores Robinson. J'ai été tellement occupée que j'avais oublié que c'était mon anniversaire, et je suis restée, comme avait coutume de dire le frère Starr, « plombée de surprise » de trouver un tel rassemblement, et deux tables installées dans notre salle à manger. 2MI 253 1 Nous avons partagé un repas délicieux, après quoi nous sommes passés au salon, et avons entamé un moment de prière et chanté quelques cantiques. Le Seigneur s'est gracieusement rapproché de nous tandis que nous offrions de sincères actions de grâces à Dieu pour sa bonté et sa miséricorde envers nous tous. [...] 2MI 253 2 La soeur Ings a fait envoyer un magnifique bouquet du Sanatorium, et quelqu'un d'autre a envoyé des fleurs de St Helena. La soeur King m'a offert une petite cruche d'eau argentée, exactement comme celle que j'avais l'intention d'acheter. Je suis heureuse qu'il n'y ait pas eu plus de cadeaux, car lorsque je reçois beaucoup de choses, je me sens obligée de faire quelque chose en retour. [...] 2MI 253 3 Hier soir, [...] je me suis réveillée une ou deux fois dans la nuit, mais je ne me suis levée qu'à quatre heures. C'est une autre victoire remportée sur le sommeil, car la nuit précédente, j'avais dormi près de huit heures. Pour cela, je me sens très reconnaissante envers mon Père céleste. -- Lettre 321, 1905, p. 1, 2, 6 (au pasteur James E. White et son épouse, 27 novembre 1905). 2MI 253 4 S'il est une chose que je désire, c'est d'avoir, tant que j'aurai un souffle de vie, mes facultés mentales préservées. Je suis très reconnaissante que mon esprit soit aussi clair, et que je puisse apporter mon aide à l'oeuvre qui s'accomplit. 2MI 253 5 Quand je considère combien j'étais faible dans ma jeunesse, je sens qu'à mon âge, j'ai de nombreuses raisons d'être reconnaissante au Seigneur pour sa bonté, sa miséricorde et son amour. Depuis l'accident qui m'est arrivé quand j'avais neuf ans, j'ai rarement été parfaitement exempte de toute douleur. Mais je ne me souviens pas avoir jamais été aussi exempte de toute douleur que je ne le suis à l'heure actuelle. [...] Je fais confiance à Jésus-Christ, mon Rédempteur et mon Sauveur, et par lui, je serai victorieuse. -- Manuscrit 142,1905, p. 1,2 (" Words of Thanksgiving » [Paroles de gratitude], 26 novembre 1905). 2MI 253 6 J'ai des raisons d'être très reconnaissante à Dieu car il a gracieusement épargné ma vie afin que je joue un rôle dans les importantes réunions d'Oakland et de San Francisco. Je le remercie de m'avoir donné la force et la liberté. Bien que certaines infirmités m'aient accablée, j'ai été soutenue et grandement bénie. Le grand Médecin a été mon aide, gloire à son nom. 2MI 254 1 Dans ma quatre-vingtième année, je peux monter et descendre les escaliers aussi facilement que n'importe lequel de mes employés. Le matin, je fais du feu moi-même, et je réussis à soulever les lourdes bûches. [...] 2MI 254 2 Je n'ai jamais passé un hiver en étant aussi exempte de toute douleur. Je loue le Seigneur avec mon coeur, mon âme et ma voix pour sa merveilleuse puissance qui me soutient. En vérité, la bonne main de mon Dieu a été sur moi. 2MI 254 3 Ce que j'apprécie par-dessus toute autre chose, c'est la liberté qui m'est donnée de pouvoir écrire et parler. -- Lettre 102,1907, p. 1 (au pasteur Stephen N. Haskell et son épouse, 17 mars 1907). 2MI 254 4 Je me sens encore plus reconnaissante que je ne l'exprime pour l'intérêt que mes employés ont mis dans la préparation de ce livre [Conquérants pacifiques]. [...] Le Seigneur a été bon pour moi en m'envoyant des employés intelligents et pleins de compréhension. [...] 2MI 254 5 Je suis très reconnaissante envers le Seigneur de m'avoir accordé le privilège d'être sa messagère pour communiquer à d'autres la précieuse vérité. -- Lettre 80, 1911, p. 1, 2 (à Stephen N. Haskell, 6 octobre 1911). 2MI 254 6 Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ. -- Lettre 7, 1913, p. 1 (à ceux qui étaient rassemblés à la Conférence générale, 4 mai 1913). 2MI 254 7 Je suis plus qu'heureuse de pouvoir vous écrire, et je suis reconnaissante que vous ayez un lieu si agréable comme foyer. [...] Je dois vous dire que j'ai bon courage. [...] 2MI 254 8 Je désire ardemment présenter au peuple les instructions que le Seigneur m'a données pour eux. Je le remercie de m'avoir mise en contact avec des employés à qui je peux faire confiance et qui peuvent m'aider. -- Lettre 11, 1913, p. 1, 3 (au pasteur James E. White et son épouse, 28 août 1913). 2MI 254 9 Comme je vous l'ai déjà écrit, je suis très bien installée ici. Notre maison est confortable et le climat agréable. Nous avons une eau d'une grande qualité, qui provient d'une bonne source sur la colline. 2MI 254 10 Je me porte assez bien ; je ne souffre d'aucune douleur. Mais je me rends compte que la vieillesse me rappelle que je suis mortelle. [...] J'essaye de finir mon travail dans la joie et sans me plaindre. Je n'ai pas perdu mon courage. Le Seigneur est mon aide, et jour après jour, il me soutient et me bénit. Mon espoir et ma confiance sont en lui. [...] 2MI 255 1 Ce matin, j'ai eu un entretien avec plusieurs pasteurs qui ont été longtemps dans l'oeuvre. [...] Je remercie [le Seigneur] qu'ils aient apprécié mes paroles. 2MI 255 2 12 décembre. Je viens de reprendre cette lettre inachevée. J'ajouterai quelques petites choses puis je vous l'enverrai. Je suis toujours en bonne santé. Nous sommes grandement bénis par la pluie abondante qui tombe par intervalles depuis environ un mois. Nous en avions grandement besoin. Aujourd'hui, le ciel est nuageux, mais le soleil perce de temps à autre et nous fait un agréable clin d'oeil. -- Lettre 13, 1913, p. 1, 2 (au pasteur James E. White et son épouse, 4 décembre 1913). White Estate, Washington, D.C., 12 avril 1963. ------------------------Manuscrit 149--La visite d'un observateur céleste 2MI 257 1 VENDREDI 20 MARS, je me suis réveillée tôt, vers trois heures et demie du matin. Alors que j'écrivais sur Jean 15, une paix merveilleuse m'a tout à coup envahie. La salle entière semblait remplie d'une atmosphère céleste. Une présence sainte et sacrée semblait se tenir dans ma chambre. Je posai ma plume et restai dans l'expectative, attendant ce que l'Esprit me dirait. Je ne vis personne. Je n'entendis aucune voix, mais j'eus le sentiment qu'un observateur céleste se tenait tout près de moi. Je sentis que j'étais en présence de Jésus. Il m'est impossible d'expliquer ou de décrire la douce paix et la lumière qui semblaient remplir ma chambre. Une atmosphère sainte et sacrée m'entourait, et il fut présenté à mon esprit et à mon intelligence des questions d'un grand intérêt et d'une importance particulière. Une ligne de conduite me fut clairement exposée comme si la présence invisible me parlait. Le sujet sur 2MI 258 1 Document sollicité par Francis D. Nichol pour un éditorial de la Review and Herald. -- Arthur L. White. lequel j'écrivais sembla s'évanouir de mon esprit tandis qu'un tout autre sujet s'ouvrait distinctement devant moi. Je sentis une grande crainte m'envahir tandis que ces sujets étaient gravés dans mon esprit. -- Manuscrit 12c, 1896, p. 1 (concernant Fannie Bolton, 20 mars 1896). White Estate, Washington, D.C., avril 1963. ------------------------Manuscrit 150--Une visite en Tasmanie 2MI 259 1 LA SOEUR MAY LACEY et moi avons quitté Granville [...] nous rendant en train à Melbourne sur notre route vers la Tasmanie. [...] 2MI 259 2 Nous nous attendions à partir pour la Tasmanie jeudi soir, mais nous avons appris que le paquebot n'appareillait pas avant vendredi après-midi, et nous amènerait à Launceston après le commencement du sabbat. Je ne pouvais me résoudre à prendre ce bateau alors que nous aurions à empiéter sur le sabbat, s'il y avait un moyen d'éviter cela. Nous avons appris qu'un bateau quittait Melbourne mardi après-midi, et avons décidé qu'il serait bien préférable d'embarquer sur ce premier bateau plutôt que de voyager pendant le sabbat. [...] 2MI 259 3 Nous avons passé un agréable moment sur le paquebot, et n'avons pas du tout été malades. Le mercredi matin, nous approchions de Launceston, mais à cause de la marée 2MI 260 0 Extraits des lettres et journaux personnels d'Ellen White concernant sa première visite en Tasmanie. basse, nous avons été obligés de mouiller à une quinzaine de kilomètres de la ville. Pendant que nous étions ainsi ancrés, un petit ferry-boat s'est approché de nous. Nous avons été heureuses de voir à son bord le frère et la soeur Teasdale. Ils avaient tenu quelques réunions à une trentaine de kilomètres de Launceston, et c'est providentiellement que nous les avons rencontrés là où nous avions jeté l'ancre. Nos bagages furent transbordés sur le ferry, sur lequel nous avons nous-mêmes embarqué, et nous sommes arrivés à Launceston vers midi. [...] 2MI 260 1 Vers trois heures, nous avons pris les voitures pour Hobart. Pendant presque tout le voyage, nous avions un compartiment de première classe à nous seules, et vers neuf heures du soir, nous sommes arrivées à Hobart, où nous avons été chaleureusement accueillies par le frère Lacey et plusieurs membres de sa famille. Nous avons été conduites à la maison accueillante du frère et de la soeur Lacey. Le jour du sabbat, nous sommes allés à une petite église dans laquelle était assemblé un bien plus grand nombre d'observateurs du sabbat que j'aurais imaginé trouver ici. Le Seigneur m'a permis de parler librement à l'auditoire. Le dimanche soir, j'ai parlé dans une grande salle où s'était assemblé un nombre assez important de personnes. Ils s'étaient arrangés pour qu'aucune réunion ne puisse commencer dans cette salle avant 20 heures 30. La chapelle Wesleyenne est tout près, et notre réunion dans la salle n'a pas commencé tant que leur réunion n'était pas terminée. Ce n'était pas un moment favorable pour retenir les auditeurs, mais tous ont écouté avec une profonde attention. J'ai parlé sous les auspices de la Société Espoir et Tempérance. On ne nous a rien fait payer pour la salle. Le premier jour de la semaine, William C. White est arrivé, a visité Bismarck, qui est à environ douze kilomètres de Hobart, a tenu une réunion, et pris des dispositions pour tenir d'autres réunions au cours de la semaine. 2MI 260 2 Le frère et la soeur Corliss sont allés à Bismarck un soir et ont tenu une réunion. Le lendemain, nous y sommes retournés avec un moyen de transport dans lequel nous avons tous pris place pour nous rendre à Bismarck. A part moi, le groupe tout entier a fait à pied le chemin qui traversait les montagnes. Nous avons loué un petit chalet meublé dans Bismarck, et j'ai parlé dans la petite salle de réunion le mardi soir et le mercredi après-midi. La petite église était remplie de nos frères et soeurs qui semblaient avides de recevoir le pain de vie. Le frère Colcord a parlé mercredi soir. Jeudi, nous avons visité certains de nos frères et soeurs qui vivaient dans de petites fermes sur les collines ou dans la forêt. Un bon nombre d'entre eux cultivent des fruits pour vivre. Nous avons noté que beaucoup d'entre eux devaient parcourir plusieurs kilomètres pour assister aux réunions, puis revenir dans leurs foyers. Jeudi soir, j'ai présenté à nouveau le message de la vérité aux auditeurs, soulignant en particulier la vérité qui convient à ces derniers jours. Les croyants comme les incroyants semblaient très intéressés. Certains des auditeurs sont des enfants de Dieu et cherchent à obéir à ses commandements. Ils venaient de leurs humbles foyers, amenant leurs jeunes enfants avec eux, mais pas une paupière ne s'alourdissait de sommeil. Tous les yeux étaient fixés sur l'orateur, et ils manifestaient un intérêt passionné. J'ai adressé des paroles particulièrement appropriées aux enfants et aux jeunes, et je crois que beaucoup de ces petits ont compris l'invitation de Jésus. Je leur ai expliqué les paroles que Jésus avait prononcées à ses disciples quand les mères lui avaient amené leurs petits, et que les disciples les avaient réprimandées de déranger le Christ avec les enfants. Le Christ avait dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour leurs pareils » (Matthieu 19.14). Il prenait les petits enfants dans ses bras, posait ses mains sur eux et les bénissait. 2MI 261 1 Le Saint-Esprit de Dieu était présent dans cette petite assemblée. Il y avait plusieurs non-adventistes à la réunion, parmi eux le maître d'école du village, et une mère avec ses nombreux garçons. Nous espérons que la semence germera et portera du fruit à la gloire de Dieu. J'ai présenté l'observation des commandements de Dieu comme une preuve de notre amour pour Jésus-Christ, car il dit clairement à ses disciples : « Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements » (Jean 14.15). -- Lettre 58,1895, p. 1-5 (à Ole A. Olsen, 7 mai 1895). 2MI 261 2 May Lacey m'a accompagnée en ce lieu. Nous avons logé chez la famille Lacey. Les familles Hawkins et Lacey sont, vous le savez, recomposées, formant une grande famille. Le frère Lacey a deux filles à la maison, à part le fils qui est en Amérique. La soeur Lacey a quatre filles et deux fils. [...] 2MI 261 3 Notre congrès commence la semaine prochaine. [...] Avant que nous ne repartions pour Melbourne, May Lacey changera son nom en May White. Je vais avoir une fille, et le frère Lacey, un fils. Voilà qui est vraiment très agréable. Journal sur la visite à Hobart et Bismarck, en Tasmanie 2MI 262 1 Sabbat matin, j'ai parlé à Hobart, à huit kilomètres de la maison du frère Lacey. Le Seigneur m'a donné un message pour le peuple. Mon texte était Luc 14-16-24La parole semblait faire une profonde impression sur les esprits et il y a, nous le savons, une oeuvre à accomplir dans les coeurs et une réforme à opérer dans les caractères qui conduiront ce peuple dans une relation étroite avec Dieu. [...] 2MI 262 2 Bismarck, Tasmanie, le 26 avril et le 1er mai 1895. Mardi dernier (23 avril), le frère Lacey, May Lacey, Willie White et moi nous sommes rendus à douze kilomètres de la maison du frère Lacey en ce lieu, en plein bush*, comme on l'appelle ici. En Amérique, nous appelons cela « forêt ». Cet endroit est niché dans la montagne. Il ressemble beaucoup au Colorado, avec ses collines, ses montagnes et ses vallées, et il y a des maisons et de petites exploitations de terres cultivées au sein même des forêts. Les gros troncs ont été coupés et le sous-bois vidé et des vergers y ont été plantés. 2MI 262 3 Willie, May et le frère Lacey ont marché une grande partie du chemin. J'ai compris que les chevaux avaient gravi ces collines jusqu'à ce qu'ils aient commencé à avoir le souffle court, car leurs charrettes étaient lourdement chargées et difficiles à tirer. Le frère Lacey m'avait préparé un siège. Nous formions un tableau bien impressionnant quand nous avons quitté la maison du frère Lacey. Le frère Lacey, Willie et May étaient installés sur le siège avant. J'étais assise sur mon coussin rembourré au bout du chariot, au milieu des bagages. Des oreillers et des paquets m'offraient un siège aussi confortable qu'un fauteuil à bascule, mais quand le cheval a pris la descente, les mouvements du véhicule à deux roues nous ont ballotés sans interruption. [...] 2MI 262 4 Il y a une église ici, une belle maison de culte construite par nos frères et soeurs de la même précieuse foi, et quand les réunions ont lieu, la maison se remplit de gens fort intelligents. Beaucoup sont Allemands. -- Manuscrit 54, 1895, p. 1-3 (" Visit to Hobart and Bismarck, Tasmania » [Visite à Hobart et Bismarck, Tasmanie], vers le 20 avril 1895). 2MI 262 5 Nous avions rendez-vous à Bismarck (Tasmanie). William C. White leur a rendu visite, après une marche de douze kilomètres, et a parlé dans la petite église, dimanche. On lui avait prêté un cheval et une charrette pour revenir à [proximité de Hobart] lundi. Le frère et la soeur Corliss sont revenus à Bismarck en charrette. Le frère Corliss a parlé lundi soir, et le frère et la soeur Corliss sont revenus mardi (23 avril). Nous sommes repartis en charrette. 2MI 263 1 Bismarck ressemble beaucoup au Colorado. Des maisons et des petits lopins de terre défrichés sont parsemés dans les collines, ici et là. Avec sagesse, les agriculteurs ne dépensent ni argent, ni temps et énergie à défricher de grandes clairières en une seule occasion. Ils construisent leurs chalets dans un espace de terre dégagé, puis défrichent la terre progressivement pour leurs vergers et cultures. Si, à la place des forêts de gommiers bleus il y avait de hauts conifères - pin, épinette et sapin - le tableau qui s'offre à nous serait une excellente représentation du Colorado. 2MI 263 2 Nous avons le privilège d'avoir obtenu un chalet soigné et bien meublé près de la petite église. Nous avons trouvé la petite grange bien remplie d'excellents légumes et de pommes pour notre usage. Nous avons grandement apprécié les provisions abondantes de nos frères très prévenants. Chaque jour, du lait et de la crème nous étaient apportés, que nous pouvions utiliser à volonté, et beaucoup de bois était préparé pour notre usage. Nos chers amis y mettaient un tel plaisir ! C'était une bénédiction pour nous. Plusieurs étaient venus avec nous, certains d'entre eux parcourant à pied jusqu'à douze kilomètres pour assister à la réunion. 2MI 263 3 Nous soupirions après le privilège de demeurer dans cette retraite rurale plusieurs mois et d'achever l'écriture de l'histoire de la vie du Christ, mais le travail à faire en Nouvelle-Galles du Sud l'emporta sur ce désir et je savais qu'aussitôt notre oeuvre terminée en Tasmanie, nous devrions nous hâter de retourner porter notre témoignage au peuple. [...] 2MI 263 4 Mardi soir, j'ai parlé à un auditoire intéressé. Il y avait un grand nombre d'enfants et de jeunes présents, et les enfants de huit ans et au-dessus étaient assis, les yeux grands ouverts, écoutant les paroles prononcées avec un grand intérêt. Mon coeur a débordé d'amour pour ces chers enfants, et je n'ai pu m'abstenir d'adresser un message particulier à ceux qui avaient besoin d'être invités et encouragés à donner leur coeur à Jésus. Ne sont-ce pas les enfants et les jeunes qui, en partie, composent nos assemblées ? Dieu veut que les enfants et les jeunes se joignent à l'armée du Seigneur. Je leur ai dit que je suis heureuse de les voir assister à la réunion et qu'ils pourraient devenir des soldats de la croix du Christ. [...] 2MI 264 1 Mercredi matin, William C. White a tenu une réunion pour les colporteurs. Je leur ai parlé à nouveau dans l'après-midi. J'ai été surprise de voir tant de personnes présentes, car ces croyants sont très dispersés et certains parcourent une longue distance à pied. Le Seigneur m'a permis de parler très librement à des auditeurs fort intéressés. La bénédiction du Seigneur reposait sur moi alors que je présentais la vérité dans sa simplicité. Beaucoup de coeurs ont été touchés par l'influence profonde de l'Esprit de Dieu. 2MI 264 2 Jeudi était le jour où ils transportent leurs produits au marché. Les routes sont très vallonnées, et si cette tâche était faite le vendredi, elle ne serait pas facilement achevée avant le sabbat. 2MI 264 3 Jeudi, on nous avait promis un cheval et une charrette, et nous avons pu gravir les collines pour aller inviter certaines personnes. Nous avons alors découvert que les habitants de cette région avaient à marcher plusieurs kilomètres - pères, mères et enfants - pour venir aux réunions. La plupart préféraient marcher plutôt que de monter leurs chevaux pour parcourir les collines escarpées. Nous avons découvert des terres cultivées entourées de bush*, comme ils l'appellent. Nous devrions les qualifier de petits chalets avec quelques arpents de terre défrichée dans les bois. Les arbres, très petits, étaient chargés de belles pommes. J'ai rarement vu d'aussi petits arbres portant des fruits. La plupart des gens semblaient confortablement installés, mais pauvres en biens de ce monde. 2MI 264 4 Le soir, je pouvais mieux apprécier la congrégation qui avait eu un intérêt suffisant pour parcourir une si longue distance à travers les bois pour assister à la réunion. Quand je voyais les enfants et les jeunes, le visage illuminé, écoutant attentivement la vérité, mon coeur débordait de gratitude envers Dieu. Ces parents qui amenaient leurs enfants d'aussi loin pour assister aux réunions du soir démontraient ainsi leur intérêt et leur amour pour la vérité. 2MI 264 5 J'ai encore parlé à ceux rassemblés jeudi soir. Un assez grand nombre des personnes présentes ne partageaient pas notre foi. J'avais un témoignage très solennel à leur adresser concernant le message du troisième ange, que nous devons maintenant proclamer au monde. Ce message combine le premier et le deuxième message et les relie au troisième. Ceci nous fait aborder un grand domaine où nous sommes amenés jusqu'aux scènes finales de l'histoire de cette terre. La grande et dernière guerre met en confrontation deux catégories : ceux qui gardent les commandements de Dieu et ceux qui annulent la loi de Dieu. [...] 2MI 265 1 Nous avons ressenti la présence du Saint-Esprit de Dieu à la réunion ce soir-là, et sommes persuadés qu'un grand nombre d'auditeurs avaient été convaincus dans leur coeur. -- Manuscrit 55, 1895, p. 1-5 (" Labor in Bismarck, Tasmania » [Travail à Bismarck, Tasmanie], vers le 26 avril 1895). 2MI 265 2 William C. White, May Lacey White, et moi-même avons quitté la maison du frère Lacey dans Glenarchy à environ 21 heures (le 9 mai) pour prendre les voitures pour Launceston (Tasmanie). Mon fils et mademoiselle May Lacey ont été mariés aujourd'hui par un ecclésiastique qui, bien que ne partageant pas notre foi, a favorisé notre peuple, lui permettant d'utiliser son église sans frais. Les préparatifs de la cérémonie de mariage ont été réalisés sans le moindre incident désagréable. Nous aurions tous été beaucoup plus heureux si l'un de nos propres pasteurs avait officié au mariage, mais cela n'eût été possible qu'en supportant des dépenses considérables, car nous aurions eu à envoyer quérir l'un de nos frères depuis la NouvelleGalles du Sud, où je pense que certains sont habilités à célébrer des mariages. Il n'y avait pas de pasteur en Tasmanie qui soit autorisé à agir en cette qualité. 2MI 265 3 Le frère et la soeur Lacey ont une grande famille, et ils désiraient vivement que May se marie à la maison, et cela est, bien entendu, comme il se doit. À la demande de la famille, j'ai offert la prière à la fin de la cérémonie de mariage. Le frère et la soeur Lacey ont invité huit personnes en dehors de la famille pour célébrer l'événement. Nous avons pris les voitures, comme je l'ai dit, vers neuf heures ce soir-là. [...] 2MI 265 4 J'étais très heureuse quand l'agitation a pris fin, et que nous étions enfin assis dans les voitures en route pour Launceston. [...] 2MI 265 5 Nous sommes heureux que le congrès ait eu lieu à la date prévue à Hobart. Willie a donné une livre et j'en ai donné trois pour que de la nourriture soit fournie à ceux qui devaient assister au congrès, et qui auraient à venir de Bismarck et d'autres régions. Nous avons ainsi agi afin d'éliminer tous les obstacles et permettre à tous d'assister au congrès. Je n'aurais pas voulu que les gens soient privés de l'enseignement qui a été donné lors de cette réunion même si cela avait coûté cinq fois plus que ce qu'il en a fallu. Les pauvres doivent entendre la prédication du message de l'Évangile. Il leur est aussi indispensable qu'à ceux qui ont une bonne situation. -- Lettre 59, 1895, p. 1, 2, 8 (au pasteur Ole A. Olsen et son épouse, 12 mai 1895). 2MI 266 1 J'ai présenté des principes généraux à l'église de Hobart, comme l'a fait notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ quand il a présenté la vérité au peuple. J'espérais qu'avec la présentation de ces principes généraux, des progrès seraient réalisés dans la direction où ils étaient nécessaires, mais je constate qu'une prescription plus précise est nécessaire pour remédier au mal qui existe, qui, à moins d'être corrigé, se révélera désastreux pour l'église. 2MI 266 2 Il y a une chose dans ce monde qui fait l'objet de la plus grande sollicitude du Christ. C'est son église sur la terre ; en effet, ses membres doivent être ses représentants, en esprit et en caractère. 2MI 266 3 Le monde doit reconnaître en eux les représentants du christianisme, les dépositaires des vérités sacrées qui recèlent les joyaux les plus précieux pour l'enrichissement des autres. À travers les âges d'obscurité morale et d'erreur, à travers des siècles de guerre et de persécution, l'église du Christ a été comme « une ville située sur une montagne » (Matthieu 5.14). D'âge en âge, à travers les générations successives jusqu'à aujourd'hui, les pures doctrines de la Bible ont été dévoilées en son sein. 2MI 266 4 Mais pour que l'Église sur terre ait la capacité d'éduquer le monde, elle doit coopérer avec l'Église dans le ciel. Les coeurs de ceux qui sont membres de l'église doivent être ouverts pour recevoir tous les rayons de lumière que Dieu choisit de transmettre. Dieu voudrait nous donner la lumière selon notre capacité à la recevoir et en la recevant, nous serons en mesure de recevoir de plus en plus des rayons du Soleil de justice. 2MI 266 5 Lorsque la lumière s'affaiblit dans l'Église de Dieu, quand le zèle diminue, c'est parce que l'Église de Jésus-Christ a cédé aux influences extérieures que Satan a employées pour rendre la vérité inopérante. Mais si nous persévérons dans la connaissance du Seigneur, sans stagner, nous saurons que « sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore » (Osée 6.3). Nous devrions étudier la révélation du Christ dans sa providence depuis la création jusqu'à aujourd'hui, afin que nous soyons conduits dans la voie de la sainteté, de la paix et du repos. 2MI 266 6 Chacun de nous est en probation, à l'école, où nous sommes tenus d'être des étudiants assidus. 2MI 267 1 Nous sommes exhortés à marcher dans la lumière, comme le Christ est dans la lumière. C'est en marchant dans la lumière que nous apprenons de Dieu, et « la vie étemelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17.3). Ce sont les paroles de celui qui était avec le Père avant que le monde fût, et il a prononcé ces paroles en priant pour tous ceux qui doivent croire en Dieu à travers les paroles de ses disciples. La vraie science consiste à connaître Dieu dans ses oeuvres. « Cherchons à connaître l'Étemel ; sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore » (Osée 6.3). 2MI 267 2 Dieu a ses témoins fidèles, à travers lesquels il a donné son témoignage pour ranimer, restaurer, et édifier son peuple dans la très sainte foi. Il a des sentinelles fidèles, qui avertissent l'Église contre les fausses théories et doctrines qui pourraient corrompre leur foi, et jetteraient l'Église dans la distraction, la discorde et les conflits. À chaque époque, le Seigneur a suscité des sentinelles pour porter un témoignage fidèle à la génération dans laquelle elles vivaient. Ces sentinelles fidèles ont fait avancer l'oeuvre, et ont convaincu d'autres de la nécessité de tout consacrer à Dieu, et quand elles ont été appelées à déposer leur armure et arrêter leur participation à l'oeuvre, il y avait d'autres mains pour la faire progresser. Des âmes fidèles ont constitué l'Église de Dieu sur la terre, et il les a unies à lui par une relation d'alliance, en unissant son église sur la terre à son église dans le ciel. Il a envoyé des anges pour servir son église, et « les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16.18). 2MI 267 3 Aujourd'hui, comme par le passé, le ciel tout entier observe l'Église pour la voir se développer dans la vraie science du salut. Le Seigneur Jésus est parmi les hommes. Ses anges marchent parmi nous invisibles et non reconnus. Nous sommes sauvés de nombreux pièges et dangers invisibles que notre ennemi, par ses machinations et son hostilité, place sur notre chemin pour nous détruire. Oh, que nos yeux puissent s'ouvrir afin que nous discernions la sollicitude vigilante et les tendres soins des messagers de lumière. Si ceux qui reconnaissent poliment les faveurs qu'ils reçoivent des amis terrestres se rendaient compte de ce qu'ils doivent à Dieu, leurs coeurs s'épancheraient en remerciements pour les précieuses faveurs qui passent maintenant inaperçues et non reconnues. 2MI 267 4 La lumière qui a été transmise du ciel, qui a éclairé notre chemin, n'a été appréciée que par quelques-uns. Un grand nombre ont considéré les bienfaits du ciel comme s'ils leur étaient dus, et n'ont pas marché dans la lumière, suivant les traces de leur Maître. 2MI 268 1 La piété de l'église dans son ensemble n'a pas été ce qu'elle devrait être. Les membres de l'Eglise n'ont pas reçu plus de puissance pour transmettre et recevoir la grâce. Lorsque les agents humains recherchent la capacité à accomplir l'oeuvre de Dieu comme elle devrait l'être, alors ils deviennent des agents persévérants et pleins de succès dans l'avancement de sa cause. Ils deviennent aguerris, persistants, et ils manifestent une véritable piété personnelle. Ceux qui défendent la vérité doivent vivre en harmonie avec leur profession. 2MI 268 2 C'est lorsqu'on s'approprie la vérité qu'elle sanctifie l'âme. C'est la « foi qui est agissante par l'amour » (Galates 5.6) qui purifie de toute espèce d'égoïsme. Lorsque les membres de l'Eglise ont ce type de foi, ils reconnaissent leur obligation et leur dépendance mutuelle. 2MI 268 3 C'est le dessein de Dieu que ses enfants ne restent pas isolés les uns des autres, mais qu'ils fraternisent les uns avec les autres afin de s'influencer mutuellement. Ils devraient se rendre compte qu'il est de leur devoir de promouvoir le bonheur les uns des autres. Si nous sommes disposés à apprendre, le Christ sera notre Maître. Il nous formera à rendre manifeste sa bonté, sa miséricorde et son amour. Toute âme qui se consacrera à lui sera un canal par lequel son amour pourra circuler, elle sera un agent collaborant avec les intelligences divines, et verra son propre bonheur augmenter comme elle cherchera à donner du bonheur aux autres. Chacun de nous doit considérer le fait que chaque parole prononcée exerce une influence, que toute action implique une succession de responsabilités. 2MI 268 4 Quand nous sommes connectés à Dieu, il est en notre pouvoir de transmettre un courant d'influence vitale. Dans ce monde, nul ne peut vivre que pour lui-même, même si on le voulait. Chacun fait partie du grand monde de l'humanité, et à travers notre influence individuelle nous sommes liés à l'univers. 2MI 268 5 Le Christ nous a donné un exemple de la façon dont nous devons employer notre influence. Il a utilisé son influence pour attirer les hommes à lui. Il a dit que sa nourriture était de faire la volonté de son Père (voir Jean 4.34). De nos jours, nombre de ceux qui professent être chrétiens agissent de manière bien différente. Ils considèrent leur propre volonté et leur propre voie comme suprêmes ; mais le test de la bénédiction humaine est la capacité à recevoir, à s'approprier, et à répandre les précieuses bénédictions de la sagesse et de la grâce du Christ. 2MI 268 6 Chaque homme et chaque femme a de fortes tendances au mal, et des traits particuliers de caractère qui le rendent vulnérable à la tentation. Chacun doit lutter contre ses propres passions. Chacun peut voir ses propres habitudes perverses reproduites dans d'autres, et se répercuter sur son propre caractère. Individuellement, nous avons un travail à faire dans la force et la grâce du Christ. Nous devons nous lutter instamment contre nos traits de caractère héréditaires et cultivés. Si nos mauvais traits de caractère ne sont pas surmontés, ils se renforceront par l'exercice, et pollueront l'esprit et le caractère. À moins que nous soyons vainqueurs, nous ne serons pas aptes à vivre avec les saints dans la lumière. Mais que personne ne se décourage. Il y a un refuge pour toutes les âmes tentées. Nous pouvons nous prévaloir des grands privilèges et des bénédictions qui nous sont accordés par la grâce du Christ. Mais il y en a dont les noms sont sur les registres de l'église qui ne savent pas ce que c'est de se soumettre à la volonté divine. Ils ne se rendent pas compte qu'ils peuvent avoir une parfaite confiance et un repos parfait en Dieu. Ils n'ont jamais fait l'expérience de la lutte qu'impose de se soumettre humblement et respectueusement à la volonté de Dieu. Il est vrai qu'il est difficile pour le moi de parvenir à ce point, car le moi recherche toujours la suprématie. Mais le Seigneur dit : « Je vous donnerai un coeur nouveau » (Ézéchiel 36.26). Il a promis de restaurer notre esprit et de faire de nous « de [nouvelles créatures] » (2 Corinthiens 5.17). 2MI 269 1 Mais pour faire cette expérience, nous devons apprendre la douceur et l'humilité du Christ, le laisser graver ses préceptes en nous, et suivre l'exemple qu'il nous a donné. Nous devons demander à Dieu la force et la grâce, car « lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » (Romains 8.32). 2MI 269 2 Le Seigneur encourage la confiance du plus dépravé et du plus pervers. Il est capable de restaurer son image morale dans l'âme, et il ne tarde pas dans l'accomplissement de ses promesses. Le Christ est allé au plus profond des extrémités humaines afin de pouvoir rencontrer les hommes là où ils sont et apprendre à se lier d'amitié avec eux dans leur besoin. Il est notre ami, qui est venu pour nous sauver. Pourquoi ne sommes-nous pas plus diligents dans l'apprentissage des leçons de patience, de bonté, et de tolérance du grand Maître ? Nous pouvons supposer être victimes d'une grande provocation et nous en sentir blessés, et être en colère contre ceux avec lesquels nous sommes associés, mais nous pouvons être ouvriers avec Dieu, peu importe nos circonstances. Nous pouvons être soutenus par la foi et inspirés par l'espérance que Dieu dans sa bonté et sa miséricorde nous délivrera du mal. 2MI 270 1 Beaucoup n'en savent que très peu sur la relation de Dieu avec son peuple, mais l'aspect le plus désespéré de leur expérience c'est qu'ils ne cherchent pas à comprendre son action dans ces précieuses heures d'épreuve. Le privilège leur est offert de comprendre que les afflictions les atteignent dans le but de les purifier de tout mal. Le Seigneur permet aux épreuves de nous assaillir afin que nous puissions regarder à lui comme la source de notre force, et être purifié de la mondanité, de l'égoïsme, de la dureté, de nos traits de caractère si différents des siens. Il souffre du fait que les eaux profondes de l'affliction submergent nos âmes afin que nous puissions le connaître, lui et Jésus-Christ qu'il a envoyé (voir Jean 17.3), afin que nous soupirions au plus profond de nos âmes d'être purifiés de toute souillure, et de sortir de l'épreuve plus purs, plus saints, et plus heureux. Nous entrons dans la fournaise de l'épreuve les âmes noircies par l'égoïsme, et si nous endurons avec patience l'épreuve cruciale, nous en sortirons en reflétant le caractère divin. Le Seigneur est capable de délivrer les hommes pieux de la tentation. 2MI 270 2 Lorsque les épreuves surviennent, nous ne devons pas nous tracasser et nous plaindre, ni nous rebeller, ni nous inquiéter jusqu'à nous extraire des bras du Christ, mais humilier l'âme devant Dieu. Criez à lui afin qu'il vous donne le repos et la paix. Nous devrions porter le joug du Christ au temps de la détresse, et au lieu de nous laisser repousser, nous devrions entendre la voix qui nous invite, disant : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11.28). 2MI 270 3 « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! » (Matthieu 5.6). La parole du Christ est la vérité éternelle, et le pain de vie. Si nous mangeons de ce pain, nous devons mourir au moi ; la sphère étroite des intérêts égoïstes et personnels doit être élargie, car il est impossible pour un chrétien de vivre pour lui-même. Le moi doit être caché en Christ, et l'aide divine a été promise en soutien à tous ceux qui abandonneront leur coeur tout entier à Dieu. C'est pour que nous puissions mourir au moi que nous sommes appelés à subir des épreuves. Dans notre plus douloureuse détresse, le Christ est notre refuge. Lorsque tous ceux qui professent être disciples du Christ concluront « une alliance avec [Dieu] par le sacrifice » (Psaume 50.5), seront déterminés à ne se livrer à aucune satisfaction égoïste, à renoncer à leur confort, et décideront avec diligence de servir Dieu, alors tous trouveront dans le Seigneur un secours qui ne manque jamais dans la détresse. 2MI 271 1 Ceux qui sont ouvriers avec Dieu auront l'esprit et la pensée du Christ, et connaîtront sa joie en cherchant à aider les âmes qui sont dans l'ignorance à trouver l'espérance qui est en Jésus-Christ. 2MI 271 2 Le Seigneur nous a commandé de faire avancer son oeuvre sur la terre, mais Satan est déterminé à contrecarrer l'oeuvre de la rédemption. Il cherche à détruire l'image morale de Dieu dans l'homme, et à unir la race humaine à lui-même et à ses sympathisants qui ont dévié de leur allégeance à Dieu et ont été chassés du ciel. Il a cherché par toutes sortes de tromperies à établir son royaume sur la terre, et à pousser tous les hommes à le suivre. Il cherche constamment à instiller aux hommes la haine qu'il ressent lui-même envers Dieu, mais nous devons engager tous les efforts nécessaires pour déployer la bannière du message du troisième ange sur laquelle est écrit : « Les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14.12). 2MI 271 3 Le peuple de Dieu doit marcher dans la lumière, et être uni dans sa grande tâche en tant que « réparateur des brèches » qui ont été faites dans la loi de Dieu par « l'homme impie ». Il doit relever « les fondations des générations passées » (Esaïe 58.12 ; 2 Thessaloniciens 2.3). Aucun de ceux qui croient vraiment en la vérité ne se tiendra faiblement en retrait en ce temps périlleux, comme un simple spectateur, sans intérêt ni énergie. La flamme de l'amour pour Dieu doit être allumée dans chaque coeur et dans chaque foyer. La mesquinerie et l'entêtement doivent mourir. Que le peuple tout entier offre des prières dans la simplicité et la foi afin que la bannière de la vérité soit élevée dans de nouveaux territoires, et que des âmes soient amenées à la soumission au Seigneur Dieu du ciel. 2MI 271 4 Il est vrai que nos ennemis s'opposeront avec vigilance à la vérité, mais nous tirerons les leçons de ces épreuves, et deviendrons plus patients, dévoués et persévérants, travaillant selon les directives du Christ. Nos ennemis attendent de voir notre prochaine action, et comment ils vont faire face et s'opposer à tous nos efforts pour progresser. Mais il est écrit concernant notre capitaine : « Il ne se découragera point et ne se relâchera point, jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre » (Esaïe 42.4). Nous devons partager son esprit. 2MI 272 5 Une réforme déterminée doit avoir lieu dans l'esprit qui règne à l'église de Hobart. Le frère doit être tourné vers son frère et la soeur vers la soeur avant que Dieu puisse oeuvrer comme il aspire à oeuvrer pour son peuple. Il nous faut pratiquer la prière du Christ quand il a prié pour ses disciples « afin que tous soient un ; comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous » (Jean 17.21). 2MI 272 6 De sérieux efforts doivent être déployés pour vaincre Satan et assurer l'harmonie entre les croyants. Qui, dans l'église, travaille dans une foi persévérante pour l'unité pour laquelle le Christ a prié ? Il est nécessaire de travailler sérieusement pour surmonter l'égoïsme, l'esprit dominateur qui a oeuvré dans l'église et a eu une influence délétère. Certains ont eu un esprit pour faire du tort, pour blesser les âmes des autres, et pourquoi ont-ils fait cela ? C'est parce que ceux qu'ils ont critiqués ne se sont pas conformés à leurs idées de ce que la vie chrétienne devrait être, et ils ont jugé leur prochain, ont prononcé des paroles dures et ont manifesté le fait qu'ils étaient eux-mêmes sévères, durs et dénonciateurs. 2MI 272 1 Cette pratique qui consiste à prononcer des paroles critiques envers autrui ne tend pas à adoucir le coeur, mais a pour effet de briser les amitiés profondes, de décourager les âmes qui passent par des épreuves et des difficultés. Au lieu de les décourager, ils auraient dû chercher à les relever par leur sympathie, prononcer des paroles aimables et encourageantes à leur endroit, et prier avec et pour eux afin que Dieu leur donne la force divine. Dieu exige que nous aidions à soutenir l'âme faible et découragée à l'heure de la tentation. Que tous ceux qui prétendent appartenir au Christ travaillent conformément à ses enseignements et « suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas » (Hébreux 12.13). 2MI 272 2 Au sein même de vos familles, il y a de pauvres âmes qui ont besoin de votre aide, qui ont besoin que vous leur prononciez des paroles de réconfort et d'amour venant d'un coeur attendri et soumis par l'amour du Christ. Vous devriez leur parler en étant mû par un désir sincère et ardent de les élever et de les restaurer. Combien ont affligé l'Esprit Saint et déformé l'image du Christ en manifestant un esprit pour meurtrir, briser et démolir. Ceux qui sont imprégnés de l'amour du Christ le manifesteront clairement. Leur physionomie même exprimera de la pitié et révélera à leurs frères et soeurs qu'ils sont remplis d'un esprit de compassion à leur égard. 2MI 272 3 Oh, que ceux qui ont pas en eux une tendresse et une sympathie tout humaine puissent voir que leurs pensées, leurs sentiments, leurs paroles et actions doivent être résolument changés afin que la prière du Christ puisse s'accomplir dans l'Église. Ils doivent se défaire de leur esprit dur et dénonciateur, de leurs paroles critiques et méchantes, sinon ils disperseront continuellement loin du Christ. Ils devraient exercer une influence sanctifiée, rassemblant avec le Christ en lui attachant les âmes par les tendres liens de l'amour. La puissance de conversion de Dieu doit venir sur l'église de Hobart. Une réforme doit avoir lieu dans le caractère de ceux qui professent être ses membres les plus zélés, sinon, à cause de leur manque d'amour, ils blesseront et meurtriront et laisseront périr beaucoup de pauvres âmes. Que la prière sorte de lèvres sincères demandant que l'onction du Saint-Esprit touche les yeux des aveugles, en sorte que chacun puisse discerner la valeur que le Christ place sur l'âme humaine. Le Christ était la Majesté du ciel, pourtant il nous a laissé un exemple de bonté, de sympathie et de compassion face à l'humanité souffrante. 2MI 273 1 La valeur de notre travail ne consiste pas à faire beaucoup de bruit dans le monde, d'être zélé, enthousiaste et actif par notre propre force. La valeur de notre travail est en proportion avec l'effusion du Saint-Esprit. La valeur de notre travail vient par la confiance en Dieu qui confère de saintes qualités à l'esprit, de sorte que nous puissions maîtriser nos âmes par la patience. Nous devons prier sans cesse à Dieu d'augmenter notre force, de nous rendre forts dans sa force, d'allumer dans nos coeurs la flamme de l'amour divin. La cause de Dieu est le mieux servie par ceux qui sont doux et humbles de coeur. Les pauvres en esprit sont bénis parce qu'ils ressentent leur grand besoin. Frères et soeurs, la douceur de l'Esprit du Christ n'a pas été introduite dans votre travail. Vous devez mourir à vous-même, autrement l'oeuvre de votre vie sera un échec. 2MI 273 2 Je vous supplie de ne pas qualifier d'activité missionnaire le fait de vous ingérer dans les affaires des foyers d'autrui. La critique et l'oppression attisent les pires éléments de la nature humaine. Grâce à un travail bien accompli, beaucoup d'âmes auraient été ajoutées à l'Eglise, alors qu'elles sont maintenant chassées du troupeau et abandonnées dans le désert de l'incrédulité. 2MI 273 3 Au lieu de prononcer des paroles dures, de faire des remarques insensibles concernant ceux qui luttent contre les tentations, et qui n'occupent pas une position favorable en termes de formation d'un caractère équilibré, prononcez des paroles inspirées par l'Esprit Saint, qui sont si pleines de sympathie chrétienne que le coeur le plus dur sera touché par leur gentillesse. L'éloquence la plus persuasive c'est la parole qui est prononcée avec amour et sympathie. Une telle parole apportera la lumière aux esprits confus, l'espoir aux découragés, et illuminera leur sombre perspective. Vous rencontrerez précisément de tels cas dans l'Église et hors de l'Église. Faites alliance avec Dieu que jamais plus vous ne vous livrerez à une ambition chamelle et égoïste, mais que vous travaillerez pour révéler le fait que vous aimez et servez le Christ dans la douceur et l'humilité de coeur. Faites des efforts urgents et déterminés pour sauver les égarés et les perdus. Révélez la sainteté de la cause et de l'oeuvre dans lesquelles vous êtes engagés, afin de ne pas manifester l'esprit de l'ennemi. 2MI 274 1 Il a régné dans l'église de Hobart un esprit qui n'est pas en harmonie avec l'Esprit du Christ, et ceux qui chérissent la dureté, qui se sont sentis libres de condamner les autres, ont besoin d'entendre la voix du Sauveur quand il dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3.20). Voulez-vous ouvrir la porte de votre coeur, et permettre à Jésus d'en prendre possession ? Accepterez-vous que Jésus purifie le temple de l'âme de ses déchets ? Permettrez-vous au Saint-Esprit de prendre possession de la demeure humaine ? Si vous faites cela, vous serez animés de modestes pensées. Vous n'exalterez pas vos idées et vos opinions comme étant les meilleures. 2MI 274 2 Ceux qui sont tentés et éprouvés, que vous considérez comme si faibles, peuvent être plus proches du royaume de Dieu que vousmêmes. Le Seigneur exige que vous aidiez ceux qui ont le plus besoin d'aide. Ne vous retirez pas d'eux parce qu'ils ne correspondent pas à vos idées, autrement vous vous livrerez à un esprit de jugement, et manifesterez de l'intransigeance à leur égard. Quel que soit ce que vous professez, ce genre d'attitude vous place dans les rangs de l'ennemi, où vous exécutez ses ordres et accomplissez son oeuvre. Vous pouvez vous tromper entièrement sur vous-mêmes, et exprimer en pensée : « Venez, amis, voyez mon zèle pour le Seigneur ", mais la famille dans les cieux ne prend pas plaisir à de telles manifestations. 2MI 274 3 Dans chaque église, les membres doivent être des aides, des ouvriers avec Dieu. Qu'est-ce qui a poussé le Christ à quitter les parvis célestes pour venir en ce monde ? Etait-ce pour sauver des gens qui ne ressentaient pas le besoin d'être sauvés ? Etait-ce pour limiter ses efforts à ceux qui, bien qu'ils aient bénéficié d'une grande lumière, n'ont pas amélioré leurs privilèges ? Il dit : « Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs » (Luc 5.32). La mission du Christ était de chercher et sauver ce qui était perdu. Ceux qui se sentent forts en eux-mêmes, qui voudraient se séparer de ceux qui ne correspondent pas à leur idéal, qui se tiennent à l'écart dans la froideur de l'indifférence, ne manifestent pas l'esprit du Christ. Peu importe leur profession, ils ne portent pas le joug du Christ, ni ne se chargent de son fardeau. Ils n'ont pas l'esprit du Christ, et seraient un obstacle à la prospérité de toute église avec laquelle ils entreraient en contact. Ils ne peuvent être ouvriers avec Dieu, à moins qu'ils ne recherchent la douceur et ne mènent l'humble vie du Christ. 2MI 275 1 Nos églises ont besoin d'être purifiées de tout égoïsme. Nous avons besoin d'une conviction plus profonde et d'une foi plus vivante. L'amour de Dieu ne peut pas demeurer dans le coeur de quiconque ne chérit pas la patience, la bonté et la patience envers ses frères et soeurs. La révélation de ces attributs se fera en Christ. Beaucoup de ceux qui s'agitent avec une grande activité s'enorgueillissent d'être chrétiens, mais c'est l'esprit que nous manifestons à la maison et à l'église qui témoignera de la nature de notre travail. 2MI 275 2 Celui qui ne marche pas dans la lumière sera l'objet de la sollicitude et de la plus fervente prière de quiconque marche dans la lumière. Mais le Seigneur n'approuve pas celui qui manifeste l'attitude d'un iceberg moral. Ce n'est pas l'esprit du Christ qui conduit les hommes à s'envelopper du vêtement de propre justice, et à penser en eux-mêmes : « Je suis plus saint que toi ». Ceux qui se sentent libres de dénoncer, de trouver des fautes, de juger et de condamner autrui ne fonctionnent pas selon des principes chrétiens. Ils devraient plutôt se soucier ardemment de ceux qui ont besoin de leur aide, et se mettre résolument à la recherche de la brebis perdue et errante. 2MI 275 3 Qui plaide avec Dieu afin qu'il lui enseigne ce qu'il faut faire quand les âmes sont blessées, meurtries et aux prises avec la tentation ? Qui cherche à les aider par des paroles bienveillantes ? Qui revêt l'armure de la justice, étudiant les voies et moyens d'aider ces âmes qui sont sur le point de périr ? Les agents humains coopèrent-ils avec les instruments divins, accroissant leur efficacité morale en priant pour la foi, la sagesse et le tact, de manière à ce que les méthodes soient perfectionnées pour les cas qui paraissent les plus difficiles ? Qui passe outre ces pauvres âmes sans les considérer ? Qui manifeste de façon évidente qu'il aime ces âmes pour lesquelles le Christ a donné sa vie ? Qui met en pratique la lumière qu'il a reçue de Dieu afin de la transmettre aux autres ? Qui étudie consciencieusement la Parole de Dieu afin d'être accompli et propre à toute bonne oeuvre ? Qui est en train de devenir une pierre vivante dans le temple de Dieu pour émettre de la lumière et briller au sein des ténèbres morales du monde ? 2MI 275 4 Le Christ a donné sa précieuse vie afin que soit établie une église qui sera capable de prendre soin des âmes angoissées, tentées et qui périssent. Il nous a rachetés avec sa propre vie, il a versé son propre sang afin de laver les souillures du péché, et nous revêtir des vêtements du salut. L'Église doit bâtir sur le Christ en manifestant l'esprit et la pensée du Christ en tant que représentante de ce dernier. Ses enfants doivent être les maillons de la chaîne d'or qui lie les âmes les unes aux autres et à Dieu. Nous devons déployer des efforts personnels pour le salut des âmes qui sont sur le point de périr. Le Christ a dit : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5.14). 2MI 276 1 Ce que le Christ a enseigné et fait, ses représentants doivent l'enseigner et le faire dans leur mission pour sauver les âmes des hommes. La froide austérité doit fondre, l'intransigeance et la médisance doivent être purgées du caractère. L'influence du Christ doit être chérie et diffusée sur ceux qui nous entourent par une vie bien ordonnée et des propos inspirés par Dieu. Le peuple de Dieu doit briller comme des lampes au milieu des ténèbres morales du monde. Le temps dans lequel nous vivons requiert une énergie sanctifiée et vitale, de la ferveur, du zèle, la plus tendre sympathie, et de l'amour. Ce temps exige que nous prononcions des paroles qui n'engendreront pas la misère, qui ne seront pas l'expression d'une profession superficielle de justice, d'une formalité morte, mais d'une piété bien vivante. Une demi-douzaine de personnes dont la lumière brille et éclaire seront de bien plus de valeur à Hobart que mille qui n'ont aucune piété vitale. 2MI 276 2 Le Seigneur n'est pas heureux de l'attitude rébarbative que beaucoup ont entretenue à l'égard des enfants à l'église de Hobart. Ils semblent avoir oublié que les enfants sont « l'héritage de l'Éternel » (2 Samuel 20.19). Ils semblent avoir oublié les paroles et l'exemple du Christ, qui a pris les petits enfants dans ses bras et les a bénis. Nous devons aider et encourager les mères des enfants en priant avec et pour elles, car elles ont souvent besoin d'être encouragées. 2MI 276 3 Nous devons nous rappeler que Dieu a honoré les jeunes. Il a choisi Joseph dans sa jeunesse pour accomplir un travail particulier en faveur de son peuple. Il a accueilli Samuel quand sa mère l'a consacré à son service, et a mis de côté le vieux sacrificateur qui avait négligé de remplir sa charge solennelle et sacrée, et avait échoué à élever ses enfants dans le droit chemin. Le Seigneur a communiqué un message solennel au jeune Samuel. Le Seigneur est mort pour les enfants, et il est prêt à faire une grande oeuvre en leur faveur si les parents coopèrent avec lui dans la formation et l'éducation de leurs enfants conformément aux instructions qu'il a données. Le caractère de Jean-Baptiste quand il était enfant devrait être un encouragement pour les parents dans la formation de leurs enfants. 2MI 277 1 Élever les enfants selon les préceptes et l'exhortation du Seigneur est la plus grande oeuvre missionnaire dont des parents puissent s'acquitter. La mère est chargée d'une oeuvre supérieure à celle d'un roi sur son trône. Elle a un devoir particulier à accomplir avec ses enfants que nul autre ne peut accomplir. Si elle apprend tous les jours à l'école du Christ, elle se chargera de son devoir dans la crainte de Dieu, et prendra soin des enfants comme du magnifique troupeau du Seigneur. 2MI 277 2 Les mères devraient s'abstenir d'irriter et de faire des reproches. Il n'est pas sage de réagir fréquemment en vous irritant et en blâmant, car vous deviendrez désagréable et dure dans votre foyer et vous serez susceptible de vous mettre en colère pour tout ce qui vous déplaît. Cela nuirait grandement à votre âme et aux âmes des membres de la famille. Soyez patiente, gentille et douce. Gagnez la confiance et l'amour de vos enfants, et il ne sera pas difficile d'en avoir le contrôle. N'irritez jamais, ne menacez jamais, ne faites jamais à vos enfants une promesse que vous ne sauriez tenir. Si vous ne tenez pas parole, la confiance de vos enfants en vous s'affaiblira. 2MI 277 3 Les enfants sont exhortés à obéir à leurs parents dans le Seigneur, mais il est également recommandé ceci aux parents : « N'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent »(Colossiens 3.21). Ne les traitez pas de telle sorte qu'ils pensent qu'il ne sert à rien d'essayer d'être bon et de faire le bien, parce qu'ils sont traités injustement et d'une manière déraisonnable. Les enfants qui naissent dans le monde à notre époque font face à beaucoup de difficultés. Le péché se couchera à la porte des parents, à moins qu'ils ne se prennent en main et se qualifient pour devenir des enseignants chrétiens sages et sûrs. 2MI 277 4 Sans doute, trouverez-vous des défauts et des égarements chez vos enfants. Certains parents vous diront qu'ils parlent à leurs enfants et les punissent, mais ils ne voient pas en quoi cela leur fait un bien réel. Que ces parents essaient de nouvelles méthodes. Qu'ils mêlent douceur, affection et amour à la gestion de leur famille, mais qu'ils soient aussi fermes que le roc aux principes justes. Souvent, les égarements des enfants sont dus à la mauvaise gestion des parents. 2MI 277 5 Lorsque les enfants ont mal agi, ils se reconnaissent eux-mêmes coupables de leur péché et sont humiliés et en détresse. Leur faire des reproches au sujet de leurs fautes les rendra souvent obstinés et renfermés. Comme des poulains indisciplinés, ils semblent déterminés à faire du mal, et les blâmer ne leur fera aucun bien. Les parents devraient chercher à détourner l'esprit des enfants vers d'autres centres d'intérêt. 2MI 278 1 Mais le problème, c'est que les parents ne sont pas cohérents dans leur manière d'éduquer. Ils agissent plutôt par impulsion que par principe. Ils s'enflamment de colère et ne donnent pas aux enfants l'exemple que des parents chrétiens devraient donner. Un jour, ils passent sur les méfaits de leurs enfants, et le lendemain, ils ne manifestent ni patience, ni maîtrise de soi. Ils n'observent pas l'exhortation du Seigneur à rendre justice. Ils sont souvent plus coupables que ne le sont leurs enfants. 2MI 278 2 Certains enfants oublient rapidement le tort que leur ont fait leur père et leur mère, mais d'autres enfants, différemment constitués, ne parviennent pas à oublier un châtiment sévère et déraisonnable, qu'ils ne méritaient pas. Leurs âmes sont ainsi blessées, et leurs esprits désorientés. La mère perd la possibilité d'inculquer de bons principes à l'enfant, parce qu'elle ne s'est pas maîtrisée et n'a pas manifesté un esprit bien équilibré dans son comportement et ses paroles. 2MI 278 3 Les pères et les mères doivent faire la promesse solennelle à Dieu, qu'ils prétendent aimer et obéir, que par sa grâce, ils ne seront pas en désaccord, mais que dans leur propre vie et leur tempérament, ils manifesteront l'esprit qu'ils souhaiteraient voir en leurs enfants. La manifestation de colère en raison des méfaits de vos enfants ne les aidera jamais à se réformer. Les parents peuvent manifester de la tristesse à cause des erreurs de leurs enfants, et dans le même temps, exprimer de l'amour à leurs enfants. Les parents doivent mettre leurs enfants face à leurs erreurs et leurs torts non pas avec un esprit intransigeant, mais dans l'amour. Qu'ils cherchent à toucher la tendresse du coeur de celui qui erre, afin qu'il ressente que c'est Jésus qu'il a affligé, alors que celui-ci l'aime encore plus que ne le peuvent ses parents terrestres. Mais, alors qu'il est du devoir des parents d'enseigner l'amour à leurs enfants, ils ne doivent pas les abandonner à de mauvaises habitudes, ni céder à leurs mauvais penchants. La manifestation de ce genre d'amour est cruelle. 2MI 278 4 S'il désire être un fidèle pasteur du troupeau de Dieu, le ministre de Dieu doit s'intéresser aux enfants et aux jeunes. Ses messages doivent être clairs et simples, et faire usage d'un langage qui sera facile à comprendre. Il devrait suivre les leçons qui ont été données par le plus grand Maître que le monde n'ait jamais connu, prêchant d'une telle manière que les personnes peu éduquées et les enfants puissent facilement comprendre le thème du salut. Les enfants et les jeunes ont été étrangement négligés. 2MI 279 1 Certains de ceux qui n'ont pas d'enfants devraient se former à aimer et à prendre soin des enfants des autres. Ils peuvent ne pas être appelés à oeuvrer dans un champ étranger, mais ils pourraient bien être appelés à travailler dans la localité même où ils vivent. Au lieu de donner autant d'attention à des animaux de compagnie, prodiguant toute leur affection à des animaux muets, qu'ils exercent leur talent sur des êtres humains qui ont un ciel à gagner et un enfer à éviter. Qu'ils concentrent leur attention sur les petits enfants dont ils peuvent façonner et modeler les caractères à la ressemblance du divin. Placez votre amour sur les petits sans-abri qui sont autour de vous. Au lieu de fermer votre coeur aux membres de la famille humaine, voyez combien de ces petits sans-abri vous pouvez élever dans la sagesse et l'exhortation du Seigneur. Il y a abondance de travail pour tous ceux qui veulent travailler. En entreprenant cette oeuvre chrétienne, l'Eglise croîtra en nombre et s'enrichira en esprit. L'oeuvre qui consiste à sauver les sans-abri et orphelins est l'affaire de tous. 2MI 279 2 Au lieu de vous tenir à l'écart, au lieu de vous plaindre de la méchanceté des enfants, et de la peine qu'ils provoquent, mettez votre influence au service de leur rédemption. Au lieu de critiquer les enfants, cherchez à aider les mères soucieuses et fatiguées. Cherchez à alléger leurs fardeaux. Voici un champ de mission juste à votre porte dans lequel vous pouvez exercer une influence qui sera en bénédiction à l'Église. Une armée d'ouvriers pourrait être ajoutée à l'Eglise si les enfants voulaient donner leurs jeunes affections au Seigneur et travailler pour les autres enfants et jeunes. Il y a un travail à faire dont les conséquences sont étemelles. 2MI 279 3 Les membres d'église devraient devenir des ouvriers actifs et zélés, cherchant à aider les âmes qui sont exposées à la tentation et entraînées dans les sentiers périlleux de la désobéissance aux commandements de Dieu. Toute personne qui se livre à ce travail dans l'amour du Christ coopère avec les intelligences célestes, qui ont longtemps attendu pour les aider dans cette branche même de l'oeuvre missionnaire si longtemps négligée. Ceux qui se livrent à ce type de travail disposeront de bien plus qu'une simple énergie hu-maine pour travailler avec eux et à travers eux. Que chaque chrétien dans l'église cherche à concevoir des plans pour intéresser et instruire les enfants, et être déterminé à ne pas se décourager dans ses efforts. S'ils travaillent comme ils le devraient, les chrétiens ressentiront le besoin de la direction divine, car sans l'aide de Dieu, il est impossible de réussir dans cette oeuvre. Les enfants sont « l'héritage de l'Étemel » (2 Samuel 20.19), les plus jeunes membres de la famille du Seigneur, et l'intérêt exprimé envers ces enfants et les mères de ces enfants est en parfaite harmonie avec les lois du gouvernement de Dieu. 2MI 280 1 « Celui qui arrose sera lui-même arrosé » (Proverbes 11.25). Ceci est une garantie que chaque ouvrier recevra la grâce quand il communiquera de la grâce aux autres. Chaque ouvrier qui travaille pour le bien des enfants et des jeunes, des mères et des pères, des voisins et collègues, découvrira que Dieu accomplit sa promesse. Il dit : « Voici le jeûne auquel je prends plaisir : détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimés, et que l'on rompe toute espèce de joug ; partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement ; ta justice marchera devant toi, et la gloire de l'Étemel t'accompagnera. Alors tu appelleras, et l'Étemel répondra ; tu crieras, et il dira : Me voici ! Si tu éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants et les discours injurieux, si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies l'âme indigente, ta lumière se lèvera sur l'obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi. L'Etemel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas » (Ésaïe 58.6-11 ). 2MI 280 2 L'Église ne peut croître dans la connaissance de Dieu et de JésusChrist tant que ses membres ne s'engagent dans l'esprit de l'oeuvre. Que personne ne prenne pour prétexte la défection d'un autre pour ne pas s'engager dans le travail. Nous n'avons pas un instant à perdre à regarder les autres, mais nous devrions être engagés dans le service du Christ. Parce que certains invoquent le nom du Christ tout en étant indignes de leur vocation, il est d'autant plus nécessaire que nous cherchions à éviter toute mauvaise habitude, à mettre de côté tout ce qui pourrait affaiblir notre influence et permettre à d'autres de nous prendre pour excuse pour ne pas faire l'oeuvre que Dieu exige de nous. Dans tous les devoirs, qu'ils soient temporels ou spirituels, nous avons une relation les uns avec les autres. Celui qui néglige le moindre devoir dans la vigne morale du Seigneur sera enregistré dans les livres du ciel comme ayant failli ; « pesé dans la balance » du sanctuaire, et « trouvé trop léger » (Daniel 5.27). Dieu a confié à chacun sa tâche, et celui qui la néglige porte atteinte à la cause du Christ. Nous devons pratiquer ce qui est bien : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n'a pas à rougir et qui dispense avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2.15). Ceci s'applique non seulement aux pasteurs qui prêchent la parole, mais à toute âme qui croit au Christ. 2MI 281 1 Nous devons manifester un intérêt réel pour l'humanité et faire le travail même que le Christ est venu accomplir dans le monde. 11 ne nous a pas confié pour travail de disséquer le caractère. L'église de Hobart est comme beaucoup d'autres églises, pas si bonne ni si mauvaise qu'il n'y ait aucune possibilité d'amélioration. De grands changements peuvent être obtenus par de sérieux efforts, bien dirigés et accompagnés de prière, chacun essayant de faire de son mieux sous le regard de Dieu. Chacun doit s'améliorer et cesser de se former à des pratiques et des habitudes de récrimination. Que chacun considère que d'autres peuvent trouver chez eux des traits de caractère tout aussi désagréables qu'ils en trouvent eux-mêmes chez ceux qui ont été sé-vèrement critiqués et condamnés. Que chaque agent humain emploie sa capacité à faire du bien aux autres, à mettre sa vie en conformité aux principes du Christ. Que chacun fasse individuellement ce que ses mains trouvent à faire, pratique l'économie, restreigne ses besoins, et mette de côté quelque chose de ses modestes biens pour soutenir l'oeuvre et la cause de Dieu. 2MI 281 2 Notre foi devrait se saisir de Dieu, et nous devrions nous attendre au succès. La grande foule a été nourrie d'aliments trop peu substantiels. Que nos biens dispersés soient placés dans le travail missionnaire, et Dieu les fera fructifier alors que nous les distribuons à d'autres, afin que tous puissent manger et être rassasiés. Nous ne devons pas arrêter notre travail et mesurer nos progrès par les moyens que nous avons à portée de main. Un tel comportement démontre une foi très limitée. Comme Dieu l'a dit à Moïse, il nous dit également : de nous mettre en marche (voir Exode 14.15). Nous devons répandre l'Évangile sur toute la terre, et, que nos moyens soient grands ou faibles, nous devons planifier et travailler dans la foi, en comprenant notre responsabilité en tant qu'agents humains auxquels Dieu a confié cette grande oeuvre. Arrêtez donc de vous plaindre des maux contre lesquels vous ne pouvez rien et faites votre travail en toute sincérité et avec foi, afin que vos caractères soient formés d'après le modèle divin. 2MI 282 1 Dieu est véridique. Le Christ a dit : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre » (Apocalypse 22.12). Il « rendra à chacun selon ses oeuvres ; réservant la vie étemelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l'immortalité ; mais l'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! Car devant Dieu il n'y a point d'ac-ception de personnes » (Romains 2.6-11). -- Manuscrit 38, 1895, p. 1-22 ( « To the Church in Hobart » [À l'église de Hobart], mai 1895). White Estate, Washington, D.C., 16 mai 1963. ------------------------Manuscrit 151--Messages concernant l'école de Lodi 2MI 283 1 JE SUIS HEUREUSE de vous voir si nombreux devant moi ce matin. Je souhaiterais que chacun d'entre vous ait une telle relation avec Dieu que tout ce que vous faites ici soit fait comme si vous voyiez celui qui est invisible. Vous pouvez garder vos esprits fixés sur Dieu. Chacun de vous doit se forger un caractère ressemblant au caractère divin. 2MI 283 2 Je ne sais pas combien d'entre vous sont chrétiens, mais je suis persuadée que pendant que vous êtes ici en tant qu'étudiants, vous réfléchirez tous sérieusement à ce sujet. Vous pouvez choisir de fonder votre espérance en Jésus-Christ, et durant votre séjour dans cette école, de chercher à vous préparer pour le royaume de Dieu. Jésus-Christ a donné sa précieuse vie dans le but de mettre cet avantage à votre portée. Si vous ne saisissez pas les privilèges qui vous ont été Trois discours d'Ellen White sollicités pour la préparation d'une histoire de l'Académie de Lodi 2MI 283 3 Discours prononcé par Mme White devant les étudiants et professeurs de l'lnstitut Western Normal, à Lodi, Californie, le 7 novembre 1909. ainsi acquis, si par le Christ vous ne devenez pas participants de la nature divine, au jour de la rétribution finale, vous n'aurez aucune excuse. 2MI 284 1 Pourquoi avons-nous des écoles séparées de celles du monde ? C'est pour que nos jeunes puissent recevoir une éducation intègre, afin qu'ils comprennent ce qu'implique le grand sacrifice qui a été consenti pour l'humanité déchue. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) Et le croyant dans le Christ devient participant de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. Comme cela me l'a été présenté, le but de nos établissements scolaires est d'enseigner aux élèves comment ils peuvent devenir participants de la nature divine. Cette instruction ne doit pas être négligée, comme si elle était secondaire. La valeur de l'éducation reçue dépend de la façon dont l'étudiant considère ce sujet. 2MI 284 2 Le Christ a fait un énorme sacrifice en notre faveur. Il a mis de côté sa couronne royale, il a mis de côté sa robe royale et il est venu dans ce monde naître dans une humble famille. Nombreux sont ceux qui n'ont pas été attirés par l'humilité de sa vie ; et il a été méprisé et rejeté des hommes. Il a subi la persécution, a finalement été crucifié et il est mort d'une mort ignominieuse. Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Il est venu comme le Sauveur de chaque pécheur qui accepte le sacrifice divin. En sa personne, il a uni la divinité et l'humanité, afin d'être le lien entre le Père et l'homme déchu. Mais les hommes accepteront-ils ces conditions ? Qui d'entre vous deviendra participant de la nature divine ? Il ne faut pas tarder à accepter le Christ. 2MI 284 3 Ici, vous serez soumis à des tentations. Ici, sont réunis des idées et tempéraments variés. Vous venez de foyers où votre pensée et votre éducation ont été façonnées différemment. À moins que vous ne deveniez participants de la nature divine, il y a danger que vous vous influenciez les uns les autres à oublier Dieu. Il aurait mieux valu pour vous avoir la main droite coupée plutôt qu'entraîner une seule âme dans une mauvaise direction. Dans vos études, recherchez les principes qui vous aideront à vous forger les meilleurs caractères possibles dans cette vie, vous rendant ainsi aptes pour la vie future, la vie étemelle. 2MI 285 1 Je vais maintenant lire une partie du premier chapitre de la seconde épître de Pierre. Remarquez à qui Pierre s'adresse ; à ceux qui ont reçu quelque chose : 2MI 285 2 « Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ ». 2MI 285 3 « La justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 2MI 285 4 1. 1). Voici de quoi nous dépendons. Par les mérites de Jésus, votre caractère peut être purifié et blanchi, si vous vous consacrez à lui en étant résolus à vivre une vie chrétienne ici même dans cette école. Vous formez maintenant des caractères qui détermineront votre destin futur, pour la vie ou pour la mort. S'il en est parmi vous qui n'ont jamais saisi le Christ par une foi vivante, je vous supplie de le faire le plus tôt possible, car vous subirez une grande perte en négligeant de le faire. 2MI 285 5 « Que la grâce et la paix vous soient multipliées ». Comment ? Au travers de votre ignorance ? En imitant le monde ? « Par la connaissance ». Voici une connaissance qui vaut plus que de l'argent ou de l'or ou des pierres précieuses. C'est « la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ». 2MI 285 6 « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (2 Pierre 1.3). Par conséquent, si vous êtes perdus, vous n'aurez pas la moindre excuse. Le temps viendra où vos parents, s'ils ont purifié leur vie en obéissant à la vérité, se tiendront devant les portes de la cité de Dieu et ces portes s'ouvriront devant eux. Leurs enfants se préparent-ils à entrer avec eux ? Si les parents ont travaillé à leur propre salut avec crainte et tremblement, si, dans la crainte de Dieu, ils ont essayé d'aider leurs enfants, leur travail sera accepté. Mais peut-être leurs enfants ont-ils refusé d'être aidés, et ont-ils choisi de suivre leurs propres inclinations. Vous, en tant que jeunes, ne choisirez-vous pas d'agir en harmonie avec la connaissance que vous avez reçue, et de rejoindre l'armée des croyants pour travailler à votre propre salut avec crainte et tremblement ? 2MI 285 7 « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. » Chacun de vous est appelé. Voulez-vous obéir à l'appel ? 2MI 285 8 « Lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (verset 4). Si vous essayez d'accomplir la Parole, si vous cherchez à faire la volonté de Dieu, vous obtiendrez l'aide divine. 2MI 286 1 « À cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu » - un caractère vertueux - « à la vertu la science, à la science la tempérance » - la tempérance dans le manger et le boire - « à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité » - qui est l'amour (voir versets 5 à 7). 2MI 286 2 « Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais » (versets 8-10). 2MI 286 3 Voici une promesse qui est pour chacun d'entre vous. Si vous vivez selon le plan de l'addition, ajoutant plus de grâce à la grâce, alors vous croissez dans la discipline et l'exhortation du Seigneur, et vous pouvez trouver dans cette promesse une police d'assurance pour la vie étemelle. Ceci est une promesse qui résistera à l'épreuve. Elle vaut bien plus qu'aucune assurance-vie qui puisse être achetée avec de l'argent. C'est une assurance qui a été fournie par Dieu luimême en donnant son Fils bien-aimé, son unique, afin que par la foi en lui, en acceptant son grand sacrifice, vous puissiez obtenir la vie étemelle. Après avoir remporté la victoire, vous pourrez entrer par les portes de la cité de Dieu et recevoir une couronne immortelle. 2MI 286 4 « Voilà pourquoi, dit l'apôtre, je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente » (verset 12). Le simple fait de professer le christianisme ne nous sauvera pas. Nous devons ressembler au Christ. 2MI 286 5 J'appelle de tous mes voeux que tout le monde dans cette école se forge un caractère à la ressemblance divine, que vous viviez selon le plan de l'addition, ajoutant grâce sur grâce. En agissant ainsi, vous aiderez quelqu'un d'autre. Vous donnerez un exemple qui guidera tous ceux qui vous entourent. Vous ne pouvez vous permettre de vous désintéresser de la grande police d'assurance-vie. 2MI 286 6 Il y a ici, dans cette école, des jeunes aux caractères variés. Il y en a ici qui sont de disposition légère et inconséquente, qui accordent très peu d'attention à leur condition spirituelle. Mais nous désirons que vous considériez avec gravité ce qui concerne le salut de votre âme, car cela signifie tout pour vous. Et la voie que vous allez emprunter est très importante pour l'école. Si vous êtes déterminés à mettre de côté toute folie, toute vanité et toute frivolité, vous contribuerez ainsi à élever cette école à la position que Dieu voudrait qu'elle occupe. Vous ne pouvez vous permettre de suivre les inclinations de vos esprits non convertis, et ne pas essayer d'obtenir la victoire qui a été rendue possible pour vous par le sacrifice du Christ. Nous désirons ardemment que vous puissiez voir le Roi dans sa beauté. 2MI 287 1 Vous aurez sans doute à faire face à des difficultés, mais Dieu permet à ces difficultés de surgir sur votre sentier afin qu'en les surmontant, vous puissiez être fortifiés pour accomplir l'oeuvre de Dieu. 11 y a un travail missionnaire à accomplir par tous ceux qui sont liés à cette école. Par la grâce de Dieu, nous devons montrer que nous sommes vainqueurs par le sang de l'Agneau et par la parole de notre témoignage. Ne voulez-vous pas, par une vie cohérente et conséquente, montrer que vous vivez selon le plan de l'addition ? 2MI 287 2 Je désire ardemment que vous mettiez de côté toute frivolité. Étudiez vos Bibles. Lisez encore et encore les merveilleuses leçons que le Christ a données pour vous encourager, vous fortifier et vous aider à croître spirituellement. Bien que ce soit une chose merveilleuse d'échapper à la corruption qui règne dans le monde par la convoitise, cela n'est possible que si vous vous engagez à respecter les conditions. Il vous appartient de décider si oui ou non vous allez agir dans ce sens. Vous aurez peut-être à faire face à de graves difficultés, mais vous avez le privilège d'être si fortement ancré dans la vérité que même la plus sévère persécution ne saurait vous en détourner. 2MI 287 3 Ce dont nous avons besoin, c'est d'une expérience quotidienne et vivante des bienfaits qui proviennent de l'obéissance à Dieu. Nous devons encourager la foi et vivre par la foi. C'est notre privilège. Et si nous le faisons, alors ce ne sera pas en vain que le Christ aura mis de côté ses honneurs royaux et sera venu dans ce monde pour souffrir et mourir. Il contemplera l'objet du rachat de son sang et sera satisfait. En ce jour-là, les rachetés jetteront leurs couronnes étincelantes aux pieds de leur Sauveur et le ciel tout entier résonnera de chants de louange. Puissions-nous tous être participants de la nature divine et être vainqueurs. J'ai essayé de vous transmettre un message pour votre bien et je vous laisserai maintenant étudier ce chapitre par vous-mêmes. Que la bénédiction du Seigneur repose sur vous dans l'oeuvre que vous avez à faire, tel est mon désir et ma prière. -- Manuscrit 103, 1909, p. 1-6 (" Partakers of the Divine Nature » [Participants de la nature divine], 7 novembre 1909). 2MI 288 1 La fin de toutes choses est plus proche que la majorité de notre peuple semble le réaliser. Je souhaiterais tant que tous puissent en sentir la proximité, car alors ils seraient infatigables dans leurs efforts pour avertir ceux qui n'ont jamais entendu les vérités du dernier message d'avertissement. Quelques-uns entreprennent cette oeuvre ici et là, mais un vaste champ demeure intact, et en tant que peuple, nous avons besoin de recevoir une large mesure du Saint-Esprit, afin de ressentir un intense intérêt pour ces personnes qui nous entourent et qui ne sont pas averties. 2MI 288 2 Je suis constamment surprise de voir que bien qu'ayant la Parole de Dieu sous les yeux, nombreux sont ceux qui se reposent sans s'inquiéter. Si Dieu a envoyé son Fils dans le monde pour subir une mort ignominieuse afin de sauver les âmes, ne devrions-nous pas, en tant que ses disciples, être prêts à travailler et à souffrir pour nos semblables ? Nous avons besoin d'être plus profondément convaincus de l'importance du travail précieux qui nous attend. 2MI 288 3 Un grand fardeau repose sur ceux qui sont associés à l'école en ce lieu, et nous devrions tous ressentir un intérêt pour son succès, un intérêt qui nous mènera à présenter à Dieu nos pétitions ferventes afin qu'il bénisse son oeuvre. Puis, en harmonie avec nos prières, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire de l'école de Lodi un succès. 2MI 288 4 La nuit dernière, mon coeur a été profondément touché en pensant aux nombreux étudiants qui sont réunis ici, et j'ai écrit un certain nombre de choses que je vais vous lire : 2MI 288 5 Il y a un travail très urgent et important à faire dans notre monde ; il doit être accompli par ceux qui comprennent les messages qui devraient être proclamés aux gens. Il y a beaucoup de grandes villes dans lesquelles bien peu a été fait pour avertir les habitants des jugements imminents de Dieu. Quand est-ce que ceux qui ont la lumière de la vérité que la fin est proche comprendront enfin l'ampleur de leur devoir ? Partie d'un discours prononcé par Ellen White à Lodi, Californie, le 5 février 1910 2MI 289 1 Qu'il n'y ait pas de retard dans la question d'assurer à nos enfants et à nos jeunes une véritable éducation. En tant que parents, nous avons besoin d'une grande sagesse pour savoir comment aider les agneaux du troupeau. Ils ont besoin d'encouragement dans leurs efforts pour être obéissants et aimer la justice. Ils devraient recevoir tous les moyens possibles pour pouvoir se forger des caractères qui seront approuvés de Dieu. 2MI 289 2 Nous avons encouragé l'établissement d'écoles dans divers lieux, où les enfants et les jeunes pourront avoir la possibilité d'apprendre, dans le cadre de leurs études générales, des leçons de vérité dans les Ecritures. Dans ces écoles, l'intérêt religieux doit être soigneusement préservé ; car c'est dans ce but qu'ils ont été établis. Il faut communiquer aux étudiants une compréhension des enseignements du Christ qui soit claire et solennelle. Ces leçons ne seront jamais oubliées. 2MI 289 3 Les élèves plus âgés ont la responsabilité d'aider les plus jeunes. Les élèves plus âgés peuvent être d'une grande aide pour leurs jeunes camarades en leur donnant le bon exemple par des paroles et des actes de bonté, et par leur influence en dehors des heures d'école, afin de leur transmettre des principes d'obéissance, d'honnêteté et de respect envers leurs professeurs. Le Seigneur jette un regard favorable sur ce genre d'effort. Lorsque les étudiants sont en plein air, faisant leurs exercices, ou en quelque autre lieu, que les plus âgés s'efforcent d'adresser des paroles d'encouragement aux plus jeunes. 2MI 289 4 Si, d'une manière douce, vous corrigez les torts que vous avez remarqués chez les autres jeunes en leur lisant parfois des leçons de la vie du Christ, et en leur présentant les exigences de la Parole de Dieu, vous contribuerez grandement à corriger les irrégularités susceptibles de se produire dans une grande école. Si vous vous agenouillez et priez avec eux, les anges de Dieu seront présents, et l'intérêt que vous leur témoignerez sera une puissance pour leur conversion. Imprimez dans leur esprit la pensée que le Seigneur voit avec plaisir les efforts qu'ils font pour lui être obéissants, et que sa bénédiction reposera sur tous ceux qui feront de leur mieux pour surmonter leurs défauts. Alors que vous cherchez tous les moyens possibles d'aider et d'encourager les plus jeunes à remporter la victoire, vous serez vous-mêmes soutenus dans vos efforts pour vaincre vos propres défauts de caractère. 2MI 289 5 Vous pouvez être enseignants de plusieurs façons différentes. Vos efforts pour exercer une influence utile à l'école se révéleront d'un grand soutien pour les instructeurs et les enseignants dans leur travail quotidien. Vous pouvez leur enlever le grand poids de l'anxiété ressenti à l'égard des nombreux jeunes qui sont confiés à leurs soins. Vous tirerez vous-même une grande bénédiction d'une telle expérience, et ceux qui sont prêts à coopérer avec les membres du corps enseignant pour maintenir une influence salutaire au sein de l'école acquerront une expérience précieuse. Lorsque l'enseignant voit que vous essayez de l'aider, son coeur en est grandement encouragé. En donnant vousmêmes un exemple convenable, vous pouvez aider d'autres à former de bonnes habitudes. Le Seigneur aidera tous ceux qui cherchent à être un exemple de bienséance. 2MI 290 1 Que tout le monde soit convaincu que l'école de Lodi sera un exemple de ce que toutes nos écoles devraient être. Pour qu'il en soit ainsi, que les étudiants se souviennent que leur conduite doit être correcte. Les élèves plus âgés en particulier doivent sentir reposer sur eux cette responsabilité de maintenir pour eux-mêmes un niveau élevé de bienséance, afin qu'ils puissent exercer une influence positive sur les plus jeunes. Quelle bénédiction se produirait si, en voyant un autre étudiant faire quelque chose de mal, ils lui disaient : « Ce n'est pas bien, tu ne peux pas être heureux en poursuivant une telle voie ", puis lui parlaient gentiment. L'Esprit du Seigneur manifesterait sa présence dans leurs coeurs et les jeunes et les plus âgés seraient empêchés de commettre de mauvaises actions. 2MI 290 2 Certains de ces plus jeunes ont besoin d'être aidés spirituellement. Certains d'entre eux ont besoin d'être convertis. Que dans cette école, les élèves travaillent les uns pour les autres, afin que la gloire de Dieu soit révélée. 2MI 290 3 Nos écoles ont besoin en leur sein d'une religion simple et pieuse. Si cela est manifeste, il y aura chez les élèves, en dehors des heures scolaires, un sentiment de la présence des anges de Dieu. Certains, après avoir étudié pendant un long moment, sont susceptibles de devenir violents et bruyants dans leurs récréations. Que les élèves plus âgés donnent un exemple de douceur, veillant soigneusement sur leurs paroles et leurs actions. Un bon exemple sera suivi, tout comme le sera un mauvais exemple. Vous ne pouvez vous permettre de conduire les autres sur une mauvaise voie. 2MI 290 4 Que tous les étudiants soutiennent et fortifient les mains du principal. Faites-lui comprendre que vous sympathisez avec lui, que vous êtes en harmonie avec son travail, et il en sera encouragé. 2MI 290 5 Faites comprendre aux enfants qu'ils sont des enfants de Dieu, qu'il les a rachetés à grand prix. Le Seigneur veut qu'ils lui donnent leurs jeunes coeurs. Les enseignants et les élèves plus âgés peuvent aider à amener ces enfants au Christ. Si vous êtes toujours prêts à prononcer une parole appropriée, l'Esprit de Dieu portera vos paroles jusqu'au coeur. Le Seigneur serait heureux de voir les élèves plus âgés ressentir une grande responsabilité envers les plus jeunes. Dieu les utilise comme ses instruments pour influencer les autres étudiants à former de bonnes habitudes qui les empêcheront de faire le mal, même s'ils ne sont pas sous le regard de l'enseignant. 2MI 291 1 Nos écoles devraient être établies conformément à la religion de Jésus-Christ ; et si nos étudiants observateurs du sabbat sont fidèles aux principes, et ont une bonne compréhension de ce qui est juste, ils seront totalement dignes de confiance. 2MI 291 2 Les enseignants et les étudiants devraient avoir une alimentation saine, des aliments bien cuits, afin qu'ils soient en bonne santé. Le régime alimentaire doit être approprié afin de maintenir les enfants en bonne santé. Il devrait également y avoir un enseignement sur la physiologie qui apporterait une compréhension sur la façon de prendre soin de la santé. 2MI 291 3 Nous devrions encourager les puissances invisibles du ciel à venir au secours des puissances terrestres, afin que, dans cette école comme dans toutes les écoles qui doivent être établies par notre peuple, il puisse y avoir une union avec le divin. Nous avons besoin de l'Esprit Saint pour nous guider en toutes choses, et si nous répondons à sa direction, nous serons en mesure de manifester l'esprit de la véritable religion bien plus que nous ne le faisons maintenant. Si nous sommes vrais, fidèles et justes à son service, nous aurons une relation vivante avec Jésus-Christ. Nous serons unis à lui dans le travail. 2MI 291 4 Parfois, les enseignants sont surchargés, et ne savent pas quoi faire, parce que les étudiants sont enclins à agir de façon désordonnée, frivole et entêtée. Mais si vous, les élèves plus âgés, faites votre possible pour influencer ces plus jeunes, on verra une différence dans leur comportement. S'ils sont désordonnés, essayez de les aider à s'assagir. Ne les grondez pas, ne vous laissez pas provoquer par leurs agissements, mais essayez de les encourager dans la bonne voie, et la bénédiction de Dieu reposera sur vous. 2MI 291 5 Le Seigneur nous appelle à nous engager. Il veut que nous travaillions les uns pour les autres. Il y a un ciel à gagner, et nous ne pouvons nous permettre de travailler au hasard. Nous voulons saisir toutes les opportunités possibles pour que les instructeurs et les missionnaires portent le message du salut au monde. -- Manuscrit 5, 1910, p. 1-6 ( « Words of Counsel to Advanced Students » [Conseils aux étudiants avancés], 5 février 1910). 2MI 292 1 L'école de Lodi. Il y a un travail sérieux et important à faire dans le cadre de l'école de Lodi. Si ceux qui ont un lien avec cette école cherchent à comprendre leur mission, et jour après jour, se consacrent corps, âme et esprit au Seigneur, alors la sagesse leur sera donnée. En tant que peuple, nous avons reçu la lumière la plus précieuse sur la vérité de la Bible ; et tous ceux qui ont reçu cette lumière ne savent pas ce que cela signifie être ouvriers avec Dieu. 2MI 292 2 L'école de Lodi aurait dû choisir des hommes d'expérience comme ouvriers. Celui qui accepte la charge de cette école aura besoin de vivre en relation étroite avec Dieu. Je dirais aux enseignants de cette école de lire et d'expliquer la Parole de Dieu à leurs élèves. Ne les grondez jamais. Encadrez votre gestion dans un « Ainsi parle l'Étemel. » 2MI 292 3 Avec des enseignants sages, l'école de Lodi peut devenir une école missionnaire importante, une bénédiction quotidienne et un bienfait pour les élèves qui la fréquentent. Et la formation dispensée à l'école doit être confirmée et complétée par le travail des parents. Ainsi, les parents et les enseignants peuvent accomplir ensemble un bon travail. 2MI 292 4 Nos écoles sont établies selon l'ordre de Dieu, et les parents doivent coopérer avec les enseignants en leur disant : Nous ferons notre part dans cette oeuvre en nous assurant que nos enfants pratiquent ce qui est enseigné à l'école. Les efforts déployés à la maison pour l'éducation des enfants doivent correspondre à ceux qui sont faits à l'école. Toutes les facultés que Dieu a données aux parents doivent être utilisées en association avec les plans que l'école met en place pour aider les enfants à se forger un caractère chrétien. 2MI 292 5 Les parents, les enseignants et les enfants ne sont en sécurité que s'ils obéissent aux paroles : « Vous êtes ouvriers avec Dieu. » Les parents doivent se rappeler que si, à l'école, leurs enfants sont séparés d'eux, cela ne les soustrait pas pour autant à leurs responsabilités. Ils doivent unir leurs prières à celles des enseignants pour la réussite de l'oeuvre réalisée dans l'école. Tous doivent jouer leur rôle dans la crainte de Dieu. 2MI 292 6 Le travail réalisé dans nos écoles est un travail important, et les parents doivent s'abstenir de prononcer des paroles qui décourageraient leurs enfants en ce qui concerne leur travail scolaire. Donnez aux enfants le sentiment que leurs parents sont prêts à supporter les frais de leur scolarité s'ils peuvent voir en eux le désir d'être mieux préparés pour servir Dieu, et une détermination à surmonter les traits de caractère qui entraveraient leur croissance dans l'expérience chrétienne. 2MI 293 1 Parents, donnez à vos enfants les paroles d'encouragement dont ils ont besoin. Qu'aucune parole grossière, injurieuse ou agacée ne soit prononcée. Montrez-leur que vous vous efforcez de leur offrir tous les avantages afin qu'ils puissent obtenir une connaissance qui les conduira à une meilleure compréhension des exigences de Dieu. Plaidez pour qu'ils tirent le meilleur parti des possibilités qui leur sont offertes dans leur vie scolaire. 2MI 293 2 Les parents doivent jouer leur rôle judicieusement et intelligemment. Ils ont mis leurs enfants dans ce monde et s'ils se rendaient compte de la responsabilité qui leur incombe, ils auraient constamment à coeur le bien-être de ces enfants. 2MI 293 3 « Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. » Des efforts déterminés doivent être déployés pour améliorer la discipline dans certaines de nos écoles récemment ouvertes. Le Seigneur appelle les enseignants à être ouvriers avec lui, afin que le fruit de la justice puisse se manifester dans la vie des étudiants. Il invite les parents à se rappeler que l'esprit, la voix, l'influence - toutes les facultés - sont ses dons et doivent être utilisés pour gagner des âmes au Christ. Ainsi, chaque famille peut devenir une famille missionnaire. Une sainte influence doit émaner du foyer, de l'école et de l'église. La grâce du Christ doit être reçue dans la vie et révélée dans le caractère. -- Manuscrit 26, 1910, p. 1-3 (" The Lodi School » [L'école de Lodi], 24 août 1910). White Estate, Washington, D.C., mai 1963. ------------------------Manuscrit 153--Déclaration concernant l'esclavage 2MI 295 1 Question : « Ceux des champs du Sud ne devraient-ils pas travailler le dimanche ? » 2MI 295 2 Réponse d'E.G. White : S'ils font cela, il y a danger que dès que l'élément qui s'oppose en aura l'occasion, ils s'exciteront les uns les autres pour persécuter ceux qui le font et à abattre ceux qu'ils détestent. A l'heure actuelle, l'observation du dimanche ne constitue pas un test. Le temps viendra où non seulement les hommes interdiront de travailler le dimanche, mais ils essayeront de forcer les hommes à travailler le jour du sabbat. Et les hommes seront contraints de renoncer au sabbat et d'accepter l'observation du dimanche ou de renoncer à leur liberté et à leur vie. Mais le temps pour cela n'est pas encore venu, car la vérité doit être présentée en 2MI 295 3 Le 20 novembre 1895, lors d'une entrevue avec les dirigeants de ioeuvre en Australie, Ellen White a répondu à certaines questions qui lui ont été soumises. Le rapport de cette entrevue a été publié par son fils, James E. White, vers 1900, dans The Southern Work [L'oeuvre dans le Sud]. Dans ce document destiné à une distribution assez générale, il a sagement omis une phrase concernant la relance de l'esclavage. Cette déclaration a été entièrement publiée à l'exception de la phrase en italique, dont la publication a été sollicitée. -- Arthur L. White. témoignage aux gens de façon plus détaillée. Ce que j'ai dit à ce sujet ne doit pas être compris comme faisant référence à l'action de vieux observateurs du sabbat qui comprennent la vérité. Ils doivent agir comme le Seigneur le leur ordonne, mais qu'ils considèrent pouvoir accomplir le meilleur travail missionnaire le dimanche. 2MI 296 1 L'esclavage sera à nouveau relancé dans les États du Sud ; car l'esprit esclavagiste vit encore. Par conséquent, il ne serait pas judicieux pour ceux qui travaillent parmi les gens de couleur de prêcher la vérité aussi hardiment et ouvertement qu'ils seraient libres de le faire dans d'autres lieux. Même le Christ a revêtu ses leçons de symboles et de paraboles pour éviter l'opposition des pharisiens. Lorsque les gens de couleur estimeront détenir la Parole de Dieu en ce qui concerne la question du sabbat et l'approbation de ceux qui leur ont apporté la vérité, certains, étant impulsifs, saisiront l'occasion de défier les lois du dimanche, et en bravant présomptueusement leurs oppresseurs, ils s'infligeront à euxmêmes beaucoup de peine. Les gens de couleur doivent être très soigneusement éduqués pour qu'ils deviennent comme le Christ, capables de subir patiemment les torts, afin de pouvoir aider leurs semblables à voir la lumière de la vérité. 2MI 296 2 Des événements terribles se profilent devant nous. Selon la lumière qui m'a été donnée concernant le champ du Sud, le travail doit y être fait aussi sagement et soigneusement que possible, et il doit être fait de la manière dont le Christ le ferait lui-même. Les gens découvriront rapidement ce que vous pensez du dimanche et du sabbat, car ils poseront des questions. À ce moment-là, vous pourrez le leur dire, mais pas de manière à attirer l'attention sur votre travail. Vous ne devez pas couper court à votre travail en travaillant vous-même le dimanche. Il serait préférable de profiter de ce jour pour instruire les autres à propos de l'amour de Jésus et de la vraie conversion. -- Manuscrit 22a, 1895, p. 4 (" Words of Caution Regarding Sunday Labor » [Paroles de mise en garde concernant le travail du dimanche], 20 novembre 1895). White Estate, Washington, D.C., 23 octobre 1963. ------------------------Manuscrit 154--Le but de la véritable éducation - La géologie inspiratrice d'Europe - Les martyrs seront ressuscités 2MI 297 1 DANS LA POURSUITE DES ETUDES, comme dans toute autre entreprise, les objectifs égoïstes et terrestres sont dangereux pour l'âme. En matière d'éducation, de nombreuses idées sont avancées mais ne proviennent pas du « TrèsHaut dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint » (Esaïe 57.15) ; elles viennent de ceux qui font des études scolaires une idole et adorent une science qui sépare Dieu de l'éducation. Pourtant, parce que ces erreurs sont revêtues d'un costume attrayant, elles sont largement acceptées. Beaucoup ne sont pas assez solidement ancrés en Dieu pour pouvoir distinguer entre le sacré et le profane, le spirituel et le commun. 2MI 298 0 Document sollicité pour The Journal of True Education [Le journal de la véritable éducation]. 2MI 298 1 Il est bien d'acquérir une connaissance des sciences. Mais l'acquisition de ces connaissances est l'ambition d'un grand nombre de personnes non consacrées qui n'ont aucune idée de ce qu'elles feront de leurs réalisations. Le monde est plein d'hommes et de femmes qui ne manifestent aucun sentiment d'obligation envers Dieu pour les dons qui leur sont confiés. Ils ne se rendent pas compte que Dieu leur a confié des talents, non pour qu'ils se glorifient eux-mêmes, mais pour la gloire de son propre nom. Ils sont avides de reconnaissance. Leur raison de vivre est d'obtenir la première place. Ils n'utilisent pas leurs facultés pour amener leurs semblables à Jésus. Ils n'aident pas les autres à étudier sa vie et son caractère. Ils ne les mettent pas en contact avec la vie divine, ni ne leur inspirent du zèle pour répandre la lumière de la vérité. 2MI 298 2 Il y a des hommes que Dieu a dotés de capacités plus qu'ordinaires. Ce sont des penseurs profonds, énergiques et consciencieux. Mais beaucoup d'entre eux ne sont enclins qu'à la réalisation de leurs propres fins égoïstes, sans égard à l'honneur et à la gloire de Dieu. Certains d'entre eux ont vu la lumière de la vérité, mais parce qu'ils se sont honorés eux-mêmes et n'ont pas fait de Dieu le premier, le dernier et le meilleur en toutes choses, ils se sont égarés loin de la vérité biblique dans le scepticisme et l'infidélité. Lorsque ceux-ci sont arrêtés par les châtiments de Dieu, et sont poussés par l'affliction à rechercher les anciens sentiers, la brume du scepticisme est balayée de leur esprit. Certains d'entre eux se repentent, reviennent à leur ancien amour, et engagent leurs pas dans la voie tracée pour les rachetés du Seigneur. Ils ne sont plus mus par l'amour de l'argent ou par une ambition égoïste. Ils estiment que l'Esprit de Dieu qui oeuvre dans leur coeur a une plus grande valeur que l'or ou l'éloge des hommes. Lorsque ce changement étonnant s'opère, l'Esprit de Dieu dirige les pensées dans de nouveaux canaux, le caractère est transformé et les aspirations de l'âme s'élèvent vers les choses célestes. 2MI 298 3 Aujourd'hui, la vraie religion est puissante. Elle permet aux hommes de vaincre l'influence tenace de l'orgueil, de Pégoïsme et de l'incrédulité, et de révéler un lien vivant avec le ciel dans la simplicité de la vraie piété. La grâce que le Christ accorde permet aux hommes de résister à toutes les tentations séductrices de Satan. Elle les conduira à la croix de Jésus, et fera d'eux des ouvriers actifs, dévoués et loyaux pour l'avancement de la vérité céleste. 2MI 299 1 À travers les siècles, la fidélité à Dieu a marqué les héros de la foi. Alors qu'ils étaient ouvertement exposés au monde, leur lumière a resplendi. Leur obéissance au commandement du Christ : « Allez » (Matthieu 28.19), en a conduit d'autres à glorifier Dieu. 2MI 299 2 Il y a aujourd'hui des héros moraux, des hommes et des femmes dont la vie est faite de noblesse et d'abnégation. 2MI 299 3 Ils n'ont pas d'ambition pour la gloire mondaine. Leur volonté est subordonnée à la volonté de Dieu. L'amour de Dieu inspire leur ministère. Leur but suprême est de faire le bien et de sauver les âmes. 2MI 299 4 Ils ont acquis une connaissance authentique, cette connaissance présentée par le Christ dans les paroles : « Or, la vie étemelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17.3). -- Manuscrit 51,1900, p. 1-3 (" Knowledge, Spurious and Genuine » [La connaissance, fallacieuse et authentique], date non précisée). 2MI 299 5 Les paroles de l'orateur, mettant en contact effectif la saine doctrine et les auditeurs, se traduiront par le salut des âmes. -- Letter 4, 1910, p. 2 (À Daniel H. Kress, 13 janvier 1910). 2MI 299 6 Quel spectacle ce sera quand les morts sortiront de leurs tombes du milieu de ces vallées vaudoises. -- Manuscript 62, 1886, p. 32 (Diary [Journal], 29 avril 1886). 2MI 299 7 27 avril. Il fait encore très beau ce matin. Le soleil qui pointe au-dessus des Alpes enneigées leur donne fière allure. Le frère Bourdeau, le frère Geymet, William C. White et sa femme, ainsi que moi-même avons entamé, les uns à pied et les autres en charrette, l'ascension des montagnes d'Angrogne. Nous sommes montés de plus en plus haut. Notre charrette était tirée par un cheval puissant, 2MI 300 0 Document sollicité pour un article dans Ministry [Ministère]. Document sollicité par Ethel Young pour les manuels scolaires. Pour la série de lecture de base, sixième année, premier semestre. Sollicité pour le Manuel de l'enseignant. mais durant la majeure partie du voyage, j'étais seule dans la charrette. C'est le paysage le plus impressionnant que nous ayons jamais contemplé. Il ressemble beaucoup au Colorado par ses montagnes rocheuses sauvages, ses précipices, ses ravins, ses gorges profondes et ses vallées très étroites. Ces montagnes, aussi élevées qu'elles soient, sont cultivées jusqu'à leur sommet. Les habitations sont comme des nids, collés aux flancs des montagnes et les maisons sont construites sur les sommets des montagnes. Il y a trois villages dans ce lieu montagneux. 2MI 300 1 Ces villages étaient autrefois habités par les Vaudois. Mais les catholiques sont venus de Milan et de Turin, deux villes fortement catholiques, et ont persécuté les Vaudois. Le village que nous visitons en ce moment a été brûlé à plusieurs reprises. Les habitants ont été chassés de leurs maisons et des bâtiments en flammes, poursuivis par leurs persécuteurs inhumains et chassés vers un précipice. Nous avons laissé la charrette et avons marché jusqu'au lieu même où ces pauvres âmes ont été contraintes de fuir. C'est un beau terrain plat et herbeux, où des centaines, voire des milliers de personnes pourraient être rassemblées. Je pensais : quel bel endroit pour une rencontre en plein air ! Ici, une grande assemblée pourrait se réunir pour entendre la vérité. 2MI 300 2 Un Vaudois à l'aspect vénérable, d'environ 68 ans, était au travail dans le champ. Il nous a donné des informations sur les événements qui ont eu lieu ici et qui sont mentionnés dans l'Histoire. Il nous a conduits le long de ce plaisant terrain herbeux, et nous avons pu jeter un regard sur un précipice abrupt et profond, des dizaines de mètres plus bas. C'est là que les pauvres âmes ont été pourchassées. Etant trop peu nombreuses pour se défendre elles-mêmes, elles n'avaient pas la moindre échappatoire. Elles ont été précipitées depuis ce surplomb sur les rochers dentelés qui composaient en partie le remblai du précipice et dans le profond ravin en contrebas. Pour la seule raison qu'ils refusaient d'adhérer à la foi catholique, mais avaient fait leur demeure dans ces régions inhospitalières de la montagne afin d'échapper à leurs persécuteurs, et de pouvoir adorer Dieu selon leur propre conscience. Des milliers ont trouvé leurs tombes dans les ravins en contrebas de ce précipice. -- Manuscrit 55, 1886, p. 9, 10 (" Visite à Bobbio, Italie », 25 avril 1886). 2MI 300 3 C'était grandiose et magnifique. Il y avait des lacs et des gorges et des canyons et des rochers imposants, certains d'aspect remarquable, les pics des montagnes s'élevant au-dessus d'autres pics de montagnes, certains ornés d'arbres, d'autres cultivés jusqu'au sommet. Le sentier qui y menait allait en zigzaguant, et c'était pour nous un mystère de comprendre comment ils pouvaient construire leurs maisons, cultiver leurs jardins et vivre sur des hauteurs aussi imprenables. Des chapelles étaient construites sur les hauteurs, et des villages, nichés dans les gorges des montagnes. 2MI 301 1 En contemplant ces montagnes rocheuses aux formes si variées et aussi gigantesques qu'élevées, nous ne pouvions nous empêcher d'entretenir des pensées profondes et solennelles sur Dieu. Ce sont ses oeuvres, témoignages de la grandeur de sa puissance. Il a fondé les montagnes inébranlables, les a ceintes de sa puissance, et seul le bras de Dieu peut les bouger de leur position. S'élevant majestueusement devant nous, elles conduisent nos regards vers la majesté de Dieu en disant : « Il ne change pas ». Il n'y a chez lui « ni changement, ni ombre de variation » (Jacques 1.17). Il a prononcé sa loi du haut du mont Sinaï au milieu du tonnerre, des flammes et de la fumée, dissimulant sa terrible majesté et sa gloire. D'une voix résonnant comme une trompette, il a donné sa sainte loi. Les éclairs ont brillé, les tonnerres ont grondé, ébranlant la grande et vieille montagne de son sommet à sa base. Nous sommes remplis d'admiration. Nous aimons à contempler la grandeur de l'oeuvre de Dieu, et nous ne nous en lassons jamais. Voici une chaîne de montagnes qui s'étend sur toute la longueur du continent européen ; elles sont empilées les unes sur les autres comme un immense mur irrégulier dépassant même les nuages. Ce Dieu qui maintient les montagnes en position nous a fait des promesses qui sont plus immuables que ces grandes et antiques montagnes. La Parole de Dieu demeure inébranlable à jamais, de génération en génération. [...] 2MI 301 2 Pour moi, ces montagnes sont importantes. Des feux souterrains, bien que cachés en leur sein, brûlent continuellement. Quand les méchants auront rempli leur coupe d'iniquité, le Seigneur se lèvera pour punir les habitants de la terre. Il montrera la grandeur de sa puissance. Le Gouverneur suprême de l'univers révélera aux hommes qui ont annulé sa loi que son autorité est maintenue. Les eaux de l'océan répondront à son appel, ainsi que les feux que le Seigneur allumera. La terre tremble, les rochers se soulèvent de leur place, les collines et la terre ferme sont ébranlées sous les pas de l'Omnipotent, car une fois de plus, il va ébranler non seulement la terre, mais aussi le ciel. Il y a une mer de feu sous nos pieds. Il y a une fournaise de feu dans ces antiques montagnes rocheuses. La montagne qui vomit sa lave ardente nous dit que la puissante fournaise est allumée, n'attendant que la parole de Dieu pour envelopper la terre dans les flammes. Ne le craindrons-nous pas, et ne tremblerons-nous pas devant lui ? -- Manuscrit 29, 1885, p. 15-17 (journal, « Première visite en Italie ", 26 novembre -15 décembre 1885). 2MI 302 1 15 avril 1886. J'avais pensé que rien ne pourrait dépasser la splendeur des montagnes du Colorado, mais nous contemplons quelque chose d'aussi grandiose et qui éveille en nous la révérence envers Dieu. Nous avons l'impression de contempler sa majesté et sa puissance dans ses oeuvres merveilleuses. Les paysages variés passant des montagnes imposantes et des sommets rocheux aux gorges profondes avec leurs torrents bruyants et rapides provenant des montagnes au-dessus, dont les nombreuses cascades chutent en dévalant les sommets, leurs eaux se brisant en heurtant les rochers et se diffusant en aérosol comme un voile, offrent un panorama d'une beauté et d'une grandeur incomparables. 2MI 302 2 Les montagnes contiennent les bénédictions de Dieu. J'ai vu des hommes et des femmes regarder la majesté des montagnes comme si elles n'étaient vraiment qu'une déformation de la nature. Ils soupirent et disent : « Combien elles sont inutiles ! Donnez-moi des plaines, de vastes prairies et je serai heureux. » Les montagnes contiennent des trésors de bénédictions que le Créateur déverse sur les habitants de la terre. C'est la diversité sur la surface de la terre, dans les montagnes, les plaines et les vallées, qui révèle la sagesse et la puissance du grand Maître d'oeuvre. Et ceux qui voudraient bannir de notre terre les rochers et les montagnes, les gorges sauvages et leurs bruyants torrents et les précipices, comme des déformations disgracieuses de la nature, et se satisferaient d'un plan lisse, ont les sens bien trop limités pour comprendre la majesté de Dieu. Leurs esprits sont bornés par des idées étroites. 2MI 302 3 Dieu, le grand architecte, a édifié ces hautes montagnes et leur influence sur le climat est une bénédiction pour notre monde. Elles tirent des nuages une humidité enrichissante. Les chaînes de montagnes sont les grands réservoirs de Dieu, pour approvisionner l'océan de son eau. Elles sont à l'origine des sources, des ruisselets et des ruisseaux, ainsi que des rivières. Elles reçoivent, sous forme de pluie et de neige, la vapeur dont l'atmosphère est chargée, et la transmettent aux plaines arides en contrebas. Nous devrions considérer les montagnes irrégulières de la terre comme les fontaines de bénédictions de Dieu dont jaillissent les eaux qui alimentent toutes les créatures vivantes. Chaque fois que je contemple les montagnes, je déborde de gratitude envers Dieu. Mon coeur tressaille de louanges envers Celui qui connaît les désirs et les besoins de l'homme. Si la terre avait été d'un niveau uniforme, il n'y aurait que des marais stagnants. [...] 2MI 303 1 29 avril 1886. Les hommes peuvent observer, sur la surface brisée de la terre, les preuves du déluge. Les hommes se croyaient plus sages que Dieu, et tout simplement trop sages pour obéir à sa loi et garder ses commandements, pour obéir aux statuts et préceptes de l'Étemel. Les riches choses de la terre que Dieu leur avait données ne les ont pas conduits à l'obéissance, mais les ont éloignés de l'obéissance, car ils ont fait un mauvais usage des faveurs du ciel et ont transformé les bénédictions qui leur avaient été accordées par Dieu en motifs de séparation d'avec lui. Et parce qu'ils ont adopté une nature sata-nique plutôt qu'une nature divine, le Seigneur a envoyé le déluge sur le monde antique et les fondements de l'abîme ont été brisés. 2MI 303 2 L'argile, la chaux et les coquillages que Dieu avait éparpillés sur le fond des mers, ont été soulevés, éparpillés çà et là, et les convulsions du feu, des inondations, des tremblements de terre et des volcans ont enterré les riches trésors d'or, d'argent et de pierres précieuses hors de la vue et de la portée de l'homme. De vastes trésors sont contenus dans les montagnes. Il y a des leçons à tirer du livre de la nature de Dieu. 2MI 303 3 Alors que nous parlons librement des autres pays, pourquoi devrions-nous être réticents à l'égard de la patrie céleste, le foyer étemel dans les deux qui n'est pas construit de main d'homme ? Ce pays céleste nous importe bien plus que toutes les autres villes ou pays sur le globe ; par conséquent, nous devrions penser et parler de cette patrie, meilleure et céleste. Et pourquoi ne devrions-nous pas converser avec plus d'ardeur et dans un état d'esprit céleste, en ce qui concerne les dons que Dieu nous a faits dans la nature ? Il a fait toutes ces choses et les a conçues pour que nous voyions Dieu dans ses oeuvres créées. Ces choses doivent garder Dieu dans notre souvenir et élever nos coeurs des choses sensuelles pour les lier dans des liens d'amour et de gratitude à notre Créateur. 2MI 303 4 Ce que nous voyons dans l'aspect abîmé de la nature, dans les rochers brisés, dans les montagnes et les précipices, c'est qu'un grand tort a été fait, que les hommes ont abusé des dons de Dieu, qu'ils ont oublié le Créateur et que le Seigneur en a été affligé et a puni les méchants transgresseurs de sa loi ; nous en voyons le résultat à ses effets sur la création. Les tempêtes font rage avec une violence destructrice. Des dommages sont faits à l'homme, aux animaux et aux biens. Parce que les hommes continuent à transgresser la loi de Dieu, il leur enlève sa protection. La famine, les catastrophes maritimes, et la peste qui marche en plein midi s'ensuivent parce que les hommes ont oublié leur Créateur. Le péché, la plaie du péché, défigure et abîme notre monde, et la création agonisante gémit sous l'iniquité de ses habitants. Dieu nous a dotés de facultés à cultiver et à améliorer pour sa gloire et pour l'éternité. 2MI 304 1 Ces montagnes, ces cavernes et ces creux de rochers que nous voyons ont une histoire. Des martyrs ont péri ici, et ces lieux ne révéleront leur dépôt sacré qu'au jour où le Dispensateur de la vie les appellera, « à la voix d'un archange, au son de la trompette de Dieu » ( 1 Thessaloniciens 4.16), à sortir des cavernes rocheuses, des donjons, des grottes et des fentes des rochers. Ils sont morts en exil, certains par la famine, les autres par la main cruelle de l'homme. Ils ont marché avec Dieu, et marcheront avec lui, vêtus de blanc, parce qu'ils ont été trouvés dignes. [...] 2MI 304 2 Quel spectacle ce sera quand les morts sortiront de leurs tombes du sein de ces vallées vaudoises ! [...] 2MI 304 3 Des [...] fosses cachées où des êtres humains ont été enterrés rendront à la vie ceux qui n'ont pas hésité à faire le sacrifice de leur propre vie, qui ont estimé la loyauté de l'âme à Dieu au-dessus du confort, des biens, au-dessus de la vie elle-même. Sous les remparts majestueux et sculptés, se trouve une terre maudite par la puissance romaine, mais sanctifiée par le sang des martyrs, et comme le sang d'Abel cria à Dieu depuis la terre, de même le sang de ces sacrifiés crie vengeance à Dieu depuis la terre. -- Manuscrit 62, 1886, p. 2, 30-32 (journal, « Deuxième visite en Italie ", 15-29 avril 1886). White Estate, Washington, D.C., août 1965. ------------------------Manuscrit 155--Propositions pour des publications privées et peu coûteuses des livres Éducation et Premiers Écrits. 2MI 305 1 J'AI LU VOTRE LETTRE concernant la publication de mon livre sur l'éducation. Je respecte tout ce que vous dites à ce sujet, et j'étais tout à fait désireuse de me conformer à votre demande, si après considération cela était jugé préférable. 2MI 305 2 Mais il m'a été révélé qu'il ne serait pas sage de procéder ainsi. De la confusion s'en suivrait. Certaines choses m'ont été présentées que je vais essayer de vous exposer. 2MI 305 3 Il y avait dans mon esprit un désir de présenter à la cause quelques autres livres à utiliser pour son avancement, comme l'ouvrage Les paraboles de Jésus l'a été. Durant la nuit, il m'a été montré que la remise du manuscrit des paraboles 2MI 305 4 La lettre adressée à Percy T. Magan a été motivée par sa proposition de publier le livre Education, dans un souci d'efficacité et de plus large diffusion, par le biais de l'imprimerie de l'école de Berrien Springs et distribué d'une manière spéciale. -- Arthur L. White. de Jésus avait été inspirée par le Seigneur, mais que si d'autres livres étaient confiés pour être traités de la même manière, les dispositions prises pour leur vente provoqueraient une série d'influences qui entraverait la façon de traiter les plus grands livres. Ces livres contiennent la vérité présente pour notre temps, une vérité qui doit être proclamée dans toutes les parties du monde. Nos colporteurs doivent faire circuler les livres qui donnent des instructions claires sur les messages importants qui doivent préparer un peuple à se tenir debout sur la plateforme de la vérité étemelle, brandissant la bannière sur laquelle est écrit : « Les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14.2). 2MI 306 1 Si un seul livre devait être continuellement maintenu devant l'esprit de notre peuple et de nos colporteurs, tout leur zèle et leur ardeur se consacreraient à la circulation de ce seul livre. Le Seigneur voudrait que les colporteurs qui vendent Les paraboles de Jésus prennent aussi avec eux d'autres de nos livres. Rien ne doit entraver la circulation des plus grands livres, car ils contiennent la lumière que Dieu nous a donnée pour le monde. 2MI 306 2 Parfois, nous sommes pressés, et par nos plans nous jetons la confusion dans l'oeuvre du Seigneur. Il y en a beaucoup qui travaillent par leur propre force, suivant leur propre voie, afin d'accomplir ce qu'ils pensent devoir accomplir. Que le Seigneur ait pitié de notre ignorance. Qu'il nous aide à ne rien faire qui entraverait l'oeuvre qu'il désire nous voir accomplir. 2MI 306 3 L'oeuvre du Seigneur comprend bien plus qu'une seule branche de service. Son application requiert que beaucoup d'esprits se rassemblent avec une grande sagesse, afin que chaque partie soit accomplie 2MI 306 4 avec succès. Bien que l'ouvrage Les paraboles doive poursuivre sa mission, il ne faut pas concentrer toutes les pensées et tous les efforts du peuple de Dieu à cette seule branche de l'oeuvre. Il y a beaucoup de choses à réaliser pour faire avancer l'oeuvre de Dieu. Il m'a été montré que l'oeuvre du colportage doit être relancée. Nos plus petits livres, ainsi que nos brochures et revues, peuvent et doivent être utilisés en association avec nos plus grands livres. 2MI 306 5 Je n'agirais pas équitablement si je confiais la publication du livre sur l'éducation à d'autres mains qu'à celles qui ont agi de façon si libérale dans l'édition des Paraboles. Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à ceux qui ont pris part à la publication de ce livre, en coopérant avec moi dans la réalisation du plan que Dieu nous a donné pour libérer nos écoles de toute dette. Que ce bon travail soit poursuivi. Mais d'autres livres doivent aussi être vendus. L'oeuvre du colportage doit être menée avec un intérêt croissant. J'ai été chargée de dire à mes frères et soeurs que la manière dont ce livre a été traité est une leçon de choses, montrant ce qui peut être fait pour faire circuler les livres contenant la vérité présente. Le travail qui a été fait avec Les paraboles est une leçon à ne jamais oublier sur la façon de faire du colportage avec la prière et la confiance qui assurent le succès. Il y a un travail bien déterminé à accomplir, et nos autres publications doivent être traitées avec le soin dont l'ouvrage Les paraboles a été traité. 2MI 307 1 Nous devons nous rappeler que l'Eglise militante n'est pas l'Eglise triomphante. La différence entre le royaume du Christ et le royaume du monde doit être examinée avec soin, autrement nous ajouterons des fils d'égoïsme à la trame que nous tissons. Nous devons nous rappeler qu'à côté de chaque âme se tient un gardien céleste invisible. -- Letter 137, 1902, p. 1-4 (À Percy T. Magan, 29 août 1902). Édition spéciale de Premiers Écrits 2MI 307 2 J'ai reçu votre lettre dans laquelle vous parlez de votre projet d'imprimer et de vendre une grande quantité de mon livre, Premiers Ecrits, dans un nouveau style de reliure. 2MI 307 3 Par le passé, j'ai donné mon consentement à vos suggestions en la matière, mais récemment, j'ai reçu une instruction si positive concernant la nécessité de maintenir l'unité que je n'ose pas accorder mon consentement pour votre proposition. 2MI 307 4 Le Seigneur voudrait que chaque action menée par vous ou par moi soit telle qu'elle inspirera confiance en nous en démontrant que nous sommes conduits par le Seigneur. Je serais désolée de vous voir faire quoi que ce soit qui aurait tendance à diminuer votre influence en tant que sage conseiller. En tant qu'ouvriers missionnaires, nous 2MI 307 5 En 1908, le frère Stephen N. Haskell, Président de la Fédération de Californie, remarquant que les éditeurs ne cherchaient pas à diffuser Premiers Ecrits à un prix bas et populaire, a proposé qu une édition imprimée par nos soins en format de poche soit vendue au prix de vingt cents. Cette édition pourrait être vendue en grande quantité et faire l'objet d'une bonne distribution, tout en apportant à Ellen White un petit soulagement financier. La première réaction de cette dernière fut favorable, mais changea après avoir reçu des instructions dans une vision. Voici deux lettres écrites au frère Haskell. avons besoin de la direction du Saint-Esprit. Nous devons chercher à suivre Pexemple donné par notre Sauveur dans son ministère d'amour. Nous devons être « prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10.16). Que Dieu nous aide afin que nous soyons une bénédiction pour son peuple. 2MI 308 1 Je ne voudrais pas gérer mes livres, ni vous voir gérer vos livres, d'une manière qui semblerait jeter le discrédit sur les maisons d'édition. Nous devons manifester de la sagesse dans cette affaire. Si nous mettions en oeuvre les plans que vous proposez, nous donnerions à plusieurs l'impression que nous profitons des circonstances pour en tirer un gain. 2MI 308 2 Le Seigneur voudrait que vous fiassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour parvenir à un esprit d'unité en tant que président de cette fédération. Que l'idée d'unité soit le point fort de toutes vos actions. Des instructions m'ont été données pour vous afin que pas une seule action susceptible d'engendrer la discorde ne soit entreprise. [...] 2MI 308 3 Que toute votre influence soit concentrée pour créer un esprit d'unité chez les hommes qui portent des responsabilités dans le tra-, vail d'édition. Vos paroles auront alors plus d'influence. 2MI 308 4 Vous et moi sommes surveillés de manière très critique. Si nous devions réaliser des plans qui pourraient créer des dissensions, cela pourrait entraîner la perte des âmes. [...] 2MI 308 5 Le Seigneur verrait d'un oeil favorable que vous modifiiez vos plans en ce qui concerne la vente de livres à bas prix, de peur que vous ne conduisiez certains à penser que nos maisons d'édition exigeaient un prix exorbitant pour leur travail. 2MI 308 6 Dans votre position de confiance en tant que président de la Fédération de Californie, vous devriez faire particulièrement attention à ne pas faire passer vos efforts d'abnégation pour une réaction aux hommes associés à nos bureaux de publication. Vous devez être aussi proche que possible de nos frères dirigeants. Ce serait une grande erreur d'employer dans la publication et la vente de vos livres des méthodes qui porteraient atteinte à votre influence. Par conséquent, je dis qu'il ne serait pas sage, mon frère, de mettre en oeuvre des plans qui, aux yeux de certains, semblent contraires à une pratique équitable dans la vente de nos livres. 2MI 308 7 Par conséquent, je ne puis donner mon consentement à ce qu'aucun de mes livres ne soit traité à l'heure actuelle de la façon que vous proposez. Cela laisserait dans l'esprit de quelques-uns de nos frères une impression qui n'est pas souhaitable. Même si la totalité de ma dette de 30 000 dollars pouvait être réglée de la manière que vous proposez, je ne puis vous donner mon assentiment. -- Lettre 94, 1908, p. 1-3 (à Stephen N. Haskell, 29 mars 1908). 2MI 309 1 En m'enquérant sur la publication de Premiers Ecrits, j'apprends que nos bureaux à Mountain View et à Washington viennent de produire, et ont en stock, une grande édition de ce livre, et qu'ils vendent une édition en reliure de papier pour 35 centimes. En de telles circonstances, il serait injuste pour eux que nous nous efforcions de mettre sur le marché un livre de plus petite taille, qui serait vendu à bas prix. 2MI 309 2 Malgré toute une vie de dur labeur, je me trouve encombrée d'un lourd endettement. Á l'heure actuelle, je ne perçois pas des ventes de mes livres l'argent nécessaire pour poursuivre mon travail et pour répondre aux nombreux appels à l'aide qui me parviennent. [...] Mais, en dépit de mes grandes nécessités, je ne serais pas disposée à entreprendre la moindre action qui pourrait sembler injuste envers nos maisons d'édition. 2MI 309 3 J'ai, comme vous le savez fort bien, investi d'importants moyens dans la construction de lieux de réunion et en diverses entreprises en Australie. J'ai également donné des milliers de dollars de droits d'auteur sur les livres pour soutenir l'oeuvre en Europe, puis ai parfois ensuite emprunté de l'argent pour payer mes propres aides. [...] 2MI 309 4 Maintenant, pasteur Haskell, je veux que vous compreniez que j'apprécie votre intérêt pour la diffusion de la vérité en vendant Premiers Ecrits à grande échelle. Je remercie le Seigneur de ce que je sais que vous ne vous méprendrez pas sur mes intentions. Je vous remercie pour l'intérêt aimable que vous me portez. Mais je serai très vigilante et prierai avec ferveur que le Seigneur m'enlève la pression de cette dette, sans que j'aie à suivre une voie qui pourrait sembler injuste envers les maisons d'édition. Je sais que votre offre provient de la sincérité de votre âme, et que le Seigneur vous bénisse pour avoir eu un tel désir de m'aider ! Mais je n'ose m'aventurer à m'exposer aux conséquences de la démarche que vous proposez. [...] 2MI 309 5 Ce qui m'a été montré me conduit à craindre le plan de la vente de nos livres à un prix trop bas. Beaucoup de ceux qui profiteraient de ces prix bas pourraient aussi bien payer facilement le prix normal. Et certains de ceux qui achètent ces livres, les revendraient à d'autres qui auraient à payer le prix normal. Un tel plan instaure un ordre de choses qui ne produira pas les meilleurs résultats. Si vous trouvez que des gens qui ne sont pas en mesure d'acheter un livre sont dignes, vous avez le privilège de le leur offrir. Mais vous devriez maintenir vos livres à un prix qui garantira contre toute perte pour les éditeurs. [...] 2MI 310 1 L'ennemi cherche toujours à semer des ronces et des épines parmi le précieux blé. Un travail fervent est nécessaire pour assurer le succès de nos efforts. Bien que certains plans puissent paraître sages et que les hommes aient les meilleures raisons de les suivre, si ces plans se traduisent par des heurts, les bons résultats escomptés ne seront finalement pas obtenus. 2MI 310 2 Je n'ose pas, en de telles conditions, faire autrement que ce que j'ai affirmé. Bien que, pour un temps, il pourrait y avoir un enthousiasme dans la présentation des livres à un prix très réduit, seuls quelquesuns peuvent faire ce genre de travail. Et je ne puis consentir à ce que vous le fassiez pour moi. Nous vieillissons tous les deux et chacune de nos actions doit porter l'empreinte du caractère de Christ. En aucune occasion nous ne devrions oser agir de façon inconsidérée. Regarder à Jésus constitue l'excellence réelle du caractère. Si nous imitons le modèle, nous serons toujours en sécurité car le Christ sera révélé dans le ministère personnel. Ne commettons aucune erreur car nous semons pour l'éternité. 2MI 310 3 Nous devrions nous associer étroitement à nos institutions d'édition pour élaborer et mettre en oeuvre des plans qui produiront une saine unité. Tous devraient aspirer à être baptisés du Saint-Esprit et parler d'une même voix. Que chacun serve en ayant pour seul objectif la gloire de Dieu. -- Lettre 106, 1908, p. 1-4 (au pasteur Stephen N. Haskell et son épouse, 2 avril 1908). Traitement de la suggestion de distribution directe 2MI 310 4 Hier, il m'a été proposé de fournir mes livres directement aux agents dans les champs où peu en sont vendus. Je recevrais ainsi un revenu plus élevé. [...] 2MI 310 5 Durant la nuit, j'ai reçu des instructions quant à la meilleure voie à suivre en cette crise. Notre oeuvre est maintenant vaste, de nombreux nouveaux livres doivent être publiés et nous devons traiter tous les domaines du travail avec sagesse. Nous devons faire de notre mieux pour encourager nos maisons d'édition en Amérique et dans les pays étrangers. Si je devais, en tant qu'auteur, me charger du travail de distribuer moi-même mes livres, il en résulterait du découragement pour nos bureaux de publication. Nous avons vivement encouragé nos maisons d'édition à abandonner le travail commercial, et c'est ce qu'elles ont fait. Si nous jetions maintenant la confusion dans le système des abonnements, cela leur donnerait l'occasion de revenir au travail commercial, et cela entraînerait des retards et des obstacles dans l'oeuvre qui consiste à inonder le monde de nos publications. 2MI 311 1 En cette période de notre travail, nous devons être prudents dans chacune de nos démarches liées à la publication de nos livres. [...] 2MI 311 2 Celui qui détient toute autorité m'a montré que notre travail doit être effectué consciencieusement par nos propres croyants. Nous devons unir solidement nos forces et travailler pour la gloire de Dieu, multipliant les preuves de la vérité, de toutes les manières possibles. Le Seigneur Dieu est notre Conseiller. Le Christ est notre Médiateur et Sauveur. Nous devons mettre au travail quiconque ressent que Dieu l'a choisi pour accomplir, non pas un travail commercial commun, mais une oeuvre qui apportera au monde la lumière et la vérité, la vérité biblique. -- Lettre 72, 1907, p. 1-3 (à Edwin R. Palmer, 25 février 1907). White Estate, Washington, D.C., 12 novembre 1963. ------------------------Manuscrit 156--Sur la location d'églises adventistes - Guidée dans l'Écriture - le caractère de Daniel révélé - le sanctuaire et l'arche Article 1 2MI 313 1 SABBAT DERNIER, il y a une semaine, j'ai honoré une invitation à parler à l'église de San Francisco. Nous avons eu une excellente réunion. Il semblait y avoir un ardent désir d'écouter, et un véritable intérêt pour les paroles prononcées. 2MI 313 2 C'était la première fois que je parlais à l'église de San Francisco depuis bien avant le tremblement de terre et l'incendie. Le bâtiment était dans un bien meilleur état que ce que je m'attendais à trouver. La salle de réunion est grande et bien entretenue. Sur l'estrade et devant, le sol est tapissé de rouge Bruxelles. Le tapis est bien conservé et bien entretenu ; la chaire est bien décorée. 2MI 314 0 Document sollicité par Arthur L. White pour une correspondance en réponse à la question de l'attitude d'Ellen White envers la location d'églises adventistes à des groupes protestants pour leurs services réguliers du dimanche. 2MI 314 1 C'est ton grand-père et moi qui avons conçu les plans pour ériger ce bâtiment. Quelques autres se sont joints à nous, et nous avons travaillé tous ensemble aussi bien que possible. 2MI 314 2 Il y a de grands vitraux qui contribuent à donner une belle apparence. Le baptistère est joliment agencé. Derrière la chaire, le mur bascule vers l'arrière sur des charnières et le baptistère est ainsi amené à la vue du public. Je n'ai pas de mots pour exprimer ma reconnaissance au Seigneur d'avoir préservé cette grande salle de réunion du tremblement de terre et du feu. Nous l'apprécions beaucoup maintenant. 2MI 314 3 L'église est louée aux presbytériens pour leurs services du dimanche. C'est parfois un peu gênant pour nous, mais comme leur salle de réunion a été détruite, ils sont très reconnaissants d'avoir le privilège d'utiliser la nôtre. 2MI 314 4 Certaines des salles du sous-sol font office de dispensaire, et il y a des salles de soins bien équipées. Le travail qui a été fait ici a été une bénédiction pour beaucoup, en particulier depuis l'incendie. -- Lettre 18a, 1906, p. 1, 2 (à Mabel E. Workman, 15 novembre 1906). Article 2 2MI 314 5 Le courrier américain part demain, et j'ai beaucoup à écrire. J'ai écrit 17 pages depuis 3 heures ce matin, préparées pour le courrier qui part de Cooranbong à 9 heures. Dès que je saisis ma plume, je suis au clair sur ce qu'il faut écrire. C'est aussi simple et limpide que si une voix me parlait : « Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre » (Psaume 32.8) ; « Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira [rendra limpides] tes sentiers » (Proverbes 3.6). 2MI 314 6 Nous devons faire confiance au Seigneur de tout notre coeur. Nous avons éprouvé le Seigneur. Nous avons la parole sûre sur laquelle nous reposer. -- Manuscrit 89,1900, p. 2 (journal, 1er janvier 1900). Article 3 2MI 314 7 Daniel était imprégné de l'Esprit de Jésus-Christ, et il a plaidé pour que les sages de Babylone ne soient pas détruits. Les disciples du Christ ne possèdent pas les attributs de Satan, qui se fait un plaisir 2MI 315 0 Document sollicité par Francis D. Nichol pour un livre à paraître sur l'Esprit de prophétie. Document sollicité par le Dr Alger Johns pour son travail académique à l'Université Andrews. de maltraiter et d'affliger les créatures de Dieu. Ils ont l'esprit de leur Maître qui a dit : « « Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19.10). Si Daniel avait eu le même genre de zèle religieux qui aujourd'hui s'enflamme si vite dans les églises, et par lequel les hommes sont conduits à affliger, à opprimer et à détruire ceux qui ne servent pas Dieu d'après leur plan prescrit, il aurait dit à Arjoc : « Ces hommes qui prétendent être des sages trompent le roi. Ils n'ont pas la connaissance qu'ils prétendent avoir et doivent être détruits. Ils déshonorent le Dieu du ciel, ils servent des idoles, et leur vie ne fait en aucune façon honneur à Dieu ; qu'ils meurent ; mais amenez-moi devant le roi et je vais donner au roi l'interprétation ». La grâce transformatrice de Dieu a été manifestée en son serviteur, et il a plaidé instamment pour la vie des hommes qui par la suite, d'une manière secrète et sournoise, ont fait des plans par lesquels ils pensaient mettre un terme à la vie de Daniel. Ces hommes sont devenus jaloux de Daniel parce qu'il a trouvé grâce auprès des rois et des nobles, et a été honoré comme le plus grand homme dans Babylone. -- Lettre 90,1894, p. 3 (à « Dear Children » [Mes chers enfants], 29 mai 1894). Article 4 2MI 315 1 Je pourrais en dire beaucoup au sujet du sanctuaire, de l'arche contenant la loi de Dieu, de la couverture de l'arche, qui est le siège de la miséricorde, des anges à chaque extrémité de l'arche, et d'autres choses en rapport avec le sanctuaire céleste et avec le grand jour des expiations. Je pourrais en dire beaucoup sur les mystères du ciel, mais mes lèvres sont fermées. Je n'ai pas envie d'essayer de les décrire. 2MI 315 2 Je n'oserais pas parler de Dieu comme vous avez parlé de lui. Il est haut et élevé, et sa gloire remplit les cieux. « La voix de l'Etemel avec puissance [...] brise les cèdres ; l'Etemel brise les cèdres du Liban. » « L'Etemel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui ! » (Psaume 29.4,5 ; Habacuc 2.20 ; voir aussi Ésaïe 6.1 ; 57.15 ; Ézéchiel 17.22). 2MI 315 3 Mon frère, quand vous êtes tenté de parler de Dieu, de là où il est, ou de ce qu'il est, rappelez-vous que sur ce point, le silence est éloquent. Enlevez vos souliers, car le lieu sur lequel vous placez vos 2MI 316 1 Document sollicité pour la section Réponses aux questions fréquemment posées de la Branche de Berrien Springs du bureau du White Estate. pieds négligents et non sanctifiés, est une terre sainte (voir Exode 3.5). -- Lettre 253, 1903, p. 7 (à John H. Kellogg, 20 novembre 1903). White Estate, Washington, D.C., 23 décembre 1963. ------------------------Manuscrit 158--Visite d'Ellen White à Sands (Stanley), en Virginie, du 5 au 11 novembre 1890 2MI 317 1 Sands, en Virginie, le mercredi 5 novembre 1890, Nous avons quitté Salamanque (New York), le 4 novembre 1890, vers onze heures. Dans les wagons, nous avons rencontré le frère Lawhead et son fils. Nous parcourions le secteur que nous avions traversé il y a deux ans en allant à Williamsport du temps de Pinondation. Nous avons changé de train à Elmira et à Williamsport, puis nous avons voyagé jusqu'à Harrisburg. Nous y sommes restés jusqu'au lendemain matin. Nous avons marché jusqu'à l'hôtel depuis la gare - quelques pâtés de maisons - et partout nous avons rencontré des foules qui hurlaient d'une voix assourdissante, car c'était l'élection des fonctionnaires de l'Etat et du gouverneur de l'Etat. [...] 2MI 318 0 Document sollicité par le pasteur de l'église de Stanley, en Virginie, pour un usage général et les archives de l'église. -- Arthur L. White. 2MI 318 1 Vers midi, midi (mercredi 5 novembre), nous sommes arrivés à Sands, en Virginie. Le train est généralement censé arriver à onze heures. Nous avons trouvé le frère Lewis, qui habite à environ cinq kilomètres de Washington (Virginie), et qui nous attendait avec un attelage pour nous transporter. Nous avons roulé sur un kilomètre et demi. Le frère Robinson et Willie Blanc marchaient. A proximité de la salle de réunion, qui avait été construite pour nos membres, se trouvait un bâtiment appartenant au frère Painter. Il était vide en cette période, et les frères l'avaient aménagé pour accueillir ceux qui arrivaient. Nous avons de très bons logements, mais en contraste marqué avec les chambres spacieuses et abondantes de Salamanque. Dans nos voyages, nous nous trouvons rarement aussi bien installés que lorsque nous étions chez le frère Hicks. Mais nous n'avons absolument pas à nous plaindre, car ici, le peuple du Seigneur fait de son mieux et nous sommes pleinement satisfaits. Ils sont généralement pauvres, mais certains, plus riches, sont en mesure de faire avancer et de soutenir la cause de Dieu. Le frère Painter est riche. Que Dieu l'aide à accomplir tout son devoir dans l'oeuvre et la cause du Maître. 2MI 318 2 Sands, en Virginie, jeudi 6 novembre 1890. Le frère Robinson, Sara McEnterfer, Willie White et moi avons été accueillis par le frère Lewis, qui nous a emmenés avec son attelage et ses chevaux à Luray, à environ treize kilomètres de là, pour voir les cavernes. Nous sommes entrés dans un bâtiment et pour un dollar chacun, on nous a fourni un guide et j'ai été étonnée de ce que mes yeux voyaient. Il est tout simplement impossible de décrire cette scène. C'était merveilleux, bien trop beau à décrire. Nous y avons passé une heure et demie, avec des lumières et des lanternes électriques ou une boîte avec des bougies, trois dans chaque boîte. Puis nous sommes revenus en attelage, prenant notre dîner sur le chemin du retour vers notre lieu de séjour à Sands. La route était assez cahoteuse, mais nous avons beaucoup apprécié la balade. Le temps était doux, le soleil brillait lumineusement et le paysage était agréable. J'étais heureuse d'avoir eu ce privilège de faire ce voyage. Il nous a fait du bien à tous. J'ai reçu des lettres du frère McClure, d'Emma White, et du frère [Judson S.] Washbum. 2MI 318 3 Sands, en Virginie, vendredi 7 novembre 1890. Je me suis levée à cinq heures pour me consacrer un moment à la prière, suppliant le Seigneur de m'accorder sa présence, sa grâce et la sagesse céleste. J'ai demandé au Seigneur de me donner la santé et de soulager mon coeur de sa douleur et de sa maladie, et je crois qu'il entendra ma prière et me donnera le message à porter à ce peuple en témoignage à l'Esprit. J'ai fait une petite visite à une partie de la famille, des frères venus de Virginie de l'ouest, à travers les montagnes. 2MI 319 1 J'ai écrit plusieurs pages ce matin, et assisté à la réunion du matin. J'ai parlé avec une grande liberté. De nombreux témoignages précieux ont été apportés. J'ai dit aux gens que je me joindrais à eux tous les matins, si le Seigneur m'en donnait la force. Ils ont besoin d'être instruits, « ordre sur ordre, règle sur règle » (Ésaïe 28.10). Oh, comme je voudrais les aider à saisir les riches promesses de Dieu et comprendre toutes leurs possibilités, tous leurs privilèges de demander à Jésus ces choses dont ils ont tellement besoin. 2MI 319 2 J'ai parlé à nouveau aux frères et soeurs cet après-midi, à deux heures et demie. La salle était pleine et plus de la moitié étaient des non-croyants, mais ils ont écouté avec une ferveur intense. Le Seigneur m'a donné la force de parler avec beaucoup de ferveur et de puissance [pendant] une heure et demie. J'ai envie de louer le Seigneur parce qu'il renouvelle ma force et me permet de transmettre le message qu'il m'a confié. Oh, combien je voudrais que ces gens reçoivent le baptême du Saint-Esprit ! Ils en ont besoin. Nous désirons les riches bénédictions du Seigneur afin de représenter le Christ devant le peuple. J'ai envoyé seize pages par courrier, dont quatre écrites aujourd'hui. 2MI 319 3 Sands, en Virginie, le 8 novembre 1890. Je me suis levée tôt, et après avoir recherché le Seigneur dans la prière, j'ai écrit de nombreuses pages. À huit heures et demie, j'ai assisté à la réunion du matin et leur ai présenté un sujet. J'ai cherché à ranimer leur foi en leur racontant mon expérience à Salamanque. Les coeurs semblaient être touchés. Je les ai exhortés à demander de plus grandes bénédictions au Seigneur et à croire qu'il les bénirait effectivement, puis de ne pas s'en aller en doutant à ce sujet. Le Seigneur voudrait que nous demeurions fermes et insistants comme le furent Élie et la veuve embêtante qui ont obtenu l'exaucement de leurs requêtes parce qu'ils n'ont pas abandonné. 2MI 319 4 Dans l'après-midi, j'ai parlé devant une salle pleine. Le Seigneur m'a donné la puissance et la grâce pour présenter la vérité au peuple, exposant aux gens la nécessité de rechercher le Seigneur, de mettre de l'ordre dans leur foyer et leurs coeurs, et d'obéir aux Écritures en élevant leurs enfants dans la crainte et l'exhortation du Seigneur. Mon texte était Actes 1.8 : la commission du Christ à ses disciples. 2MI 320 1 Le Seigneur m'a permis de parler avec beaucoup de facilité aux gens de la nécessité pour chaque disciple du Christ de ressentir qu'il est un missionnaire pour Dieu, un instrument humain grâce auquel le Seigneur communiquera sa bénédiction aux autres. 2MI 320 2 Moïse a passé quarante ans comme berger ; c'était en vue de le préparer à se comprendre et à se purifier en se dépouillant lui-même, afin que le Seigneur puisse accomplir sa volonté en lui. Le Seigneur n'a pas pris pour ouvriers de simples machines dotées d'intelligence ou de sentiments. Les deux sont essentiels pour faire le travail, mais ces éléments humains du caractère doivent être purgés de leurs défauts, non en parlant simplement de la volonté de Dieu, mais en faisant vraiment sa volonté. « Si quelqu'un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement vient de Dieu » (Jean 7.17). 2MI 320 3 Moïse était en cours de formation avec Dieu. Il a enduré un long processus d'entraînement mental pour être rendu capable de diriger les armées d'Israël. 2MI 320 4 Les hommes appelés par Dieu recevront l'inspiration ; ce ne sera pas le cas pour l'homme qui se fait une haute opinion de sa supériorité mentale. Tout homme que Dieu va employer pour accomplir sa volonté doit avoir une humble opinion de lui-même et rechercher la lumière avec persévérance. Dieu ne requiert d'aucun homme qu'il devienne un novice et qu'il s'enfonce dans une humilité volontaire et devienne de plus en plus incapable. Dieu exige de tous ceux avec qui il travaille d'avoir la plus haute forme de pensée, de prière, d'espérance et de foi. 2MI 320 5 Comme ce fut le cas pour Moïse, nombreux sont ceux qui ont beaucoup à désapprendre afin d'acquérir les capacités dont ils ont besoin. Il a eu besoin de se soumettre à la plus sévère discipline mentale et morale et Dieu a patiemment travaillé avec lui avant qu'il ne soit apte à former les esprits et les coeurs. Il avait été instruit à la cour des Égyptiens. Rien n'avait été négligé pour le former à devenir un général des armées. Les fausses théories des Égyptiens idolâtres avaient été instillées dans son esprit, et les influences qui l'entouraient et les choses que ses yeux avaient contemplées ne pouvaient être facilement effacées ou corrigées. Il en est de même pour beaucoup de ceux qui ont eu une formation erronée dans n'importe quel domaine. Tous les déchets idolâtres des traditions païennes ont dû être enlevés - morceau par morceau, point par point - de Pesprit de Moïse. Jéthro l'a aidé dans bien des domaines à parvenir à une foi correcte, dans la mesure où luimême comprenait. Il a travaillé en progressant vers la lumière jusqu'à ce qu'il puisse voir Dieu dans la simplicité de son coeur. L'Étemel Dieu s'est révélé à lui. Cette formation intellectuelle approfondie en Egypte, puis comme berger dans les montagnes, dans l'air pur, fit de lui un homme réfléchi et un observateur fidèle de la Parole de Dieu. 2MI 321 1 Dieu a tout fait pour nous. Qu'avons-nous fait ? Allons-nous devenir des intendants fidèles de sa grâce ? Allons-nous recevoir du Seigneur Jésus ses dons pour que nous les transmettions ? « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui » (1 Jean 2.15). Notre vie doit être une épreuve de foi. Nous devons reconnaître qu'une main céleste nous est tendue. En mettant de côté notre dîme pour Dieu, nous serons également en mesure de présenter des dons et des offrandes. Telle est la méthode du Seigneur pour sauver nos âmes de la mondanité, de la cupidité et de l'égoïsme. Il a fait de nous ses inten-dants. Il donne à tous ceux qui l'aiment, afin qu'ils puissent donner aux autres à leur tour. Avec les dons du Seigneur en notre possession, nous devons ressentir que le Seigneur a fait de nous ses intendants, afin d'être employés par lui. Il a uni mon coeur au coeur du Christ, qui a donné sa vie et abandonné tous les honneurs et les richesses du ciel afin que chacun, par la foi, ait accès aux richesses étemelles. 2MI 321 2 Sands, en Virginie, sabbat 8 novembre 1890. Il fait un temps magnifique. Ce matin, Willie White a parlé avec une grande liberté et son discours a fait une impression favorable sur tous ceux qui l'ont entendu. Telle est l'oeuvre que le Seigneur voudrait qu'il fasse. Son travail se fera plutôt dans ce domaine, puisqu'il devra nécessairement m'accompagner de lieu en lieu alors que je voyage parmi le peuple de Dieu. Aucun de mes fils ne m'a accompagnée. Je suis seule avec Sara McEnterfer comme compagne. Il est temps que cet état de choses change. Willie est le correspondant pour les missions étrangères et j'ai besoin de lui ; il doit être prêt à prêcher l'Evangile partout où il va. 2MI 321 3 Dans l'après-midi, j'ai parlé sur Jean 17. Le Seigneur m'a accordé une grande portion de son Saint-Esprit. La salle était pleine. J'ai appelé à s'avancer ceux qui souhaitaient rechercher le Seigneur plus ardemment et ceux qui voulaient se donner entièrement au Seigneur en sacrifice. Pendant un moment, personne n'a esquissé le moindre mouvement, mais après un certain temps beaucoup se sont avancés et ont émis des témoignages de confession. Nous avons partagé un précieux moment de prière et tous se sont sentis brisés ; ils pleuraient et confessaient leurs péchés. Oh, que chacun puisse comprendre ! C'est leur privilège de partager leurs moyens, de les mettre à la disposition du Seigneur pour suppléer aux besoins en remettant au Seigneur ce qui lui appartient en propre pour faire avancer sa cause dans le monde. 2MI 322 1 Sands, en Virginie, dimanche 9 novembre 1890. J'ai assisté aux réunions du matin et je leur ai parlé. Des foules viennent aux réunions. Pas plus de la moitié pouvait entrer dans la salle. Le frère Miles a parlé dans la matinée. 2MI 322 2 Dans l'après-midi, j'ai parlé sur Matthieu 6.19. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent. » J'ai eu la liberté de m'adresser aux gens, mais pas plus de la moitié n'a pu entrer dans la salle. Ils étaient 135 dans la salle, et des estrades avaient été placées à l'extérieur près des fenêtres et beaucoup regardaient par les fenêtres sur les estrades et d'autres par terre. Les fenêtres avaient été ouvertes pour leur permettre d'entendre. Beaucoup étaient dans des positions inconfortables, se pressant aussi près des fenêtres que possible pour entendre la Parole de vie. L'estrade près de la chaire était remplie d'hommes et de femmes. 2MI 322 3 J'ai pensé que si Jésus avait été présent, cela aurait certainement été une opportunité profitable. Oh, combien il est difficile d'entretenir la pensée que Jésus est réellement au milieu de nous ! mais c'est bien vrai. J'ai pensé aux nombreuses occasions où les foules étaient sorties pour entendre Jésus. Dans ces grands rassemblements, il y a plus ou moins de confusion, les uns gênant les autres. Mais Jésus supportait patiemment toute leur grossièreté et tous les inconvénients, et nous devons faire de même si nous voulons planter les graines de la vérité ne serait-ce que dans quelques coeurs. J'étais surprise qu'il y ait autant de calme. Un très grand nombre de personnes se tenaient debout tout le temps. Beaucoup ont à peine bougé de leur position pendant toute l'heure et demie pendant laquelle j'ai parlé. 2MI 322 4 Combien j'aurais préféré que nous soyons accueillis sous une grande tente où nous aurions pu nous rassembler tous et asseoir tout le monde confortablement. Mais cette opportunité d'atteindre toutes les classes est passée dans l'éternité et nous ne connaîtrons l'effet du message transmis qu'au jour du jugement. Oh, combien mon coeur soupire de voir ceux qui prétendent croire à la vérité l'enseigner également aux autres ! 2MI 323 1 Ceux qui peuvent prêcher la Parole doivent être fidèles. Mais il y a beaucoup à faire dans le ministère, et seul le Saint-Esprit peut remuer les coeurs et les pousser à accomplir leur service envers Dieu en gagnant des âmes au Christ. 2MI 323 2 Sands, en Virginie, lundi 10 novembre 1890. Ce matin, j'ai dormi longtemps ; c'est exceptionnel. Il était cinq heures quand je me suis levée du lit. Après un moment de prière, j'ai écrit sur des questions importantes sur lesquelles mon esprit a été attiré dans un rêve. Je sais qu'il s'agissait d'un message pour ce peuple. Je l'ai lu à la réunion du matin. Les réunions ont été bonnes. J'ai exhorté toutes les personnes présentes à s'éveiller aux responsabilités que Dieu leur avait confiées à la maison et à l'étranger. Dans ses enseignements, le Seigneur Jésus a donné des leçons importantes sur la foi et l'amour et les exigences du ciel comparées aux sollicitations pressantes de la terre. Le Seigneur Jésus, le Rédempteur du monde, comprend le coeur humain. Il comprend les dangers et les périls des tentations de Satan pour rendre le monde irrésistiblement attirant. Là est le danger qui nous menace. Si ces tentations l'emportent, l'amour de Dieu est expulsé de l'âme et l'amour du monde comble le vide. Aucune puissance terrestre ne peut changer cet ordre de choses. L'amour de Dieu a ramené au coeur humain la puissance de Dieu. En travaillant de concert avec les efforts humains, cette puissance peut déloger l'amour du monde en gardant en perspective un monde meilleur. 2MI 323 3 Dans l'après-midi, la salle était pleine et j'ai parlé sur Jean 14Le Seigneur m'a donné une large mesure de son Saint-Esprit. Il y avait une grande assistance de non-croyants. Nous espérions, en faisant appel à tous ceux qui voulaient prendre position pour le Seigneur plus pleinement, que plusieurs auraient la force de se décider, mais quelque chose les a retenus. L'ennemi semblait avoir un pouvoir sur eux et aucun n'a pris la décision à cette occasion. Après beaucoup de travail, et une période de prière ardente, certains ont répondu, pourtant, nous avons senti qu'il y aurait dû avoir une réponse plus fervente. Nous avions fait notre devoir. Nous ne pouvions pas en faire plus. Mais nous avons été déçus de voir une telle réticence à se déplacer. Il y en avait beaucoup dans la maison dont nous savions qu'ils n'étaient pas prêts à travailler pour le Maître, que ce soit dans leur propre foyer, ou dans leur voisinage, ou dans l'église, mais il semblait qu'un sort leur avait été jeté. 2MI 324 1 Nous avons prié instamment Dieu de nous accorder son Saint-Esprit. Je désirais la force de supporter les fardeaux et le travail que le Seigneur me confiait. Je suppliais pour que le baptême de l'Esprit du Seigneur soit sur ceux qui avaient été établis en tant que ministres du peuple. Oh, je savais qu'à ce moment précis, ils avaient besoin de la puissance de conversion de Dieu dans leurs propres coeurs, avant qu'ils ne soient prêts à renforcer les choses qui restaient encore mais étaient prêtes à mourir. Combien mon coeur est peiné de voir que ceux qui prétendent aimer Dieu n'avancent pas, étape par étape, d'une lumière à une plus grande lumière, afin de pouvoir répondre aux exigences de Dieu ! Pourquoi veulent-ils demeurer dans un état de tiédeur, en n'étant ni froid ni bouillant ? 2MI 324 2 « C'est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. » (Matthieu 5.14) Je contemple les grandes possibilités et les opportunités, dans ces derniers jours, pour le peuple de Dieu dont le privilège est de marcher « dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière » (1 Jean 1.7). Alors que nous approchons de la fin de l'histoire de la terre, notre puissance sera augmentée, proportionnellement aux épreuves auxquelles nous serons soumis. Nous ne devons pas rester dans un état d'inquiétude et de doute, liant nos âmes dans les complexités de l'incrédulité et de la mondanité, nous plongeant dans l'anxiété, la réprimande et les tracas-series. Mais attendons-nous au Seigneur, dans une obéissance parfaite à sa volonté, et nous verrons le salut de Dieu, de jour en jour. Il nous donne toujours la force nécessaire pour la journée, une force et une grâce proportionnelle aux épreuves, aux tests et aux conflits auxquels nous sommes obligés de faire face. 2MI 324 3 De l'église, le Seigneur dit : « Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ? » (Matthieu 20.6) « Il nous faut travailler, tant qu'il fait jour [...] ; la nuit vient où personne ne peut travailler » (Jean 9.4). Nous n'avons pas le temps de planifier et d'étudier la façon dont nous pouvons nous amuser, satisfaire à nos propres fantaisies, suivre nos propres méthodes. L'esprit peut parvenir à de grandes réalisations en étant dirigé dans le bon canal, mais s'il n'est pas correctement cultivé, il ne dépassera pas les plus bas niveaux de la terre. Il s'installe dans la poussière. Dieu voudrait que son peuple ait lui-même une expérience riche et profonde pour être une bénédiction pour les autres. Il voudrait que les capacités de l'esprit soient développées et triomphent des circonstances. Dieu doit être placé au centre de tout. Les choses terrestres ne doivent pas être autorisées à prendre l'ascendant. 2MI 325 1 Le Seigneur Jésus, dans son oeuvre et ses instructions, élève la voix pour briser le sort de la séduction sur les esprits humains et pose cette question capitale : « Et que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Marc 8.36,37) 2MI 325 2 La maladie et la mort sont dans notre monde, et nous ne savons guère quand notre probation individuelle prendra fin. C'est une question douloureuse pour moi d'imaginer combien de personnes, si elles étaient maintenant appelées à rendre des comptes, le feraient avec chagrin, regrets et remords en constatant que le temps de probation accordé par le Seigneur avait été totalement employé à s'auto-satisfaire. L'âme et ses intérêts étemels ont été effroyablement négligés pour des affaires sans importance. L'esprit est gardé occupé, exactement comme Satan a prévu qu'il le soit, à des intérêts égoïstes et des futilités d'aucune conséquence, et le temps peut entrer dans l'éternité sans que l'on soit préparé pour le ciel. 2MI 325 3 Qu'est-ce qui peut être comparé à la perte d'une âme humaine ? C'est une question que chaque âme doit déterminer pour elle-même, que ce soit pour gagner les trésors de la vie étemelle ou tout perdre à cause de sa négligence à faire de Dieu et de sa justice sa première et unique entreprise. Jésus, le Rédempteur du monde, qui a donné sa vie précieuse afin que chaque fils et fille d'Adam puisse avoir la vie - la vie étemelle - dans le royaume de Dieu, considère avec douleur le grand nombre de ceux qui professent être chrétiens, qui ne le servent pas lui, mais se servent eux-mêmes. Ils pensent à peine aux réalités étemelles, malgré le fait qu'il attire leur attention sur la riche récompense promise aux fidèles qui le servent avec une affection sans partage. Il ouvre leur vision aux réalités étemelles. Il les supplie d'estimer maintenant la valeur que revêt le fait d'être un disciple fidèle et obéissant du Christ, et il dit : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6.24). 2MI 325 4 Il voudrait que chacun soit conscient de sa responsabilité d'utiliser son précieux temps dans ce monde à de bonnes oeuvres quotidiennes. C'est le seul objectif digne des êtres vivants mortels I employer les facultés données par Dieu avec, en vue, des objectifs étemels. 2MI 326 1 « Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit » (Jean 15.8). Le coeur doit être gardé. La parcelle destinée à recevoir la semence doit être débarrassée des mauvaises herbes de la vanité et toutes les circonstances de la vie doivent être arrangées de telle sorte qu'elles ne ferment pas le ciel à notre vue. Les enseignements du Christ doivent planter les graines précieuses de la vérité dans le sol du coeur, afin de porter cent fois plus de fruits précieux et riches pour la vie étemelle. -- Manuscrit 45, 1890, p. 1-11 (" A Sands [Stanley], Virginie », Journal, 4-11 novembre 1890). 2MI 326 2 Ici [à Salamanque, New York] j'ai parlé trois fois aux gens. Je souffrais toujours de la tête. Lorsque, presque découragée, pensant devoir renoncer aux rendez-vous à venir, je me suis mise à genoux pour prier, la gloire du Seigneur a tout à coup resplendi autour de moi. La pièce entière semblait être envahie de la présence de Dieu. J'étais heureuse, si heureuse, que je n'ai presque pas réussi à dormir cette nuit-là à cause de la joie que je ressentais et de la paix et du réconfort du Seigneur, qui dépasse la compréhension. Je n'ai rien dit de plus à propos du retour à la maison, mais je suis allée à la gare dans une tempête de neige, et nous avons dû rester dans un hôtel cette nuit-là, et le lendemain à midi, nous étions à Sands, en Virginie. Ici, nous avons eu d'excellentes réunions. J'ai parlé sept fois. Willie a parlé sabbat matin avec une grande liberté. Nos réunions ont pris fin lundi soir. 2MI 326 3 J'ai été heureuse d'avoir eu le privilège de parler à ces gens. Ils semblaient être si désireux d'entendre le témoignage que le Seigneur m'avait confié pour eux. Nous avons été bénis en ayant un temps agréable pendant tout notre séjour. Dimanche, les gens sont venus de partout. 2MI 326 4 Environ la moitié avait accès à la salle de réunion. Des estrades ont été montées. Les fenêtres ont été ouvertes et des centaines de personnes se tenaient sur les estrades à l'extérieur de la maison. Les allées étaient bondées ; tous les sièges étaient occupés ; et tous les gens ont écouté avec intérêt. J'étais étonnée de leur calme et de l'intérêt qu'ils ont manifesté. 2MI 326 5 Eh bien, le Seigneur a effectivement oeuvré pour nous durant ce voyage. -- Lettre 72a, 1890, p. 1-4 (à Albert Harris, 12 novembre 1890). White Estate, Washington, D.C., 23 avril 1964. ------------------------Manuscrit 159--Unité de l'Esprit - Bâtir soigneusement sur le Roc - Le Christ, notre aide au moment de la tentation Article 1 2MI 327 1 Le SEIGNEUR désire faire de l'homme le dépositaire de l'influence divine, et la seule chose qui empêche l'accomplissement des desseins de Dieu c'est quand les hommes ferment leurs coeurs à la lumière de la vie. L'apostasie a contraint l'Esprit Saint à se retirer de l'homme, mais grâce au plan de la rédemption, cette bénédiction du ciel doit être restaurée en ceux qui la désirent sincèrement. Le Seigneur a promis de « donner de bonnes choses » à « ceux qui les lui demandent » et toutes ces bonnes choses, est-il 2MI 327 0 Document sollicité pour la revue Ministry. 2MI 327 1 dit, sont accompagnées du don de l'Esprit Saint (Matthieu 7.11 ; voir Luc 11.13). Plus nous découvrirons notre véritable besoin, notre vraie pauvreté, plus nous désirerons le don du Saint-Esprit ; nos âmes seront transformées, non pas en canaux d'ambition et de présomption, mais en canaux de supplication fervente pour que soit accordée l'illumination du ciel. 2MI 328 1 C'est parce que nous ne voyons ni notre besoin, ni notre pauvreté que nous ne nous épanchons pas en supplications ferventes, les regards fixés sur Jésus, l'auteur et le consommateur de notre foi, pour qu'il nous octroie sa bénédiction. 2MI 328 2 C'est la seule chose qui soit nécessaire au Sanatorium (de St. Helena). Si seulement les ouvriers là-bas connaissaient leur besoin, leur cri monterait avec une incessante importunité afin que l'Esprit de Dieu repose sur eux. Ils ne verraient pas autre chose que le danger de marcher à la lueur de leur propre feu. Concevoir et planifier sans l'aide du Seigneur, c'est être pris au piège de l'ennemi. Que toute âme recherche le Seigneur. 2MI 328 3 Jésus a dit : « Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira » (Matthieu 7.7). C'est par rapport à notre appréciation de la nécessité et de la valeur des choses spirituelles que nous cherchons leur réalisation. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5), dit Jésus, et pourtant nombreux sont ceux qui croient que l'homme peut accomplir beaucoup par sa propre force et sa sagesse limitées. Satan est prêt à offrir son conseil afin de gagner des âmes dans le jeu de la vie. Quand les hommes ne ressentent pas la nécessité de consulter leurs frères, quelque chose ne va pas ; ils placent leur confiance dans leur propre sagesse. Il est essentiel que les frères se consultent les uns les autres. Tel est le message que je me suis efforcée d'apporter ces 45 dernières années. Encore et encore, l'instruction a été donnée à ceux qui sont engagés dans un travail important dans la cause de Dieu de ne pas marcher selon leurs propres idées, mais de se consulter les uns les autres. Ils peuvent considérer leurs plans comme étant sans faille, mais d'autres esprits pourraient être éclairés sur certains points qu'ils ne peuvent pas voir, ou au contraire, prendre garde à des suggestions et des conseils venant de personnes qui ne voient pas la vérité. Le Seigneur peut avoir des plans d'un ordre différent, sans suivre les plans de l'homme fini. 2MI 328 4 Le Seigneur n'a pas doté un seul homme de toutes les qualités essentielles pour accomplir le travail dans nos institutions. Un homme peut être fort dans un domaine et faible sur d'autres points, et Satan sait comment tirer parti de ce point faible ; tandis qu'un autre peut être fort dans un autre domaine, chacun compensant les lacunes de son frère. Que personne ne pense pouvoir se suffire à lui-même, ou comme possédant suffisamment de largeur d'esprit pour porter les lourdes responsabilités de la gestion d'institutions telles que la maison d'édition, l'école ou les établissements de soins. « Le salut est dans le grand nombre des conseillers » (Proverbes 11.14). 2MI 329 1 Il est essentiel que les hommes occupant des postes à responsabilité dans toutes les branches de l'oeuvre de Dieu profitent des ordonnances religieuses et des moyens de la grâce pour obtenir tous les conseils que le ciel peut leur apporter. Des efforts particuliers devraient être faits par les professionnels médicaux pour se placer dans le faisceau de la lumière, car ils sont continuellement exposés à diverses tentations. 2MI 329 2 Les médecins sont privés de nombreuses occasions de participer à des réunions importantes où ils pourraient acquérir une meilleure compréhension du fonctionnement de la cause de Dieu. Mais ils pourraient faire beaucoup mieux que ce qu'ils font actuellement s'ils voulaient concevoir et planifier dans un but déterminé. Ils n'entendent pas les statistiques de l'oeuvre, ils manquent les appels directs qui sont faits au coeur, afin de pouvoir reconnaître la voix de Dieu dans les supplications, les avertissements, les témoignages de son Esprit de manière à ce qu'ils soient assurés que le capitaine de leur salut dirige effectivement son peuple. Ils perdent de vue l'importance et la force des vérités spirituelles et ne parviennent pas à avoir une foi exaltée. Ceux qui sont dans cette position ont besoin de sages conseillers avec lesquels alterner l'assistance aux réunions religieuses pour le bienfait des églises. Imprégnés de l'Esprit de Dieu, ils pourront recevoir la sainte inspiration et répéter les messages d'avertissement, et garder vivantes à l'esprit les bontés de Dieu, en menant une vie de pureté, de foi et de joie de l'esprit. 2MI 329 3 Le Seigneur est à l'oeuvre de diverses manières pour souder son peuple. Grâce à des agents célestes et humains, il travaille pour que ceux qui se disent ses disciples deviennent tous « participants de la nature divine » (2 Pierre 1.4), afin que son église soit élevée au plus haut niveau d'excellence chrétienne. Dieu a tracé très distinctement la ligne de démarcation entre l'église et le monde, et il veut qu'elle soit discernée et respectée. [...] 2MI 329 4 Les croyants de tous âges doivent être unis, et le Saint-Esprit est l'essence vivante qui cimente, anime et imprègne tout le corps des disciples du Christ. Les responsabilités qui incombent aux membres de l'église du Christ sont des tâches fixées par le Seigneur, et bien que chacun des ouvriers ne soit qu'un atome, une fraction de la magnifique trame, habité par le Saint-Esprit, combien sacrées et saintes ces responsabilités apparaissent-elles ! Les Juifs avaient une garde désignée dont le devoir était de veiller nuit et jour sur le temple, et bien que cette garde était composée d'un grand nombre d'hommes, chacun sentait qu'il était dans l'obligation de se tenir dans sa position, car on lui avait confié une responsabilité solennelle. Imaginez que le corps nombreux de gardes avait été renvoyé, et que l'ensemble du fardeau de la responsabilité avait été placé sur un seul homme, et cela, à un moment où un danger particulier était proche en raison des efforts d'un ennemi vigilant. Ce serait de la présomption. Le gardien solitaire ne serait-il pas susceptible d'être vaincu parce que surchargé ? Dieu merci, des intérêts importants n'ont pas à reposer sur l'esprit ou le jugement d'un seul homme. Chaque âme doit être à l'affût pour détecter chaque son, noter chaque mouvement de l'ennemi qui mettrait en danger la charge que Dieu lui a confiée. Tel est l'esprit qui doit caractériser chaque ouvrier à la Maison de Santé, car il a été confié à chacun d'entre vous une responsabilité sacrée de vous aider les uns les autres, de vous fortifier les uns les autres à garder le fort. Chacun doit contribuer à édifier l'autre dans la très sainte foi, et on ne peut en aucun cas accepter que qui que ce soit en détruise un autre. Le Saint-Esprit doit demeurer en chaque ouvrier de peur que celui qui garde « veille en vain » (Psaume 127.1). 2MI 330 1 Que chacun fasse son travail pour Dieu et non pour l'homme. Que votre conduite soit conforme à la mission sacrée qui vous a été confiée. Cela vous est possible, car la fontaine de la vie vous a été ouverte, et les principes d'un ordre nouveau et céleste doivent contrôler votre esprit et vos actions. Que personne ne reçoive l'impression que nous pouvons nous associer en toute sécurité avec les mondains. Des confidences ne doivent pas être encouragées avec ceux qui sont ennemis du Christ. Aucun compromis ne peut être fait avec l'ennemi. Etes-vous des sentinelles pour Dieu ? Alors, soyez prudent de peur que vous ne trahissiez le peuple de Dieu et ne le livriez entre les mains de l'ennemi. Satan cherche à insinuer quelque projet qui aboutira à séparer les ouvriers de Dieu, mais j'ai entendu la voix du Seigneur qui disait : « Que chacun se tienne dans sa position, et remplisse la part qui lui a été assignée avec une indéfectible fidélité, et il verra et réalisera l'accomplissement des gracieux desseins du Seigneur. » Si vous vous agitez, comme Abraham et Sarah, et montez vos propres plans pour provoquer l'accomplissement des promesses de Dieu et obtenir un état de choses que vous jugez souhaitable d'après vos propres voies et idées, vous constaterez que cela se traduira par la douleur, la misère et le péché. 2MI 331 1 Jésus vient à vous en tant qu'Esprit de vérité ; étudiez la pensée de l'Esprit, consultez votre Seigneur, suivez sa voie. Si vous cédez aux diktats de l'esprit et de la chair, votre esprit perdra son caractère approprié et son équilibre, et vous perdrez votre discernement et serez incapable d'apprécier la puissance morale. Vous chercherez ensuite à réaliser les maximes des mondains. Leurs voix se font entendre de toutes parts : Voici la voie du succès. Si vous suivez leurs suggestions, votre esprit sera trompé, rendu charnel, et vous estimerez l'illumination de l'Esprit Saint comme étant de moindre importance que l'invention humaine. Dieu vous appelle à fermer la porte aux inventions humaines et à ouvrir la porte à l'illumination divine. Faites attention de ne pas résister à l'Esprit de Dieu dans son oeuvre sur le temple de l'âme. Soyez déterminé à plaire à Dieu, à magnifier son nom, à profiter de la douce influence de sa grâce. 2MI 331 2 Chaque élément de votre nature doit être consacré à Dieu. Ne sacrifiez pas le moindre attribut sur l'autel de Satan. Il n'y a pas assez d'ouvriers, qu'ils possèdent de grands ou de petits talents, qui s'abandonnent à Dieu afin d'être sanctifiés et équipés pour son service. Donnez tout ce que vous avez et êtes, et tout cela ne sera rien sans les mérites du sang qui sanctifie le don. Si ceux qui détiennent des postes à responsabilité multipliaient leurs talents au centuple, leur service n'aurait aucune valeur devant Dieu si le Christ n'était pas mêlé à toutes leurs offrandes. Que toute la gloire de ce qui est accompli serve la gloire de Dieu ; elle lui appartient. Le monde ne peut pas discerner Jésus ; alors, que je ne sois pas désireux de m'unir au monde, de peur que moi aussi, je ne devienne aveugle comme le mondain, et que je ne puisse voir la beauté de la vérité. En contemplant, en étudiant les plans et les projets ambitieux du monde, je deviens de plus en plus favorable à leurs méthodes, et je suis plus disposé à écouter les suggestions de l'ennemi et à accepter d'être soudoyé par Satan, alors que je devrais instantanément le rejeter comme l'a fait Jésus lorsqu'il fut tenté. 2MI 331 3 Il y en a qui parlent d'une manière regrettable concernant les restrictions que la religion de la Bible impose à ceux qui voudraient suivre ses enseignements. Ils semblent penser que la restriction est un grand inconvénient, mais nous avons des raisons de remercier Dieu de tout notre coeur qu'il ait dressé une barrière céleste entre nous et le terrain de l'ennemi. Il y a certaines tendances du coeur naturel que beaucoup pensent devoir suivre afin d'être épanouis, mais ce que l'homme considère comme essentiel, Dieu voit qu'il ne constituerait pas la bénédiction pour l'humanité que les hommes imaginent, car le développement de ces traits de caractère les rendrait inaptes à vivre au ciel. Le Seigneur soumet les hommes aux épreuves afin que les scories soient séparées de l'or, mais il ne force personne. Il ne lie pas avec des chaînes, des cordons ou des barrières, car ces choses augmentent le mécontentement plutôt que de le diminuer. Le remède au mal se trouve dans le Christ comme Sauveur demeurant en nous. Mais pour que le Christ soit dans l'âme, celle-ci doit d'abord être vidée de soi, de sorte que le vide ainsi créé soit rempli par le Saint-Esprit. 2MI 332 1 Le Seigneur purifie le coeur, tout comme nous aérons une chambre. Nous ne fermons pas les portes et les fenêtres pour répandre ensuite une substance de purification ; mais nous ouvrons toutes grandes les portes et les fenêtres, et laissons l'atmosphère purifiante du ciel l'inonder. 2MI 332 2 Le Seigneur dit : « Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière » (Jean 3.21). Les fenêtres de l'impulsion, des sentiments, doivent être ouvertes vers le ciel, et la poussière de l'égoïsme et de la mondanité 2MI 332 3 doit être expulsée. La grâce de Dieu doit se répandre à travers les chambres de l'esprit, l'imagination doit avoir des thèmes célestes à contempler, et tous les éléments de la nature doivent être purifiés et vivifiés par l'Esprit de Dieu. 2MI 332 4 Beaucoup semblent penser que la religion a tendance à rendre son possesseur étroit et bomé, mais la véritable religion n'a pas une influence 2MI 332 5 restrictive ; c'est le manque de religion qui limite les facultés et rétrécit l'esprit. Quand un homme a l'esprit bomé, c'est une preuve qu'il a besoin de la grâce de Dieu, de l'onction céleste, car le chrétien est celui à travers lequel le Seigneur, le Dieu des armées, peut travailler pour qu'il suive la voie du Seigneur sur la terre, et rende manifeste sa volonté devant les hommes. -- Manuscrit 3, 1892, p. 1-4, 6-9 (" Relation des ouvriers institutionnels ", date non précisée). Article 2 -- Bâtir soigneusement sur le Roc 2MI 332 6 Je me demande ce que je dois faire ou dire qui pourrait changer votre état d'esprit. Je m'intéresse grandement à votre devenir, et je demande au Seigneur de guider ma plume. Le Seigneur vous a lui-même appelé, et les anges de Dieu ont été vos aides. J'ai écrit que le Seigneur vous a placé dans la position même où vous êtes, non parce que vous êtes infaillible, mais parce qu'il travaillerait dans votre esprit par son Saint-Esprit. [...] Vous ne devriez, en aucun cas, vous empêtrer et vous associer à une oeuvre qui mettra en péril votre influence auprès des adventistes du septième jour, car le Seigneur vous a lui-même placé dans cette position afin que vous vous teniez devant la profession médicale, non pour être façonné, mais pour façonner les esprits humains. Chaque jour, vous devez être sous la supervision de Dieu. Il est votre Créateur, votre Rédempteur. Il a un travail à vous confier, non pas à l'écart des adventistes du septième jour, mais dans l'unité et l'harmonie avec eux, afin d'être une grande bénédiction pour vos frères en leur transmettant la connaissance que Dieu vous a donnée. 2MI 333 1 Nous sommes le grand édifice de Dieu. Chaque coup, chaque pierre placée dans le bâtiment font uniquement partie de l'ensemble. Chaque ouvrier doit lui-même devenir tout ce que Dieu voudrait qu'il soit dans l'édification de sa propre vie avec des actes purs, nobles et droits, pour qu'à la fin, il soit une structure symétrique, un temple saint, honoré par Dieu et par l'homme. Dieu doit être dans ce travail. « Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. » ( 1 Corinthiens 3.9). Il a travaillé à travers vous, et il travaillera encore pour faire honneur à son nom en vous confiant ces grandes responsabilités. « Nous sommes ouvriers avec Dieu » (1 Corinthiens 3.9), et Dieu voudrait nous utiliser, vous et moi et chaque individu qui s'engage à son service. Chacun doit se tenir sur sa tour de garde et écouter attentivement ce que l'Esprit a à lui dire, car chaque parole et chaque acte laissent une empreinte non seulement sur nos caractères, mais sur les caractères des autres personnes engagées dans l'oeuvre. 2MI 333 2 Le Seigneur veut que vous alliez de l'avant, comme Daniel, tous les aspects de votre caractère étant soumis à son contrôle, afin que jour après jour vous puissiez progresser dans une structure qui ira de l'avant, non pas comme un ensemble parfait en soi, mais en rapport avec le travail des autres ouvriers choisis, comme un temple magnifique pour le Seigneur, un témoignage vivant de la valeur, de la stabilité, et de la noblesse de l'homme qui n'a à coeur que la gloire de Dieu. 2MI 333 3 Vos facultés sont séparées et distinctes, mais le succès de chacune dépend de l'autre. Ainsi, chaque jour, Dieu travaille sur son édifice, action après action, pour parfaire la structure, qui se transforme ainsi en un temple saint pour le Seigneur. Une pierre mal posée affecte l'ensemble de l'édifice. Cette image représente le caractère humain, qui doit être travaillé point par point. Il ne doit pas y avoir le moindre défaut, car c'est l'édifice du Seigneur. Chaque pierre doit être parfaitement posée, afin de pouvoir supporter la pression exercée sur elle. Dieu vous avertit, ainsi que chaque ouvrier, de prendre garde à la façon dont vous construisez, afin que votre édifice puisse supporter l'épreuve de l'ouragan et de la tempête, parce qu'il aura été accroché au Rocher étemel. Prenez garde à la façon dont vous construisez. Chaque heure peut être passée à placer la pierre sur le fondement sûr, prête pour le jour de l'épreuve et de la révélation, quand nous serons vus tels que nous sommes. 2MI 334 1 Dieu m'a présenté cet avertissement comme essentiel dans votre cas. Il vous aime d'un amour incommensurable. Il aime vos frères dans la foi, et il travaille avec eux dans le même objectif qu'avec vous. Son église sur la terre doit prendre des proportions divines face au monde, comme un temple composé de pierres vivantes, chaque pierre émettant de la lumière. Cet édifice doit être la lumière du monde : « une ville située sur une montagne ne peut être cachée » (Matthieu 5.14). Il est composé de pierres disposées les unes près des autres, chaque pierre ajustée à la suivante, rendant ainsi le bâtiment solide. Toutes les pierres n'ont pas la même forme ni la même taille. Certaines sont grandes, d'autres petites, mais chacune a sa propre crevasse à combler. Et la valeur de chaque pierre est déterminée par la lumière qu'elle diffuse sur le monde. Tel est le plan de Dieu, et il voudrait que tous ceux qui professent croire à sa Parole remplissent leurs places respectives dans la grande oeuvre pour notre temps. 2MI 334 2 Cher et bien-aimé frère, nous vivons au milieu des périls des derniers jours. Chaque faculté mentale et physique doit être cultivée, car toutes les capacités sont essentielles pour faire de l'Église un édifice qui représentera la sagesse et le caractère du grand Concepteur. Nous devons cultiver les talents que Dieu nous a confiés. Ce sont ses dons, et ils doivent être utilisés en relation appropriée les uns avec les autres, de manière à en faire un tout parfait. Dieu donne les talents, les capacités de l'esprit ; l'homme construit son caractère. L'esprit est le jardin du Seigneur, et l'homme doit le cultiver avec ardeur afin de former un caractère à la ressemblance divine. 2MI 334 3 Le Seigneur a travaillé avec vous, mon frère très respecté, vous permettant d'accomplir votre part en tant que son ouvrier ; mais il y a d'autres ouvriers qui doivent accomplir leur part en tant qu'agents de Dieu, ses membres, qui aident à composer le corps tout entier. Gardez à l'esprit que tous doivent être unis comme les parties d'une grande machine. L'Eglise du Seigneur est composée de ses agents vivants, qui tirent leur pouvoir d'agir du « chef et [...] consommateur de la foi » (Hébreux 12.2). La grande oeuvre qui repose sur chaque ouvrier de Dieu doit être exécutée dans une harmonie symétrique. [...] 2MI 335 1 Le peuple de Dieu ne doit pas être dans la confusion, le désordre, la discorde, la dissension et la laideur. Le Seigneur est grandement déshonoré lorsqu'il n'y a pas d'unité au sein de son peuple. J'ai été fortement impressionnée par la lutte, la discorde, et l'émulation qui existe dans la société. Ceux qui croient à la vérité pour ce temps doivent savoir que la vérité est un tout. Les spasmes du sentiment ne sont pas l'inspiration. L'unité que Dieu exige doit être cultivée de jour en jour ; les lèvres doivent être sanctifiées, la langue, la voix, doivent être formées pour offrir le bon type de service si nous voulons réaliser la prière du Christ (voir Jean 17.11,22). 2MI 335 2 La désunion qui prévaut parmi ceux qui prétendent croire au dernier message de miséricorde à donner à notre monde est un grand obstacle à l'avancement de nos travaux. Tous doivent être unis et faire un, comme le Christ est un avec le Père, et leurs facultés doivent être éclairées, inspirées et sanctifiées, formant un tout complet. Dieu est déshonoré par les divergences qui existent au sein de son peuple. Ceux qui aiment Dieu et gardent ses commandements ne doivent pas se diviser mais s'unir étroitement (voir Philippiens 2.1-4). 2MI 335 3 Le Seigneur ne vous abandonne pas, mon frère. Gardez à l'esprit que notre passage dans ce monde n'est qu'un pèlerinage, et que le monde futur est le foyer où nous allons. Ayez foi en Dieu. -- Lettre 73, 1899, p. 1-5 (à John H. Kellogg, 17 avril 1899). Article 3 -- Le Christ, notre aide au moment de la tentation 2MI 335 4 « Regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacques 1.2-4). 2MI 335 5 Les tentations qui assaillent les enfants de Dieu doivent être considérées comme les manifestations de la colère de Satan contre le Christ, « qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher au présent siècle mauvais » (Galates 1.4 ; voir aussi Tite 2.14). Satan est rempli de colère contre Jésus. Mais il ne peut blesser le Sauveur que par la conquête de ceux pour qui le Christ est mort. Il sait que, lorsqu'à travers ses artifices les âmes sont ruinées, alors le Sauveur est blessé. 2MI 336 1 L'univers céleste regarde avec l'intérêt le plus profond le conflit entre le Christ, en la personne de ses saints, et le grand séducteur. Ceux qui reconnaissent la tentation et y résistent mènent les batailles du Seigneur. Ils reçoivent cette éloge : « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation » (Jacques 1.12). Supporter la tentation signifie cultiver la patience. L'âme harcelée et tentée ne peut pas se confier en sa propre force et détermination. Sentant sa totale impuissance, elle se réfugie dans la forteresse en disant : « Mon Sauveur, j'appuie mon âme impuissante sur toi. » Plus la tentation est pressante, plus cette âme s'accroche au Tout-Puissant. 2MI 336 2 Par la foi, elle dépose la tentation aux pieds du Christ et la laisse là. La foi dans la force du Sauveur la rend plus que vainqueur. C'est la puissance miraculeuse de Jésus qui revêt le chrétien de force et lui permet de vaincre comme le Christ a vaincu. 2MI 336 3 La tentation n'est pas le péché à moins d'être chérie. En regardant à Jésus, l'Auteur et le Consommateur de notre foi, l'âme sera remplie de paix et d'une confiance sereine. « Quand l'adversaire viendra comme un fleuve, l'Esprit de l'Étemel le mettra en fuite » (Ésaïe 59.19). 2MI 336 4 Il y a quelques heures, j'ai écouté les plaintes d'une âme en détresse. Satan est venu à elle d'une manière inattendue. Elle pensait avoir blasphémé le Sauveur parce que le tentateur mettait continuellement dans son esprit la pensée que le Christ n'était qu'un homme, rien de plus qu'un homme bon. Elle pensait que les chuchotements de Satan étaient les sentiments de son propre coeur, et elle en était horrifiée. Elle pensait qu'elle niait le Christ, et son âme était torturée dans son agonie. Je lui ai assuré que les suggestions de l'ennemi n'étaient pas ses propres pensées et que le Christ la comprenait et l'acceptait ; qu'elle devait traiter ces suggestions comme venant entièrement de Satan ; et que son courage devait augmenter avec la force de la tentation. Elle devait dire : « Je suis un enfant de Dieu. Je me consacre, corps et âme à Jésus. Je hais ces vaines pensées. » Je lui ai dit de ne pas admettre un instant que ces pensées venaient d'elle ; et de ne pas permettre à Satan de blesser le Christ en la plongeant dans l'incrédulité et le découragement. 2MI 336 5 À ceux qui sont tentés, je dirais : « Ne reconnaissez pas un instant les tentations de Satan comme étant en harmonie avec votre propre esprit. Détournez-vous d'elles comme vous le feriez de l'adversaire lui-même. » L'oeuvre de Satan est de décourager l'âme. L'oeuvre du Christ est d'inspirer au coeur la foi et l'espérance. Satan cherche à déstabiliser notre confiance. Il nous dit que nos espoirs reposent sur de fausses prémisses, plutôt que sur la parole sûre et immuable de celui qui ne peut pas mentir. 2MI 337 1 Les chrétiens les plus anciens et les plus expérimentés ont été assaillis par les tentations de Satan, mais grâce à la confiance qu'ils plaçaient en Jésus, ils ont vaincu. Il peut en être de même pour toute âme qui regarde au Christ par la foi. 2MI 337 2 Un homme ne peut pas mettre ses pieds dans la voie de la sainteté sans que les hommes méchants et les mauvais anges ne se liguent contre lui. Les mauvais anges vont conspirer avec les méchants pour détruire les serviteurs de Dieu. Ceux qui sont réprimandés pour leurs mauvaises pensées détesteront le réprobateur du péché, et essayeront de l'arracher au service du Christ. Le conflit peut être long et douloureux, mais nous avons la parole de l'Étemel que Satan ne pourra pas nous conquérir, à moins que nous nous soumettions à lui. 2MI 337 3 Le Christ a été crucifié comme un menteur, pourtant il était la lumière et la vie du monde. Il a subi la contradiction des pécheurs. 2MI 337 4 « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) 2MI 337 5 Peut-on mesurer l'amour de Dieu ? Paul déclare qu'il « surpasse toute intelligence » (Philippiens 4.7). Par conséquent, nous qui avons été faits participants du don céleste, serons-nous insouciants et indifférents, négligeant le grand salut accompli pour nous ? Allons-nous nous permettre d'être séparés du Christ et de perdre ainsi la récompense étemelle, le grand don de la vie étemelle ? N'accepterons-nous pas l'inimitié que le Christ a placée entre l'homme et le serpent ? Ne mangerons-nous pas la chair et ne boirons-nous pas le sang du Fils de Dieu, ce qui signifie de vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 4) ? Ou deviendrons-nous mondains, mangeant la nourriture du serpent, qui est l'égoïsme, l'hypocrisie, le fait de soupçonner le mal, l'envie et la convoitise ? Nous avons le droit de dire : Par la force de Jésus-Christ, je serai vainqueur. Je ne serai pas vaincu par les artifices de Satan. -- Manuscrit 31, 1911, p. 16-19 (journal, « Louant Dieu ", 19 novembre 1911). White Estate, Washington, D.C., 23 avril 1964. ------------------------Manuscrit 160--La présence du Christ ressentie à une cérémonie de lavement des pieds Article 1 -- La présence du Christ ressentie à une cérémonie de lavement des pieds 2MI 339 1 1er janvier 1859. C'est le début d'une nouvelle année. Mon mari est descendu dans l'eau et a enseveli sept personnes avec le Christ par le baptême. Deux d'entre eux n'étaient que des enfants. Se tenant dans l'eau, l'un d'eux a prié avec ferveur pour être préservé des souillures du monde. Comme Jésus a 2MI 340 0 Document sollicité par le frère H.E. Fagal, évangéliste et professeur, pour une thèse sur le lavement des pieds à l'Université Andrews. été ressuscité des morts, de même, les candidats ont été sortis de l'eau. Qu'ils vivent une nouvelle vie pour Dieu. Seront-ils capables de crucifier le moi et d'imiter la vie d'abnégation menée par Jésus ? 2MI 340 1 Dans la soirée, l'église a suivi l'exemple de son divin Seigneur. Dans la nuit où il fut livré, Jésus a dit : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13.14-17). 2MI 340 2 J'ai été grandement bénie en lavant les pieds de ma chère mère. Il m'a semblé que c'était la dernière fois que j'aurais ce privilège. Je me suis sentie poussée à supplier Dieu en pleurant que ces pieds fatigués puissent courir dans la voie des commandements de Dieu, parcourir toute la route chrétienne, et après la fin de son pèlerinage fatigué, déposer son armure aux pieds de son Rédempteur, et enfin se tenir debout sur la montagne de Sion et marcher dans les rues pavées d'or. Nous avons pleuré ensemble et nous nous souviendrons longtemps de ce moment. Une sainte solennité imprégnait la congrégation. Le lieu semblait grave et solennel en raison de la présence du Seigneur. Après avoir suivi l'exemple de notre Seigneur en nous lavant les pieds, nous avons pris part à la communion. Ce fut une scène marquante, alors que nous nous sommes remémorés les souffrances de notre cher Sauveur pour nos péchés. Nos coeurs ont été profondément touchés, et ils débordaient de reconnaissance et d'amour envers celui qui a payé un tel prix pour nous racheter de la puissance de Satan et d'une misère sans espoir. -- Manuscrit 2, 1859. 2MI 340 3 [Jackson, Michigan] sabbat 2 avril 1859. La famille de frère Meade est venu à la réunion, de même que le frère Burwell et son épouse et un proche voisin qui a récemment commencé à observer le sabbat. Que le Seigneur permette au frère et à la soeur Gregory de persévérer. Ils semblent être sincères. La réunion a été profitable. Rien de particulier ne s'est produit. Dans la soirée, nous avons assisté aux ordonnances. Je me sentais particulièrement déprimée. Une horrible obscurité est descendue sur moi. James, mon mari, l'a ressentie, de même que le frère Palmer. Nous avons commencé à suivre l'exemple de notre cher Sauveur en nous lavant mutuellement les pieds. Pendant que nous exécutions cet acte, les sombres nuages se sont retirés et nous ont à nouveau révélé notre Sauveur. James et le frère Palmer ont également été libérés. Notre tristesse s'est transformée en allégresse. Nous ressentons une tranquillité d'esprit que n'importe quel chrétien voudrait toujours ressentir. -- Manuscrit 6, 1859. Article 2 -- La musique" bien choisie et bien exécutée 2MI 341 1 Pendant environ une heure, le brouillard ne s'est pas levé et le soleil ne l'a pas pénétré. Alors les musiciens, qui devaient débarquer du bateau à cet endroit, ont diverti les passagers impatients avec de la musique, bien choisie et bien exécutée. Elle n'a pas eu le même effet agaçant sur les sens que la soirée précédente, mais elle était douce et très agréable à écouter parce qu'elle était musicale. -- Lettre 6b, 1893 (concernant leur débarquement en Nouvelle-Zélande en février 1893.) 2MI 341 2 White Estate, Washington, D.C., 1964. 2MI 342 1 Document sollicité par Arthur L. White pour répondre aux questions sur l'attitude d'EUen White face à la musique profane. ------------------------Manuscrit 161--Les personnes saintes ne prétendent pas être sans péché 2MI 343 1 EN parlant de l'imposteur qui fait de grands prodiges, Jean a dit que celui-ci ferait une image à la bête et ferait en sorte que tous reçoivent sa marque. Voulez-vous, je vous prie, examiner cette question ? Sondez les Ecritures et voyez. 2MI 343 2 Une puissance thaumaturge doit paraître, et ce sera quand les hommes prétendront être saints et sanctifiés, et s'élèveront toujours plus haut en se vantant. 2MI 343 3 Regardez Moïse et les prophètes, regardez Daniel, Joseph et Elie. Regardez ces hommes et trouvez-moi une seule phrase où ils ont prétendu être sans péché. L'âme qui est en relation étroite avec le Christ, contemplant sa pureté et son excellence, se prosternera devant lui, remplie de honte. 2MI 343 4 Daniel était un homme à qui Dieu avait donné de grandes compétences et connaissances, et quand il a jeûné, l'ange est venu à lui et l'a appelé : « Homme bien-aimé » (Daniel 10.11). Et il est tombé prostré devant l'ange. Il n'a 2MI 344 0 Document sollicité par les enseignants de l'Université Andrews pour leur travail pédagogique. pas dit : « Seigneur, je te suis resté fidèle et j'ai tout fait pour t'honorer et défendre ta parole et ton nom. Seigneur, tu sais combien j'ai été fidèle à la table du roi, et comment j'ai maintenu mon intégrité quand ils m'ont jeté dans la fosse aux lions ». Est-ce ainsi que Daniel a prié Dieu ? Non, il a prié, avoué ses péchés et a dit : « Ah ! Seigneur, Dieu grand, [...] nous avons péché, nous avons commis des fautes, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances » (Daniel 9.4,5). Et quand il vit l'ange, il dit : « Mon visage pâlit [...] et je n'eus plus aucune force » (Daniel 10.8). Alors l'ange vint à lui et le releva sur ses genoux. Il ne pouvait toujours pas le regarder. Puis l'ange est venu à lui sous l'apparence d'un homme. Alors il a pu supporter sa vue ». 2MI 344 1 Pourquoi tant de gens prétendent-ils être saints et sans péché ? C'est parce qu'ils sont très loin du Christ. Je n'ai jamais osé prétendre une telle chose. Dès l'âge de quatorze ans, si je savais quelle était la volonté de Dieu, j'étais toujours prête à lui obéir. Vous ne m'avez jamais entendu dire que je suis sans péché. Ceux qui ont contemplé la beauté et le caractère exalté de Jésus-Christ, qui était saint et élevé et dont « les pans de [la] robe remplissaient le temple » (Ésaïe 6.1), ne le diront jamais. Pourtant, nous sommes appelés à rencontrer chaque année de plus en plus de gens qui disent de telles choses. -- Manuscrit 5, 1885, p. 8, 9 (" Entendre et faire ", sermon prononcé à Santa Rosa, 7 mars 1885). White Estate, Washington, D.C., mai 1964.